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Afrique

Nager avec des prédateurs marins - le photographe qui a réalisé son "rêve fou"

BBC Afrique - Wed, 08/06/2022 - 17:24
Amos Nachoum a établi de nouvelles normes en matière de photographie sous-marine en prenant des risques énormes. Il a plongé sans cage de sécurité et a capturé des images primées de prédateurs marins. Il raconte ici à la BBC d'où vient sa passion et comment sa relation avec son père l'a façonné en tant qu'homme.
Categories: Afrique

Nager avec des prédateurs marins - le photographe qui a réalisé son "rêve fou"

BBC Afrique - Wed, 08/06/2022 - 17:24
Amos Nachoum a établi de nouvelles normes en matière de photographie sous-marine en prenant des risques énormes. Il a plongé sans cage de sécurité et a capturé des images primées de prédateurs marins. Il raconte ici à la BBC d'où vient sa passion et comment sa relation avec son père l'a façonné en tant qu'homme.
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Nager avec des prédateurs marins - le photographe qui a réalisé son "rêve fou"

BBC Afrique - Wed, 08/06/2022 - 17:24
Amos Nachoum a établi de nouvelles normes en matière de photographie sous-marine en prenant des risques énormes. Il a plongé sans cage de sécurité et a capturé des images primées de prédateurs marins. Il raconte ici à la BBC d'où vient sa passion et comment sa relation avec son père l'a façonné en tant qu'homme.
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Amos Nachoum : le photographe qui a réalisé son "rêve fou" de nager avec des prédateurs marins

BBC Afrique - Wed, 08/06/2022 - 17:24
Amos Nachoum a établi de nouvelles normes en matière de photographie sous-marine en prenant des risques énormes. Il a plongé sans cage de sécurité et a capturé des images primées de prédateurs marins. Il raconte ici à la BBC d'où vient sa passion et comment sa relation avec son père l'a façonné en tant qu'homme.
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Bitcoin : pourquoi la Centrafrique a adopté la monnaie numérique

BBC Afrique - Wed, 08/06/2022 - 10:08
Quelque 90 % des habitants de la République centrafricaine n'ont pas accès à l'internet, nécessaire pour utiliser Bitcoin.
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Famine : comment les scientifiques la prédisent-t-elle ?

BBC Afrique - Tue, 07/06/2022 - 16:41
Il y a plusieurs décennies, des chercheurs se sont fixé pour objectif de faire en sorte que la famine ne prenne plus jamais le monde par surprise. Malgré d'énormes succès, un immense potentiel inexploité subsiste dans leurs outils de prévision.
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Affaires : comment un jeune fondateur d'une entreprise de technologie a vaincu l'adversité

BBC Afrique - Mon, 06/06/2022 - 13:38
Timothy Armoo explique comment lui, Ambrose Cooke et Mitchell Fasanya ont fondé leur entreprise, Fanbytes.
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Guerre Ukraine - Russie : pourquoi l'Ukraine n'attaque-t-elle pas la Russie et d'autres questions

BBC Afrique - Sun, 05/06/2022 - 12:29
Les correspondants de la BBC expliquent comment les choses évoluent en Ukraine après 100 jours de guerre.
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Des photos inédites des habitants de Madagascar

BBC Afrique - Sat, 04/06/2022 - 16:43
Emile Rakotondrazaka, dit Ramily et considéré comme le grand-père de la photographie malgache, est décédé en 2017. Une exposition à l'espace d'art contemporain Hakanto à Antananarivo, présente son travail dans des portraits inédits de gens ordinaires et de la vie quotidienne.
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Des photos inédites des habitants de Madagascar

BBC Afrique - Sat, 04/06/2022 - 16:43
Emile Rakotondrazaka, dit Ramily et considéré comme le grand-père de la photographie malgache, est décédé en 2017. Une exposition à l'espace d'art contemporain Hakanto à Antananarivo, présente son travail dans des portraits inédits de gens ordinaires et de la vie quotidienne.
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Des photos inédites des habitants de Madagascar

BBC Afrique - Sat, 04/06/2022 - 16:43
Emile Rakotondrazaka, dit Ramily et considéré comme le grand-père de la photographie malgache, est décédé en 2017. Une exposition à l'espace d'art contemporain Hakanto à Antananarivo, présente son travail dans des portraits inédits de gens ordinaires et de la vie quotidienne.
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Exposition Emile Rakotondrazaka, dit Ramily : célébrer la vie malgache en photos

BBC Afrique - Sat, 04/06/2022 - 16:43
Emile Rakotondrazaka, dit Ramily et considéré comme le grand-père de la photographie malgache, est décédé en 2017. Une exposition à l'espace d'art contemporain Hakanto à Antananarivo, présente son travail dans des portraits inédits de gens ordinaires et de la vie quotidienne.
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Guerre Russie - Ukraine : cinq scénarios potentiels de l'issue de la guerre

BBC Afrique - Sat, 04/06/2022 - 12:22
Alors que l'offensive s'intensifie dans l'est du pays, que se passera-t-il ensuite ? Voici quelques scénarios possibles.
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Les éclaircissements de Bandiougou Danté à propos de la situation de l’aide à la presse pour la période allant de 2018 à 2022 : “Les montants évoqués n’ont jamais été contestés par la Maison de la presse”

Maliactu - Sat, 04/06/2022 - 11:34
Une vue des membres du bureau de la MP “Nous pensons que la déclaration du ministre de la Communication constitue des représailles contre la Maison de la presse …”

La révélation du ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Me Harouna Mamadou Toureh, sur le versement de 606 millions Fcfa comme aide à la presse a fait couler beaucoup d’encre et de salive,  obligeant le président de la Maison de la presse, Bandiougou Danté, à animer une conférence de presse, le jeudi 2 juin 2022, pour donner des éclaircissements sur la situation de l’aide à la presse au titre de la période allant de 2018 à 2022. Bandiougou Danté pense que la déclaration du ministre de la Communication constitue des représailles contre la Maison de la presse suite au différend qui l’oppose aux autorités de la Transition sur la question de l’élection des membres des organisations professionnelles à la Haute autorité de la Communication (HAC).

