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Afrique

Les visas nomades numériques attirent les travailleurs à l'étranger

BBC Afrique - Tue, 02/08/2022 - 20:00
Plus de 25 pays ont désormais lancé des programmes de visas pour les nomades numériques, permettant à ces voyageurs de travailler légalement, plus longtemps et plus librement.
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Rumeurs sur la fermeture des frontières entre le Burkina et le Mali : Le gouvernement burkinabè dément

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 02/08/2022 - 20:00

Le gouvernement du Burkina Faso apporte un démenti "formel" sur une supposée fermeture des frontières entre le Burkina Faso et le Mali par ce communiqué en date du 2 août 2022.

Cette information, selon le communiqué, circule sur les réseaux sociaux depuis ce mardi 2 août 2022.

Le gouvernement dit saisir cette occasion pour mettre en garde les auteurs de productions de fausses nouvelles et se réserve le droit de leur appliquer la rigueur de la loi.

Lefaso.net
Photo d'illustration

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Marchés financiers : ce qu’il faut savoir sur la future augmentation de capital de la BVMAC

Jeune Afrique / Finance - Tue, 02/08/2022 - 19:49
Cette revalorisation s’effectuera grâce à un apport de 5,3 millions d’euros, incluant une augmentation du capital et un prêt subordonné du Fonds de développement de la Cemac. Jeune Afrique vous donne les détails de l’opération envisagée.
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Aliku Ogorchukwu - racisme : l'épouse du Nigérian tué en Italie demande justice

BBC Afrique - Tue, 02/08/2022 - 17:49
La femme de l'homme de 39 ans, dont le meurtre a été filmé en plein jour, dit avoir mal au cœur.
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SUNU Assurance Burkina : Les journalistes formés sur les principes et bases de l'assurance

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 02/08/2022 - 17:30

A l'issue des échanges entre les membres la compagnie SUNU Assurance et les patrons de presse, lesquels échangent s'était conclus par un consensus selon lequel les deux parties travailleraient de concert pour que les populations adhèrent aux produits assurantiels, il a été organisé du 29 au 30 juillet 2022 à Koudougou, dans la province Boulkiemdé, région du Centre-ouest, une formation sur les principes et bases de l'assurance au bénéfice des journalistes.

Cet atelier avait pour but de présenter succinctement aux journalistes, les tenants et les aboutissants de l'assurance afin qu'ils constituent un important relais d'information pour le public jusque-là réfractaire quant à l'idée de se faire assurer.
« Le journaliste est un voyageur qui franchit les frontières sans passeport ». Cette citation du journaliste malien Hamidou Saye résume la capacité qu'a le journaliste de toucher le maximum de personnes par l'information qu'il transmet.

Conscient du fort impact de cet acteur dans la société, SUNU Assurance a, dans le cadre de ses activités, organisé une formation au profit des journalistes sur les principes et bases de l'assurance afin que, par leur intermédiaire, soit renouvelée la confiance qu'ont les assurés en leurs assureurs et que ceux qui n'en ont pas encore cerné le bien-fondé, puissent enfin faire le premier pas.

La première journée de formation portait sur l'appréhension que l'on a des compagnies d'assurance en général. En effet, la conception du profane sur la question est que « ces institutions sont des escrocs ». Et la majeure partie des journalistes présents pour la formation, sans avoir jamais eu affaire à une compagnie d'assurance, y croyaient aveuglément. L'entretien des formateurs de SUNU Assurance vie avec les journalistes chapeauté par le directeur général Jean François Kambou, a permis de déconstruire les stéréotypes en la matière et d'initier les journalistes sur quelques notions clés du domaine, à savoir « le contrat d'assurance, le risque, les assurances vie et non vie, etc. »

Par ailleurs, il a été question pour les deux parties d'échanger sur l'assurance au Burkina Faso et l'impact indéniable que peut apporter cette industrie au rayonnement économique du Burkina si toutefois les populations y adhèrent fortement.
La deuxième journée de formation a été essentiellement consacrée à des séances pratiques. Les journalistes ont été répartis en groupes de travail et des propositions allant dans le sens de la promotion des compagnies d'assurance ont été produites.

JFK a souhaité que cette formation soit le point de départ de l'ancrage de l'assurance

De ce cocktail de propositions émises par les uns et les autres a jailli l'idée de création du Club de presse-assurance. La mission de cette nouvelle association est de réunir le plus de journalistes possibles qui travailleront de concert afin de constituer une communauté forte d'idées et de suggestions pour la promotion de l'assurance au Burkina Faso.

Sur place, les membres du bureau exécutif ont été élus et c'est Seydou Belemou, journaliste à radio Pulsar, qui assure la présidence du club. Conscient qu'il a en charge de révéler le club au grand public et d'œuvrer à l'accroissement du nombre d'assurés dans un contexte où les compagnies d'assurance sont considérées comme tout sauf des anges, le nouveau président se dit prêt à relever les défis qui se présenteront à toute son équipe et lui. « Avec le soutien des confrères, nous tâcherons de réunir les idées nécessaires pour le fonctionnement de ce club. Mais avant tout, nous mettrons tout en œuvre pour régulariser les choses afin d'être reconnu légalement. Après cela, des actions concrètes seront engagées avec la collaboration des compagnies d'assurance », a-t-il confié.

Le président du Club de presse assurance Seydou Belemou promet relever ce nouveau défi avec le soutien de ses collaborateurs

Au terme de la formation, chaque journaliste s'est prononcé sur le déroulement de l'atelier. De façon générale, des notes de satisfaction ont été retenues. Mahamadi Sebgo, journaliste à Sidwaya a souhaité que « ce type de formation soit reconduit pour permettre aux journalistes d'avoir des connaissances un peu plus claires sur la question afin de bien orienter l'angle de traitement de l'information ».

Le directeur général de SUNU Assurance vie, Jean François Kambou a tenu à remercier les journalistes pour l'engouement manifeste durant ces deux jours d'immersion. Il a par ailleurs appelé de ses vœux l'ancrage de la culture d'assurance au Burkina Faso, à travers cette formation qui s'est achevée. « Notre objectif n'est pas que vous fassiez la publicité de SUNU Assurance vie, mais la plus grande gratitude que vous pourrez exprimer à mes collaborateurs et moi est d'apporter votre pierre à la prise de conscience et à la meilleure compréhension de ce système de gestion de prévoyance et de risque qu'est l'assurance aux populations », a-t-il souligné.

Tout en souhaitant que les populations fassent encore plus confiance aux sociétés d'assurance avec la création du Club de presse-assurance, il promet ne ménager aucun effort pour que les objectifs fixés soient atteints dans un futur proche.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Burkina : AMPO offre 20 tricycles à des personnes à mobilité réduite

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 02/08/2022 - 17:30

Dans l'optique d'améliorer le déplacement des personnes en situation de handicap, AMPO Burkina, en partenariat avec AMPO international, installé en Allemagne, a octroyé vingt tricycles à des personnes à mobilité réduite, le vendredi 29 juillet 2022, à Ouagadougou.

Ce sont sont au total 20 personnes en situation de handicap moteur, venues de Kombissiri, Toéssé, Kirssi, Yako, Ouahigouya, Saponé, Diébougou, Boussé, et Tenkodogo qui ont chacun reçu un tricycle produit par l'équipe de AMPO à travers son projet Tond Nao.

Un aperçu du don

Les tricycles ont entièrement été fabriqués par des personnes handicapées, dans le centre de fabrication et de réparation de tricycles de l'association AMPO.

D'une valeur totale de 1 640 000 FCFA, ce don a été possible grâce au soutien financier de AMPO International et ses partenaires. Il s'inscrit dans le cadre des activités courante de l'association AMPO Burkina.

