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Afrique

G5 Sahel, « l’heure est extrêmement grave »

Maliactu - Wed, 25/05/2022 - 14:39

 

 

Membre fondateur du G5 Sahel, le Mali a décidé, le 15 mai, de se retirer de l’organisation pour violation de ses textes notamment la non tenue à Bamako de la 8e Conférence des Chefs des Etats devant consacrer la présidence tournante du Mali. En tant que président en exercice du 5G Sahel, Mahamat Idriss Deby Itno du Tchad qui devait passer le témoin à son homologue Assimi Goïta a dit apprendre avec une vive préoccupation cette décision du Mali.

Néanmoins, il a indiqué prendre en compte les raisons avancées par le Mali pour justifier sa décision « lourde de conséquences pour l’ensemble du G5 Sahel ».

Par ailleurs, le Chef de l’Etat du Tchad a déclaré s’engager à mettre tout en œuvre pour préserver l’unité et la cohésion du G5 Sahel qu’il estime être un instrument de coopération irremplaçable face aux défis de développement et de sécurité. C’est ainsi que celui, qui semble endosser la responsabilité de cette dislocation du G5 Sahel, a exhorté les autorités maliennes à reconsidérer leur position. Pour montrer sa bonne foi et calmer les ardeurs des Maliens, il a aussi affirmé que des efforts sont en cours pour la tenue de la Conférence des Chefs d’Etat. « L’heure est extrêmement grave pour laisser le G5 Sahel se disloquer », s’est-il alarmé.

Le Drain et Parly emportés par la crise malienne ?

Emmanuel Macron réélu Président de la France a nommé Mme Élisabeth Borne comme Première ministre le 16 mai. Dans la composition de son gouvernement, Mme Borne a zappé deux tonitruantes figures de la crise malienne. Il s’agit de Jean Yves Le Drian et de Florence Parly qui n’ont pas été reconduits dans la nouvelle équipe gouvernementale. Dans cette éviction du désormais ancien ministre des Affaires étrangères et celle des Armées, beaucoup d’observateurs voient la sanction d’une mauvaise gestion de la crise malienne. L’on se rappelle que, dans une escalade continue de violence verbale, Le Drian et Parly se sont livrés, à plusieurs reprises, à une passe d’arme avec le gouvernement du Mali qui est resté, toujours, droit dans ses bottes à chaque menace française.

Du blé, du carburant et des locomotives russes bientôt au Mali ?

Désormais partenaire privilégié du Mali, une forte délégation malienne était en Russie la semaine passée. Conduite par Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, la partie malienne a eu des échanges avec les responsables de plusieurs départements ministériels russes. Au menu des échanges, les sujets relatifs au transport ferroviaire, à l’approvisionnement en céréales, notamment le blé qui connait une sérieuse pénurie, ainsi qu’en hydrocarbure ont été largement évoqués.

Selon le gouvernement du Mali, dans le cadre de la relance du trafic ferroviaire, la délégation ministérielle du Mali à Moscou est entrée dans la phase active avec la société russe Trading House STM qu’elle a rencontrée en présence du ministre malien des Finances. A en croire la même source, après des échanges sur les aspects techniques, les deux parties étaient censées procéder à la signature d’un mémorandum d’entente le vendredi avant d’entamer les travaux dans une dizaine de jours.

A titre de rappel, la société russe Holding, qui appartient à Sinara – Transport Machines (STM), est un important fabricant et fournisseur de matériel roulant et d’équipements ferroviaires, y compris des locomotives diesel et électriques, des unités multiples électriques, des wagons de fret et des machines de voie pour la construction, la réparation et rénovation et la maintenance de la voie ferrée.

Source: Mali Tribune

 

Categories: Afrique

Le Sahel central exposé à une crise alimentaire aiguë (ONG)

Maliactu - Wed, 25/05/2022 - 14:34
Image d’illustration – Une crise alimentaire majeure et imminente s’annonce au Burkina Faso, au Mali et au Niger, selon l’ONG Plan International

Le Mali, le Niger et le Burkina Faso (Sahel central) sont exposés à une crise humanitaire et alimentaire sans précédent, a alerté, mardi, Plan International, un réseau d’Organisations Non Gouvernementales (ONG) présent dans 78 pays.