Dans son exposé, le président de la Maison de la presse, Bandiougou Danté, est revenu sur le système de la répartition classique de l’aide à la presse. Il a fait savoir que l’aide à la presse concerne l’ensemble des organes médiatiques du pays, notamment les journaux et les radios.  Chaque année, a-t-il précisé, le nombre des organes augmente de manière exponentielle.  Et ces organes sont regroupés au sein de deux faîtières principales que sont l’Urtel (Union des radios et télévisions libres du Mali) pour les radios et l’Assep (l’Association des éditeurs de la presse privée du Mali) pour les journaux.  “En 2018, le Mali comptait plus de 350 radios et près de 200 parutions.  Les 200 millions de Fcfa d’aide à la presse sont répartis équitablement entre l’Urtel et l’Assep et chacune d’elle contribue à hauteur de 15 millions Fcfa au fonctionnement de la Maison de la Presse.  En d’autres termes, les 200 millions Fcfa sont répartis comme suit : 30 millions Fcfa pour la Maison de la Presse, 85 millions Fcfa pour l’ensemble des radios et 85 millions Fcfa pour l’ensemble des journaux. Cette répartition a toujours été faite par une commission instituée par un Arrêté du ministère de la Communication, conformément au décret N 03-264/P-RM du 7 juillet 2003. Cette commission présidée par le ministère de la Communication regroupe les représentants du ministère de l’Administration territoriale, de l’Économie et des Finances, du Conseil supérieur de la communication (actuel Comité national de l’égal accès aux médias d’État), de la Maison de la presse qui assure le secrétariat, de l’Urtel et de l’Assep. La Commission a siégé pour la dernière fois en janvier 2020 sous la houlette de Hassan Diombélé (représentant le ministère de la Communication et actuel directeur général de l’Ortm)”, a-t-il informé, avant d’expliquer avec force détails l’utilisation de l’aide à la presse, au titre de la période allant de 2018 à 2022.

L’aide à la Presse au titre de l’année 2018

Sur l’aide à la presse au titre de 2018, Bandiougou Danté a révélé que le département de la Communication a versé à la Maison de la presse un fonds de 71 250 000 Fcfa sur une prévision de 90 millions Fcfa. Pour cette même année 2018, la Présidence de la République n’a rien mis à la disposition de la Maison de la presse au titre du fonds d’aide à la Presse. “Donc sur les 200 millions Fcfa attendus, seulement 71 250 000 Fcfa ont été mobilisés, un montant insuffisant pour un partage entre plus de 300  radios, plus de 200 journaux et la Maison de la presse”, a-t-il dit.

L’aide à la Presse au titre de l’année 2019

Selon le président de la Maison de la presse, en 2019, le département de la Communication a versé à la Maison de la presse, au titre du fonds d’aide à la Presse, un premier versement de 45 000 000 Fcfa, puis un second versement de 45 000.000 Fcfa sur une prévision de 90 millions de Fcfa. Pour cette même année 2019, la Présidence de la République n’a rien mis à  la disposition de la Maison de la presse au titre du fonds d’aide à la Presse. “Donc, sur les 200 millions Fcfa attendus, seulement 90 millions ont été mobilisés, montant insuffisant pour un partage entre les organes radios et les journaux.  Avec des montants très insuffisants à partager deux années consécutives (2018 avec 71 250 000 Fcfa et 2019 avec 90 millions Fcfa) ;  le Comité de Pilotage de la Maison de la presse a sollicité et obtenu du Premier ministre, Dr. Boubou Cissé, un appui de la Primature. En effet, la Primature a fait une rallonge de 200 millions Fcfa, à travers le ministère de la Communication. Alors, en 2019, le fonds d’aide à la presse était de 290 millions Fcfa. En effet, le ministère de la Communication a décidé de convoquer la Commission en janvier 2020, sur la base des 290 millions Fcfa et du montant viré en 2018 (71 250  000 Fcfa).  Donc, la Commission a siégé sur la base des 361 250 000 Fcfa.  Le montant a été réparti comme suit : 150 millions Fcfa aux radios (Urtel), 150 millions Fcfa aux journaux (Assep) et 61 250 000 Fcfa à la Maison de la presse.  Cette commission a siégé en janvier 2020, au titre des aides de 2018 et 2019, sous la houlette d’Hassan Diombélé (représentant le ministère de la Communication et actuel directeur général de l’Ortm).  Elle a regroupé les représentants du ministère de l’Administration territoriale, de l’Économie et des Finances, du Comité national de l’égal accès aux médias d’État, de la Maison de la presse qui assure le secrétariat, de l’Urtel  et de l’Assep. Pour cette aide, 167 journaux ont postulé et tous ont bénéficié en fonction de leur périodicité et de leur régularité. Naturellement, la solidarité et la clémence ont prévalu, comme toujours.  Pour les radios, 304 ont postulé et chacune d’elle a bénéficié en fonction de la grille des programmes, de la régularité de la tenue des émissions, de la qualité des contrats de travail avec le personnel.Solidarité et clémence légendaires ont prévalu, surtout que les critères ne sont plus adaptés”, a clarifié Bandiougou Danté.

L’aide à la Presse au titre de l’année 2020

Concernant l’aide à la presse de 2020, Bandiougou Danté a expliqué qu’en 2020, le département de la Communication a fait un premier versement à la Maison de la presse, d’un montant de 21 389 800 Fcfa, puis un 2e versement de 33 843 750 Fcfa, soit un total de 55 223 550 Fcfa sur une prévision de 90 millions Fcfa. Pour l’année 2020, la Présidence de la République n’a rien mis à la disposition de la Maison de la presse au titre  du fonds d’aide à la presse.  “Donc, sur les 200 millions Fcfa de prévision annuelle, 55 223 550 F CFA ont été mobilisés, un montant insuffisant pour un partage entre les organes radios et journaux.  Le ministère n’a pas convoqué la Commission”, a indiqué Bandiougou Danté. Concernant le versement des 50 000 000 Fcfa effectué en cette même année 2020, Bandiougou Danté a précisé que ces 50 millions Fcfa n’étaient pas destinés à l’aide à la Presse au titre de l’année 2020. “Ce montant était plutôt un appui de la Primature (sous la houlette de Docteur Boubou Cissé) à la Maison de la presse, à travers le ministère de la Communication dirigé par notre confrère Yaya Sangaré, pour l’achat de matériels pour la Maison de la presse, d’équipements pour les salles de conférences, de mobiliers de bureau  (Copie et libellé du mandat AD N° 2, objet prise en charge de l’appui financier pour l’acquisition de mobiliers de bureau de matériels informatiques et audiovisuels au profit de la MP). Pour rappel, tous les autres mandats sont publiés, prise en charge de  foi à la presse”, a-t-il confié.

