La crise alimentaire menace le territoire de Sandoa dans la province du Lualaba, alerte, jeudi 19 août le député provincial, Donat Tshimboj. Selon lui, les champs de manioc sont attaqués par une maladie appelée « mosaïque ».
Les rebelles des ADF ont attaqué ce jeudi 19 août une position des FARDC à Malaya, village situé à environ 5 Km de Boga au sud d’Irumu. Selon la société civile locale, cette nouvelle attaque a plongé les habitants de Boga centre dans la panique. Certains ont quitté leur milieu pour se rendre à la chefferie voisine de Walendu Bindi. Ces sources indiquent que sur place, les activités sont paralysées depuis ce matin.
L'armée confirme cette information, mais dit ne pas disposer de bilan pour l’instant.
Mohamed Ouédraogo, c'est un homme à double casquette. Il est à la fois commerçant et artiste musicien. Ce sont deux métiers qu'il allie parfaitement. Il s'est donné pour mission de faire voyager la musique de son pays, le Burkina Faso. C'est une pépite à la voix d'or sur qui on peut compter pour récolter des lauriers. Entretien !
Dimitri OUEDRAOGO
Auguste Paré (vidéo)
Lefaso.net
Soixante-quatorze ex-combattants et jeunes à risque ainsi que des femmes vulnérables suivent une formation en métiers au centre Don Bosco de Ngangi dans la ville de Goma. Ces jeunes gens apprennent la menuiserie, la plomberie et la coiffure esthétique. Ces activités pourront les aider à se prendre en charge, pour ne pas envier de s’enrôler dans les groupes armés.
Susciter la mise en réseau et la coopération entre les acteurs engagés dans la lutte contre la criminalité environnementale (LCE) autour et au sein du complexe PoMoCo (PONASI, Parc national de Mole, Parc national de la Comoé). Tel est l'objet de l'atelier qui se tient du 18 au 20 août 2021 à Ouagadougou dans le cadre du projet « Gouvernance régionale des aires protégées en Afrique de l'Ouest », financé par l'Union européenne.
L'Afrique de l'Ouest est devenue un pôle d'exploitation illégale et de transit pour le trafic d'espèces naturelles. Par exemple, entre 2007 et 2014, plus de 17 000 kilos d'ivoire ont été saisis dans les grands ports de la région. En 2010, la vente d'ivoire d'éléphant, de corne de rhinocéros et de parties de tigre en Asie représentait à elle seule quelques 75 millions de dollars soit plus de 42 milliards de francs CFA selon les Nations-Unies.
En vue de lutter efficacement contre la criminalité environnementale, l'Union européenne, en concertation avec la CEDEAO et l'UEMOA, a retenu une action d'appui à la préservation de la biodiversité et des écosystèmes fragiles, à la gouvernance environnementale et au changement climatique en Afrique de l'Ouest. Ainsi, le programme dénommé “PAPBio” (Programme d'appui à la préservation de la biodiversité et des écosystèmes fragiles, à la gouvernance environnementale et au changement climatique en Afrique de l'Ouest) a été adopté à cet effet dans le cadre de la mise en œuvre du Programme indicatif régional (PIR) à l'issue d'échanges menés dans les pays membres.
Pour ce faire, un atelier réunissant au nombre de 30, des experts du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire mais aussi du Ghana se tient du 18 au 20 août 2021 à Ouagadougou, dans le cadre du projet « Gouvernance régionale des aires protégées en Afrique de l'Ouest », dont la composante 2 du PAPBio est mise en œuvre par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), financé par l'Union européenne.
Selon Dr Arsène Sanon, coordonnateur du projet et représentant le directeur régional de l'UICN, cet atelier a pour but de promouvoir et de renforcer la coopération régionale en matière de lutte contre la criminalité environnementale. Pour lui, les aires protégées transfrontalières sont victimes de nombreux crimes environnementaux.