Le Mali est confronté à la pire crise humanitaire depuis plus d’une décennie avec plus d’un tiers de sa population dans une situation d’extrême vulnérabilité, a déclaré Plan International dans un communiqué, tandis que 12% de la population totale du Burkina Faso, aura besoin d’une assistance immédiate pendant la période de soudure, à venir, dans les régions les plus touchées par l’insécurité et les déplacements.

« Le Mali est confronté à la pire crise humanitaire depuis plus d’une décennie avec plus d’un tiers de sa population dans une situation d’extrême vulnérabilité. Au Burkina Faso, 12% de la population totale aura besoin d’une assistance immédiate pendant la période de soudure à venir dans les régions les plus touchées par l’insécurité et les déplacements », a indiqué la même source.

Plan international explique qu’« au Niger, plus de 4,4 millions de personnes seront en insécurité alimentaire lors de la prochaine période de soudure ».

Et d’ajouter que « tous ces facteurs combinés nous poussent vers une crise alimentaire majeure et imminente au Burkina Faso, au Mali et au Niger », affirmant que « selon le PAM [Programme alimentaire mondial] et la FAO [l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture], les trois pays du Sahel central font partie des 20 points chauds de l’insécurité alimentaire, avec 9,7 millions de personnes qui devraient être en situation d’insécurité pendant la période de soudure à venir et une situation qui s’aggrave rapidement. Les enfants, et en particulier les filles, en paient déjà le plus lourd tribut ».

« Au Sahel Central, 2,3 millions de personnes étaient déplacées internes en avril 2022, selon OCHA [Bureau de la coordination des affaires humanitaires], et la nourriture est l’un de leurs principaux besoins », indique la même source.

Au Mali, le Système d’Alerte Précoce explique qu’« avec les résultats de l’enquête nationale de sécurité alimentaire, les résultats du Système expert combiné aux résultats des différents services techniques évoluant dans le cadre de la sécurité alimentaire au Mali. Il y a eu un exercice qu’on appelle le cadre harmonisé qui a eu lieu au mois de novembre 2021. Cet exercice nous prouve qu’au mois de novembre, le Mali était à 1,875 million de personnes en insécurité alimentaire ».

Ces informations ont été communiquées à l’Agence Anadolu par Moussa Goïta, coordinateur national du Système d’alerte précoce.

Goïta annonce qu’ « un deuxième exercice devrait avoir lieu au mois de mars 2022, mais compte tenu du contexte actuel et de la situation qui prévaut au Mali, les moyens ne nous ont pas permis d’aller vers cet exercice», déclarant que « si cet exercice avait eu lieu, on se trouvait aujourd’hui à peu près à 2 millions de personnes en insécurité alimentaire. C’est des personnes qui sont en phase crise qui méritent d’être assistées par l’Etat en terme de vivres ».

Moussa Goïta affirme qu’« un plan national de réponse a été élaboré par le commissariat alimentaire conjointement avec les partenaires techniques et financiers au Mali qui évoluent dans le cadre de la lutte contre l’insécurité alimentaire ».

Selon lui, « ce plan national va permettre d’apporter les réponses adéquates dans le pays pour atténuer la souffrance de la population en insécurité alimentaire ».

Mali

AA / Bamako / Amarana Maiga

Source : Agence Anadolu

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Enquête Mali-mètre 2022 : 82 % des Maliens souhaitent le retour de la paix

Maliactu - Wed, 25/05/2022 - 14:29

 

A travers une conférence ce jeudi 19 mai, Friedrich Ebert Stiftung a lancé officiellement l’édition de Mali mètre 2022 d’où la collecte déroulée du 13 mars au 4 avril. Elle porte sur un échantillon total de 2 344 personnes âgées de 18 ans et dans toutes les régions maliennes. L’objectif de l’enquête est de chiffrer l’opinion des Maliens sur le fonctionnement de l’Etat et la situation générale du pays en vue d’orienter les décisions politiques et d’impliquer les populations.

A travers les résultats de cette enquête, Friedrich Ebert Stiftung communique qu’en 2022, les actions prioritaires pour le gouvernement de transition  sont le rétablissement de la sécurité, la lutte contre l’insécurité alimentaire et la création d’emploi pour les jeunes. Cependant ces défis sont suivis de l’amélioration du système éducatif et la restauration de la paix.

