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Afrique

Burkina Faso : Le Centre national de référence en médecine physique et réadaptation sera fonctionnel courant juillet 2023

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/06/2023 - 01:05

Les députés de l'Assemblée législative de transition (ALT) se sont réunis en séance plénière ce mardi 13 juin 2023 pour statuer sur deux questions orales. Il s'agit notamment des difficultés liées au fonctionnement du Centre national de référence en médecine physique et réadaptation et l'état de mise en œuvre de la politique de gratuité des soins pour les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes. La plénière du jour a été présidée par le premier vice-président de l'ALT Dafidi Lompo.

Construit par l'Etat burkinabè avec l'appui des partenaires techniques et financiers, le Centre national de référence en médecine physique et réadaptation a officiellement ouvert ses portes le 14 mai 2021. Cette ouverture a été accueillie avec soulagement par les acteurs du monde médical et par le peuple burkinabè en général et les patients en particulier.

Ce centre se veut être une structure de référence nationale en matière de soins ré-adaptatifs. L'objectif visé est d'améliorer l'accès aux soins de réadaptation de qualité au bénéfice des personnes atteintes d'une incapacité avec une attention particulière pour les personnes les plus vulnérables.

Dafidi Lompo, premier vice-président de l'ALT a présidé la séance plénière du jour

Malheureusement, ce centre qui constituait un espoir pour les patients pour leur prise en charge, n'est toujours pas fonctionnel. C'est dans ce sens que le ministre de la santé et de l'hygiène publique, Dr Lucien Kargougou a été interpellé sur le sujet par le député Souleymane Ouédraogo. Cette question orale sans débat posée par le député Souleymane Ouédraogo a porté sur les difficultés liées au fonctionnement du Centre national de référence en médicine physique et réadaptation.

Dans ses réponses, le ministre de la santé, Dr Lucien Kargougou a d'abord égrené les difficultés rencontrées dans l'opérationnalisation de ce centre. Il s'agit notamment des difficultés d'ordre juridique et financier. « Outre, les difficultés d'ordre juridique, le centre a été confronté à l'indisponibilité des ressources financières pour son fonctionnement, l'Agence nationale des soins de santé primaires (AGSP auquel le centre a été rattaché en 2021) n'ayant pas de ligne dédiée et à la déperdition d'une partie des spécialistes formés pour le centre », explique-t-il.

Dr Lucien Kargougou, ministre de la santé et de l'hygiène publique a déclaré que le centre accueillera à terme, 150 patients par jour et que les personnes vulnérables seront prises en compte dans la tarification des soins dans ce centre

Le premier responsable du département en charge de la santé a rassuré que le centre national de référence en médicine physique et réadaptation sera fonctionnel courant juillet 2023 et commencera donc à prendre en charge ses premiers patients.
Dr Lucien Kargougou a également précisé que les personnes vulnérables seront prises en compte dans la tarification des soins dans ce centre. « Etant donné le caractère chronique des pathologies nécessitant des soins au MPR (médecine physique et réadaptation), les textes sur la tarification ont intégré l'accessibilité financière aux couches vulnérables et autres personnes indigentes tout en assurant la génération de recettes propres par la structure pour assurer les charges de fonctionnement », précise-t-il.

Le député Souleymane Ouédraogo, auteur de cette question orale sans débat s'est dit satisfait des réponses apportées par le ministre de la santé

D'un coût global de plus de 550 millions de FCFA, le Centre national de référence en médecine physique et réadaptation accueillera à terme, 150 patients par jour, selon Dr Lucien Kargougou, ministre de la santé.

Les députés présents à cette séance plénière

Ce centre situé à Tengandogo dans la commune rurale de Komsilga est bâtie sur une superficie d'un hectare et ayant une emprise au sol de 1000 mètres carrés extensible. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Mamadou ZONGO
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Burkina : « Aucune personne n'est ange de façon absolue ou diable de façon absolue ; chacun de nous est à la fois ange et diable » (Dr Poussi Sawadogo)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/06/2023 - 01:00

La Fédération burkinabè des associations, Centres et Clubs pour l'UNESCO (FBACU) a, dans sa dynamique de promotion de la paix et du vivre-ensemble à travers les idéaux de l'UNESCO, animé une conférence publique dans l'après-midi de ce mardi 13 juin 2023 à Ouagadougou sur le thème : « Education à la paix et à la citoyenneté : résilience pour sauver l'intégrité ». Cette activité qui a ciblé les élèves et étudiants vise à outiller et à renforcer la résilience des membres et sympathisants des clubs UNESCO (Organisation des Nations-Unies pour l'éducation, la science et la culture) pour la recherche de la paix et la consolidation de celle-ci.

Pour aborder le thème, les organisateurs l'ont scindé en deux parties : « Citoyenneté et intégrité » développée par le maître de conférences de philosophie de l'éducation, Fatié Ouattara, et « Valeurs traditionnelles africaine et culture de l'intégrité : leçons pour une éducation à la paix » analysée par l'enseignant-chercheur, Dr Poussi Sawadogo, chef traditionnel (Busm Keoog-naaba Koobo).

Pour livrer sa communication, Dr Sawadogo a pris prétexte sur le « Keogo », un camp d'initiation traditionnel, en rapport avec l'éducation des jeunes filles et garçons en matière de responsabilité "pour les amener à comprendre la dynamique de complémentarité, de synergie, d'inter-dépendance dans la société".

Selon le Busm Keoog-naaba Koobo, les jeunes ont toujours des modèles dans la société, pour peu qu'ils sachent les identifier. « Le plus souvent, nous voulons des anges comme modèles. Mais, il faut savoir qu'aucune personne n'est ange de façon absolue ou diable de façon absolue ; chacun de nous est à la fois ange et diable et c'est par l'éducation qu'on contribue à réveiller l'ange qui habite en chacun de nous. (...). A travers le keogo, les plus jeunes comprendront ce qu'il faut faire, la récompense du bien et la récompense du mal. Le conte permettra par exemple de savoir ce qu'on récolte quand on pose un mauvais acte et ce qu'on gagne quand on pose un bon acte. Et comme la personne humaine est capable de choix, à partir du moment où on sait ce qu'on récolte en posant tel ou tel autre acte, alors, dans son action, on pourra avoir une conduite plus responsable. C'est pour cela que nous pensons que c'est toujours utile de montrer aux jeunes, les effets de la bonne et de la mauvaise conduites », a enseigné Dr Poussi Sawadogo.

Des communications qui ont suscité de nombreuses réactions chez les participants, qui ont en outre repris en chœur des slogans de paix de l'UNESCO. Un motif de satisfaction pour Augustin Bouda, président de la FBACU, initiatrice de la conférence publique. C'est pourquoi a-t-il recommandé à chaque participant d'être, autour de lui, un relais des messages de paix, de cohésion sociale et du vivre-ensemble. « J'encourage toutes les populations, à son niveau, à cultiver davantage les valeurs du vivre-ensemble, de paix, de co-habitation pacifique », a ensuite lancé Augustin Bouda.