Le directeur général de AMPO Burkina, Denis Yaméogo, a souhaité un bon usage à tous les bénéficiaires et un bon retour dans leurs familles respectives.

Dénis Yaméogo, directeur général de AMPO Burkina

« Mon souhait est que ce don apporte un plus au quotidien des bénéficiaires et contribue à diminuer la charge de leurs proches. J'invite les parents des bénéficiaires à leurs venir en aide afin qu'ils puissent utiliser ces dons à long terme », a-t-il déclaré.

La représentante des bénéficiaires, Yvette Sondo, a traduit leurs sincères remerciements à toutes les personnes qui n'ont ménagé aucun effort pour leur offrir ces dons.

Yvette Sondo, la représentante des bénéficiaires

« Nous remercions “maman“ et toute son équipe pour cette joie et ce rêve qu'ils ont réalisés pour nous en ce jour. Que Dieu leur donne une très longue et heureuse vie afin que d'autres personnes en situation de handicap comme nous puissent aussi en bénéficier à leur tour », a-t-elle laissé entendre, sourire au lèvres.

Pour rappel, l'Association managre nooma pour la protection des orphelins (AMPO) est une organisation non gouvernementale qui fonde principalement sa politique sur l'insertion sociale des orphelins et autres enfants vulnérables.

Photo de famille

L'histoire de AMPO commence en 1995 où l'Allemande Katrin Rohde décida de rester au Burkina Faso pour venir en aide aux enfants orphelins. Elle s'investira pour leur protection en diversifiant ses actions. L'Association managré nooma pour la protection des orphelins œuvre dans le domaine de l'enfance en difficulté à travers des actions multiformes de soutien et de protection dans des volets comme la santé, la formation pré professionnelle, le soutien éducatif, le soutien économique. Elle prend en compte tous les groupes vulnérables que sont les enfants (orphelins, abandonnés, maltraités, démunis), les jeunes filles et les femmes.

Patricia Coulibaly
Lefaso.net

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United Bank for Africa a un nouveau directeur général groupe et de nouveaux dirigeants

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 02/08/2022 - 16:30

United Bank for Africa Plc, la banque panafricaine, a annoncé le 1er août 2022, la nomination de Oliver Alawuba au poste de directeur général du groupe, supervisant toutes les opérations bancaires du groupe à travers son réseau fort de vingt (20) pays africains et des représentations au Royaume-Uni, aux États-Unis, en France et aux Émirats arabes unis.

Oliver Alawuba a rejoint UBA en 1997 et a occupé plusieurs postes clés, notamment celui de DG de UBA Ghana, DG de UBA Afrique et plus récemment, DGA pour le groupe.

« Je suis très heureux d'annoncer qu'Oliver Alawuba sera le nouveau directeur général du groupe UBA. Oliver bénéficie d'une vaste expérience au Nigéria et dans les autres filiales africaines de UBA et est bien outillé pour faire avancer notre stratégie panafricaine et mondiale. Je ne doute pas que Oliver s'appuiera sur le legs de Kennedy Uzoka, qui a montré le chemin d'un leadership transformationnel en défendant une philosophie centrée sur le client ; en lançant notre vingtième filiale en Afrique, UBA Mali ; en acquérant une licence bancaire pour UBA au Royaume-Uni ; et en ouvrant notre quatrième succursale hors Afrique, UBA Dubaï, aux Émirats arabes unis », a déclaré Tony Elumelu, président du groupe UBA.

Oliver Alawuba a réitéré son engagement pour son nouveau rôle de directeur général du groupe en faisant observer : « Je suis reconnaissant de l'opportunité qui m'est offerte de diriger cette grande institution et je tiens à remercier le président du Groupe UBA et les membres du conseil d'administration pour la confiance qu'ils m'ont accordée pour mener à bien ce mandat ».

Alawuba a pris ses nouvelles fonctions le 1er août 2022, sous réserve de l'avis favorable de la Banque centrale du Nigéria.

Muyiwa Akinyemi est pour sa part nommé directeur général adjoint. Muyiwa a rejoint UBA en 1998, en tant que cadre bancaire affecté au desk énergie de UBA, et a servi le Groupe au Nigéria et dans nos filiales en Afrique pendant vingt-quatre (24) ans.

Les autres nominations concernent :

 Mme Sola Yomi-Ajayi, directrice exécutive, trésorerie et banque internationale. Sola travaille pour le Groupe depuis 2004 et possède une grande expérience internationale, qui lui a permis d'accéder au poste de DG de UBA America.

 Ugochukwu Nwagodoh, directeur exécutif, responsable des Finances et de la gestion des risques. Avant de rejoindre le Groupe UBA en octobre 2004, Ugo travaillait pour le cabinet PwC. Il a depuis occupé plusieurs de postes importants dans les domaines de la gestion du profit, de la conformité, du contrôle financier et de la rédaction/soumission de rapports.

 Alex Alozie, directeur exécutif et directeur de l'exploitation du Groupe, qui a rejoint UBA en 2019 et a été le moteur de la transformation digitale et de l'efficacité opérationnelle du Groupe.

 Emem Usoro, directrice exécutive de la North Bank. Emem travaille pour le Groupe depuis 2011 et a occupé plusieurs postes régionales de haut niveau au Nigéria, couvrant les secteurs de services bancaires aux particuliers, aux entreprises et au secteur public.

Le Conseil a également annoncé le départ à la retraite des Administrateurs exécutifs suivants, qui ont terminé leur mandat, dont nombreux continueront à servir le Groupe dans son ensemble dès l'obtention de l'approbation réglementaire d'une structure de société de portefeuille.

 Kennedy Uzoka
 Uche Ike
 Chukwuma Nweke
 Ibrahim Puri
 Chiugo Ndubisi

Une autre annonce a été faite au sujet du départ à la retraite d'un administrateur non exécutif, à savoir l'ambassadeur Joe C. Keshi, OON, qui a été vice-président du conseil d'administration. Ceci est entré en vigueur le 1er août 2022 après l'achèvement de son mandat de douze ans.

Le Président du Groupe a félicité les Administrateurs sortants pour l'exécution satisfaisante de leurs mandats et leurs conduites exemplaires.

United Bank for Africa est l'un des plus grands employeurs du secteur financier sur le continent africain, avec 25 000 employés dans l'ensemble du groupe et plus de 35 millions de clients dans le monde. Présente dans vingt (20) pays africains, au Royaume-Uni, aux États-Unis d'Amérique, en France et aux Émirats arabes unis, UBA fournit des services bancaires aux particuliers, aux entreprises et institutionnels, et mène des activités d'inclusion financière tout en mettant en œuvre des technologies de pointe.

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Ciment au Burkina : Des prix élevés malgré la multiplication des cimenteries

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 02/08/2022 - 16:08

Le Burkina Faso dispose de six cimenteries dont quatre installées à Ouagadougou et deux à Bobo-Dioulasso. Ces usines produisent 6,7 millions de tonnes de ciment par an, et emploient 15 000 personnes. Pourtant, la demande au Burkina est de 3,2 millions de tonnes par an. Les usines tournent actuellement à 50% de leurs capacités. Malgré une offre supérieure à la demande, les prix varient entre 5 750 et 6 000 francs CFA le sac dans la capitale burkinabè. Des tarifs parmi les plus élevés de la sous-région. Quelles sont ces différentes cimenteries qui alimentent le marché ? Quels sont leurs débouchés ? Exportent-elles le ciment produit ? Quelles difficultés rencontrent-elles ? Pourquoi la concurrence ne semble pas jouer sur les prix ? Quelques éléments de réponses dans ce dossier.

