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Afrique

« 4000 véhicules Fiat sur le marché algérien ce mois de mars », selon Zebdi

Algérie 360 - Sun, 05/03/2023 - 11:23

Après des années de gel, le dossier automobile en Algérie ne cesse d’avancer et de connaître des avancées, depuis le mois d’octobre passé, ou le Président de la République […]

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Voyager en Algérie: Corsica Linea dévoile une nouvelle offre pour les familles

Algérie 360 - Sun, 05/03/2023 - 11:18

Le programme estival d’Algérie ferries se fait attendre et les voyageurs algériens s’impatientent. Face à ce retard dans l’annonce du programme de l’été 2023, les […]

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Vols vers la France : Air Algérie lance une promotion spéciale Ramadan 2023

Algérie 360 - Sun, 05/03/2023 - 09:49

Air Algérie ne cesse de séduire ses voyageurs. En effet, suite à l’annonce de son programme estival, elle multiplie ses offres promotionnelles pour permettre à […]

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Cotations du dinar en Banque et au marché informel ce 5 mars

Algérie 360 - Sat, 04/03/2023 - 22:15

Sur le marché noir de change du Square Port Saïd d’Alger, la monnaie européenne unique se maintient et s’échange encore contre 221.00 dinars algériens à […]

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Guerre Ukraine - Russie : le rapprochement stratégique de la Chine et de la Biélorussie en pleine guerre d'Ukraine

BBC Afrique - Sat, 04/03/2023 - 11:25
Minsk et Pékin entretiennent des liens diplomatiques et commerciaux étroits, mais leur relation a pris de l'ampleur l'année dernière en raison de leurs liens avec la Russie.
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Attijariwafa, BCP, Bank of Africa… L’horizon s’éclaircit pour les leaders marocains

Jeune Afrique / Finance - Fri, 03/03/2023 - 13:08
Les perspectives des premières banques du royaume – et poids lourds régionaux en Afrique subsaharienne – se sont améliorées, après une année 2022 de consolidation de la reprise.
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"Femmes, enfants, bébés sont dans la rue et il fait froid"- Saadia Mosbah, militante tunisienne des droits humains

BBC Afrique - Thu, 02/03/2023 - 19:11
Après des interpellations, arrestations et violences contre des ressortissants noirs d’Afrique Sub-saharienne en Tunisie, le discours virulent du Président Kaïs Saïed censé dénoncer l’immigration illégale, a mis le feu aux poudres.
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Jeremy Awori prend les commandes d’Ecobank

Jeune Afrique / Finance - Thu, 02/03/2023 - 18:06
Le banquier kényan s’est engagé à mener le groupe panafricain « à la prochaine étape de sa stratégie de croissance ».
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Bola Tinubu au Nigeria : les accusations de fraude de Peter Obi et Atiku Abubakar lors de l'élection présidentielle

BBC Afrique - Thu, 02/03/2023 - 13:18
Quelle est la crédibilité des allégations de fraude de l'opposition lors de l'élection présidentielle au Nigeria ?
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Quel « nouveau partenariat » la France veut-elle entretenir avec les pays africains ?

BBC Afrique - Thu, 02/03/2023 - 11:10
A la veille d'une tournée en Afrique centrale, le Président Emmanuel Macron s’est exprimé dans un discours tenu ce lundi depuis le Palais de l’Élysée sur la nouvelle politique avec l’Afrique qui se veut plus inclusive. Mais que retenir du discours et des réactions qu’il a suscitées ?
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Guerre Ukraine - Russie : Qu'est-il arrivé au convoi militaire de 56 km envoyé à Kiev au début du conflit ?

