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Afrique

São Tome-et-Principe: nouveau report du second tour de la présidentielle

RFI /Afrique - Wed, 18/08/2021 - 03:17
Le second tour de l’élection présidentielle à nouveau reporté à São Tome-et-Principe. Ce mardi le Parlement du petit archipel situé dans le golfe de Guinée a voté une « loi d’exception » pour que le scrutin se déroule le 5 septembre prochain. La commission électorale avait déjà reporté le second tour de la présidentielle au 29 août alors qu’il devait avoir lieu initialement le 8 août, suite à des accusations de fraudes lors du premier tour.
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Recrudescence d'attaques contre les civils dans l'ouest du Niger

RFI /Afrique - Wed, 18/08/2021 - 02:23
Au Niger, un nouveau massacre de civils a été perpétré dans l'ouest du pays par des jihadistes présumés. Au moins 37 personnes ont été tuées lundi après midi lors d’une attaque à Darey-Daye, village à 40 km à l'est de la ville de Banibangou, près de la frontière du Mali. Il s’agit d’une zone enclavée de la région de Tillabéri où les exactions commises par des groupes islamistes armés se sont multipliées depuis le début de l’année.
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Burkina Faso: le procès de l’affaire Thomas Sankara fixé au 11 octobre 2021

RFI /Afrique - Wed, 18/08/2021 - 01:31
Le tribunal militaire de Ouagadougou a fixé au 11 octobre 2021, l’ouverture du procès de l’affaire Thomas Sankara. Le père de la révolution burkinabè a été assassiné le 15 octobre 1987 au cours d’un coup d’État portant au pouvoir le capitaine Blaise Compaoré. L’ex-président et plusieurs autres personnes sont inculpées dans ce dossier. Il a fallu 34 ans pour qu’arrive ce jour tant attendu selon l’un des avocats des familles des victimes.
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Résultats du tirage au sort de la CAN 2021 : Madjer livre son analyse

Algérie 360 - Wed, 18/08/2021 - 01:07

Présent à l’événement du tirage au sort de la coupe d’Afrique des nations, l’ancien sélectionneur de l’équipe d’Algérie de football, Rabah Madjer, s’est exprimé sur les adversaires de l’Algérie durant la CAN 2021. Lors de la coupe d’Afrique 2021, l’équipe nationale évoluera dans le groupe E avec Sierra Leone, la Guinée équatoriale et la Côte […]

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CAN 2021: les réactions de Milla, Diouf, Beaumelle, Neveu après le tirage au sort

RFI /Afrique - Wed, 18/08/2021 - 01:01
Après le tirage au sort de la Coupe d'Afrique des nations 2021 (reportée en 2022), organisé au Palais des congrès de Yaoundé, ce mardi 17 août, des sélectionneurs, présidents de fédérations et certaines légendes du football africain ont réagi au micro de RFI.
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Invasion des quartiers par les garages "sauvages" : Ce mal qui crée désagréments et désolation à Ouagadougou

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 18/08/2021 - 01:01

Dans des villes comme Ouagadougou ou Bobo-Dioulasso, les garages ont poussé ces dernières années comme des champignons dans les quartiers. Une situation déplorée par certains citoyens burkinabè face aux désagréments et parfois la désolation qu'ils occasionnent au sein de familles situées à proximité de ces sites qui réparent les engins à quatre roues ou de gros porteurs.

Les journaux et les réseaux sociaux font régulièrement cas d'incendies de garages. L'un des sinistres les plus récents est celui qui a ravagé plusieurs véhicules dans un parc de stationnement de camions citernes sur la route nationale n°1 (axe Ouagadougou - Bobo-Dioulasso) le 30 mai 2021. Le 5 février 2020, l'explosion du réservoir d'un camion a fait un mort et un blessé grave dans un garage de véhicules au secteur n°51 de l'arrondissement n°11 de Ouagadougou, d'après un communiqué du procureur du Faso.

Garage incendié

Devant la menace pour les ménages que représentent certains de ces garages implantés en pleine capitale, nous avons recueilli l'avis de riverains à Ouagadougou. Ils sont tous unanimes sur le fait que c'est une activité à encadrer.
« De plus en plus, pour peu qu'il y ait une parcelle libre dans une rue, elle est vite transformée en garage. Ils commencent souvent avec deux ou trois véhicules. Au départ, ils réparent les engins de ceux qui viennent et qui repartent avec. Mais au fur et à mesure, il y a certains véhicules qui “meurent” sur place et deviennent encombrants pour le voisinage, tout en obstruant le passage des usagers de la route. Cela réduit aussi la marge de manœuvre des enfants pour leur épanouissement. Et pendant la saison hivernale, ces lieux deviennent des nids de moustiques », explique Simandé Konkobo, agent à la Direction régionale des examens et concours du centre.

Simandé Konkobo

Jacquie Sombié, comptable au Réseau des caisses populaires du Burkina Faso, quant à elle, se dit formellement contre l'implantation de ces garages en plein quartier. « En tout cas, je suis contre ! », a-t-elle lancé avant d'apporter des arguments.
« La dernière fois, par exemple, on a vu dans un quartier qu'un garage a pris feu et cela a créé des dommages aux voisins. En ce moment-là qui va dédommager ces familles ?

Et puis non seulement le bruit des moteurs dérange mais cela représente aussi un danger pour nos progénitures quand on sait que des reptiles peuvent trouver refuge dans des véhicules stationnés dans les garages où vont jouer nos enfants », a-t-elle confié, avant de suggérer que les autorités soient plus regardantes sur ce phénomène en initiant un dialogue avec les concernés en vue de remédier à la situation.

