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Afrique

Quelles seront les implications régionales du décès de Mélès Zenawi ?

Géopolitique de la Corne de l'Afrique - Fri, 24/08/2012 - 07:00


L'évolution des événements aux cours des prochaines semaines en Ethiopie ont le potentiel d'affecter  l’environnement politique, économique et de sécurité des pays de la Corne de l’Afrique et cela pour les années à venir.
Le décès de Mélès place  d’abord l’Ethiopie dans  une phase de transition politique problématique. Pour Patrick Ferras, directeur de l’Observatoire de la Corne de l'Afrique, il lui semble que   « Le système survivra à Meles Zenawi, parce que la Constitution précise clairement qui a les pouvoirs. L'opposition étant, soit à l'étranger, soit pratiquement inexistante sur le plan parlementaire, le système va rester tel quel et fonctionner de la même manière jusqu'à 2015, aux prochaines élections ».http://www.rfi.fr/emission/20120822-patrick-ferras-directeur-observatoire-corne-afrique
Les inquiétudes régionales sont nombreuses Au-delà de la politique intérieure éthiopienne ,  la question qui se pose aussi est le rôle  et le leadership que pourrait endosser son successeur à l’échelle régionale en Afrique de l’Est.
En effet, cela soulève d'intéressantes perspectives, notamment en termes de relations avec les voisins clés de l'Ethiopie , par rapport à ses interventions en Somalie ou de ses négociations avec l'Egypte et le Soudan concernant l'utilisation des eaux du Nil.

Cependant, une transition de leadership à Addis-Abeba représente une opportunité pour l'engagement international pour promouvoir la réconciliation entre l’Ethiopie et l’Erythrée au sujet des problèmes de  frontière entre les  deux pays . Mais aussi, il y’a le risque que l'Érythrée considère que ses intérêts seraient  mieux servis en attisant une instabilité au cours de cette phase de transition de l'Ethiopie, ou à l’inverse  qu'Addis-Abeba cherche à anticiper un tel mouvement pour  intervenir en Érythrée.

A l’échelle internationale
L'absence diplomatique de Meles se feront également sentir au sein de l'Union africaine, où il avait eu une présence clé dans les négociations multilatérales dans la région et internationale, par exemple, entre le Soudan et le Sud-Soudan, ou au-delà, par exemple sur le changement climatique ou du rôle d’intermédiation entre l'Afrique et le G8 ou le G20.


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Afrique-défense (Blog) - Wed, 15/08/2012 - 11:05
Retour de vacances Durant ces quelques semaines l'actualité africaine s'est focalisée sur la crise au Mali avec l'envoi hypothétique d'une force de la CEDEAO.  La Somalie est toujours présente et Le Congo a  connu des soubresauts à sa frontière est dans la région de Goma.
Première partie Situation au Mail-on ne peut que constater le blocage
LA CEDAO prépare depuis plusieurs mois une intervention militaire censé rétablir l'intégrité de l'état malien. La Mission de la CEDEAO au Mali (MICEMA) a été créée le 26 avril 2012 au terme d’un Sommet extraordinaire des chefs d’État de l’organisation.
La mission de la CEDEAO au Mali a initialement pour objectif de « sécuriser les organes de la transition et le gouvernement intérimaire en attendant que le processus arrive à son terme » et de « parer à toute éventualité dans l'hypothèse de l'usage de la force pour le recouvrement de l'intégrité territoriale du Mali ».
Les chefs d'état-major se sont réuni en de nombreuses occasions pour donner vie à cette initiative ; la dernière réunion s'étant achevée le 14 aout 2012. Une mission d'évaluation de la CEDEAO a effectué une reconnaissance au Mali et le processus de planification militaire a été conduit jusqu'à son terme. La conférence de planification finale pour le déploiement de la MICEMA s'est tenue du 8 au 11 août 2012.
Les chefs d'état-major de la CEDEAO se sont réunis à Bamako les 13 et 14 pour valider les conclusions des travaux de planification sur le concept de la MICEMA.
la réunion extraordinaire du Comité des chefs d'État-major de la CEDEAO, qui s’est tenue à Bamako du 13 au 14 aout 2012 n’a pas atteint tous ses objectifs.
Le concept tel qu'il était initialement prévu n'a pas été validé en l'état. La partie malienne a présenté de nouvelles propositions et les chefs d'état-major ont estimé que ces propositions devaient être soumises au sommet des chefs d'État pour décision.
Selon la partie malienne, la sécurisation des organes de la transition ne peut pas être assurée par des soldats de la CEDEAO ; Il s'agit d'une affaire nationale.
La deuxième phase du plan parle de la formation de troupes maliennes n'a pas appelé de commentaires significatifs.
Au regard de la question de la reconquête du Nord du Mali, le chef d'état-major général des armées du Mali, le colonel-major Ibrahima Dahirou Dembélé a affirmé: "nous sommes également de même avis, bien qu'il ait un travail de négociation en amont, mais ce sont les troupes maliennes qui seront devant, personne ne fera cette guerre à la place du Mali, les autres viendront en appui, surtout en avions et en logistiques".
Le Chef d'état-major estime les besoins à deux ou trois bataillons sur le territoire malien pour la reconquête du nord.
Cette déclaration du colonel-major Dembélé traduit toute les difficultés entre les autorités militaires maliennes et celles de la CEDEAO à trouver un accord quant au déploiement de la force en attente au Mali.
Le déploiement de la MICEMA ne dépend plus que du feu vert des Nations unies après une requête formelle du Mali. Le 10 aout le président du conseil de sécurité, ambassadeur français Gerard Araud a demandé à l'organisation régionale de préciser les détails de l'opération envisagée. Selon Rfi, l'ONU a demandé à la CEDEAO de définir les problématiques du terrain et les besoins d'une force militaire. Le 04 aout, Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé que la France appuiera une intervention africaine au Mali mais qu’elle n'en prendra pas l'initiative. 
Organisation du commandement Il existe de nombreuses divergences entre les autorités maliennes et la CEDEAO concernant les missions et bien sûr , le commandement de cette force.  L'armée malienne dispose de son commandement et la force en attente d'appui aura sa propre chaine hiérarchique. L'idée d'un commandement intégré pour superviser l 'ensemble est difficilement acceptable pour le Mali .
L'action de CEDEAO est mal perçue au Mali qui a dénoncé l'attitude de l'organisation après le blocage d'armes visant à renforcer l'armée malienne, en Guinée et au Sénégal
Alors que le président par intérim Dioncounda Traoré tente de former un nouveau gouvernement d'unité nationale, l'intervention de la CEDEAO est de facto reportée de quelques semaines au minimum. ces reports successifs donne encore du temps à l'action diplomatique sous la houlette de la médiation du Burkina.
photo : présidence RCI
A suivre la situation en Somalie
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La première « banque » du continent

