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Afrique

« La normalisation des relations entre la France et le Rwanda ne devrait pas se faire sur le dos des victimes du M23 »

LeMonde / Afrique - Thu, 29/06/2023 - 13:00
Pour Philippe Bolopion, de l’ONG Human Rights Watch, Paris doit cesser de fermer les yeux sur le rôle que joue Kigali dans l’est de la RDC.
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Vacances infographie : Passez utilement vos vacances avec un programme de formation innovant

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 29/06/2023 - 13:00

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Pourquoi l’entrée en Bourse de Coca-Cola Africa doit attendre

Jeune Afrique / Economie - Thu, 29/06/2023 - 12:54
Malgré un chiffre d’affaires de près de 96 milliards de dollars prévu en 2023, la première cotation de Coca-Cola Beverages Africa attendra. Son PDG explique pourquoi.
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Les gardes-côtes tunisiens mis en cause dans le naufrage de migrants subsahariens

France24 / Afrique - Thu, 29/06/2023 - 11:54
De plus en plus de témoignages rapportent l'usage de pratiques violentes des gardes-côtes tunisiens visant les migrants qui cherchent à embarquer dans des bateaux pour quitter la Tunisie, où le climat de racisme à l'égard des Africains sub-sahariens pousse de nombreux exilés à fuir le pays.
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Les Nigérians fêtent l’Aïd dans une situation économique tendue

Jeune Afrique / Economie - Thu, 29/06/2023 - 11:00
Dévaluation de la monnaie et inflation ont pesé sur les festivités alors que le nouveau président Bola Tinubu multiplie les mesures pour faire baisser le coût de la vie.
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Corruption en Afrique : amende de 209 millions d’euros validée pour TechnipFMC et Technip Energies

LeMonde / Afrique - Thu, 29/06/2023 - 10:47
Les deux compagnies pétrolières et gazières ont reconnu des faits de corruption d’agents publics étrangers entre 2008 et 2012 au Ghana et en Guinée équatoriale.
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Sous-marin Titan : qui est Stockton Rush le fondateur anticonformiste de OceanGate ?

BBC Afrique - Thu, 29/06/2023 - 10:41
Stockton Rush voulait être reconnu comme un innovateur. La façon dont il s'y prenait ne semblait pas avoir d'importance.
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Migration : les Européens en quête d’un accord avec la Tunisie

LeMonde / Afrique - Thu, 29/06/2023 - 10:30
Bruxelles négocie un « partenariat global » avec Tunis qui inclut un renforcement du contrôle de ses frontières maritimes et terrestres.
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Avis de recrutement d'un consultant externe pour la réalisation d'une étude de base du projet Laafia Weltare

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 29/06/2023 - 10:30

Avis de recrutement d'un consultant externe pour la réalisation d'une étude de base du projet Laafia Weltare : projet de renforcement du bien-être psychosocial des personnes affectées par la crise sécuritaire pour la résilience et une paix durable au Burkina Faso

Interpeace est une organisation internationale pour la consolidation de la paix dont le siège est basé à Genève, en Suisse. Depuis plus de deux décennies, elle accompagne les populations et les autorités dans la consolidation de la paix en renforçant les capacités locales de gestion pacifique des conflits. Interpeace met en œuvre des programmes promouvant la résilience psychosociale et économique des personnes affectées par les crises sécuritaire et humanitaire dans une perspective de facilitation de la cohésion sociale.

Dans le cadre du projet « Renforcement du bien-être psychosocial des personnes affectées par la crise sécuritaire pour la résilience et une paix durable au Burkina Faso (Laafia weltaré) », financé par l'Ambassade de Suède au Burkina Faso, Interpeace est à la recherche d'une équipe de consultants(es) spécialisés (es)/un cabinet d'étude en vue de la réalisation d'une étude de base. Cette étude permettra de mieux comprendre les dynamiques interconnectées et les besoins en matière de santé mentale et de soutien psychosocial (SMSPS), de paix et de cohésion sociale et de renforcement des moyens de subsistance ; de formuler des recommandations à Interpeace pour une intervention efficiente du projet, et de recueillir les données de base manquantes.

