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Afrique

Evrard Somda aux futurs chefs de la gendarmerie : « Aimez vos hommes comme vos enfants ... »

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 14/02/2022 - 00:15

Promu en début février 2022, Chef d'état-major de la Gendarmerie nationale du Burkina, le lieutenant-colonel Évrard Somda, précédemment commandant de la Légion spéciale, a pris fonction dans la matinée de ce vendredi, 11 février 2022, à Ouagadougou.

« La situation sécuritaire de notre pays, marquée par des drames à fort taux d'attrition de nos hommes, nous commande de doper notre moral, de revigorer la confiance en nos capacités guerrières incisives et décisives au combat, afin de réaffirmer à la nation entière, notre engagement à ne rien céder à l'ennemi. Pour cela, nous nous devons d'être plus exigeants dans l'exécution rigoureuse des savoir-faire adaptés à la menace, dans la discipline et le respect des lois de la République. Fort de cet engagement, nous devons entreprendre un vaste effort de préparation tactique et technique pour toutes les catégories de personnels engagés sur le théâtre des opérations, et un effort sans précédent d'équipement individuel et collectif adéquats. Désormais, nous devons systématiser les retours d'expérience en tirant leçons de nos succès et de nos revers sur le théâtre des opérations, afin d'améliorer nos procédures et nos engagements futurs. A tous les futurs chefs qui seront bientôt responsabilisés, à tous les gradés de contact, je vous confie un secret que j'ai expérimenté à la tête de l'unité spéciale d'intervention de la gendarmerie nationale : Aimez vos hommes comme vos enfants ou comme vos frères et sœurs ; vous serez épatés par ce qu'ils sont capables de faire pour vous honorer », a, dans son discours qui a succédé au cérémonial de prise de commandement, distillé le nouveau chef d'état-major de la gendarmerie nationale, le lieutenant-colonel Evrard Somda.

Par cette première adresse à ce niveau de responsabilité, l'ancien commandant de la Légion spéciale de la gendarmerie nationale a rendu un « vibrant hommage » et a eu une pensée pieuse pour les siens, tombés et blessés sur le champ de défense de la patrie. « Leur sacrifice ne sera pas vain car j'œuvrerai à ce que leur sang versé sur la terre libre du Burkina Faso, fertilise notre lutte héroïque et inspire notre engagement », a lancé le nouveau chef d'état-major de la gendarmerie nationale.

Hommage aux aînés et devanciers !

Il a également témoigné des reconnaissances et reconnu les mérites de ses aînés et devanciers à ce poste. « Certains d'entre eux m'ont éduqué depuis le Prytanée, d'autres m'ont formé au métier de gendarme, tous m'ont toujours conseillé et porté dans leur cœur. (…). Le colonel-major Omer Bambara à qui j'ai l'honneur de succéder, me confiait, comme par prémonition, lorsqu'il me fixait ma lettre de mission à la tête de la Légion spéciale de gendarmerie nationale, qu'il était revenu pour passer le commandement de la gendarmerie aux plus jeunes », a-t-il traduit.

Pour le lieutenant-colonel Évrard Somda, après une soixantaine d'années d'existence, il est impérieux que la gendarmerie nationale soit réorganisée afin d'être pleinement opérationnelle pour répondre présent aux rendez-vous importants qui lui sont fixés.
« L'ancrage institutionnel actuel de l'institution est préjudiciable, et à la sécurité, et à la défense nationale. Les dysfonctionnements constatés lors de la dernière attaque survenue à Inata viennent rappeler l'urgence de procéder à une réorganisation profonde de l'institution afin de lui donner l'autonomie nécessaire à son efficacité, sans préjudice à la modernisation des autres armées et aux liens fonctionnels qui devraient exister. En attendant cette réorganisation, que tous les gendarmes du Burkina Faso appellent de tous leurs vœux, nous allons persister dans les efforts déjà entrepris, malgré cette impatience débordante de se voir mieux valorisés, et mieux compris », repère le premier responsable de la gendarmerie nationale du Burkina, qui a achevé son discours par la devise révolutionnaire : « La Patrie ou la mort, nous vaincrons ! ».

« Nous avons le même pays, le même ennemi, mettons nos intelligences en commun »

De l'avis du diplômé de l'école de guerre (établissement de formation des officiers supérieurs des forces armées françaises et des services de la défense) de Paris, il faut, prioritairement et en plus des engagements actuels du corps, renforcer le service social de la gendarmerie pour une meilleure assistance psychologique des hommes engagés sur les théâtres d'opérations, un meilleur accompagnement des blessés ainsi que le soutien adéquat à leurs familles ; dynamiser les unités et sous-unités de police judiciaire et techniques dédiées aux investigations en matière de corruption, de fraude, de crimes économiques, de trafics divers (toute chose qui contribuerait à assécher les sources de financement du terrorisme).