O.L
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Burkina/Médias : Le CSC met en place un guide de gestion des contenus médiatiques et une charte de bonne conduite

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/06/2023 - 01:00

Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a mis à la disposition des médias confessionnels et non confessionnels un guide des contenus médiatiques et une charte de bonne conduite ce mardi 13 juin 2023 à Ouagadougou.

La charte de bonne conduite des médias confessionnels mise en place par le CSC comprend deux articles dont l'article 1 évoque les engagements et le second article les interdits. Au titre du premier article, les promoteurs des médias confessionnels s'engagent à respecter scrupuleusement les obligations conventionnelles des médias confessionnels du Burkina Faso, à promouvoir la paix, la tolérance religieuse et la concorde nationale à travers les contenus diffusés, à faire des médias confessionnels du Burkina des outils de préservation et de développement de la personne humaine. Ils s'engagent aussi à contribuer à la maturation spirituelle, civique et matérielle des auditeurs des médias confessionnels du Burkina Faso, à encourager des messages favorisant la coexistence pacifique entre les communautés au Burkina Faso.

Au titre des interdictions, les promoteurs des médias confessionnels s'interdisent d'utiliser ou de laisser utiliser les médias confessionnels du Burkina Faso aux fins de déstructuration et de division de la société, de diffuser tout discours de haine, d'incivisme, de discrimination et d'exclusion sociale, sur les médias confessionnels du Burkina Faso, de faire des comparaisons aux fins de dénigrement ou de stigmatisation de confessions ou croyances religieuses sur les médias confessionnels du Burkina Faso.

Pour ce qui concerne le guide de gestion des contenus médiatiques, il y a sept règles que les médias non confessionnels doivent respecter.
Au premier point, si la faîtière religieuse d'appartenance du demandeur de contenu confessionnel délivre des mandats pour communiquer dans les médias, s'assurer au préalable que le demandeur dispose de ce mandat.

Abdoul Aziz Bamogo, président du Conseil supérieur de la communication.

Au deuxième point, signer une convention avec tout demandeur de diffusion de contenu confessionnel pour préciser les obligations, les restrictions et les responsabilités des parties.

Au troisième point, toujours rappeler au demandeur les dispositions de la convention, de la réglementation, et le caractère sensible du message confessionnel dans les médias.
Au quatrième point, ne jamais diffuser en direct tout contenu à caractère confessionnel, toujours préenregistrer.

Au cinquième, faire examiner de bout en bout tout contenu à caractère confessionnel par un comité avant toute diffusion ou publication.
Au sixième point refuser la diffusion ou la publication de tout contenu contraire à la loi, à la réglementation et/ou de nature à compromettre la cohésion sociale et la paix.
Au septième point, ne jamais passer à la diffusion ou publication du contenu à caractère confessionnel sans l'accord formel du responsable attitré du média et du demandeur.

Pour le président du Conseil supérieur de la communication, Abdoul Aziz Bamogo, il s'agit de deux instruments qui vont désormais donner des repères clairs et précis aux acteurs afin que chacun puisse convenablement jouer son rôle dans ce contexte difficile qui nous impose de relever un défi sécuritaire énorme.

Pour encore se donner plus de chances de réussite, le CSC et L'Observatoire national des faits religieux (ONAFAR) ont choisi d'élaborer ces deux instruments à travers une approche inclusive et participative. « Nous avons associé à cette démarche quatre types d'acteurs. D'abord les médias confessionnels représentés par la radio télé Al Houda, la radio télé Ave Maria, et RED, la Radio Évangile et développement », a expliqué Abdoul Aziz Bamogo, président du CSC.

Ensuite, continue-t-il, les organisations professionnelles des médias représentées par l'Observatoire burkinabè des médias (OBM), l'Union burkinabè des éditeurs privés de services de télévision (UBESTV), et L'Union nationale de l'audiovisuel libre du Burkina (UNALFA). Il y a aussi les organisations de journalistes et communicateurs confessionnels représentés par le Réseau des journalistes et communicateur musulmans du Burkina (REJCOM), Union catholique africaine de la presse (UCAP) et l'Union des journalistes et communicateurs évangéliques du Burkina (UJCEB).
« Enfin, nous avons les faîtières des trois principales confessions religieuses de notre pays : la conférence épiscopale Burkina Niger (CEBN), la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) et la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) », a-t-il souligné.

Habibou Ouattara/Ouédraogo, présidente de l'Observatoire national des faits religieux

La présidente de l'Observatoire national des faits religieux Habibou Ouattara/Ouédraogo, a invité les acteurs des médias à bien s'approprier du contenu de la charte et du guide pour les respecter et les faire respecter pour l'intérêt général.

Carine Daramkoum
Lefaso.net

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Services de téléphonie mobile au Burkina : Les associations de consommateurs prévoient un boycott graduel

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/06/2023 - 01:00

"La réduction des tarifs des services, l'amélioration de la qualité des services, avec des investissements probants, une meilleure gestion des bonus, l'arrêt du système de validité des services, la fin du paiement des services après-vente (Orange Money & Moov Africa)" voilà les points sur lesquels la Coalition des associations de défense des droits de l'homme attend des propositions concrètes. Faute de quoi, elle prévoit un boycott séquentiel et graduel des compagnies de téléphonie mobile. "Il va s'agir d'identifier un opérateur, désactiver la puce dudit opérateur, de longues heures durant ou la journée entière. L'exercice va être repris avec un autre, ainsi de suite, jusqu'au dernier" peut-on lire dans le communiqué.

La conférence des présidents de la Coalition des Associations de Défense des Droits de l'Homme (CADDH), réunie ce 10 Juin 2023 à Ouagadougou, a discuté et adopté des indicateurs de satisfaction de l'opération « Vent du salut », visant, entre autre, la baisse des tarifs des services de communication électronique.

Elle a examiné et analysé la réaction de l'Association Nationale des Opérateurs de Télécommunications (ANOTEL), emmurés dans un silence, et décidé de l'organisation d'un BOYCOTT SEQUENTIEL ET GRADUEL des compagnies de téléphonie mobile. Il va s'agir d'identifier un opérateur, désactiver la puce dudit opérateur, de longues heures durant ou la journée entière. L'exercice va être repris avec un autre, ainsi de suite, jusqu'au dernier.

La coalition, qui se réserve le droit de publier ultérieurement le calendrier de boycott, rappelle attendre des propositions précises et fermes relatives à :

la réduction des tarifs des services ;

l'amélioration de la qualité des services, avec des investissements probants ;

une meilleure gestion des bonus ;

l'arrêt du système de validité des services ;

la fin du paiement des services après-vente (Orange Money & Moov Africa).

Ainsi donc, elle appelle les consommateurs à RESTER MOBILISES ET DETERMINES, en attendant les mots d'ordre à venir. Elle invite surtout les organisations citoyennes, les influenceurs, les leaders d'opinion et les artistes à se joindre à la dynamique pour l'amplifier et lui réserver un écho retentissant et déterminant.
SEULE LA LUTTE LIBERE !