Garage situé à proximité d'habitations

« Je pense que si on avait un site où on pouvait les canaliser de sorte qu'on sache que tel quartier ou telle zone est réservé(e) aux garagistes et ce sera à chacun de s'y rendre en cas de besoin », propose Jacquie Sombié.
De son côté également, Simandé Konkobo estime que l'affaire doit être prise à bras le corps. « Ce que je propose c'est que les municipalités touchent les intéressés pour qu'ils voient ensemble comment ils pourraient trouver une solution à l'implantation des garages dans les quartiers résidentiels. Parfois, les gens voient un phénomène qui, à long terme, va devenir un souci mais on ferme les yeux, on laisse faire jusqu'à ce que les choses se compliquent. »

Il y a quelques années, un maire de la capitale avait évoqué l'idée de délocaliser ces garages sur un site à la périphérie de la capitale. Mais en lieu et place de garages, ce seraient des immeubles qui y poussent. « Un site avait effectivement été identifié vers Bassinko. Mais aujourd'hui on voit que ce sont plutôt “des étages qu'on « gare » sur ces parcelles et non des garages.” Moi, je me dis qu'il fallait aller jusqu'au bout. On sait qu'il est difficile de déplacer tous les garages de Ouagadougou vers un seul lieu. Mais on aurait pu faire en sorte que dans tous les arrondissements, des espaces leurs soient dédiés. Ce qui permettrait de mieux sécuriser et d'encadrer leurs installations », a-t-il commenté.

Jacquie Sombié

Une bonne idée à peaufiner

Charles Kaboré est l'un de ces garagistes. Il estime que le projet évoqué par la mairie de Ouagadougou il y a quelques années est une bonne idée qui nécessite cependant d'être peaufinée.

« Je pense que l'idée n'est pas mal, c'est pour le bien-être de toute la nation. Cependant, il fallait pour moi essayer de bien aménager la zone qui avait été réservée pour les garages afin qu'elle soit favorable à l'activité que nous menons. Je fais allusion à l'existence de l'électricité, l'eau, etc. Et surtout encourager les garagistes à y adhérer », propose-t-il, avant de souligner qu'il serait difficile pour tout le monde aussi bien pour les clients que les garagistes eux-mêmes d'accéder au seul et unique site de garage pour une ville si grande comme Ouagadougou.

Charles Kaboré

Pour cela, il suggère que l'Etat déconcentre le projet « d'un seul garage » pour la ville de Ouagadougou. « Au lieu que tous les garages soient concentrés à Bassinko, que l'on localise des endroits dans différents arrondissements. Ceux qui sont au quartier de Ouidi jusqu'à Tampouy pourraient se retrouver à Yagma par exemple, ceux de Saaba vers Kombissiri, etc. »

Hamed Nanéma
Lefaso.net

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Sécurité et réconciliation nationale au Burkina : Les membres de la CDAIP reviennent à la charge

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 18/08/2021 - 01:00

La Coordination des comités de défense et d'approfondissement des acquis de l'insurrection population (CDAIP) était face à la presse ce mardi 17 août 2021 à Ouagadougou pour analyser les sujets d'actualité. Il s'agit notamment des questions sécuritaires et de la réconciliation nationale au Burkina Faso.

La Coordination des comités de défense et d'approfondissement des acquis de l'insurrection population (CDAIP) est montée au créneau ce 17 août 2021. Elle est revenue à la charge sur les questions sécuritaires et de la réconciliation nationale au Burkina. Selon son président, Elie Tarpaga, face à la situation « dramatique » que connaît le Burkina Faso, tant au niveau sécuritaire que social, sa coordination a animé cette conférence de presse pour interpeler toutes les composantes de la société à prendre en main leur destin face à la « faillite de la classe politique bourgeoise », toutes tendances confondues.

Elie Tarpaga, président de la CDAIP

Sur la question de la réconciliation nationale, la CDAIP a fait savoir qu'elle n'est pas d'accord avec ce qui est proposé par la classe politique. Car elle dit voir en ce type de réconciliation un deal entre les classes politiques qui veulent trouver un arrangement pour se partager le pouvoir et non une question impliquant tous les Burkinabè. « Comment peut-on parler de réconciliation nationale pendant que les dossiers pendants ne sont pas encore résolus, comme le jugement du dossier de l'insurrection populaire et l'indemnisation adéquate des victimes du putsch de septembre 2015 », interroge le président de la CDAIP.

C'est pourquoi, dit-il, la coordination appelle les populations burkinabè à être solidaires et à construire l'unité sacrée des gens du peuple autour des plateformes citoyennes de lutte pour défendre et approfondir les acquis nés de l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.
La coordination exige par ailleurs le jugement du dossier de l'insurrection populaire et l'indemnisation adéquate des victimes du putsch de 2015.

Vue des journalistes

Parlant de la question sécuritaire, la CDAIP souhaite que les VDP (volontaires pour la défense de la patrie) et les populations éprouvées par les attaques terroristes soient armés pour prendre en charge leur sécurité. Pour cela, elle exige le départ des bases militaires étrangères, notamment françaises et américaines, dont la présence est plutôt une source d'insécurité pour le peuple burkinabè. Et elle invite les populations à développer une solidarité agissante envers les personnes déplacées internes et les populations éprouvées par l'insécurité liée aux attaques terroristes.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Déclaration liminaire à la conférence de presse du 17 août 2021

Mesdames et messieurs les journalistes,
Avant tout propos, je voudrais que nous ayons une pensée pieuse pour les victimes de la liste noire des attaques terroristes, des assassinats de masse et ciblés qui ont occasionné des milliers de morts civiles et militaires (plus de 1500), des milliers de blessés, près de 300 000 réfugiés hors du pays (Niger, Mali, Bénin, Togo), 1 320 000 personnes déplacées internes. Paix aux âmes des disparus, prompt rétablissement aux blessés et réconfort aux personnes en détresse. Nous en appelons à la solidarité populaire agissante en ces moments pénibles et éprouvants pour les populations des zones les plus touchées par la violence inacceptable.