Au Burkina, l'urbanisation galopante et le secteur du Bâtiment et des travaux publics (BTP) sont des tremplins pour le marché du ciment. A l'horizon 2030, le pays devrait consommer dix millions de tonnes « d'or gris », selon les estimations. Les statistiques du commerce extérieur produites par l'Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) établissent que la quantité totale de ciment hydraulique exportée par le pays a presque triplé sur les cinq dernières années, passant de 28 892 tonnes en 2014 à 77 815 tonnes en 2019.

Le Burkina compte à ce jour six cimenteries, dont quatre installées à Ouagadougou (CIMFASO, CIMAF BF, CIMBURKINA et Diamond Cement) et deux dans la capitale économique Bobo-Dioulasso (CIMASSO et CIMAF Dioulasso) et bientôt une septième. Ces usines produisent 6,7 millions de tonnes de ciment par an, pour une demande intérieure de 3,2 millions de tonnes par an. Pour ce qui est des prix, les producteurs burkinabè de ciment, réunis au sein de l'Association des cimentiers du Burkina, font front commun et pratiquent quasiment les mêmes prix. Face à l'étroitesse du marché local, le surplus de ciment est donc exporté dans la sous-région.

« Le prix du ciment au Burkina peut subir une hausse deux à trois fois l'an », s'indigne un commerçant du quartier Cissin, à Ouagadougou, qui requiert l'anonymat. Malgré une rude concurrence, ce matériau indispensable à la construction connaît un prix exorbitant sur le marché burkinabè, renchérit un de ses clients présents lors de notre passage dans son point de vente. « A qui profite cette concurrence alors ? Dites-nous, c'est à qui ? », insiste-t-il.

Pour le client, il y a un laisser-aller au niveau des autorités, sinon il est inadmissible qu'on achète un sac de ciment à plus de 5 000 voire 6 000 francs CFA. Visiblement remonté, il affirme n'avoir jamais vu cela ailleurs, si ce n'est au Burkina Faso.
Le commerçant, lui, pointe l'instabilité du prix du ciment, estimant qu'il n'est pas normal que les prix soient augmentés deux fois au cours de la même année. C'est la faute du gouvernement qui ferme les yeux, selon lui.

CIMAF

En fait, explique-t-il, si l'Etat se désengage et laisse libre cours aux acteurs, il n'est pas étonnant que les patrons eux-mêmes se concertent pour augmenter les prix, au détriment des consommateurs. Il est convaincu que la cherté de ce matériau est le résultat du « désordre » qui règne dans le secteur. Notre interlocuteur précise que le coût de la tonne à l'usine varie entre 100 000 et 110 000 francs CFA, tandis que le déchargement se fait à 1 000 francs CFA la tonne, à raison de 50 francs le sac.

Achille Diouma est ingénieur du bâtiment et des travaux publics, résidant à Ouagadougou. Il estime que la fixation des prix devrait se faire en accord avec le ministère de tutelle. A partir du moment où chaque usine a ses propres problèmes internes et externes, pense-t-il, le coût du ciment ne devrait pas être le même parce que ces usines ne rencontrent pas forcément les mêmes difficultés. « Nous constatons sur le marché que les prix sont pratiquement les mêmes, et cela donne du fil à retordre à la population. Si les prix peuvent grimper deux à trois fois l'année, il y a anguille sous roche », fait remarquer l'ingénieur.

Le spécialiste en bâtiments suggère qu'il y ait une vraie réglementation et un contrôle plus strict de ces usines. « Si l'offre dépasse la demande, où part le surplus ? », s'est-il également demandé. Puis d'ajouter : « Au début de l'installation des usines, les populations ne se plaignaient pas. Mais si elles se rendent compte par la suite que les prix sont toujours à la hausse, cela pourrait signifier que quelque part, des personnes ne font pas leur travail et profitent de la situation pour s'en mettre plein les poches ».
Dans une interview publiée le 28 juin 2022 sur Lefaso.net, le président de l'Association des cimentiers du Burkina (ACB), Abdelali Temsamani, affirmait que « le dispositif industriel des cimentiers du Burkina Faso a atteint une capacité de production nominale annuelle de ciment de 6,7 millions de tonnes, pour une demande du marché national de 3,2 millions de tonnes ».

Et pour ce qui concerne le coût de la tonne de ciment, le président de l'ACB avance qu'à l'instar des autres secteurs d'activités, celui du ciment est confronté à plusieurs difficultés depuis ces dernières années, avec les effets majeurs de la crise sécuritaire et de la pandémie du Covid-19, et tout récemment les effets de la guerre russo-ukrainienne. Abdelali Temsamani précise que ces difficultés touchent notamment l'approvisionnement en matières premières sur le marché international (augmentation des prix du clinker et autres ajouts ainsi que du fret maritime).

"Au Burkina Faso, le ratio est d'environ 50% CPA, 50% CPJ", Abdelali Tesmani, président de l'Association des cimentiers du Burkina (ACB)

Il cite aussi la hausse des coûts d'exploitation (emballages, frais portuaires, transports et autres prestations), la fluctuation du cours du dollar face au franc CFA, l'augmentation du prix du carburant. Et enfin l'effet d'inflation mondiale et plus principalement au Burkina Faso. Il rappelle que le montant total des investissements directs dépasse 200 milliards de francs CFA, sans compter les autres investissements annexes (moyens logistiques).

Abdelali Temsamani ajoute aussi que les effets de la crise sécuritaire dans le Nord et l'Est du Burkina aggravent la situation. « Nos distributeurs n'arrivent plus à accéder à certaines zones, ce qui produit un impact très significatif en termes de performance de nos usines. Aussi, le phénomène d'importation frauduleuse est de plus en plus visible à la frontière sud du pays avec le Ghana et le Togo. Cela constitue un réel danger car nous assistons à l'effritement de notre marché dans ces zones, en faveur du ciment importé de façon frauduleuse », a précisé le président de l'Association des cimentiers du Burkina.

Le ciment, objet d'un deal ?

Cette contrebande a des conséquences néfastes sur l'économie nationale, justifie M. Temsamani. « Malgré la hausse des coûts de production, les opérateurs ont veillé à la stabilité des prix et à la disponibilité du produit sur le marché. Mais nous ne pouvons pas nier les nouvelles réalités de la hausse des coûts de production d'au moins 30% », dit-il.

Avant d'ajouter que « face à cette envolée des coûts de tous les intrants de l'industrie cimentière sur le marché international et la forte augmentation des coûts logistiques, l'ACB est entrée en contact avec le ministère de tutelle, dans un esprit de partenariat, pour essayer de trouver une issue le plus tôt possible. Notre objectif serait bien évidemment d'amorcer l'impact de l'envolée des coûts et atténuer le maximum possible l'impact sur le prix du ciment chez le consommateur final », assure Abdelali Temsamani.

La fluctuation du prix du ciment profiterait-elle à certains acteurs de la chaîne de distribution ? Lors de notre enquête, plusieurs grossistes ou revendeurs de l'or gris burkinabè n'ont pas souhaité s'exprimer, encore moins dévoiler leur identité. Dans leurs magasins, il n'y a pas d'étiquettes indiquant les prix des produits, ce qui laisse croire que la cherté du ciment pourrait être entretenue.

Diamond cement

Les rares qui nous ont prêté une oreille attentive ont exigé de garder l'anonymat car, disent-ils, « il ne faudra pas que les gens du contrôle viennent nous causer des soucis ». Pour A.K., l'un de ceux qui ont accepté de nous répondre, la hausse des prix du ciment n'est pas la faute des commerçants, mais plutôt celle de l'Etat qui a failli à sa mission de veille et de contrôle des produits de grande consommation dont le ciment. « Si des agents dans leur mission de contrôle nous soutirent de l'argent, nous aussi, en revendant, nous allons ajouter cette somme pour ne pas perdre. En fin de compte, c'est le consommateur final qui paie les frais, d'où les plaintes à longueur de journée. Il faut que chacun joue correctement son rôle pour le bien de tous », confesse le commerçant.