Il prône, en outre, un renforcement des missions traditionnelles de la gendarmerie, notamment la surveillance générale du territoire, la sécurisation des axes routiers, la sécurisation des personnes et des biens ; le renforcement et la modernisation des emprises et des infrastructures de formation et d'entraînement.

« La gendarmerie doit aussi faire sa mue, en luttant contre les pratiques corruptives en son sein afin de légitimer son action régalienne. Il nous faut œuvrer particulièrement, à ce que la compétence et la probité, soient nos repères de telle sorte que les pratiques contraires à l'éthique et à la déontologie du gendarme ne galvaudent pas la devise de notre institution : pour la patrie, la loi et l'honneur », invite Evrard Somda, souhaitant que le lien avec les partenaires se poursuive, se renforce et se diversifie dans des rapports mutuellement avantageux. Il galvanise ses hommes à protéger et servir les populations. C'est pourquoi exhorte-t-il également à davantage de cohésion interne et d'unité autour de l'essentiel, à savoir « la sauvegarde du peuple et la refondation de la nation ».

« Nous avons le même pays, nous avons le même ennemi, mettons nos intelligences en commun, car c'est la seule manière de venir à bout de cette menace », invite Evrard Somda.

La cérémonie, présidée par le chef d'État-major général des armées, le colonel-major David Kabré, a été essentiellement marquée par le cérémonial de passation de commandement et le discours du nouveau patron de la gendarmerie nationale, le lieutenant-colonel Évrard Somda.

Un bref aperçu de son curriculum vitae affiche que le chef d'État-major de la gendarmerie nationale est détenteur, entre autres, d'un master en sciences criminelles et d'un autre en management des ressources humaines. Juriste de formation, Evrard Somda poursuit en ce moment une thèse en sciences humaines et humanités nouvelles, spécialité sécurité-défense. Le chef d'Etat-major de la gendarmerie nationale, au plan professionnel, a occupé plusieurs niveaux de responsabilité.

A ce niveau, on note qu'avant son dernier poste, de commandant de la Légion spéciale de la gendarmerie nationale (novembre 2021 à sa nomination), le lieutenant-colonel Somda a été commandant adjoint du groupement de gendarmerie mobile de Ouagadougou (mai 2013-mai 2014), commandant adjoint de soutien à la paix du Burkina en Guinée-Bissau (mai 2012-mai 2013), chef de la sécurité du Premier ministre (2008-2012), commandant de l'escadron mobile N°2 de Bobo-Dioulasso (2004-2006), instructeur permanent de l'Ecole nationale de gendarmerie de Bobo-Dioulasso (2003-2004).

Chevalier de l'ordre national en 2015, médaille d'honneur militaire en 2013, puis médaille commémorative avec agrafe Guinée-Bissau en 2013, le lieutenant-colonel Somda est auréolé d'une douzaine de certificats dans des domaines spécifiques et spécialisés. Il succède ainsi au colonel-major Omer Bambara.

O.L.O

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Football : Jackson Muleka buteur et passeur décisif pour son premier match avec Kasimpasa

Radio Okapi / RD Congo - Mon, 14/02/2022 - 00:13


L'international Congolais Jackson Muleka a marqué lors de son premier match avec son nouveau club Kasımpaşa Spor Kulübü qui a fait nul de ( 2 - 2 ) face à Aytemiz Alanyaspor en match de la 25ème journée de la Super Ligue en Turquie.


Muleka s'était déjà illustré comme passeur décisif pour le but égalisateur de son équipe à la 65ème minute, avant de marquer trois minutes plus tard soit à la 68ème minute.


L'ancien joueur de TP Mazembe était sur le banc avant de monter à la 59ème minute pendant que son équipe était menée au marquoir à domicile.

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Dissolution des conseils municipaux : « Il n'y a pas d'impact sur le fonctionnement de nos services », selon Marie Yougbaré, SG de la mairie de l'arrondissement 3

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 14/02/2022 - 00:10

Le mercredi 2 février 2022, le Président du Mouvement patriotique pour la restauration et la sauvegarde (MPSR), a dissout par décret, les collectivités territoriales. Elles seront remplacées par des délégations spéciales selon ce décret. En attendant l'installation des membres de ces délégations spéciales, lefaso.net a fait une incursion au sein de la mairie de l'arrondissement n°3 de Ouagadougou le jeudi 10 janvier 2022 pour s'imprégner du fonctionnement des différents services.

A 10 heures quand nous arrivions devant la mairie de l'arrondissement n°3, à Tampouy, l'affluence n'était pas encore au rendez-vous. « Les gens sont repartis plutôt parce que la plupart sont venus pour les légalisations de documents », nous explique un usager à l'entrée venu pour la légalisation de son document. Stéphane Tapsoba fait partie de ceux qui attendent leurs documents légalisés devant le service de l'état civil. Il se dit satisfait du service des agents.