Mesdames et messieurs les journalistes
Au nom de l'ensemble des CDAIP de la ville de Ouagadougou, je vous souhaite la bienvenue à cette conférence de presse. C'est l'occasion, une fois de plus, pour nous, de vous témoigner toute notre reconnaissance pour les efforts que vous consentez pour porter la voie des CDAIP.

La présente conférence de presse est la première depuis les élections couplées présidentielles et législatives de novembre 2020, pour lesquelles, nous avions appelé le peuple à observer un boycott massif et actif. Et cette prise de position nous l'avions justifié par le fait que ces élections, comme celles de 2015, constituaient, non pas une occasion pour le peuple de décider de son avenir, mais au contraire une mascarade pour désigner parmi des prédateurs en compétition, lequel d'entre eux allait pour les cinq années à venir, présider au pillage des richesses de notre pays et à leur redistribution en leur sein.

Lequel d'entre eux allait procéder à la répression et à l'aggravation de la misère et à la détresse sociale et économique de notre peuple. Cette prise de position était en phase avec celles des populations particulièrement dans les grandes villes où ces élections ont été largement boycottées.

Neuf (9) mois après le festin électoral des riches, nous sommes davantage confortés dans notre prise de position au regard de l'aggravation à l'extrême des conditions de vie de notre peuple. Nous estimons par conséquent avoir eu raison d'exhorter les populations des villes et des campagnes de notre pays à compter sur leurs propres forces face à la faillite irréversible de la classe politique électoraliste dans son ensemble et, à poursuivre la lutte pour l'avènement d'une Révolution politique et sociale, seule alternative politique en faveur du peuple.

La présente conférence de presse vise à réaffirmer la position des CDAIP face à l'accélération et l'approfondissement de la crise multidimensionnelle que connait notre pays et qui appelle à un sursaut patriotique et révolutionnaire du peuple. Nous évoquerons spécifiquement la question sécuritaire et l'enfumage du peuple appelé réconciliation nationale.

Mesdames et messieurs les journalistes,
Pour les CDAIP, l'insécurité notamment les attaques terroristes dont notre peuple est victime et qui touche désormais toutes les Régions du pays, est un instrument de l'impérialisme, principalement français, et des forces politiques qui ont géré et qui gèrent toujours l'appareil d'Etat dans notre pays. Et cela, n'en déplaise à Son Excellence Monsieur l'ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc HALLADE, qui n'a pas manqué l'occasion (après que l'un de ses prédécesseurs, Gilles THIBAULT, ait traité les koglwéogo « d'abrutis du village ») de mépriser, une fois de plus, les milliers de morts, de blessés et la détresse des millions de déplacés et de refugés du fait de ces attaques terroristes injustes.

En effet, celui-ci dans son discours prononcé à l'occasion du 14 juillet 2021, fête nationale de la France, a tenu les propos suivants et je le cite : « J'entends ou je lis trop souvent qu'il faudrait, pour gagner cette guerre (en l'occurrence la guerre contre le terrorisme, précisé par nous), chasser les armées étrangères amies et stopper toute collaboration, vécue par certains comme une compromission, avec elles.

A commencer bien sûr par l'armée française… J'avoue ne pas bien comprendre, malgré mes efforts, la logique d'un tel raisonnement », et d'ajouter et je le cite encore : « Je considère pour ma part qu'il s'agit, selon la terminologie utilisée lors de la guerre froide, « d'idiots utiles » aux terroristes », fin de citation (Journal le Pays n°7373, du 16/07/2021, p. 2).

Oui, Monsieur l'ambassadeur, la majorité de notre peuple veut et exigera le départ de votre armée ainsi que celles de vos alliés américains de notre pays, car elle a compris que la présence de celles-ci n'a pas vocation à lutter contre un quelconque terrorisme. Bien au contraire, c'est leur présence qui est la source principale du terrorisme !

Dans les parties de notre territoire occupées par les terroristes et autres bandits armés, c'est seulement eux et vos militaires qui s'y trouvent. Comment peut-on comprendre que des centaines de personnes armées, en motos, arpentent les pistes en plein Sahel pour massacrer des dizaines de personnes et emporter des biens y compris des troupeaux d'animaux alors que vous vantez la sophistication de vos matériels d'observation ? Nous avons toujours en mémoire vos prouesses quand il s'est agi de libérer des otages occidentaux comme ce fut le cas en 2018 ! En plus, Monsieur l'ambassadeur, dites-nous dans quelle partie du monde vos armées, celles des Etats-Unis, de la Russie, etc. ont déjà apporté la sécurité à un peuple ?

Nous avons le souvenir douloureux du génocide Rwandais dans lequel l'Etat français impérialiste se débat pour restaurer son image au regard de sa lourde responsabilité. Nous avons l'actualité de l'Afghanistan où après vingt ans de guerre destructrice pour le peuple afghan, vous et vos alliés américains sont contraints de fuir après un échec cuisant. Et que dire de ce que vos armées ont fait en Syrie, en Lybie au Mali, pour ne citer que ces exemples chauds qui expliquent en grande partie ce qui arrivent à notre pays ?