Selon Mali-mètre, 76 % de la population plaident pour la lutte contre l’insécurité, 48 % pour la lutte contre l’insécurité alimentaire; 41 % pour la lutte contre le chômage et 40 % contre la pauvreté.

Plus de la moitié de la population enquêtée n’est pas satisfaite de la Minusma d’où et 58 % très insatisfaite. Les principaux reproches faites à la Minusma sont la non protection des populations contre les violences des groupes armés, la non reconnaissance de son mandat et être complice avec les groupes armés.

Au-delà de cela 60 % se dit très insatisfait du travail de Barkhane d’où 52 % de la population malienne estiment que le retrait de la force Barkhane aura un effet positif sur la sécurité dans leur région.

Pour la réinstauration de la paix et la réconciliation, plus de la moitié des enquêtés 49 % déclarent que l’accord d’Alger doit être relu et modifié.

Plus de 9 personnes sur 10 ont confiance en l’appui de la Russie pour aider le Mali a retrouvé son intégrité territoriale.

Il faut rappeler que depuis plus de dix ans, Mali-mètre sert à informer sur les attitudes de la population en donnant la voix à ceux qui ne sont pas entendus.

Fatoumata Kané

Source: Mali Tribune

 

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Niger : l’armée neutralise 65 terroristes dans l’ouest du pays

Maliactu - Wed, 25/05/2022 - 14:26

L’armée nigérienne a annoncé avoir neutralisé soixantaine-cinq (65) terroristes lors d’opérations menées dans l’ouest du pays, près de la frontière avec Burkina Faso. L’annonce a été faite dans un communiqué publié par le ministère de la Défense nationale.

« Les différentes offensives menées par les forces armées nigériennes (FAN) dans l’ouest du territoire national ont continué à désorganiser et à affaiblir les différents groupes terroristes qui y sévissent, les réduisant à s’adonner à des actes de prédation, d’intimidation, de vols de bétail et souvent d’assassinats ciblés, notamment dans les zones ouest Torodi et sud Gothèye », a détaillé le communiqué du ministère de la Défense, diffusé mardi à la télévision publique.

« Sur instruction expresse du président de la République, les forces de défense et de sécurité ont déclenché, depuis le 16 mai 2022, des opérations de ratissage et de nettoyage dans ces secteurs en vue de les assainir », a précisé la même source.

Le bilan des opérations fourni par le ministère de la Défense fait état de soixantaine-cinq (65) terroristes neutralisés, onze (11) bases de regroupement et plus d’une centaine de motos détruits.

De son côté, l’armée nigérienne indique avoir enregistré deux blessés et un véhicule endommagé par un engin explosif improvisé.

Les localités de Torodi et de Gothèye sont situées dans la région de Tillaberi, dans la zone dite des trois frontières, près du Burkina Faso. Ces dernières semaines, plusieurs attaques visant des civils ont été enregistrées dans ces localités.

Fuyant ces attaques, des centaines de villageois ont quitté leurs villages pour se réfugier dans des zones plus sécurisées.

Depuis 2017, la région nigérienne de Tillaberi est confrontée à des attaques attribuées aux groupes terroristes opérant au Mali et au Burkina Faso.

Niger

AA / Niamey / Salif Omar

Source : Agence Anadolu

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Mali : Quel bilan un an après le coup d’Etat contre Bah N’Daw ? (Analyse)*

Maliactu - Wed, 25/05/2022 - 14:23

– Une année après le coup de force du 24 mai 2021, les experts dressent un bilan mitigé. 24 mai 2021 – 24 mai 2022, un an jour pour jour que le régime transitoire de Bah N’Daw, alors colonel à la retraite et président de la Transition, a été renversé par le colonel Assimi Goïta vice-président chargé de la Sécurité et de la Défense nationale, après le coup d’Etat d’août 2020 contre Ibrahim Boubacar Keita. Une année après ce coup de force, des experts et de la Coordination des associations et regroupements de la société (Carsoc) estiment que le bilan est mitigé.

