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Afrique

Wagner : Pourquoi l'avenir du réseau de mercenaires en Afrique est incertain

BBC Afrique - Fri, 30/06/2023 - 10:51
Que signifie l'échec de la mutinerie du groupe mercenaire russe pour ses combattants dans les pays africains ?
Categories: Afrique

En RDC, un projet pour protéger les mineurs artisanaux des escrocs

LeMonde / Afrique - Fri, 30/06/2023 - 10:30
Un centre de négoce soutenu par le gouvernement permettrait d’éliminer les intermédiaires malhonnêtes en entreposant et testant le minerai pour le compte des creuseurs.
Categories: Afrique

Appel à candidature pour le recrutement d'un consultant pour l'appui à la mise en œuvre des enquêtes LQAS.

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 30/06/2023 - 10:30

Avis d'appel a candidature
N° 2023-007-Consultant LQAS-MC/BF

Pour prévenir le paludisme chez les enfants de 3 à 59 mois dans les zones où la transmission du paludisme est saisonnière, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande la chimio prévention du paludisme saisonnier (CPS). Malaria Consortium est l'une des principales organisations de mise en œuvre de la chimio prévention du paludisme saisonnier, depuis que l'OMS a recommandé l'intensification de cette intervention en 2012. C'est dans ce cadre que Malaria Consortium Burkina Faso lance un Appel à candidature pour le recrutement d'un consultant pour l'appui à la mise en œuvre des enquêtes LQAS.

1) Le présent Appel à candidature est ouvert à égalité de conditions à tous les consultants, régulièrement installés au Burkina Faso ayant les capacités juridiques, techniques et financières requises, en règle vis-à-vis de l'administration, des services fiscaux et para – fiscaux.

2) Les termes de références peuvent être consultés sur la page internet de Malaria Consortium, https://www.malariaconsortium.org/tenders.
3) Les personnes intéressées sont invitées à soumettre un CV détaillé et une lettre de motivation décrivant leurs aptitudes et compétences pour ce poste de consultant, les honoraires en francs CFA (toutes taxes comprises) et deux références à l'adresse : hr.burkinafaso@malariaconsortium.org au plus tard le 13 juillet 2023 à 23h 59 mn GMT.

4) Malaria consortium se réserve le droit d'examiner les dossiers de candidatures dans la limite de ses capacités. Il se peut que l'offre soit pourvue et fermée avant la date de clôture.
5) Malaria Consortium se réserve le droit d'apporter toutes modifications au présent Appel à candidature ou de ne donner aucune suite à tout ou partie dudit Appel.

6) Le candidat retenu est tenu de fournir une preuve d'assurance responsabilité civile professionnelle avant la signature du contrat.
7) Les renseignements sur le présent Avis d'Appel d'Offres peuvent être obtenus par écrit à l'adresse e-mail : tenders@malariaconsortium.org. L'objet de l'email doit être intitulé comme suit :« DAO-2023-007-Consultant LQAS-MC/BF/Clarification ».

Ouagadougou, le 30 juin 2023

Le Directeur Pays

Clotaire Marie TAPSOBA

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A Madagascar, une plainte déposée contre le président Rajoelina pour « atteinte à la sûreté de l’Etat »

LeMonde / Afrique - Fri, 30/06/2023 - 10:25
L’Association pour le droit et le développement de Madagascar accuse le chef de l’Etat d’avoir dissimulé sa nationalité française, acquise en 2014, et enfreint la loi en se présentant à la présidentielle de 2018.
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L’Afrique, histoire d’un regard globalisant

LeMonde / Afrique - Fri, 30/06/2023 - 08:30
Du continent à civiliser à la terre d’avenir cristallisant les fantasmes, cinq siècles de projection européenne, et surtout française, ont scellé le regard sur l’Afrique, réduite à un toponyme aveugle à la diversité de son milliard et demi d’habitants.
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In memoria : Gérard Kango OUEDRAOGO

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 30/06/2023 - 08:30

1er juillet 2014 – 1er juillet 2023
9 ans de séparation…
9 ans d'absence…
9 ans dans la foi et l'espérance...

Bien cher Papa (Gérard Kango OUEDRAOGO),
Cela fait aujourd'hui exactement 9 ans que tu nous as quittés.
Tu es parti au moment où nous, membres de ta famille avions encore besoin de toi.
Tu es parti au moment où ton pays que tu as aimé et servi avec loyauté avait davantage besoin de ton expérience.

Cette expérience, tu l'as acquise dans différentes responsabilités et on peut citer entre autres :

Conseiller municipal de Ouagadougou,

Grand Conseiller de l'Afrique Occidentale Française (A.O.F) et Chroniqueur à la Radio de l'AOF,

Grand Questeur de l'AOF,

Député au Palais Bourbon,

Ambassadeur,

Président du Rassemblement Démocratique Africain (RDA),

1er Premier Ministre de Haute Volta actuel Burkina Faso, Chef du gouvernement et seul Premier Ministre, Président du Conseil des Ministres,

Président de l'Assemblée Nationale,

Co-Président de l'Assemblée paritaire ACP-UE,

Président de la Coordination des sections RDA de l'Afrique,

Chef de Yirim et de Soubo,

Tu t'es donné tout entier pour le bonheur de ta Patrie.

Ta mort restera toujours pour nous et tous ceux qui t'ont connu, un sombre souvenir. Mais ta vie et tous les bons moments que nous avons partagés seront aussi clairs que la lumière du jour. Tu restes un repère dans l'histoire de ta famille, de ton continent et de ton pays.

Puisse Dieu t'accueillir dans son Royaume et bénir ta progéniture.
Nous te recommandons aux prières de tous.
Papa, tu as vécu utile et tu as marqué ta génération et d'autres partout dans le Monde.
Nous ne t'oublierons jamais.

Repose en paix et prie et veille sur nous et sur le pays de là où tu es.
Papa nous t'aimons et sommes fiers de toi.
A jamais dans nos cœurs.

Me Gilbert Noël OUEDRAOGO

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In memoria : BONDE/OUEDRAOGO MARIE HÉLÈNE

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 30/06/2023 - 08:30

01 Juillet 2021-01 Juillet 2023
Nul ne disparaît tant que son souvenir reste vivace dans notre mémoire.
Voilà deux (2) ans qu'il a plu au Tout Puissant de rappeler auprès de lui sa servante BONDE/OUEDRAOGO MARIE HÉLÈNE .

En ce jour solennel du souvenir de la deuxième année de sa disparition,
Les grandes familles Bondé et Ouedraogo
Prient tous ceux qui l'ont connue, approchée ou aimée, d'avoir une pensée pieuse en sa mémoire.
Des messes pour le repos de son âme sont prévues selon le programme suivant :

Saint columbkille church Papillion Nebraska
01/07/2023 à 18H30
Paroisse Jean Marie Vianney de tampouy
02/07/2023 à 9h00
Église Notre Dame du Rosaire de Kologh-naaba :
06/08/2023 à 18h30
03/09/2023 à 9h00
01/10/2023 à 18h30
05/11/2023 à 9H00
03/12/2023 à 18h00

« Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; » Jean 11 : 25

Union de prières !