BBC Afrique - Thu, 02/03/2023 - 09:07
Un énorme convoi russe se dirigeant vers Kiev a lancé le début du projet du président Poutine de s'emparer de la capitale, mais le convoi s'est immobilisé et a semble avoir disparu du jour au lendemain. Qu'est-il arrivé à cette force colossale ?
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L'Afrique Réelle n°159 - Mars 2023

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Wed, 01/03/2023 - 22:12
Sommaire

Numéro spécial :
Comprendre la question du Sahel

Dossier
L’exode des médecins africains

- Comment l’Afrique est vidée de ses médecins
- La paupérisation sanitaire de l’Afrique


Editorial de Bernard Lugan
Après la Centrafrique et le Mali, la France a été « priée » de « quitter » le Burkina Faso. Le cœur même de son « pré-carré » africain se disloquant inexorablement - le Niger sera la prochaine étape -, le temps de désigner les responsables de ce naufrage est venu.
D’autant plus qu’au Sahel, et cela à la différence du Rwanda, les responsables français ne peuvent pas invoquer la méconnaissance du terrain ou le « complot anglo-saxon ». Mais comme il leur faut trouver des causes extérieures à leurs échecs, ici, c’est la présence russe qui leur permet de tenter de s’exonérer de leurs colossales erreurs politiques et sociétales. La Russie n’a eu qu’à compter les coups…
1) Politiquement, la France s’est constamment montrée incapable de s’élever au-dessus de ses a-priori démocratico-philosophiques, s’auto-embourbant dans des postulats philosophiques se voulant universels. Au nom des « nuées » du « vivre ensemble » et de la « bonne gouvernance », elle s’est obstinée à proposer le dialogue et le partage du pouvoir à des populations en rivalité depuis la nuit des temps.
2) Les comportements sociétaux de ses « élites » ont définitivement fait perdre à la France tout prestige et toute considération. En Afrique, les familles sont encore formées de l’union d’hommes et de femmes, le sexe ne s’y choisit pas à la carte selon les pulsions hormonales du moment, les LGBT y sont considérés comme des « étrangetés », et le mariage pour tous y est vu comme une monstruosité. 
Dans ce numéro spécial consacré à la question du Sahel, il est montré que l’échec de la France est politique. En dépit de multiples victoires tactiques remportées par les militaires, à aucun moment, les décideurs politiques français n’ont en effet eu une vision stratégique cohérente. Ignorant superbement l’histoire et les réalités ethniques, ils ont oublié les sages recommandations faites en 1953 par le Gouverneur de l’AOF : « Moins d’élections et plus d’ethnographie, et tout le monde y trouvera son compte ». 
Tout au contraire, ces mêmes responsables français n’ont pas cessé de vouloir imposer des élections, refusant de voir qu’à l'intérieur des artificielles frontières nées de la colonisation, puis de la décolonisation, l’ethno-mathématique électorale donne automatiquement le pouvoir aux plus nombreux, c’est-à-dire aux sudistes, ce qui provoque le soulèvement périodique des nordistes... Ils n’ont pas davantage compris que le Sahel est le domaine du temps long où l’affirmation d’une constante islamique radicale est d’abord la surinfection d’une plaie ethno-raciale millénaire.
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Empoisonnement dans une école en Iran : "Certaines personnes veulent que les écoles de filles soient fermées"

BBC Afrique - Wed, 01/03/2023 - 16:09
La BBC a établi qu'au moins 650 écolières ont été empoisonnées en Iran, les autorités admettent enfin qu'il s'agit d'une attaque délibérée contre elles.
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Serge Ekué, le banquier qui veut disrupter la BOAD

Jeune Afrique / Finance - Wed, 01/03/2023 - 09:08
Venu de la banque privée, le patron béninois de l’institution publique ouest-africaine a bousculé le statu quo pour imposer une stratégie ambitieuse. Au risque de déplaire.
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Bruno Lemarquis : « L’attaque d’un avion de l’ONU met en péril l’action humanitaire dans l’Est de la RDC »

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 01/03/2023 - 04:18


Le coordonnateur humanitaire en RDC, Bruno Lemarquis déplore, dans un communiqué parvenu, mardi 28 février, à Radio Okapi l’attaque d’un avion exploité par le Service aérien humanitaire des Nations Unies (UNHAS) à 10 minutes de son atterrissage à Goma.


Il a fait savoir que cet appareil provenait, vendredi 24 février dernier, de Walikale (Nord-Kivu).