– Blocage politique

Me Cheick Oumar Konaré, avocat et spécialiste des questions politiques, explique que « quand il y a eu le coup d’Etat d’abord en août 2020, Bah N’Daw a été installé au pouvoir essentiellement parce qu’on pensait qu’il était à la retraite et qu’il allait gouverner le pays dans le sens voulu lors du soulèvement populaire. Alors que Bah N’Daw a voulu rester sur le vélo sans vouloir pédaler. Et quand on fait ceci, on tombe ».
Konaré ajoute que l’ancien président de la Transition n’a pas voulu travailler avec les forces du changement. Bref il a voulu faire de l’IBKisme sans IBk (Ibrahim Boubacar Keita, NDLR). Ce qui a conduit au blocage politique du pays. Finalement, la tension a tellement enflé qu’il y a eu des discordances entre lui et les membres de la junte qui l’a installé ».
Jean François Marie Camara, enseignant chercheur à l’Université de sciences politiques et Juridiques de Bamako, explique pour sa part que « le Président Bah N’Daw après avoir effectué un voyage en Europe, notamment en France, a procédé à un remaniement ministériel en excluant deux pivots du coup d’Etat contre le régime d’Ibrahim Boubacar Keita à savoir le Colonel Modibo Koné qui occupait le ministère de la Sécurité et le Colonel Camara à la Défense ».
« Malheureusement, le nouveau gouvernement qu’il a mis en place n’a pas été représentatif ni des auteurs du coup d’Etat, encore moins de la classe politique et la société civile. Conséquence : renversement de régime. Le Colonel Assimi Goita s’autoproclame président de la transition, chef de l’Etat » poursuit la même source.

– Changement de stratégie

« Ce deuxième coup d’Etat a donné l’occasion à la junte militaire de se tourner vers le Mouvement du 5 Juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP). Depuis lors, un processus de changement a été entamé. Ce processus a conduit à la désignation du leader du soulèvement Choguel Kokalla Maiga comme Premier ministre », note Me Cheick Oumar Konaré ajoutant que « des actions ont été entamées, la principale action de changement c’est le changement de stratégie sécuritaire et diplomatique. Parce que les nouvelles autorités ont décidé que pour se sortir d’affaire en matière de sécurité, il fallait avoir recours à la Russie ».

Jean François Marie Camara, rétorque : « Le bilan de la réalisation des réformes entamée reste très mitigé parce que les questions fondamentales liées aux réformes pour lesquelles Bah N’Daw a été déposé n’ont pas été entamées ». Toutefois, il explique qu’« on ne peut jamais faire des réformes institutionnelles et politiques au Mali sans pour autant aller à la révision constitutionnelle parce que notre Constitution est rigide, on ne peut même pas modifier une virgule sans organiser un referendum ».
«Notre constat, c’est la vive précarité de la population. À ce niveau il n’y a pas de satisfaction. Là où nous sommes arrivés aujourd’hui, il nous faut des actions. Il faut sortir du slogan, des mouvements, des marches pour aller au travail » estime Adama Traoré Président de la Coordination des Associations et Regroupements de la Société Civile.
Et Traoré d’ajouter que « c’est l’écoute qui manque aux autorités. Il faut qu’elles se mettent à l’écoute des populations et faire face à la précarité ».

– Un prix à payer

Selon Cheick Oumar Konaré, « on ne peut pas avoir recours à la Russie dans le pré-carré français sans rompre avec la France. C’est cette rupture déchirante qui a eu pour effet le départ de l’Opération française Barkhane, la fermeture de RFI et de France 24, l’avènement des militaires russes au soutien des militaires maliens, l’expulsion de l’ambassadeur français au Mali ».

«La priorité qui a été donné à cette équipe-là, c’est de sécuriser le pays. A ce niveau, nous constatons quelques progrès », a, par ailleurs, souligné Adama Traoré.
Me Cheick Oumar Konaré indique, pour sa part, que « le processus de rectification de la transition nous a conduit aujourd’hui à une amélioration notable de la sécurité mais aussi à des difficultés d’ordre économique dues à l’embargo qui constitue une punition française contre le Mali ».
Et d’ajouter que « la deuxième attente c’était la bonne gouvernance. Aujourd’hui, il y a une meilleure gouvernance. Dans la mesure où rien que l’an passé, nous avons pu dégager 100 milliards de Franc CFA en économisant sur le train de vie de l’Etat. Nous avons pu engager des travaux de réparation de routes, les salaires ont été augmentés … ».
L’avocat estime que  » le gaspillage a diminué. Nous pensons qu’avec les reformes qui vont être mises en œuvre suite aux Assises nationales, le processus électoral aussi sera meilleur (…) Avec la montée en puissance de l’armée, le pays sera en meilleure position pour renégocier l’Accord d’Ager qui constitue une plaie au pied de l’ensemble national ».