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Bassolma Bazié au FMI : « Vous avez contribué à rendre nos sociétés malades »

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 30/06/2023 - 00:40

« On ne peut pas faire une constitution dans laquelle on met une Haute cour de justice en place pour juger des ministres. Le ministre n'est pas au-dessus des autres citoyens [...] Un ministre qui a volé des milliards, il est dehors et se ballade tandis qu'on incarcère un simple voleur de poulet pendant cinq ans. De quel type de justice s'agit-il ? Un ministre qui vole doit répondre au même titre que les autres citoyens ». Ces mots ont été prononcés par Bassolma Bazié, ministre d'Etat, ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale, le 23 juin 2023 à l'université Aube nouvelle. C'était lors de la cérémonie d'ouverture de la première édition du Forum africain sur le leadership et la gouvernance organisé par le consortium Governance and leadership by youth.

Arrivé en retard pour le lancement du forum, prévu pour 9h, Bassolma Bazié, a justifié ce retard par le fait qu'il était en réunion avec une délégation du Fonds monétaire international (FMI). Le ministre d'Etat a confié au public avoir tenu un langage de vérité au FMI durant cette rencontre. « Nous avons dit au Fonds monétaire international que même si la situation que nous traversons est la conséquence de l'ensemble de nos errements, le FMI lui-même fait aussi partie des causes », a lancé le ministre d'Etat.

Vue partielle des participants au forum africain sur le leadership et la gouvernance

Face à plus de 200 jeunes venus participer à ce forum, Bassolma Bazié a indiqué que le FMI n'est pas étranger à la situation difficile que vit le Burkina Faso parce qu'il n'a pas eu le courage de dire la vérité aux différents gouvernements du Burkina Faso. « Vous avez donné des milliards à des gouvernants qui ont détourné plus de la moitié de ces milliards pour les ramener dans vos banques sans que vous ne les dénoncez. Vous êtes aussi la cause, parce que vous êtes venus nous dire que la meilleure éducation, c'est d'aller du CP1 au CM2 sans redoubler. C'est une façon de dire aux enfants que même quand on est médiocre, on peut avancer. Aujourd'hui, vous venez crier que nos sociétés sont malades. Vous avez contribué à les rendre malades ». Voici ce que le ministre Bazié confie avoir entre autre balancé à la délégation du FMI.

Selon Bassolma, Bazié tout ministre qui vole doit répondre devant la justice au même titre que tout citoyen

« L'Etat n'est pas capable de dire combien sont ses agents »

« Oui, on peut parler de masse salariale mais nous ne sommes pas des trompettes dans lesquelles il faut venir souffler pour dire de réduire une masse salariale. L'Etat n'est pas capable de dire combien sont ses agents. Il faut travailler à connaître leur nombre. Parce qu'il y a des morts, des gens qui ont démissionné, des gens qui ont plusieurs matricules qu'on continue de payer. Il y a aussi tous ceux qui fabriquent ces matricules doublons. Il faut qu'on purifie tout cela pour voir quel est le nombre des agents de la fonction publique », a expliqué Bassolma Bazié.

Lutter contre la corruption

Selon lui, ce n'est qu'après cette “purification” que l'Etat peut payer ses dettes. « Vous dites à un agent que s'il a deux ans et est bien noté, il a une bonification, d'un échelon. Mais dès qu'il gagne l'échelon, vous ne le payez pas. A la quatrième année, il gagne un deuxième échelon et vous ne payez pas. Sixième année, pareil. Au moment de régler, vous devez faire un rappel. Vous ne pouvez pas considérer tout ce rappel, en une seule année, pour dire que la masse salariale est élevée. Il faut purifier tout cela et se dire la vérité. La corruption, il faut lutter contre. Il faut que ses partenaires nous accompagnent pour que l'argent détourné qui va dans leurs banques revienne au Burkina. », persiste le ministre d'Etat.

Patron de la première édition du forum, Bassolma Bazié avait à ses côtés le ministre en charge de la Communication, Jean Emmanuel Ouédraogo

Réformer la justice

« Nous avons dit au FMI que nous avons des réformes à faire. C'est vrai que les gens disent qu'il faut qu'on se recentre sur l'insécurité car c'est pour cela qu'on est là, mais retenons que l'insécurité n'est qu'une conséquence. Il faut s'attaquer aux causes. Et la cause, c'est la gouvernance », a soutenu le ministre pour qui les Burkinabè, sans hypocrisie, doivent avoir le courage de soigner les plaies de la société. Cela passe entre autres par une réforme de la justice afin de faire du ministre, un citoyen ordinaire comme tous les autres. C'est selon lui, l'une des conditions pour que la jeunesse puisse prendre les patins et poursuivre la lutte.

« Il faut qu'on revoie la constitution. On ne peut pas faire une constitution dans laquelle on met une Haute cour de justice en place pour juger des ministres. Le ministre, c'est qui ? Il n'est pas au-dessus des autres citoyens. Un ministre qui a volé des milliards, il est dehors et se ballade tandis qu'on incarcère un simple voleur de poulet pendant cinq ans. De quel type de justice s'agit-il ? On doit avoir une constitution où ces éléments doivent être enlevés. Un ministre qui vole doit répondre au même titre que tout citoyen. Tous les citoyens doivent être traités sur un même pied. Mieux, c'est le ministre qui devrait répondre plus parce qu'il doit incarner l'exemple », soutient Bassolma Bazié.

Selon lui, la Haute cour de justice est constituée par « des copains, des députés, des ministres et d'autres personnes ». « On fait du remplissage. Et comme on ne veut pas se faire juger, entre eux, ils s'entendent même pour qu'un meurt (Rires). On fait des mois sans jugement. On dit que le nombre est incomplet. Quand on arrive à compléter, un député part. Après, il faut encore compléter. C'est ainsi qu'ils ont le temps de mourir ou de prendre la frontière. Ça ne va pas exister dans ce pays ».

« Mettre tous les enfants de ce peuple sur un pied d'égalité »

Bassolma Bazié s'est également prononcé sur la question de la réconciliation défendue à cor et à cri par certains acteurs. « La réconciliation commence par la justice. Si les gens ont coupé abusivement des salaires de travailleurs sans respecter la loi, la bonne réconciliation voudrait que l'Etat assume de rembourser tous ceux à qui on a causé des torts. On veut décorer quelqu'un, mais parce qu'il est politiquement mal assis et que vous êtes plus fort, vous récupérez la décoration. Il faut la restituer. C'est cela la réconciliation. Vous créez des citoyens de plusieurs zones où pour avoir accès à la fonction publique, il faut avoir un père ministre, un père directeur général, un père chef traditionnel bien placé, etc. Mais la meilleure façon de réconcilier un peuple, c'est de mettre tous les enfants de ce peuple sur un pied d'égalité. C'est ce que nous sommes en train de faire », a révélé le ministre d'Etat, en charge de la fonction publique.

Le ministre d'Etat est également un fervent défenseur de la religion traditionnelle

Avec la tradition, « la confession, c'est au cimetière »

Fervent défenseur de la religion traditionnelle, Bassolma Bazié prône une intégration de ses valeurs dans la constitution burkinabè.