De son côté, le premier responsable de la Ligue des consommateurs estime que la problématique de la vie chère ne touche pas uniquement les industries. Les consommateurs sont également concernés. Il urge donc, selon lui, de travailler ensemble en vue d'une baisse des prix, une libéralisation des prix parce que si tel n'est pas le cas, les patrons vont s'entendre et continuer à imposer leurs prix. Et au finish, ce sont les consommateurs qui en font les frais. « Nous sommes pour la diversité et la libéralisation des produits, pourvu qu'ils soient de qualité. Nous sommes en train de lutter pour l'élaboration des normes sur la dureté des barres de fer et la qualité du ciment », annonce-t-il.

Des doutes sur la qualité de la production locale

En plus des tarifs jugés élevés, la surcapacité et la non-compétitivité des cimenteries burkinabè sur le marché international suscitent des interrogations sur la qualité du ciment produit localement.

Rasmané Ouédraogo est vendeur de briques en parpaings à Rimkieta, un quartier périphérique à l'ouest de Ouagadougou. Il exerce ce métier depuis plus de 18 ans. Il affirme que le ciment du Burkina, en plus de sa cherté, souffre d'un problème de qualité par rapport au ciment du Togo et de la Côte d'Ivoire. « Avant l'installation de l'usine Diamond Cement au Burkina Faso, j'utilisais CIMTOGO et j'avoue que c'était propre. Avec l'interdiction d'importation, j'ai poursuivi mes activités avec une certaine marque de ciment produit au Burkina, mais je me suis rendu compte que sa qualité était moindre par rapport à celui du Togo. Aujourd'hui, c'est CIMFASO et CIMBURKINA que j'utilise, parce que ça tend vers CIMTOGO. Les briques sèchent rapidement et le dosage est meilleur par rapport aux autres ciments du Burkina », confie-t-il.

Pour le président de la Ligue des consommateurs du Burkina Faso (LCB), Dasmané Traoré, on assiste de plus en plus à des écroulements de bâtiments, comme c'était le cas le 31 août 2021 à l'université Norbert-Zongo de Koudougou, avec quatre morts enregistrés.

Au regard des multiples effondrements de bâtiments, pense-t-il, il y a lieu de s'interroger sur la qualité du ciment burkinabè. « Le dosage est-il respecté par les producteurs ? », s'interroge Dasmané Traoré. A l'entendre, il y a un problème de sous-dosage, même si les laboratoires n'arrivent pas à le certifier pour le moment à 100%. Ce qui fait qu'aujourd'hui, certains patrons de chantiers, pour ne pas avoir des problèmes, préfèrent importer du ciment d'ailleurs, du Togo notamment ou de la Côte d'Ivoire. « Le Laboratoire national des bâtiments ne fait plus confiance en la qualité du ciment burkinabè », a-t-il affirmé.

Chantier en construction

Dasmané Traoré pense que les consommateurs, ne disposant pas de moyens adéquats pour vérifier la qualité du produit, se contentent de ce que les cimenteries leur offrent. « Si l'offre dépasse doublement la demande, qu'est-ce qui pourrait justifier cette inflation ? Pourquoi ne pas exporter le surplus vers d'autres contrées ? », se demande le président de la Ligue des consommateurs, qui met en avant la mauvaise qualité du ciment burkinabè.

Prenant le contrepied de l'INSD dont les statistiques indiquent que la conquête du marché régional par nos cimentiers a triplé ces cinq dernières années, la LCB dénonce plutôt leur incapacité à rivaliser et à imposer leurs produits à l'extérieur, du fait de leur mauvaise qualité. « Ils n'ont pas intérêt à le faire sortir puisqu'ils ne sont pas compétitifs sur le marché régional, voire mondial », analyse Dasmané Traoré.
L'ingénieur du bâtiment et des travaux publics, Achille Diouma, indexe plutôt les mauvaises conditions de conservation chez certains revendeurs. Le ciment normal CPA 45 (ciment portland artificiel) est celui qui a environ 95% de clinker en plus des produits additifs jouant sur la prise et le temps de durcissement.

Malheureusement, déplore-t-il, certains vendeurs de ciment ne respectent pas toujours les règles. « Ils font de curieux mélanges qui échappent au contrôle et se retrouvent sur le marché. La mauvaise qualité peut être liée en partie à la mauvaise conservation au niveau du stockage. Cela va sans doute jouer sur la qualité du produit », fait-il remarquer.

Il recommande donc à ceux qui ont de grands projets de construction de commander directement à l'usine. « Le ciment ne doit pas être stocké dans un lieu humide. Le sac ne doit pas être laissé ouvert pendant un certain temps », conseille-t-il, car parfois on constate que les sacs au déchargement se détériorent (éclatent) et après on ramasse le ciment pour le revendre aux consommateurs. « Dans ces conditions-là, on ne peut pas savoir si c'est le bon ou le mauvais ciment », ajoute Achille Diouma.

"C'est plutôt la qualité du matériau qui pose problème », Achille Dioma, Ingénieur en génie civil, bâtiment et travaux publics.

Concernant les écroulements de bâtiments, l'ingénieur ne remet pas en cause la qualité du ciment du Burkina. Il laisse entendre qu'il y a un service de contrôle des chantiers qui est habilité à suivre les travaux de construction. « C'est plutôt la qualité du matériau qui pose problème », dit-il, précisant que ce sont des matériaux comme le sable, le gravier, le fer… qui doivent aussi faire l'objet de contrôle. A cela s'ajoute la mauvaise foi de certaines entreprises qui exécutent les marchés de construction. Il fait aussi remarquer que certaines erreurs d'ingénierie peuvent survenir, l'erreur étant humaine.

Concernant la qualité du ciment produit au Burkina, Abdelali Temsamani, président de l'Association des cimentiers du Burkina (ACB), est formel : ce qui est servi au Burkina répond aux normes. « La principale matière première nécessaire et essentielle à la fabrication du ciment est le clinker, dit-t-il, ajoutant que cette matière constitue le principal centre de coût de production que nous importons du marché mondial ».

Le dosage du clinker dans la qualité du ciment CPJ (Ciment portland composé, CEM II 32,5) est moins important que celui du CPA (CEM II 42,5), poursuit-il. Par conséquent, le CPJ est commercialisé à un prix moindre que le CPA.
En plus, il précise qu'au Mali, au Niger, au Bénin et au Togo, la composition des produits commercialisés sur le marché varie de 90% à 100% pour le CPJ, contre 1% à 10% maximum pour le CPA. Alors qu'au Burkina Faso le ratio est d'environ 50% pour le CPJ et 50% pour le CPA. Donc, il est clair que la qualité du ciment du Burkina Faso ne saurait souffrir de débat.

A l'entendre, les acteurs (professionnels du BTP, associations et groupements d'ingénieurs en génie civil, architectes et autres acteurs du secteur) devraient s'engager dans une campagne de sensibilisation sur les domaines d'application des deux produits, CPJ et CPA. Le CPJ s'emploie dans une vaste gamme d'ouvrages commerciaux et architecturaux en béton. En d'autres termes, le CPJ est largement suffisant pour répondre aux besoins des consommateurs au Burkina Faso pour les différents types de construction.

Le ciment CPA ne devrait être utilisé que dans la production de produits de béton à haute durabilité, avec un développement rapide de la résistance. Il convient à des réalisations d'ouvrages en béton armé fortement sollicités, en béton précontraint, les travaux exigeant un décoffrage rapide et de hautes résistances initiales. D'une façon générale, explique-t-il, c'est un produit destiné beaucoup plus au segment BTP.