Le porte-parole
Adama BAYALA

Ont signé :

  • - Association Burkinabè des Consommateurs des services de Consommation Electronique/ ABCE
  • - Associations des Blogueurs du Burkina / ABB
  • - Association des Consommateurs du Burkina/ACB
  • - Centre d'Etudes et de Recherche sur les Technologies de l'Information et de la Communication et la Cyberactivité/ CERTIC
  • - Organisation des Consommateurs du Burkina /OCB
  • - Réseau des Acteurs du Digital/ RAD
  • - Réseau National des Consommateurs du Faso/ RENCOF
  • - Réseau Ouest Africain des Jeunes pour l'Intégration et la Formation/ROAJIF
  • - Sentinelles de la démocratie
  • - Vigi-Consommateurs/VC
  • - 2 heures pour Kamita
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Burkina Faso : L'ex majorité demande la levée de la suspension des activités des partis politiques

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/06/2023 - 00:55

Le ministère de l'administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a invité les composantes des partis et formations politiques à faire parvenir leurs réflexions et avis sur les textes proposés en vue de la relecture du code électoral et du régime juridique des partis et formations politiques.

Des initiatives saluées par la composante de l'ex alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) qui selon elle « s'inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de la Charte de la Transition en ses axes relatifs aux dispositifs à mettre en place pour le retour à une vie constitutionnelle normale ».

Cependant, selon certains partis politiques, la suspension des activités des partis et formations politiques empêche ces partis de se concerter convenablement. « Une situation extrêmement préjudiciable à la vie et à l'action des partis politiques », assure le coordonnateur de l'ex APMP, Clément Pengwendé Sawadogo

Dans une lettre datée du 9 juin 2023 et adressée au ministère de l'administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, la composante de l'ex APMP demande la levée de la suspension des activités des partis politiques.

« Le caractère hautement sensible des questions politiques concernées par la réflexion requiert cependant un examen approfondi, participatif et inclusif, qui ne peut donc être fait de manière légère et bureaucratique. Malheureusement, en l'état actuel des choses, notre composante est confrontée à l'impossibilité d'organiser les concertations appropriées en raison de la suspension des activités des partis politiques. Aussi voudrions-nous attirer votre bienveillance sur cette difficulté tout en vous suggérant de vous impliquer fortement, en tant que ministre de tutelle des partis politiques, pour la levée de cette mesure », a déclaré l'ex APMP.

Selon la composante de l'ex APMP, la levée de cette mesure permettra à chaque parti non seulement de tenir ses instances statutaires mais aussi de légitimer les prises de décision des dirigeants au nom des partis politiques.

Mamadou Zongo
Lefaso.net

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Supposée arrestation du Dima de Ouargaye : Le MATDS dément

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/06/2023 - 00:50

Ci-après, deux communiqués. Dans le premier, le ministre de l'administration territoriale de l'administration et de la sécurité (MATDS) dément formellement "la supposée arrestation du Dima de Ouargaye, Naba Sanem, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme."

Dans le second, Naba Sanem lui-même, Dima de Ouargaye, se prononce brièvement sur la question, mentionnant au passage que l'auteur de ces allégations répondra de ses actes devant les autorités compétentes.

Tout en invitant les uns et les autres à rester vigilants, le ministre Boukaré Zoungrana appelle les populations à se départir des rumeurs montées de toutes pièces qui, dit-il "sapent la lutte contre les forces du mal."

L'intégralité des deux communiqués ci-après.

Erwan Compaoré
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Au Nigeria, au moins cent trois personnes sont mortes dans le naufrage d’un bateau sur une rivière

LeMonde / Afrique - Wed, 14/06/2023 - 00:46
L’embarcation a coulé dans un cours d’eau du centre-ouest du pays. Les passagers revenaient d’un mariage dans l’Etat du Niger et se rendaient dans l’Etat voisin de Kwara.
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Burkina/Journée mondiale du rein : Le cas de la jeune fille et de l'enfant au menu de la 18e édition

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/06/2023 - 00:45

L'Association burkinabè des dialysés et insuffisants rénaux (ABUDIR) célèbre en différé, ce 13 juin 2023 à Ouagadougou, la journée mondiale du rein au cours d'une conférence publique. Cette conférence publique se tient autour du thème « La santé rénale pour tous, se préparer à l'inattendu, soutenir les plus vulnérables : L'ABUDIR soutient l'enfant et la jeune fille dialysés ».

Pour décortiquer ce thème, trois spécialistes du domaine ont animé la conférence publique. Il s'agit de Dr Fatimata Diallo du CHU de Tengandogo, de Dr Hassan Traoré du CHU Yalgado Ouédraogo et de Dr Sébastien Ouédraogo du CHU de Bogodogo.

Ces trois spécialistes ont passé en revue les généralités sur la maladie rénale, notamment au Burkina Faso, la phase chronique, les défis et les perspectives dans la prise en charge.

Etudiants de l'Ecole nationale de santé publique suivant avec beaucoup d'attention la conférence publique sur la maladie rénale

Revenant sur la maladie rénale, le Pr Albert Ouédraogo, par ailleurs président de l'Association burkinabè des dialysés et insuffisants rénaux, a fait savoir qu'elle est devenue aujourd'hui l'une des causes de santé publique dans le monde. Tout en regrettant qu'au Burkina, comme dans d'autres pays d'Afrique, elle est une tueuse silencieuse, parce qu'on estime que près de 2% de la population, dont des enfants souffrent de la maladie rénale. « Alors que les capacités de prise en charge sont très faibles et non adaptées surtout aux enfants », a-t-il relaté. Tout en soulignant que c'est pourquoi organiser une journée au niveau mondial et national permet de sensibiliser les pouvoirs publics et la population en général, sur cette maladie qui ne fait pas du bruit mais qui, silencieusement, fait des ravages sur le plan social, économique, familial et individuel. La journée permet surtout aux malades de mieux se prémunir et mieux prendre en charge leur maladie afin que les choses se passent pour le mieux, a laissé entendre le président de l'ABUDIR.

Pr Albert Ouédraogo, président de l'Association burkinabè des dialysés et insuffisants rénaux

« Concernant la situation des enfants, nous n'avons pas de chiffres. Mais de plus en plus, les enfants en souffrent. Et les dispositifs qui sont là ne sont pas adaptés pour eux. Quand ils arrivent au niveau de la dialyse, le taux de décès est malheureusement élevé », regrette le Pr Albert Ouédraogo.

Toujours sur les chiffres concernant des enfants souffrant de la maladie rénale, le chef de service de néphrologie et hémodialyse au CHU Yalgado Ouédraogo, Gérard Coulibaly, a indiqué qu'il y a eu une étude réalisée à l'hôpital Charles de Gaulle et qui a fait ressortir que 3% des enfants admis au sein de l'hôpital avaient une insuffisance rénale et 1/3 d'entre eux avait une insuffisance rénale chronique, ce qui est énorme.

