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Afrique

Maniema : les frais de participation au Test national d’orientation fixés à 30 USD

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 14/06/2022 - 20:24



Le Test national de sélection et d'orientation scolaire et professionnelle (TENASOSP) ne sera pas gratuit, a indiqué lundi 13 juin l'inspecteur principal provincial de la province éducationnelle Maniema 1. Ce test est prévu le 7 et 8 juillet prochain pour la première fois sur l'ensemble du pays.

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Nord-Kivu : les opérateurs économiques de Mangurejipa poursuivent leur grève

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 14/06/2022 - 20:15



Les opérateurs économiques de Mangurejipa, dans le territoire de Lubero (Nord-Kivu), ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève ce mardi 14 juin. Cette décision a été prise à l’issu d’évaluation de la première journée de cette paralysie d’activités commerciales.

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Vols Barcelone – Alger : bons plans chez Vueling

Algérie 360 - Tue, 14/06/2022 - 20:11

Face à la non disponibilité des billets à destination de l’Algérie, la diaspora établie à l’étranger ne fait que se plaindre, d’autant plus avec la saison estivale. Une occasion que saisit la majorité des compagnies aériennes étrangères pour augmenter leurs tarifs. En effet, c’est le cas de Vueling. Cette compagnie connue pour ces low-costs, affiche […]

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Mines : La mine de Karma joue sa survie

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 14/06/2022 - 19:48


L'acheteur de la mine de Karma, dans le Nord du pays fait face à un double challenge pour développer le gisement aurifère.

Au lendemain de l'attaque terroriste contre les installations de Riverstone Karma SA qui a fait deux morts dont un employé, la mine confrontée régulièrement à l'avancée des terroristes dans son périmètre immédiat joue désormais sa survie à quitte ou double. La mine tire la sonnette d'alarme sur l'urgence d'asseoir un dispositif de sécurisation accrue de sa zone d'intérêt.

A défaut des éléments déployés dans le cadre de l'office national de sécurisation des sites miniers ( Onassim) qui a mobilisé à peine 13% des effectifs prévus soit 3000 hommes, la mine demande désormais à l'Etat de lui octroyer les autorisations nécessaires pour qu'elle se dote d'une sécurité privée armée dans l'enceinte de la concession minière. Riverstone Karma s'estime désormais sur la lisère face à la pression des groupes terroristes dans le Yatenga.

Ces derniers ont déjà conquis les provinces voisines, notamment le Lorum et coupé la Nationale 2 reliant Yensé, près de la frontière malienne à Ouahigouya, la capitale régionale. "La mine fait face aussi à un défi majeur. En effet, le premier site d'exploitation est en fin de vie, une seconde zone dont l'exploitation qui devrait avoir débuté depuis Janvier 2022 couvre un ancien cimetière du village environnant.

Cette superficie non encore exploitée selon les études regorgerait de minerais et qui, si elle était exploitée permettrait à la mine d'avoir une durée de vie de 05 années supplémentaires" selon nos informations. Le maintien du gisement de Karma permet de préserver plus de 800 emplois dont 500 directs.

Le cas de Karma n'est pas isolé dans le paysage minier burkinabè. Alors que la situation sécuritaire continue à se dégrader avec des attaques quasi quotidiennes sur tout le pourtour du territoire national, d'après des sources occidentales, les opérateurs miniers, inquiets et sous pression, appellent à la rescousse. En avril dernier, le producteur russe d'or, avait invoqué des « raisons de sécurité » pour justifier l'arrêt de ses activités à Taparko. La principale mine privée du pays est située dans le nord du Burkina, en proie à des violences djihadistes depuis six ans. « L'insécurité met les mines sous pression », glisse le responsable d'une mine.

Dans le Nord du pays, Néré Mining, acheteur de la mine de Karma, près de Ouahigouya s'inquiète de l'exposition de son site aux incursions djihadistes. Néré mining est un consortium emmené par l'entrepreneur local, Elie Justin Ouédraogo, l'un des administrateurs de Semafo Burkina Faso, société minière canadienne rachetée par Endeavour en 2020. Ouédraogo contrôle 29% de Néré Mining et préside Riverstone Karma SA, la société détentrice du permis minier de Karma, situé près de Ouahigouya dans le Nord du pays.

Néré Mining est principalement financé par Coris Bank International, l'établissement du banquier local Idrissa Nassa, de plus en plus impliqué dans l'industrie minière de son pays. C'est grâce à son soutien que Néré a pu acquérir – à hauteur de plus de 90%-, la holding Riverstone, d'un capital social de 52 milliards F CFA (79,3 millions d'euros) qui détient Karma et douze autres filiales. De quoi étendre la durée de vie de la mine d'or de plus de 10 ans.

Kouza Kienou

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Mai-Ndombe: Rita Bola confirmée gouverneur de la province

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 14/06/2022 - 19:42



Rita Bola Dula a été confirmée gouverneur de la province du Mai-Ndombe, et Jacks Mbombaka, vice-gouverneur. La décision de la cour d’appel est tombée lundi 13 juin dans la soirée, selon Egide Weloli, avocat de Rita Bola.


L’affaire opposait la gouverneure élue du Maï-Ndombe Rita Bola et au senateur Frédéric Mwafwa, candidat malheureux à l’élection de gouverneur. 