Objectif de la mission : L'étude vise à mieux comprendre la situation actuelle en ce qui concerne la santé mentale et le soutien psychosocial (SMSPS), la paix et la cohésion sociale et les moyens de subsistance dans la région des Cascades ; d'identifier les besoins et les capacités existantes en ce qui concerne ces trois dimensions et de fournir des recommandations pour la mise en œuvre efficace du projet. L'étude devrait être un mélange d'analyse sociopolitique et de cartographie communautaire des besoins et des capacités existantes en matière de SMSPS, de paix et de cohésion sociale et de moyens de subsistance. Par ailleurs, l'étude devra fournir des données de base pour des indicateurs spécifiques.

Zone d'intervention : l'étude devra couvrir la Région des Cascades au Burkina Faso. Le/La consultant (e)/le cabinet d'étude sera amené(e) à se déplacer dans la Région d'intervention pour la collecte des données et la réalisation de l'étude.

Les missions sont détaillées dans les termes de référence.

Profil recherché : Un/une consultant (e)/un cabinet d'étude qui satisfait aux conditions ci-après :

 Avoir au moins une maîtrise en sciences sociales avec une expérience professionnelle reconnue dans ce domaine

 10 ans ou plus d'expérience au sein de l'équipe dans la recherche et analyse qualitatives et quantitatives sur les domaines de santé mentale, de paix et de conflit et de moyens de subsistance

 5 ans ou plus d'expérience professionnelle avérée dans les domaines de la promotion de la cohésion sociale, le soutien psychosocial, la santé mentale, la consolidation de la paix et les moyens de subsistance au sein de l'équipe de recherche

 Expérience avérée en analyse socio-politique et économique

 Solides compétences en matière d'analyse et rédaction des rapports

 Bonne connaissance de la Région des Cascades

 Excellente maîtrise du français (parlé et écrit)

 Excellente capacité en communication

 Maîtrise de la langue locale

 Connaissance sur les thématique genre et l'inclusivité.

Les consultant(e)s ou Cabinet d'étude intéressés par le présent avis de recrutement peuvent obtenir les termes de référence complets en envoyant un mail à l'adresse suivante : koama@interpeace.org ; ilboudo@interpeace.org

Dates de dépôt des offres

Les offres sont recevables du 30 juin au 11 juillet 2023 au plus tard à 15h à l'adresse suivante : Interpeace, Bureau de Ouagadougou, Quartier Ouaga 2000-Secteur 54, Section 288 A. Tel : +226 25 37 53 74.

L'ouverture des plis se fera le mardi, 11 juillet 2023, à 16 heures GMT en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent y assister. Elle aura lieu dans les locaux d'Interpeace, sis à Ouaga 2000-Secteur 54, Section 288 A.

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Génocide des Tutsi au Rwanda : Philippe Manier condamné à perpétuité pour avoir été un « agent zélé »

LeMonde / Afrique - Thu, 29/06/2023 - 10:20
L’ex-gendarme de 66 ans a été reconnu coupable de « génocide » et de « crime contre l’humanité » dans la préfecture de Butare, en avril 1994, par la cour d’assises de Paris.
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Paiement, santé, numérique… Zlecaf, le bilan de l’an III

Jeune Afrique / Economie - Thu, 29/06/2023 - 10:01
Dans un contexte international tendu, et grâce aux ressources propres à l’Afrique, la Zone de libre-échange continentale africaine promet de transformer le commerce intra-africain. Trente mois après son lancement officiel, quel premier constat peut-on dresser, et avec quelles pistes d’amélioration ?
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Décès de Anthyme Zanna TIENDREBEOGO : Faire part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 29/06/2023 - 08:30

La grande famille TIENDREBEOGO à Villy, Koudougou ;
Les familles TIENDREBEOGO, YE à Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Côte d'Ivoire, Bagassi ;

Les familles alliées ;
Madame Marie Jocelyne TIENDREBEOGO/YE ;
Les enfants Rosine, feue Béatrice, Ernest, Séraphine, Désiré, Maxime, Alice, Clémence à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Bitou ;
Les petites filles et petits fils ;

Les parents, frères et sœurs, les cousins et cousines, amis, neveux et nièces ;
ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur enfant, père, grand-père, oncle, époux, cousin et ami ;

Monsieur Anthyme Zanna TIENDREBEOGO à la retraite ; précédemment Technicien à la Société Africaine de Pneumatique (SAP Olympique) ;
Décès survenu le 28 juin 2023 à Bobo-Dioulasso à l'âge de 70 ans.