Toutes ces opérations se sont déroulées sous la Présidence de Dramane Alioune Koné (ancien président de la Maison de la presse).

L’élection d’un nouveau Comité de pilotage à la Maison de la Presse

Dans son compte rendu, Bandiougou Danté a tenu à noter qu’il est venu à la tête de la Maison de la presse à partir de janvier 2021, avec la dotation de la Maison de la presse d’un nouveau Comité de pilotage. Ainsi, sur les fonds d’aide à la  Presse, le nouveau Comité de pilotage de la Maison de la presse a hérité du précédent Comité de pilotage, les montants alloués à la Maison de la Presse en 2020.

L’aide à la Presse au titre de l’année 2021

A propos de l’aide à la presse de 2021, Bandiougou Danté a informé que le département de la Communication a versé à la Maison de la presse un premier versement de 38 440 000 Fcfa puis un autre versement de 97 678 400 Fcfa.  Selon le président de la Maison de la presse, ce dernier versement a été constaté en février 2022. Ce qui fait un total de 136 118 400 Fcfa pour l’année 2021. Pour cette même année 2021, la Présidence de la République n’a rien mis à la disposition de la  Maison de la presse au titre du fonds d’aide à la Presse. “En 2021, le ministère de la Communication n’a pas convoqué la Commission”, a-t-il dit.

L’aide à la Presse au titre de l’année 2022

Pour l’aide à la presse en 2022, Bandiougou Danté a indiqué que le Département de la Communication  n’a encore alloué aucun montant à la Maison de la presse au titre du fonds d’aide à la Presse. Pour l’année 2022, la Présidence de la République n’a rien mis à la disposition de la Maison de la presse au titre du fonds  d’aide à la presse, comme en 2018 2019 2020 et 2021. Bandiougou Danté a tenu à signaler que la Maison de la presse a produit un rapport confidentiel à la demande du ministère de la Communication par lettre N° 2022-0156/MCENMA SG du 14 avril 2022 avec ampliation à la Primature. Et le 20 avril 2022, le rapport était remis  à la Primature et au ministère de la Communication.

“Les montants évoqués n’ont jamais été contestés par la Maison de la presse. D’ailleurs, la Maison de la presse a toujours rappelé ces montants lors de nos différentes rencontres à la Primature et au ministère de la Communication et à travers différentes correspondances.  C’est l’occasion de réaffirmer qu’il y a une traçabilité de ces montants, des mandats et des copies des chèques remis aux organisations professionnelles concernées. Tout le monde peut vérifier ces informations, y compris des organes de contrôle de l’État.  Nous ne sommes pas venus à la Maison de la presse pour nous servir, mais pour servir. D’ailleurs, nous y travaillons bénévolement comme élus. La Primature s’est toujours contentée de dire qu’elle ne peut pas réclamer à la Présidence les arriérés de 2018, 2019, 2020, 2021, 2022, soit près de 500 millions Fcfa. Ce montant est valable lorsque  nous restons dans le schéma qu’une partie de l’aide est à la Présidence et l’autre au ministère de la Communication, depuis 2017. Au regard de tout ce qui précède, les déclarations du ministre de la Communication ne sont pas gratuites quand on sait que les émissions  “Malikoura Tassira” sont savamment élaborées”, a-t-il affirmé.

Pour le Président de la Maison de la presse, des interrogations s’imposent sur la sortie du ministre de la Communication dans l’émission “Malikoura Tassira”. “Nous sommes en droit de penser que la déclaration du ministre de la Communication constitue des représailles suite, entre autres, au différend entre les autorités de la Transition et la Maison de la presse sur la question de l’élection des membres des organisations professionnelles à la Haute autorité de la Communication (HAC) ; les contrevérités du Premier ministre devant le CNT et démenties par le président de la Maison de la presse ; l’affirmation claire et nette par la Maison de la presse de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse largement médiatisée par la presse nationale dans un contexte de précarité sans précédent ; le mépris affiché du Premier ministre contre les forces démocratiques, notamment la presse et des partis politiques”, a-t-il déclaré.

Bandiougou Danté a laissé entendre que leur défi n’est pas de se salir, de se laisser manipuler, diviser, dresser les uns contre les autres. “Notre défi est de nous battre pour l’adoption des textes de la refondation de la presse malienne qui sont déjà sur la table du gouvernement. Ce combat est indispensable car l’histoire récente de notre pays nous a prouvé que même pour être Premier ministre, il faut se battre. Nous demandons la sagesse au Premier ministre Choguel Kokalla Maïga”, a-t-il conclu.                 

   Siaka DOUMBIA

Source : Aujourd’hui-Mali

Categories: Afrique

Coopération Mali-Maroc : L’ambassadeur Driss Isbayene poursuit ses prises de contacts pour renforcer les relations bilatérales !

Maliactu - Sat, 04/06/2022 - 11:31
Driss Isbayene reçu par le ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, Mme Diawara Aoua Paul Diallo L’ambassadeur du Maroc au Mali, Driss Isbayene vient d’être reçu par plusieurs membres du gouvernement dans le cadre de sa visite de prises de contacts avec les personnalités maliennes. Objectif : renforcer la coopération entre le Mali et le Maroc dans divers domaines comme la culture, la santé, la communication et l’économie numérique.

L’ambassadeur du Royaume du Maroc au Mali, Driss Isbayene poursuit ses prises de contacts avec les membres du gouvernement en vue de renforcer davantage la coopération entre les deux pays amis et frères dans différents domaines. C’est dans ce cadre que le diplomate marocain a successivement rendu visite à plusieurs ministres de la République. Il s’est rendu d’abord chez le ministre en charge de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, le jeudi 26 mai 2022.

