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Afrique

Maroc : BCP passe à la vitesse supérieure

Jeune Afrique / Finance - Tue, 29/05/2012 - 17:16
Le 1er juin, la banque fran�aise BPCE va entrer au capital de sa consoeur marocaine Banque centrale populaire � hauteur de 5 %. Un appui qui pourrait doper le d�veloppement du num�ro deux ch�rifien.
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Qatar National Bank s'africanise

Jeune Afrique / Finance - Tue, 29/05/2012 - 17:15
En six ans, le groupe bancaire qatari s'est solidement implant� dans le nord de l'Afrique, mais aussi au Soudan et au Soudan du Sud.
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Capital Invest, un marocain aux appétits continentaux

Jeune Afrique / Finance - Tue, 29/05/2012 - 17:15
Avec le lancement de son troisi�me fonds, Cnav II, le fonds d'investissement marocain Capital Invest souhaite passer du statut d'investisseur local � celui d'acteur panafricain.
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Sénégal : Babyloan met le cap sur Dakar

Jeune Afrique / Finance - Tue, 29/05/2012 - 17:14
D�j� active au B�nin et au Togo, la web agency va bient�t oeuvrer au S�n�gal. Sa recette : faire appel au grand public pour financer de petits entrepreneurs.
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Afrique-défense (Blog) - Sun, 27/05/2012 - 10:31

Offensive conjointe de l’AMISOM et de  l’armée nationale somalienne vers l’intérieur du pays
De nombreux medias rapportent le déclenchement d’une offensive conjointe de l’AMISOM et de l’armée nationale somalienne en direction d’un important carrefour stratégique, la ville d’Afgoye.  “L’Opération Shabelle libre” Cette action militaire d’envergure  a pour  objectif d’apporter la sécurité aux 400 000 personnes du corridor d’Afgoye. Cette zone au nord-ouest de Mogadiscio regroupe selon les Nations Unies, la plus grande concentration de personnes déplacées dans le monde. La capture de cette zone devrait permettre de faciliter  l'accès des travailleurs humanitaires, à des populations isolées en raison des consignes d’Al-Shabab. La ville d’Afgoye traversée par la rivière Shabelle est au carrefour des routes qui mènent  à la ville portuaire de Marka, ainsi qu’à Baidoa et à Jowhar. Cette ville était un bastion des Shebab et le mouvement islamiste n'a pas encore fait de commentaire à la suite de ce revers militaire. Objectif atteint vendredi Selon le communiqué de l’AMISOM,  repris par le porte parole de la mission, le  lieutenant-colonel Paddy Ankunda : « Nous avons franchi la rivière Shabelle, et nous sommes maintenant, à Afgoye. Nous tenons la ville". "Nous nous battons depuis mardi pour atteindre cet objectif et nous l'avons atteint aujourd'hui. (Vendredi) ». Selon le commandant de l’armée  somalienne, Mohamed Abdullah : «Il y avait une courte résistance brève, mais elle a été écrasé ». Des  colonnes de véhicules blindés de l’AMISOM et des troupes somaliennes appuyés par des chars ont lancé l’attaque en direction de la ville, distante de trente kilomètres de Mogadiscio, il y a quatre jours. De nombreux déplacés de guerre qui se trouvaient dans la cité ont fui en direction de la capitale. Sur un autre front, les troupes somaliennes ont été signalés en mouvement  vers en direction de la ville de Balad  à environ 35km au nord de Mogadiscio encore tenue par al-Shabab . Selon « The Independent », le déploiement de l’AMISOM rend la capitale vulnérable aux attaques, car les troupes gouvernementales et l'Union Africaine n'ont pas encore été en mesure de déloger les derniers rebelles dans des zones autour de Mogadiscio.

Photo AMISOM
Accord politique en vue Les dirigeants des factions somaliennes ont fixé un  nouveau calendrier pour l’élection du président. L’accord a été arraché en Ethiopie après trois jours d’intenses débats entre les différentes factions. Cet accord intervient alors que Les bailleurs de fonds avaient menacé de se retirer si aucun accord n’était trouvé. Les islamistes d'Al-Shabab, ne sont partie à l'accord. Les dirigeants ont convenu d'un projet de constitution et qu'un nouveau parlement fédéral, sera assermenté le 20 Juillet.Selon l'accord, 225 députés, soit la moitié du parlement actuel, élira le président. Le président par intérim Sheikh Sharif Sheikh Ahmed, son premier ministre, le président du Parlement, ainsi que les dirigeants de la région de Galmudug, du Puntland et un représentant de la milice pro-gouvernementale al-Sunna Wal Jama'a ont signé l’accord. L'état du Somaliland, qui a autoproclamé son indépendance, ne participe pas à cet accord qui verra la Somalie devenir un Etat fédéral.
Renforts en cours de déploiement L’Union Africaine a planifié d’intensifier l’offensive contre les milices Al-Shabaab ce mois-ci,  il s’agit de faire effort sur le sud et le centre de la Somalie encore tenus par ce groupe. Un bataillon de Sierra Leone est en cours de déploiement et devraient se joindre à l'opération, aux côtés des forces kényanes, dans le sud de la Somalie, sous le commandement d'un ce pays. Les militaires des Sierra Leone Armed Forces (RSLAF), ont été préparés par les britanniques et possèdent une solide expérience militaire acquise durant leur propre guerre civile.  Le déploiement du bataillon djiboutien semble pour l’instant bloqué. La formation des recrues se poursuit sur plusieurs sites de la région ; en Ouganda, un bataillon vient de terminer sa formation dans le cadre de la mission EUTM.

Au Kenya, le président kenyan, Mwai Kibaki, a déclaré mercredi que l'armée, va renforcer la surveillance aux frontières et intensifier ses opérations pour accroître la sécurité intérieure. Selon le journal le Star,  les Force de défense du Kenya (KDF) devraient démarrer la deuxième et dernière étape de l'opération pour débusquer les insurgés d'Al-Shabaab dès le mois prochain. L'offensive sera lancée après que la KDF  ait  signé le protocole pour se joindre officiellement à l’AMISOM. Une délégation du Kenya devrait  signer ce document  entre le  26 et 28 mai. L’objectif des kényans est de déloger Al-Shabaab de Kismayo  conjointement avec les troupes de  la Sierra Leone. En conclusion Ce qui semblait encore impossible il ya quelques mois se produit ; l’AMISOM et la nouvelle armée somalienne sortent de la capitale. L’armée somalienne commence à recevoir du matériel roulant lui permettant d’envisager des actions hors de Mogadiscio. La situation reste néanmoins précaire car les milices shabaab refusent le combat frontal et se dispersent  pour mieux frapper. Il manque encore  des moyens aériens aux unités  qui espèrent tenir un axe central entre Mogadisco et isoler le sud de la Somalie pour éradiquer la menace d'Al Sabaab.

Liens
AMISOM
Journal ougandais New Vision
Blog Africa Review (the Nation-Kenya) 
All Africa

carte des opérations.
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Afrique-défense (Blog) - Thu, 24/05/2012 - 20:54

Renforcement de la marine namibienne La marine namibienne était jusqu’alors une force modeste disposant principalement de petites unités souvent mal entretenues. Elle devrait bientôt recevoir un patrouilleur de haute mer en cours de fabrication en Chine.
A ce jour, la marine dispose principalement de deux patrouilleurs 


-Le "Tobias Hainyeko", du nom d’un combattant de la SWAPO, ex-bâtiment danois de 400 tonnes.  Il appartient officiellement au service des gardes côtes et de  surveillance des pêches. Le bâtiment  enregistré au  port de Lûderitz  a été mis en service en 1979 et ne serait pas armé.