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Kaya/Centre Nord : Cinq policiers municipaux blessés dans un incident avec des militaires

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 14/06/2022 - 19:30

Kaya, chef-lieu de la région du Centre-Nord, a vécu un chaud après-midi, ce mardi 14 juin 2022.

Selon une source jointe au téléphone, un incident a éclaté, aux environs de 13h, entre des militaires et des policiers suite au retrait de la moto d'un bidasse lors d'un contrôle routier.

Un groupe de militaires aurait, par la suite, fait une descente musclée dans les locaux de la police municipale. Ils ont blessé, selon notre source, cinq éléments dont le directeur de la police municipale.

Le directeur et un autre policier souffriraient même de fractures. Les autres auraient des blessures à la tête. Cet incident, selon notre source, met à nu la difficile cohabitation, ces derniers mois, entre militaires et policiers dans la ville de Kaya.

Lefaso.net

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Burkina : Vers l'instauration d'une protection sociale universelle pour mettre fin au travail des enfants

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 14/06/2022 - 19:25

Le ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a organisé, ce mardi 14 juin 2022, au sein de ladite institution, une cérémonie commémorative de la journée mondiale contre le travail des enfants. La cérémonie était placée sous le thème de la protection sociale universelle pour mettre fin au travail des enfants.

Chaque année et ce depuis 2002, le ministère en charge de la protection sociale commémore la journée mondiale contre le travail des enfants. Cette commémoration offre des moments d'introspection sur les succès et échecs et aussi sur les efforts à consentir pour engranger plus de résultats positifs dans la lutte contre le phénomène du travail des enfants.

Pour ce faire, le gouvernement et ses partenaires ont développé de nombreuses actions, notamment « la mise en conformité de la législation nationale par l'adoption d'un décret déterminant la liste des travaux dangereux, le contrôle du travail des enfants dans les secteurs d'activité à forte potentialité de main-d'œuvre enfantine, la réinsertion des enfants dans le système éducatif ».

Le présidium

Selon le ministre en charge de la protection sociale, Bassolma Bazié, les actions qui ont permis d'acquérir des succès doivent être renforcées et de nouvelles stratégies de lutte doivent être explorées. « Après l'apparition de la pandémie de la covid-19, la nécessité d'accéder aux prestations de santé ainsi qu'aux politiques d'aide à la famille est devenue particulièrement impérieuse et a entraîné les plus importantes mesures de protection sociale jamais égalées. C'est dans cette dynamique que le gouvernement souscrit à l'invite du Bureau international du travail relative à l'extension de la protection sociale à toutes les couches sociales, notamment les plus vulnérables, comme une solution pour accélérer l'éradication au travail des enfants », a-t-il indiqué.

Les participants

La représentante des enfants, Roukiéta Rouamba, âgée de 15 ans, a exprimé sa reconnaissance à l'endroit du ministère en charge du travail et de la protection sociale. Elle affirme que les parents doivent être inclus dans la lutte afin d'espérer une éradication du travail des enfants. « Ce thème est d'actualité et pertinent car la protection sociale réduit le risque de pauvreté et de vulnérabilité des familles. Ainsi, on verra de moins en moins d'enfants dans le domaine du travail et de plus en plus de parents protecteurs et soucieux de notre bien-être. L'engagement de réussir la protection sociale universelle doit être une priorité à tous les niveaux et pour tous les acteurs impliqués dans la protection de l'enfant afin que tous les enfants en âge d'être scolarisés le soient effectivement et que ceux qui ne le peuvent plus soient accompagnés pour une formation qualifiante » a-t-elle déclarée.

Le ministre en charge de la protection sociale Bassolma Bazié : « le gouvernement est dans la dynamique d'asseoir un système de surveillance du travail des enfants »

Le directeur de la protection sociale, Karlé Zango, a affirmé que le travail des enfants a un visage rural et qu'il y a plus d'enfants dans le milieu rural qui travaillent que dans les milieux urbains. « Pour l'état des lieux du travail des enfants au Burkina Faso, on va se référer à l'enquête nationale de 2006 qui a été élaborée. C'est vrai, c'est un peu lointain mais c'est le seul outil scientifique que nous avons et qui nous permet de donner une image du travail des enfants au Burkina Faso. En 2006 quand cette enquête a été bouclée, nous étions à un pourcentage de 41.1% des enfants de 5 à 17 ans qui étaient astreints au travail. Cette enquête nous a permis de savoir que nous avons plus d'enfants dans l'agriculture, et cela nous a permis aussi de savoir que nous avons plus de garçons », a-t-il laissé entendre.

Le ministre a, au cours de la cérémonie, invité l'ensemble de la population, les partenaires au développement et les autres acteurs de lutte, à redoubler d'efforts dans la promotion et la consolidation de la protection sociale pour tous.

Bela Nefertari Ouedraogo
Lefaso.net

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Burkina : L'Institut des sciences des sociétés réfléchit sur la préservation du patrimoine culturel africain

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 14/06/2022 - 19:25

Dans l'objectif de promouvoir le patrimoine culturel africain, l'Institut des sciences des sociétés (INSS) a organisé ce mardi 14 juin 2022, la cérémonie d'ouverture de l'atelier sur le patrimoine culturel au sein de son institution.