LE PROGRAMME DES OBSEQUES SE PRESENTE COMME SUIT :

Vendredi 30 juin 2023
19h30 : veillée de prière à son domicile à Ouezzin-ville, secteur 15 ;
Samedi 1er juillet 2023
10h00 : levée du corps à l'Hôpital Sanou Souro ;
14h00 : absoute à l'église Saint Paul de Ouezzin-ville suivi de l'inhumation à son domicile.

Union de prière !!!
Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent dans la paix du Seigneur

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En Tunisie, la persistance des immolations par le feu dresse un implacable réquisitoire politique

LeMonde / Afrique - Thu, 29/06/2023 - 06:00
Depuis la révolution de 2011, des centaines de personnes, en particulier des jeunes hommes, ont cherché à s’immoler par le feu à travers le pays. Une manière pour elles de dénoncer la crise sociale et surtout les injustices dont elles s’estiment victimes.
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Politiques publiques au Burkina : « Nous avons une forte phobie des grands projets », regrette le Pr Idrissa Ouédraogo

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 29/06/2023 - 00:57

Dans le cadre du panel organisé par le Centre d'analyses des politiques économiques et sociales, mardi 27 juin 2023, sur le thème « Politiques publiques de développement au Burkina Faso : Pourquoi ça ne marche pas ? », l'ancien ministre de l'Economie, des Finances et de la Prospective, Dr Seglaro Abel Somé, a exposé sur les leçons à tirer des échecs ou des succès de la mise en œuvre des politiques publiques au cours des dix dernières années au Burkina Faso. Le Pr Idrissa Ouédraogo, lui, a tenté de donner la recette pour combiner réalisme et volontarisme pour des politiques publiques réussies.

Selon Dr Seglaro Abel Somé, l'intitulé de son exposé renvoie globalement à une appréciation de l'exécution de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) et du Plan national de développement économique et social (PNDES).

Faisant un rappel, il a indiqué que la SCADD avait pour objectif global de réaliser une croissance économique forte (10%), mais sa période de mise en œuvre s'est caractérisée par le maintien de la croissance économique à un rythme « appréciable » supérieur à 5% par an. « A la fin de la mise en œuvre de la SCADD, l'incidence de la pauvreté, qui était partie à la hausse durant la période de l'exécution du Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP), a légèrement reculé pour s'établir à 40% », a rappelé l'ancien ministre.

Vue partielle des participants au panel organisé par le CAPES, premier d'une série d'autres panels

La SCADD et la baisse de la charge de la dette…

Il a également souligné que le financement privé de l'économie a poursuivi son ascension, tout comme les recettes fiscales. « Par ailleurs, précise-t-il, suite à la mise en œuvre réussie par le pays des politiques qui conditionnaient les initiatives d'allègement de la dette publique, l'Etat a réussi à dégonfler la charge de la dette qui fut, à la fin du quinquennat 2011-2015, contenue à 30% du PIB contre 38% auparavant ».

Selon Dr Seglaro Abel Somé, à la fin de la SCADD, l'incidence de la pauvreté a légèrement reculé pour s'établir à 40%

…et le PNDES et l'accroissement de la dette publique à 38,8% du PIB

Pour ce qui concerne le PNDES, l'ancien ministre note qu'en dépit de l'hostilité de l'environnement dans lequel s'est mis en œuvre ce programme (fronde sociale, terrorisme, tensions communautaires), les résultats de son exécution affichaient une croissance économique atteignant en moyenne 5,2% par an. « Sur le plan social, l'espérance de vie à la naissance a été d'environ 62 ans, contre 58 ans au cours du quinquennat écoulé ; et le taux brut de scolarisation au secondaire a atteint 39,3% contre 28,4%, cinq ans plus tôt », présente le panéliste.

« Au plan financier, si le financement privé rapporté au PIB s'est relativement amélioré, atteignant 27,4% entre 2016 et 2020 contre 20,3% en moyenne entre 2011 et 2015, la pression fiscale ne s'est accrue que d'une unité de pourcentage, passant à 14,7% du PIB contre 13,6%. Toutefois, en dépit de cette légère amélioration de mobilisation des recettes fiscales, la dette publique s'est rapidement accrue pour s'établir à 38,8% du PIB contre 30,8% cinq ans auparavant », a détaillé Dr Abel Seglaro Somé.