- Le"Lt General Jeromboam Dimo Hamaambo" est un bâtiment de  la classe "Purus" brésilienne, de 900 tonnes  datant du milieu des années 50. Il a été transféré du Brésil en 2004 et  est armé d’un 76 mm et de quelques mitrailleuses.
Le pays dispose  d’un seul patrouilleur doté d’un réel potentiel militaire. Il s’agit  du  "Brendan Simbabwe", un patrouilleur construit au Brésil, de la classe Grauna. . Acquis en 2006, il est doté d’un canon de 40 mm et deux 20 mm pour un déplacement de 250 tonnes. 
Le nouveau bâtiment baptisé  Elephant (S11) déplacerait 2500 tonnes pour 100 mètres de long. Il serait basé sur le batiment de surveillance des pêches du type Yuzheng 310.  Son armement consiste principalement en un canon de 37 mm, un ensemble de capteurs et radars. Il devrait être livré à la Namibie en juillet.

photos blog marine forum et Asia defense Blog
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Interview de Sonia Legouriellec :trois trajectoires de sécession en Afrique : le Somaliland, l'Erythrée et le Soudan du Sud.

Géopolitique de la Corne de l'Afrique - Wed, 16/05/2012 - 12:15

Dans un article rédigé pour le compte de l'IRSEM, Sonia Le Gouriellec a comparé trois trajectoires de sécession en Afrique : le Somaliland, l'Erythrée et le Soudan du Sud. « C’est la contradiction de la communauté internationale, on ne veut pas multiplier ou en tout cas favoriser les sécessions […] et en même temps dans certains cas on accepte cette accession à l’indépendance. Alors ça peut paraitre parfois injuste, parce que dans les trois exemples que j’ai décrits finalement c’est le Somaliland qui s’en sort le mieux et il n’est pas reconnu par la communauté internationale ».

Vous pouvez ouvez écoutez la totalité de l’interview que Sonia Legouriellec a accordé  à la journaliste de RFI Sonia Rolley sur ce lien : http://www.rfi.fr/emission/20120506-sonia-le-gouriellec-docteur-sciences-politiques-universite-paris-descartes-cherche


PS : Sonia Le Gouriellec est une spécialiste de la Corne de l'Afrique et chargée d'enseignement rattaché à l'Irsem(institut de recherche stratégique et militaire) qui dépend du ministère français de la Défense.
Je vous invite à visiter son blog : http://goodmorningafrika.blogspot.fr/

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Afrique-défense (Blog) - Thu, 03/05/2012 - 21:56

Revue de presse TUNISIE
Coopération entre l'armée tunisienne et l'armée libyenne pour lutter contre la contrebande 25 Avril 2012 Tunisie numérique
Abdelkarim Zbidi, ministre de la Défense nationale a insisté, lundi 23 avril 2012, dans un communiqué rendu public par le département de la défense, sur l’impératif d’intensifier le contrôle sur la frontière tuniso-libyenne pour interdire toute activité illégale, et de parfaire la coordination entre les deux pays. S’entretenant mardi avec le chef d’État-major de l’armée libyenne, le général Youssef Al-Mangouch, qui effectue actuellement une visite de travail en Tunisie, Zbidi a indiqué que la précarité de la situation sécuritaire au niveau de la frontière tuniso-libyenne commande l’identification de solutions et de mécanismes efficaces pour faire face au crime transfrontalier, et au phénomène de propagation et de trafic d’armes, de manière à sécuriser les deux pays frères et à garantir leur stabilité et celle de la région en général. De son côté, le chef d’État-major de l’armée libyenne a affirmé le souci de son pays de renforcer davantage la coopération bilatérale dans le domaine militaire et de tirer profit de l’expérience de l’armée nationale tunisienne et des compétences scientifiques et techniques qu’elle recèle, dans les domaines de la formation et de la santé militaire, outre la sécurisation des frontières et le développement durable. Au cours de cette rencontre, tenue au siège du ministère en présence du Général Rachid Ammar, chef d’État-major des trois armées et de l’ambassadeur de Libye à Tunis ainsi que de plusieurs hauts officiers, les deux parties ont passé en revue la réalité des relations bilatérales, dans le contexte de la transition démocratique. Source: TAP
Les Etats-Unis discutent de l'aide à la Tunisie Par Houda Trabelsi pour Magharebia à Tunis – 25/04/12
L'aide militaire des Etats-Unis à la Tunisie a atteint un nouveau sommet depuis le Printemps arabe, a indiqué le général Carter Ham. "L'assistance militaire apportée par mon pays à la Tunisie a doublé par rapport aux années précédentes", a déclaré Ham, commandant de l'US Africa Command, lors d'une conférence de presse organiséele mardi 24 avril à l'ambassade des Etats-Unis à Tunis. Au total, a précisé le général, les Etats-Unis ont fourni 32 millions de dollars d'assistance au cours des seize derniers mois. Durant sa visite en Tunisie, le général Ham a eu des entretiens avec le chef d'état major de l'armée tunisienne, le général Rachid Ammar. "Trente-cinq militaires tunisiens suivent actuellement une formation dans une académie militaire américaine", a indiqué Ham. Il a également précisé que "environ quatre mille membres des forces terrestres, aériennes et maritimes tunisiennes ont reçu une formation dans des académies militaires américaines au cours des dernières décennies."


commentaire Afrique defense : Le portail Magharebia est sponsorisé par le United States Africa Command
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Afrique-défense (Blog) - Mon, 30/04/2012 - 22:03

Repli de la LRA vers le Soudan

La BBC annonce que le gouvernement soudanais soutient activement la LRA (Lord's Resistance Army) et son chef Joseph Kony.



Comme indiqué dans l'article, l'armée ougandaise a capturé des membres de ce groupe portant des uniformes soudanais. Le soutien du Soudan à cette rébellion n'est pas nouveau mais semble toujours d'actualité.
Citons Le Monde : Selon le chef d'état-major ougandais, le régime du président soudanais Omar Al-Bachir, lui-même recherché par la CPI, a commencé à armer et abriter la LRA en 2002.


Selon le site britannique, le groupe serait en train de se déplacer vers certaines zones du Darfour aux mains des milices pro-gouvernementales Janjaweed.

Lien avec l'article de la BBC lien avec l'article du Monde: lien avec le journal ougandais New vision

photo Matthias Mugisha, ravitaillement des unités ougandaises
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<a href="http://3.bp.blogspot.com/