Jeune Afrique / Finance - Mon, 13/08/2012 - 15:40
En m�me temps qu'elle accorde des pr�ts � des conditions pr�f�rentielles, China Exim Bank n�gocie des contrats pour les groupes du pays.
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Maroc : la finance islamique au pays du soleil couchant

Jeune Afrique / Finance - Thu, 02/08/2012 - 14:50
Belkacem Boutayeb est expert-consultant en finance et banques islamiques, ex-directeur de l'international du groupe Dar Al-Mall Al-Islami � Gen�ve
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Jean-Sylvestre Mongrenier : Djibouti et le "monde des émergents"

Géopolitique de la Corne de l'Afrique - Sat, 28/07/2012 - 16:01
Le 2 juillet 2012, des firmes chinoises et turques signaient un accord sur la construction d'une ligne ferroviaire entre l'Ethiopie et le port djiboutien de Tadjourah. Dans les semaines à venir, des intérêts chinois devraient se voir confier la future ligne entre la capitale de l'Ethiopie, Addis-Abeba, et le port de Djibouti. L'affirmation de Djibouti comme " hub " global, à la croisée de l'Afrique de l'Est et du grand axe maritime Europe-Asie, se fait en liaison avec le "monde des émergents".Au vrai, il y a longtemps que Djibouti est la porte de l'Ethiopie – Henry de Monfreid évoquait le fait – mais l'indépendance de l'Erythrée et la fermeture du port d'Assab d'une part, les déchirements de la Somalie et la marginalisation du port de Berbera d'autre part, ont donné une autre ampleur à la chose. Ce sont près des neuf dixièmes des échanges extérieurs de l'Ethiopie qui transitent par le port de Djibouti. Sur cette base, les dirigeants de la cité-Etat ont décidé, au début des années 2000, d'en faire un "main port", c'est à dire un port de transbordement et d'éclatement des flux.

Pour donner forme à cette ambition, la gestion du Port autonome international de Djibouti (PAID) a été confiée à Dubaï Ports World. L'aire originelle du PAID étant saturée, un autre site a été investi, celui de Doraleh, une dizaine de kilomètres à l'ouest. Un terminal pétrolier, un port sec et un terminal à conteneurs y ont été implantés. Un troisième site est en cours de construction, celui de Tadjourah, dans le pays Afar, avec l'Ethiopie à l'arrière-plan. Sur la décennie, le trafic maritime a doublé et le nombre de conteneurs traités en 2012 devrait être d'un million d'EVP (Equivalent Vingt Pieds).

Les accords ferroviaires, récents et à venir, amplifieront cette croissance. Alors que les Français sont historiquement à l'origine du port comme de la ligne Djibouti/Addis-Abeba, la poussée des "émergents" dans la zone est hautement significative. Ainsi, le 2 juillet dernier, l'Ethiopie a signé avec deux groupes chinois (China Railway Engineering Corporation, China Civil Engineering Construction Corporation) et un groupe turc (Yapi Merkezi) les contrats sur la construction d'une ligne vers le port de Tadjourah, tourné vers l'exportation de potasse. Dans les semaines à venir, la Chine pourrait enfin emporter la nouvelle ligne Djibouti/Addis-Abeba, les projets européens n'ayant pu aboutir.