Il convient de rappeler que le succès des travaux à entreprendre avec n'importe quel type de ciment reste, bien entendu, conditionné par le respect des règles de bonnes pratiques en matière de préparation, de mise en œuvre et de conservation des mortiers et du béton (le béton prêt à l'emploi, le béton armé fortement sollicité, les travaux ordinaires en béton armé, etc.).

Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net

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Burkina Faso : Une association dédiée à la promotion de la cohésion sociale voit le jour

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 02/08/2022 - 16:07

Conscient des enjeux liés à l'effritement du tissu social, à la préservation de la paix, un groupe composé d'opérateurs économiques, de commerçants, de fonctionnaires et des acteurs de la société civile ont mis en place une association dénommée « Association destin en main (ADM) ». Ceci en vue de mener des actions en faveur de la cohésion sociale et du développement durable du Burkina Faso. Ces activités ont été officiellement lancées dans la soirée de ce lundi 1er août 2022. La cérémonie a été suivie de l'installation du président de ladite association, El Hadj Amadou Baba Dayo, et des membres du bureau exécutif fort de onze membres.

« Qui veut aller loin, ménage sa monture », dit-on. Cet adage populaire, l'Association destin en main (ADM) se l'est approprié le lundi 1er août 2022 à travers l'installation des membres de son bureau exécutif. Par cet acte, l'ADM officiellement créée en juillet 2022 marque son entrée dans la sphère des associations à but non lucratif soucieuses de la paix au Burkina.

Les participants.

Constitué de onze membres, le bureau est placé sous la coordination de El Hadj Amadou Baba Dayo. Il sera appuyé dans sa tâche par Odile Gouba/Kouraogo. L'acte officiel d'installation a été matérialisé par la prise du drapeau national et celui de l'association. Devant un parterre de membres, de sympathisants, et d'invités, l'équipe du bureau national avec à sa tête El Hadj Dayo a pris l'engagement de représenter l'ADM dans tous les actes de la vie civile et à l'égard de Dieu, de respecter les instances de l'association et de contrôler ses diverses activités.

Le coordonnateur de l'association a pris des engagements forts devant les invités

Cette cérémonie d'installation marque aussi le lancement des activités de cette association à but non lucratif et qui se dit apolitique. Consciente que la restauration de la paix et le dialogue entre les communautés affectées par la crise des forces du mal passent tout d'abord par la communication et le dialogue, l'ADM entend mettre un accent particulier sur la cohésion sociale. Ainsi, dans sa politique de sensibilisation, elle prévoit une vaste campagne de communication pour mieux se faire connaître ; diffuser quotidiennement des messages de sensibilisation dans la presse ; organiser des débats sur la cohésion sociale et une caravane de sensibilisation dans les régions du pays.

Une vue des participants

Le message clé qui sera véhiculé lors de ces activités, c'est la construction de la paix par des actes empreints de solidarité et de tolérance. Toute chose qui favorise le renforcement de la cohésion entre les différentes communautés. L'ADM entend également inviter les populations à soutenir les autorités du pays pour une sortie rapide de la crise sécuritaire qui secoue le Burkina Faso depuis 2016. Pour rappel, faut-il le souligner, ladite association a son siège à Ouagadougou et compte installer dans les jours à venir des bureaux régionaux dans les 13 régions du pays afin de se rapprocher au mieux de l'ensemble de la population burkinabè.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Membres du bureau national

1- Coordinateur : El Hadj Amadou Baba Dayo
2- Coordinatrice adjointe : Odile Gouba/Kouraogo
3- Secrétaire général : Séni Compaoré
4- Trésorier : Albert Guissou
5- Trésorier adjoint : Abdoul Karim Dayo
6- Chargé des relations extérieures, de la diaspora et des partenariats : Souleymane Guira
7- Responsable à la mobilisation et à l'organisation : Abdoulaye Yoada
8- Responsable à la mobilisation et à l'organisation adjoint : Moussa Traoré
9- Responsable à la formation et à la communication : Oumarou Ouédraogo
10- Responsable des relations avec les communautés : Issa Compaoré
11- Responsable à la sensibilisation et aux plaidoyers : Issiaka Ouattara.

Categories: Afrique

Ouahigouya : Une vingtaine de kilos de chanvre indien saisis par la Police nationale

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 02/08/2022 - 16:00

Les deux individus arrêtés étaient activement recherchés par les enquêteurs du Commissariat Central de Police de la ville de Ouahigouya, dans la région du Nord.

Basés à Ouahigouya, ils se livraient au trafic de stupéfiants entre le Burkina Faso et un pays voisin. Grâce à la collaboration de la population, les enquêteurs ont réussi à les appréhender.

Il a été trouvé en leur possession 19 plaquettes de chanvre indien, soit 20,08 kg. La Police nationale salue la collaboration de l'ensemble des citoyens qui a permis de mettre fin aux agissements de ce binôme.

Par ailleurs, elle réitère son invite à tous à toujours redoubler de vigilance surtout face au phénomène de trafic de stupéfiants dans nos cités qui prend de l'ampleur.

Elle les invite également à toujours poursuivre la dynamique de la dénonciation des cas suspects aux numéros verts mis à leur disposition que sont : les 17, 16 et 1010.

Lefaso.net
Source : Police nationale

Categories: Afrique

23e anniversaire de la fête du trône : Le roi du Maroc tend une main fraternelle à l'Algérie

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 02/08/2022 - 13:37

Le royaume du Maroc vient de commémorer, le 30 juillet 2022, le 23e anniversaire de la fête du trône, qui symbolise « l'accession du souverain au trône de ses glorieux ancêtres ». A l'occasion, Sa Majesté le roi Mohammed VI s'est adressé à la nation marocaine, à travers un discours dont l'essentiel porte sur « la situation de la femme, le registre social unifié, la solidarité économique des entreprises, l'encouragement des investissements étrangers, les relations avec l'Algérie, etc. ».

L'esprit de la fête du trône célébrée au Maroc le 30 juillet de chaque année, s'inscrit dans la dynamique du « renouvellement du pacte d'allégeance mutuel qui unit le trône et le peuple ». Cette année, les Marocains ont fêté cet anniversaire « dans un contexte agité où la crise due à la pandémie covid 19 et les transformations de l'environnement international continuent à se répercuter sur l'économie nationale et mondiale ». Pour faire face à ces préoccupations du moment, le roi Mohammed VI a invité le peuple marocain à « un esprit d'initiative et de résilience », gage d'une stabilité sociale consolidée, de conditions de la femme et de la famille améliorées et de capacités de l'économie nationale renforcées.

Relever ces défis pour « l'édification d'un Maroc avancé et fort de sa dignité », passe par cette exigence que « tous les Marocains, hommes et femmes, prennent une part active à la dynamique de développement ». Et le roi Mohammed VI d'insister plus particulièrement sur « la nécessité que la femme marocaine apporte son plein concours dans tous les domaines », elle en faveur de qui, beaucoup de réformes majeures ont été engagées dont « la promulgation du code de la Famille et l'adoption de la constitution de 2011 qui consacre l'égalité homme-femme en droits et en obligations et, par conséquent, érige le principe de parité en objectif que l'Etat doit chercher à atteindre ». Pour mémoire, et selon le roi Mohammed VI, le code n'est spécifique ni aux hommes, ni aux femmes : « il est dédié à la famille entière. Fondé sur la notion d'équilibre, il donne aux hommes et aux femmes les droits qui leur échoient respectivement et il tient compte de l'intérêt des enfants ».