Afrique-défense (Blog) - Sun, 29/04/2012 - 11:31
Point de situation sur le SoudanAu soudan, les armes ont parlé à nouveau La zone frontalière, pétrolifère de Heglig est devenue depuis quelques mois, l’objet d’une grande tension entre les deux soudans. Malgré l'indépendance proclamée en juillet 2012, le trace définitif des frontières est encore source de conflit en particulier ce qui concerne le statut de régions pétrolifères. La région d’Heglig, située en territoire soudanais, a été le théâtre d’affrontements entre les deux pays. La prise de Heglig le 10 avril par l'armée sud-soudanaise, suivie de violents combats et de raids aériens soudanais au Soudan du Sud, ont fait craindre un nouveau conflit entre ces deux états. Ce regain de violence a amené la communauté internationale à multiplier les appels à la retenue. Au delà du nombre important de victimes civiles et militaires, les combats ont gravement endommagé des installations pétrolières, notamment un pipeline qui achemine du pétrole du Sud Soudan jusqu’au terminal de Port-Soudan. Selon la tribune d'Oman tribune, les raids aériens contre le sud Soudan aurait tué 16 civils et fair 34 blessés. Lien Tentative de médiation de l'Union Africaine L'Union africaine a condamnée les combat et donné 48 heures, pour un retrait sans conditions des troupes des zones contestées. L'organisation pan-africaine a demandé aux deux états de reprendre leurs négociations d'ici deux semaines et de trouver un accord d'ici trois mois, faute de quoi elle leur imposera ses propres règles. Le Conseil de paix et de sécurité de l'UA a fait paraître une feuille de route en sept points, qui doit permettre d'apporter une réponse au conflit entre les deux pays. Mercredi 25 avril, en gage de bonne volonté, le Soudan du Sud a libéré 14 prisonniers de guerre soudanais. Le point de vue soudanaisCité par l’agence Novosti, le Soudan du Sud n'a aucun droit de revendiquer la région frontalière de Heglig, a déclaré l'ambassadeur soudanais en Russie, Mohammad Hussein Zarrouq. "Conformément à un accord de 2002, les deux parties ont reconnu les frontières établies le 1er janvier 1956.En vertu de ce document, la région de Heglig appartient à la république du Soudan. Ainsi, le Soudan du Sud n'a aucune raison de revendiquer ce territoire", a insisté l'ambassadeur. La position du Sud soudan Le président sud-soudanais, Salva Kiir, a vivement critiqué la communauté internationale, dont l’ONU et l’UA, hier, l’accusant de refuser «délibérément» de tenir Khartoum responsable des récents affrontements dans la zone frontalière. «Le gouvernement du Soudan n’a jamais cessé de bombarder notre population innocente, et ce, même après la signature de l’Accord de paix global. Il a même intensifié ses attaques aériennes en août 2011, après que le Soudan du Sud soit devenu un État indépendant, mais la communauté internationale ne l’a jamais condamné », a-t-il déclaré à l’occasion d’une conférence tenue dans les rues de Juba. Le ministre soudanais de la Défense, Abdelrahim Mohammed Hussein, a pour sa part estimé que le Soudan du Sud tentait de dissimuler ses difficultés à subvenir aux besoins de sa population en incitant le Soudan à entrer en guerre. (Source : Sudan Tribune) publie par le site opérations de Paix lien Déstabilisation régionale L’ONU dispose de milliers de casques bleus au Soudan du Sud comme au Soudan. La mission de la paix Union africaine-Nations Unies (Minuad) au Darfour a dit craindre vendredi que les rebelles de cette région de l'ouest du Soudan en guerre civile n'exploitent les tensions meurtrières entre Juba et Khartoum. Selon le site Romandie.com , Le Soudan a affirmé mercredi disposer de photos prouvant que des groupes rebelles du Darfour combattaient aux côtés des troupes gouvernementales sud-soudanaises dans la zone de Heglig, des allégations démenties par les rebelles.Plusieurs pays de la sous-région comme le Kenya et l'Ouganda sont des alliés traditionnels du sud-soudan ainsi que les États-Unis et maintenant Israël .Plusieurs pays arabes apportent traditionnellement leur soutien au Soudan ainsi que la Chine. Intérêt conjoncturel sino-américain La Chine a également fait savoir par la voix de Cui Tiankai, son vice-ministre des Affaires étrangères, qu'elle coopérait avec les États-Unis pour trouver une solution à cette crise.Les États-Unis font circuler un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU visant à rendre juridiquement contraignante la demande de l'Union africaine de mettre un terme aux affrontements à la frontière, la reprise des pourparlers et à résoudre les nombreux différends. État des forces en présence Les forces armées du Sud soudanElles sont essentiellement issues de la rebellions du Sud , l’armée populaire de libération du Sud Soudan. L’effectif atteint à peu près 40000 hommes mais l'armement lourd reste pour l'instant limité à quelques blindés dont au moins 33 chars T72 ukrainiens qui ont transité par le Kenya. Dans le domaine aérien, le pays dispose d'une dizaine de MI 17. Elles ne sont pas en mesure de contrer l’armée soudanaise. L'armée soudanaiseLes effectifs des forces armées du Soudan s'élèvent selon l'estimation de l'ISS (2011) à 109 300 soldats. Elles disposent d'un armement conventionnel très puissant d'origine chinoise, russe et nationale.Fer de lance des actions contre le sud, La Force aérienne soudanaise met en ligne plusieurs dizaines d'appareils comme des MIG29, des avions d'appui SU 25 reçus du Belarus en 2008 et des Q-5/A5 chinois. Les missions des Nations UniesPlusieurs missions des nations unies sont a l'œuvre dans les deux soudans. Elles ne semblent pas en mesure de mettre un terme à ce regain de violence. MINUSS la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) a été crée le 8 juillet 2011, par le biais de la résolution 1996, adoptée à l’unanimité. Dotée d’un nombre maximal de 7 000 soldats, de 900 policiers, ainsi que d’une composante civile, la MINUSS a pour mandat d’assurer une transition pacifique et démocratique vers l’indépendance du Sud-Soudan, et de contribuer à la construction du nouveau pays et de ses institutions naissantes. Elle compte actuellement près de 5300 militaires MINUAD La mission hybride des Nations Unies et de l’Union africaine au Darfour (MINUAD) a été créée par la résolution 1769 du Conseil de sécurité de l’ONU le 31 juillet 2007. Elle a pour objectif de mettre fin au conflit opposant les mouvements rebelles à l’armée soudanaise et aux milices arabes soutenues par le gouvernement soudanais. Elle dispose de plus de 23000 soldats. Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, Hervé Ladsous, a recommandé hier au Conseil de sécurité de l’ONU de réduire de 3260 soldats et de 770 policiers les forces de la MINUAD au regard des récents progrès sur le plan sécuritaire dans la région du Darfour. FISNUALe Conseil de sécurité de l’ONU adopte le 27 juin la résolution 1990 qui autorise le déploiement de la Force Intérimaire de Sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), pour une durée initiale de six mois. Conformément au mandat spécifié par les parties dans l’Accord de démilitarisation, cette force, composée de 4200 Casques bleus et 50 policiers éthiopiens, vise notamment à superviser le retrait des forces en présence, à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire aux populations civiles, à renforcer les capacités du Service de police d’Abyei et à siéger sur les organes compétents de la zone d’Abyei que l’Accord de démilitarisation a créés. 3799 soldats majoritairement éthiopiens composent cette mission. Informations du site http://www.operationspaix.net/ du Réseau francophone de recherche sur les opérations de paix .LiensSite du gouvernement sud-soudanais artcile du journal 20 minutes : Tout comprendre sur le conflit entre le Soudan et le Soudan du Sud photos1.site UNMISS, armée Sud Soudan durant la cérémonie d’indépendance2.MI24 Amnesty international Pologne
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Afrique-défense (Blog) - Fri, 27/04/2012 - 10:59

La force en attente de la CEDEAO peut'elle intervenir au Mali

La situation au Mali a beaucoup évolué ces derniers jours. L'armée malienne peut-elle s'en sortir face à cette crise ? Rien n’est moins sûr même si la situation politique s’améliore avec le retour à Bamako du président de l’assemblée nationale qui assurera l’intérim du pouvoir.Les quinze pays qui constituent la CEDEAO* disposent comme l’ensemble des sous-régions d’Afrique d’une force civile et militaire baptisée Force en attente de la CEDEAO (FAC). Il s’agit de contingents multidisciplinaires, civils et militaires stationnées dans leurs pays d'origine et prêts à être déployés rapidement, si nécessaire.
Il s’agit de la une formalisation de l'ECOMOG (ECOWAS Monitoring Group) qui était déjà intervenue au Libéria et en Sierra Léone dans les années 1990. Cette force a été un précurseur dans la mise en place d'un mécanisme régional de paix et de sécurité. Le 6 avril, selon l’agence(Xinhua), les chefs d’état-major des pays de la CEDEAO ont élaboré un "mandat" pour l’intervention de la force militaire de la communauté au Mali, à l’issue d’une réunion d’urgence à Abidjan.