La présence chinoise ne se limite pas à l'ingénierie et au BTP. Les investissements en Ethiopie se portent dans l'industrie textile, le cuir, l'automobile ou encore l'hôtellerie. Djibouti est le point d'entrée d'une Afrique de l'Est en cours de désenclavement, avec une possible extension de l'hinterland portuaire vers l'Afrique centrale et les Grands Lacs. Au-delà, le projet d'une interconnexion entre Djibouti et Dakar qui doublerait le canal de Suez, est esquissé. Déjà, Pékin a proposé de moderniser la ligne Dakar/Bamako/Ouagadougou. Ce sont là quelques éléments de la grande stratégie chinoise mise en oeuvre sur les réseaux de communication qui relient la façade maritime asiatique à l'Europe.

Investisseurs et exportateurs turcs sont aussi très actifs sur les rives de la mer Rouge, longtemps un "lac" turco-arabe, comme dans la Corne de l'Afrique. Là encore, la présence est multiforme et Addis-Abeba est le lieu d'un important forum commercial organisé par le patronat turc. Cette percée est renforcée par une sorte de diplomatie religieuse, tant publique et privée. En novembre 2011, Istanbul accueillait ainsi le "Second sommet africain des leaders religieux musulmans", organisé par la Direction des Affaires religieuses de Turquie. L'Ethiopie comme Djibouti y étaient représentées. Sur le plan scolaire, la confrérie Gülen est présente dans la zone. C'est sur de telles dynamiques que la diplomatie multivectorielle turque s'articule et se déploie.

L'affirmation du "monde des émergents" et le grand désenclavement de l'Afrique sont autant d'opportunités pour Djibouti. De fait, la cité-Etat est l'un de ces points où l'on peut prendre le pouls du monde et l'exercice met en évidence des phénomènes qui auront leurs prolongements géopolitiques. Aussi faudra-t-il s'y intéresser plus encore.

Jean-Sylvestre Mongrenier, chercheur associé à l'Institut Thomas More
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Sud-Soudan: des jeunes exilés rentrent pour construire leur pays

Géopolitique de la Corne de l'Afrique - Sun, 22/07/2012 - 15:37
D'Australie où elle comptait faire sa vie, Suzy Cagai, 25 ans, est revenue il y a un an dans son Soudan du Sud natal, devenu indépendant. Elle a lâché une vie confortable pour participer à la construction de son nouveau pays.
Son histoire est celle de nombreux compatriotes de son âge, qui n'ont connu que l'exil en raison de la longue guerre civile entre la rébellion du sud et l'armée de Khartoum.
Suzy est partie à deux ans avec sa mère, ses trois frères et sa soeur vers l'Ethiopie, puis le Kenya. Elle a 16 ans lorsque toute la famille s'installe à Perth, en Australie, où elle décroche un diplôme universitaire en relations publiques.
Elle n'était jamais revenue au Soudan du Sud avant juillet 2011, quelques jours après la proclamation de l'indépendance, pour ce qu'elle croit être une simple visite à son père malade.
"Je vivais une vie australienne normale. Je me voyais m'installer avec un compagnon, me marier, avoir des enfants, trouver un endroit où vivre et payer les traites", sourit-elle.
A Juba, "j'ai ressenti un sentiment d'appartenance, peut-être pour la première fois. C'était irrésistible", poursuit-elle. Auparavant "nous n'avions pas de pays. Nous étions tous exilés à travers le monde". Suzy dit s'être "attachée" à Juba où elle monte une société d'organisation d'évènements avec son amie et compatriote Nyidhal Dhol, 24 ans, sa voisine à Perth, revenue presque en même temps.
Elle ajoute connaître une centaine de jeunes Sud-Soudanais, de 18 ans à la trentaine, tous diplômés, rentrés dans un pays que, pour la plupart, ils n'ont jamais connu, afin de prendre part à son histoire naissante.
Parmi eux, Nyanuir Joseph Ayom, 30 ans, a passé sa vie à Londres. Elle était revenue au Soudan du Sud simplement pour assister aux célébrations de l'indépendance, le 9 juillet 2011.
"Pour la première fois, j'appartenais à un pays (...) je me sentais chez moi", raconte celle qui avait quitté le Sud du Soudan à un an. Le choix de rester à Juba "est un défi. Je prévoyais d'ouvrir une affaire là-bas (à Londres), c'est mieux de le faire ici", dit-elle.
Ajou Deng, 33 ans, est aussi rentré l'an dernier, à l'issue d'une carrière de basketteur professionnel en Europe. "C'est très important que les gens de l'extérieur reviennent ici. Ils sont diplômés et il est évident que le pays a besoin d'eux", estime ce diplômé d'une université américaine, désormais salarié d'une entreprise de construction.
"L'environnement est difficile. Mais on n'y pense pas négativement, on regarde ce qu'il y a à faire", explique Ajou, un temps pressenti pour l'équipe nationale britannique. Son frère cadet Luol Dueng, star de l'équipe américaine des , jouera sous les couleurs britanniques aux JO.
"C'est très différent de l'Occident. Il n'y a rien, mais il y a énormément d'opportunités. Vous voyez tout grandir", ajoute-t-il.
Choc culturel, infrastructures inexistantes, climat rude: les débuts sont parfois difficiles et les défis nombreux.
"le pire endroit pour tomber amoureux"
Nyanuir se souvient avoir pleuré en arrivant. "Il faisait trop chaud, les gens étaient mal polis, les routes mauvaises"... mais "je m'attendais à pire", rit-elle. Ce qui lui manque le plus? "le shopping et la vie sociale". Ses copines approuvent en riant. Le confort "nous manque parfois, mais on réalise qu'on peut vivre sans", assure néanmoins Suzy.
Achan D'Awol, 23 ans a suivi son père diplomate de par le monde, notamment en Norvège où elle a vécu six ans, avant de rentrer l'an dernier. Elle déplore qu'il faille ici "vivre selon les normes sociales locales, selon ce que les gens attendent de vous et non comme vous voulez être".
"Ce que je n'aime pas ici c'est que l'avis des femmes ne compte pas", renchérit Nyanuir, et "c'est le pire endroit pour tomber amoureux. Les hommes n'ont aucun respect pour les femmes". "Avec le temps cela va changer. Notre génération à la capacité de changer tout cela", assure Nyanuir.
Tous disent vouloir rester le plus longtemps possible, mais chacun sait qu'une vie de famille est difficile à Juba. "Sur l'avenir, je suis partagée à 50/50. Je veux rester ici. En tant que célibataire, ça ne me pose pas de problème", explique Cathy.
"Mais si j'ai des enfants, il me faudra y réfléchir à deux fois. Parce que je veux que mes enfants aient une bonne et des soins médicaux". Deux choses introuvables à Juba à l'heure actuelle.