« Si l'Américain prête serment sur sa constitution et sur la Bible et que ceux qui sont dans le monde musulmans prêtent sur la constitution et le Coran, nous pouvons nous aussi trouver des voies et moyens. Ainsi, nos dirigeants pourraient jurer sur la constitution et sur autre chose. (Rires). Mais quand on parle de ça, les gens disent qu'ils ne veulent pas parce que c'est du fétichisme. C'est parce que ça (la tradition, ndlr) c'est direct, qu'ils n'en veulent pas. Avec ça, quand tu déconnes, il n'y a pas de confession. La confession, c'est au cimetière. Depuis qu'on a parlé à nos chefs traditionnels, les choses commencent à avancer. Nous avons des valeurs qu'il faut protéger pour avancer », a soutenu le ministre Bazié.

A l'en croire, les Burkinabè se voilent la face alors qu'ils sont de véritables adeptes de la religion traditionnelle. « Si vous nous prenez un à un dans les toilettes, vous verrez des amulettes sous nos vestes. On se ment. Les gens se lèvent vers 17h, 18h, 19h, 20h, traversent dix villages avec leur 4*4 et vont vers le fin fond. Ils vont prendre une calebasse qui a fait dix ans sans être lavée, ils boivent dedans, rotent et reviennent dans la pénombre vers 4h, 5h du matin. Et quand on veut parler de cela, ils disent qu'ils ne connaissent pas cela. On se connaît dans ce pays-là” », a conclu le ministre d'Etat sous les acclamations des jeunes.

HFB
Lefaso.net

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Burkina/Entrepreneuriat : Cherifa Zerbo, la technicienne agronome qui veut attirer les filles vers l'agriculture

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 30/06/2023 - 00:35

Entre l'agriculture et Cherifa Zerbo, c'est une histoire d'amour qui dure depuis son jeune âge et qui se bonifie avec le temps. Aujourd'hui technicienne agronome, la jeune fille a choisi les réseaux sociaux pour susciter des vocations au sein de la jeunesse, et surtout les filles. Portrait d'une battante et d'une passionnée d'agriculture pour qui le domaine ne ment pas !

« J'ai toujours été différente », s'exclame-t-elle avec une certaine simplicité, sans s'attarder sur les détails. Depuis son enfance déjà, Chérifa Zerbo, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, ne faisait pas les choses comme les filles de son âge. A l'âge de 7-8 ans, elle avait déjà son propre potager. « Quand j'avais entre sept et huit ans, j'avais déjà mon propre potager dans lequel je cultivais presque tout que j'utilisais pour faire la cuisine », se souvient-elle, un large sourire aux lèvres et les yeux scintillants.

L'on dirait même que dame nature l'avait déjà adoptée depuis le ventre de sa mère. Car Cherifa Zerbo ne jure que par l'agriculture. La désormais technicienne agronome vit sa passion auprès de son mentor, celui-là qui a contribué à asseoir sa passion. Elle vit sa passion dans les champs témoins d'expérimentation des semences améliorées au sein de l'Institut de l'environnement et de recherches agricoles (INERA). Elle suit les traces de son enseignant et encadreur, le Dr Nofou Ouédraogo pour qui Cherifa Zerbo a beaucoup d'admiration.

Elle se souvient qu'après son bac D, elle hésitait entre des études de médecine ou d'agronomie, c'est finalement sa passion pour l'agriculture qui prendra le dessus. Et aujourd'hui, quand elle évoque ses essais semenciers et ses résultats, c'est avec une fierté visible et un certain non-dit, mais que le visage exprime.

Son ambition, c'est de suivre les pas de son encadreur, en devenant chercheure en agronomie, plus spécifiquement dans les variétés améliorées. Mais la fille du Nayala ne veut pas seulement être chercheure. Elle souhaiterait surtout se lancer dans l'entreprenariat agricole.

Si l'on parle aujourd'hui de Chérifa Zerbo, c'est grâce aux réseaux sociaux qu'elle utilise pour valoriser son domaine d'activité, jusque-là vu comme celui des défavorisés ou des non-instruits. C'est d'ailleurs l'un des combats de la jeune technicienne agronome. Celui de bousculer les poncifs sur l'agriculture. Selon elle, ce n'est pas parce qu'on a échoué à l'école ou que l'on n'y est pas allée qu'on part à l'agriculture. Au contraire, c'est ceux-là mêmes qui sont instruits qu'il faut pour développer le secteur. « Ceux qui ont peur ou honte de la terre, ils ne le devraient pas, parce que la terre doit être notre amie », conseille-t-elle.

Son conseil pour les jeunes comme elle, c'est de ne pas avoir peur en se disant que c'est ceux-là qui ont échoué qui font un retour à la terre. Pour Cherifa, c'est une idée révolue. Il faut juste avoir beaucoup de courage, de passion, l'amour de la chose. « La terre ne ment pas », a-t-elle renchéri, tout en faisant savoir que si nous faisons de la terre notre alliée, on ne pourra qu'être satisfait.

Orpheline de mère, deuxième enfant et première fille de la famille, elle veut amener les jeunes, surtout filles, à oser dans l'agriculture.

Toujours à l'écoute et jamais de refus

Par ailleurs, Cherifa Zerbo n'est pas seulement amoureuse des plantes, mais aussi de son semblable. Pour Mlle Zerbo, si vous voulez amener les gens à aimer une chose, il faut leur montrer votre amour pour la chose. C'est pourquoi « aider », c'est son autre vocation et elle ne se lasse pas de le faire. « C'est une aînée qui est toujours à l'écoute des petites sœurs et qui ne refuse jamais le service qu'on lui demande. Elle aime la nature et quand elle s'y donne, elle ne sait pas s'arrêter », témoigne Syntia V. Bouima, une collègue du domaine et amie.

Pour Abdoul B. Sarba, un autre collègue technicien agronome, « Elle se démarquait des autres. Même s'il y a une tâche qui était difficile, elle va l'essayer quitte à ne pas la réussir. Et c'est cela la qualité d'une personne qui veut apprendre. Elle s'adonne à fond et ne se fâche jamais, tout ce qu'on lui demande de faire, elle le fait sans se plaindre », lâche-t-il avec un regard qui en dit long sur son admiration pour son amie et collègue.

YZ
Lefaso.net

Photos et Vidéos : Auguste Paré

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Procès Vincent Dabilgou : « Je n'ai jamais donné 20 millions à Dabilgou pour sa campagne », clarifie Mahamadou Bonkoungou

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 30/06/2023 - 00:30

Les témoins dans le cadre du procès Vincent Dabilgou défilent toujours à la barre pour donner leurs versions des faits reprochés aux prévenus, histoire d'éclairer la lanterne du tribunal pour la manifestation de la vérité. Dans la journée du jeudi 29 juin 2023, ce sont Théophile Degtouma, Directeur du siège du Nouveau temps pour la démocratie (NTD), Appolinaire Compaoré, président du patronat burkinabè et Mahamadou Bonkoungou, Président directeur général (PDG) du Groupe EBOMAF qui se sont prêtés aux questions du tribunal.