Nadine Kaboré, étudiante en science obstétricale à l'Ecole nationale de santé publique et participante

Fort heureusement, des dispositions sont prises pour que la péritomie soit mise en place au niveau de l'hôpital pédiatrique Charles de Gaulle, a dit Pr Albert Ouédraogo.

Pour faire face à la maladie, le docteur Hassan Ouédraogo du CHU Yalgado Ouédraogo, propose, entre autres, de faire des dépistages précoces, d'avoir une surveillance régulière des facteurs de risque cardio-vasculaire et une bonne hygiène de vie alimentaire.

Vue partielle des participants

L'organisation de cette journée en différé est par ailleurs une manière pour l'association d'attirer l'attention des pouvoirs publics et des populations sur la maladie et surtout le cas des enfants et celui de la jeune fille. La conférence publique a permis aux participants de connaître la maladie, comment la prévenir et surtout comment se fait la prise en charge au Burkina. Nadine Kaboré, étudiante en science obstétricale à l'Ecole nationale de la santé publique, fait partie de l'auditoire. Elle dit avoir appris beaucoup sur la maladie et comment s'en prémunir. Celle qui se prépare à devenir sage-femme dit avoir appris à connaître quels sont les signes que peut présenter une femme enceinte atteinte d'une insuffisance rénale.

Le Pr Gérard Coulibaly, chef de service de néphrologie et hémodialyse au CHU Yalgado Ouédraogo

Cette conférence publique a été aussi l'occasion pour l'ABUDIR de féliciter les autorités pour leurs efforts en matière de prise en charge des maladies rénales. Car selon son président, le Burkina a investi beaucoup en matière de prise en charge de la maladie rénale, même si des améliorations sont encore nécessaires. A titre d'exemple, dit-il, plusieurs pays africains plus nantis que le Burkina Faso ne fournissent pas la moitié de ce que le Burkina fait en matière de prise en charge des malades rénaux. Le pays injecte à peu près cinq milliards de francs CFA par an pour la prise en charge de la maladie rénale, même si toutes les 13 régions ne sont pas encore couvertes.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Commune de Bobo-Dioulasso : Une session ordinaire pour réfléchir sur la gestion des espaces verts et trames vertes

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/06/2023 - 00:35

Les membres de la délégation spéciale de la commune de Bobo-Dioulasso tiennent, du 13 au 15 juin 2023, leur deuxième session ordinaire au titre de l'année en cours. Cette session permettra aux délégués de se pencher sur des sujets qui contribueront un tant soit peu au développement des arrondissements et de la commune toute entière. En l'absence du président de la délégation spéciale, c'est le premier vice-président, Seydou Traoré, qui a procédé à l'ouverture des travaux ce mardi 13 juin 2023.

Pour cette deuxième session ordinaire de l'année 2023 de la délégation spéciale de la commune de Bobo-Dioulasso, 17 points sont inscrits à l'ordre du jour. Les délégués sont ainsi invités à examiner les différents sujets de délibérations soumis à leur adoption et approbation. Ils vont donc réfléchir, entre autres, sur la situation des espaces verts et trames vertes dont la gestion présente des irrégularités qui, selon la délégation spéciale communale, nécessitent des propositions de nouvelles formules de gestion en conformité avec les textes réglementaires.

Un autre volet qui sera abordé au cours de cette session est celui du sport et principalement le football qui est une activité qui rassemble la jeunesse. Il est proposé à cet effet des conventions avec des associations sportives pour booster cette activité au sein de la commune. C'est pourquoi, les membres délégués vont examiner et adopter la délibération portant approbation de signature d'une convention de partenariat entre l'Association sportive « les Tigresses » et l'arrondissement 1, et la convention de partenariat entre la Ligue régionale des Hauts-Bassins de football et la commune de Bobo-Dioulasso.

Des membres de la délégation spéciale communale dont les présidents de délégation spéciale d'arrondissements en premier plan

Selon le président de la délégation spéciale de l'arrondissement 1 de Bobo-Dioulasso, Siaka Kouénou, la signature des conventions avec ces différentes structures répond à un besoin d'accompagnement de la collectivité. « La signature de conventions vise à accompagner ces différentes structures qui œuvrent dans le social et dans le domaine du sport, dans leurs activités. Au niveau des arrondissements, nous n'avons pas de ressources. C'est pourquoi, nous avons voulu passer par ces conventions pour les accompagner officiellement », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, les délégués vont réfléchir sur un autre point qui semble être important pour la commune. Il s'agit de la délibération portant institution d'une visite médicale annuelle des travailleurs de la commune de Bobo-Dioulasso. Le premier vice-président de la délégation spéciale communale, Seydou Traoré, dans son discours d'ouverture a fait savoir que tous ces sujets sur lesquels les délégués vont se pencher contribueront un tant soit peu au développement des arrondissements et de la commune toute entière. Il a aussi précisé que cette session s'inscrit en droite ligne des dispositions du code général des collectivités territoriales.

Des membres de la délégation spéciale communale prennent part à la deuxième session ordinaire de l'année en cours

« Selon le code général des collectivités territoriales, en son article 233, le deuxième trimestre de l'année est consacré à la tenue de la deuxième session ordinaire, car le conseil de collectivité a l'obligation de se réunir une fois par trimestre sur convocation du premier responsable de la commune. Afin de respecter ses prescriptions, nous sommes invités pendant ces trois jours à examiner des points qui intéresseront plusieurs pans du territoire communal », a-t-il souligné. Avant d'inviter les délégués à des débats francs, constructifs et surtout empreints de courtoisie. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
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Décès de CARA/KERE S.K. Eveline : Remerciements

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/06/2023 - 00:00

« J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi » 2 Timothée 4,7

Le chef coutumier BASSA II de Manena ;

Les grandes familles CARA , KARA , SON, SOURRA, HIE, SIRI, SARE, SOW, DIALLO ;

Les familles alliées et amies ;

Sa magesté le Naba KIRI BIDIMPO, Chef supême des Bissas ;

Le SAM-NABA de LOANGA ;

KERE Gaston, Pierre, Sophie, Isabelle, Hippolyte et Marthe ;

Les fréres et sœurs : Alice, Lydia, Josiane, Adolphe, Sylvain, Guy, Albert, Firmin ;

Les enfants : Roland, Aïssatou Phanie Patricia, Salim Faucin Clovis, Dan Samir Trésor et Elvire Chaïda ;

Les petits enfants ;

Expriment leurs sincères remerciement et gratitude à tous ceux qui de près ou de loin les ont soutenus moralement, matériellement, financièrement et témoignés de leur compassion, amitié et sympathie lors de la maladie et du rappel à Dieu de leur épouse, fille, sœur, mère et grande mère : CARA/KERE S.K. Eveline, Veuve de Feu CARA Eloi Adama, décès survenu le mardi 06 juin 2023.

Ils s'excusent de ne pouvoir citer de noms de peur d'en oublier.