Cette semaine, l’ambassadeur Driss Isbayene a été reçu respectivement par le ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, Mme Diawara Aoua Paul Diallo, le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’administration, Harouna Toureh, le ministre de la Santé et du Développement social, Mme Diéminatou Sangaré.

Toutes ces rencontres se sont déroulées dans un cadre fraternel et convivial. Il a été surtout question de l’évolution de la Transition au Mali et les relations bilatérales entre Bamako et Rabat.

Notons que les relations entre nos peuples remontent plus loin, et avant même l’existence de nos Etats. Et Bamako n’est qu’à trois heures de Casablanca et à moins de deux heures de Dakhla. C’est dire que nos desseins sont liés et le potentiel de coopération est assez vaste. C’est dans cette perspective prometteuse que la coopération africaine et avec le Mali en particulier sera érigée en modèle sud-sud, conformément à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui fait de cet axe une priorité de la politique étrangère du Royaume du Maroc.

El Hadj A.B. HAIDARA

 

Source : Aujourd’hui-Mali

Categories: Afrique

Maison du Hadj-Moov Africa Malitel : Une convention triennale pour mieux accompagner les pèlerins

Maliactu - Sat, 04/06/2022 - 11:28
Le Directeur de Moov Africa Malitel et le Directeur de la Maison du Hadj signant la convention triennale Respectueux de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), l’opérateur historique de téléphonie mobile au Mali, Moov Africa Malitel, vient d’ajouter une nouvelle corde à son arc social, à travers la signature d’une convention triennale (2022-2025) avec la Maison du hadj.

Par cette entente, Moov Africa Malitel s’engage à apporter une assistance à la Maison du hadj pour la formation des pèlerins à la bonne pratique du Hadj, pour leur habillement en pagnes imprimés, pour la confection du Guide du pèlerin et pour la mise à disposition de puces Moov afin de permettre aux fidèles de rester en contact avec leurs familles. Les autorités des deux entités (Maison du hadj et Moov Africa Malitel) se sont félicitées de l’établissement d’un tel partenariat qui devrait, in fine, participer au confort des pèlerins maliens dans l’accomplissement du 5e pilier de l’islam.

Les coûts de la communication étant jusque-là prohibitifs en Arabie saoudite pour qui connaît le coût de la vie dans le Royaume, nul doute que Moov Africa Malitel voulait ainsi ôter une épine du pied des candidats maliens, qui voudraient rester en contact avec les leurs, du début jusqu’à la fin du pèlerinage à La Mecque. La confection de pagnes aux couleurs locales pour les pèlerins devrait également participer à une plus grande sécurité des Maliens dont beaucoup s’égaraient, erraient longtemps en ville avant de retrouver leurs hôtels. Ce signe distinctif devrait être un rempart contre les égarements, notamment des personnes âgées. Mais, c’est certainement l’appui à la formation en amont des candidats qui constitue l’intérêt principal de la convention, car tout n’est pas d’aller à La Mecque, tout doit être dans le bon accomplissement des rites du pèlerinage. En formant mieux le candidat, l’entreprise participe à l’agrément de son pèlerinage dont la récompense, selon Allah SWT, est le Paradis.

Tout au moins Moov Africa Malitel pousse à la roue la professionnalisation plus accrue de la Maison du hadj.

Notons que Moov Africa Malitel n’est pas à son premier coup d’essai en direction de la communauté musulmane. Comme à l’accoutumée, elle a, pendant le mois de ramadan passé, fait beaucoup de gestes en faveur des fidèles, qui ont reçu des paniers de rupture, des vivres et des non vivres, etc.

Moov Africa Malitel finance en outre la santé, le sport, l’éducation, l’adduction d’eau potable et des activités génératrices de revenus. Toutes choses qui prouvent son intérêt à partager les fruits de la croissance avec les populations maliennes.

El hadj A. B. HAIDARA

Source : Aujourd’hui-Mali

Categories: Afrique

Gala des 100 entreprises les plus dynamiques au Togo : Plusieurs entreprises togolaises distinguées : Roi 12 12 primé par la “Palme internationale de l’entrepreneur le plus dynamique de l’Afrique de l’Ouest”

Maliactu - Sat, 04/06/2022 - 11:26
Roi 12 12 recevant son trophée La 3e édition du Gala des 100 entreprises les plus dynamiques (17e en Afrique) s’est tenue le vendredi 27 mai 2022 à l’hôtel 2-Février du Togo. Lors de cette soirée, plusieurs entreprises du Togo ont été distinguées. D’autres entreprises étrangères ont été aussi primées. Notre compatriote Sidi Moctar Dembélé plus connu sous le sobriquet de “Roi 12 12”, jeune opérateur économique, a reçu la Palme internationale de l’entrepreneur le plus dynamique de l’Afrique de l’Ouest

Le Gala des 100 Entreprises les Plus Dynamiques du Togo est une soirée au cours de laquelle les meilleures entreprises sont distinguées. L’événement a été lancé pour soutenir le développement d’une communauté d’entreprise plus forte et plus prospère dans toute l’Afrique. L’édition 2022 s’est tenue le vendredi 27 mai 2022 à l’hôtel 2-Février à Lomé (Togo).

Au cours de cet événement exclusif, plusieurs entreprises du Togo et d’ailleurs ont été distinguées dans les actions d’innovation, de performance et de dynamisme dans les secteurs à fort potentiel économique qui ont été mis en lumière, comme les secteurs de l’agriculture, de la finance (secteur bancaire), le secteur des assurances, l’éducation et la formation, le secteur des transports, le secteur de la lunetterie optique, le secteur du BTP, le secteur hôtelier, le management, le secteur des technologies ou encore le secteur de l’énergie, de l’eau et de l’assainissement.

Organisé par le cabinet international Eco finance entreprises, l’événement faisait son retour après une année de report en raison de la crise sanitaire.

Voici les visages des 17 lauréats.