"Avez-vous reçu des motos de la part du NTD que vous avez stationnées au siège du parti ?" Telle est la question adressée par le procureur au premier témoin en la personne de Théophile Degtouma. A cette question, le comparant répondra : "Je ne sais pas si ce sont toutes les motos acquises par le NTD qui étaient entreposées au siège, mais je sais que j'ai reçu des motos venues de Watam Kaizer, Mégamonde, et New horizon international. Pour certaines motos, le président m'appelait pour savoir ma position avant de me dire de recevoir des engins qui arriveraient au siège. Pour ce qui est de New horizon international, la première fois que leur livreur Seydou Compaoré est arrivé avec les motos au siège, il m'a dit qu'on a dit de venir déposer des motos ici. J'ai demandé qui était "on". Il m'a dit que c'est le directeur administratif et financier (DAF), en la personne de Jean Gabriel Séré. Il nous a livré par deux fois 15 motos. La troisième fois c'était en pleine nuit. Il a livré 6 motos. Ces engins là ont été commandés par notre député Issa Barry. Je me rappelle l'avoir accompagné chez le député en question et ce dernier a même payé en liquidités, sur place" a relaté le témoin.

A la question de savoir à quoi étaient destinées ces motos, le comparant précise que tout cela se passait avant la campagne. Chaque candidat avait du matériel entreposé du côté du siège. Toutefois, pour ce qui est des motos, elles étaient données aux secrétaires généraux des provinces et ce, pour la campagne.

Pour le procureur, cette déposition du témoin est truffée de faux car l'acquisition des motos n'a jamais été au profit des secrétaires généraux mais plutôt pour corrompre l'électorat. "Nous ne faisons pas la politique mais on sait ce qui s'y passe. Les motos ont été utilisées pour la corruption électorale. Nous sommes tous des habitants de ce pays. Tout le monde dans la salle sait que c'était pour ça" clame-t-il.

Une observation que corroborera le prévenu Jean Gabriel Séré, soutenant de pied ferme que ce témoignage est "archi-faux". Pour appuyer ses propos, il dit détenir par devers lui la liste de tous ceux qui ont reçu les motos. "Je la transmettrai au parquet" a-t-il conclu.

L'audition du jour s'est poursuivie avec Appolinaire Compaoré, président du patronat burkinabè. A la barre, assis sur une chaise, faute de pouvoir tenir debout, le témoin dit connaître le prévenu Vincent Dabilgou. Toutefois, les faits remontent à plus de trois ans et le comparant ne se souvient pas avoir soutenu la campagne du NTD. "L'ASCE-LC m'a demandé si j'ai soutenu la campagne du candidat Vincent Dabilgou à hauteur de 2 millions fcfa. J'ai dit que c'est possible que je l'aie fait, mais je ne me rappelle pas l'avoir fait" a-t-il déclaré.

A sa suite, c'est le président du groupe EBOMAF qui a donné sa part de vérité. Pour ce qui est de sa contribution pour soutenir Vincent Dabilgou, le témoin est resté formel et catégorique. "Je n'ai jamais soutenu Dabilgou pour sa campagne, sauf si je l'ai fait à un moment où j'étais inconscient. Le groupe EBOMAF que j'ai l'insigne honneur de représenter ne soutient pas de candidature politique. On peut me poser la question n fois, je répondrai toujours pareillement. Je n'ai jamais donné 20 millions à Vincent Dabilgou pour sa campagne" a-t-il clarifié.

Notons au passage que jusque là, aucun témoin ne s'est fait assister pour son audition dans le cadre de ce procès. Mais pendant sa déposition, Me Matthieu Somé était aux côtés de Mahamadou Bonkoungou. Aussi, il est à noter que le ton utilisé face à lui n'a pas été le même pour les autres témoins, quoique le témoin soit resté constant dans ses propos durant son témoignage.

L'audience se poursuit au Tribunal de grande instance.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Procès Vincent Dabilougou et autres : Compaoré Seydou confirme la livraison de motos au NTD

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 30/06/2023 - 00:25

Le procès Vincent Dabilgou et autres a repris, ce mercredi 29 juin 2023, au Tribunal de grande instance (TGI) Ouaga1, avec l'audition du témoin Compaoré Seydou, agent commercial d'une structure indienne de vente de motos à Ouagadougou.

Il a déclaré avoir été contacté, courant novembre, par l'ex ministre Dabilgou pour la livraison de motos. La première livraison était composée de 15 motos, 15 motos également pour la deuxième livraison et 6 motos pour la dernière.

Le témoin affirme aussi que ces motos ont toutes été livrées au siège du NTD. Les paiements ont été faits par des chèques sur le compte du ministère en charge des Transports logé à Ecobank et son référent était l'ex DAF du ministre, Jean Gabriel Séré.

Pas de livraison de deuxième commande sans paiement de la première

Est-ce que le ministre a eu un retour que les paiements ont été effectués, demande le juge ? "Je dirais oui. Parce que, le contrat est clair. Pas de livraison de la deuxième commande sans paiement de la première", répond le témoin.

Le témoin précise qu'au dernier paiement, en allant voir son référent (M. Séré), il a été introduit dans le bureau du ministre. À ce niveau, ce serait un M. Kouanda Malick qui lui a remis un chèque BOA de 2 millions de francs CFA.

Kouanda Malick (Vice-président du NTD) informera le tribunal que ces 2 millions de francs CFA n'ont rien à avoir avec les motos mais plutôt une contribution personnelle pour la campagne.

M. Séré a été aussi appelé à la barre pour donner des précisions sur les modalités des paiements des motos. "En effet, M. Compaoré est venu à mon niveau. Il était question de procéder aux paiements des motos livrées. Toutes les fois qu'il (M. Compaoré) faisait une livraison, il me transférait une facture. Et c'est à la base de ces factures que j'émets les chèques", précise-t-il.

Est-ce que vous pouvez émettre ces chèques sans aviser le ministre, demande le procureur ? L'ex DAF répond par la négative. "C'est impossible puisque c'est dans les comptes du ministère", a-t-il déclaré.

Aucune trace des appels téléphoniques

Selon la défense, aucune trace des appels téléphoniques du ministre sur le téléphone de sieur Compaoré. Pourtant, le témoin confirme que s'il vérifie bien, il en trouvera. "Nous avons communiqué mais je ne me rappelle pas du nombre de fois", répondant du même coup à la question de la défense de savoir le nombre de fois qu'il a eu a communiquer avec le ministre.

Est-ce que vous confirmez que le ministre a été mis au courant que vous avez été payé, insiste la défense ? Le témoin répond par l'affirmative. Où sont les preuves, relance l'avocat de la défense ? M. Compaoré dit ne pas en avoir.

Pour la défense, les réponses du témoin sont versatiles et n'apportent rien à l'avènement de la vérité dans le procès.

Une diversion

"La défense veut divertir le tribunal en demandant au témoin de donner le nombre d'appels qu'il y a eu entre le témoin et M. Dabilgou. Si on demandait à lui-même de donner le nombre d'appels qu'il a eus aujourd'hui, il ne serait pas en mesure de le lire", fait remarquer l'avocat de l'ex DAF du ministre.

Appelé à la barre, M. Dabilgou dit ne pas connaître le témoin (Compaoré Seydou). "Je ne le connais pas. Je ne l'ai jamais rencontré. Je n'ai pas de communication avec lui. Je maintiens ma déclaration", a-t-il tablé.

À ces déclarations de M. Dabilgou, le procureur s'est vu dans l'obligation de sortir les preuves confirmant qu'il y a eu communication directe entre le témoin et M. Dabilgou. La première date du 16 octobre 2020 à 11h54, le 26 octobre, il y a eu trois autres appels. Il y a eu également des échanges sur le réseau social wattsapp.