« La culture c'est la mémoire du peuple, la conscience collective de la continuité historique, le mode de pensée et de vivre ». Cette citation de l'écrivain Mila Kundera est le signe que la culture a toujours fait partie intégrante du vécu des individus et constitue la clef de voûte pour l'épanouissement entier des peuples. C'est animé par cette certitude que l'INSS organise un atelier sur le patrimoine culturel.

Pendant quatre jours, soit du 14 au 17 janvier 2022, les chercheurs venus de la Côte d'Ivoire, du Mali, du Sénégal, du Niger, du Burkina, etc., échangeront sur les contributions qu'ils pourraient apporter afin de promouvoir le patrimoine culturel et d'œuvrer à sa conservation.

Les participants à l'atelier sur le patrimoine culturel africain

Cet atelier arrive à point nommé car le patrimoine culturel africain est menacé par nombre de facteurs qui réduisent son extension. Pour Ludovic Kibora, anthropologue à l'INSS, « le patrimoine culturel matériel est aujourd'hui menacé par le temps, faute de moyens financiers pour sa conservation. Les valeurs telles que l'intégrité, l'honnêteté, la tolérance, etc. qui nous ont été léguées par nos ancêtres sont tombées en désuétude. Aussi, l'insécurité est venue remuer le couteau dans la plaie car certains sites sont quasiment inaccessibles. »

Pour remédier à ces contraintes, « les chercheurs discuteront en long et en large sur les productions allant dans le sens de la protection, la conservation, l'économie du patrimoine culturel africain », confie Vincent Sedogo, historien à l'INSS.

Pour le délégué général du CNRST, « les potentialités culturelles sont faiblement conservées. »

Pour les participants, cet atelier qui invite les chercheurs à axer leurs productions sur la culture africaine, devrait répondre à un besoin crucial qui est celui du développement du continent. Elisée Coulibaly, historien à l'université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, dira à ce propos que « la contribution des chercheurs au développement de l'Afrique serait vaine si elle ne repose pas sur une base solide. Cette base, c'est la culture. La Chine et l'Inde ont pensé leur développement en se basant sur leurs propres cultures. Aujourd'hui, ce sont de grandes puissances quelques fois enviées par l'occident. L'Afrique devrait elle aussi se mettre au pas car personne ne développera notre continent à notre place. »

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Santé au Burkina : Le Rotary Club Ouagadougou millenium offre des médicaments d'une valeur de plus d'un million de FCFA à Yalgado

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 14/06/2022 - 19:25

Chaque année, le Rotary Club Ouagadougou millenium apporte sa contribution pour relever les défis auxquels la maternité du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) fait face. Cette action traditionnelle a été réalisée ce mardi 14 juin 2022 au sein de ladite maternité à travers un don de médicaments d'une valeur de plus d'un million de francs CFA.

Selon le président du club, Der Gontran Pascal Somé, cette action s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de leur 4e axe stratégique qui porte sur « la santé des mères et des enfants ». C'est donc un engament qui leur tient à cœur. Pour le Rotary Club Ouagadougou millenium, la quantité des médicaments apportés n'est pas le plus important mais plutôt la qualité et la fidélité à leur promesse. « La valeur n'est pas le plus important mais le fait que l'action soit récurrente », a expliqué M. Somé.
En effet, cela fait plus de dix ans que ce Rotary Club apporte annuellement son soutien à la maternité afin d'aider à « sauver les femmes et les enfants ». Il conclut son discours en déclarant : « Au nom de mon club, je prends l'engagement de perdurer dans cette collaboration »

« Au nom du club, je prends l'engagement à perdurer cette action », déclare Gontran Somé, président du Rotary Club Ouagadougou Millénium.

Le personnel de la maternité, par la voix du directeur général du CHU-YO, Constant Dahourou, a remercié Rotary Club pour ce geste annuel qu'il leur apporte. « Quand vous avez des problèmes et qu'on vient vous soulager, le minimum est de traduire sa reconnaissance », s'est-il exclamé. Il leur a rassuré que « ces médicaments seront bien utilisés au profit des mères et des enfants ».

Son souhait est que l'action du club puisse motiver d'autres bonnes volontés à apporter leur contribution pour aider l'hôpital national qui a beaucoup de défis à relever. Pour lui, la maternité en particulier a besoin de rénovation « Il est nécessaire qu'on puisse avoir un schéma global de réfection et d'extension de ce bâtiment », a-t-il expliqué.

le don a une valeur de plus d'un million de francs CFA

M. Dahourou a demandé au Rotary Club Ouagadougou millenium de les aider à faire une étude technique et financière de la réfection et l'extension de la maternité et chercher ensemble à la réaliser. Il a aussi rappelé au club leur engagement de l'année dernière qui consistait à informatiser le dossier patient de l'hôpital Yalgado.

A sa suite, la cheffe de service du département gynécologique, Pr Blandine Thiéba Bonané, a aussi exprimé sa gratitude au Club pour ce geste. « Notre hôpital quoi qu'on dise, est le premier CHU, l'hôpital du peuple avec d'immenses difficultés car la population qui le fréquente est souvent démunie, et avec la crise économique actuelle, les choses s'empirent », a-t-elle rappelé.

