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Afrique

Face à Ali Bongo Ondimba, une opposition divisée

Jeune Afrique / Politique - Wed, 19/07/2023 - 10:00
À quelques semaines des élections générales – présidentielle, législatives et locales – prévues le 26 août au Gabon, les défections de dernière minute et la confusion qui a longtemps entouré la tenue du scrutin déstabilisent l’opposition, qui peine à se rassembler face au président sortant.
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PDL-145T: lancement des champs semenciers de riz à Bumba

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 19/07/2023 - 09:59


Le projet des champs semenciers de riz a été lancé officiellement, lundi 17 juillet à Yaligimba, à 51 kilomètres de Bumba, dans la province de la Mongala, par les Plantations huileries du Congo (PHC).


Près de 75 tonnes de semences améliorées sont attendues de la récolte de ces champs.


Elles seront distribuées aux paysans dans le cadre du Programme de développement local des 145 territoires, initié par le Gouvernement, indiquent des sources des PHC.

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Kasaï-Oriental : le président de l’assemblée provinciale, Kalala Kabongo Malebongo déchu

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 19/07/2023 - 09:50


Le président de l’assemblée provinciale du Kasaï-Oriental, Kalala Kabongo Malebongo, a été déchu, ce mardi 18 juillet, par les députés provinciaux. C’était au cours de la deuxième séance plénière d’une session extraordinaire ouverte vendredi dernier.

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Tunisie : Human Rights Watch dénonce de « graves abus » contre les migrants subsahariens

LeMonde / Afrique - Wed, 19/07/2023 - 09:38
Dans un rapport, l’ONG fait état, entre autres, de passages à tabac, d’arrestations arbitraires et de vol d’argent et d’effets personnels de la part des forces de sécurité.
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Décès de ADELE YAMEOGO née LANKOANDE : Faire part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 19/07/2023 - 09:30

Les grandes familles YAMEOGO à ZAKIN (Koudougou), Ouagadougou,
Temnaoré, Canada, France et Etats Unis
Le chef de zakin à Koudougou

Monsieur Barthélemy YAMEOGO diplomate à la retraite à Ouagadougou
Faustin YAMEOGO, Mme Georgette ZOUNGRANA née
YAMEOGO à Koudougou, leurs frères, sœurs, enfants neveux, nièces, petits enfants à Koudougou et Ouagadougou :

Le doyen Eugène YAMEOGO fonctionnaire à la retraite à
Ouagadougou, Charles YAMEOGO, Sibiri Alexis YAMEOGO à Koudougou
Sa majesté Yempabou, chef couturier de Bogandé

La grande famille LANKOANDE à Bogandé, Fada N'Gourma et
Ouagadougou, au Niger en France et aux états unis
La famille de feu. Diahourga Jacques et son épouse COMBARI Georgette à
Bogandé, Fada N'Gourma, Ouagadougou et leurs enfants ;

Les familles alliées et amies sont attristées de vous faire part du rappel à Dieu le mercredi 12 juillet 2023 à tours (France) de leur très chère épouse, fille, sœur, nièce, mère, grande mère à l'Age de 68 ans de MADAME ADELE YAMEOGO née LANKOANDE Agroéconomiste à la retraite

les obsèques de Mme Adèle YAMEOGO née LANKOANDE se dérouleront comme suit
Jeudi 20 juillet à 18h : arrivée du corps à l'aéroport international de Ouagadougou et transfert à la chambre mortuaire du CHU de bogodogo
Vendredi 21 juillet à 15h : levée du corps et transfert à son domicile à la patte d'oie
19h à 21h30 : veillée de prières à son domicile
Samedi 22 juillet : levée du corps à 7h30, culte à l'église de Karambiri à dassasgho à 8h30 (TBI= Tabernacle Bethel Israël) suivi de l'enterrement au cimetière municipal de Gounghin

LES OBSEQUES de Mme ADELE YAMEOGO NEE LANKOANDE SE DEROULERONT COMME SUIT

Jeudi 20 juillet à 18h : arrivée du corps à l'aéroport international de Ouagadougou et transfert à la chambre mortuaire du CHU de bogodogo

Vendredi 21 juillet à 15h : levée du corps et transfert à son domicile à la patte d'oie

19h à 21h30 : veillée de prières à son domicile

Samedi 22 juillet : levée du corps à 7h30, culte à l'église de Karambiri à dassasgho à 8h30 (TBI= Tabernacle Bethel Israël) suivi de l'enterrement au cimetière municipal de Gounghin