Que faire pour que les choses aillent mieux ? Adama Traoré affirme qu’il ne faut « discuter avec personne. Nous n’avons à soumettre de chronogramme à personne ». Jean Marie François Camara, lui, conclut :  » Nous devons prendre notre destin en main, assumer les difficultés qui découlent de notre choix souverain en matière de sécurité et de diplomatie ».

* Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que leur auteur et ne reflètent pas forcément la ligne éditoriale de l’Agence Anadolu.

Mali

AA/Bamako/ Amarana Maiga

Source : Agence Anadolu

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Liste Aigles : Un local et le retour de Koïta

Maliactu - Wed, 25/05/2022 - 14:07
En marge de sa première conférence de presse, Éric Sékou Chelle a dévoilé le vendredi la liste des 25 joueurs convoqués pour les 2 premières journées éliminatoires de la Can 2023.

Cette première liste du tout nouveau sélectionneur des Aigles comporte 2 faits marquants. Il s’agit de la présence d’un joueur local et du retour d’un absent de très longue date. Sociétaire du Djoliba AC, le buteur Hamidou Sinayoko est le seul joueur de la liste évoluant au pays. Quant à Sékou Koïta, il signe son grand retour après plusieurs mois d’absence pour raison de blessure qui l’avait même contraint à mettre une croix sur la Can passée. Pour le reste, c’est pratiquement du classique même si les deux Doucouré (Abdoulaye d’Everton et Cheick de Lens) ne sont pas à 100 % selon les explications du coach. « Cheick Doucouré est en pleine réflexion sur son avenir (il doit quitter son club). Quant à Abdoulaye, il a été mis sous injection par son club pour jouer le maintien. Moi, j’ai besoin des joueurs qui sont prêts à 100% pour nos deux matches », a-t-il dit.

Opposé au Congo le 4 juin prochain à Bamako et au Soudan du Sud le 9 juin, le Mali entame son regroupement le 30 mai à Bamako où l’équipe sera logée à l’hôtel de l’Amitié.

Liste des 25 joueurs convoqués :

GARDIENS (3):

Ibrahim Bosso Mounkoro (TP Mazembe, R.D Congo)

Ismaël Diarra Diawara (Malmô, Suède)

Djigui Diarra (Young African, Tanzanie)

DEFENSEURS (8):

Hamari Traoré (Rennes, France)

Almamy Touré (Frankfort, Allemagne)

Massadio Haïdara (Lens, France)

Amadou Danté (Sturm Graz, Autriche)

Mamadou Fofana (Amiens, France)

Boubacar Kiki Kouyaté (FC Metz, France)

Moussa Sissako (Standard de Liège, Belgique)

Falaye Sacko (Saint-Etienne, France)

MILIEUX (6):

Diadié Samassékou (Hoffenheim, Allemagne)

Mohamed Camara (Red Bull Salzburg, Autriche)

Aliou Dieng (Al Ahly, Egypte)

Yves Bissouma (Brighton, Angleterre)

Amadou Haïdara (R.B Leipzig, Allemagne)

Lassana Coulibaly (Salernitana, Italie)

ATTAQUANTS (8):

Moussa Djenepo (Southampton, Angleterre)

Adama Traoré (Scherrif Tiraspol, Moldavie)

Abdoulaye Diaby (Al Jazira, Émirats Arabes Unis)

Ibrahima Koné (Lorient, France)

Sékou Koïta (Red Bull Salzburg, Autriche)

El Bilal Touré (Reims, France)

Kalifa Coulibaly (FC Nantes, France)

Hamidou Sinayoko (Djoliba AC, Mali)

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ERIC SEKOU CHELLE

Au secours de Djénépo

En manque de temps de jeu avec Southampton, la convocation de Moussa Djénépo n’a pas manqué de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Interrogé sur le sujet, Eric Sékou Chelle a mis en avant sa stratégie de jeu pour justifier le choix de l’ancien joueur du Yeleen Olympique de Bamako.