  1. ANSAT : Palme internationale du dynamisme dans le secteur de l’agriculture pour son impact sur l’économie
  2. CAGECFI : Palme internationale du dynamisme dans le secteur du numérique pour la qualité de son expertise
  3. EEBTP : Palme internationale du dynamisme dans le secteur du BTP
  4. JCAT : Palme internationale du dynamisme dans le secteur de l’agriculture pour la qualité de ses produits et son impact sur l’économie et la Palme internationale de l’innovation dans le secteur de l’agriculture
  5. African Lease Togo : Palme internationale du dynamisme dans le secteur bancaire pour son impact sur l’économie
  6. Samydack : Palme internationale de l’entreprise la plus dynamique du secteur du transport au Togo
  7. TDE : Palme internationale du dynamisme pour son impact sur l’économie
  8. Famille Sainte Optique Ottica : Palme internationale du dynamisme dans le secteur de l’optique au Togo pour sa bonne capacité de pénétration du marché
  9. Ipnet Institute of Technology : Palme internationale de l’université la plus innovante du Togo
  10. Ioka Holding : Palme internationale de la holding la plus innovante du Togo
  11. Ioka Hôtels et Suites : Palme internationale de l’innovation dans le secteur de l’hôtellerie au Togo
  12. Formatec : Palme internationale du dynamisme pour la qualité de son expertise et la Palme internationale de la meilleure université la plus dynamique du Togo pour la qualité de son enseignement.
  13. Roi 12 12 : Palme internationale de l’entrepreneur le plus dynamique de l’Afrique de l’Ouest
  14. Kya Energy GroupYA : Palme internationale de l’innovation dans le secteur de l’énergie

14.Gta Assurances Vie : Palme internationale de l’entreprise la plus dynamique et la plus innovante de la branche vie du secteur des assurances

15.CTR : Palme internationale du dynamisme dans le secteur maritime

  1. Coris Bank International Togo : Palme internationale de la banque la plus dynamique du Togo pour la qualité de son expertise
  2. Socar Togo : Palme internationale du dynamisme dans le secteur du conseil en assurance pour la qualité de son expertise

Les entreprises togolaises, ambitieuses à forte croissance sont essentielles à la croissance économique du pays. Elles sont reconnues et mises en lumière au cours de cette soirée du diner de Gala Top 100, qui a vu la participation des plus hautes autorités du pays, à savoir les ministres, les ambassadeurs, les représentations des Systèmes des Nations unies, les représentants d’organisme sous-régionales, les présidents des associations professionnelles, décideurs et chefs d’entreprise.

Il est nécessaire de rappeler que le cabinet international Eco Finance entreprise (Ecofie) est un cabinet spécialisé dans l’expertise financière, l’audit, et le conseil en gestion couvrant plusieurs pays africains.

Organisateur du Gala des 100 entreprises les plus dynamiques, il a pour vocation de promouvoir l’excellence au sein des entreprises africaines en mettant en lumière les innovations et la performance des champions et à récompenser l’excellence entrepreneuriale.

Depuis 10 ans déjà, le Cabinet démontre qu’il s’engage à soutenir les entreprises prospères à travers l’Afrique. Une occasion d’attirer les regards des investisseurs et promouvoir la destination des pays africains.

La 3e édition, comme à l’accoutumée, a été retransmise en direct sur la TVT du Togo, la RTDS, et la TLS toujours du Togo, en plus d’autres chaînes panafricaines comme Savane TV du Burkina, 2STV du Sénégal et Mandé TV du Mali. Des artistes de renoms n’ont pas manqué de faire des prestations les plus remarquables comme celle de King Mensah, le Roi de la musique togolaise, ou de Santrinos Raphael, la star, nouvelle icône de la musique togolaise, le jeune artiste le plus en vogue du moment, avec une prestation très attendue et très appréciée de Bibi Reine et de JB Mohab qui ont ravis les invités. Des moments de rire et de grande détente avec le talentueux humoriste Adjaho Junior.                  

                   El Hadj A.B. HAIDARA

Source : Aujourd’hui-Mali

Categories: Afrique

Mossa Ag Attaher, ministre de la jeunesse et des sports lors de son passage à l’émission «Mali Kura Taasira» : “Au niveau du département toutes les disciplines se valent”

Maliactu - Sat, 04/06/2022 - 11:24

“Avec mon livre, je voulais laisser une trace et une expérience pour les futures générations” L’invité de la nouvelle émission “Mali Kura Taasira” de l’Office de radio-télévision du Mali (Ortm), du dimanche 29 mai 2022, le ministre de la Jeunesse et des Sports chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Mossa Ag Attaher, a fait le bilan de son exercice depuis son arrivée à la tête de ce département. Il a également profité de l’occasion pour parler des  efforts consentis par l’Etat pour la promotion de la jeunesse et le développement des disciplines sportives.

RTM : Dans quel état avez-vous trouvé votre département ?

Mossa Ag Attaher : Nous avons pris la tête de ce département à un moment crucial de la vie de notre pays et à cet égard, je tiens à saluer les efforts consentis par mes prédécesseurs et leur rendre un hommage pour le travail qu’ils ont fait. Nous sommes arrivés pour consolider ce qui a été fait avant nous, mais surtout pour apporter de l’innovation qui réponde aux préoccupations.

Nous avons trouvé des défis assez importants, parmi lesquels nous pouvons citer la division qui était exacerbée au niveau du Conseil national de la jeunesse (CNJ) qui est la faîtière des organisations de la jeunesse. Nous avons trouvé un mouvement de scouts et guides du Mali divisé entre les tendances laïque, musulmane et chrétienne. Nous avons également trouvé un mouvement pionnier qui ne menait plus suffisamment d’activités conformément à ses missions.Au niveau du sport, nous avons également trouvé des difficultés liées au problème de gouvernance à l’intérieur des fédérations. Nous avons trouvé une division au sein de la Fédération malienne de football, particulièrement une crise qui a occasionné l’arrêt du championnat et des divergences qui étaient en train de menacer le fondement de notre football. Autre difficulté trouvée, c’est l’état de dégradation avancée des infrastructures sportives. Comme vous le savez, lorsque nous sommes arrivés, il n’y avait pas un seul stade au Mali qui répondait aux normes de la Caf et de la Fifa. A cela s’ajoutent de sérieuses difficultés liées à des arriérés de primes des athlètes, des équipes. Et enfin au niveau de la construction citoyenne, nous avons trouvé que le citoyen malien en général accordait de moins en moins de l’importance à son rôle dans la cité, à sa responsabilité à l’égard du bien public, à l’égard de l’Etat. La compréhension du symbole de l’Etat et aussi son rôle en tant qu’acteur tout simplement du devenir de son pays.