Une suspension est intervenue après l'audition du témoin Compaoré Seydou.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

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Cinéma : « La plupart des films burkinabè sont écartés dans les festivals parce que… » (Germain Bessin, président de la Fédération burkinabè des ciné-clubs)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 30/06/2023 - 00:20

La Fédération burkinabè des ciné-clubs (FBCC) a, jeudi, 22 juin 2023 à Ouagadougou, lancé un projet de formation de jeunes en écriture de scenario et en création de décors et d'accessoires au Burkina Faso : « les pépites du 7e art ». Il vise à appuyer les opérateurs des filières culturelles telles que le cinéma et l'audiovisuel, les arts de la scène, les arts plastiques et appliqués, pour une mise en œuvre d'actions innovantes visant au développement de la dimension économique du secteur culturel.

Le président de la Fédération burkinabè des ciné-clubs (FBCC), par ailleurs président dudit projet, Germain Bessin, se félicite d'abord de l'environnement cinématographique qui dispose de cadres institutionnel et juridique, permettant ainsi aux professionnels d'exercer leurs métiers en toute légalité et indépendance. Quand on explore le secteur du cinéma au Burkina, la relève semble assurée à travers la formation des jeunes aux différents métiers du cinéma dans les instituts et les écoles de formation tels que l'ISIS (Institut supérieur de l'image et du son) et l'ENAM (Ecole nationale d'administration et de magistrature), commente-t-il.

« Cependant, la plupart des films burkinabè qui compétissent dans les festivals, beaucoup sont écartés, parce que le scénario est mal écrit ou les décors et accessoires mal choisis par rapport aux thématiques traitées. Cela s'explique par le fait qu'il n'y a pas une école de cinéma au Burkina Faso qui forme dans ces corps de métier. Les quelques rares qui s'en sortent comme des professionnels dans ces corps de métier, soient ils l'ont appris sur-le-tas, soient ils se sont formés à l'extérieur (Europe). En général, les jeunes qui décident de se former dans les métiers du cinéma à l'ISIS-SE mettent plus l'accent sur la réalisation, la prise de vue, la prise de son, le montage et la production. Du coup, ces métiers se retrouvent en marge, ce qui se fait ressentir sur les plateaux de tournage où ils sont souvent obligés d'aller chercher des professionnels, surtout pour le décor et les accessoires, dans un autre pays. Ceux qui sont présents au niveau national sont en nombre insuffisant pour les projets de films. (…). Si on veut citer les grands noms de scénaristes, peut-être on dira Noraogo Sawadogo, Guy Désiré Yaméogo. Donc, il n'y en a pas beaucoup », diagnostique M. Bessin, avant de dévoiler que ce projet vise donc à combler ce vide.

Ce projet, c'est aussi donner la chance à des jeunes pour leur propre développement, en s'insérant dans la vie active, car tout le monde n'a pas accès à l'administration publique

Il consiste, précise-t-il, en la formation de dix jeunes à ces métiers (cinq en écriture de scénario et cinq en création de décors et d'accessoires), afin de les mettre au service de la production des œuvres cinématographiques et audiovisuelles.
« Prenons un exemple du film de Dani Kouyaté, ‘‘Sia, le rêve du Python'', vous voyez que ce film traverse tout le temps… ; lorsqu'on vous le présente, vous verrez que le scénario est bien écrit et le décor est parfait », illustre Germain Bessin.

C'est d'ailleurs au regard de cette réalité que la FBCC, créée en 2008, convaincue de la pertinence de l'éducation cinématographique de ses adhérents dans la conduite des actions qu'elle a entreprises depuis sa création, s'est fixé pour objectifs de contribuer à l'émergence des cinéphiles et futures cinéastes. A cela s'ajoutent la lutte pour la promotion du cinéma africain ; la conscientisation des populations, des associations de production et d'exploitation cinématographiques, des ONG (Organisations non-gouvernementales) intervenant dans le domaine de la culture et du cinéma pour leur implication dans la promotion du cinéma africain.

C'est aussi une manière de promouvoir les ciné-clubs ; faire en sorte que, tout au moins, toutes les régions du pays en disposent

« Les scénarii produits et les connaissances apprises lors des formations seront mis en pratique par le tournage de cinq films de fiction de six minutes chacun. Ces films seront produits en collaboration avec l'ISIS-SE (Institut supérieur de l'image et du son/ Studio-école) qui est un partenaire privilégié de la Fédération burkinabè des ciné-clubs », détaille le responsable du projet, persuadé que ces formations auront un impact sur le dynamisme des industries cinématographiques.

Une pertinence du projet également partagé par le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT), représenté à la cérémonie de lancement par Brice Lankoandé (direction de l'assistance technique), qui souligne qu'il est, à terme, attendu de l'initiative, une professionnalisation des ciné-clubs par la création d'emplois pour les membres formés ; un accroissement de la quantité et de la qualité des productions cinématographiques et audiovisuelles ; une contribution au rayonnement du cinéma burkinabè au niveau national et international, etc.

Ceux qui sont reçus à ces formations ont un niveau d'études d'au moins la classe de 4e

« Ce projet a, faut-il le rappeler, été retenu suite au 2e appel à projet du Fonds de développement culturel et touristique, dans le cadre du Programme d'appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC-GC), avec l'appui de l'Union européenne », a rappelé M. Lankoandé, rassurant de la disponibilité du FDCT à accompagner le processus.

La Fédération burkinabè des ciné-clubs (FBCC) est la faitière des ciné-clubs du Burkina Faso, officiellement créée en 2008. Association indépendante, apolitique, non-confessionnelle et à but non-lucratif, elle regroupe, à cette date, une vingtaine de clubs membres répartis à travers le pays.

O.H.L
Lefaso.net

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Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 29 juin 2023

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 30/06/2023 - 00:15

Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le jeudi 29 juin 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 15 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets. Il s'agit :

du décretportant fixation des Salaires minima interprofessionnels garantis ;
du décret portant création, composition, attributions et fonctionnement de la Commission nationale du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG).
Le premier décret vise la relecture du décret n°2006-655/PRES/PM/MTSS/MFB du 29 décembre 2006 fixant les Salaires minima interprofessionnels garantis.

Les innovations du nouveau décret sont les suivantes :

Les salaires minima interprofessionnels garantis autres que ceux des exploitations agricoles, à l'exception des personnes liées par un contrat d'apprentissage sont fixés comme suit :

salaire horaire : 259,62 F CFA ;
salaire mensuel : 45 000 F CFA.
Les salaires minima interprofessionnels garantis des travailleurs des exploitations agricoles, à l'exception des personnes liées par un contrat d'apprentissage sont fixés comme suit :

salaire horaire : 239,69 F CFA ;
taux journalier pour 08 heures de travail : 1 917,52 F CFA.
Le second décret vise la relecture du décret n°2010-809/PRES/PM/MTSS/MEF/MFPRE du 31 décembre 2010 portant composition, attributions et fonctionnement d'une Commission nationale du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG).

L'adoption de ces décrets permet la revalorisation des salaires minima interprofessionnels garantis en tenant compte du contexte socio-économique de notre pays et un meilleur fonctionnement de la Commission nationale du Salaire minimum interprofessionnel garanti.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant nomination du Président du Comité national de politique économique (CNPE).