Jadis chouchou du public pour sa vivacité et son jeu de passement de jambes, Moussa Djénépo enfile présentement le costume de paria dans le Nid des Aigles à tel point que des voix s’élèvent contre sa convocation. Déjà peu efficace lors d’une Can ratée au Cameroun, Moussa n’était plus ce titulaire indiscutable dans son club qui le convoquent même rarement pour ses derniers matches de championnat anglais. Dans cette traversée du désert, il vient d’être sélectionné par Eric Sékou Chelle pour les deux premières journées éliminatoires de la Can Côte d’Ivoire 2023. Pour le technicien malien, le choix va au-delà de la forme du moment du joueur. A entendre le sélectionneur parler, le joueur peut compenser sa méforme de l’heure par sa qualité technique.

« Moussa et Koïta ont cette qualité de niveau mondial de pouvoir éliminer l’adversaire dans une cabine de téléphone. Ils ont la capacité à se projeter dans la profondeur que ça soit avec ou sans le ballon », a justifié le sélectionneur des Aigles qui compte mettre beaucoup d’intensité dans son équipe avec un jeu porté sur l’offensive.

Comme pour donner raison à son entraîneur, entré en cours jeu, Sékou Koïta, à peine revenu de blessure, a permis au Red Bull Salzbourg d’égaliser le but de Flagenfurt dans le temps additionnel (93+3, 1 -1) pour le compte de la 32e journée du championnat.

Si Sékou a justifié la confiance placée en lui, la balle est désormais dans le camp de Djénépo qui sera certainement très attendu à Bamako le 4 juin contre le Congo.

Alassane Cissouma

Source : Mali Tribune

 

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Réunion extraordinaire de la Cédéao, le 4 juin, sur le Mali, la Guinée et le Burkina Faso

Maliactu - Wed, 25/05/2022 - 13:57

 

Réunion extraordinaire de la Cédéao, le 4 juin, sur le Mali, la Guinée et le Burkina Faso

Une réunion extraordinaire du Comité des chefs d’état-major des armées des Etats membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) se tiendra à Accra au Ghana le 4 juin 2022, sur la situation politique au Mali, en Guinée et au Burkina Faso ont indiqué des sources diplomatiques.

Cette réunion est annoncée alors que des rencontres informelles se sont multipliées ces derniers jours à Bamako et dans la sous-région.

Abdoulaye Diop, ministre des affaires étrangères du Mali, en visite au Togo, a annoncé le 4 mai avoir demandé au président togolais, Faure Gnassingbé, sur instruction de son président, le Colonel Assimi Goïta, « d’user de son expérience et de sa sagesse pour aider à faciliter le dialogue ».

Faure Gnassingbé devra ainsi aider le Mali à convaincre « les acteurs régionaux, et plus largement, l’ensemble de la communauté internationale » pour un compromis qui « sortira le Mali de sa situation actuelle et renforcer la stabilité de la région ».

Les autorités de la transition au Mali ont proposé à l’organisation sous-régionale un calendrier de 24 mois, soit deux (2) ans en plus des 18 mois déjà écoulés.

Alors que, les Chefs d’Etat ont invité les autorités de la transition du Mali à respecter le calendrier de 12 à 16 mois, recommandé pour la prolongation de la période de transition annonçant ainsi la décision de maintenir les sanctions imposées le 9 janvier 2022, du dialogue en vue de trouver une solution et d’assurer une levée progressive des sanctions.

Depuis plusieurs jours, certains politiques et diplomatiques évoquent une possibilité de compromis entre les autorités et celles de la Cédéao sur une prolongation de la transition.

En Guinée, le Conseil National de la Transition (CNT) avait validé un chronogramme de 36 mois pour la transition contre les 39 mois initialement proposés par le comité national du rassemblement pour le développement (CNRD).

Le porte-parole du gouvernement de la transition burkinabè, Lionel Bilgo, avait déclaré, que les Burkinabè avaient déjà tranché sur la question de la durée de la transition qui est de trois ans.