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Mali : le projet de Constitution remis au président de transition (officiel)

Maliactu - Wed, 01/03/2023 - 00:45

Le président de transition malien, Assimi Goïta, a reçu lundi le projet de nouvelle Constitution du Mali, a annoncé mardi la présidence malienne sur son site Internet.

Selon la même source, le document a été remis au président Goïta par une commission de coordination dirigée par le professeur Fousseynou Samaké. Fruit d’un travail de 15 jours, le projet de Constitution a tenu compte de plusieurs amendements et il comporte 191 articles au lieu de 195 pour l’avant-projet de Constitution élaboré par le gouvernement.

« Des parties ont été supprimées, certaines fusionnées et d’autres reformulées », a expliqué M. Samaké. Tout en saluant la « forte volonté » qui animait les membres de la commission, il a souhaité que ce projet soit « l’acte fondateur d’un Mali nouveau ».

En recevant le document, le président malien a souligné que le projet incarnait l’espoir d’instaurer « une véritable démocratie » au Mali, selon la présidence.

 »Le document final cristallisera l’espoir de la nation tout entière quant à l’instauration d’une véritable démocratie », a-t-il estimé, ajoutant que l’édifice national ne tiendrait définitivement qu’avec l’engagement de tous et de chacun.

Opposées à la rédaction d’une nouvelle Constitution du pays, certaines coalitions de partis politiques et des organisations de la société civile ont boudé les travaux de la commission de coordination.

Après le coup d’Etat du 18 août 2020, une transition politique est en cours au Mali depuis le 15 septembre 2020. Initialement prévue pour une durée de 18 mois, la transition a été prolongée jusqu’à février 2024, à la suite d’un décret du président Goïta.

Le nouveau chronogramme a prévu, entre autres, le référendum constitutionnel pour mars prochain et l’élection présidentielle pour février 2024. Fi

Source: Agence de presse Xinhua
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Quatorze civils tués dans deux attaques au centre du Mali

Maliactu - Wed, 01/03/2023 - 00:43

Quatorze civils ont été tués et six autres blessés dans les attaques contre deux villages dans le centre du Mali commises jeudi et samedi derniers, selon un communiqué publié mardi par le gouvernorat de Bandiagara (centre).

Perpétrée jeudi après-midi contre le village de Kani-Bonzon, la première attaque a fait 12 morts et cinq blessés, tandis que la seconde attaque qui a eu lieu samedi soir contre le village de Tobolo s’est soldée par deux morts, un blessé et « des dégâts matériels importants », précise le communiqué.

La journée de lundi a été décrétée « Ecole morte » par les syndicats locaux d’enseignants pour rendre hommage aux victimes de Kani-Bonzon. Selon des témoignages, de nombreux enseignants, dont un directeur d’école, figurent parmi les victimes. Ils ont été surpris et abattus alors qu’ils jouaient au football sur un terrain situé à l’entrée dudit village.

Au nom des « plus hautes autorités », le gouverneur de Bandiagara, Sidi Mohamed El Béchir, a « condamné avec la dernière rigueur » ces attaques  »ignobles et barbares » commises par des « individus sans foi ni loi ».

« Des opérations sont en cours pour traquer les auteurs de cet acte ignoble qui ne va nullement nous décourager dans notre combat éternel pour la préservation de notre pays », a assuré le gouverneur.

Le gouvernement malien n’a pas officiellement réagi à ces attaques, mais deux de ses membres se sont rendus sur place mardi pour manifester leur solidarité aux populations terrorisées et leur assurer la protection de l’Etat.

Depuis 2012, le Mali est en proie à des insurrections indépendantistes, des incursions djihadistes et des violences intercommunautaires qui ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

Source: Agence de presse Xinhua
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Mali : une dizaine de civils tués dans la région de Ménaka

Maliactu - Wed, 01/03/2023 - 00:40
Photo aérienne de Ménaka au Mali. Minusma – A Intiklatene dans le nord du pays par des hommes armés « appartenant à Daech »

Au moins neuf (9) civils de la communauté idaksahak ont été tués, dans la localité de Intiklatene dans le cercle d’Inekar, région Ménaka, dans le nord du Mali, par des hommes armés « appartenant à Daech », a déclaré mardi, à Anadolu, Pr Albachar Ag Doudou membre de la société civile d’Inekar.