Des efforts pour contenir les effets de la covid 19

Comme dans bien de pays à travers le monde, le Maroc n'a pas échappé aux effets de la crise de la covid qui se sont fait sentir dans tous les secteurs économiques et sociaux. Ces effets ont surtout affecté les populations pauvres ou en situation de précarité. Au Maroc, « à la faveur d'efforts conjoints des citoyens et des autorités, cette conjoncture difficile a été surmontée, par une gestion singulière, au prix d'un effort considérable de l'Etat, en termes d'apport en aides matérielles directes aux familles nécessiteuses et de soutien aux secteurs touchés ». Sans oublier que le Maroc a été « l'un des premiers pays à prendre la judicieuse initiative de se procurer le vaccin et de le mettre gratuitement à la disposition des citoyens et des étrangers résidant au Maroc ». Plus généralement dans le secteur de la santé, l'accent a été mis dans la réalisation « d'un grand projet de généralisation de la protection sociale et le renforcement du système de santé ».

Au plan de la promotion de l'économie nationale marocaine, des efforts ont également été déployés par aussi bien l'Etat que des secteurs publics et privés, ce qui a permis à cette économie « de résister aux crises et aux soubresauts et de réaliser ainsi des résultats concluants dans les différentes filières de production ». Mais comme le reconnaît le roi Mohammed VI, « cette embellie a été éphémère en raison de la conjoncture internationale » qui a entraîné dans le royaume, une envolée des prix de certains produits de première nécessité. Ce qui a emmené le gouvernement marocain « à allouer des crédits importants à la subvention de certains produits de base et à assurer l'approvisionnement des marchés en ces produits ». Parallèlement, des leviers du mécanisme de solidarité nationale, ont été actionnés « pour lutter au mieux contre les spéculations et la manipulation des prix ».

Rester optimiste malgré tout !

En dépit de « la conjoncture internationale fluctuante », le Maroc se veut néanmoins optimiste et entend se focaliser sur ses atouts, aux fins d'espérer « tirer le meilleur parti des opportunités et des perspectives ouvertes par ces mutations pour drainer plus d'investissements, stimuler les exportations, promouvoir le produit national ». A cet égard, le roi engage le gouvernement ainsi que les sphères politique et économique « à offrir plus de facilités aux investissements étrangers au Maroc », en prenant le soin « d'éliminer tout obstacle qu'ils pourraient rencontrer ».

L'intime appel du roi au bon voisinage

Afin de réussir dans l'amélioration de la situation socio-économique de son pays, le souci constant du roi Mohammed VI est de « gérer les priorités qui sont les siennes aux niveaux régional et international ». A ce propos, le souverain est formel : « les frontières qui séparent le peuple marocain et le peuple algérien frères ne seront jamais des barrières empêchant leur interaction et leur entente ». Et de souhaiter « que ces frontières se muent en passerelles permettant au Maroc et à l'Algérie d'accéder à un avenir meilleur et d'offrir un bel exemple de concorde aux autres peuples maghrébins ». D'où l'intime appel du roi Mohammed VI aux Marocains « à préserver l'esprit de fraternité, de solidarité et de bon voisinage qui les anime à l'égard des frères algériens ». Et d'assurer d'ailleurs ces frères algériens, « qu'en toute circonstance, le Maroc et les Marocains se tiendront toujours à leurs côtés ».

C'est donc dire qu'aussi bien le Maroc que l'Algérie, « ne doivent en aucun cas céder aux sirènes d'individus irresponsables qui s'évertuent à semer la zizanie entre les deux peuples frères… Ces médisances sur les relations maroco-algériennes sont totalement insensées et sincèrement consternantes ». C'est là une ferme volonté de « trouver une issue à la situation actuelle et de favoriser le rapprochement, la communication et la compréhension entre ces deux peuples ». Puissent alors le Maroc et l'Algérie « travailler, main dans la main, à l'établissement de relations normales entre deux peuples frères, unis par l'Histoire, les attaches humaines et la communauté de destin ». Il y va d'abord de l'intérêt des deux pays, ensuite du Maghreb, enfin de l'Afrique, en termes de coopération sud-sud solidaire et réussie, unifiée et forte, dynamique et prospère.

Une synthèse de Sita TARBAGDO
(Collaborateur)

Categories: Afrique

Montée des couleurs : La direction régionale de l'Ouest de la LONAB sacrifie à la tradition

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 02/08/2022 - 13:37

Le personnel de la direction régionale de l'Ouest de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) a procédé ce mardi 2 août 2022 à Bobo-Dioulasso, à la traditionnelle cérémonie de montée des couleurs nationales. Cette cérémonie, selon le directeur régional, Ibrahima Lengané, consiste à hisser le drapeau et à renouer avec la fibre patriotique.

C'est devenu une tradition pour le personnel de la direction régionale de l'Ouest de la Loterie nationale burkinabè, de procéder à la montée des couleurs tous les premiers lundis du mois. Ce, depuis déjà 2017. En raison de la forte pluie qui s'est abattue sur Bobo-Dioulasso dans la matinée du lundi 1er août (premier lundi du mois d'août), cette cérémonie a été reportée à ce mardi 2 août 2022.

Nombreux sont les agents de la direction qui se sont retrouvés devant le mât pour honorer le drapeau national, aux environs de 7h30 mn. Après le top départ, le drapeau a été hissé au sommet du mât en même temps que l'hymne national est entonné en chœur par le personnel. En entonnant le Ditanyè, et les regards fixés sur le drapeau national, le personnel de cette direction marque son adhésion au principe du respect des valeurs fondamentales de la république, représentées par le drapeau.

Le personnel de la direction régionale de l'Ouest de la LONAB fortement mobilisé pour la montée des couleurs nationales

Cette cérémonie a été conduite par le directeur régional de la LONAB, Ibrahima Lengané, qui a expliqué les raisons fondamentales. Selon lui, à travers cet acte, le personnel veut renouveler son attachement à la mère patrie, le Burkina Faso. « Cet acte patriotique que le personnel a posé ce matin traduit notre engagement à œuvrer par notre fraternité, notre ardeur et notre solidarité pour une LONAB meilleure. Cela a commencé depuis 2017 et les agents sont toujours motivés », a-t-il souligné.

Le directeur régional de l'ouest de la LONAB, Ibrahima Lengané

En décidant de médiatiser cette cérémonie ce matin, la direction régionale de la LONAB veut inviter l'ensemble de ses travailleurs et des concitoyens à l'union sacrée autour des valeurs qui fondent notre vivre-ensemble. L'occasion fut belle pour le directeur régional d'exhorter ses collaborateurs à plus d'engagement, afin de relever les défis du moment. Il a par ailleurs affirmé que rendre un honneur au drapeau national est un acte de civisme qu'il faut intégrer dans les habitudes de l'entreprise. C'est pourquoi, il a salué la mobilisation des travailleurs qui ont sacrifié à cette tradition.

Le salut au drapeau après l'exécution de l'hymne national

Au nom du directeur général de la LONAB, Ibrahima Lengané a félicité l'ensemble du personnel de la direction régionale et a adressé ses remerciements aux partenaires, dont la force de vente et la gendarmerie nationale. Cette nième cérémonie de montée des couleurs a été un moment de remobilisation du personnel qui entend « perpétuer l'élan patriotique et citoyen dans le cœur des travailleurs ».

Romuald Dofini
Lefaso.net

Categories: Afrique

Musique au Burkina : « Je souhaite collaborer avec Salif Keïta », lance Damo Fama

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 02/08/2022 - 13:36

Damo Fama est un jeune artiste, auteur, compositeur et interprète qui comptabilise douze ans de carrière musicale. Dans cette interview, il revient sur le bilan de plus d'une décennie de carrière, les péripéties, le projet d'avenir et bien d'autres sujets.