A l'intérieur du service, nous avons trouvé des agents en plein travail. « La dissolution des conseils municipaux n'handicape pas notre travail. Tout se passe bien ici », nous confie, Ablassé Ouédraogo, agent de l'état civil, indexant un pile de documents qu'il doit activement traiter.

La secrétaire générale de la mairie de l'arrondissement 3, Marie B. Wendata Yougbaré assure "l'expédition des affaires courantes "

Même son de cloche au secrétariat général. Les deux dames que nous avons rencontrées nous ont rassurés d'un fonctionnement normal du service. Marie B. Wendata Yougbaré, secrétaire générale, est chargée de « l'expédition des affaires courantes ». La seule difficulté majeure ici, affirme-t-elle, se trouve au niveau de la signature de certains documents. « Il y a des documents que le chargé d'expédition des affaires courantes ne peut pas signer. Par exemple, les permis urbains d'habiter (PUH) ne peuvent pas être signés par le chargé d'expédition des affaires courantes », a-t-elle souligné, indiquant que la situation pourrait davantage se compliquer si beaucoup de temps s'écoulait. Toutefois, elle a laissé entendre que l'administration fonctionne normalement comme de par le passé. « Le samedi 5 février, j'ai eu à célébrer sept mariages et aujourd'hui 10 janvier, j'en ai célébré un », a indiqué la secrétaire générale avant de nous conduire dans les autres services.

Le responsable des marchés publics, Kayana Ouattara a laissé entendre que la dissolution n'a pas trop d'impact sur le fonctionnement des services

Au service des affaires administratives et juridiques où nous avons échangé avec le premier responsable, tout se passe bien. Adama Zalé nous a indiqué qu'il ne ressent pas un impact négatif de la dissolution des conseils municipaux sur son service. « Tout se passe bien », a-t-il lâché en se tournant vers son ordinateur.

Le responsable des marchés publics, même s'il reconnaît que l'administration est une continuité, il déplore tout de même des difficultés de décaissement en l'absence du maire. Pour Kayana Ouattara, la seule difficulté rencontrée, c'est le décaissement de l'argent au Trésor pour le financement d'un projet ou d'une activité par exemple. « Dans de pareils cas, il faut procéder au changement de spécimens de signature pour pouvoir avoir de l'argent, étant donné que le maire est signataire. Il faut en ce moment, changer les signataires et c'est toute une procédure », a expliqué le responsable des marchés publics de la mairie, par ailleurs coordonnateur du programme fédéral de coopération internationale communale avec la Belgique.

Le service de l'état civil s'active pour la légalisation des documents

A entendre les agents de cette mairie, cette dissolution n'a pas d'impact réel sur le fonctionnement des différents services. Ils espèrent que les délégations spéciales seront installées le plus tôt possible afin d'assurer un meilleur fonctionnement des collectivités terroriales.

Serge Ika Ki
Stagiaire
Lefaso.net

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Micro-trottoir : Doit-on célébrer la Saint Valentin ?

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sun, 13/02/2022 - 23:00

Bela Nefertari Ouédraogo (Stagiaire)
Abdoul Rachid SOW (Stagiaire)
Lefaso.net

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En visite à Yopougon, Laurent Gbagbo remercie la communauté évangélique de son soutien

RFI /Afrique - Sun, 13/02/2022 - 22:26
L'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo s'est rendu ce dimanche 13 février dans son fief électoral de Yopougon, quartier d'Abidjan : une première depuis dix ans. Une visite inscrite dans un cadre confessionnel, car l’ex-président ivoirien n’y a fait pas de meeting politique, mais il a assisté à une cérémonie religieuse avec la communauté évangélique.
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8 mars 2022 au Burkina : Un motif de pagne Kôkô donda pour la célébration

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sun, 13/02/2022 - 21:30

En prélude à la commémoration de la Journée internationale de la femme, célébrée chaque 8 mars, la Fédération des acteurs du Kôkô donda a tenu une conférence de presse le samedi 12 février 2022 à Bobo-Dioulasso. L'objectif de cette rencontre avec les professionnels de médias était de présenter à l'opinion publique, le motif du « pagne Kôkô donda 8-Mars ».

Cette initiative est de la Fédération des acteurs du Kôkô donda. Elle entre dans le cadre des activités de promotion de ce pagne local sur le plan national. Selon la porte-parole de la fédération, Maminata Sanou, « cette idée a été voulue à l'image des autres pagnes importés et du Faso danfani pour la commémoration du 8-Mars. L'avantage de ce pagne est qu'il est produit localement et cela aura un impact positif sur nos populations ainsi que les artisans », a-t-elle expliqué.

Maminata Sanou, porte-parole de la fédération des acteurs du kôkô donda

A l'en croire, les couleurs du pagne sont à l'image de celles du drapeau national (vert, jaune et rouge). Elle a fait savoir que ce pagne est accessible au public étant donné que le prix des pagnes Kôkô donda est variable sur le marché. « Nous avons la possibilité de l'imprimer sur plusieurs qualités de tissu. Ce qui fait que les prix seront flexibles, donc à la portée de tous », a rassuré Maminata Sanou. Avant d'inviter les Burkinabè à adhérer à ce projet car, dit-elle, "acheter un pagne Kôkô donda, c'est contribuer à l'autonomisation de ces artisans qui sont dans l'ombre".