« Des terroristes affiliés à Daech ont fait irruption, le 26 février dans la localité de Intiklatene, tuant au moins 9 personnes » a déclaré la même source à Anadolu, ajoutant que les « assaillants ont également emporté une centaine d’animaux ».

Dans un communiqué, la communauté Idaksahak a également attiré, une fois de plus, l’attention des autorités de la transition, des mouvements signataires et de tous les partenaires du pays sur les massacres qui ont débuté depuis Mars 2022 et qui ont fait plusieurs centaines de civils tués et des milliers d’animaux emportés, en détruisant ainsi toute l’économie de la région.

La même source a aussi fait état de neuf civils tués et d’un autre enlevé qui a pu s’échapper des mains de ses ravisseurs, au niveau du village d’Emi-semis, tard dans la nuit.

Pour rappel, la région de Ménaka est confrontée, depuis le 3 mars 2022, à des attaques attribuées aux hommes armés appartenant à l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS).

Mali

AA/Bamako/Amarana Maiga

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Gouvernance économique : Le Burkina veut davantage assécher les sources d'approvisionnement des terroristes

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 28/02/2023 - 23:05

Conscient qu'aucun État ne saurait parvenir à un développement durable sans la paix, la stabilité et la bonne gouvernance, le gouvernement burkinabè s'est résolu à poursuivre ses efforts pour réunir les conditions favorables à une économie prospère. Pour ce cela, le gouvernement a annoncé plusieurs actions à mener lors de la première revue 2023 du cadre sectoriel de dialogue « Gouvernance économique », ce mardi 28 février 2023 à Ouagadougou.

Face au bouleversement de l'économie burkinabè du fait de la crise sécuritaire, il urge pour le gouvernement de saisir le taureau par les cornes. En ce sens, un plan d'action pour la stabilisation et le développement du secteur de la gouvernance économique a été élaboré sur la période 2023-2025. Pour le ministre des sports, de le jeunesse et de l'emploi, Boubacar Savadogo, ces actions sont entre autres l'optimisation de la mobilisation des ressources, l'assèchement des sources d'approvisionnement des groupes armés terroristes en ressources de tout genre. À cela s'ajoutent l'amélioration de la gestion budgétaire et du patrimoine, l'audit des ministères, institutions, des fonds, de l'assemblée nationale, des entreprises publiques et des principaux établissements publics.

Ce cadre sectoriel de dialogue « Gouvernance économique » regroupe divers ministères, la société civile et les partenaires techniques et financiers

Un taux de recouvrement de 113,77% de recettes propres réalisé en 2022
L'amélioration de l'employabilité des jeunes, le développement des économies locales et l'accélération de la construction des pôles de croissance et de compétitivité ne sont pas en reste.

Au cours de la présente revue du cadre sectoriel de dialogue « Gouvernance économique », le rapport de performance économique de l'an 2022 a été présenté. Il en ressort notamment la mobilisation des recettes propres chiffrées à hauteur de 2 400,59 milliards de francs CFA à fin décembre 2022 sur des prévisions de 2 110,04 milliards de francs CFA. Ce qui donne un taux de recouvrement de 113,77%.

Le rapport indique également que l'État est parvenu à assécher des sources d'approvisionnement des groupes armés terroristes en 2022, à travers notamment le démentèlement de douze circuits informels de commercialisation de produits pétroliers et cinq circuits informels de commercialisation de motos. Sans oublier le gel des avoirs de 26 présumés terroristes.

« Nous devons faire preuve de disponibilité, d'innovation et de sacrifices individuel et collectif dans la conduite des actions », Boubacar Savadogo représentant le ministre en charge l'économie

Le plan d'action mis en œuvre en 2022 par le gouvernement de la transition a contribué à soutenir le retour volontaire des personnes déplacées internes à travers le plan de stabilisation de l'axe Ouaga-Kaya-Dori et du projet communautaire de relèvement et de stabilisation du Sahel. Concernant le contrôle de la gestion financière et comptable, ce sont cinq postes de péage, dix établissements publics de l'État, dix projets et programmes de développement qui sont passés au peigne fin des auditeurs. Ont aussi fait l'objet d'audit, onze collectivités territoriales, cinq sociétés d'État ainsi que onze missions de contrôle sur saisine dans différentes structures publiques.