Le CNPE est principalement chargé de la mise en œuvre des mécanismes de surveillance multilatérale de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).

L'adoption de ce décret consacre la nomination de Monsieur Bruno Raymond BAMOUNI, Mle 52 199S, Président du Comité national de politique économique, cumulativement avec ses fonctions de Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique.

Le second rapport est relatif à unprojet de loi de règlement et ses annexes, exercice 2022.

Ce projet de loi rend compte de l'exécution du budget de l'Etat, exercice 2022. Cette exécution s'est déroulée dans un contexte mondial caractérisé par un ralentissement de l'activité économique. Elle a été marquée par une décélération du rythme de croissance par rapport à l'année précédente et a enregistré une baisse de 3,9% passant de 6,9% en 2021 à 3,0% en 2022.

Malgré un environnement socioéconomique hostile, l'exécution du budget de l'Etat, exercice 2022 a connu un niveau satisfaisant dû au dynamisme des régies de recettes, d'une part et à la rationalisation des dépenses publiques d'autre part, conformément aux orientations du Gouvernement.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée législative de Transition.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Greffier en chef, Chef de greffe au Tribunal de Grande instance.

L'adoption de ce décret permet la nomination d'un Greffier en chef, Chef de greffe au Tribunal de Grande instance Ouaga II en vue de son meilleur fonctionnement, conformément aux dispositions de la loi n°054-2012/AN du 18 décembre 2012 portant statut du personnel du corps des greffiers.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté deux (02) décrets portant respectivement classement des biens culturels immeubles et des éléments du patrimoine culturel immatériel sur la liste du patrimoine national du Burkina Faso.

Ces décrets visent à renforcer la sauvegarde et la protection de ces biens culturels en temps de paix et à accroître leur notoriété.

L'adoption de ces décrets permet le classement de cent quarante-deux (142) biens culturels immeubles et de cent quatre-vingt-dix (190) éléments du patrimoine culturel immatériel sur la liste du patrimoine national du Burkina Faso.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la formation technique sur le renforcement des capacités de détection et de contrôle aux frontières, des substances nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC), tenue du 09 au 19 mai 2023 à Niamey au Niger.

Cette première formation avait pour objectif d'accompagner et de renforcer les capacités des structures chargées du contrôle aux frontières. Elle a permis aux participants de renforcer leurs compétences dans le domaine de la détection et du contrôle des matières NRBC. La formation a également porté sur la maîtrise des procédures de vérification des documents, les mesures à prendre lors d'un chargement suspect et les procédures pour l'inspection visuelle des chargements au niveau des frontières.

II.2. Le ministre de l'Economie, des finances et de la prospective a fait au Conseil une communication relative aux conclusions de la session annuelle ordinaire 2023 du Comité national de pilotage de la Politique nationale de développement (PND) tenue le 06 juin 2023.

Cette session avait pour objectif d'examiner et d'adopter le projet de rapport de performance de la mise en œuvre de la Politique nationale de développement au cours de l'année 2022. La mise en œuvre de la PND s'effectue principalement par le biais du Plan d'actions pour la stabilisation et le développement (PA-SD).

Il ressort de ce rapport que le niveau global de la tranche annuelle 2022 du PA-SD a atteint un niveau d'exécution de 63,3% et des acquis ont été engrangés à travers quatre (04) piliers que sont :

la lutte contre le terrorisme et la restauration de l'intégrité territoriale ;
la réponse à la crise humanitaire ;
la bonne gouvernance et la refondation de l'Etat ;
la réconciliation nationale et le renforcement de la cohésion sociale.

Le Comité national de pilotage a recommandé entre autres, la poursuite des efforts de sécurisation du territoire, de réinstallation des populations et des services de l'Etat, l'accélération de la mise en œuvre des réformes entrant dans le cadre de la refondation de l'Etat, l'accélération de la prise d'actes de transfert des infrastructures réalisées par les projets et programmes au profit des collectivités et la poursuite des efforts d'apurement de la dette intérieure.

II.3. Le ministre de la Santé et de l'hygiène publique a informé le Conseil du lancement le 23 juin 2023 à Pô dans la région du Centre-Sud, de la campagne nationale de chimio-prévention du paludisme saisonnier couplée au dépistage de la malnutrition aiguë, édition 2023 au Burkina Faso.

Cette campagne qui se déroule de juin à octobre 2023 sur toute l'étendue du territoire concerne 4 565 690 enfants dont l'âge est compris entre 03 et 59 mois.

II.4. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l'emploi a fait au Conseil une communication relative à l'organisation de la 1ère édition des Jeux nationaux de la relève sportive (JNRES).

Prévue pour se dérouler du 24 août au 02 septembre 2023 à Bobo-Dioulasso, l'organisation de ces jeux vise entre autres, à évaluer les acquis de l'apprentissage des pensionnaires des structures de formation de la relève sportive, augmenter le potentiel dans les petites catégories en développant chez les jeunes l'esprit de compétition à travers une saine émulation et occuper sainement les jeunes afin de lutter efficacement contre les fléaux qui minent la jeunesse.

Cette 1ère édition des Jeux nationaux de la relève sportive réunira 107 structures de formations du Burkina Faso dans sept (07) disciplines, à savoir, le football, le handball, le basketball, le cyclisme, le volleyball, la lutte traditionnelle et l'athlétisme.

II.5. Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative au projet de réalisation d'un parc d'attraction au sein du Musée national.

Ce projet consiste en la construction d'un ensemble touristique intégré composé d'un parc d'attraction moderne couvert sur 4 500 m2, d'un restaurant moyen standing d'une capacité de 350 places, d'une piscine, d'un parc aquatique « aqua-Musée » et d'un « village » d'une capacité de plus de 600 places assises.

Il contribuera à accroître l'offre touristique de la ville de Ouagadougou en termes de loisir et d'embellissement. Les recettes générées permettront au Musée national d'autofinancer ses activités de conservation et de recherche des biens culturels de notre riche patrimoine.

Le lancement des travaux dudit projet est prévu le 20 juillet 2023, sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement.

La seconde communication fait le bilan de la subvention annuelle de l'Etat à la presse privée, exercice 2023.

La commission chargée de la répartition de cette subvention a examiné et statué sur 125 dossiers, suite à l'appel à candidature. Au terme des travaux 100 entreprises de presses privées et 02 structures (l'Observatoire burkinabè des médias (OBM) et l'Association des éditeurs et publicateurs de journaux en langues nationales) ont été retenues.

Les entreprises de presses privées bénéficiaires en 2023 se composent de 68 presses audiovisuelles, de 08 presses en langue française, de 04 presses écrites en langues nationales et de 20 presses en ligne.