Que le Dieu d'espérance et de bonté vous bénisse et rende à chacun, le centuple de ses bienfaits.

« Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites. » Mathieu 25,40

Que par la miséricorde de Dieu l'âme de Maman Eveline repose en paix.

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Appel à candidature pour le recrutement de 150 entrepreneurs dans le cadre du programme Job and Business Booster

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/06/2023 - 00:00

ForthInvestment, spécialisée dans l'accompagnement et dans le financement des entrepreneurs, en partenariat avec Woord en Daad, une ONG néerlandaise intervenant dans l'autonomisation des jeunes, déploient un programme dénommé JOB AND BUSINESS BOOSTER (JBB) afin de favoriser la création et la consolidation d'emplois au Burkina Faso.

Ce programme est conçu pour accompagner 360 jeunes entrepreneurs, dont 50% de femmes, sur une période de 3 ans. Il est adressé aux entrepreneurs évoluant dans les domaines de l'agriculture, l'élevage, la pêche, la transformation agroalimentaire, le recyclage des déchets et les énergies renouvelables.

La stratégie de mise en œuvre de JBB consiste à recruter des entrepreneurs par cohorte afin d'optimiser leur accompagnement. Chaque cohorte recevra un accompagnement de six (6) à quinze (15) mois en moyenne, structuré en quatre étapes :

formation et coaching pour l'accès au financement ;
mise en relation et suivi avec une institution financière pour l'obtention d'un financement ;
coaching post-financement ;
intermédiation d'emploi.

Le programme intervient dans les régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, du Centre, du Centre-Ouest et des Hauts-Bassins.

En vue de lancer le processus d'accompagnement de sa deuxième cohorte, le programme JBB souhaite recruter 150 entrepreneurs qui remplissent les conditions définies.

Les critères d'éligibilité sont les suivants :

• Être un entrepreneur (homme ou femme) ayant un âge compris entre 15 et 35 ans ;

• Avoir au moins le Certificat d'Etude Primaire (CEP) ;

• Avoir une Très Petite ou Moyenne Entreprise (TPME) formelle ou en cours de formalisation ;

• Être dans le domaine agricole (agriculture, élevage, pêche), de la gestion des déchets ou des énergies renouvelables et dans au moins un des maillons (production - transformation - commercialisation) ;

• Avoir au moins 02 années d'activités ;

• Avoir au moins 02 employés (permanents ou temporaires) ;

• Avoir un projet de développement pour son entreprise.

Les candidatures féminines sont fortement encouragées !!

Le dossier de candidature doit être constitué de :

• une copie de la CNIB du promoteur ou du collaborateur associé ayant moins de 35 ans ;

• photocopies du RCCM et du numéro IFU (si l'entreprise est formelle) ;

• un formulaire de candidature à remplir en ligne via le lien suivant :
https://bit.ly/3WDXP72

• Ou nous contacter pour obtenir le formulaire de candidature via le mail : jobandbusinessbooster@gmail.com

Mode de recrutement

Une présélection sera faite pour identifier les promoteurs potentiellement éligibles ; s'en suivra une étape d'entretiens dans le but de faire un diagnostic des entreprises enfin une visite terrain sera effectué pour une sélection définitive des promoteurs.
Les dossiers sont également recevables en version physique du 1er juin au 1er août 2023 de 8h à 16h aux adresses suivantes :

JBB Ouagadougou (ForthInvestment annexe) : 1200 Logements, non loin de la clinique Sandof, Tel : (+226) 03 73 02 02 | Web : www.forthinvestment.com

JBB Ouagadougou : Ouaga 2000, 815 Avenue Gerard Kango OUEDRAOGO, Tel : (+226) 25 37 50 52 | Web : bf.jobbooster-network.com

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Bukavu : le manque d’urbanisation de certaines communes accroit le risque d’incendie

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 13/06/2023 - 23:17

 



Le manque d’urbanisation de certaines communes de la ville de Bukavu (Sud-Kivu), accroit le risque d’incendie, estime le bourgmestre de la commune d’Ibanda.


Plus de mille maisons ont pris feu dans trois incendies distincts en l'espace de deux semaines entre les mois de mai et juin 2023, dans cette ville. 

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Algérie : le président Tebboune en visite d'Etat en Russie à l'invitation de Poutine

France24 / Afrique - Tue, 13/06/2023 - 23:16
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune entame mardi une visite d'Etat de trois jours en Russie à l'invitation de son homologue Vladimir Poutine, a annoncé la présidence algérienne. Cette visite s'inscrit "dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays amis", souligne un communiqué de la présidence
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Transactions foncières : "L'utilisation du numéro IFU est obligatoire" rappelle Daouda Kirakoya

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 13/06/2023 - 23:00

Dans le communiqué ci-après, le Directeur général des impôts, Daouda Kirakoya, rappelle l'obligation d'utiliser le numéro d'identifiant financier unique (IFU) pour les opérations en matières foncières.

A l'endroit des usagers, demandeurs de services publics en matière domaniale, foncière et cadastrale, le numéro IFU devait être indiqué à compter du 1er juillet 2023 pour : "les sociétés commerciales et groupements d'intérêt économique ; les personnes physiques ayant la qualité de commerçant exerçant une profession libérale ou dont la profession indiquée sur le document officiel d'identité ou dans l'acte est employé de commerce ou commerçant ou toute mention assimilable ; tout acquéreur ou demandeur de terrain à usage autre que d'habitation."

L'intégralité du communiqué ci-après

Lefaso.net

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Journée mondiale du donneur de sang 2023 : Message du ministre de la Santé et de l'Hygiène Publique

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 13/06/2023 - 23:00

Message de Monsieur le Ministre de la Santé et de l'Hygiène Publique à l'occasion de la Journée mondiale du donneur de sang (JMDS) 2023 (14 juin 2023)

A l'instar des autres pays dans le monde, le Burkina Faso commémore la Journée Mondiale du Donneur de Sang (JMDS) le 14 juin 2023, avec pour thème : "Sang, plasma : partageons la vie, donnons souvent !".

Cette journée vise à sensibiliser le public sur l'importance vitale de disposer dans les formations sanitaires, de sang et de produits sanguins sûrs pour les transfusions pour éviter de nombreuses pertes en vie humaine. Elle tient également lieu d'une occasion solennelle de reconnaissance de la contribution combien noble des donneurs de sang volontaires dont les gestes salvateurs, réguliers et non rémunérés accompagnent le système de santé national.

Cette journée enfin, nous interpelle, sur la nécessité de fournir des ressources adéquates et mettre en place des systèmes et des infrastructures à mesure d'accroître la collecte de sang auprès des donneurs de sang. En d'autres termes, le thème de cette année, permet « de rappeler l'importance de dons réguliers de sang ou de plasma pour créer un approvisionnement sûr et durable en sang et en produits sanguins partout dans le monde, afin que tous les patients dans le besoin puissent recevoir un traitement à temps ».