Organigramme : ministère des affaires étrangères La CEDEAO dispose théoriquement d’un groupement interarmes (GTIA) de 2770 hommes, réservoir de force permettant d’adapter l’engagement aux besoins.

Ce GTIA que l’on pourrait comparer à Un BG de l’UE est composé : - d’un état major permanent à Abuja (Nigeria). - d’un bataillon Ouest sous commandement sénégalais - d’un bataillon Est sous commandement nigérian - d’un bataillon logistique sous commandement malien. Au sein de cette unité on trouve aussi des éléments du génie, des hélicoptères légers et EVASAN. Cette structure est néanmoins très théorique notamment en raison de l’effondrement de l’armée malienne, de l’engagement Niger, des problèmes de l’armée du Burkina … et du manque de préparation des forces en général sur le continent. La CEDAO insiste sur "le strict respect de l'intégrité territoriale" du Mali et pour "parer à toute éventualité" étudie le déploiement de sa force militaire forte d'au moins 2.000 hommes.D’après abidjan.net

La Cedeao n’a jamais montré son efficacité sauf une fois dans le cas du Liberia. Elle a 2 000 hommes et il lui faudra au moins un mois pour préparer l’offensive. D’ici là, il sera déjà trop tard », fait remarquer Philippe Hugon, chercheur à l’Iris.
Le rôle de l’Europe et de la FranceUne telle opération nécessite d’importants moyens logistiques que seules grandes puissances peuvent fournir pour équiper les 3000 hommes prévus. La France par la voix de son ministre de la Coopération, a promis son aide matérielle mais a exclu toute intervention de ses soldats.Le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a déclaré que Paris pourrait fournir un soutien logistique pour le déploiement de deux bataillons de 3.000 hommes au Mali. Ci-joint une étude très théorique qui met en valeur les moyens aériens dont disposent désormais les pays africains. Il ya désormais en Afrique des états qui disposent de moyens récents et capables de conduire des actions militaires. Limitée au potentiel aérien , elle démontre que la région progresse dans ce domaine avec la remise en état de nombreux aéronefs au Nigeria et l’acquisition d’appareils adaptés pour les plus petits états. Le seul problème reste le financement d’une campagne militaire qui ne peut se faire sur les budgets courants. L’aide des pays européens ou des USA, devra se concentrer sur la logistique ainsi que les transports stratégiques qui ne pourront être fourni que par ces grands pays. Lien vers l'étude au format Pdf Pays de la CEDAO *BENIN, BURKINA FASO,CAP VERT ,COTE D’IVOIRE, GAMBIE, GHANA , GUINEE, GUINEE BISSAU, LIBERIA, MALI, NIGER, NIGERIA, SENEGAL,SIERRA LEONE, TOGO
publié dans Questions defense
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Afrique-défense (Blog) - Wed, 25/04/2012 - 12:22





Les États-Unis prolongent la mission de leurs conseillers militaires en Afrique centrale Nairobi, le 20 avril 2012) Selon l’ONG Human right watch, les attaques du groupe rebelle ougandais Armée de résistance du Seigneur (Lord’s Resistance Arml, LRA) se sont intensifiées en République centrafricaine (RCA) depuis le début de l’année 2012, plaçant les civils des zones affectées dans une situation de nécessité urgente de protection. Selon l’organisation, les attaques se poursuivent également en République démocratique du Congo. Le bilan dressé par HRW : Entre janvier et mars 2012, la LRA a mené au moins 53 nouvelles attaques en RD Congo et en RCA, au cours desquelles elle a enlevé 90 civils et en a tué neuf autres, d’après les dernières recherches de Human Rights Watch en RCA et des informations publiées par les Nations Unies. Le nombre d’attaques dans le sud-est de la RCA a considérablement augmenté par rapport aux attaques signalées en 2011. Ci-joint la copie d’une lettre de la population centrafricaine , publiée par HRW.




Volonté affichée de mettre fin à cette menace Les Nations unies et l'Union africaine ont récemment annoncé une intervention militaire pour aider à traquer la LRA et Joseph Kony, tandis que la Russie a déclaré être prête à apporter son aide. La force de l’union africaine tarde à se concrétiser sur le terrain . Selon le blog Casa free Barack Obama a annoncé lundi que les conseillers militaires américains poursuivraient leur mission en Afrique centrale pour aider à traquer le chef de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), Joseph Kony, estimant que cela fait partie de la stratégie régionale des États-Unis. Le président a souligné qu'il avait autorisé le déploiement d' une centaine de membres de l'armée en Ouganda et dans d'autres pays d'Afrique centrale pour aider à combattre la LRA en octobre de l'an dernier, et qu'il avait demandé au Conseil de sécurité nationale d'effectuer un examen des progrès après 150 jours, ce qui a été fait. « Aujourd'hui je peux annoncer que nos conseillers continueront leurs efforts pour traîner (Joseph Kony) en justice et sauver des vies", a-t-il dit dans un discours au Musée du mémorial de l'Holocauste à Washington. Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU et chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), M. Abou Moussa, et l’Envoyé spécial de l’Union africaine (UA) pour la question de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), M. Francisco Madeira, continuent à arpenter la région pour sensibiliser les gouvernements sur la nécessité de coopérer dans ce dossier

La lassitude des troupes ougandaises L'Ouganda a déployé des douzaines d'unités pour traquer les rebelles. Ils sont soutenus depuis la fin de l’année 2011 par une centaine de membres des forces spéciales américaines. De nombreuses petites équipes sillonnent de vastes zones inhabitées. En décembre 2008, l'opération Lighting Thunder, première opération militaire conjointe de grande ampleur, conduite contre la LRA, avec, déjà, le soutien de l'armée américaine, avait donné quelques résultats. Néanmoins depuis cette opération, la LRA opère en petits groupes, très légers, très puissants, désormais plus difficiles à traquer." Le site de la chaine fox news rapporte les difficultés de cette chasse éprouvante pour les soldats ougandais mais payés et difficilement ravitaillés.

photo Militaryphotos.net
Cette région d’Afrique est réellement au cœur des problèmes de sécurité africaine. La déstabilisation du Mali, le conflit soudanais sont autant de problèmes que les instances africaines doivent régler avec la situation en Guinée Bissau. Toutes ces crises donnent un sursis à la LRA.

photo 1 : HRW 
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Issaias Afeworki serait dans le coma

Géopolitique de la Corne de l'Afrique - Mon, 23/04/2012 - 22:47
Selon des sources web de la diaspora érythréenne , le président érythréen serait dans le coma et un général aurait pris les rennes du pouvoir. 

D'après ces mêmes sources, Isaias Afeworki avait souffert de maladie chronique du foie et s'était fréquemment  déplacé au Qatar pour des traitements.
Les autorités érythréennes ont tout de suite répliqué à la télévision nationale et par la suite sur internet que ces déclarations étaient mensongères et qu'ils pointaient du doigt les services américains qu'ils accusaient de  colporter ces  fausses nouvelles.

Voir les liens suivants : 

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Ouganda: manifestation en soutien-gorge contre l'agression d'une opposante

Géopolitique de la Corne de l'Afrique - Mon, 23/04/2012 - 14:00



Six opposantes politiques ougandaises ont été brièvement détenues lundi à Kampala, après avoir manifesté en soutien-gorge pour protester contre l'agression sexuelle par la police d'une collègue.

Une douzaine de femmes ont manifesté en direction du principal poste de police de la capitale, pour exprimer leur colère contre le traitement policier réservé la semaine dernière à une importante responsable de l'opposition qu'un agent de police avait tenté d'attraper par les seins pour l'arrêter.