Le panéliste a donné les leçons à tirer de l'exécution des politiques publiques au Burkina Faso

Leçons à retenir

Plusieurs leçons sont à tirer de l'exécution des politiques publiques, selon l'enseignant en économie. Il énumère l'instabilité des politiques publiques de moyen terme (les référentiels quinquennaux) dont pratiquement aucune n'a pu être menée à terme entre 1960 et 1990, la faible cohérence de ces politiques publiques due aux changements institutionnels, la confusion et la divergence des dénominations, etc.

Pour le Dr Somé, le recul de l'implication des populations dans la construction du développement au tournant des années 1990 doit être corrigé. D'ailleurs, ce recul « interpelle quant aux compétences et responsabilité réellement transférées aux collectivités territoriales ».

« Aussi, ajoute-t-il, la forte dépendance du financement de la politique à l'apport des partenaires institutionnels et privés réduit la rapidité d'exécution des projets, mais également le choix des priorités par l'État. »

Même s'il existe l'Étude nationale prospective Burkina 2025 depuis 2004, Dr Seglaro Somé note une faible prise en compte du long terme dans la planification et l'absence d'une vision ou d'orientations en vue de la construction d'institutions fortes.

Pour un savant dosage de réalisme et de volontarisme

Selon le Pr Idrissa Ouédraogo, enseignant-chercheur en économie, tout bon leader politique doit savoir proposer des projets qui vont au-delà des propositions pour trouver des solutions aux problèmes les plus pressants des populations.
« Tout décideur public qui veut une mise en œuvre adéquate des politiques publiques doit assurer un savant dosage de réalisme et de volontarisme. Il faut qu'il se projette dans le futur. La projection vers le futur est un choix souvent difficile dans nos pays, tant la préférence pour le présent est forte », souligne le panéliste.

Le panel a été modéré par le Dr. Larba Issa Kobyagda, directeur général de l'économie et de la planification

« On ne rêve pas chez nous et c'est dommage »

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Il a fait remarquer que tout leader qui s'autorise à rêver et à avoir de grandes ambitions pour son pays est voué aux gémonies. « On a vu en 2020 comment on a diabolisé et couvert de moqueries un candidat à la présidentielle qui a proposé un canal [rires dans la salle]. Il a parlé de tunnel, mais c'est un lapsus. Est-ce que vous savez que le Ghana est actuellement en train de réaliser ce projet ? Ils sont en train de creuser un canal pour venir vers la Volta River, la zone proche de chez nous », révèle le Pr Ouédraogo.

Le Pr. Idrissa Ouédraogo a appelé les décideurs publics à un savant dosage de réalisme et de volontarisme

Et de regretter : « Malheureusement, on ne rêve pas chez nous et c'est dommage. Nous avons une forte phobie des grands projets. C'est comme si nous n'avions pas d'ambition pour notre pays. C'est vrai qu'il faut résoudre les problèmes de l'immédiat, mais il faut aller au-delà de cet immédiat et rêver pour nos enfants et petits-enfants. Les grands peuples sont ceux qui ont nourri et entretenu de grands rêves pour lesquels ils se sont battus. »

''Les grands peuples sont ceux qui ont nourri et entretenu de grands rêves pour lesquels ils se sont battus'', a rappelé le panéliste

A titre illustratif, le professeur Ouédraogo a indiqué que le canal de Suez en Egypte, long de 193 kilomètres, le lac artificiel de la Libye construit par Mouammar Kadhafi, le canal de Chine qui fait 1 794 kilomètres, les pyramides d'Égypte, la grande muraille de Chine sont autant de projets qualifiés de fous à leur époque, mais qui font aujourd'hui la fierté des peuples.

HFB
Lefaso.net

Categories: Afrique

Tabaski 2023 : A Ouagadougou, les musulmans ont prié pour la paix et pour les soldats au front

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 29/06/2023 - 00:55

Les fidèles musulmans du Burkina Faso, à l'instar des autres à travers le monde, fêtent l'Aïd-el-Kebir ou la Fête de Tabaski, ce mercredi 28 juin 2023. A Ouagadougou, ils ont prié pour la paix et surtout pour les soldats au front. Comme à l'accoutumée, la grande prière de la Tabaski a connu la présence de plusieurs membres du gouvernement et de représentants des autres confessions religieuses.

Ils sont plusieurs milliers de musulmans à sacrifier à la traditionnelle prière de l'Aïd-el-Kebir. Munis de leurs tapis de prière, les fidèles ont occupé l'espace de la Place de la nation et les environs.