La réalisation de transfusions sanguines sécurisées est une composante essentielle de tout système de santé, y compris celui du Burkina Faso. Selon l'Organisation mondiale de la Santé, pour garantir la sécurité des transfusions sanguines, il est crucial que les dons de sang soient effectués par des volontaires non rémunérés et que des systèmes de transfusion coordonnés soient mis en place au niveau national.
Le Burkina Faso s'est engagé pleinement à respecter ces principes relatifs à la transfusion sanguine en prenant différentes mesures.

Il s'agit, entre autres, de la création en 2000 d'un centre national dédié à cette activité, de l'élaboration de normes réglementaires en matière de transfusion, de la construction d'infrastructures adéquates et l'équipement en matériel médical requis, de la mise à disposition de moyens logistiques appropriés, ainsi que la formation de ressources humaines spécialisées dans ce domaine.

Chaque année, dans le monde, environ 112,5 millions de dons de sang sont recueillis pour aider les personnes souffrant de maladies qui nécessitent une transfusion sanguine. Le sang sécurisé est crucial pour de nombreux traitements médicaux et interventions chirurgicales, ainsi que pour les soins maternels et néonatals. En outre, il est particulièrement indispensable pour prendre en charge de nombreux blessés de situations d'urgence telles que les catastrophes naturelles, les accidents et notamment le terrorisme, qui cause de nombreuses victimes dans notre cher pays.

A cela, s'ajoutent les conséquences néfastes du paludisme qui s'annonce en cette période de saison pluvieuse, impliquant également une grande mobilisation de poches de sang pour sauver des vies.

En 2022, au Burkina Faso, un total de 124 401 poches de sang ont été collectées sur l'ensemble du territoire national. Ces poches de sang ont été traitées pour garantir leur sécurité avant d'être transfusées à des patients à grande majorité des enfants de moins de cinq (5) ans et des femmes âgées de 15 à 49 ans soit 60 % de l'ensemble des bénéficiaires. Cette statistique s'explique par la prévalence de l'anémie liée au paludisme chez l'enfant et des hémorragies fréquentes lors des accouchements dans notre pays.

Ces résultats encourageants n'auraient pas été possibles sans la contribution inestimable des donneurs de sang volontaires et bénévoles, qui représentent environ 91% des donneurs de sang dans le pays. En effet, le taux de fidélisation de ces donneurs de sang (dans les zones CNTS en 2022) a été de 39,63%, dépassant la cible fixée à 30%. Cette fidélisation témoigne de leur engagement et de leur volonté de contribuer régulièrement à cette noble cause.

La Journée Mondiale des Donneurs de Sang (JMDS) est donc l'occasion de rendre un vibrant hommage à ces vaillants donneurs de sang volontaires et bénévoles pour leur solidarité et leur engagement à sauver de nombreuses vies. Nous encourageons de ce fait, un plus grand nombre de personnes à donner régulièrement et bénévolement leur sang afin de répondre à tous les besoins en sang de nos hôpitaux.

Dans le même élan, une campagne de vaccination contre l'hépatite B sera lancée pour les donneurs de sang bénévoles et réguliers lors de la cérémonie officielle de cette journée mondiale à Kaya.

Nous remercions également les partenaires techniques et financiers et la société civile, notamment ceux qui sont spécifiquement dévoués au don de sang pour leur accompagnement. C'est le lieu de les inviter à poursuivre leur soutien afin que nous parvenions ensemble à l'autosuffisance en produits sanguins sécurisés au Burkina Faso. Nous remercions aussi le personnel de santé pour l'engagement.

J'invite également les responsables des services de transfusion sanguine et les utilisateurs des produits sanguins à respecter les normes et directives nationales en matière de transfusion sanguine en vue de produire toujours du sang sécurisé et de l'utiliser de façon rationnelle dans l'intérêt des malades et de toute la population burkinabè.

Enfin, pour faire du slogan « Sang, plasma : partageons la vie, donnons souvent ! » une réalité, engageons-nous pour des dons volontaires et réguliers afin d'atteindre l'objectif de 230 000 poches de sang attendues en 2023 par le CNTS.
Bonne célébration de la journée mondiale du donneur de sang à tous !
Je vous remercie
Fait à Ouagadougou, le 14 juin 2023

Dr Robert Lucien Jean-Claude KARGOUGOU
Officier de l'Ordre National

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Le M23 toujours à Bunagana, un revers pour Kinshasa

Jeune Afrique / Politique - Tue, 13/06/2023 - 21:41
Le 13 juin 2022, cette ville stratégique de l’Est congolais tombait aux mains du M23. Un an plus tard, malgré les mises en garde de Félix Tshisekedi et le déploiement d’une force sous-régionale, Bunagana reste en partie sous le contrôle des rebelles.
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Diaspora burkinabè : Le ministre Bassolma Bazié échange avec la communauté burkinabè vivant en Suisse et en France

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 13/06/2023 - 21:30

En marge de la 111ème Session de la Conférence Internationale du Travail (CIT) qui se déroule à Genève, du 05 au 16 juin 2023, le Ministre d'Etat, Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale, Monsieur Bassolma BAZIE, a tenu une rencontre avec les Burkinabè résidant en Suisse et en France voisine, le dimanche 11 juin 2023, à la Mission, Représentation permanente du Burkina Faso à Genève.

Monsieur le Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale avait à ses côtés Son Excellence Monsieur Dieudonné Désiré W. SOUGOURI, Ambassadeur, Représentant Permanent du Burkina Faso à Genève, Madame Nadine TRAORE BAZIE, Ambassadeur, Représentante Permanente adjointe et leurs collaborateurs, ainsi que les membres de la délégation prenant part à la CIT.

C'est une mobilisation des grands jours qui a marqué ce tête-à-tête entre les Burkinabè vivant en Suisse et en France voisine et le Ministre d'Etat, Ministre de la Fonction publique, Bassolma BAZIE. Le hall spacieux du 23 Avenue de France a enregistré une affluence des filles et fils du Burkina Faso (femmes, enfants, jeunes, personnes âgées) venus de plusieurs cantons suisses et de contrés voisines comme la France. Mobilisation saluée par le Ministre Bassolma BAZIÉ qui a exprimé sa reconnaissance à toutes celles et tous ceux qui se sont déplacés, en dépit des distances et des contraintes socioprofessionnelles, signe d'un attachement à la mère-patrie.

Dans sa déclaration liminaire Monsieur le Ministre d'Etat, Bassolma BAZIE a d'abord situé le cadre de son séjour à Genève : sa participation, avec une délégation tripartite (Gouvernement, représentants du patronat, représentants des travailleurs) à la 111ème Session de la Conférence Internationale du Travail et au Sommet sur le Monde du Travail, dont le thème est « Justice sociale pour tous ». Il a souligné l'intérêt de la participation de notre pays à ces instances, en tant que cadres d'élaboration et d'adoption des normes internationales du travail et aussi haut lieu de promotion des partenariats bilatéraux et multilatéraux.