Qu’est-ce que vous avez mené comme action concrète en faveur de cette jeunesse ?

A l’entame de mes propos pour le secteur jeunesse, je voudrais introduire par cette citation qui dit que “sans la jeunesse, le futur est futile”. C’est pour montrer combien la jeunesse est importante dans le développement, l’épanouissement de notre pays et de tout pays. Deux semaines après mon arrivée à la tête du ministère de la Jeunesse et des Sports, j’ai tout de suite procédé à la lecture de ce qui existait comme cadre de gestion, de gouvernance de la jeunesse, c’est-à-dire la Politique cadre du développement de la jeunesse (PCDJ), qui datait 2012.

En faisant cette lecture avec l’ensemble de mes collaborateurs et de nos partenaires, nous nous sommes rendu compte que cette Politique-cadre du développement de la jeunesse devenait caduque parce qu’elle ne prenait pas en compte un certain nombre de fléaux qui se sont invités dans société depuis quelques années.

Parmi ces fléaux non pris en compte par la PCDJ, nous pouvons citer : le radicalisme, l’extrémisme violent, la problématique de l’immigration clandestine, les questions de l’environnement, entres autres. Et très vite, nous avons procédé au lancement de la Politique nationale de la jeunesse (PNJ) pour répondre à toutes ces préoccupations citées en termes des fléaux nouveaux, mais aussi en termes d’attente de la jeunesse.

Cette politique nationale de la jeunesse est en phase d’adoption. Elle passera très bientôt en conseil des ministres et dès qu’elle sera adoptée par le conseil des ministres, elle sera le seul cadre d’intervention aussi bien du gouvernement que des partenaires. Pour répondre aux défis que j’ai évoqués au sein de la jeunesse la division, nous avons très vite convoqué une conférence extraordinaire du Conseil national de la jeunesse (CNJ) qui est l’organisation faîtière de toutes les organisations de la jeunesse, c’est-à-dire la conférence extraordinaire de Bougouni qui a permis à l’ensemble des tendances qui s’affrontaient de se retrouver et de se constituer en un seul bureau consensuel unifié.

Depuis lors, le CNJ est en train de mener des activités. Nous avons hérité également d’un mouvement de scouts et guides du Mali, très divisé en plusieurs tendances, musulmane, chrétienne, catholique. Plusieurs actions efforts avaient été faits depuis des décennies et même le Vatican s’est impliqué pour unifier les scouts et guides du Mali. Grâce à l’implication des personnes ressources, les leaders religieux (musulmans et chrétiens) et aussi des aînés scouts dont le président Dioncounda Traoré et le Cardinal Jean Zerbo qui se sont mis avec nous, ensemble nous avons pu unifier de manière historique les scouts et guides du Mali.

Aujourd’hui, il n’y a qu’une seule et unique entité, c’est l’Association des scouts et guides du Mali qui mène également des activités en son sein, mais qui accompagne le département dans toutes les actions qu’il mène en faveur de la jeunesse. C’est un acquis important.

Au-delà de cela, nous nous sommes attaqués aux problèmes des infrastructures socio-éducatives au niveau de la jeunesse. Le plein épanouissement de la jeunesse doit aussi se faire avec une occupation saine de jeunesse et cette occupation ne peut se faire qu’à travers les infrastructures adéquates. C’est pour cela que nous avons accentué et densifié des actions de réhabilitations et de constructions des maisons de jeunes à travers le pays. Exemple le plus frappant, nous avons pour la première fois posé la première pierre de la Maison des jeunes de Kidal qui depuis l’indépendance du Mali n’avait pas de Maison des jeunes et au moment où je vous parle cette Maison des jeunes est en phase de finition.En plus de cela, nous avons réhabilité la Maison des jeunes à Nioro du Sahel, Toukoto et aussi le camp de Soufroulaye et autres, pour ne citer que ceux-ci. Au-delà de réhabilitation et de la construction, nous avons procédé à l’inauguration de la Maison des jeunes de Bandiagara et ce cadre va servir au plein épanouissement de la jeunesse à travers des activités.

Est-ce que vous pouvez nous expliquer le socle du livre que vous venez de publier ?

Aujourd’hui, ma vision sur la jeunesse est indissociable de ma vision de ministre de la Jeunesse en faveur de la jeunesse. Avec ce livre, je voulais laisser une trace et une expérience pour les futures générations afin qu’elles en profitent. J’ai profité de ce livre pour noter les réalisations phares que nous avons faites ensemble avec tous mes collaborateurs, avec l’appui des plus hautes autorités, mais j’en ai profité pour donner un certain nombre de conseils aux jeunes et donner ma vision sur le rôle et l’importance de la jeunesse dans l’édification du Mali de demain.

Quelles sont vos perspectives au niveau du département pour les jeunes du Mali ?

En termes de perspectives, nous avons tantôt parlé de la Politique nationale de la jeunesse qui doit être adoptée très prochainement. La perspective, c’est la mise en œuvre de cette politique parce que cette politique prend en charge toutes les préoccupations de la jeunesse sur les prochaines années. Avec cette politique, nous avons essayé de corriger ou de répondre à ce qui n’a pas été pris en charge. Je prends un exemple : un des problèmes auxquels est confrontée régulièrement la jeunesse de notre pays, c’est le problème de l’emploi, mais le problème de l’emploi tire ses origines d’un autre phénomène que nous avons décelé à travers nos différentes discussions et à travers des concertations que nous avons faites de Kayes à Kidal et avec tous les jeunes. Il en est sorti qu’il y a une inadéquation entre la formation qui reçoit nos jeunes et les opportunités d’emploi qui existent. Il s’en sort également qu’une des difficultés que les jeunes rencontrent, c’est qu’à l’issue de l’obtention de leur baccalauréat, ils sont laissés à eux-mêmes pour choisir les filières et des facultés qui ne connaissent pas et qui ne répondent pas très souvent à leurs attentes. Dans cette Politique nationale de la jeunesse, nous avons prévu la création des centres d’information et d’orientation des jeunes. Ces centres vont permettre aux nouveaux bacheliers d’avoir un cadre où ils vont aller s’informer auprès des psychologues et des pédagogues.