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A quoi servent les archives aux médias d’Etat

Maliactu - Wed, 19/07/2023 - 09:13

L’Office des Radios et Télévisions du Mali étonne vraiment par le manquement à sa fonction didactique sur fond d’inertie. La «Passion du service public» semble tellement l’emporter sur les brillantes idées qu’il en perd la raison quant au devoir d’édifier les Maliens sur des pans de l’histoire dont l’ORTM demeure quoi qu’il en soit une […]

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RDC : au moins 40 civils tués en trois jours en Ituri, s’alarme l’ONU

LeMonde / Afrique - Wed, 19/07/2023 - 09:10
Les Nations unies observent une « escalade importante de la violence » dans cette région du nord-est du pays en proie aux exactions de groupes armés.
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Mali : L’usage des réseaux sociaux interdit aux militaires de la police nationale

Maliactu - Wed, 19/07/2023 - 09:06

Un communiqué publié, le 13 juillet 2023, interdit aux Militaires de la Police Nationale, l’usage des réseaux sociaux. Désormais, les Militaires de la Police Nationale ont reçu pour instruction de ne plus utiliser les réseaux sociaux, « surtout en uniforme ». C’est ce qu’ordonne un courrier du contrôleur général de la police, Youssouf Koné, daté […]

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Campagne de chirurgie gratuite de la cataracte au Mali : 6000 personnes seront consultées parmi lesquelles 2000 seront opérées dans 12 localités du pays

Maliactu - Wed, 19/07/2023 - 09:03

La Maison des Aînés de Bamako a servi de cadre, le jeudi 13 juillet 2023, à la tenue de la cérémonie de lancement de la Campagne de consultations ophtalmologiques avec chirurgie gratuite de la cataracte. Cette campagne est organisée par le Conseil National des Personnes Agées du Mali (CNPAM) et le Programme national de santé […]

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Problématique de santé publique : Un concours de production médiatique lancé sur la prévention des maladies zoonotiques

Maliactu - Wed, 19/07/2023 - 08:57

La Maison de la Presse a abrité, le jeudi 13 juillet 2023, la cérémonie de lancement du concours de meilleures productions médiatiques sur l’approche « Une seule santé » et la prévention des maladies zoonotiques. Ce concours est initié par la Plateforme « Une Seule Santé » du Mali, en collaboration avec Breakthrough ACTION de […]

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Décès de Nacro née Traoré Aïssétou : Faire part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 19/07/2023 - 08:30

Les grandes familles Nacro à Biéha, Pissa, Konzio, Léo, Ouagadougou et alliées,
Les grandes familles Zèba à Sanogo, Bouaké, Ouagadougou, Tenkodogo, et alliées,
Les enfants Kadré, Fanta, Bismarck, Gambetta, Andromaque, Abdoul-Karim,
Les neveux et nièces à Sanogo, Ouagadougou, Tenkodogo,
Les petits enfants, Régis, Nathalie, Sephora, Anna, Ben, Nouredine, Manuella, Jessica, Keila, Fârûq, Bethsalel, Périne, Abakuk, Yasser, Kagouala, à Ouagadougou, Paris, Toulouse, Abidjan et Bobo,

Les arrières petits-enfants Samuel et Eva-Assita à Paris,

Remercient tous ceux qui de près ou de lui leur ont apporté soutien et réconfort lors de la promotion céleste de leur épouse, fille, sœur, mère, tante, grand-mère et arrière-grand-mère, Nacro née Traoré Aïssétou, le lundi 10 juillet 2023 à Ouagadougou à l'âge de 79 ans.

Elles témoignent leur profonde gratitude aux Pasteurs et à la communauté de l'Eglise Baptiste du Bon Berger, de l'Eglise Assemblée de Dieu El-Shaddaï de Ouaga 2000, le Temple Emmanuel, de l'Eglise centrale de l'Alliance chrétienne de Bobo-Dioulasso, à l'Union des groupes bibliques du Burkina, au personnel du CHU Bogodogo et aux médecins traitants, à Monsieur le Ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation et à ses collaborateurs, à Monsieur le Ministre du commerce et ses collaborateurs, à Monsieur le Directeur général de la SONABHY et ses collaborateurs, à Monsieur le Secrétaire technique du Centre national de la cinématographie et de l'audio-visuel et à la grande famille des Cinéastes, aux Présidents et Directeurs généraux des IESR du Burkina Faso, à toute la Communauté de l'Université Nazi BONI, à Monsieur le Président et à l'ensemble du Conseil d'administration de l'Université Nazi BONI, au Commandant de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers et à l'ensemble de la compagnie, aux Gouverneurs et membres des Lions club du District 403-A3, à la Société de sécurité La référence, aux voisins, parents, amis et connaissances, aux jeunes du quartier, à l'Association des anciens enfants de troupe du Burkina et en particulier les promotions 78 et 79, les structures de Apidon.