Les photos de famille des acteurs de la fédération

Par ailleurs, la porte-parole de la fédération a affirmé que des plaidoiries sont en cours avec le ministère en charge de la femme, afin que le pagne Kôkô donda puisse être retenu officiellement pour la commémoration du 8-Mars. « Nous espérons qu'en 2023, le Kôkô donda sera retenu parmi les pagnes officiels du 8-Mars », a-t-elle souhaité.
Le prix des pagnes Kôkô donda pour le 8 mars 2022 varie de 4000 à 6 000FCFA.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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RDC : il y a 8 ans que mourait King Kester Emeneya

Radio Okapi / RD Congo - Sun, 13/02/2022 - 20:37


Ce dimanche 13 février est un anniversaire morose pour la culture congolaise. En fait, le chanteur King Kester Emeneya, de son vrai nom Jean Emeneya Mubiala Kwamambu, mourait le 13 février 2014 à 5h30 à l’hôpital Marie Lannelongue en région parisienne à l’âge de 57 ans.

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Berlinale 2022: avec «Father’s Day», Kivu Ruhorahoza interroge la paternité absente au Rwanda

RFI /Afrique - Sun, 13/02/2022 - 20:12
« Father’s Day » ne parle pas de la fête des pères, mais de la place de la paternité et du rôle des pères dans un Rwanda toujours meurtri par le génocide. « Je voulais faire un film 100 % made in Rwanda », affirme Kivu Ruhorahoza, né en 1982 à Kigali. Entretien avec le réalisateur rwandais après la première mondiale du seul film africain en compétition dans la section « Encounters » de la Berlinale 2022.
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Fête de la Saint Valentin au Burkina : « L'amour c'est comme le gâteau », Roxane Kayorgo , pâtissière

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sun, 13/02/2022 - 19:45

Et si on célébrait l'amour avec du gâteau de chez Miams de Roxanne ?

Pour la célébration de la fête de la Saint Valentin, des amoureux ont décidé de s'offrir des gâteaux.

Roxane Kayorgo est une jeune pâtissière qui propose à sa clientèle des gourmandises qui vont sans doute faire plaisir à votre partenaire.

Des fleurs et des papillons comestibles, le tout sur du gâteau bien fondant.

Huuuum ! Vous allez éveiller vos papilles ?

Pour Lefaso.TV., elle a proposé une recette très spéciale à nos internautes.

Les ingrédients sont : De la farine de blé, du sucre en poudre, du sucre vanillé, des œufs, de la poudre de cacao, de la crème chantilly et enfin du colorant alimentaire.

Selon Roxane Kayorgo , qui parle d'amour, parle de gâteau.

Roxane Kayorgo , pâtissière

Elle s'explique : "L'amour c'est un beau voyage, l'amour c'est comme les gâteaux. L'amour est très beau, l'amour est bon comme le chocolat.

L'amour sent bon comme la vanille et la fraise.

C'est un voyage dans lequel on est importé par nos émotions.

On vit bien, on se fait plaisir, on est content.

L'amour rallonge la vie. Chaque jour mérite sa part de gâteau, d'amour et de parfum".

Samirah Bationo

Lefaso.net

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"Quand vous arrivez en chapeau, on vous accorde tout de suite de l'importance"

BBC Afrique - Sun, 13/02/2022 - 18:49
Une chapelière prospère d'Abidjan parle de son activité et des spécificités des chapeaux portés en Afrique francophone.
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Vocation du mariage : "Il faut cultiver les vertus du dialogue et du respect de l'autre", prescrit le couple pastoral Victor et Cécile Kafando

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sun, 13/02/2022 - 18:15

A l'orée de la célébration de l'amour, la Saint Valentin, les membres de la communauté du chemin neuf, à travers sa cellule pastorale "Mission jeunes professionnels", a organisé une rencontre sur le thème "le jeune professionnel et sa vocation du mariage", au profit de la jeunesse. Un thème décortiqué par le couple pastoral Victor et Cécile Kafando afin de préparer ces jeunes à bien rentrer dans le mariage et fonder des familles saintes. La rencontre s'est tenue ce dimanche 13 février 2022 à Ouagadougou.

C'est à bâtons rompus que le couple pastoral, Victor et Cécile Kafando s'est entretenu avec la jeunesse. Une occasion pour le couple d'échanger de père en fils et de mère en fille avec les jeunes.

Pour ce couple pastoral que les jeunes appellent affectueusement "''Papa" et "Maman", il a été question de parler notamment de la vocation du mariage.