Dans ce dernier pays frère, le Mali, quel bilan faites-vous de votre intervention neuf ans après ? Le pays a sombré sur tous les plans et votre force Barkhane cherche une porte de sortie, en comptant se fondre dans la Task force TAKUBA qui, elle aussi, n'apportera rien de bon en matière de sécurité pour les peuples de la sous-région sahélienne.

Monsieur l'ambassadeur, partout où est présente votre armée, c'est pour assurer la sécurité du pillage des ressources et richesses nationales par vos multinationales. Et cela, notre peuple, ainsi que les peuples frères malien, nigérien, ivoirien, le comprennent de plus en plus sur la base de ce qu'ils voient et vivent des rapports incestueux entre votre présence et la flambée de l'insécurité. Alors, que vos armées partent ! Notre peuple se donnera les moyens de se défendre, comme il le fait déjà avec ses vaillantes personnes qui s'organisent en groupes d'auto-défense pour défendre leurs villages !

Mesdames et messieurs les journalistes,
L'insécurité généralisée dans notre pays tire ses fondements de la faillite de la gestion politique néocoloniale de notre pays par l'ensemble des forces politiques pro-impérialistes, dont la ligne de conduite est la défense des intérêts des multinationales impérialistes et de ceux des élites politiques qui dirigent notre pays depuis les indépendances formelles de 1960 et de leurs alliés des milieux d'affaires. Ce mode de gestion de classe et néocoloniale a produit la misère sociale (chômage de masse, faim, maladies, précarité, analphabétisme etc.), la dépravation des mœurs (corruption, enrichissement illicite, prédation des richesses nationales, esprit du gain facile, prostitution, drogue, etc.) et les injustices territoriales.

Certaines régions du pays ont été totalement abandonnées et martyrisées (le Sahel, l'Est, la Boucle du Mouhoun, etc.), manquant parfois de simples bonnes routes pour aller et venir, d'eau potable et de simples infrastructures sociales (écoles, centres de santé notamment). Se déplacer, par exemple, dans les Banwa est comme si on faisait un pèlerinage tellement les voies ressemblent aux routes de l'enfer ! L'axe Gounghin-Fada est en souffrance depuis plus de cinq ans malgré les multiples interpellations des populations de la Région et de tous les usagers.

Cette gouvernance a fait le lit au développement des sentiments régionalistes et ethnicistes qui sont d'ailleurs instrumentalisés par les hommes politiques dans leurs plans funestes de conquête ou de conservation du pouvoir d'Etat. C'est en grande partie sur ces mêmes sentiments que s'appuient les terroristes et autres obscurantistes dans l'espoir de diviser notre peuple.

Aussi, le mercenariat d'Etat développé depuis le début des années 1990 par le pouvoir du Capitaine Blaise Compaoré a donné lieu à des connexions avec divers groupes criminels et terroristes avec en toile de fond des enjeux économiques importants : trafics d'armes, de cigarettes, d'êtres humains, deals de libération d'otages, etc. Notre peuple est victime des conséquences de ce mode de gouvernance qui se poursuit toujours.

C'est essentiellement pour toutes ces raisons que nous parlons de faillite irréversible de l'ordre néocolonial. Cet ordre qui est celui de la primauté des intérêts des multinationales impérialistes qui monopolisent les richesses du peuple, mais également celui de la minorité bourgeoise néocoloniale (élites politiques, hommes d'affaires qui sous-traitent avec les multinationales impérialistes).

C'est pour cette raison fondamentale que la sortie de crise révolutionnaire qui traverse notre pays ne saurait se limiter à une simple question d'alternance politique. Mode de dévolution du pouvoir qui consiste à faire relayer des forces politiques bourgeoises pro-impérialistes à la tête d'un Etat qui structurellement n'est pas en mesure de défendre les intérêts des paysans, des travailleurs, de la jeunesse populaire, notamment leur assurer la sécurité physique et celle de leurs biens.

L'expérience politique de notre peuple lui montre, mille et une preuves à l'appui, que la classe politique électoraliste est la même. Elle se compose et se recompose au gré des intérêts personnels des clans et de leurs chefs. Certains qui affirmaient, rien que hier, que le pouvoir MPP et alliés est « congénitalement incapable » de gérer le pays l'ont rejoint sans ménagement, soit pour avoir une part du gâteau soit pour bénéficier de levée de poursuites judiciaires.

D'autres forces politiques qui prétendent dénoncer l'insécurité à travers des marches-meetings n'ont pas pu se garder de demander ouvertement la libération de putschistes en prison dont on sait la responsabilité dans l'assassinat des enfants du peuple, la décomposition de l'armée à travers la création et l'orientation des moyens militaires vers leur milice armée que fut l'ex-RSP ! Aussi se sont-elles montrées ostensiblement pro-impérialistes français en refusant que des manifestants, visiblement et légitimement en colère contre les menées de l'impérialisme français dans notre pays, expriment leur rejet de la présence des bases militaires françaises dans notre pays.

Brûler le drapeau français au cours d'une marche contre le terrorisme est, en effet, peu faire !
Telle est la photographie de la classe politique électoraliste de notre pays. Il est clair que l'alternance dont on parle se soldera toujours par la reprise des mêmes pour recommencer et la conséquence sera sans aucun doute l'aggravation de la crise multidimensionnelle : sécuritaire, sanitaire, éducative, alimentaire, chômage, etc., que connait le pays. Voilà pourquoi, les populations se détourneront de plus en plus de leurs élections, comme ce fut le cas le 22 novembre 2020, et pour s'orienter vers la voie du changement révolutionnaire.