L'hôte du jour a largement présenté la situation nationale, marquée par la lutte pour la reconquête de parties du territoire national sous contrôle des forces terroristes, la gestion de la crise humanitaire, la réinstallation progressive des personnes déplacées internes dans leurs localités d'origine, la sécurisation de ces localités, le retour de l'administration sur place et bien d'autres acquis nourrissant l'espoir. Des acquis non négligeables que le Ministre d'Etat place sous le signe du couronnement des efforts consentis ou déployés par le Chef de l'Etat, Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, le Gouvernement et l'ensemble des forces combattantes.

D'autres défis, a-t-il souligné, demeurent pour le pays : la refondation de l'Etat, la promotion d'une gouvernance vertueuse, la lutte contre la corruption, la mobilisation générale et le soutien patriotique lancé par le Chef de l'Etat, de même que les dispositifs à promouvoir dans la perspective du retour à un régime constitutionnel normal, et la réconciliation des cœurs, au terme de la lutte.

Le ministre d'Etat, Ministre de la Fonction publique a porté avec insistance un message d'espoir et de réconfort axé sur la solidarité, la résistance, la résilience des filles et fils « résolument engagés à s'assumer jusqu'à la victoire » pour ne céder aucune portion des terres de leurs ancêtres.

A ce titre, il a loué la bravoure des milliers de Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) enrôlés et formés par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour préserver l'intégrité de leur patrie. La question du nouveau système de partenariat choisi par le peuple burkinabè « de façon souveraine », « en fonction de ses intérêts, de ses besoins déterminés par lui-même » a également été évoquée.

Monsieur le Ministre a clos son propos liminaire par une exhortation à l'unité, au dialogue et à la cohésion sociale de tous les fils et filles du Burkina Faso.
Présent à la rencontre, le délégué au Conseil Supérieur des Burkinabè de l'Etranger (CSBE), Monsieur Tahirou Komi, a traduit, au nom de toutes et de tous, sa satisfaction pour la tenue de cette rencontre avec Monsieur le Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale. Monsieur Tahirou KOMI a félicité Monsieur le Ministre, liant la mobilisation particulière à son discours galvanisant. Il a, de ce fait, salué le discours très engagé tout en rassurant Monsieur le Ministre d'Etat de la disponibilité de la communauté à accompagner les Autorités nationales en cette période cruciale de l'histoire de notre pays.

C'est un échange à bâton rompu que Monsieur le Ministre d'Etat a instauré avec son auditoire, lequel a manifesté son enthousiasme et son adhésion, posé des questions, apporté des contributions autour, essentiellement, de l'actualité nationale, focalisée sur :

la lutte contre l'insécurité et le terrorisme ;
les nombreux chantiers liés à la refondation de l'Etat ;
les recrutements à la fonction publique ;
l'échéance pour la tenue des élections ;
les réformes qui sont encore attendues ;
les éventuels procès ou règlements en rapport avec les crimes économiques et de sang ;

l'armement pour la lutte et les blocages sur les acquisitions évoqués par les autorités nationales ;
le soutien patriotique et la contribution à l'effort de guerre ;
les têtes mises à prix par l'Etat, à travers les médias, et les montants des primes offertes (véracité de l'information, les moyens pour verser les primes) ;
la coopération entre le Burkina Faso et ses voisins dans la lutte contre le terrorisme, notamment le Mali ;

la fédération annoncée entre le Mali, la Guinée Conakry et le Burkina Faso ;
le projet de création d'une nouvelle monnaie ;
les engagements pris par plusieurs intervenants d'accompagner, par leurs contributions diverses, les autorités et toutes les composantes engagées dans la lutte ou affectées par les attaques terroristes, y compris les PDI, Etc.

Joignant l'acte à la parole, les responsables et les membres de l'Association Songtaaba Léman, ont fait un don de la somme de mille cinq cent (1 500) euros à Monsieur le Ministre, à titre de contribution au Fonds de soutien patriotique.
A toutes les préoccupations exprimées, Monsieur le Ministre a apporté des réponses, tout en insistant sur la solidarité dans l'action, la nécessité d'accompagner les autorités de la Transition, pour qu'elles mènent sereinement la lutte et remportent la victoire finale sur l'ennemi.

C'est pour lui les conditions indispensables pour fonder les bases d'un pays confiant en son avenir, en plus d'instaurer et de consolider une gouvernance vertueuse et des institutions fortes. Il a traduit les remerciements du Chef de l'Etat, du Premier Ministre et de l'ensemble du Gouvernement à toute la diaspora, pour le soutien et les contributions multiformes apportées ou à venir.

Son Excellence Monsieur l'Ambassadeur, Représentant permanent du Burkina Faso à Genève a formulé des encouragements à l'endroit des compatriotes et réitéré les engagements de la Mission permanente à accompagner toute initiative et action allant dans le sens de la mobilisation des Burkinabè vivant en Suisse, en vue de l'atteinte des objectifs que le peuple burkinabè s'est fixés.

Ambassade, Mission Permanente du Burkina Faso à Genève

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111e Conférence internationale du travail : Le ministre Bassolma Bazié rencontre la directrice régionale pour l'Afrique de l'OIT

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 13/06/2023 - 21:30

En marge des travaux de la 111ème session de la Conférence internationale du Travail, le Ministre d'Etat, Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale, Monsieur Bassolma BAZIE, a eu une audience avec madame Cynthia Samuel-Olonjuwon, la Sous-Directrice Générale, Directrice régionale pour l'Afrique de l'Organisation internationale du travail, le lundi 12 juin 2023.

Cette rencontre de travail avec Madame Cynthia Samuel-Olonjuwon s'est déroulée au siège de l'OIT, en présence de son Excellence Monsieur l'Ambassadeur, Représentant Permanent du Burkina Faso à Genève, Dieudonné Désiré W. SOUGOURI, de membres du cabinet du département en charge de la Fonction publique, et de techniciens de la Mission du Burkina Faso à Genève.

En introduction, Monsieur le Ministre d'Etat a remercié Madame Cynthia Samuel-Olonjuwon pour l'accueil chaleureux, rappelant que sa délégation et lui-même avaient fait l'objet de la même attention lors de tenue de la 110ème session de la CIT, en 2022. Il a salué la disponibilité dont elle a fait preuve, malgré son calendrier chargé.
Dans son propos adressé à Madame la Sous-Directrice générale et à ses proches collaborateurs, Monsieur le Ministre d'Etat a fait l'état des lieux de la double crise sécuritaire et humanitaire que traverse le Burkina Faso, avec tous ses impacts négatifs sur le monde du travail.

Monsieur Bassolma BAZIE a toutefois relevé la combativité, la résistance et la résilience du peuple burkinabè dont la trajectoire historique est jalonnée de crises dont il est toujours sorti victorieux et aguerri. Il a dit tout l'espoir et la conviction qui animent les Burkinabè quant à la victoire finale sur les fléaux du moment, avec le soutien et l'appui des partenaires comme le BIT et l'OIT.