Elle salue cette démarche qui les aide chaque année dans la pratique de leur vision qui est d'œuvrer à ce que les patients qui visitent la maternité soient bien pris en charge et repartent en bonne santé. Elle a saisi l'occasion pour lancer un appel aux autorités afin qu'elles renforcent le personnel de la maternité.

Le CHU-YO prévoit une activité qui consistera à demander à tous les natifs de la maternité du CHU-YO, une « redevabilité » ou une reconnaissance envers leur maternité en vue d'améliorer la maternité pour les générations futures.

Yvette Hien (stagiaire)
Lefaso.net

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RDC : la radio communautaire "La voix de Mikeno" saccagée par le M23 à Bunagana (JED)

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 14/06/2022 - 19:10



L’ONG de défense des droits des journalistes « Journaliste en danger » (JED) renseigne que la station de la radio communautaire La voix de Mikeno (RACOM), émettant de Bunagana (Nord-Kivu), a été vandalisée par les rebelles du M23 lundi 13 juin, aux environs de 15h TU.


Tous les équipements de haute et basse fréquence, indique-t-elle, ont été emportés pendant l'occupation de la cité.


Le directeur de la RACOM, André Byamungu, qui a été joint à partir de son refuge par JED a déclaré qu'il était devenu "muet" :

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Mouton Aïd Al Adha : le complexe des viandes d’Ain Mila baisse les prix

Algérie 360 - Tue, 14/06/2022 - 18:56

Durant le mois du Ramadan de cette année 2022, les citoyens algériens ont souffert de la hausse fulgurante des prix des produits alimentaires. À l’approche de l’Aïd Al Adhha, on constate également que les prix des moutons ne permettront pas aux petites bourses de profiter de cette occasion. En effet, certains moutons peuvent atteindre le […]

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Mobilisation et gestion des fonds au Burkina : Un accord entre la Caisse nationale de consignation et les notaires en cours de finalisation

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 14/06/2022 - 18:05

Le secrétaire général de la Caisse nationale de dépôt et de consignation (CDC), Robert Tondé, a procédé à l'ouverture de la journée d'échanges avec les notaires du Burkina. Cette journée d'échanges s'inscrit dans le cadre de la finalisation de la convention de partenariat signée entre la CDC et l'Ordre des notaires du Burkina Faso (ONBF) sur la mobilisation et la gestion des fonds des notaires. C'était ce mardi 14 juin 2022 à Ouagadougou.

Afin de rendre opérationnelles les lois 023 et 024-2017, portant création de la Caisse nationale de dépôt et de consignation (CDC), une convention de partenariat a été signée avec l'Ordre des notaires du Burkina Faso (ONBF) en novembre 2021.

La convention avait pour objectif de définir le cadre juridique régissant les accords de partenariat entre les deux structures (CDC et ONBF).

Ainsi, la CDC sera habilitée à recevoir et à gérer les dépôts effectués par les notaires du Burkina, tout en garantissant la sécurité et la liquidité des fonds reçus.

Robert Tondé, secrétaire générale de la Caisse nationale de dépôt et de consignation

Dans le cadre de la mise en œuvre de ce partenariat, un certain nombre d'activités ont été entreprises, notamment la mise en place d'un comité de rédaction des procédures de gestion des fonds des notaires, la sélection de banques partenaires pour accompagner le démarrage de ce partenariat, la production effective d'un projet de procédures des fonds, ainsi que, sa mise à disposition, a fait savoir le secrétaire général de la CDC, Robert Tondé, dans son discours d'ouverture. Tout ce travail a été effectué, selon lui, dans le but de recueillir les avis et amendements pour s'accorder sur le démarrage effectif de la mobilisation des fonds des notaires.

Agents de la Caisse nationale de dépôt et de consignation et les notaires échangent afin de finaliser leur projet commun

Cette journée d'échanges, qui se tient ce 14 juin 2022 à Ouagadougou, constitue alors, dit-il, l'ultime action à réaliser avant l'entrée effective de la phase de mobilisation et de gestion des fonds des notaires. Il sera également question pour les acteurs de s'assurer d'une bonne appropriation des outils et procédures pour une meilleure réussite des opérations.

Les échanges qui se tiennent à cet effet, permettront aussi de présenter le contenu des procédures élaborées, d'exposer les rôles à jouer par chaque partie pour une bonne gestion des opérations confiées à la CDC, de présenter les supports élaborés pour les différentes opérations afin de permettre d'ores et déjà aux différents acteurs de la chaîne de se familiariser à leur usage, a expliqué le secrétaire général, tout en précisant que ces échanges permettront par ailleurs de recueillir les attentes et les besoins des notaires afin de mieux satisfaire leurs différentes requêtes.

Maître Stéphanie Moussiané, trésorière de l'Ordre des notaires du Burkina

Prenant la parole au cours de ladite cérémonie, la trésorière de l'Ordre des notaires du Burkina Faso, Maître Stéphanie Moussiané, a invité ses collègues à poser toutes les questions qu'il faut afin qu'au sortir de cette rencontre, ils puissent faire un pas de géant vers la concrétisation dudit projet. « Et que vraiment chaque étude notariale puisse effectivement recourir aux services de la CDC pour être satisfaite », a-t-elle laissé entendre.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Lutte contre l'insécurité alimentaire au Sahel : Le CILSS et la BAD planchent sur le rapport d'achèvement de la phase 1 d'un programme régional

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 14/06/2022 - 18:01

Ouagadougou abrite du 14 au 16 juin 2022, l'atelier technique de finalisation et de validation du rapport d'achèvement du projet 1 du Programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P1-P2RS). Organisé par le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD), cet atelier permettra de tirer les leçons de la première phase du programme, afin de mieux de réussir la deuxième phase, en cours de formulation.