Mesdames et messieurs les journalistes,

Face à la crise multidimensionnelle qu'elles ont créée par leur logique de prédation et leurs luttes de clans pour la conquête du pouvoir, les forces politiques bourgeoises, sous la direction de leurs maîtres impérialistes, principalement l'impérialisme français, nous entonnent le refrain de la réconciliation nationale. L'on se demande comment l'on peut être cause et solution d'un problème ?

Qui est-ce qui a fabriqué, soutenu et entretenu le terrorisme, véritable instrument de division du peuple ? Qui est-ce qui a pillé et continue de piller le foncier et l'or du pays ? Qui sont ceux qui par leur vision politique de classe bourgeoise néocoloniale ont mis et continuent de mettre en œuvre les politiques antisociales qui détruisent l'école, la santé et crée le chômage de masse ?

Qui sont ceux qui mettent le grappin sur l'argent public au point d'en faire la une des journaux tous les jours ? Qui sont ceux qui ont assassiné et continuent d'assassiner les dignes filles et fils de ce pays ?
Alors, comment veut-on que les victimes se réconcilient avec leurs bourreaux ? La réconciliation chantée n'est donc pas sincère. Sinon, comment comprendre que les acteurs politiques appellent à une réconciliation alors que leurs actes au quotidien aggravent davantage la crise socio-politique et économique (assassinats, corruption, pillage des richesses du pays) ?

Cette réconciliation est manifestement un deal sur le dos du peuple pour faire passer en pertes et profits tous les crimes économiques et de sang dont se sont rendus coupables bien de leaders politiques. Ceux qui doivent répondre devant la justice pour leurs responsabilités dans les dizaines de morts suite à l'insurrection d'octobre 2014 espèrent, à travers cette mascarade de réconciliation, échapper à la justice. Pour les clans qui ont perdu le pouvoir à l'occasion de l'Insurrection populaire la réconciliation signifie en réalité : le retour de Blaise Compaoré et de François Compaoré sans passer par l'étape de la justice et du châtiment à la hauteur des actes commis, s'ils sont reconnus coupables (dossier Thomas Sankara, Norbert Zongo, et bien d'autres crimes de sang et économiques), le non jugement du dossier judiciaire de l'Insurrection populaire qui concerne les membres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré.

C'est ce qui peut expliquer certaines démissions en faveur du MPP d'ex-ministres qui doivent pourtant répondre devant la Haute-Cour de Justice. Pour ceux qui gèrent actuellement le pouvoir, la fumeuse réconciliation leur est utile car avant et après la prise de contrôle de l'appareil d'Etat, ils trainent des casseroles : pillage du foncier, des deniers publics, assassinats ciblés et de masses à la faveur de la lutte contre le terrorisme, etc.

De notre point de vue, la réconciliation dont il est question aujourd'hui est une manœuvre pour sceller une nouvelle entente entre les hommes d'un même système, dans laquelle les aspirations des populations seront foulées au pied. Tous sont obnubilés par la sauvegarde d'un système de prédation qui leur confère des privilèges de classe bourgeoise mais qui sécrète pauvreté et misère pour les grandes masses. L'unité sacrée des riches ne saurait concerner les pauvres, les exploités et les victimes.
Mesdames et messieurs les journalistes,

La situation dramatique au plan sécuritaire et sociale (cherté de la vie, désespoir pour la jeunesse, etc.) interpelle toutes les composantes de notre peuple à prendre leur destin en main face à la faillite de la classe politique bourgeoise réactionnaire, toute tendance confondue. C'est pourquoi les CDAIP appellent les populations de la ville de Ouagadougou et des environs et l'ensemble des gens du peuple à :
Solidariser et construire l'unité sacrée des gens du peuple autour des plateformes citoyennes de lutte pour défendre et approfondir les acquis et espoirs nés de l'Insurrection populaire d'octobre 2014 et de la Résistance victorieuse de septembre 2015 ;

Exiger le jugement du dossier de l'Insurrection populaire et l'indemnisation adéquate des victimes du putsch de septembre 2015 ;
Exiger que les VDP et les populations des zones durement éprouvées par les attaques terroristes soient conséquemment armés pour prendre en charge leur sécurité. Cette question de l'armement du peuple doit être une revendication populaire face à l'incapacité de l'Etat d'apporter la sécurité au peuple et garantir l'intégrité de notre territoire ;

Développer la solidarité agissante avec les personnes déplacées internes et les populations éprouvées par l'insécurité liée aux attaques terroristes ;
Intensifier la lutte anti-impérialiste et exiger le départ des bases militaires étrangères, notamment françaises et américaines de notre pays, dont la présence est plutôt une source d'insécurité pour notre peuple.

Les CDAIP invitent les populations de la ville de Ouagadougou et environnant à se mobiliser dans ses rangs et à se tenir prêtes pour participer aux activités commémoratives des anniversaires de la Résistance et de l'Insurrection populaires victorieuses.

En avant pour la construction d'un mouvement d'unité populaire pour le changement révolutionnaire !
Vive le peuple insurgé et résistant de notre pays !
Vive les CDAIP !
Je vous remercie pour votre patience et votre aimable attention
Ouagadougou, 17 août 2021

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Procès des présumés terroristes au Burkina : « C'était nécessaire parce qu'il a permis de nous éclairer sur bon nombre de choses »

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 18/08/2021 - 00:55

Le lundi 9 août 2021, le tribunal de grande instance de Ouaga II a ouvert les premiers procès relatifs aux actes terroristes que le Burkina Faso connait depuis 2015. Quelques citoyens de la ville de Ouagadougou donnent leur lecture de cette première session, qui a pris fin le vendredi 13 août, et se prononcent sur les différentes sentences énoncées.