Quels sont réellement les défis qui se posent au sport malien aujourd’hui ? 

Avant d’entamer ce chapitre réservé au sport, j’aimerais l’introduire par une citation qui dit que : “Le sport est une école de vie”. C’est à cette école de vie que j’invite la jeunesse sportive de notre pays et je suis convaincu que c’est une école qui ne peut que les amener vers l’excellence, vers le bien-être et vers l’épanouissement.

Effectivement, il y a des défis. Nous avons trouvé des défis énormes au sport et nous avons pensé à un certain nombre de solutions. Au niveau du sport, l’une des premières difficultés est l’instabilité et les crises. Grâce à un travail concerté avec l’ensemble des acteurs du football malien, nous avons pu créer une accalmie et une cohésion au sein de la Fédération malienne de football, c’est ce qui nous a permis de reprendre le championnat national de football et c’est qui nous a permis de participer à tous les rendez-vous africains.

Les autres défis étaient aussi les infrastructures sportives auxquelles nous avons apporté des réponses. Aujourd’hui, le stade du 26-Mars constitue une fierté nationale, c’est-à-dire une fierté pour le football malien. Nous sommes capables d’accueillir toutes les compétitions et tous les rendez-vous footballistiques régionaux, africains et mondiaux. Parlant de l’actualité, nous sommes en pleine préparation des matchs des éliminatoires de la Can, Côte d’Ivoire-2023, prévus pour le 4 juin à Bamako.

Pour revenir aux efforts de l’Etat, je pense qu’aussi bien les acteurs du football, les athlètes, les équipes nationales de football sont au courant des efforts que l’Etat a faits pour eux. Par rapport aux arriérés de primes, je suis venu trouver qu’il y a deux à trois ans d’arriérés de primes des joueurs des équipes nationales dans toutes les disciplines. Malgré les difficultés du pays, nous avons en six mois, sur plus d’un milliard de Fcfa d’arriérés de salaires, pu éponger 800 millions de Fcfa en termes d’arriérés de salaires et le reste est déjà acquis parce qu’il est épongé sur 2022-2023.

Quant aux arriérés, l’équipe nationale senior a bénéficié de toutes ces primes à l’exception de la prime de 8e de finale. Là encore, à l’endroit des amoureux du football, les huitièmes de finale ne sont inscrites dans l’arrêté interministériel qui prévoit les primes aux joueurs et aux équipes. Mais étant donné que le football est une discipline dynamique qui évolue en fonction des objectifs, la plupart des pays ont inclus la 8e de finale comme prime. L’Etat a pris des dispositions pour que ces primes soient payées à l’occasion de ce regroupement.  Pour terminer ce volet, je tiens à dire que l’Etat a joué pleinement sa partition aussi bien pour une participation digne de ce nom à la Coupe d’Afrique des nations, Cameroun-2022, que dans la préparation de la Can, Côte d’Ivoire-2023.

Pouvez-vous nous dire ce que vous avez fait au niveau des autres disciplines sportives ?

Je voudrais rassurer le public sportif et l’ensemble des disciplines sportives qu’au niveau du département des Sports toutes les disciplines se valent. Nous apportons un soutien à toutes les fédérations sportives, toutes les équipes nationales. Il faudrait aussi comprendre que l’Etat s’engage auprès des équipes nationales lorsqu’elles vont à des compétitions internationales. Que cela est le basket-ball, le football où même les sports individuels à savoir : les arts martiaux, le tennis…

Toutes les fédérations sont accompagnées. Mais pour qu’elles soient accompagnées, elles doivent obtenir de résultats. L’accompagnement de l’Etat est lié à l’obtention de résultats, le travail intérieur, la préparation des athlètes, le choix des bonnes équipes et l’épanouissement de la discipline relèvent des fédérations. Dans le cadre de la gouvernance au sein des sports, nous avons aussi remarqué de difficultés liées à la question des statuts des fédérations.J’ai le plaisir d’informer l’ensemble des fédérations sportives, l’ensemble du mouvement sportif et du Comité national olympique et sportif du Mali que nous venons de finir le travail d’élaboration des statuts-types de fédération. Dans les prochaines semaines, nous allons procéder à la remise solennelle de ces statuts-types aux présidents du Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm) et des fédérations pour que ces statuts soient un référentiel dans la gouvernance, la gestion et l’organisation des fédérations sportives dans notre pays.                          

Transcrit par Mahamadou Traoré

Source : Aujourd’hui-Mali

Categories: Afrique

Cheickna Demba, vice-président de l’UNASAM à propos du match Mali-Congo : “J’invite les supporters au plus grand Fair-play” “Une caravane de mobilisation sillonnera Bamako”

Maliactu - Sat, 04/06/2022 - 11:23
Supporter Aigles du Mali Dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations, Côte d’Ivoire-2023, les Aigles du Mali joueront contre le Congo, ce samedi 4 juin 2022, au stade du 26-Mars, avant de se rendre à Kampala pour faire face au Soudan du Sud, le 9 juin prochain. Pour cette double confrontation, le vice-président de l’Union nationale des associations des supporters des Aigles du Mali (Unasam), Cheickna Demba, invite l’ensemble des supporters à la mobilisation pour aller soutenir les Aigles dans le plus grand Fair-play.