"Comment est-ce que vous vous sentiriez si on vous pressait les couilles?" interrogeaient notamment, sur des pancartes, les manifestantes, dont certaines avaient retiré leur chemise en signe de protestation.

"Nous avons voulu montrer que nous ne tolèrerions pas ce comportement", a expliqué à l'AFP l'organisatrice de la manifestation, Barbara Allimadi.

"Nous voulions demander à la police si elle est là pour faire son travail ou pour pincer les seins", a-t-elle ajouté, précisant que les six personnes arrêtées avaient été depuis libérées.

Vendredi, la télévision ougandaise avait diffusé des images montrant la police saisir par un sein l'une des responsables du Forum pour le changement démocratique, Ingrid Turinawe, pour la faire sortir de sa voiture et l'arrêter, lors d'une tentative de manifestation de l'opposition.

Le chef du Forum pour le changement démocratique, Kizza Besigye, avait pris il y a un an la tête de manifestations d'opposition contre la vie chère.

Il a depuis été lui-même régulièrement arrêté puis libéré au cours de manifestations.
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Afrique-défense (Blog) - Sun, 18/03/2012 - 18:39

Risque d’escalade militaire entre l’Ethiopie et l’Erythrée


L’armée éthiopienne, a mené jeudi 15 mars des attaques contre trois bases rebelles Afars qui se trouvent en territoire Érythréen. L’Ethiopie considère que ces groupes subversifs, ont la responsabilité d’une attaque contre des touristes en janvier où cinq occidentaux avaient perdus la vie. Appel au calme de l’union africaine L'Union africaine (UA) a appelé l'Ethiopie et l'Erythrée à la retenue après une attaque militaire lancée par Addis-Abeba sur son ancienne province l'Erythrée. Pas de représailles érythréennes L'Erythrée a déclaré vendredi qu'elle ne mènerait pas de représailles envers l'Ethiopie en réponse aux attaques transfrontalières menées contre des groupes rebelles par Adis Abeba. L’Ethiopie menace de poursuivre ses incursions militaires en Erythrée Selon le blog Afrique en ligne : Le ministère éthiopien des Affaires étrangères a menacé de continuer à appliquer «une force proportionnée» contre les rebelles présumés qui attaquent le pays à partir de l'Erythrée. Un conflit très ancien Autrefois réunis au sein de l’empire éthiopien ; l’Erythrée a acquis son indépendance en 1993 après de nombreuses années de lutte. L’attaque éthiopienne est la première incursion militaire officielle en Erythrée depuis la fin de la guerre des frontières. En 1998, une guerre a éclaté entre les deux pays au sujet du tracé des frontières. Le conflit s'achèvera en 2000 après avoir fait plus de 80 000 morts. Des accords de paix ont été signés, une mission des nations Unies, la MINUL, déployée. Il ya un réel risque d’une nouvelle escalade des tensions entre Addis Abeba et son ancienne province. Les deux pays se livrent une guerre par procuration en Somalie, où l’on accuse souvent l’Erythrée d’être un des principaux soutiens aux insurgés islamistes.
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Composition "clanique" du gouvernement somalien

Géopolitique de la Corne de l'Afrique - Fri, 06/01/2012 - 22:53


En Somalie, les postes ministériels sont choisis sur la base traditionnelle du partage clanique sous la typologie 4,5 des répartition des sièges. En effet, 4 clans majoritaires  sont désignés comme étant des clans nobles en Somalie qui sont les suivants:
  • 1- Digil et Mirifle Clan (Président)
  • 1 - Hawiye (président)
  • 1 - Dir clan
  • 1 - Daroods (Premier ministre)
Tandis que les clans regroupés dans la virgule 0.5 correspondent à tous les  clans minoritaires réunis


 













  1. Les Clans minoritaires de ce Cabinet ministériel

        M. Jaylani Noor Ikar, ministre du Développement du Logement et nationale - issu du clan Shaanshi sous-clan Reer Hamar en place et fait donc partie des 0.5 comme le souligne l'accord de 4,5 du partage des clans .

        Mme Maryan Juma Aweis, Ministre des affaires féminines- remplacée Asho Osman Aqil après qu'elle ait refusé d'accepter le poste en raison de la pression de militants d'Al-Shabaab. 

     2  .Elections de Hassan Digil et nominations clan Mirifle

    •      M. Mohamed Mohamud Haji Ibraahim, vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères - issu du clan  Dabaré , sous clan Digil et remplacé par  son cousin Abdihakim Mohamud Fiqqi qui était le ministre de la Défense. Ce dernier est diplômé des relations internationales et faisait partie de la diaspora somalienne du Royaume-Uni.

    •     M. Aden Abdullahi Aden, ministre des transports : clan Hadame sous-clan du clan Digil..C'est un homme d'affaires qui a été vécu dans les pays du Golfe ces dernières années 

    •     M. Abdullahi Haji Hassan Mohamed Nuur, ministre de l'Agriculture et élevage - de clan Leysan sous-clan du clan Mirifle et il est  issu de la diaspora somalienne de Finlande. Il a une certaine connaissance dans le système  éducatif, selon ses proches.

    • M. Abdirahman Sheikh Mohamed Haydar, ministre des Pêches et des Ressources naturelles - est de Eelay sous-clan du clan Mirifle. Il a obtenu une maîtrise en gestion des ressources humaines de l'Université du Pays de Galles, selon MP Hassan Hussein. Il a remplacé Abdirisak Cheikh Muhiyadiin qui a servi comme ministre de l'Énergie et des minéraux.
              3.    Nominations du clan Dir
    •     M. Mohamed Cheikh Muhiyadin Mursal, ministre du Travail, de la Jeunesse et des Sports - est du clan dans le clan Issack Dir . Il fait partie de la diaspora du Royaume-Uni et il a remplacé Mohamed Abdullahi Oomaar qui a servi comme vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères.
    •      M. Ahmed Hassan Gabobe (Ugaas Bille), ministre de la Justice et des Affaires religieuses : clan   Biyomaal sous-clan du clan Dir et était membre de la commission parlementaire . Il a été élu à ce poste spécialement  pour préparer les élections présidentielles. Il a été un MP depuis l'accord de Djibouti en 2009 et a obtenu un diplôme en études islamiques. Il a remplacé Abdullahi Ebyan Nor.

    •      M. Hussein arabe Issa, Vice-Premier Ministre et Ministre de la Défense : clan Issack  et réside essentiellement dans l'état sécessioniste du Somaliland. Il a quitté la Somalie, où sa famille vivait dans la partie sud du pays et où il y possédait depuis toujours des propriétés dans la région du Moyen Shabelle,  Il a remplacé Ahmed Abdirahman Abade, un ancien ministre des Transports.
    •      Le Dr Cheikh Yussuf Abdiaziz, Ministre de la santé - clan Surre sous-clan du clan Dir et vient du Royaume-Uni. Auparavant, il a servi comme ministre de la Santé dans le gouvernement de la Somalie de la période 2005-2006 mais a démissionné après une dispute avec le Premier ministre de professeur Ali Mohamed Geddi. Il a remplacé Abdinuur Moalim Mohamud, l'ancien ministre du travail, des sports et des affaires sociales. Bien Abdiaziz affirme qu'il est médecin à plein, ses proches a déclaré Rapport sur la Somalie qu'il était seulement une infirmière en Arabie Saoudite.
               3.Président de Shariff Nominations clan Hawiye
    •      M. Abdisamad Moalim Mohamud Sheikh Hassan, ministre de l'Intérieur et de la sécurité nationale - a remplacé son oncle fin Abdishakur Sheikh Hassan Faran qui a été assassiné le 10 Juin, 2011. M. Hassan est né et a grandi dans la région de Galgadud Dhusamareb dans le centre de la Somalie, mais a été plus récemment vécu à Toronto, au Canada. Il est étroitement lié avec la milice pro-gouvernementale Ahlu Sunna wal Jama'a du centre de la Somalie.