Pour planter le décor, le couple quarantenaire a parlé du droit et du devoir des deux personnes à savoir l'homme et la femme, ainsi que, comment mener à bien son désir de réaliser sa vocation du mariage. Et pour commencer ce processus, Victor et Cécile Kafando ont abordé la question de la connaissance de soi et celle de l'autre. C'est à dire, de la conjointe ou du conjoint.

L' autre aspect qui a été aussi débattu, c'était la question du choix, en tenant compte de la volonté de Dieu et des valeurs qui permettront de faire tâche d'huile dans l'annonce de l'Évangile.

Quid du mariage réusssi ?

Pour qu'un mariage puisse réussir, l'homme doit avoir des qualités humaines. Pour cela, il faut, selon papa Kafando, que l'homme soit un être de foi, qu'il ait des références dans le domaine et qu'il ait de la patience et de la consideration pour l'autre. " Il faut toujours se dire que je suis porteur de valeurs, mais je ne suis pas seul, j'ai à partager et à acceuillir, même quand je ne suis pas d'accord, enseigne le papa. Ce sont, entre autres, dit-il, les vertus de dialogue et de respect mutuels, et surtout demeurrer un homme de foi".

Quant à la femme, maman Kafando conseille aux jeunes filles d'être des femmes douces, tendres et respectueuses envers leurs époux et leurs familles. En plus de ces qualités, elles doivent aussi se respecter elles-mêmes, en evitant de se donner rapidement à l'homme, parce que, cela n'est pas un signe qu'il va vous épouser, précise-t-elle.

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CAF-C2 : Mazembe s'impose face à l'As Otohô

Radio Okapi / RD Congo - Sun, 13/02/2022 - 17:55


Le TP Mazembe s'est imposé face à l'As Otohô du Congo-Brazzaville (1-0), en match de la 1ère journée de la phase de poules de la Coupe de Confédération-CAF disputé ce dimanche 13 février en son stade de Kamalondo (Lubumbashi).


Les Corbeaux ont réussi à marquer grâce à Richard Emmanuel N'joh Edimo (37') sur coup-franc.

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Le chairman du groupe Varun Beverages annonce le début de ses investissements en RDC pour le mois d’avril

Radio Okapi / RD Congo - Sun, 13/02/2022 - 17:38


Ravi Jaipuria, chairman directeur général de la société brassicole Varun Beverages, filiale de la firme internationale RJ CORP, a annoncé au Premier ministre Jean-Michel Sama, le début de ses investissements en République Démocratique du Congo au mois d’avril de cette année, rapporte la Primature. Cette date correspond au lancement du chantier de construction de l’usine pour amorcer la fabrication locale des boissons et de toute la gamme de la marque Pepsi.

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Enseignement supérieur : L'Université privée Notre-Dame d'Afrique veut contribuer au développement du capital humain

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sun, 13/02/2022 - 17:29

Fonctionnelle depuis octobre 2021, l'Université privée Notre-Dame d'Afrique (UNDA) a ouvert officiellement ses portes le samedi 12 février 2022, sous la présidence de son éminence le cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque métropolitain de Ouagadougou. La devise de cette université naissante est « Foi-culture-développement ».

Si la présence de l'Eglise est fortement marquée au niveau des cycles préscolaire, primaire et secondaire, elle ne l'est pas encore au niveau supérieur. Fidèle à son charisme, l'Institut séculier des filles de Notre-Dame de l'inculturation a investi le lieu où se construit l'avenir de l'Afrique : l'université, lieu non seulement de transmission culturelle mais surtout de création culturelle.

S'appuyant sur un personnel administratif et pédagogique compétent et engagé et sur une équipe managériale, l'Université privée Notre-Dame d'Afrique (UNDA), initialement prévue pour être érigée au Bénin, se donne comme mission de contribuer au développement du capital humain et social par une offre de formation de qualité au plan scientifique, technologique et éthique.

L'amphi théatre a refusé du monde lors de la cérémonie

Elle s'inscrit dans une vision panafricaine qui est de soutenir l'espérance des jeunes africains en formant une génération de visionnaires et d'entrepreneurs capables d'œuvrer pour la croissance et la transformation du continent en développant un nouveau type de leadership mobilisant compétence et éthique, conformément à l'enseignement social de l'Eglise.

Située au cœur du Jardin des arts et cultures de Boulbi, cette dernière-née du paysage des établissements privés d'enseignement supérieur a accueilli sa première promotion d'étudiants en octobre 2021, avec un effectif de 20 personnes.
De l'avis du recteur Pr Lucien Bonou, ces derniers ont fait le bon choix. « Vous êtes les premiers d'une belle aventure qui commence ici ; mais rassurez-vous, vous n'êtes certainement pas des cobayes car l'institution à laquelle vous appartenez désormais s'inscrit dans le prolongement d'une longue tradition : celle de l'éducation catholique de laquelle elle tire son inspiration et dans laquelle elle s'enracine avec pour but essentiel le développement intégral de l'homme et j'ajouterai ici de l'homme africain », assure-t-il.