Lefaso.net : Comment êtes-vous arrivé à la musique ?

Damo Fama : C'est une histoire d'héritage. En fait, c'est de mon ascendance que j'ai reçu le virus de la musique et au fur et à mesure, cela est devenu une passion pour moi. Pour tout vous dire, je suis dans la musique depuis mon enfance. Mais j'ai commencé à devenir professionnel à partir de 2010.

Douze ans de carrière musicale, que peut-on retenir de ce parcours ?

D'abord, être un artiste musicien est une chance parce qu'il y a plusieurs personnes qui ont une âme d'artiste en elles mais qui n'ont pas eu l'opportunité de l'exprimer. Aujourd'hui, si je suis un artiste de profession, c'est une grâce et je suis fier de cela. Pour ces douze années, je remarque que j'ai gagné en maturité. Il faut dire qu'au début, nous étions trois mais par la suite je suis resté seul jusqu'à aujourd'hui. J'ai eu à faire beaucoup de tournées à l'intérieur du pays et même à l'international, notamment au FIMU (Festival international des musiques universitaires) de Belfort, en France, en 2018. De plus j'ai été approché par des structures dans le cadre des sensibilisations.

Vous dites que vous étiez trois au début et qu'aujourd'hui, vous êtes seul. Qu'est ce qui n'a pas marché dans cette aventure du trio ?

Vous savez, chacun a son agenda de vie personnel, donc chacun va à son rythme. Les gens ne nous voient plus en scène ensemble pour chanter comme ils l'espéraient mais cela ne veut pas dire qu'il y a eu une division. Ceux avec qui j'ai travaillé demeurent pour moi des frères. Je peux dire que le projet n'a pas marché pour nous ensemble dans la musique. Au-delà de la musique, on pourrait collaborer ailleurs.

Comment vous vous sentez dans cet environnement musical burkinabè au regard de votre expérience ?

Je me sens bien dans l'environnement musical burkinabè. Ces années de parcours ont été une leçon de vie pour moi et cela va me permettre de renforcer mon art.

Kilée, qu'est-ce que cela vous rappelle ?

C'est une école de formation pour moi, si je peux le dire puisque c'est la formation dans laquelle le public m'a connu avant d'être le Damo Fama que je suis. C'était une étape de ma carrière.

Que s'est-il réellement passé pour que vous partiez de Kilée ?

Il ne s'est pas passé quelque chose. Les gens pourraient se poser quelques questions, mais rien. C'est juste que la carrière en groupe a pris fin, c'est tout !

Et Capella Bam'ba ? Une chanson qui raconte la vie de Damo Fama n'est-ce pas ?

Pas du tout, puisque un artiste au-delà de sa personne se met le plus souvent à la place d'autres personnes. Si ceux qui m'ont écouté pensent que c'est ma vie, tant mieux. Mais l'objectif à travers cette chanson était de raconter une histoire pour des milliers de personnes. L'artiste à un certain moment donné se surpasse lui-même, transcende ses émotions. D'autres personnes à travers nos compositions se voient en nous.

Comment arrivez-vous à tenir la concurrence, voir l'adversité dans ce domaine ?

Je ne parlerai pas d'adversité ni de concurrence parce qu'il n'y a pas un seul artiste que je vois en tant qu'adversaire et je ne pense pas que je puisse être l'adversaire d'un quelconque artiste aussi. Le plus important pour moi est de pouvoir contribuer d'une manière ou d'une autre, d'être un modèle dans ma discipline pour le Burkina Faso à travers des projets de développement.

Vous parlez de projet de développement, peut-on en savoir davantage pour votre carrière ?

Les projets sont énormes. Il y a des questions de signatures qui sont en cours, des sorties au niveau international et aussi dans la sous-région.

On vous compare souvent à certains artistes. Comment vous appréhendez cette comparaison ?

Moi personnellement, je n'aime pas les comparaisons, j'ai plutôt du respect pour certains artistes. Je n'espère pas devenir un autre artiste que Damo Fama. J'apprécie beaucoup les artistes mais je n'espère ressembler à aucun artiste. Mais cela ne veut pas dire que je renie l'excellentissime travail de mes devanciers ou de certaines figures de proue de la musique. Par exemple Salif Keïta, je l'apprécie beaucoup. Je veux faire une collaboration avec lui.

Comment se passe vos collaborations avec les autres artistes sur le terrain ?

C'est vrai que je ne suis pas l'ami de tous les artistes du Burkina Faso. Mais il y a certains devanciers avec qui j'ai de très bonnes relations, de même que de la jeune génération. Nous avons fait des featuring avec certains et il y a d'autres encore en cours.

Vous aviez dit que la professionnalisation de votre musique a commencé en 2010. De cette période à aujourd'hui êtes-vous satisfait ?

Les difficultés ne manquent pas, comme dans tous métiers. Je peux dire que je vis de cette musique. Il y a des difficultés pour trouver les moyens d'investissement parce que la musique est devenue une véritable industrie. Il y a des questions de création, de diffusion, de positionnement, des questions de commercialisation, d'édition... Tout cela demande des moyens. De toute façon, une chose est de rencontrer les difficultés et une autre chose est de les transformer en opportunités.

Dans une publication de Patrick Kabré, il disait que c'est une chance d'avoir un artiste comme Damo Fama. Un tel message de soutien, comment vous le recevez ?

Cela montre qu'il y a beaucoup qui croient en moi. Ce genre de post galvanise davantage. Si par exemple, j'étais animé par un sentiment d'abandon, je reprendrai courage. Je prends cela avec beaucoup de modestie.

S.I.K (stagiaire)
Vidéo : Lawapan Auguste Paré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Job de vacances au Burkina : Amir Belsalad, l'adolescent qui ambitionne de devenir cuisinier

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 02/08/2022 - 13:30

Élève et âgé de 15 ans, la cuisine pour Amir Belsalad Ouédraogo est une histoire d'amour avant d'être un instrument pour s'offrir les moyens de payer ses études.

Si dans vos balades à Ouagadougou, vous vous retrouvez un de ces jours dans les rues de Tampouy (quartier situé dans l'arrondissement n°3 traversée par l'avenue Yatenga), alors, vous risquez peut-être de tomber comme nous, sur le jeune Amir Belsalad Ouédraogo. Installé en bordure de la route, juste en contrebas de l'échangeur du Nord situé de l'autre côté de l'Immeuble Kafando, ce jeune élève qui, sans complexe aucun, s'occupe pendant ses vacances à vendre de l'atiéké au poisson fumé, communément appelé “APF”.

Un soir, aux environs de 19h, nous le rencontrons. Débout, couteau et oignons en main Amir s'attèle à préparer ses ingrédients pour l'assaisonnement du poisson. Multitâches et habile, Amir fait cuire les poissons disposés sur un grillage depuis un petit fourneau, tout en découpant ses légumes. Impressionné par autant d'aisance qui se lassait entrevoir dans ses faits et gestes, nous marquons ainsi un arrêt, pour découvrir les motivations de ce jeune cuisinier de circonstance.

Amir Belsalad Ouédraogo, élève admis en classe de 4e

« Je vends de l'atiéké au poisson fumé », explique-t-il, avec un niveau de langue qui laisse penser qu'il est loin d'être analphabète. « Je suis élève », avant d'ajouter qu'il aide sa mère « à mener cette activité depuis l'âge de treize ans, en classe de 6e, pour la soutenir à payer mes études », confie-t-il.
À entendre Amir, peu importe ce que les gens pensent de lui, l'essentiel pour lui, étant d'aider sa maman. Ayant une telle vision des choses, Amir saisi l'occasion pour sensibiliser ses camarades.