      •    M. Abdulkadir Hussein Mohamed, ministre de l'Information et de la Coopération postal - est  du clan Murursade sous-clan du clan Hawiye. Il est originaire de la Grande-Bretagne et a obtenu un diplôme en technologie de l'information. Il a servi comme directeur du département de communication de ce ministère . Il est aussi le propriétaire de Radio Tusmo, l'une des stations de radio locales à Mogadiscio. Il a remplacé Mohamed Moalim Hassan Mohamed, ancien ministre des ressources halieutiques, l'environnement et des ressources naturelles.

      •     M. Abdulkadir Mohamed Dhiisow, Ministre de l'Eau et de l'énergie - est de la Galje'el sous-clan du clan Hawiye. Il est de la Somalie Terminer origine et vivait à Birmingham, Royaume-Uni cess 10 dernières années.
      • Dr Abdullahi Godah Barre, ministre de la Planification et de la Coopération internationale - est de la tribu Hawadles dans le clan Hawiye . Diaspora d'Ottawa, au Canada et il est un ami proche du Premier ministre et il a étudié l'économie et l'agriculture à l'Université nationale de Somalie et à la Southern Illinois University et l'Université d'Ottawa. Il a récemment travaillé sur des projets humanitaires pour les Nations Unies.
                   4. PM Abdiweli de nominations clan Darod
      Pour cette liste, le Premier ministre a consulté les anciens ministres de son clan Darod, selon Yassine Abdulahi, un politicien somalienne du Puntland qui était à Mogadiscio au cours du cabinet candidatures.

      •      M. Abdiwahab Ugaas Hussein Ugaas Khaliif, vice-premier ministre et ministre du Commerce et industrie - il est de l'Ogaden, dans le clan Darod. Il a quitté la Somalie en 1980 pour la Suède d'où il a obtenu un diplôme en droit. Il a remplacé l'ancien ministre des Finances M. Xalane, qui a démissionné de son poste après la démission du Premier ministre, Mohamed Abdullahi Farmajo.

      • Dr Mohamed Abdulle Abdinasir, Ministre des Finances et du Trésor - est de la tribu des Marehan du clan Darod, le même que l'ancien PM Farmajo. Dr Abdinasir Abdulle a obtenu un doctorat en économie de l'Université Utah State où il devint plus tard un professeur d'économie.

      •      M. Abdirahman Hosh Jibriil, Ministre de la réconciliation et des affaires constitutionnelles - est de la tribu Leelkase dans le clan Darod . Il est devenu avocat canadien d'origine somalienne après avoir obtenu un diplôme de l'Université York au Canada. Il était l'un des premiers de la diaspora somalienne qui a ejoint le Canada en 1980, selon Farah Shire qui a vécu à Toronto pendant les 30 dernières années. "Son père était un membre des Forces nationale en Somalie et a fréquenté une école missionnaire, dans le district de Jowhar de la région du Bas Shabelle. Il a voyagé en Arabie saoudite lors des guerres éthiopio-somaliennes  en 1977 », a déclaré Farah Gessod.

      •      Professeur Ahmed Aydiid Ibrahim, Ministre de l'Education, la Culture et des Études Supérieures - il est originaire Dhulbahante sous-clan du clan Darod et est un professeur et conférencier à l'Université de Riyad en Arabie Saoudite. Il était le chef du Conseil de Consultation en Somalie dans les années 1970 et 1980.


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      Al Amoudi se donne cinq ans pour tirer l’Ethiopie de la pauvreté

      Géopolitique de la Corne de l'Afrique - Wed, 04/01/2012 - 02:02
      43e fortune mondiale, évaluée à neuf milliards de dollars, Muhammad Hussayn al-Amoudi veut tirer son pays natal, l’Ethiopie, de la pauvreté dans les cinq ans.

      Volontariste, il répète: « Travaillons ensemble pour tirer ce pays de la pauvreté dans les cinq prochaines années. »  
      L’Ethiopie a beau se vouloir révolutionnaire, le tapis rouge n’est pas de trop pour le premier investisseur du pays qui y compte 1400 employés rien que pour la compagnie aurifère Midroc Gold.
      Depuis 1998, l’entreprise a extrait 34 tonnes d’or pour des gains évalués à 466 millions de dollars. Pour s’approprier la mine, il a payé au gouvernement, à travers l’Agence fédérale de privatisation, 172 millions de dollars. Le 24 novembre 2009, un nouveau contrat pour l’extraction de 20,483 t d’or pendant douze ans lui a été signé. Il lui faudra investir dans la mine de Sakaro, dans l’Etat d’Oromia (sud-ouest du pays), plus de 37 millions de dollars rien que pour les travaux d’aménagement du site. Cette deuxième mine devrait doubler les revenus des exportations éthiopiennes d’or, qui sont actuellement de 105 millions de dollars. Midroc payera 130 millions de dollars de royalties et de taxes au gouvernement qui a annoncé récemment disposer de près de 40 tonnes d’or d’une valeur estimée à plus de deux milliards de dollars. 
      Muhammad Hussayn Al Amoudi ne se contente pas d’investir dans l’or dans son Ethiopie natale qui l’a vu naître en 1946 à Dessie. Il y a investi au total plus de deux milliards de dollars sous la bannière du consortium Midroc, plus connu dans l’or dont il produit annuellement six tonnes qui devraient doubler cette année.
      Il y possède également des hôtels, le luxueux Sheraton d’Addis Abeba et, en construction dans l’enceinte du siège de l’Union africaine, un autre palace cinq étoiles, des hôpitaux, des centres commerciaux. Une de ses succursales, Elfora, produit de la viande, de la volaille et des produits agricoles qu’elle exporte vers l’Arabie saoudite, Dubaï, le Yémen, Djibouti, l’Egypte, la Côte d’Ivoire et le Congo.
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      Besoin de gendarmes dans la Corne de l'Afrique

      Géopolitique de la Corne de l'Afrique - Wed, 28/12/2011 - 02:01
      Dans un contexte régional sécuritaire de plus en plus alarmant , les pays de la Corne de l’Afrique ont un besoin vitale de formation de leur force de sécurité intérieure capable de relever les défis de la piraterie et des mouvances islamistes.
      Plus précisément ,  les somalies aspirent sans detour  à avoir des forces de sécurité à leur service c-a-d au service peuple qui les protègent que des militaires conquérants ! Sinon, ils prêtent plus d’importance aux discours de ces islamistes qui soi-disant les protègent des mouryanes(truands), des violeurs et autres…
      De ce fait, la France dispose d’une force de sécurité exceptionnelle, qu’est la gendarmerie  et qui est unique en son genre . Effectivement, la gendarmerie française pourrait jouer un rôle moteur dans le cadre de la coopération internationale  et notamment en Somalie, en matière de sécurité intérieure et par la suite se placer ainsi au carrefour de la sécurité régionale.
      Cette formation va renforcer, l’amélioration et la qualité de la sécurité intérieure, et l’amélioration de la gouvernance démocratique.
      Cette formation devrait débuter par le Somaliland, qui assure déjà l’intégrité de son territoire, à la différence du sud de la Somalie. D’ailleurs, le danger résultant des islamistes est permanent dans l’esprit des somalilandais. En effet, on a remarqué une augmentation significative des membres des islamistes d’Al-shabab tentant d’accéder au territoire somalilandais pour y commettre des attentats et à plusieurs reprises les forces de sécurité somalilandaises avec leurs moyen rudimentaires ont arrêtés certains des ces islamistes qui sont d'origines diverses .
      Les forces de sécurités somalilandaises ont besoin crucial de formation sur les méthodes d’investigations.  De plus, une gendarmerie maritime pourrait lutter contre la piraterie de manière efficace et ordonnée. Je mettrai l accent sur une force de gendarmerie conjointe terre-mer.
      Un partenariat entre les Seychelles et le Somaliland a été signé récemment pour lutter contre la piraterie et un transfert de pirate effectue vers le Somaliland.
      Le Retex de la formation des forces somalilandaises  pourrait servir plus généralement pour la Somalie et serait le point de départ pour une coopération à l’échelle régionale. Bien évidemment , en Somalie ou comme partout ailleurs, l'équation  est simple : il  n existe pas de développement sans sécurité et pas de sécurité sans développement
      Enfin, la formation, en contribuant à l’amélioration du niveau et de la qualité de la sécurité intérieure du pays constituerait l’un des principaux leviers pour renforcer la gouvernance démocratique et, in fine, pour appuyer le développement économique et social .
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      La Chine prépare des investissments massives en Ethiopie