Les officiels

Pour l'année académique 2021-2022, l'offre de formation de l'UNDA porte sur trois filières que sont : l'école de la culture, des arts et métiers qui forme à une licence et un master en génie civil option BTP ; l'école de développement régionale qui prépare à une licence de développement régional et une licence en gestion des entreprises ; l'école de gouvernance et éthique avec un master en administration et gouvernance des institutions. Ces écoles portent respectivement les noms des missionnaires Mgr Joanny Thévénoud, Père Antonio César Fernandez et Cardinal Paul Zoungrana.
Les frais de scolarité à l'UNDA se situent dans une fourchette allant de 450 000 à 1 600 000 F CFA, et les frais d'inscription sont fixés à 50 000 F CFA. A ce propos, la présidente du conseil de direction, la révérende sœur Catherine Gbedolo, estime que l'argent ne doit pas être un frein pour se former.

L'argent ne doit pas être un frein pour se former à l'UNDA

« Si vous n'avez pas les moyens pour vous inscrire dans une université catholique, il y a toujours une solution. L'UNDA a ouvert ses portes pour donner un enseignement de qualité à tous, pauvres comme riches. L'argent ne doit pas être un frein pour profiter de ce cadre d'excellence que nous offrons. Les parents d'élèves peuvent venir suivant leurs conditions. Nous verrons ce que nous pourrons faire », a déclaré la sœur religieuse.

Cette université, dans sa démarche pédagogique, veut se démarquer des autres en apportant une touche d'innovation. En plus des bourses, elle propose du travail aux étudiants pour financer leurs études. « Dans les pays développés, les étudiants travaillent tout en se formant à l'université. En revanche, dans les pays pauvres, nous n'avons pas les moyens mais on se consacre cinq ans, six ans rien qu'aux études. On veut changer cet esprit », a fait remarquer sœur Gbedolo.

Le Cardinal Philippe Ouédraogo a salué l'initiative

Le cardinal Philippe Ouédraogo a, dans son allocution, souhaité que l'UNDA soit le creuset de formations non seulement de compétences, mais aussi d'artisans et d'ouvriers intègres et disponibles pour le développement harmonieux et intégral de tout homme. Par ailleurs, il s'est réjoui du choix de nom qui, selon lui, est le signe de la volonté des Filles de Notre Dame de l'inculturation de travailler dans l'archidiocèse de Ouagadougou en profonde communion avec toutes les congrégations et institutions universitaires catholiques qui les ont précédées dans ce champ de la mission éducative de l'Eglise.

Lors de cette solennité, le cardinal a imploré la bénédiction du Tout-Puissant sur le personnel de cette institution. Il a, en outre, fait une mention particulière au Pr Magloire Somé qui a conduit avec abnégation le comité de pilotage. « Au regard des filières que nous avons créées, des spécialistes qui ont été mobilisés pour conduire l'université, nous restons convaincus que c'est une université qui se met dans une perspective de compétition pour l'excellence. Ceux qui viendrons à l'UNDA ne le regretteront pas, parce qu'ils seront compétitifs sur le marché de l'emploi », a, pour sa part, déclaré le Pr Somé.

Les fidèles lors de la messe

Parlant de l'employabilité des étudiants, trois sociétés ont été créées pour les accompagner. Il s'agit notamment de la société de production et de commercialisation des produits locaux, la société d'études et conseils, et la société de construction et de gestion immobilière. Les premières générations de diplômés de l'UNDA pourraient être engagées dans ces sociétés.

La création de l'UNDA est en soi un défi à relever : le défi d'une Afrique tournée vers son émergence. Afin de relever ce défi, le délégué des étudiants, Yassia Kébré, a exhorté ses camarades à plus de responsabilité afin que la formation qui sera dispensée soit adaptée aux besoins de la société dans laquelle ils vont s'insérer sur le plan socio-professionnel. Il a, dans son propos, rappelé la tâche de l'aîné d'une fratrie, celui à qui on demande le plus, car il est celui qui ouvre la voie aux autres.

Quand il réussit, soutient-il, il oblige ses cadets à faire au moins autant que lui.
Avant la cérémonie d'ouverture, l'archevêque métropolitain de Ouagadougou, entouré des fidèles chrétiens, a rendu grâce à Dieu pour ses nombreuses grâces, à travers une messe.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Lutte contre l'incivisme et la violence en milieu scolaire : Des élèves à l'école de la Commission épiscopale justice et paix

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sun, 13/02/2022 - 17:16

Pour contribuer à la lutte contre l'incivisme et la violence en milieu scolaire, la Commission épiscopale justice et paix du Burkina a organisé une session de formation et de sensibilisation au profit des élèves des établissements publics de Ouagadougou et de Koudougou. La première session de formation s'est tenue le samedi 12 février 2022 dans la capitale.