Le montant de la subvention annuelle de l'Etat au profit de la presse privée s'élève à 400 000 000 F CFA.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A.AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Monsieur Désiré Asôrega BADO, Mle 225 068 P, Inspecteur du trésor,1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chef de département du contentieux judiciaire ;
Monsieur Zida Nestor BAMBARA, Mle 216 458 V, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chargé d'études ;
Madame Salamata COMPAORE, Mle 212 271 N, Conseiller en aménagement du territoire et développement local, 1ère classe,7ème échelon, est nommée Chargé d'études ;

Monsieur Elie BITIE, Mle 334 223 E, Inspecteur des impôts, 1ère classe,3ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts des Balé ;
Monsieur Xavier BOUDA, Mle 334 225 G, Inspecteur des impôts,1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Bam ;

Monsieur Moïse ROUAMBA, Mle 32 061 F, Inspecteur des impôts,1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Boulkiemdé ;
Monsieur Amidou BOUDA, Mle 334 224 R, Inspecteur des impôts,1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Koulpelogo ;
Monsieur Wenmangman Silvère KABORE, Mle 245 156 Z, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Kouritenga ;
Monsieur Emmanuel MADIEGA, Mle 220 224 J, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Mouhoun ;
Monsieur Augustin KOLLOGO, Mle 119 348 F, Inspecteur des impôts,1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Poni ;
Monsieur Bapio BAYILI, Mle 51 213 T, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Sanmatenga ;

Monsieur Hachim SANOU, Mle 343 546 T, Contrôleur des impôts,1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Barsalogo ;
Monsieur Yassia KINDO, Mle 303 102 P, Contrôleur des impôts,1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Tougouri ;

Monsieur Issa COULIBALY, Mle 53 623 L, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Korsimoro ;
Monsieur Amadou LANKOANDE, Mle 343 242 F, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Nanoro ;
Monsieur Jacques BADO, Mle 343 274 E, Contrôleur des impôts,1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Niangoloko ;
Monsieur Mohamed WANDAOGO, Mle 97 741 Z, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Garango.

B.AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Monsieur Gilbert DIBGOALINGA, Mle 97 574 Y, Greffier en chef,1ère classe, 6ème échelon, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal de grande instance Ouaga II.

C.AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION

Monsieur Edmond HIEN, Mle 26 814 L, Professeur titulaire, catégorie P1, grade intermédiaire, 1er échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
Madame Sylvie ZONGO, Mle 249 855 W, Chercheur, catégorie P3, grade initial, 3ème échelon, est nommée Directrice des savoirs endogènes ;
Madame Wendkuuni Florencia DJIGMA, Mle 250 660 N, Maître de Conférences, catégorie P2, 1er échelon, est nommée Directrice de la coordination et du contrôle de la recherche scientifique et de l'innovation.

D.AU TITRE DU MINISTERE DE L'URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L'HABITAT

Monsieur Larba OUEDRAOGO, Mle 237 135 Z, Ingénieur géomètre,1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la mobilisation du foncier urbain.

E.AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L'EMPLOI

Monsieur Pierre BICABA, Mle 28 409 W, Administrateur civil,1ère classe, 14ème échelon, est nommé Inspecteur général des services ;
Monsieur Wiloho COULIBALY, Mle 227 672 N, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
Madame Emilienne YAMEOGO, Mle 225 912 B, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice générale de la promotion de l'emploi ;

Monsieur Abou TRAORE, Mle 98 186 T, Professeur des activités physiques et sportives, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la promotion de l'économie du sport et des loisirs ;
Monsieur Moussa KONDE, Mle 25 814 M, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur régional des Sports et des loisirs de la Boucle du Mouhoun.

F.AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Monsieur Mamadou DEMBELE, Mle 110 950 H, Communicateur,1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;
Monsieur Atéridar Galip SOME, Mle 98 281 Y, Conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication, est nommé Directeur général de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) ;
Monsieur Bénéwendé Raymond SILGA, Mle 278 832 G, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines.

G.AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Monsieur Moumouni GUIRE, Mle 44 749 Y, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d'Administrateurs au Conseil d'administration de l'Agence burkinabè de l'électrification rurale (ABER) au titre du ministère de l'Energie, des mines et des carrières.
Le Conseil a également procédé à la nomination d'un Administrateur au Conseil d'orientation et de contrôle de l'Agence nationale de la météorologie (ANAM).
Il a par ailleurs procédé à la nomination du Président du Conseil d'administration de l'Agence burkinabè de l'électrification rurale (ABER).

A.MINISTERE DE L'ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l'Etat au Conseil d'administration de l'Agence burkinabè de l'électrification rurale (ABER) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de l'Energie, des mines et des carrières :
Monsieur Ousmane BARBARI, Mle 119 042 E, Economiste gestionnaire, en remplacement de Monsieur Habib Ahmed DJIGA ;

Monsieur Boubakar Thierry OUEDRAOGO, Mle 241 879 A, Ingénieur énergéticien, en remplacement de Monsieur Jean-Baptiste KY.
Au titre de la Primature :
Monsieur Séguérim ROMBA, Mle 57 199 L, Inspecteur du trésor, en remplacement de Madame Elise OUEDRAOGO.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L'ABER

Monsieur Mahiré Constantin SOME, Mle 260 022 U, Juriste.
Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Agence burkinabè de l'électrification rurale (ABER) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises :
Madame Bintou SARA/KASSA, Mle 105 232 T, Conseiller des affaires économiques.
Au titre du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement :
Monsieur Pamoussa OUEDRAOGO, Mle 46 066 U, Inspecteur principal des eaux et forêts.

Au titre du ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :
Monsieur François de Salles Charlemagne NAMA, Mle 28 142 D, Administrateur civil.
Le troisième décret nomme Monsieur Ousmane BARBARI, Mle 119 042 E, Economiste gestionnaire, Président du Conseil d'administration de l'Agence burkinabè de l'électrification rurale (ABER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B.MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Rachid Souleymane DABRE, Mle 250 437, Technicien supérieur de maintenance, Administrateur représentant les travailleurs au Conseil d'orientation et de contrôle de l'Agence nationale de la météorologie (ANAM) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Lancina TRAORE.

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l'Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication

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Sécurité informatique : Quand Iriga et Nignan se retrouvent au Canada, ça génère du « Canfatech »

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 30/06/2023 - 00:10

Installés à plusieurs milliers de kilomètres du Burkina Faso, Abdel Mohamed Razack Nignan et Wilfried Iriga sont deux informaticiens qui font valoir leurs compétences au « pays à la feuille d'érable ». En plus du Canada, ils mettent leur savoir-faire au service de leur pays natal et de plusieurs autres dans la sous-région. A la découverte du tandem burkinabè engagé pour la sécurité informatique.

Abdel Mohamed Razack Nignan, un ingénieur en sécurité informatique, et Wilfried Iriga, ingénieur en sécurité informatique, consultant des systèmes informatiques, sont les cofondateurs de Canfatech au Canada. Canfatech est une entreprise spécialisée dans les systèmes de sécurité informatique, la vente de matériel de sécurité informatique et des formations certifiantes en cybersécurité. Créé en juin 2022, « Canfatech est une association des mots Canada, Faso puis technologie », informent les fondateurs.

Abdel Mohamed Razack Nignan et Wilfried Iriga sont des amis depuis le lycée et depuis lors, ils ont partagé les mêmes ambitions concernant leur domaine d'activité après les études. « Nous nous sommes rencontrés au Canada et nous nous sommes dit pourquoi ne pas se mettre ensemble pour mettre notre savoir faire à disposition. Comme on le dit, ensemble on va plus loin... ».