Le Parisien citant l' 
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Djibouti : des recherches de pétrole et de gaz « très encourageantes »

Géopolitique de la Corne de l'Afrique - Sat, 21/07/2012 - 16:48


(Agence Ecofin) - Par la voix de son directeur général, Shaji Ravindra, la société Oyster a indiqué que les premiers résultats des recherches de pétrole et de gaz menées à Djibouti sont « très encourageants ». 
« Quatre mois après le début des travaux sur différents sites situés au nord et au sud du territoire djiboutiens, nous sommes venus remettre aujourd'hui au ministre les premiers résultats de cette première phase de recherches de pétrole et de gaz dans lesquels nous affirmons avec insistance des résultats très encourageants sur plusieurs sites », a déclaré M. Ravindra. 
Le ministre djiboutien de l’Energie et de l’Eau, Fouad Ahmed Aye a reçu le rapport des mains de Shaji Ravindra ce mercredi. 
La phase suivante des recherches consistera à une exploration en haute mer par des navires spécialisés.
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États-Unis - Afrique : la force des grands programmes

Jeune Afrique / Finance - Thu, 21/06/2012 - 19:01
Gr�ce � des mesures de soutien tr�s cibl�es, l'Agoa et le Millennium Challenge Corporation doivent servir les �changes entre les �tats-Unis et le continent. La n�cessit� �tant de renforcer le fragile secteur productif africain.
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Afrique-défense (Blog) - Tue, 19/06/2012 - 19:17

 Nouveauté  Un nouveau chef d’état-major pour l’armée de l’air Sud-africaine

Le ministère de la défense d’Afrique du Sud va nommer le général de division Fabian Zimpande (Zakes) Msimang, chef d’état-major de l'Armée de l'Air, a rapporté mardi le journal New Age.
M. Msimang devrait occuper le poste de numéro 1 de l'Armée de l'Air à compter du 1er octobre en remplacement du lieutenant-général Carlo Gagiano qui occupe ce poste depuis sept ans, devenant ainsi le cinquième chef de la Force aérienne depuis la création d’un gouvernement démocratique en 1994, et le 21ème depuis que la Force nationale d'Afrique du Sud a été fondée en 1920, a signalé le journal. M. Msimang a été formé en tant que pilote d'hélicoptère de MI8 et Mi25 dans l'ex-république soviétique du Kirghizistan de 1986 à 1991. En 1986, il avait servi en Angola en tant que membre de la branche militaire de l’ANC (Umkhonto we Sizwe ,ou MK).

 En tant que pilote opérationnel sud africain, il possède une riche expérience et a piloté des Alouette 3 et Oryx depuis son intégration en 1994 dans la force aérienne.

Il a tenu plusieurs postes au sein d’unités opérationnelles puis suivi l’école de guerre aérienne en Italie en 2002. A son retour, il a pris le commandement de l’Helicopter Flying School puis est devenu commandant de la base aérienne de Bloemspruit.