“Le Burkina Faso a fait des choix et parmi ces choix, c’est de définir la durée de la transition (à trois ans). Une durée qui a été définie avec les forces vives de la nation et qui tient compte justement de la situation sécuritaire nationale”, a-t-il annoncé à l’issue du conseil des ministres.

Source : Anadolu Agency

 

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La mendicité: Que dit la loi au Mali ?

Maliactu - Wed, 25/05/2022 - 13:48

 

La seule loi qui traite explicitement la question de la mendicité au Mali est le code pénal, selon plusieurs juristes. La loi interdit la mendicité et l’incitation à la mendicité.

« Le code pénal en son article 183 prévient que toute personne valide et majeure qui aura été trouvée mendiant sur la voie publique sera punie de 15 jours à 6 mois d’empoisonnement », a expliqué Mohamed Keita, juriste collaborateur d’avocat. Il avance aussi qu’une personne invalide qui aura quitté un centre hospitalier ou charitable pour mendier sur la voie publique sera punie à son tour de la même peine que le majeur valide.

Par contre, en toute circonstance, l’incitation à la mendicité est interdite et pire si la personne incitée à mendier est un enfant. La peine, à l’en croire, sera de 3 mois à 1 an d’emprisonnement. Il ajoute que l’article 184 met en garde les mendiants sur certains actes. Il s’agit, dit-il, des menaces, des injures ou la violation de domicile pendant sa mendicité. « La peine est de 3 à 6 mois d’emprisonnement », précise-t-il.

Dans le même code pénal, le législateur précise dans la section qui suit la mendicité en son article, que tout mendiant qui sera surpris avec des moyens de commettre des délits de vol ou autres, ou soit à pénétrer la maison des gens, sera punissable de 6 mois à 5 ans d’emprisonnement. Il ajoute en cette partie des mesures contre la tentative ou l’acte violence perpétré par un mendiant sur une autre personne avec une peine de 2 à 5 ans et interdiction de séjour allant jusqu’à 10 ans.

La loi ne mentionne pas directement la mendicité des enfants pour l’interdire ou l’autoriser, avance Amadou Cissé, enseignant chercheur en Droit. « C’est par syllogisme juridique que l’on peut dégager ce que la loi veut sur la mendicité de l’enfant au Mali et dans le monde », estime notre chercheur. A ses dires, l’éducation est un droit inaliénable pour tout enfant. Cela incombe aux parents d’abord de l’enfant, ensuite aux autorités et au gouvernement d’un pays. « La constitution malienne déclare en son article 17 que l’éducation est obligatoire et que l’enseignement public est obligatoire, gratuit et laïc à l’article 18. Au regard de ces articles de la loi fondamentale de 1992, toutes déclarations des droits de l’enfant que le Mali a ratifié, aucun enfant ne doit être vu sur les voies publiques aux heures de l’école en train de mendier au Mali. Sinon une violation grave de la constitution et du droit international», a conclu M. Cissé.

Koureichy Cissé

AUMONE: Précepte coranique ?

L’aumône ou don de la charité communément appelé Sadaqah par beaucoup de personnes. Elle consiste à faire don d’un bien valeureux pur dans la plus grande discrétion et sans rien attendre en retour. Selon les récits prophétiques, l’aumône ne diminue pas la richesse,   mais au contraire elle a des bienfaits.

Dans le coran, beaucoup de versets parlent de l’aumône. Imam Adrissa Koné de la mosquée El Awal du  Point G cite la deuxième sourate du coran (Baqqarah : la vache), verset 254 « Ô vous qui croyez ! Donnez en aumône une partie des biens que nous vous avons octroyés… ».

Les aumônes diffèrent de par leur statut de recommandation et d’obligation. Imam Koné précise : « elle est divisée en quelques types comme la zakat qui est l’aumône obligatoire, le saddaqua est l’aumône recommandée. La Zakatal fitr l’aumône fait le jour de la fête d’Aïd el fitr, elle est obligatoire pour tout musulman. Les bienfaiteurs doivent faire preuve de discrétion comme dans tous ceux qu’ils font sans crier sur tous les toits leur geste. Dieu Le Tout Puissant a fait l’éloge de l’aumône, mais il existe deux types d’aumône qu’Allah n’aime pas. Celle faite dans la tromperie, et celle qui transforme le bénéficiaire en obligé».