Connu pour ses appels à la mobilisation des supporters à l’approche de chaque rencontre des Aigles du Mali, le vice-président de l’Unasam, ne déroge pas à la règle à quelques jours de la rencontre Mali-Congo, prévue pour le samedi 4 juin prochain. À travers, un entretien qu’il nous a accordé, Cheickna Demba invite les supporters des Aigles à une grande mobilisation le jour de la rencontre au stade du 26-Mars afin d’accompagner le capitaine Hamari Traoré et ses coéquipiers. “D’abord, je profite de votre journal pour remercier le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, son ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Mossa Ag Attaher et le président de la Fédération malienne de football, Mamoutou Touré dit Bavieux, pour avoir donné une suite favorable à notre cri de cœur sur les prix des tickets d’entrée qui étaient très élevés. Ils ont entendu ce cri de cœur des supporters en acceptant de diminuer le prix des tickets. Les tickets de 30 000 F CFA sont revenus à 15 000 F CFA, ceux de à 2000 F CFA à 1000 F CFA”, dit-il.

Il indique que le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta a compris que le football est un facteur de développement et de cohésion sociale, c’est pour cela qu’il n’hésite pas à financer cette discipline. “C’est vrai que l’argent que les plus hautes autorités du pays injectent dans le football peut faire autre chose comme construire les hôpitaux, faire des routes et à aider les militaires. Malgré cela, elles continuent d’accompagner ce football que le public aime tant.

Aujourd’hui, elles ont fait ce qu’elles peuvent, maintenant c’est au tour des supporters de jouer leur partition en sortant massivement pour aller soutenir les Aigles du Mali, ce samedi 4 juin prochain au stade du 26-Mars surtout dans le plus grand fair-play. Je profite de l’occasion pour dire aux supporters que le nouveau sélectionneur des Aigles, Eric Sékou Chelle est un Malien comme nous et l’un de ses parents vient de Dioro dans la région de Ségou”, dit-il.

Selon Cheickna Demba, supporter son pays est un acte de patriotisme. “Je profite de cette occasion pour lancer un appel à l’endroit des supporters de ne pas faire la violence quel que soit le résultat de la rencontre de samedi. Il ne faut pas que les supporters viennent au terrain pour faire des injures, mais d’accompagner l’équipe jusqu’à la fin de la rencontre.

Pour mobiliser plus de supporters, l’Unasam a prévu de faire une caravane qui va sillonner les grandes artères de Bamako. Le nouveau sélectionneur n’a pas une baguette magique, lui et les joueurs ont besoin de notre soutien”, laisse-t-il entendre.

Il conclut en disant qu’il est très confiant de cette équipe. “J’ai assisté à tous les entraînements de l’équipe et je suis très confiant parce que j’ai vu l’engagement et la détermination dans lesquels ils sont en train de préparer cette double confrontation. Je profite une fois encore de l’occasion pour remercier le ministre de la Jeunesse et des Sports pour tout ce qu’il fait pour cette équipe”.                                                                     

Mahamadou Traoré

Source : Aujourd’hui-Mali

Categories: Afrique

Après avoir braqué un conducteur de mototaxi à Lafiabougou : Le policier braqueur fait une chute dans sa tentative de fuite et meurt

Maliactu - Sat, 04/06/2022 - 11:21

 

La question de la moralisation des recrutements dans nos forces de sécurité revient avec acuité car, les porteurs d’uniforme sont de plus en plus impliqués dans des cas de braquage, de vol, de cambriolage… Un phénomène devenu récurrent et inquiète plus d’un. Cela doit pousser nos autorités à repenser les mécanismes de recrutement au sein de nos forces de défense et sécurité. En effet, le fait que nous allons vous livrer illustre parfaitement cette réalité. Il s’agit d’un jeune policier braqueur qui, après avoir braqué un conducteur de moto taxi à Lafiabougou, a perdu le contrôle de l’engin volé dans sa tentative de fuite. Il fait alors une chute qui lui sera fatale.  

De sources policières, la scène tragique s’est déroulée, le mercredi 1er juin 2022 aux environs de 03 heures du matin. En effet, les éléments du Commissariat de police du 5ème arrondissement de Bamako ont été alertés par un passant d’un cas d’accident de circulation qui déroge de l’ordinaire. Selon les récits du témoin, la victime venait de braquer un moto-taximan et tentait de filer avec son butin. Et de poursuivre que c’est dans cette tentative de fuite qu’il a perdu le contrôle de l’engin et il est tombé de lui-même dans un caniveau ouvert. Toujours selon des indiscrétions qui nous sont parvenues, grièvement blessé et transporté à l’hôpital Gabriel Touré par les soins des sapeurs-pompiers alertés par les policiers, il a malheureusement rendu l’âme à la suite à ses blessures. Ainsi, à l’issue des fouilles du sac-à-dos que le braqueur portait, les limiers ont été surpris de retrouver une carte professionnelle établie au nom d’un sergent de police dont nous tairons le nom et l’identité pour les besoins d’enquête, en plus de son arme, un chargeur et autres objets qui prouvent que le braqueur est un policier. Interrogé sur les circonstances de cette tentative de vol, la victime a déclaré avoir pris le client (le braqueur en question) à Hamdallaye pour l’amener à Lafiabougou. Et d’ajouter qu’une fois arrivés au niveau du cimetière de Lafiabougou, le passager lui a demandé de passer devant les tas d’ordures. “C’est justement à ce niveau qu’il a pointé son arme, un Pistolet automatique (PA), sur du ma tête en m’intimant l’ordre de m’arrêter”, a précisé la victime.

A ses dires, dans un premier temps il a refusé d’obtempérer et a subitement accéléré, avant de jeter la moto et ils sont tous tombés. Selon lui, le braqueur a néanmoins réussi à se lever pour s’emparer de l’engin et tenter de fuir avec la moto. La victime affirme avoir crié au voleur et alerté les rares passants. C’est ainsi qu’un autre conducteur de mototaxi, qui a coïncidé avec l’acte, l’a transporté et ils ont pris en chasse le braqueur. C’est au cours de cette course-poursuite que le client-braqueur a perdu le contrôle de l’engin et a fait une chute dans un caniveau. Cet énième cas de braquage à main armée impliquant des éléments de nos forces de défense et de sécurité doit interpeler nos plus hautes autorités à repenser les mécanismes de recrutement, surtout en ce moment où les Maliens aspirent au changement car aucun pays ne peut se construire dans le désordre et le laisser-aller.                                                        

Boubacar PAÏTAO 

Source : Aujourd’hui-Mali

Categories: Afrique

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