Une situation renforcée par le manque de coordination entre les aires protégées et entre Etats, l'absence d'harmonisation des cadres juridiques et l'inexistence d'un cadre juridique contraignant à l'échelle transfrontalière et régionale, la fragilité de la situation sécuritaire dans et autour de certaines aires protégées et la crise sanitaire liée à la survenance de la pandémie du coronavirus.
Pour Dr Arsène Sanon, il s'agira aussi de faciliter les échanges d'expériences, renforcer les capacités techniques et opérationnelles des structures engagées dans la lutte dans la région, d'accompagner les initiatives de conservation des espèces menacées et de familiariser les participants à l'utilisation du système d'information sur la criminalité environnementale.
Les résultats attendus de l'atelier
Les résultats attendus du présent atelier sont d'abord, que les acteurs de lutte contre la criminalité environnementale (LCE) autour et au sein du paysage transfrontalier PoMoCo soient mis en réseau. Ensuite, qu'il y ait un partage d'expériences, de connaissances et des difficultés aussi bien sur la LCE que sur les aspects liés à la sécurité des aires protégées. Enfin, que ces acteurs soient formés sur l'utilisation du système d'information régional sur la criminalité environnementale.
Le concept de criminalité environnementale
La criminalité environnementale en Afrique de l'Ouest concerne surtout la pêche illicite ainsi que les exploitations forestières et ressources minières illégales. Le concept de criminalité environnementale ne renvoie pas seulement aux actes d'abattage du bois par exemple, elle comprend aussi tout le processus à savoir la falsification des documents, la corruption, la fraude, le blanchiment… Les dégâts environnementaux causés par ces pratiques criminelles sont nombreux : pollution, destruction des forêts primaires, perturbation des écosystèmes, érosion et épuisement des sols, pertes d'habitats vitaux pour certaines espèces de faune et flore, etc.
Le bois fait également l'objet de trafic en Afrique de l'Ouest. En effet, le trafic de bois précieux et tropicaux fait des ravages à l'instar du “bois rose” au Nigéria, au Ghana, au Bénin ou en Côte d'Ivoire ; le “kevazingo” au Gabon sans oublier le “bois de vène”, le “doussié”, le “caïlcédrat” ou le “rônier” dans divers pays sahéliens.
Hamed NANEMA
Lefaso.net
La présidence congolaise, qui a manifesté il y a quelques mois son intention de revisiter les contrats miniers, dont ceux conclus avec la Chine, a annoncé jeudi un examen de son actionnariat dans une importante mine de cuivre et de cobalt du sud-est de la RDC.
Le gouverneur de la région du Centre, Sibiri de Issa Ouédraogo, a présidé ce jeudi 19 août 2021, à Ouagadougou, les travaux des consultations publiques de ladite région pour la co-création du troisième plan d'action national 2021-2023 du Partenariat pour un gouvernement ouvert.
Le Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO) est une initiative internationale multipartite lancée en 2011 qui vise à promouvoir la transparence de l'action publique. Il nourrit le dialogue entre l'Etat et la société civile et participe à la modernisation de l'action publique.
Le Burkina qui partage ces valeurs de bonne gouvernance y a adhéré lors du Sommet mondial tenu à Paris en 2016 à l'issue duquel il s'est doté de deux plans d'action nationaux (PAN) sur les périodes 2017-2019 et 2019-2021. Ce dernier PAN a fait l'objet d'une évaluation qui présente des résultats satisfaisants. Cette évaluation satisfaisante a suscité l'appropriation d'un troisième PAN du PGO.
Afin d'impliquer tous les acteurs dans l'élaboration dudit plan, des consultations publiques sont prévues dans les 13 régions du pays. La rencontre de ce jeudi, 19 août 2021, constitue l'étape de la région du Centre. Au titre des résultats du deuxième PAN, le gouverneur de la région du Centre, Sibiri de Issa Ouédraogo, a indiqué avec satisfaction que le taux d'exécution global est de 82%.