Les partenaires techniques et financiers ont répondu présents à ce rendez-vous avec pour chef de file, la représentante résidente de la Banque mondiale, en la personne de Maïmouna Mbow Fam. Elle a salué l'engagement de l'État burkinabè à trouver avec le soutien de ses partenaires, des solutions pérennes permettant d'atténuer les effets des crises multiformes qui impactent le pays.

« Ces défis ne sont pas exhaustifs et les partenaires voudraient vous rassurer de leur disponibilité à vous accompagner sur la base d'un programme de réformes structurelles », représentante résidente de la Banque mondiale, Maïmouna Mbow Fam

« En dépit de ce contexte national et international difficile, le secteur de la gouvernance économique a fait preuve de résilience et consolide certains acquis encourageants dans plusieurs domaines », a relevé la représentante résidente de la Banque mondiale, Maïmouna Mbow Fam.

L'atteinte pour la seconde année consécutive de la cible de l'indicateur relatif à la part du budget de l'État transférée aux collectivités territoriales avec une réalisation de 15,53% à fin décembre 2022 est l'une des illustrations de l'économie burkinabè, citées par la Banque mondiale.

Les défis à relever

Malgré les résultats obtenus, la Banque mondiale a mentionné que d'importants défis sont à relever. Ces défis sont notamment la prise et la mise en œuvre effective de mesures plus vigoureuses et efficaces pour atténuer les effets de l'inflation et protéger le pouvoir d'achat des populations. La poursuite de la digitalisation des régies de recettes, des services de la commande publique, et de l'exécution de la dépense dans les administrations publiques afin de freiner les sources de déperdition de ressources financières et améliorer les prestations de services au profit des contribuables et des citoyens.

Le renforcement de la transparence et de la reddition des comptes à travers la publication des audits finalisés par l'Autorité supérieure de contrôle d'État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) et la mise en œuvre des recommandations qui y sont formulées font aussi partie de ces défis majeurs répertoriés.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

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Commune rurale de Komsilga : L'ONC-AC arrache des bornes et menace de démolir des infrastructures

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 28/02/2023 - 23:00

L'Office national de contrôle des aménagements et de constructions (ONC-AC) a effectué dans la matinée du mardi 28 février 2023, une descente dans la partie sud du village de Garghin, relevant de la commune rurale de Komsilga, pour arracher les bornes implantées par les promoteurs immobiliers dans la zone. Il s'agit de terrains d'utilité publique et donc qui ne sont pas destinées aux particuliers. Cette sortie sonne comme une phase de sensibilisation, après quoi, suivront des démolitions et des sanctions.

Des églises, des mosquées, des habitations de types R+1 voir R+2, des restaurants, des écoles,… on peut voir des infrastructures de tous les genres dans la partie sud du village de Garghin et Sabtouana. Et pourtant, ces occupations des populations sont anarchiques. C'est du moins ce que relève la SONATUR qui, accompagnée des forces de l'ordre, a procédé à l'arrachage des bornes mises en terre par les promoteurs immobiliers. « Ces occupations ont été faites sans les autorisations requises et sans l'aval des autorités de la place. Ce sont des zones qui ont été déclarées d'utilité publique », a laissé entendre Yacouba Siko, directeur général de l'Office national de contrôle des aménagements et de constructions ».