Face à une insécurité alimentaire et nutritionnelle accrue dans les pays sahéliens, il importe d'augmenter la résilience des ménages ruraux aux changements climatiques, de financer à long terme le secteur agricole et de développer les échanges commerciaux. Lancé depuis 2015, le Programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel veut changer la donne « en aidant les ménages vulnérables à accroître leurs revenus, à accéder aux infrastructures et services de base et à construire un patrimoine permettant de renforcer durablement leurs moyens d'existence ».

Les participants ont jusqu'au 16 juin pour finaliser et valider le rapport

Sept pays bénéficiaires

Mises en œuvre dans les sept pays sahéliens les plus affectés par les crises alimentaires, à savoir au Burkina Faso, en Gambie, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Sénégal et au Tchad, toutes les composantes du projet 1-P2RS devaient initialement prendre fin en 2020. Mais suite à plusieurs prorogations, cette première phase sera clôturée dans la plupart des pays en juin 2022 à l'exception du Tchad dont la composante prendra fin en février 2023. En attendant, les parties prenantes se sont retrouvées à Ouagadougou pour finaliser et valider le rapport d'achèvement du projet élaboré par les consultants de la BAD.

Dr Abdoulaye Mohamadou, secrétaire exécutif du CILSS

Un programme « original »

Selon le secrétaire exécutif du CILSS, Dr Abdoulaye Mohamadou, ce rapport synthétise l'ensemble des données et informations tirées des composantes nationales et de la composante régionale du P2RS, un programme « original » par sa durée de 20 ans, mais aussi par ses objectifs de renforcement de la résilience. L'atelier de Ouagadougou permettra, à l'en croire, de présenter les principaux acquis enregistrés, mais aussi d'apprécier le niveau atteint des indicateurs, des produits et d'effets de chaque composante.

Les acquis pour le Burkina

Selon le secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire, Léopold Nanéma, la phase 1 du P2RS a contribué à travers ses actions à résoudre les problèmes structurels de l'insécurité alimentaire au Burkina à travers des investissements structurants dans les régions du Centre, du Centre-sud, du Centre-ouest, du Plateau central, de la Boucle du Mouhoun et du Sahel. Il s'agit notamment de l'aménagement de périmètres irrigués qui a permis l'amélioration de la production de riz, la récupération des terres, la construction de parcs, l'aménagement de jardins nutritifs qui a permis d'améliorer l'alimentation des enfants de moins de cinq ans.

Le Secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire, Léopold Nanéma a exprimé les souhaits du Burkina pour la phase 2 du programme

Attentes du Burkina pour la formulation de la phase 2

Le secrétaire exécutif du CILSS a informé les participants que le processus de formulation du projet 2 du P2RS est bien avancé. Le rapport des pays bénéficiaires a été élaboré et sera présenté au conseil d'administration de la Banque africaine de développement en septembre prochain pour son approbation.

Les participants ont posé pour la postérité en présence du consultant de la BAD (Premier à la doite du secrétaire exécutif du CILSS)

Selon le consultant-facilitateur qui a accompagné la préparation de ce rapport d'achèvement, la phase 2 pourrait couvrir tous les treize États-membres du CILSS. Pour cette deuxième phase, le Burkina Faso attend que les actions soient renforcées et que la couverture géographique du projet soit étendue à d'autres régions du pays.

Fredo Bassolé
Lefaso.net

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Caporal Albert Kunyuku - RDC : "quand je pense à mes camarades, je perds l’appétit, je rejoins ma chambre et je pleure"

BBC Afrique - Tue, 14/06/2022 - 17:24
L'ancien combattant congolais de 100 ans, récemment décoré par le roi des Belges, revient sur son expérience de la Seconde Guerre mondiale et relate sa solitude d'être l'unique survivant de ses frères d'armes.
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Burkina/Pastoralisme : Une approche innovante pour une transhumance apaisée

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 14/06/2022 - 16:20

Ce mardi 14 juin 2022 se tient à Ouagadougou, la restitution de l'étude « Une approche territoriale et anticipatrice pour une transhumance apaisée. Illustration à la frontière entre le Togo et le Burkina Faso ». C'est une étude financée conjointement par la FAO et la Coopération suisse dans le cadre du projet « Mobilité pastorale transfrontalière et prospective territoriale pour la paix et l'intégration ».

Ce sont au moins 50 millions de personnes qui vivent de l'élevage au Sahel. Un élevage qui repose en grande partie sur le pastoralisme et donc la mobilité du bétail à la recherche de pâturages. Malheureusement les multiples attaques terroristes ont entraîné un déplacement massif des pasteurs et agropasteurs du Sahel vers les pays côtiers avec par moment des conflits transfrontaliers. « Ces déplacements massifs du bétail vers ces sites d'accueil créent des tensions entre les différents utilisateurs de ressources naturelles notamment liées aux dégâts causés aux cultures, mais également à l'installation souvent anarchique des agriculteurs obstruant ainsi le parcours des animaux », explique Ibrahim Alassane Ouédraogo, qui a représenté le représentant de la FAO au Burkina Faso à la cérémonie.