Bouda Charles, étudiant en deuxième année économie.

Par rapport au procès des terroristes, j'estime que le temps qu'ils ont pris pour organiser le procès, il devait prendre ce temps pour rechercher des stratégies à mettre en œuvre car je pense que ça ne résoudra pas le problème. Condamner des terroristes à 21 ans de prison, les obliger à payer des amendes de deux millions, moi je ne pense que ce soit la solution. Cela ne ramènera pas les défunts à la vie. Mais les 21 ans de prison, je pense que c'est trop, parce que pour un enfant qui est rentré dedans pour des raisons financières, quand il sortira, quelle sera sa vie ?

Ily Herman, étudiant à l'UFR/SEG

Concernant le procès, personnellement je suis d'avis pour ça. Mais mon problème c'est qu'il ne faut pas se limiter au procès. C'est encore mieux de les neutraliser. Il ne faut pas attendre de les capturer parce que c'est de cette manière que les terroristes arrivent à attaquer nos forces de défense. Pour les peines, je ne suis pas satisfait. Il faut aller au-delà, vu que la peine de mort a été abolie, il aurait fallu leur donner des peines d'emprisonnement à vie.

Ouédraogo Samira, commerçante.

Je ne suis pas du tout contente du procès des djihadistes. On doit les condamner à mort.

David, étudiant en science économie et gestion

Ce procès très pertinent aurait dû avoir lieu depuis très longtemps, car le terrorisme n'a pas commencé aujourd'hui. Mais satisfaction, je dirai non. La peine la plus élevée était de 21 ans mais je pense que pour un terroriste, la peine qui aurait dû être appliquée c'est la peine de mort. Maintenant, il y a d'autres qui sont accusés à tort, ou qui rejoignent les terroristes pour des raisons financières ; dans ces cas-là, les 21 ans de prison sont justifiables.

Bassolé Yohann Hilaire, étudiant en gestion et développement

Je pense que le procès était vivement nécessaire, car on ne pouvait pas tuer les terroristes sur place, on aurait eu aucune information sur leur mode opératoire, mode de recrutement, mode de financement. Pour les peines, je ne suis pas très satisfait parce qu'au lieu de prendre la peine la plus élevée, on aurait dû prendre chaque chef d'accusation et donner la peine qui sied de sorte à ce qu'elle soit accumulée et là, le terroriste sera surement en prison à vie. Ce qui permettra de décourager les personnes qui seront tentées de devenir terroristes. Vingt ans c'est très peu, surtout si on sait qu'il peut faire appel et que la peine peut être réduite ; c'est vraiment insatisfaisant.

Ouédraogo Abdoul (profession non précisée)

Je n'ai pas connaissance du dossier mais je pense que si la justice a prononcé une sentence pareille, c'est qu'elle va dans le sens du droit et elle doit être acceptée par tous. Etant donné que le pays est régi par des lois et des règlements, on doit s'en tenir à cela. C'est nécessaire de faire un jugement. On ne peut pas juste emprisonner des gens comme cela sans les juger. Il faut au moins une raison. Quelle qu'en soit la situation, étant donné que nous ne sommes pas dans un Etat où c'est la loi du talion, donc, si vous les avez emprisonnés, il faut appliquer les règles qui vont avec.

Sangla Safiatou, étudiante en L1 BTP/Génie Civil

Le procès c'est une bonne initiative. Maintenant je ne pense pas que les amendes soient nécessaires, cela ne pourra pas résoudre les problèmes. La prison seulement c'est bon.

Saba Valérie, étudiante en L1 BTP/Génie Civil

Je pense que la peine de 21 ans d'emprisonnement pour ces terroristes n'est pas suffisante. J'aurai préféré que les sanctions soient plus élevées que cela.

Ibrahim Ouédraogo, étudiant en 4e année à l'UFR/SEG

Je trouve que le procès des terroristes, même s'il a trop tardé, était nécessaire parce qu'il a permis de nous éclairer sur bon nombre de choses. Je trouve que cela a tardé pour les personnes qui ont été interpellées à tort. Par exemple, j'ai vu le jeudi un cas où ils ont relaxé un monsieur qui était innocent, donc vous imaginez pour une personne qui est innocente depuis 2017, qui est en prison inutilement, cela peut même le révolter et le pousser à suivre le rang des terroristes.

Je suis un peu satisfait des peines, même si je trouve qu'elles sont insuffisantes, vu qu'elles ne sont pas cumulées. Ils ont été poursuivis pour plusieurs faits mais ils n'ont pas cumulé les sanctions. Ils ont juste donné 20 ans, 21 ans, or c'était intéressant de cumuler les faits pour qu'on puisse voir la mesure pour décourager certains potentiels terroristes.

Komi Salmata, vigile

Franchement, je ne suis pas du tout contente du procès parce que ces gens ont tué beaucoup de personnes dans nos villages. Si cela ne tenait qu'à nous, on aurait souhaité qu'on les exécute devant nous. Ce n'est qu'ainsi que nous aurons un peu la paix du cœur. Moi-même qui suis-là, j'ai perdu trois de mes frères dans notre cour au village ; donc franchement je ne suis pas d'accord avec les verdicts du procès.