Un taux confirmé par le représentant de la société civile, Malick Lingani. « L'évaluation du PAN 2019-2021 a été faite en partenariat avec la société civile. Ça veut dire qu'il n'y a pas une évaluation de mise en œuvre de l'administration à part et une évaluation de la société civile à part. Il y a entièrement un processus de co-création suivi d'un processus de complémentation et de co-évaluation. Nous partageons ce taux de plus de 80% réalisé. Parce que nous avons des équipes qui travaillent au jour le jour avec l'administration publique pour que les engagements puissent être réalisés », a laissé entendre M. Lingani.
Ce taux a été engrangé dans un contexte difficile marqué par la pandémie du Covid-19, l'insécurité et la rareté des ressources. « Malgré tout, le gouvernement s'est engagé avec l'appui de la société civile et des partenaires, et la mise en œuvre a connu un véritable succès. C'est ce qui nous réconforte à aller encore à une troisième phase en élaborant le troisième PAN. La rencontre de ce matin permet d'amorcer cela », a affirmé le gouverneur de la région du Centre. Ainsi, ces consultations publiques sont l'occasion donnée aux acteurs du gouvernement ouvert de recueillir les besoins et les attentes des citoyens de la région du Centre afin d'identifier des projets d'engagement dans la perspective de l'élaboration du troisième PAN.
Pour cela, les participants doivent pleinement participer aux échanges et ce, dans un esprit de courtoisie tout en privilégiant le consensus, a recommandé le gouverneur Ouédraogo. Il faut noter que le dernier PAN 2019-2021 comporte onze engagements axés autour de cinq points thématiques. Il s'agit en l'occurrence de la participation citoyenne, la transparence, l'efficacité de l'administration publique, l'équité et la justice sociale, l'accès à l'information.
« Certains engagements ont été respectés »
Sur les onze engagements pris par le gouvernement, cinq ont été entièrement mis en œuvre. Les six autres ont été mis en œuvre de façon substantielle. C'est du moins ce qu'a confié le secrétaire permanent de la modernisation de l'administration et de la bonne gouvernance, Etienne Kaboré. Entre autres engagements, M. Kaboré a cité la mise en place d'un système de recueil de traitement et de gestion des plaintes des usagers pour permettre à l'ensemble des usagers de pouvoir alerter l'administration sur l'ensemble des insuffisances de toute l'administration publique burkinabè.
Un autre engagement qu'il a relevé, c'est la promotion de la participation citoyenne à travers la promotion des audits et de la redevabilité au niveau des communes dans toutes les communes du Burkina. « Nous avons également sensibilisé l'ensemble de la population pour qu'elle contribue à la collecte des impôts dans la mise en œuvre de l'action gouvernementale », ajoute-il, avant de dérouler le programme des consultations à venir.
La semaine prochaine, du 23 au 27 août 2021, informe-t-il, « ils vont sillonner l'ensemble des 12 régions du Burkina pour rencontrer les populations venues des chefs-lieux de régions et de provinces pour recueillir leurs attentes et leurs besoins (…) ». Un défi majeur reste à relever. Il concerne l'appropriation du processus PGO par la population.
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
Environ deux millions de personnes sont exposées aux risques de la pollution, selon une étude publiée par le Centre de recherche en ressources en eau du bassin du Congo (CRREBaC) de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), et parvenue jeudi 19 août à Radio Okapi.
Les conséquences préliminaires enregistrées comprennent notamment :
Les vendeurs des produits agricoles en provenance des villages environnants du territoire de Yumbi en province du Maï-Ndombe sont victimes de la tracasserie policière et militaire. Le député provincial Chris Bangokana, qui livre cette information jeudi 19 août, appelle le gouvernement provincial du Maï-Ndombe à démanteler toutes ces barrières afin de faciliter les échanges commerciaux dans ce coin.