« L’aumône doit être faite pour la satisfaction divine et le croyant doit savoir qu’en aucun cas l’aumône ne diminue la richesse. Elle doit être faite aux pauvres, aux nécessiteux ; aux convertis du moment où il est dans le besoin, le voyageur nécessiteux pour ne citer que ceux-ci », poursuit l’imam Koné. L’aumône, le don de la charité est hautement recommandée dans le Coran et la sounnah du Prophète (PSL). La récompense pour les actes charitables est grande et l’imam cite ce verset : « Ceux qui ont la foi, ont fait de bonnes œuvres, accompli la Salat et acquitté la Zakat, auront certes leur récompense auprès de leur Seigneur. Pas de crainte pour eux, et ils ne seront point affligés.» (Sourate: La vache Verset: 277).

« Allah dit dans la sourate 34 verset 39 « Tout ce que vous dépensez, IL (Allah) vous le remplace ». Les enseignements du coran et de la Sounnah du Prophète (SAW) recommandent à tous l’aumône tout en les accompagnant des bienfaits de ce geste. Le Messager d’Allah (SAW) dit « Soignez vos malades avec de l’aumône ».

« Je recommande à tous de faire l’aumône. Elle peut servir de bouclier contre les feu de l’enfer alors j’encourage avec cette phrase que j’ai l’habitude de dire chaque fois que je parle de l’aumône : Mes frères et sœurs en islam, je exhorte à faire l’aumône car le linceul n’a pas de poche. Mettez entre vous et le feu de l’enfer ne serait-ce qu’une datte», exhorte imam Koné.

AUMONE, CHARITE…« Que ta main gauche ignore…», préconise la Bible

Dans la Bible, plusieurs passages font référence à l’aumône. La discrétion est la règle d’or qui l’accompagne d’où cette phrase ‘’…Quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite ».

Dans la Bible, selon Abbé Félix Coulibaly de la paroisse Sainte Monique, aumônier à l’Ucao, plus de 29 références invitent les fidèles à faire l’aumône. « Une référence particulière est celle de Jésus lui-même dans l’évangile de Saint Mathieu : Mathieu 6 :2-4 Lorsque tu fais l’aumône ne sonne pas la trompette devant toi comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues afin d’être glorifiés par les hommes. Je vous le dis en vérité, ils ont déjà reçu leur récompense. Mais quand tu fais l’aumône que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite. Afin que ton aumône se fasse en secret et Ton père qui voit dans le secret te le rendra ».

Selon l’Abbé Coulibaly, faire l’aumône est un geste d’amour provenant du cœur en direction de la personne qui est dans le besoin. « Ce geste doit être le plus secret possible ce que fait référence à la phrase que ta main gauche ne sache pas ce que fait la droite. Cela veut dire que l’aumône doit être discrète et totalement gratuite. Ne pas attendre de retour équivalent de la part du bénéficiaire. Mais le bénéficiaire doit savoir exprimer sa reconnaissance d’une manière ou d’une autre le bienfait reçu. Ne serait-ce que dire Merci, Dieu accorde en abondance ses bienfaits dans ce monde et dans l’éternité à celui ou celle qui fait l’aumône», explique-t-il.

Dans la Bible, le croyant est invité à faire l’aumône chaque fois qu’il peut ou qu’il est en face d’une personne qui se trouve dans le besoin. « Par contre il est interdit de passer toute sa vie en demandant de l’aumône aux autres. L’homme doit travailler pour gagner sa vie à la sueur de son front. ‘Frères lorsque nous étions chez vous, nous vous disions expressément : Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus. Nous apprenons cependant, qu’il y’en a parmi vous quelques-uns qui vivent dans le désordre, qui ne travaillent pas, mais qui s’occupent des futilités. Nous invitons ces gens-là, et nous les exhortons par le Seigneur Jésus-Christ, à manger leur propre pain en travaillant paisiblement », conclu Père Félix Coulibaly en citant des passages de la Bible.

Oumou Fofana

Source: Mali Tribune

 

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