Nado Ariane Paré et Hanifa Koussoubé (stagiaires)
Lefaso.net

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Burkina: procès de l'assassinat de Thomas Sankara le 11 octobre (procureur militaire)

Slateafrique - Wed, 18/08/2021 - 00:50

Le procès de l'assassinat de Thomas Sankara, icône panafricaine tué avec douze autres personnes lors d'un coup d'Etat en 1987, débutera le 11 octobre a Ouagadougou, a annoncé mardi le procureur

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Audience à Kosyam : Elysée Ouédraogo présente la nouvelle équipe de la CENI à Roch Kaboré

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 18/08/2021 - 00:50

Le président du Faso, Roch Kaboré, a reçu en audience ce mardi 17 août 2021, le nouveau président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Elysée Ouédraogo. Il est allé présenter la nouvelle équipe de l'institution au chef de l'Etat.

« Nous sommes venus nous présenter au chef de l'Etat afin qu'il prenne connaissance de chacun de nous et de la nouvelle équipe que nous formons », a déclaré le nouveau président de la CENI, Elysée Ouédraogo, à sa sortie d'audience. Après la désignation des commissaires, représentant les différentes parties ; du bureau permanent, la prestation de serment et la passation de service, il ne restait plus qu'à rendre une visite de courtoisie au chef de l'Etat.

Le président de la CENI a, par la même occasion, indiqué avoir sollicité le président du Faso pour qu'il soit attentif à leur préoccupation en tant qu'institution pendant tout leur mandat. « Comme vous le savez, nous sommes une autorité administrative indépendante mais il y a un certain nombre d'outils avec lesquels nous travaillons et pour lesquels nous avons besoin que l'Etat puisse nous les fournir », a-t-il relevé.

Le premier défi à relever pour Elysée Ouédraogo et son équipe est l'organisation des élections municipales de 2022. D'après lui, il en a conscience. Il a laissé entendre qu'il s'est engagé avec toute son équipe à préparer et à adapter le dispositif institutionnel de la CENI afin d'être le plus efficace et le plus prêt possible pour les élections municipales.

Le nouveau président de la CENI a dit avoir sollicité le président du Faso, pour qu'il soit attentif à leur préoccupation en tant qu'institution

Car, a-t-il soutenu, le Burkina Faso a entamé un cycle électoral qui visait le renouvellement du personnel politique au niveau de la présidence du Faso, de l'Assemblée nationale et au niveau des conseils des collectivités. « Si pour les législatives et la présidentielle, les élections couplées du 22 novembre 2020 ont pu permettre de pourvoir au remplacement de ceux qui étaient là ou leur renouvèlement, il reste les élections municipales dont les mandats avaient été prorogés d'une année », a-t-il terminé.

Lire aussi CENI du Burkina Faso : Qui est Elysée Ouédraogo, le nouveau président de la Commission ?

Elysée Ouédraogo a remplacé Newton Ahmed Barry à la tête de la CENI depuis le 2 août 2021. Membre du bureau permanent de la CENI, au compte de l'église catholique, M. Ouédraogo est à son deuxième mandat au sein de l'institution. Il est diplômé d'une maitrise en droit de l'université de Ouagadougou en 2007 et d'un master professionnel en droit public de l'université de Rouen en France.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

Liste des commissaires de la CENI
Au compte de la majorité

Yamba Malick Savadogo (Vice-président)
Mamata Tiendrébéogo
Palguim Sambaré
Aboubacar Diallo
Ousmane Ouédraogo

Au titre de l'opposition

Reliwendé Aboubacar Sawadogo
Roudsanwa Oumar Ouédraogo (rapporteur)
Tasséré Sawadogo (Rapporteur)
Karfa Sora
Issa Balima

Au titre des OSC

Elysée Ouédraogo (président, Eglise catholique)
Adama Kafando (Communauté musulmane)
Pasteur Augustin Bado (Communauté protestante)
Bonaventure Ouédraogo (Autorité coutumière)
Abdoul Tassembedo (Association de défense des droits humains)

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Vaccin anti-Covid: des millions de doses produites en Afrique du Sud envoyées en Europe

RFI /Afrique - Wed, 18/08/2021 - 00:36
En Afrique du Sud, les organisations qui se battent pour un accès équitable aux vaccins s’insurgent suite aux révélations d’un article du New York Times. Le quotidien a détaillé comment au moins 32 millions de doses de Johnson&Johnson conditionnées sur place, dans l’usine locale d’Aspen, ont été exportées vers l’Europe.
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Avec la pandémie de Covid-19, le e-tourisme cherche à séduire

RFI /Afrique - Wed, 18/08/2021 - 00:05
Avec la pandémie de Covid-19 les pays touristiques africains traversent une crise profonde. Tunisie, Maroc, Afrique du Sud ou encore Sénégal, ont vu disparaître la clientèle internationale, et les économies locales sont durement frappées. Un secteur émergent va peut-être redonner le goût des voyages : le e-tourisme, expérience interactive de visite virtuelle. Une jeune startup, Maghreb Expérience, propose ainsi de découvrir des lieux mythiques d'Algérie, du Maroc et de la Tunisie en immersion interactive.
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L'industrie textile pollue les rivières en Afrique de l'Est

RFI /Afrique - Tue, 17/08/2021 - 23:42
Les rivières africaines sont polluées par le développement de l'industrie textile sur le continent. C'est l'ONG Water Witness qui tire la sonnette d'alarme dans un rapport publié ce 17 août et qui s'appuie sur des études de cas en Tanzanie, en Éthiopie, à Madagascar ou encore au Lesotho.
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Tirage au sort de la CAN-2022 : les six groupes enfin connus !