Les échanges ont ensuite tourné autour de nombreux points, à savoir :
Le rappel de la soumission au BIT du « Plan stratégique de développement de l'administration du travail 2022-2026 », à l'issue de l'audience de 2022, ainsi que la requête relative au financement dudit plan stratégique ;

L'accompagnement du BIT, d'un côté pour la ratification d'un certain nombre de conventions (155, 190, 182 et 102) afin de compléter le cadre règlementaire du travail au niveau national et de l'autre côté, pour la mise en œuvre efficace des conventions auquel le pays est partie. Il faut rappeler que 44 conventions de l'OIT ont été ratifiées par le Burkina Faso, ce qui marque son engagement à respecter les normes internationales encadrant le domaine du travail. Mais leur mise en œuvre reste quelque peu difficile en raison du manque de ressources ;

Le besoin de formation et de renforcement des capacités des personnes en charge du respect des normes internationales du travail et de la sécurité au travail au Burkina Faso, en particulier les inspecteurs et contrôleurs du travail ;

l'appui pour la mise en place effective des inspections de zone figurant dans le nouvel organigramme du département ;
L'opérationnalisation du régime d'Assurance maladie universelle, pour lequel des décrets sont en cours de finalisation ;
La promotion de la mutualité sociale pour laquelle un organisme spécial doit être mis en place ;

La justice sociale pour une paix durable, qui a suscité un plaidoyer particulier de Monsieur le Ministre d'Etat, afin qu'au regard du thème de la 111ème Session de la CIT, tous les Etats soient traités avec les mêmes égards et de manière égale ;
La question de la coopération sud-sud abordée par Monsieur le Ministre d'Etat et sa délégation. A ce propos, le Ministre d'Etat a évoqué un partage d'expériences avec un pays voisin, notamment, le Benin, auprès duquel le Burkina Faso est allé s'enrichir d'expériences en rapport avec les élections professionnelles ;
La digitalisation, dans le cadre du travail et de la protection sociale a aussi été présentée comme une préoccupation majeure demandant un appui de partenaires comme le BIT.

La Sous-Directrice Générale, Directrice régionale pour l'Afrique, Madame Cynthia Samuel-Olonjuwon, a salué la démarche de Monsieur le Ministre d'Etat et de sa délégation. Elle a félicité le Burkina Faso pour son initiative de promotion de la coopération sud-sud, l'exhortant à poursuivre dans ce sens. Elle a aussi félicité Monsieur le Ministre d'Etat pour son allocution à la tribune de l'OIT, soulignant l'intérêt du message porté par le Burkina Faso, ainsi que sa certitude que tout le monde y a été sensible.

Madame la Sous-Directrice générale, Directrice régionale pour l'Afrique de l'OIT a pris l'engagement de travailler à ce que les requêtes exprimées puissent être examinées et traitées, en collaboration avec le bureau pays de l'OIT, aux fins de soutenir la mise en œuvre des réformes programmées par le département de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale.

Ambassade, Représentation Permanente du Burkina Faso à Genève

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Le chef de l’ONU préconise une reconfiguration de la mission au Mali pour une meilleure efficacité

Maliactu - Tue, 13/06/2023 - 21:22

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé mardi le Conseil de sécurité à « reconfigurer » la mission des Nations unies au Mali (Minusma) pour la rendre plus efficace. Guterres a recommandé de concentrer la mission sur un nombre limité de « priorités » afin d’améliorer son efficacité globale jusqu’à la fin de la transition politique en […]

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Accès à l'électricité : Un projet pour développer un marché régional et accéder au financement

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 13/06/2023 - 20:50

Le Projet régional d'accès à l'électricité hors réseau (ROGEAP) a organisé un atelier national ce mardi 13 juin 2023 à Ouagadougou. Il s'agit du lancement dudit projet et la sensibilisation sur les technologie solaires PV (hors-réseau).

« L'accès à l'électricité au Burkina Faso présente une disparité significative entre les zones urbaines et rurales. Selon les données statistiques de 2020, les taux d'électrification en milieu urbain et rural étaient respectivement de 72,53 % et 5.90% », a fait remarquer Bah Arnaud Kouadio, expert en suivi-évaluation pour le compte du Projet régional d'accès à l'électricité hors réseau (ROGEAP).

Malgré les efforts consentis par le gouvernement et ses partenaires pour accroître l'accès à l'énergie aux populations vivant en milieu rural au moyen de solutions décentralisées, telles que les mini-réseaux utilisant des sources d'énergie renouvelable, l'électrification hors réseau continue de faire face à des obstacles majeurs. Les acteurs du domaine notent, entre autres, l'inadéquation du cadre politique et règlementaire, les difficultés d'accès au financement et les lacunes en termes de capacités techniques.

Bah Arnaud Kouadio a représenté la CEDEAO pour la cérémonie d'ouverture

C'est au regard de l'importance stratégique de l'énergie pour le développement durable, que le Projet régional d'électrification hors réseau (ROGEP) avait été initié par le Centre régional pour les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique (CEREEC) puis restructuré sous le nom Projet régional d'accès à l'électricité hors réseau (ROGEAP), a expliqué Bah Arnaud Ouédraogo. « Le projet, dans son ensemble, vise à mettre en place un environnement favorable, fournir une assistance technique et financière aux entreprises privées et lever les barrières pour faciliter l'accès au marché de l'électricité hors réseau », a-t-il indiqué.

Ainsi, au cours de cette activité, les participants ont identifié les barrières institutionnelles sur le plan politique et les obstacles entravant l'investissement privé dans l'électrification hors réseau. Ils ont également décelé les difficultés d'accès aux financements du secteur privé auprès des institutions financières.

Cet exercice répond aux deux composantes du projet qui sont : le développement d'un marché régional et l'accès au financement pour les entreprises autonomes de systèmes solaires.

19 pays concernés

Selon Boubakar Thierry Ouédraogo, le représentant du secrétaire général du ministère en charge de l'énergie, le ROGEAP vise à accroître l'accès à l'électricité des ménages, des entreprises et des institutions ou établissements publiques en utilisant une technologie solaire moderne basée sur les systèmes solaires photovoltaïques autonomes.

Selon Boubakar Thierry Ouédraogo, la mise en œuvre du projet s'inscrit en droite ligne avec les missions assignées au département de l'énergie

Le projet bénéficie d'un cofinancement de la Banque mondiale et du Fonds pour les technologies propres (CTF) de la Direction générale de la coopération internationale (DGIS) du gouvernement des Pays-Bas.

Il faut noter que le ROGEAP s'inscrit dans le cadre du programme de la CEDEAO sur l'accès aux services d'électricité durables (EPASES), et contribue directement aux objectifs de la Politique régionale en matière des énergies renouvelables (EREP) qui est de fournir un accès universel à l'électricité d'ici 2030.

Débuté en 2021, le ROGEAP a une durée de vie de cinq ans. En plus des 15 pays de la CEDEAO, le ROGEAP couvre le Cameroun, la Centrafrique, la Mauritanie et le Tchad.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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