Une vue des participants à l'atelier

C'est donc pour faire face à cette situation et pour renforcer les mécanismes déjà mis en place par les autorités locales, que la FAO, la Coopération suisse et leurs partenaires dont le CIRAD, ISRA, CDD, RECOPA, ont initié une approche anticipatrice permettant d'aboutir à une stabilité et à une cohésion sociale entre les différentes communautés d'éleveurs et d'agriculteurs à la frontière entre le Togo et le Burkina Faso contenue dans l'étude « Une approche territoriale et anticipatrice pour une transhumance apaisée. Illustration à la frontière entre le Togo et le Burkina Faso ». Il s'agit d'une approche innovante de prospective territoriale mise en œuvre en 2019-2020 à la frontière entre le Togo et le Burkina Faso.

Cette étude s'inscrit dans le cadre du projet « Mobilité pastorale transfrontalière et prospective territoriale pour la paix et l'intégration ». Il s'agit d'un projet qui a pour objectif de permettre aux acteurs locaux et aux décideurs de replacer le pastoralisme dans le développement transfrontalier et de s'extraire des tensions actuelles en imaginant différents futurs pour leur territoire. Le projet vise également à offrir des espaces de concertation et une formation à des experts locaux représentatifs de plusieurs facettes de la population du territoire transfrontalier et à formuler des propositions d'actions concrètes pour une transhumance apaisée, en se centrant sur l'amélioration de la coopération transfrontalière, la gouvernance locale et la sécurité.

Ibrahim Alassane Ouédraogo, représentant la FAO à la cérémonie

A en croire le directeur de cabinet du ministre de l'agriculture, des ressources animales et halieutiques, Karim Konseimbo, « Cette approche permet aux acteurs locaux et aux décideurs de replacer le pastoralisme dans le développement transfrontalier, à travers des espaces de dialogues entre les différents experts locaux du territoire transfrontalier maîtrisant déjà l'outil pour une meilleure gouvernance de leur territoire. »

L'atelier de restitution qui se tient ce 14 juin 2022 sera l'occasion de présenter à la cinquantaine de participants, les résultats de l'étude et leurs prolongements dans les dialogues local et régional sur la coopération transfrontalière et la transhumance apaisée. Cet atelier constitue aussi un cadre d'échanges sur les besoins et les visions des acteurs du Burkina Faso.

Photo de famille

L'exécution de l'étude et sa restitution s'inscrivent dans les missions du département de l'Agriculture, des ressources en eau et de l'environnement de l'UEMOA sur les thèmes du renforcement de la gouvernance en matière de conservation et de valorisation durable des ressources naturelles, de gestion des ressources naturelles transfrontalières et de promotion d'un environnement sain et durable dans l'espace communautaire. L'atelier contribuera également au programme de promotion du pastoralisme au sein de la FAO, ainsi qu'au programme d'appui du bureau régional de la Coopération suisse à la gouvernance transfrontalière.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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Diaspora : Le ministre Bassolma Bazié échange avec les membres de la communauté burkinabè résidant en Suisse

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 14/06/2022 - 16:20

Le ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Bassolma BAZIE a tenu une rencontre avec les membres de la communauté des Burkinabè résidant en Suisse et en France voisine, le jeudi 9 juin 2022, à la Mission, Représentation permanente du Burkina Faso à Genève.

Monsieur le Ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale avait à ses côtés Madame la Représentante Permanente adjointe, Son Excellence Éliélé Nadine TRAORE, ainsi que les membres de son cabinet. En introduisant la rencontre, le Ministre Bassolma BAZIÉ a salué toutes celles et tous ceux qui ont effectué le déplacement, malgré leurs contraintes socioprofessionnelles, et qui ont parcouru de longues distances, pour y part prendre. Il a dit toute son admiration pour les efforts fournis par les Burkinabè vivant à l'étranger et particulièrement en Suisse, louant la qualité de leurs rapports et interactions avec leur pays d'accueil.

Il a aussi félicité les participants pour leur mobilisation, signe d'attachement à la mère-patrie, et a invité les uns et les autres à des échanges à bâton rompu, l'intérêt mutuel étant l'échange d'informations sur la situation au Burkina Faso, le partages d'idées et de bonnes pratiques. En termes de mesures et de réformes à entreprendre pour une refondation réussie, la part contributive de la diaspora est de la plus haute importance, a-t-il dit. Le Burkina Faso a besoin du rôle qu'ils jouent dans le cadre de son rayonnement à travers le monde, a-t-il assuré.

Après cette introduction, Monsieur Bassolma BAZIE a situé le cadre de son séjour à Genève : la participation, avec une délégation tripartite (Gouvernement, représentants du patronat, représentants des travailleurs) à la 110ème Session de la Conférence internationale du travail et à la 32ème Session du Conseil des Ministres de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (CIPRES). Il a souligné l'intérêt de la participation pour notre pays à ces instances, en tant que cadres d'élaboration et d'adoption des normes internationales du travail et de suivi évaluation de leur application au niveau des pays, de renforcement de capacités pour les participants, etc.