      Géopolitique de la Corne de l'Afrique - Fri, 28/10/2011 - 17:54
      Des représentants de 31 compagnies chinoises sont arrivées en Ethiopie pour mener à bien des études d'investissements dans différents secteurs.  Ils s'intéressent particulièrement à la ville de Dire-Dawa . En effet, ces délégués qui sont arrivés le mercredi dernier vont  mener une étude de faisabilité dans cette ville. On parle en effet, de la reprise du rail éthiopio-djiboutien et de sa prolongation dans d'autres villes, voir  à d'autres pays.

      Deuxième ville du pays après Addis-Abeba , Dire Dawa a été fondée en 1902 lorsque le train de Djibouti a atteint cette région.  Etant donné que le chemin de fer ne pouvait pas atteindre la ville de Harar à cause de sa plus haute altitude.  Le passage  du traina conduit à ce que Dire Dawa devienne un centre important du commerce entre le port de Djibouti et la capitale Addis-Abeba.

      La visite des représentants des entreprises chinoises a été induite par le Premier ministre Meles Zenawi lors de sa visite officielle en  Chine le mois dernier.

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      Chronologie de la Somalie de 1887 à 2011

      Géopolitique de la Corne de l'Afrique - Thu, 20/10/2011 - 14:26
      1887: création du Somaliland, protectorat britannique, dans cette région disputée depuis le XIXe siècle entre l'Egypte, la Grande-Bretagne et l'Italie. 
      1905: naissance de la Somalie italienne. 
      1936: avec l'Ethiopie et l'Erythrée, la Somalie est intégrée dans l'Afrique orientale italienne de Mussolini. 
      1940: la Grande-Bretagne évacue le Somaliland... 
      1941: ... puis le réoccupe, ainsi que la Somalie italienne et l'Ogaden (Ethiopie). Elle administrera cet ensemble pendant 9 ans. 
      1948: la Grande-Bretagne cède l'Ogaden à l'Ethiopie. 
      1950: l'ONU place le pays sous tutelle italienne. 
      1960: proclamation de l'indépendance. 
      1969: le général Syad Barre s'empare du pouvoir. 
      1975: la Somalie se range dans le camp soviétique en échange d'une aide militaire. 
      1977-78: la "guerre de l'Ogaden" contre l'Ethiopie, soutenue par l'URSS, se solde par un échec pour la Somalie. Celle-ci rompt avec Moscou. 
      1990: la capitale se soulève contre le dictateur Syad Barre. 
      Janvier 1991: le général Syad Barre est renversé par les rebelles du Congrès de la Somalie unifiée. Ali Mahdi Mohamed devient chef de l'Etat. 
      Mai 1991: le Mouvement national somalien proclame l'indépendance du Somaliland (ancienne Somalie britannique). 
      Novembre 1991: Ali Mahdi Mohamed est renversé par son allié, le général Mohamed Farah Aïdid 
      1991-1992: les affrontements entre clans et une sécheresse catastrophique provoquent une sévère famine. 
      Décembre 1992: George Bush (père) lance l'opération militaro-humanitaire "Restore Hope", placée sous l'égide de l'ONU. Elle comptera jusqu'à 38 000 hommes dont 28 000 Américains. 
      Mai 1993: les Nations unies prennent le relais (Onusom II). 
      Juin 1993: Une embuscade fait 24 morts parmi les Casques bleus. L'ONU lance une offensive contre le général Aïdid. 
      Octobre 1993: 18 soldats américains sont tués. Le président Bill Clinton annonce le retrait progressif des troupes américaines. 
      Mars 1994: départ des derniers soldats américains.  
      1995: fin du retrait des 8 000 derniers Casques bleus. Le pays est divisé en plusieurs régions contrôlées par des factions militaires qui se combattent les unes les autres. 
      1996: Hussein Mohamed Aïdid succède à son père à la mort de ce dernier. 
      1998: le Puntland (nord-est du pays) s'autoproclame région autonome. 
      2000: la conférence d'Arta, sous l'égide de l'ONU, est aussi dénuée de résultat que les douze accords de paix précédents.  
      2002: ouverture d'une nouvelle conférence de réconciliation nationale à Eldoret, sous l'égide de l'IGAD (Autorité intergouvernementale pour le développement, organisation régionale de la Corne de dl'Afrique). 
      Juillet 2003: la Conférence de réconciliation aboutit à un projet de charte nationale prévoyant le fédéralisme. 
      2004 
      Janvier: un accord entre les chefs de guerre aboutit à la création d'un parlement intérimaire.
      Août: le parlement de transition est inauguré à Nairobi (Kenya), lieu des pourparlers, les conditions de sécurité n'étant pas réunies pour qu'il siège en Somalie.
      Octobre: Abdullai Yusuf Ahmed, président de l'Etat régional du Puntland, est élu président de la Somalie par les parlementaires réunis à Nairobi.
      Novembre: le nouveau président nomme un Premier ministre, Ali Mohamed Gedi.
      Le Bureau maritime international s'inquiète de la hausse significative, depuis le début de l'année, des actes de piraterie au large des côtes somaliennes. 
      Mai 2005 : en visite à Mogadiscio, le premier ministre Ali Mohammed Gedi échappe à un attentat qui fait 15 victimes. 
      2006 
      Février : Création à Mogadiscio d'une " Alliance pour la restauration de la paix et contre le terrorisme " (ARPCT) par des ministres et chefs de guerre soutenus par les Etats-Unis.
      Le Parlement somalien de transition se réunit à Baidoa, ouvrant sa première session en Somalie depuis son retour d'exil du Kenya.
      Mars : début des affrontements violents opposant les seigneurs de la guerre regroupés dans l'ARPCT à des miliciens de l'"Union des tribunaux islamiques" de Mogadiscio.
      Juin : après quatre mois de combats, les milices des tribunaux islamiques prennent Mogadiscio. Cheikh Hassan Dahir Aweys est nommé à la tête du Conseil des tribunaux islamiques.
      Juillet : Hassan Dahir Aweys appelle à la " guerre sainte " contre l'Ethiopie, qui soutient le gouvernement de transition réfugié à Baidoa.
      4 septembre : gouvernement de transition (TFG) et tribunaux islamiques signent un accord de paix provisoire. L'Union africaine adopte un plan de déploiement d'une force de paix de l'Autorité intergouvernementale de développement (IGAD), regroupant sept pays d'Afrique de l'Est.
      24 septembre
      : Kisimayo, la troisième ville de Somalie, tombe aux mains des combattants islamistes.
      1er novembre : échec des pourparlers de paix entre le gouvernement de transition et les tribunaux islamiques, qui contrôlent un tiers de la Somalie.
      24 décembre : l'Ethiopie annonce officiellement son entrée en guerre et bombarde les positions tenues par les tribunaux islamiques.
      28 décembre : les troupes éthiopiennes entrent dans Mogadiscio; les combattants des Tribunaux islamiques prennent la fuite et se replient sur Kisimayo, fief de l'aile la plus radicale du mouvement, les "Chebab". 
      2007 
      1er janvier : les islamistes fuient le port de Kisimayo, le dernier bastion qu'ils contrôlaient, devant l'avancée des troupes éthiopiennes.
      7 janvier : début d'une série de raids américains dans le sud du pays contre des islamistes liés, selon Washington, à Al-Qaida.