Venue des lycées Marien-N'Gouabi, Nelson-Mandela et Vénégré de Ouagadougou, la trentaine d'élèves-pairs éducateurs verra ses capacités renforcées en matière de prévention et de lutte contre l'incivisme. La formation permettra aux élèves de cerner les problématiques liées au phénomène de violence et d'incivisme en milieu scolaire.
Selon le formateur Alfred Sibalo, il ne s'agira pas de dispenser des cours magistraux, mais plutôt d'encourager le partage d'expériences.

Vue des élèves participant à la formation.

« C'est-à-dire qu'il s'agira pour nous de nous baser sur leurs propres expériences afin de leur prodiguer des conseils et les préparer à être des acteurs de paix et à promouvoir la non-violence dans leurs milieux scolaires respectifs », explique-t-il, tout en ajoutant que les apprenants se familiariseront avec la communication non-violente, la prévention de la violence et le repérage des messages de violence. L'idée à la fin, souligne le formateur, c'est de former des pairs éducateurs qui seront eux-mêmes des formateurs dans leurs établissements d'origine, afin qu'ils puissent apporter un message de paix et de non-violence à leurs camarades.

Alfred Sibalo, formateur et consultant en sécurité humaine.

En plus des élèves, des représentants d'établissements ont également pris part à cette session de formation. Et selon l'enseignant de français et directeur de CEG public, Dieudonné Sougalo, ce projet est très utile, parce que l'incivisme et la violence ont atteint un niveau élevé dans les établissements publics. « Bien vrai que les grèves ont existé et elles existeront toujours, aujourd'hui, on assiste à des formes de grèves nouvelles, parce que les élèves sont très violents et les causes sont multiples », regrette l'éducateur.

Dieudonné Sougalo, enseignant de français et directeur d'un CEG public.

Mais ce que nous pouvons faire ici, poursuit-il, c'est de former ces élèves à avoir un comportement non-violent, une communication non-violente et à savoir qu'on peut s'adresser à son camarade sans violence, même si nous ne sommes pas d'accord. « On peut aussi manifester son mécontentement de façon non-violente parce que, l'essentiel, c'est de se faire comprendre et d'exprimer ce qu'on veut dans la douceur et le respect de l'autre », conseille-t-il aux élèves. C'est pourquoi, Dieudonné Sougalo voit en cette formation, une occasion de former ces élèves leaders qui constitueront un noyau qui va véhiculer les messages et les techniques de communication non-violents dans leurs classes et autour d'eux.

Arthur Zigani, élève en 1re A4 au lycée Nelson-Mandela.

S'engager à promouvoir une école sans violence

Les bénéficiaires se sont dit satisfaits de cette formation. Pour Arthur Zigani, élève en 1re A4 au lycée Nelson-Mandela, c'est une bonne initiative, parce qu'elle va renforcer leurs connaissances et les éclairer en matière de comportements à adopter pour prévenir la violence. En tant que délégué de classe, il s'engage à sensibiliser ses camarades à travers les différentes activités qui seront menées dans son établissement. Un engagement que sa camarade Nima Tamou, également en classe de 1re A4, partage. Après la formation, elle compte s'engager dans la sensibilisation à travers sa parole et les actions qu'elle posera.

Grégoire Tapsoba, chargé de projet à la Commission épiscopale justice et paix du Burkina.

Ce projet de formation et de sensibilisation sur la prévention de la violence et de l'incivisme en milieu éducatif est mis en œuvre par la Commission épiscopale justice et paix du Burkina, en partenariat avec le Fonds canadien d'initiative locale. Un projet de trois mois qui sera exécuté, selon le chargé de projet, Grégoire Tapsoba, dans cinq établissements publics : lycée Marien-N'Gouabi, lycée Nelson-Mandela et lycée Vénégré de Ouagadougou ; lycée professionnel Maurice-Yaméogo et lycée communal de Koudougou.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Beni : l'orphelinat Tukinge Yatima de Kasindi appelle à l’aide pour la prise en charge de 300 enfants

Radio Okapi / RD Congo - Sun, 13/02/2022 - 17:01


L’orphelinat Tukinge Yatima, situé au poste frontalier de Kasindi dans le territoire de Beni fait face à d’énormes difficultés pour la prise en charge de plus de 300 orphelins, tous victimes collatérales des atrocités de l’ADF.


Après le décès d’un bébé de huit mois, il y a deux semaines faute de prise en charge médicale, l’orphelinat fait remarquer qu’il est dépourvu ce jour du lait thérapeutique pour la récupération des enfants souffrant de la malnutrition.

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[Data] Munich Re, Africa Re… : qui sont les leaders continentaux de la réassurance ?