Il a ensuite intégré le cours du Joint Senior Command and Staff Programme à l’école de guerre sud-africaine. Il est actuellement en charge de la planification au sein du bureau de l'air, responsable de la stratégie de l’armée de l'air, des capacités et acquisitions
photo : SAAF Lien avec le site
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Afrique-défense (Blog) - Sun, 17/06/2012 - 20:37

Une force de la CEDEAO pour le Mali
Selon une dépêche de l’AFP— La CEDEAO  envisage de déployer  au Mali une force  de 3300 personnels pour combattre les rebelles touareg et les islamistes armés qui contrôlent le Nord du pays citant  les chefs militaires de la région réunis  samedi à Abidjan.
 "L'effectif que nous avons estimé pour cette opération est de 3.270 hommes", a déclaré devant la presse le général Soumaïla Bakayoko, chef d’état-major de l'armée ivoirienne.
Les "gros effectifs" seront "fournis par le Nigeria, le Sénégal, le Niger" mais "tout le monde participera, y compris la Côte d'Ivoire", a-t-il ajouté.
Selon Press Afrik, le Conseil de sécurité n’a pas encore donné son accord pour employer la force au Mali, mais les représentants de la CEDEAO, Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, et de l’Union africaine se disent « optimistes » et « encouragés ». Ils proposent d’envoyer 3 000 hommes à Bamako pour assurer la sécurité des institutions et des dirigeants maliens. Cette force soutiendrait ensuite l’armée malienne dans sa reconquête du nord du pays.
Pour le représentant de la CEDEAO Kadré Désiré Ouédraogo, il s’agit de se préparer à un échec des négociations : « L’usage de la force n’est pas la première option. La première option est d’obtenir une issue à travers des négociations. Le Conseil de sécurité a besoin d’une demande d’intervention formelle des autorités maliennes qui n’a pas encore été donnée par Bamako
Comme indiqué lors dans un post  précédent, la CEDEAO à la capacité intrinsèque de mettre sur pied une force de ce volume. L’organisation est aussi en train de  déployer une force de 600 hommes en Guinée Bissau.
L’organisation est très impliquée dans les missions onusiens notemment en Côte d’ Ivoire et au Soudan. On peut imaginer sans se tromper que le Nigeria pourrait fournir un tiers de cette force car ce combat rejoint celui qu’il mène contre Boko Haram dans le nord.
La CEDEAO aura néanmoins besoin d’un appui logistique et financier des grandes puissances comme les Etats-Unis et l’Europe pour déployer et entretenir une force de cette dimension. Le combat dans la zone sahélienne nécessitera un effort d’adaptation et d’entrainement des personnels de la CEDEAO peut habitués à opérer sous ses latitudes. photo MOD Nigeria
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Afrique-défense (Blog) - Sat, 16/06/2012 - 08:56

Journaux africains de défense

Actuellement on dénombre peu  de journaux traitant de questions de  défense en Afrique.
La revue African  Armed force est une des rares à aborder ces questions. Elle est conçue en Afrique du Sud et est éditée mensuellement en anglais. Elle aborde les questions de défense sud-africaines mais aussi les problématiques continentales.
Contenu
  • Les auteurs évoquent les nouvelles du monde entier (SITREP) puis les nouvelles des industries du secteur (par exemple Sujet sur la Libye dans l’édition de janvier 2012)
  • Une page baptisée africa  flashpoint synthétise l’actualité du mois (mai 2012, Mali, Togo, DRC)
  • On trouve surtout de nombreux articles de fond sur les questions sud-africaines et africaines. Le journal recense aussi les nominations dans l’industrie et les différentes armées du continent.
  • En final the book review avec  les nombreux ouvrages qui paraissent en Afrique du sud sur des sujets comme le mercenariat, les guerres du Sud Ouest Africain ; etc  

 Lien vers l’édition de janvier 2012

Lien vers le site du journal

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Barack Obama : "L'Afrique est plus importante que jamais"

Jeune Afrique / Finance - Fri, 15/06/2012 - 14:03
Le pr�sident am�ricain a d�voil�, jeudi 14 juin, sa nouvelle strat�gie pour le d�veloppement du continent. Les axes principaux de celle-ci ? Le renforcement de la s�curit� face � la menace Al-Qa�da et la contre-attaque face � l'offensive �conomique chinoise sur le continent.
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Afrique-défense (Blog) - Sun, 10/06/2012 - 20:43