      20 février : le Conseil de sécurité de l'ONU approuve le déploiement d'une force de stabilisation africaine (Amisom) qui doit être composée à terme de plus de 8 000 hommes.
      Mars : recrudescence de la guérilla à Mogadiscio; déploiement des 370 premiers soldats ougandais de l'Amisom, la force de l'Union africaine.
      Installation officielle dans la capitale du du gouvernement, confinés jusque là à Baidoa, ville du centre du pays.
      Avril : après une trêve de quelques semaines, reprise de combats à Mogadiscio. Les troupes éthiopiennes et gouvernementales chassent les combattants islamistes des quartiers nord de la ville. Selon le HCR, ces combats ont fait plus de 1000 victimes civiles et 350.000 déplacés.
      Juillet-Août : conférence de réconciliation nationale, organisée par le gouvernement de transition (TFG) sans les islamistes.
      Septembre : réunis à Asmara sous la houlette des Erythréens, ennemis jurés de l'Ethiopie, les opposants au TFG forment une Alliance pour une nouvelle libération de la Somalie (ARS).
      Après quatre mois d'une guerre de harcèlement, les islamistes radicaux (Chebab) lancent une nouvelle offensive sur Mogadiscio.
      Octobre : les troupes d'Addis-Abeba dispersent dans le sang une manifestation composée essentiellement de femmes et d'enfants protestant contre l'occupation éthiopienne.
      Le nombre de Somaliens dépendant de l'aide humanitaire atteint le chiffre de 1,5 million de personnes, le double de celui de janvier; 3 millions de personnes sont réfugiées à l'extérieur.
      Novembre : selon l'envoyé spécial de l'ONU, Ahmedou Ould-Abdallah, la crise humanitaire en Somalie est la pire de toute l'Afrique.  
      2008 
      Avril : de violents affrontements font des dizaines de morts à Mogadiscio. L'embryon de force de paix de l'Union africaine (2 600 hommes sur les 8 000 prévus) est paralysée.
      Prise d'otage, au large de la Somalie, d'un yacht français, le "Ponant".
      1er mai
      : un raid américain dans le nord du pays fait plusieurs dizaines de morts, dont Aden Hashi Farah " Ayro ", l'un des principaux chefs islamistes.
      2 juin : l'ONU autorise l'usage de la force contre les pirates au lage de la Somalie.
      9 juin
      : un nouvel accord de paix est conclu à Djibouti, sous l'égide de l'ONU, entre le gouvernement intérimaire et une partie de l'opposition. La frange la plus dure (dirigée par Cheikh Hassan Dahir Aweys, ancien leader des Tribunaux islamiques) qui exige le départ préalable des troupes éthiopiennes, rejette cet accord.
      22 août : les islamistes reprennent Kisimayo, deuxième ville du pays.
      Octobre : trois navires de l'OTAN commencent à patrouiller au large de la Somalie pour une mission d'escorte et de dissuasion face aux pirates sévissant dans la région.
      25 octobre : des pirates prennent le contrôle d'un navire ukrainien chargé d'armes.
      26 octobre : le gouvernement et l'opposition islamiste modérée s'accordent sur l'entrée en vigueur le 5 novembre du cessez-le-feu et sur le retrait progressif d'ici début 2009 des troupes éthiopiennes présentes depuis 2006.
      12 novembre : les islamistes radicaux s'emparent de la ville portuaire de Merka (100 km au sud-ouest de Mogadiscio), un des principaux centres de transit de l'aide humanitaire.
      15 novembre : le président somalien, Abdullahi Yousouf Ahmed, reconnaît que le gouvernement contrôle Mogadiscio et Baidoa, mais que "les islamistes ont pris le contrôle de tout le reste".
      17 novembre : un supertanker saoudien chargé de 2 millions de barils de brut tombe entre les mains de pirates somaliens dans l'océan Indien.
      29 décembre : démission du président de transition, Abdullahi Yusuf Ahmed. Désavoué par la communauté internationale, il avait tenté de démettre le Premier ministre Nour Hassan Hussein qui entendait intégrer les "islamistes modérés" à son gouvernement afin d'isoler les radicaux (Chebabs). 
      2009 
      25 janvier : l'Éthiopie annonce avoir achevé le retrait de ses troupes.
      26 janvier : un nouveau Parlement élargi aux islamistes modérés et à la société civile, prête serment à Djibouti, où il est réuni du fait de l'insécurité à Mogadiscio. Au même moment, les islamistes radicaux (Chebabs) affirment avoir pris la ville de Baïdoa.
      30 janvier : Charif Cheikh Ahmed, "islamiste modéré", ancien chef des Tribunaux islamiques est élu président par le Parlement de transition.
      18 avril : instauration de la charia (loi islamique).
      31 janvier : Cheikh Sharif Cheikh Ahmed, le chef des "islamistes modérés", est élu président.
      23 avril : une conférence de donateurs réunie à Bruxelles décide de lever 213 millions de dollars pour aider la Somalie à se reconstruire.
      Mai : les islamistes radicaux (Chebab) lancent une nouvelle offensive sur Mogadiscio.
      19 juin : le président du Parlement appelle les pays voisins à intervenir militairement pour contrer l'avancée des islamistes radicaux.
      Juillet : plus de de 200 000 habitants de Mogadiscio ont fui les combats en deux mois indique le HCR.
      Août : le Burundi envoie un bataillon supplémentaire dans l'Amisom, portant les effectifs de la force de l'Union africaine à 5000 hommes.
      Septembre : les Chebab prêtent allégeance à Al-Qaida.
      Octobre: les Chebab prennent le contrôle du port de Kisimayo.
      Décembre : les Chebab démentent être les auteurs d'un attentat qui a couté la vie à 24 personnes dont 3 ministres. Des centaines de personnes manifestent à Mogadiscio pour dénoncer la violence des insurgés islamistes, un rassemblement sans précédent dans la capitale somalienne en guerre. 
      2010Juillet : les Chebab revendiquent un attentat qui fait 73 morts à Kampala, en Ouganda.
      Août : les insurgés islamistes lancent une vaste offensive contre les forces gouvernementales et les troupes de l'Union africaine (Amisom). Le 25, les insurgés organisent une attaque-suicide dans un hôtel de Mogadiscio, près du palais présidentiel. Au moins 30 personnes, dont six députés, sont tuées, tandis que des combats à l'arme lourde se poursuivent en ville.  
      2011Juin : les ONG alertent l'opinion sur la famine qui menace la Somalie en raison d'une sécheresse exceptionnelle dans la Corne de l'Afrique. En juillet, l'ONU demande une aide d'urgence pour affronter la famine. des dizaines de milliers de Somaliens se réfugient en Ethopie et au Kenya.
      Août : les Chebab, qui contrôlaient la moitié de la ville, quittent Mogadiscio où sont venus se réfugier 100.000 Somaliens fuyant la sécheresse et la famine.
      Septembre-Octobre: 4 ressortissantes étrangères sont enlevées au Kenya. Nairobi incrimine les Chebab.
      Octobre: le Kenya lance une offensive dans le sud de la Somalie
      Categories: Afrique

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