France24 / Afrique - Tue, 17/08/2021 - 23:38
L’organisation mondiale de la santé (OMS) a qualifié « d’extrêmement inquiétant » que le virus Ebola ai été détecté dans la ville d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Pour l’instant un cas a été confirmé, un second cas est suspect et neuf cas contacts ont été recensés.
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CAN 2021 : Belmadi s’exprime sur les résultats du tirage au sort

Algérie 360 - Tue, 17/08/2021 - 23:22

Le sélectionneur de l’équipe d’Algérie de football n’a pas tardé à réagir aux résultats du tirage au sort de la coupe d’Afrique des nations CAN 2021 qui se déroulera au Cameroun. Lors de la prochaine coupe d’Afrique, les hommes Djamel Belmadi évolueront dans le groupe E avec la Guinée équatoriale, Sierra Leone et la Côte […]

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Centrafrique: Abdou Karim Meckassoua a discrètement quitté Bangui

RFI /Afrique - Tue, 17/08/2021 - 23:00
À Bangui, le départ de l'ancien président de l'Assemblée nationale est très remarqué. Cette information donnée par Jeune Afrique a été confirmée par RFI. Abdou Karim Meckassoua a quitté Bangui ce dimanche 15 août dans la plus grande discrétion, a confirmé son entourage. Ce dernier, destitué de sa position de président de l'Assemblée nationale en 2018, a été déchu mercredi 11 août de son statut de député.
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Assassinat de Thomas Sankara : Le procès s'ouvre le 11 octobre 2021

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 17/08/2021 - 22:46

Dans un communiqué daté de ce mardi 17 août 2021, le procureur militaire près le tribunal militaire de Ouagadougou informe que le procès des personnes mises en accusation dans l'affaire de l'assassinat de Thomas Sankara et douze de ses compagnons (le 15 octobre 1987) s'ouvrira le lundi 11 octobre 2021 à Ouagadougou.

Rappelons que dans le cadre de ce dossier, une dizaine de personnes sont poursuivies en jugement. Il s'agit de Blaise Compaoré, Gilbert Diendéré, Yacinthe Kafando, Bossobè Traoré, Nabonswendé Ouédraogo, Idrissa Sawadogo, Yamba Elysée Ilboudo, Tibo Ouédraogo, Albert Pascal Sibidi Belemlilga, Diakalia Démé, Mori Aldjouma Jean-Pierre Palm, Alidou Jean Christophe Diébré, Hamado Kafando et Ninda Tondé dit Pascal.

Blaise Compaoré, Gilbert Diendéré et Yacinthe Kafando sont poursuivis pour « attentat à la sûreté de l'Etat ».

Lire notre article à ce propos Dossier Thomas Sankara : Une dizaine de personnes dont Blaise Compaoré poursuivies en jugement

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CAN 2021 : Cameroun vs Burkina en match d'ouverture

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 17/08/2021 - 22:45

La Confédération africaine de football a procédé ce mardi 17 août 2021, au Cameroun, au tirage au sort des phases de poule de la CAN 2022.

Le Burkina Faso débute sa CAN le 9 janvier 2022, contre le Cameroun, pays organisateur. Tel est le verdict du tirage au sort qui s'est déroulé ce mardi 17 août 2021 au Cameroun. Après 1998, les Etalons ont disputé leur premier match de CAN contre le Cameroun en 2017 au Gabon.

Logés dans le groupe A, les Etalons seront aussi en compagnie de l'Ethiopie et du Cap vert. Le groupe de Kamou Malo hérite d'une poule à sa poule.
Ce qui n'est pas le cas pour le Malawi qui partage le groupe B avec le Sénégal, le Zimbabwe et la Guinée. Dans le groupe C, le Maroc, le Ghana, le Gabon et les Comores devront s'affronter dans un duel pour désigner ceux qui resteront dans la compétition.

Dans le groupe D, la Guinée-Bissau, le Soudan du Sud affronteront les ogres égyptiens et nigérians. La Côte d'Ivoire, dans le groupe E, est en compagnie du champion en titre, l'Algérie, la Sierra Leone et la Guinée équatoriale. Dans le groupe F, le Mali va évoluer en compagnie de la Mauritanie, la Gambie et la Tunisie.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

GROUPE A : Cameroun, Burkina Faso, Éthiopie, Cap-Vert.

GROUPE B : Sénégal, Zimbabwe, Guinée, Malawi.

GROUPE C : Maroc, Ghana, Comores, Gabon.

GROUPE D : Nigeria, Ėgypte, Soudan, Guinée-Bissau.

GROUPE E : Algérie, Sierra Leone, Guinée équatoriale, Côte d'Ivoire.

GROUPE F : Tunisie, Mali, Mauritanie, Gambie.

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Bureau de la CENI: le ministre Bunkulu plaide pour la représentativité de la jeunesse

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 17/08/2021 - 22:44


Le ministre de la Jeunesse, Yves Bunkulu, a plaidé mardi 17 août pour la représentation de la jeunesse dans le nouveau bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).


Au sortir d'une audience lui accordée par le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, Yves Bunkulu indique que les jeunes doivent trouver leurs places au sein du bureau de cette institution d’appui à la démocratie.

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Ebola: vaccinations à Abidjan, recherche de cas contacts en Guinée

RFI /Afrique - Tue, 17/08/2021 - 22:37
Les autorités sanitaires ivoiriennes continuent de vacciner contre le virus Ebola. Lors de cette journée de vaccination, les autorités se sont concentrés sur un quartier d'Abdijan à Allahkro où la jeune Guinéenne est passée avant d'être hospitalisée.
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