« Certaines personnes me pointent du doigt et m'insultent tandis que d'autres me conseillent »

« Mon conseil à l'endroit des jeunes est de les encourager à aider leurs parents en général et leur mère en particulier », a-t-il exhorté avant d'ajouter : « je les invite également à se sacrifier pour eux, comme ils se sacrifient pour nous leurs enfants ». À en croire Amir, c'est une fierté pour lui d'aider sa mère.
C'est tous les soirs entre 18h et 19h, qu'Amir se rend sur son lieu de commerce dans le but de gagner à la sueur de son front les moyens qui lui permettront de réaliser son rêve. « Comme ça ne s'achète plus comme avant, nous pouvons nous retrouver avec une recette qui varie entre 13.000 et 18.000 francs CFA », indique-t-il.

Amir, en pleine préparation de ses ingrédients

Amir dit avoir pour ambition de devenir cuisinier. Pour ce faire, il espère pouvoir se former dans une école professionnelle de cuisine après l'obtention de son BEPC tout en poursuivant son cursus scolaire en cours du soir afin de décrocher le baccalauréat.
Amoureux de cuisine, Amir prend du plaisir à concocter en famille des mets comme du riz gras, du riz accompagné de sauce, des pâtes… Ayant fait la classe de 5e au lycée privé Alfred Diban Ki-Zerbo, pour l'année scolaire 2021-2022, il passe en classe supérieure à l'âge de 15 ans.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

Categories: Afrique

Ayman al-Zawahiri : qui était le chef d'Al-Qaïda tué par les États-Unis ?

BBC Afrique - Tue, 02/08/2022 - 13:22
Ancien chirurgien ophtalmologue égyptien, il a pris la tête du réseau terroriste après la mort d'Oussama Ben Laden en 2011.
Categories: Afrique

Les habitudes qui aident à prévenir les allergies chez les enfants

BBC Afrique - Tue, 02/08/2022 - 12:04
Enfant, Isabelle Gerretsen a souffert d'un large éventail d'allergies alimentaires. Les progrès scientifiques pourraient-ils éviter à d'autres d'avoir à endurer la même peur et le même stress ?
Categories: Afrique

AVIS APPEL D'OFFRES BUREAU GIZ/BF : Recrutement d'un bureau d'étude pour l'audit de paie et de la fiscalité et d'une agence de placement de temporaires

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 02/08/2022 - 10:30

La GIZ, Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH, est une Entreprise de coopération internationale pour le développement durable qui opère sur tous les continents. Elle propose des solutions d'avenir pour le développement politique, économique, écologique et social dans un monde globalisé. Dans des conditions parfois difficiles, la GIZ soutient des processus complexes de changement et de réforme. Son objectif principal est d'améliorer durablement les conditions de vie des populations dans les pays dans le cadre de la coopération internationale.

Sous l'autorité de Directrice Administrative et financière, le bureau de la GIZ lance deux appels d'offres ouvert suivants :

Appel d'offre N°83416184 : Recrutement d'un bureau d'étude pour l'audit de paie et de la fiscalité
Appel d'offre N°83411226 : Recrutement d'une agence de placement de temporaires

Les procédures régissant ce présent appel d'offres sont celles applicables aux appels d'offres de la GIZ.

Les entreprises intéressées par le présent avis appel d'offre sont invitées à passer au Bureau de la GIZ à partir du 03.08.2022.

Rue Jacqueline KI-ZERBO/Angle boulevard Charles de Gaulle
01 B.P. 1485 Ouagadougou 01
Burkina Faso
T + 226 25 31 16 72/73 ou 25 31 40 27
F + 226 25 31 08 73

Toutes les modalités et conditions de dépôt des dossiers sont précisées dans le d'appel d'offres à retirer auprès du Bureau de la GIZ.

Categories: Afrique

Election au Kenya : les influenceurs payés pour promouvoir les hashtags

BBC Afrique - Tue, 02/08/2022 - 10:04
Payer pour obtenir une influence politique sur les médias sociaux au Kenya est un commerce obscur mais lucratif.
Categories: Afrique

Test de recrutement de 50 étudiants pour les 9e promotion de Licence en Ingénierie Mathématique Economie et de Licence en Ingénierie Statistique Economie (LIME-LISE).

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 02/08/2022 - 10:00

COMMUNIQUE

Le Président de l'Université Thomas SANKARA informe les bacheliers de l'ouverture sur la Plateforme Campusfaso https://www.campusfaso.bf pour la rentrée universitaire 2022-2023 d'un test de recrutement de 50 étudiants pour les 9e promotion de Licence en Ingénierie Mathématique Economie et de Licence en Ingénierie Statistique Economie (LIME-LISE).

Cette formation est ouverte aux personnes titulaires du diplôme du baccalauréat session 2022. Elle se déroulera sur 03 ans dont les 1ères années en tronc commun et sanctionnées par une licence professionnelle en Ingénierie Mathématique-Economie et une licence en Ingénierie Statistique-Economie. Cette formation ouvre la voie à un master en Mathématique-Economie, en actuariat ou en Statistique-Economie.

COMPOSITION DU DOSSIER

Pour les titulaires du baccalauréat obtenu au Burkina Faso
prendre soin de renseigner correctement les informations complémentaires demandées sur la plateforme lors de la création de votre compte ;

des photocopies légalisées des bulletins de notes des classes de 2nde, 1ère et Tle (scannées dans un seul fichier au format PDF) ;

un curriculum vitae (au format PDF) ;

une lettre de motivation exprimant clairement les objectifs poursuivis par le candidat (au format PDF).

I.2 Pour les titulaires du baccalauréat obtenu à l'étranger

une copie légalisée de l'attestation du baccalauréat (scannée au format PDF) ;
une copie légalisée du relevé de notes du baccalauréat (scannée au format PDF) ;
un extrait d'acte de naissance (scanné au format PDF) ;

un certificat de nationalité (scanné au format PDF) ;

des photocopies légalisées des bulletins de notes des classes de 2nde, 1ère et Tle (scannées dans un seul fichier au format PDF) ;
un curriculum vitae (au format PDF) ;

une lettre de motivation exprimant clairement les objectifs poursuivis par le candidat (au format PDF).

Les candidats présélectionnés subiront un test écrit et un entretien.
Le test comporte une épreuve de mathématiques générales et une épreuve de statistiques-probabilité.

FRAIS D'EXAMEN DE DOSSIER ET PARTICIPATION AU TEST D'ENTREE

Les frais de gestion du dossier s'élèvent à 15 500 FCFA payable sur la plateforme Campusfaso par Coris Money ou Moov Money ou Orange Money.

LIEU ET DATES DE DEPOT

Dépôt des dossiers de candidatures : La réception des dossiers se fera en ligne du 08 août au 05 septembre 2022 sur la plateforme Campusfaso à travers le menu « Candidature » disponible après connexion au lien https://www.campusfaso.bf/candidat/acceder-compte.

Publication des résultats de la présélection : 07 septembre 2022
Test écrit : 09 septembre 2022
Entretien : 15 septembre 2022
Résultats : 19 septembre 2022
Début des cours : 03 octobre 2022

Frais d'inscription après admission au test :
Statut étudiant : 16 500 FCFA ;
Statut particulier : 51 500 FCFA ;
Etudiant hors UEMOA : 251 500 FCFA.

NB : Pour de plus amples informations, contacter le Secrétariat du Directeur de l'UFR/ST au (00226) 78 95 66 67 / 70 09 75 16 ou le 62 75 05 59
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Pr Pam ZAHONOGO

Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques

Officier de l'Ordre de mérite congolais

Categories: Afrique

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