Dans son intervention, le président de la communauté musulmane du Burkina Faso, Moussa Kouanda, a remercié les membres du gouvernement et les frères d'autres confessions religieuses qui sont venus pour montrer que le Burkina Faso est un pays de tolérance religieuse exemplaire.

Il a expliqué que la fête du jour marque un acte foi, un symbole de soumission totale à Allah.

« Nous demandons à Allah que la paix revienne dans notre pays », a prié Moussa Kouanda.

Au nom du gouvernement, le ministre d'État Bassolma Bazié a félicité la communauté musulmane pour son investissement afin que le Burkina Faso puisse retrouver la paix, la cohésion et la convivialité.

Actualité sécuritaire oblige, le ministre a lancé un message d'encouragement. « La douleur est certes forte, mais nous allons toujours rester debout. Nous allons nous sortir de cette période assez difficile. C'est avec grand espoir que nous nous battons », a-t-il déclaré. Bassolma Bazié a invité les musulmans du Burkina Faso à continuer à s'investir pour la paix.

« Nous comptons sur leur prière et leur accompagnement », s'est adressé le ministre Bassolma Bazié, au sujet de la communauté musulmane

Présent à cette prière de la Tabaski, le cardinal Philippe Ouédraogo a témoigné sa fraternité à la communauté sœur. « La fête des musulmans, c'est notre fête et c'est notre joie. C'est pour cela que la communauté catholique, nous sommes là avec eux pour montrer notre proximité, notre fraternité et notre amitié », a-t-il affirmé.

L'immolation du mouton a été faite par l'imam Abdallah Ouédraogo

L'évêque de Ouagadougou a ensuite souhaité une bonne fête à tous les musulmans : « Que le Seigneur bénisse la communauté musulmane et qu'Il bénisse toutes les communautés qui vivent en syntonie dans notre pays. Nous souhaitons qu'ensemble, nous puissions nous donner la main dans le dialogue inter-religieux et culturel, pour promouvoir l'unité ».

Cryspin Laoundiki
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« Ce qui caractérise un gouvernement, c'est sa cohérence », soutient l'ancien Premier ministre Tertius Zongo

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 29/06/2023 - 00:50

Lors du panel organisé par le panel du Centre d'analyses des politiques économiques et sociales, ce mardi 27 juin 2023 à Ouagadougou, l'ancien Premier ministre Tertius Zongo a exposé sur le rôle et l'importance du leadership et de la vision dans la définition et la mise en œuvre des politiques publiques ", a-t-il laissé entendre.

Selon le panéliste, le leadership a un rôle dans l'énoncé de la vision ainsi que dans la motivation et l'engagement des acteurs. "La personne publique se doit de rechercher en permanence l'intérêt général. Elle doit avoir des connaissances approfondies sur l'économie politique du pays, de la sociologie afin que les politiques publiques répondent aux besoins des populations.

Pour l'ancien Premier ministre, le développement a un caractère dynamique et constructif. « Il suppose donc un minimum de consensus national pour s'inscrire dans la durée, car le pire ennemi du développement, c'est ce que les Anglais appellent le “Stop and Go”. Je commence un projet, Bouda (Seydou Bouda) vient, casse et recommence. Kimsé (Kimseyinga Savadogo) vient, casse et dit qu'il faut plutôt construire un trou que de bâtir un mur. Et après, l'on s'étonne que ça ne marche pas », s'exclame le panéliste.

Selon lui, une fois que le leader est convaincu de cette démarche de long terme, il faut qu'il arrive à une cohésion au niveau de l'action gouvernementale. « Le vrai problème des choses qui ne marchent pas, ce ne sont pas les gens sur le terrain. C'est le gouvernement. C'est le manque de cohésion. Un gouvernement, ce ne sont pas des équipes isolées où chacun vient jouer son rôle. Non ! Le gouvernement est une équipe et ce qui caractérise sa force, c'est sa cohérence, sa collégialité », a soutenu Tertius Zongo.

Pour lui, quels que soient le temps et l'espace où le leader se trouve, il y a trois postulats qui se posent à lui.

Le premier postulat selon le paneliste est que "L'émergence est un pari sur l'avenir et l'approche prospective est un élément constitutif de ce pari". Pour Tertius Zongo, c'est au leader d'incarner cette fonction de choix collectif.

Le deuxième postulat posé par l'ancien chef du gouvernement, c'est que "l'avenir se prépare et l'émergence comme le développement se planifie et se gère".