« Nous sommes passés ici plusieurs fois et nous avons dit aux gens de ne pas construire. Nous avons aussi produit des communiqués en la matière, mais elles continuent quand même », Yacouba Siko

Le site litigieux est long de 12 km et une ligne à haute tension permet de distinguer la propriété appartenant à la Société nationale d'aménagement des terrains urbains (SONATUR), de celles appartenant au privé. La portion de terre revenant à la SONATUR est large de 200 mètres de part et d'autre de la ligne à haute tension. Sur toutes les bâtisses érigées sur ces terre, il a été marqué « A DEMOLIR » suivi de « MUAFH-ONGAC » (Ministère de l'Urbanisme, des affaires foncières et de l'habitat et de l'Office national de contrôle des aménagements et de constructions) et enfin la date.

Une vue de l'église construite sur la zone de servitude

Une situation que les occupants ont du mal à digérer car pour certains, leurs acquisitions des terrains n'est pas le fruit d'un contrat avec les opérateurs immobiliers, mais il s'agit d'une donation des propriétaires terriens eux-mêmes. « On avait construit une église ici à plus d'une quarantaine de millions. Ils sont venus tout casser. On n'a pas parlé. Après ça, ce sont les propriétaires terriens eux-mêmes qui nous ont offerts le site sur lequel on est en train de construire. Et voilà que ce matin, ils viennent nous dire encore que nous sommes sur les terres de l'Etat. Ils ne nous ont pourtant jamais dit que nous ne devons pas construire. La preuve, notre pasteur principal et moi-même sommes allés au ministère et ils nous ont dit qu'on peut construire. Souvent, même les gens du ministère passent par ici et ils nous saluent en continuant. Mais je ne comprends vraiment pas ce qui est en train de se passer », a lâché le pasteur Dieudonné, pasteur dans une église en construction sur le terrain litigieux.

Une vue d'un agent de l'ONC-AC arrachant une borne

Des dires de Yacouba Siko, cette sortie est une énième interpellation pour appeler les uns et les autres à ne pas ériger leurs constructions. « Pour le cas de cette église, au moment où la personne commençait à investir, nous avons tenté autant que faire se peut de l'en dissuader. Malheureusement la personne a continué à investir et aujourd'hui, elle n'est plus au stade de la fondation mais pratiquement au tôlage. C'est quelqu'un qui est allé à l'encontre des instructions qu'on avait donné et ça date de un ou deux ans.

C'est une situation parmi tant d'autres. On en a tellement sur le long de la voie de la servitude. Ce sont des zones qui font l'objet d'un aménagement spécial. Il faut respecter non seulement les dispositions des documents de qualification mais aussi les règlementations en la matière. Cela veut dire qu'il faut disposer de toutes les autorisations avant de construire un bâtiment de ce genre. Vous ne pouvez pas voir un espace censé être vide et commencer à investir directement. Ça c'est de l'anarchie » peste-t-il.

Le camion qui convoyait les bornes arrachées

Un autre fait marquant sur ce site est l'installation des poteaux électriques tout au long de la zone de servitude et qui alimente les populations installées. A la question de savoir si l'Etat n'a pas failli à sa mission car il ne peut demander aux populations de ne pas construire et dans le même temps électrifier la zone, Siko Yacouba répondra : « ceux qui se sont installés sont purement et simplement des cas de récidives. Ce sont des gens que nous avons a interpellé, sensibilisé, sanctionné, à qui on a demandé de retirer les bornes et de ne pas s'installer, mais elles sont passées à l'acte. En même temps, l'Etat ne peut pas mettre un contrôleur derrière chaque habitant. L'Etat ne failli jamais. L'Etat donne les informations et sensibilise. La faillite c'est si nous n'étions pas là ce matin. »

« J'ai deux femmes et une vingtaine d'enfants. S'ils viennent tout casser, je fais comment ? » s'interroge un propriétaire terrien

Pour l'instant, les agents de la SONATUR disent être au stade de la sensibilisation. Passée cette étape, ce sera la démolition. « La remise en l'état du site sera aux frais même de celui qui a procédé à l'installation. Si l'œuvre est d'un promoteur immobilier, il y a le retrait de l'agrément qui lui a été octroyé. Il y a aussi la peine pécuniaire qui va de 2 à 10 millions. Cela peut aussi aller jusqu'à l'emprisonnement si vous refusez d'obtempérer ».
La prochaine cible de l'ONC-AC est la commune de Loumbila.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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