Fin du retrait angolais en Guinée Bissau 9 Juin 2012
Les troupes angolaises, dont la présence avait crée des problèmes en Guinée-Bissau et suscité un coup d'Etat en avril 2012, ont terminé leur retrait du pays ce samedi.
Le retrait des troupes et du matériel avait commencé ce mercredi à bord d'avions et de navires angolais. Les troupes étaient arrivées en mars 2011 dans le cadre d'un accord militaire bilatéral.  Le retrait a été effectué grâce à un B737 de la compagnie nationale SONAIR, au moins un IL76 de la force aérienne et un navire. Selon l’agence de presse angolaise,  le lieutenant-général Gildo dos Santos, a déclaré samedi à Bissau, que ses troupes quittaient le  pays avec "le sentiment du devoir accompli." "Notre entreprise a été conduite en conformité avec l'accord bilatéral entre les deux pays, en vertu du volet d’assistance technique aux forces de défense et de sécurité de la Guinée-Bissau" Il a déclaré  que pendant la présence de MISSANG en Guinée-Bissau, le gouvernement angolais avait dépensé  10 millions de dollars dans des projets au profit de la défense ou de la sécurité du pays.
Les éléments de retour de la mission en Guinée Bissau ont été accueillis à Luanda,  par les plus hautes autorités des forces armées angolaise (FAA) et de la police nationale. Une cérémonie officielle est prévue le 15 Juin à  Cabo Ledo, maison  mère des forces spéciales angolaises sous la présidence du ministre de la Défense nationale, Candido Pereira Van-Dunem.
 
Les Angolais sont remplacés par l’ECOMIB, une force mise sur pied par les pays de la Communauté économique de l'Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Grâce à ses avions gros porteurs, l’Angola est un des seuls pays d’Afrique avec l’Algérie à pouvoir déployer  des forces sans aide extérieure.
L’expérience de la MISSANG n’est pas une réussite totale car elle s’achève un peu en queue de poisson. Cette opération aura néanmoins démontré la grande ambition de l’Angola en Afrique et sa capacité militaire à déployer des forces loin du pays.  Elle montre aussi que l’Angola n’hésite plus à contrarier  l’ancienne puissance tutélaire, le Portugal.
L’Angola aurait peut être intérêt à s’investir d’avantage dans les missions de l’ONU et de L’Union Africaine en fournissant des contingents militaires ou de police. Les besoins sont immenses dans ce domaine, au Mali, au Soudan ou en Somalie.

Source . Agence France Presse, ANGOP
1ère photo : Journal d'Angola
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Afrique-défense (Blog) - Sun, 10/06/2012 - 10:25
La côte d’ivoire n’est pas encore pacifiée La nouvelle est tombée hier, sept soldats de la paix des Nations Unies du Niger ont été tués dans une embuscade dans l'ouest de Côte-d'Ivoire. Au moins huit civils, dont une femme, ont été tués selon l`ONU. Alors que la normalisation commençait à s’installer dans le pays il s’agit de la première attaque de ce type contre la force de l’ONU, depuis son déploiement en 2004.
Le Conseil de sécurité a "condamné dans les termes les plus forts" l'embuscade meurtrière. Selon des responsables ivoiriens, les assaillants ont traversé la frontière du Libéria pour perpétrer cette attaque. Quelque 50 assaillants auraient traversé la rivière qui marque la frontière avec le Liberia avant de descendre sur les villages de Saho, du Para et Nigre. A Taï, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), est "sur place pour porter assistance aux déplacés et leur fournir de l`eau et un peu de nourriture", selon un  responsable de l`Ocha cité par l’AFP.
L’ouest de la  Côte-d'Ivoire est la partie la plus instable du pays et a été en proie à des attaques meurtrières durant la crise politique et militaire qui a commencé à la fin de 2010.
Selon Human Rights Watch : Des militants armés hostiles au gouvernement ivoirien ont recruté des enfants libériens et ont mené des raids transfrontaliers meurtriers dans des villages ivoiriens ces derniers mois.
Toujours selon l’organisation de défense des droits de l’homme, Depuis juillet 2011, au moins 40 résidents de Côte d’Ivoire, dont des femmes et des enfants, ont été tués au cours de quatre attaques transfrontalières qui ciblaient des civils de groupes ethniques qui soutiennent dans une large mesure le président Alassane Ouattara.
La mission de l’ONU en Côte d’Ivoire Elle compte 10954 personnels en uniforme dont  9404 soldats des contingents;  200 observateurs militaires;  1350 policiers (en incluant les FPU formed units) Le Niger déploie plus de 900 personnels au sein de la mission. Deux compagnies stationnent désormais dans la région de San Pedro alors qu’un autre détachement est encore à Korhogo une  région  plus calme. La Force Licorne Selon, le site du ministère de la défense, la force Licorne, qui aura compté jusqu’à 5 000 hommes en 2004, compte, depuis novembre 2011, environ 450 hommes qui arment notamment :
-Un élément de soutien -Deux unités de combat -Un hélicoptère Fennec Cette force a aussi pour mission d’assurer la sécurité des ressortissants français et de soutenir l’ONUCI. Il semble que Le pouvoir de nuisance des partisans de Mr Gbagbo soit toujours important. Le FPI hésite à se joindre au processus démocratique en cours et a réagi à l’arrestation au Togo et à l’extradition express, de l’ancien ministre de la Défense Moïse Lida Kouassi. Selon le journal la dépêche, Michel Amani N’Guessan, chargé de la sécurité au FPI, dénonce les pressions et brutalités que subissent les militants de son parti, de la part des forces gouvernementales et cela sans impunité. Il dénonce une justice sélective, une justice de vainqueurs.
Sur le plan militaire, la force des nations unies en côte d’ivoire a pour mission d’observer et contrôler l'application du cessez le feu global du 3 mai 2003, à aider le gouvernement de réconciliation nationale, à mettre en œuvre le plan DDR (désarmement, démobilisation, réinsertion), à appuyer la mise en œuvre du processus de paix, à contrôler l'embargo et à soutenir l'organisation des élections.
Les personnels de l’ONU ont du se faire surprendre car le niveau de menace ne devait pas être considéré comme très élevé. Les bataillons de l’ONU sont équipés pour faire face à ces mercenaires mais les unités sont fortement dispersées et ne dispose pas d’appui aérien rapidement mobilisable.   
Photo : AFP paru dans la voix du Nord
Photo ministère de la défense
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Financement : ces PME qu'il faut soutenir