Le paneliste a fait remarquer que l'administration publique fait partie des composantes de la création de richesses comme le privé, les paysans. Par conséquent, l'agent public devrait se soucier de ce qu'il apporte comme contribution dans la production de richesse globale."

Le troisième postulat posé par Tertius Zongo est que "l'émergence se construit et résulte de la mise en oeuvre de stratégies, de politiques qui sont inscrites dans la durée". "Ces dernières, soutient-il, doivent faire l'objet d'un suivi, d'une évaluation rigoureuse de manière à assurer leur cohérence et leur pertinence".

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Affaire « Achille Tapsoba contre Eddie Komboïgo » : Vers une reprogrammation pour l'année judiciaire 2023-2024

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 29/06/2023 - 00:45

La série de renvois se poursuit dans le dossier qui oppose Achille Tapsoba à Eddie Komboïgo à la direction du Congrès pour la démocratie et le Progrès (CDP). Annoncé pour être jugé, après plusieurs renvois, ce mardi, 27 juin 2023 devant le tribunal de grande instance de Ouagadougou, le dossier est finalement renvoyé au rôle général.

Le tribunal a ainsi accédé à la demande des avocats des parties, qui ont motivé leur requête par l'absence de certains de leurs confrères et les vacances judiciaires qui pointent à l'horizon (les vacances judiciaires étant en principe de juillet à fin septembre : ndlr).

Le dossier sera donc reprogrammé pour le compte de l'année judiciaire 2023-2024.
"Le renvoi au rôle général consiste à ramener le dossier au greffe pour être reprogrammé, mais sans fixer de date précise", explique un magistrat.

Pour mémoire, les deux parties s'accusent de « faux et usage de faux », dans le congrès querellé de décembre 2021 à l'issue duquel, Eddie Komboïgo a été porté président du parti par les participants à cette instance. Ce qui a ouvert une bataille judiciaire, caractérisée par ces épisodes de renvois : 20 décembre 2022, 31 janvier 2023, 28 février, 25 avril, 30 mai, 27 juin 2023 puis, renvoi au rôle général pour le compte de l'année judiciaire 2023-2024.

O.L
Lefaso.net

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Affaire « Mohamed Sinon » : Le dossier renvoyé au 18 juillet 2023, sa demande de mise en liberté provisoire rejetée

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 29/06/2023 - 00:40

Le dossier qui oppose Mohamed Sinon à la gendarmerie nationale, appelé à la barre ce mardi 27 juin 2023, a été renvoyé à la date du 18 juillet 2023. L'objectif de ce renvoi est d'« aviser la victime » : la gendarmerie nationale.

En l'absence donc de la gendarmerie nationale à l'audience, le tribunal a jugé nécessaire de renvoyer le dossier au 18 juillet 2023.

Dans la foulée , le tribunal a reçu une demande de mise en liberté provisoire formulée par les avocats du mis en cause. Ils motivent leur requête par le fait que leur client ne se sent pas bien (certificat médical à l'appui). Une demande à laquelle s'est opposé le Parquet, soutenant que le prévenu "ne présente aucune garantie de représentation et pourrait, au besoin, se faire soigner à l'infirmerie de la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou, MACO".

Le tribunal tranche en rejetant la demande de liberté provisoire et renvoie le dossier au 18 juillet 2023.

Poursuivi pour « diffamation et mise en danger de la vie d'autrui », Mohamed Sinon a comparu pour la première fois dans ce dossier, le 30 mai 2023 avant qu'il ne soit renvoyé au 20 juin, puis à ce mardi, 27 juin 2023.

Rappelons au passage que Mohamed Sinon a, le 10 février 2023, fait l'objet d'une condamnation, avec sursis, de 24 mois de prison avec une amende de 500 000 FCFA dans un précédent dossier où il était poursuivi pour "appel au meurtre".

Le dossier en cours est, lui, relatif à un audio publié en début mai 2023, et à lui attribué, dans lequel, il a ouvertement fustigé le corps de la gendarmerie nationale.

En effet, selon un communiqué du procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou, en date du 21 mai 2023, Sinon Mohamadi (communément appelé Mohamed Sinon) est interpellé et poursuivi pour ses audios qui allèguent que la gendarmerie nationale ne s'investit pas « à cent pour cent » dans la lutte contre le terrorisme. « Il est poursuivi pour des faits de diffamation et de mise en danger de la vie d'autrui », précise le procureur du Faso.