Abdel Mohamed Razack Nignan est ingénieur en sécurité informatique

Prestations

En ce qui concerne les expertises, Canfatech accompagne les clients durant le cycle de vie des serveurs physiques et virtuels, tout en supportant les solutions hyperviseur et nuage. Pour le cas de la réseautique et sécurité, « nous proposons des architectures réseaux de pointe dans le but d'avoir de bonnes performances et aussi une très bonne sécurité. Nous apportons aussi notre expertise dans l'évaluation des réseaux informatiques existants », a expliqué Abdel Mohamed Razack Nignan.

Pour la téléphonie IP, Canfatech facilite la migration. Et ce, avec des solutions logicielles et physiques. Quant à la cybersécurité, l'entreprise apporte son expertise dans l'évaluation des risques du système informatique des clients et en proposant des solutions afin de réduire la surface d'attaque.
Abdel Mohamed Razack Nignan et Wilfried Iriga proposent aussi des applications web et mobile en fonction des objectifs des clients.

Wilfried Iriga est ingénieur en sécurité informatiques et consultant des systèmes informatiques

Les défis

En créant cette entreprise, les deux Burkinabè se sont lancés un objectif : « Le défi pour nous est d'amener les Burkinabè à comprendre l'importance de la sécurité informatique au quotidien aussi bien pour les entreprises que pour les particuliers ; amener le monde à adopter les bonnes pratiques et ne pas attendre que le mal soit fait, car la première arme en sécurité informatique, c'est la sensibilisation »

Selon Abdel Mohamed Razack Nignan, les défis qu'ils rencontrent de façon générale au quotidien, sont du ressort de la sécurité informatique. Pourtant, c'est un domaine où les organisations sont confrontées à des menaces de sécurité accrues avec du personnel informatique et de sécurité réduit, indiquent les deux informaticiens. « Le coût élevé du matériel de protection, le mode de travail qui a changé depuis la pandémie avec l'avènement du télétravail », constituent les défis que rencontre Canfatech.

Pour les défis auxquels le Burkina Faso fait face, les promoteurs de Canfatech prodiguent des conseils. « Les organisations devraient redéfinir en profondeur la façon dont la fonction de sécurité doit être mise en œuvre, ne pas attendre que les problèmes surviennent avant de mettre en place une politique de sécurité. Aussi, chacun est concerné par la cybersécurité et la meilleure manière d'éviter que le pire se produise est d'adopter les bonnes pratiques et respecter les règles ».

Canfatech est spécialisée en réseautique et sécurité, téléphonie IP, cybersécurité, développement application web et mobile, design et gestion de base de données

« Je suis vraiment satisfait de la formation »

Au Burkina Faso, plusieurs structures ont bénéficié des prestations de Canfatech. Leurs partenaires sont, entre autres, Ecom High tech et Africa TIC Distribution.
En 2023, Canfatech a formé une trentaine d'ingénieurs et techniciens au Burkina Faso. Abdel Cédric Sawadogo, un informaticien et administrateur systèmes et réseaux, a été formé par Canfatech en décembre 2022. Il s'est agi d'une certification. Il a fait les quatre modules du Fortinet NSE et Microsoft azure AZ900.

De ce témoignage, on retient que la formation a répondu à ses attentes. « Je suis vraiment satisfait de la formation parce que ça m'a permis d'être à la hauteur des tâches que je rencontre très souvent et ça me permet de m'en sortir », a-t-il confié, avant d'ajouter : « je peux recommander Canfatech à d'autres personnes parce que c'est une entreprise sérieuse. Leur certification et la formation sont à un coût abordable ».

Canfatech intervient au Canada et dans six pays ouest africains. Il s'agit du Bénin du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Mali, du Niger, et du Togo. L'entreprise conçoit et administre les bases de données.
Il existe des formations certifiantes en ligne et en présentiel. Les modules sont FORTINET NSE 1 à 7 ; Microsoft azure AZ 900, AZ 104, AZ 204, AZ 305 AZ 500 ; VMware, Vsphere, etc. Les prochaines formations en présentiel auront lieu du 20 décembre 2023 au 18 janvier 2024.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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Burkina : Atéridar Galip Somé, nouveau directeur général de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 30/06/2023 - 00:00

Ancien directeur de la communication et des relations publiques de la Primature du Burkina Faso (juin 2016-septembre 2022), puis directeur de Cabinet du ministre de la Communication, de la culture, des Arts et du Tourisme (16 novembre 2022-29 juin 2023), le journaliste Atéridar Galip Somé a été nommé, ce jeudi 29 juin 2023, directeur général de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB).

Il succède à ce poste, à Rabanki Abou-Bâkr Zida, par ailleurs ancien directeur général du quotidien d'Etat, les Éditions Sidwaya.

Atéridar Galip Somé cède ainsi son poste de directeur de cabinet à une autre figure du sillage, Mamadou Dembélé. Il fut directeur commercial et marketing de la RTB (septembre 2018-juin 2022) avant d'être porté directeur commercial et marketing des Éditions Sidwaya (installé le 8 novembre 2022).

Mamadou Dembélé

O.L.
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Football/Classement FIFA : Le Burkina perd une place au plan africain et cinq au plan mondial

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 30/06/2023 - 00:00

La FIFA a dévoilé ce jeudi 29 juin 2023 son nouveau classement. Dans ce tableau de performance, le Burkina Faso perd une place au plan africain et cinq places au niveau mondial. Une régression qui n'est pas une surprise, dira-t-on, au regard de la défaite de son équipe nationale contre le Cap-Vert le 18 juin 2023 (3-1). Ainsi, de 9ème en mai, le Burkina descend à la 10ème place au niveau africain tandis que sur l'échiquier mondial, il passe de la 50è à la 55è place.

Le classement mondial est dominé par l'Argentine, suivi de la France et du Brésil tandis qu'en Afrique, le trio est constitué du Maroc, le Sénégal et la Tunisie.

Le top 20 africain

1. Maroc (13e au niveau mondial)

2. Sénégal (18e)

3. Tunisie (31e)

4. Algérie (33e)

5. Égypte (34e)

6. Nigeria (39e)

7. Cameroun (43e)

8. Mali (50e)
9. Côte d'Ivoire (51e)

10. Burkina Faso (55e)

11. Ghana (59e)

12. Afrique du Sud (62e)

13. Cap-Vert (66e)

14. RD Congo (69e)

15. Guinée (80e)

16. Zambie (84e)

17. Gabon (85e)

18. Guinée Équatoriale (91e)

19. Ouganda (92e)

20. Bénin (93e)

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La cour d'appel britannique juge illégal le plan d'expulsion au Rwanda de migrants

France24 / Afrique - Thu, 29/06/2023 - 22:34
Le gouvernement britannique a connu un nouveau revers : la justice a déclaré "illégal", le 29 juin, le projet controversé d'expulser vers le Rwanda les migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni. Mais le Premier ministre Rishi Sunak a immédiatement annoncé vouloir saisir la Cour suprême.
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Côte d’Ivoire, Congo, Maroc… Comment le cyber-gendarme Cybastion tisse sa toile en Afrique

Jeune Afrique / Economie - Thu, 29/06/2023 - 21:10
Déjà bien ancré en Afrique subsaharienne, le groupe américain spécialiste de la cybersécurité et du renseignement dirigé par par le Camerounais Thierry Wandji met le cap vers le nord du continent. Il compte sur sa connaissance du contexte africain pour renforcer son rôle d’intégrateur technologique au sein des États.
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