Jeune Afrique / Finance - Mon, 04/06/2012 - 11:00
Les petites et moyennes entreprises constituent l'essentiel du tissu �conomique africain. Pourtant, leurs difficult�s pour se d�velopper subsistent. Autopsie d'une situation qui s'am�liore timidement, notamment gr�ce au capital-investissement.
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Afrique-défense (Blog) - Sun, 03/06/2012 - 14:21

Guinée-Bissau : bilan du déploiement des 600 hommes de la CEDEAO Il semble que  les 600 militaires et policiers du Nigeria, du Burkina Faso et du Sénégal, qui composent la Force de la CEDEAO en Guinée-Bissau (ECOMIB) se préparent à  assurer la sécurité des organes de transition après le  départ des militaires angolais. Le retrait de la force angolaise a été retardé de plusieurs semaines en raison sans doute des délais nécessaires à la mise en place de la CEDEAO. Cité par  RFI, L'ambassadeur Ansumane Cissé, représentant résidant de la Cédéao en Guinée-Bissau a détaillé la composition de la force : « Un total de 629 hommes et femmes. Il y a le Burkina Faso, 140 gendarmes, le Nigeria aussi, 140 gendarmes, Formed Police Units, comme on les appelle en anglais, et 160 militaires du Sénégal accompagnés du génie militaire et de médecins militaires aussi ». La majeure partie des 629 personnels de la mission seront basés  au camp militaire  Cumere, situé à  35 kilomètres  au nord est de la capitale. Il prendront le relais des 600 hommes de l’armée angolaise.
Rôle du Nigéria Comme dans la plupart des engagements militaires de l’ECOWAS/CEDEAO, le Nigeria fournit la contribution la plus importante avec  300 personnels. Le 18 mai, les troupes ont quitté le Nigeria a bord d’avions militaires de ce pays. Le Nigeria envoie donc 142 policiers en Guinée-Bissau pour appuyer la restauration de l’ordre constitutionnel, assurer la sécurité des personnalités et assure la liberté de mouvement des agences  humanitaires dans le pays. Les 160 militaires constitueront la principale force de manœuvre de l’ECOMIB. Implication du Burkina Faso (l’observateur Paalga /Faso.net) Le Burkina Faso participe à cette mission avec un escadron de gendarmerie de 140 hommes, un officier de liaison, un officier supérieur en charge de la coordination des unités de police et  un officier supérieur pour prendre le commandement du Groupement des forces. Le Burkina Faso,a  projeté un escadron de gendarmerie fort de 140 hommes baptisé, 21e Escadron de soutien à la paix (21e ESP). L’unité  a quitté l’aéroport international de Ouagadougou dans l’après-midi du entre le 17 et le 19 mai 2012  à bord d’un avion d’Air Burkina. La contribution sénégalaise (Setal.net) Le détachement  envoyé par le Sénégal est articulé en trois éléments. Il y a en premier lieu, une compagnie de génie, un élément de santé donc un hôpital militaire de campagne et enfin un état major. Le détachement aura ’’une mission de génie, et pourra participer à la réforme du secteur sécurité, être aux côtés des forces de la Guinée-Bissau’’. Les médecins sénégalais seront déployés à l'hôpital militaire, dans le quartier de Bra, dans la périphérie nord, à mi-chemin entre l'aéroport et le centre-ville. Le détachement santé assurera ’’une mission de couverture médicale de santé (et) mènera des actions auprès des populations bissau-guinéennes".
Retrait de la force angolaise Plusieurs fois retardé, le retrait angolais devrait durer trois à quatre jours ; « Il interviendra entre le 2 et le 10 juin», a précisé le responsable angolais qui a requis l'anonymat. «Un navire est déjà en route et quatre avions viendront aussi de Luanda pour participer à l'opération.   
En conclusion, la force déployée par la CEDEAO va entrer en action après une montée en puissance relativement lente.  Le volume de cette mission reste modeste au regard du défi auquel elle aura à faire face.