Membre d'un mouvement dit panafricain, Mohamed Sinon est connu et se présente comme un proche et soutien inconditionnel du président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré.

L'homme a alimenté l'actualité par ses propos, les uns aussi virulents que les autres.

Lefaso.net

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Burkina/Tabaski : « Laissons les noms des religions, il faut qu'on devienne Burkinabè, vivre ensemble pour gagner » (Amir Mahmood Nasir Saqib)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 29/06/2023 - 00:30

Au siège de la jama'at islamique ahmadiyya du Burkina, sis arrondissement N°4 de Ouagadougou, où il a dirigé la prière de la Tabaski, mercredi, 28 juin 2023, l'Amir et chef missionnaire, Mahmood Nasir Saqib, a invité les fidèles à prier pour que la Tabaski 2024 soit célébrée sur tout le territoire, chaque Burkinabè, chez lui.

L'imam Mahmood Nasir Saqib a déroulé son sermon sur le contexte que le pays traverse, privant des milliers de familles, environ deux millions de Burkinabè d'esprit de fête.

« On célèbre la Tabaski, c'est la fête, on est content. Mais, la question qu'il faut se poser, c'est est-ce que tout le monde est content ? Aujourd'hui, environ deux millions de Burkinabè veulent cultiver, mais ne peuvent pas. Pourtant, c'est leur source de revenus, leur source de vie. C'est à eux que doivent aller aujourd'hui nos prières, nos sacrifices. Quand on prie, il faut prier pour ces frères qui sont en difficultés. Ceux qui ne sont pas dans les difficultés ne peuvent pas comprendre, mais c'est le jour où ils seront en difficultés qu'ils vont comprendre ce que c'est que la difficulté. Il faut prier pour la protection des FDS (Forces de défense et de sécurité), pour que Dieu les protège et pour que la Tabaski 2024 soit célébrée sur toute l'étendue du territoire national, chaque Burkinabè, chez lui. La vraie fête, c'est quand tous les Burkinabè seront chez eux, sur l'ensemble du territoire national, les FDS auprès de leurs familles », s'est-il adressé aux fidèles.

Selon Mahmood Nasir Saqib, il est important pour chaque homme en bonne santé et qui dispose d'un minimum, de ne pas oublier qu'il peut se retrouver dans des mêmes difficultés de santé et de vie que l'autre. "Voilà pourquoi c'est maintenant qu'il faut faire le bien, aider les autres, partager leur peine, être humain...", encourage le leader religieux.

Dans le contexte national difficile où se tient la Tabaski 2023, le guide religieux a lancé un appel à tous les Burkinabè, de toutes les religions. « Je demande à chacun, tous ceux qui sont croyants, ce n'est pas seulement aux musulmans,…. aujourd'hui, l'équation, ce n'est pas la religion, c'est le Burkinabè qui est important. Ceux qui sont Burkinabè, il faut qu'on vive ensemble, main dans la main, pour gagner des victoires. Aujourd'hui, laissons les noms des religions, il faut qu'on devienne Burkinabè, vivre ensemble pour gagner ; parce qu'on vit dans une situation de guerre », a émis l'Amir et chef missionnaire de la communauté, Mahmood Nasir Saqib.

Il est également revenu sur le sens du sacrifice du mouton en ce jour de Tabaski. « Il faut partager la viande avec ceux qui n'ont pas les moyens tous les jours de se l'offrir. Quand on égorge le bélier ou le bœuf, on doit partager en trois parties (et on ne garde pas la meilleure viande pour soi et partager les autres) : la première partie doit être donnée aux personnes démunies, et ici, il faut aller chez elles, il ne faut pas attendre qu'elles viennent à vous, sinon ce sont plutôt des péchés vous allez récolter ; la deuxième partie doit être destinée à vos proches parents (maman, papa, ceux qui sont à côté de vous, voisins …) et la troisième partie pour votre famille », rappelle imam Mahmood Nasir Saqib, recommandant à chaque fidèle de profiter de la journée pour raffermir la fraternité et l'amour du prochain autour de lui.

Le vice-président de la jama'at (communauté) islamique ahmadiyya du Burkina, Souleymane Kaboré, encourage également les fidèles à faire des actes de solidarité, dans les quartiers, les villages et avec toutes les couches de la société, une attitude de tous les jours.

O.L.
Lefaso.net

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