Les échanges ont ensuite tourné autour de la situation nationale, de la gestion de la crise sécuritaire, du renchérissement du coût des produits de première nécessité (vie chère), des stratégies développées par le Gouvernement et ses partenaires sociaux pour amortir la pression ressentie par les populations, de même que des efforts déployés pour instaurer un climat social apaisé, notamment par la promotion du dialogue. Il a aussi été question de la détermination du Gouvernement à assainir le cadre normatif du travail et de l'administration publique et privée, à rationaliser les ressources publiques, en passant, entre autres, par une réduction du train de vie de l'État. Autre point d'intérêt abordé, le Plan stratégique de développement de l'administration du travail 2022-2026 qui vient d'être élaboré et dont la mise en œuvre va corriger nombre de dysfonctionnements constatés dans l'application des textes normatifs.

Abordant les questions de l'actualité brulante au Burkina Faso, Monsieur le Ministre a relaté les péripéties du drame survenu dans la mine de zinc de Perkoa, dans la province du Sanguié (Région du Centre-Ouest). Il a présenté l'évolution des recherches des personnes disparues, avec la forte implication du gouvernement, ainsi que certaines mesures conservatoires prises dans la gestion de cette crise.

Il a clos son propos liminaire en appelant à « désarmer les cœurs pour la reconstruction de la paix et de la cohésion, du tissu social endommagé », prônant les vertus du dialogue. Monsieur le Ministre n'a pas manqué de saluer et de magnifier la résilience du peuple burkinabè face à ses challenges aux niveaux sécuritaires, socioéconomiques et politiques.

Présent à la rencontre, le délégué au Conseil supérieur des Burkinabè de l'étranger (CSBE), Monsieur Tahirou Komi a exprimé, au nom de toutes et de tous, des sentiments de satisfaction pour la tenue de cette rencontre avec Monsieur le Ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale. « Merci d'avoir pensé à nous », a-t-il salué.

Les interventions, (questions, contributions et doléances) ont essentiellement porté sur :

Les mécanismes envisagés pour assurer la sécurité des travailleurs sur leurs lieux de travail et la situation des responsabilités dans le drame de Perkoa ;

Les capacités de l'Etat et des FDS à endiguer les attaques terroristes et à ramener les populations dans leurs terroirs ;

Les stratégies pour ramener les fils et filles du pays qui ont pris les armes à de meilleurs sentiments envers leurs pays et à déposer les armes ;

Les difficultés que rencontrent les jeunes de la diaspora pour s'insérer dans la fonction publique ou se faire employer dans les structures privées, sinon créer leurs propres entreprises ;

Les orientations du Gouvernement en termes d'amélioration du code minier au Burkina Faso et de réduction des pertes de capitaux ;

Les réformes attendues dans le système éducatif en vue d'arrêter de former des diplômés généralistes, mais plutôt former des travailleurs dans les domaines techniques et scientifiques recherchés au Burkina Faso ;

Les mécanismes pour faciliter une meilleure contribution de la diaspora à la dynamique du développement national ;

Les potentialités et opportunités d'investissement, l'accompagnement de l'entrepreneuriat et des apports innovants de la diaspora par l'Etat ;

Les difficultés d'obtention de postes de stages académiques et/ou de formation professionnelle par les étudiants Burkinabè qui suivent leurs études à l'étranger.

A toutes ces préoccupations, Monsieur le Ministre a apporté des réponses, tout en insistant sur la solidarité dans l'action, la nécessité d'accompagner les autorités de la Transition, pour qu'au terme de leur mission, elles laissent derrière elles un pays confiant en son avenir, une gouvernance vertueuse et des institutions fortes.

Madame l'Ambassadeur, Représentante permanente adjointe a formulé les encouragements ainsi que les engagements de la Mission permanente à accompagner toute initiative et action allant dans le sens de la mobilisation de nos compatriotes vivant en Suisse pour l'atteinte des objectifs susmentionnés.

Ambassade, Mission Permanente du Burkina Faso à Genève

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Bunia : la nouvelle société civile dénonce l’érection de plus de 70 barrières « illégales » à Mambasa

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 14/06/2022 - 16:20


La coordination de la nouvelle société civile de l’Ituri a dénoncé, lundi 13 juin, l’installation de plus de 70 barrières « illégales » par des agents de l’ordre et des services de l’Etat sur les routes dans le territoire de Mambasa.


 


Dans une interview à Radio Okapi, le coordonnateur de la nouvelle société civile de l’Ituri, John Vuleverio a affirmé qu’il s’agit notamment du tronçon Makeke-Edingwe sur la route nationale 44 et sur l’axe Komanda-Mambasa-Niania. 


 

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12e conférence ministérielle de l'OMC : Le ministre Abdoulaye Tall à Genève

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 14/06/2022 - 16:20

La 12e Conférence ministérielle de l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) s'est ouverte le dimanche 12 juin 2021 au siège de l'OMC à Genève. Le Ministre du Développement industriel, du Commerce, de l'Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises, Monsieur Abdoulaye TALL, est arrivé à Genève le vendredi 10 juin 2022, afin de prendre part aux travaux de cette rencontre de haut niveau.

Pour débuter son programme, il a effectué une visite à la Mission, Représentation permanente du Burkina Faso à Genève. Monsieur le Ministre a tenu une rencontre de travail avec son Excellence Monsieur Dieudonné W. Désiré SOUGOURI, Ambassadeur, Représentant permanent, ses collaborateurs et les techniciens, membres de la délégation venue du Burkina Faso.