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Un rapport de la Banque mondiale accuse le gouvernement somalien de corruption

Géopolitique de la Corne de l'Afrique - Sun, 03/06/2012 - 08:46
Des membres du gouvernement de transition d'Abdiweli Mohamed Ali sont soupçonnés de corruption (ici, à droite, en compagnie du président Sheikh Sharif Ahmed à Londres en février 2012). Reuters/Matt Dunham Par RFI A Istanbul en Turquie, une conférence de deux jours sur la Somalie qui réunit des représentants de 54 pays, s’achève ce vendredi 1er juin. Alors que le mandat du gouvernement de transition somalien prendra fin en août, un rapport de la Banque mondiale publié jeudi confirme des détournements d’argent et de la corruption à grande échelle de la part des leaders du gouvernement en place, que plusieurs organismes avaient déjà mis en évidence. Le rapport couvre la période 2009-2010 et conclut à une opacité totale dans le fonctionement des finances du gouvernement. Non seulement des documents manquent pour connaître les revenus et dépenses réels, mais les institutions ont fait preuve de réticence à collaborer. En 2009, par exemple, les revenus annoncés par le gouvernement étaient de 11 millions de dollars. Selon le rapport de la Banque mondiale - qui précise ne donner que des estimations - ils ont en réalité atteint 94 millions de dollars. La principale source de revenus est issue de donations de la part des pays arabes à certains responsables du gouvernement, qui s’effectuent souvent de la main à la main . En 2009, le rapport estime que ces donations de pays étrangers ont atteint 59 millions de dollars alors que le gouvernement a déclaré n’en avoir recu que 3 millions. Les conclusions de ce rapport effectué par Katuni, une organisation de consultance, confirment la corruption endémique d’un gouvernement de transition soutenu à bout de bras par la communauté internationale. En juillet prochain, le rapport du groupe d’experts sur l’ONU va également pointer du doigt certaines malversations et un système de cartels. Il devrait porter un coup à la carrière politique de certains dirigeants actuels.
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Afrique-défense (Blog) - Thu, 31/05/2012 - 21:39

Poursuite de l’offensive contre Al-Shabaab
Le président somalien Sharif Cheikh Ahmed a échappé mardi à une attaque lors d’une visite du président dans le district d'Afgoye, qui vient de passer sous le contrôle des forces gouvernementales.
Selon le site canadien, la presse.ca, un témoin, Abdirahman Ado, a évoqué un « intense échange de coups de feu » au passage du convoi. Selon plusieurs autres témoins, l'embuscade s'est déroulée à quelque 18 km de Mogadiscio.
Le président du TFG a pu poursuivre sa visite et marquer ainsi le retour d’une certaine normalité. Le site de l’AMISOM rapporte qu’au cours des 4 derniers jours, des dizaines de véhicules ont traversé le tronçon de 30 km de route entre la capitale somalienne et la ville agricole, pour apporter  des fruits et légumes frais sur les marchés de Mogadiscio. Du 31 mai au 1er Juin , le président somlaien  participera à la Conférence d'Istanbul  sur la Somalie , co-organisé par l'ONU et la Turquie. Cette réunion s'inscrit dans la continuité de celle de Londres qui est une une étape importante .    L’AMISOM continue ses opérations
Les milices islamistes sont soumises à  une pression militaire de plus en plus forte et l’armée kenyane est rentrée hier dans la ville somalienne d’Afmadow. Afmadow se situe à environ 100 kms  au nord-ouest de Kismayo, est un des principaux bastions d'al-Shabab dans la région du Lower Juba en Somalie depuis août 2008.

L’opération a commencé mercredi matin lorsque les unités kenyanes ont capturé la ville d’Hayo. Au moins 17 membres présumés de la milice Al-Shabaab ont été tués dans les attaques, selon le commandant Chirchir, porte parole Kenyan dans un communiqué sur son compte Twitter.  
Le Kenya utiliserait  l’artillerie navale aux alentours de Kismaayo et les milices islamistes ont annoncé avoir pris à parti des navires au large de ce port.   La marine kenyane dispose de canons de 76 mm d’une portée pratique de 8 kms mais avec lesquels  on peut atteindre une plus grande portée. La  reprise de l’initiative par le Kenya dans le sud est un second coup dur porté au groupe islamiste en moins d'une semaine.
Le blog Kismaayo Daily : Selon les autorités militaires kenyanes, les troupes de l'Union africaine se saisiront du dernier bastion clé des islamistes, Kismaayo, dans les trois mois.

Photo : AMISOM AU-UN IST PHOTO / STUART PRICE.



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BEAC : vers une meilleure gestion du risque

Jeune Afrique / Finance - Tue, 29/05/2012 - 17:18
La Banque des �tats de l'Afrique centrale se dote d'un nouvel outil pour renforcer son dispositif de contr�le interne.
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