Jeune Afrique / Finance - Sun, 13/02/2022 - 16:58
Si la crise du Covid-19 et le ralentissement économique sont venus grignoter le volume des primes collectées par les réassureurs africains en 2020, ces facteurs n’ont pas entaché la forte prééminence des acteurs anglophones sur le secteur.
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Burkina Faso : Un citoyen demande la reconduction du Premier ministre Lassina Zerbo

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sun, 13/02/2022 - 16:06

Dans cette lettre ouverte, Paul Ouédraogo, demande au président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), Paul Henri Sandaogo Damiba, a reconduire Lassina Zerbo comme Premier ministre et Hadizatou Rosine Sory à son précèdent poste de ministre des Affaires étrangères.

Voici l'intégralité de son message.

Lettre ouverte au Président du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR), le Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, Chef de l'Etat. Monsieur le Président, un adage en pays mossi dit ceci : " Ne pas aimer autrui ne vous oblige quand même pas à détester votre homonyme". Monsieur le Président, Vous avez eu le courage de faire le pas que beaucoup de burkinabè, aussi patriotes soient-ils n'ont pas pu faire. Vous avez décidé de décharger le lourd fardeau des épaules de votre prédécesseur, pour le porter volontiers sur vos jeunes épaules, nourrissant l'espoir de tout le peuple patriote du Faso. En toute humilité, je voudrais à travers ce message, vous proposer quelques points essentiels sur les chantiers à prendre vigoureusement en compte dans votre marche pour la destinée de notre pays.

Monsieur le président, votre coup de force intervenu, le 24 janvier 2022 sans effusion de sang, ni résistance témoigne du sens profond que toutes les couches du pays accordaient à ces moments de changement. Cela démontre combien de fois la majeure partie des citoyens en avaient marre de la gestion du pouvoir précédent ; notamment la question sécuritaire. Votre défi est plus grand que celui de l'ancien Président Monsieur Roch Marc Christian KABORE.

Monsieur le Président, sans être un myope ou un sceptique quant à votre volonté de reconquérir l'intégrité de notre territoire, je souhaiterais vivement vous voir à l'ouvrage avec toute les énergies possibles avant d'exprimer ma joie ; quand bien même vos premières prises de paroles semblent convaincantes. Notamment, la lutte contre l'insécurité et l'invite des Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), « à se mettre en ordre de marche pour la reconquête de notre territoire ».

Aussi avez-vous pris l'engagement de redonner aux forces de défense et à leurs supplétifs, « la volonté de combattre et d'aller encore plus à l'offensive avec des moyens adéquats ». Monsieur le Président, Permettez-moi de vous rappeler que votre pouvoir est celui du peuple souverain. Restez toujours à l'écoute de votre peuple pour qui vous avez décidé de vous battre pour réaliser votre vision de sauvegarder et de restaurer l'intégrité du Burkina Faso. Servez-vous du péché des autres pour grandir encore plus. Vous nourrissez aujourd'hui l'espoir du peuple dans la marche de sa dignité. J'estime que vous êtes notre dernier espoir de changement profond après la révolution de 1983 qui malheureusement fut stoppée brutalement.

L'insurrection populaire de 2014 qui présageait de bons auspices a été un fiasco du fait de vengeance de la classe politique et la cupidité des organisations de la société civile. Sachant la grandeur de votre esprit, je reste persuadé que vous êtes un homme averti dont la charge est de faire mieux que les autres pour votre honneur et pour le bonheur du peuple.

Monsieur le Président, Sans être un conseiller spécialiste des nominations, je voudrais vous proposer de reconduire l'ancien Premier ministre monsieur Lassina Zerbo au poste de Premier ministre, et celui des affaires Étrangère à madame Hadizatou Sory Coulibaly. Au nom de la continuité de l'Etat, et dans l'intérêt général de la Nation, je propose également que le programme de certains ministères soit appliqué vu la pertinence de leurs projets.

Il s'agit du :

1-Ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme
2-Ministère des Mines et de l'Energie
3-Ministère de l'Education nationale et de la promotion des Langues Nationales.

Monsieur le Président, sachez que si vous réussissez cette mission, ce sera la victoire du peuple Burkinabè. Mais si vous échouez, ce sera l'échec du MPSR dont vous êtes le président. Pour le respect des hommes ayant vécu utile en se sacrifiant pour les autres, je répète le slogan le plus populaire sous l'angle métaphysique pour une vibration positive des esprits : La patrie ou la victoire, nous vaincrons !

Monsieur le président, vous courez contre la montre présentement, mais lisez cette lettre vous-même, elle est pour vous !

Je suis Paul OUEDRAOGO, Communicateur

Email : polowat2000@gmail.com

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Matadi : pénurie d'eau potable dans plusieurs quartiers depuis un mois

Radio Okapi / RD Congo - Sun, 13/02/2022 - 14:53


Plusieurs quartiers de la ville de Matadi au Kongo-Central connaissent une pénurie d'eau depuis un mois. Pour s'approvisionner en eau potable, les habitants de ces quartiers parcourent de longues distances pour atteindre les quartiers où l’eau coule des robinets. D’autres se tournent carrément vers la rivière Mpozo, a constaté dimanche 13 février le reporter de Radio Okapi.


 

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