Les techniciens qui ont accompagné Monsieur le Ministre sont issus de différentes structures institutionnelles et privées traitant de la problématique du commerce mondiale et spécifiquement des questions du coton : la Direction générale du Commerce ; la Direction générale de la coopération multilatérale du ministère en charge du Commerce ; le Secrétariat permanent de la filière coton libéralisée ; le Cadre Intégré Renforcé ; le Conseil burkinabè de l'anacarde ; la Chambre de Commerce et d'Industrie du Burkina Faso.

La séance de travail a consisté à passer en revue le programme du séjour de Monsieur le Ministre, élaboré par la Mission Permanente de Genève. Elle a permis aussi d'aborder des questions relatives aux conditions idoines de participation de tous aux divers travaux prévus sur divers sites. Monsieur le Ministre a saisi l'occasion pour féliciter son Excellence Monsieur l'Ambassadeur, SOUGOURI, pour toutes les dispositions prises en vue de faciliter la participation du Burkina Faso et surtout pour les efforts de coordination consentis par la Représentation Permanente, à la tête du C-4 (Benin, Burkina Faso, Mali, Tchad) plus la Côte d'Ivoire (pays observateur), en lien avec la capitale.

Cette activité a été suivie par la participation de Monsieur le Ministre à la réunion préparatoire des Ministres du commerce du C-4, qui s'est tenue au sein de la salle B de l'Organisation mondiale du Commerce (OMC). La réunion a consisté à faire le point des négociations sur le coton, à prendre des décisions sur la participation du C-4 plus la Côte d'Ivoire à la 12ème Conférence ministérielle (CM12).

Aux termes de cette réunion, Monsieur le Ministre du Commerce du Burkina Faso, Ministre Coordonnateur du Coton-4 ou C-4 a précisé : « Le C-4 a entrepris de se concerter sur les préoccupations communes liées à la production et à l'exportation du coton, notamment sur les distorsions créées par les subventions au niveau des pays développés à leurs producteurs de coton. Nous nous sommes rencontrés pour examiner et valider les éléments de notre participation, et voir aussi comment faire avancer les choses en faveur des cotonculteurs et des populations de nos pays. »

Les participants à cette rencontre ont été ensuite reçus par la Directrice générale de l'OMC, Madame Ngozi Okonjo-Iweala. La première responsable de L'OMC a souhaité la bienvenue au C-4 plus la Côte d'Ivoire et a salué la présence de tous à l'OMC, pour prendre part aux travaux de la CM12. Elle a dit toute la confiance qu'elle plaçait en la contribution de tous et de toutes à l'atteinte des objectifs de la CM12, en termes d'examen du fonctionnement du système commercial multilatéral et de prise de mesures pour les travaux futurs de l'OMC.

Des Ministres du monde entier prennent part à cette Conférence. Ils porteront la voix de leur pays ou organisations, à travers des déclarations axées sur les défis pour le système commercial multilatéral.

La CM12 qui se déroule du 12 au 15 juin 2022 est organisée conjointement avec le Kazakhstan et présidée par M. Timur Suleimenov, Chef de cabinet adjoint du Président du Kazakhstan. Repoussée à plusieurs reprises, la CM12 devait initialement se tenir au Kazakhstan en juin 2020, mais a été reportée en raison de la pandémie de COVID-19.

L'Organisation mondiale du commerce (OMC) est la seule organisation internationale à vocation mondiale qui s'occupe des règles régissant le commerce entre les pays. Au cœur de l'Organisation se trouvent les Accords de l'OMC, négociés et signés par la majeure partie des puissances commerciales du monde et ratifiés par leurs parlements. Le but est de favoriser autant que possible la bonne marche, la prévisibilité et la liberté des échanges.

Instance de l'OMC, la Conférence ministérielle, qui est son organe de décision suprême, se réunit habituellement une fois tous les deux ans. Elle rassemble tous les 164 pays Membres de l'OMC. La Conférence ministérielle est habilitée à prendre des décisions sur toutes les questions relevant de tout accord commercial multilatéral.

Ambassade, Mission Permanente du Burkina Faso à Genève

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Kinshasa : les pays de la CIRGL mutualisent leurs efforts contre le terrorisme et la criminalité

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 14/06/2022 - 16:07

La ministre de la Justice, Rose Mutombo a ouvert, lundi 13 juin à Kinshasa, les travaux de la conférence sur la coopération judiciaire entre les Etats membres de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs(CIRGL).

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Uvira : la MONUSCO sensibilise des jeunes et des femmes sur la paix et la sécurité

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 14/06/2022 - 15:50

La Mission de l’ONU en RDC a organisé lundi 13 juin une campagne de sensibilisation à l’attention des jeunes et des femmes de la ville d’Uvira (Sud-Kivu). L’objectif était de « contribuer aux efforts de renforcement des mécanismes de résolution des conflits pour la promotion de la paix et la cohésion sociale entre les communautés locales ». 


Selon Aimée Ramazani, facilitatrice de cette campagne, les jeunes ont déploré le faible effectif des forces de l’ordre et des agents de sécurité pour faciliter la restauration de l’autorité de l’Etat. 

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