La famille s'excuse auprès de tous ceux dont les noms n'ont pu être cités. Puisse le Seigneur vous multiplier ses grâces et combler tous vos besoins selon sa richesse en Jésus-Christ.

« Car Dieu n'est pas injuste, pour oublier votre travail et l'amour que vous avez montré pour son nom… » Hébreux 6 :10

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Décès de Belemkoabga Franceline : Faire part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 19/07/2023 - 08:30

Les grandes familles Belemgnégré et Belemkoabga à Koupéla, Daltenga, Kouryaoghin, Ouagadougou.

Le Père Marius Belemgnégré, réligieux camilien à Ouagadougou ;
Pascal Belemgnégré, Madame TIENDREBEOGO Marie Madeleine, Albertine Belemgnégré, Madame Maïga Epiphanie, madame Nébié Sylvie, Marie Marguerite Belemgnégré, les familles alliées : TIENDREBEOGO à Tanghin Dassouri, Sandwidi à Koupéla, Maïga à Ouahigouya, Nébié à Zao/Bougnounou,
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur mère, belle-mère, tante, grand-mère,

Belemkoabga Franceline
Décès survenu le 18 juillet 2023 à l'hôpital saint Camille à l'âge de 85 ans.

Elles vous informent que la levée du corps est prévue pour le jeudi 20 juillet à 16h au CHU de Bogodogo. Une veillée de prière sera dite à 20h ce même jour au domicile de la défunte sis à Dagnoën. L'enterrement aura lieu à Ouagadougou au cimetière de Taab_tenga le vendredi 21 juillet après la messe absoute à 9h à l'église paroissiale de saint Camille.
Que par la miséricorde de Dieu l'âme de maman Franceline repose en paix.

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Décès de SIMPORÉ AMADOU : Faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 19/07/2023 - 08:30

Le Kaya Naaba TEGRE,

La grande famille SIMPORÉ au secteur 2 Titinga à Kaya, à Ouagadougou, à Bobo-Dioulasso, à Koudougou, et à l'extérieur du Burkina Faso et alliées et amies,
La grande famille KOMBAMTANGA, au secteur 1 Luissin à Kaya,

La grande famille SAWADOGO à Kamporé,
La grande famille SAWADOGO à Yongnin Kaya,

La grande famille PAFADNAM à Ouagadougou, Boussouma et Kaya,
Les familles alliées N'DIAYE secteur 07 Kaya, à Yaoliré secteur 1 Kaya,
Les familles alliées ZAMTAKO, au Secteur 2, Ganloukin, Kaya,
La famille OUÉDRAOGO secteur 02 Kaya,

La famille ZAGRÉ/YAMÉOGO à Koudougou,
La famille NACOULMA à Ouagadougou à Gounghin et alliées,

ont le profond regret de vous annoncer le décès de leur fils, père, grand-père, époux et ami, SIMPORÉ AMADOU appelé affectueusement Ahmed, précédemment Assistant de Direction à la BCEAO à la retraite,

survenu le matin du jeudi 13 juillet 2023 à son domicile à Ouagadougou. L'inhumation a été faite le même jour à Kaya.

Elles vous informent par ailleurs que le doua pour le repos de son âme est prévu le dimanche 23 juillet 2023 à Kaya au domicile familial sis à Titenga secteur 2 à 8h.

Paix à son âme !

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Décès de SAWADOGO/TAPSOBA Marie Jeanne, dite ‘'DIAMANT L'OR'' : Remerciements

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 19/07/2023 - 08:30

« J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m'est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me le donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement… » 2 Timothée 4:7-8

Sa majesté le Larlé Naba Tigré à Ouagadougou ;
Le Tengsoba de Saalé ;
Le Doyen Koudaogho Abel ZEMBA à Saalé ;

Les grandes familles SAWADOGO, ZEMBA, TAPSOBA, COMPAORE, KABORE, OUEDRAOGO, SAMNE, ZABRE, BOUGMA et OUYIA à Ouagadougou, Saalé, Pabré, Sa, Bobo-Dioulasso, Léo, Dakar, Côte d'ivoire, Belgique, France et aux Etats-Unis ;
Le Professeur COMPAORE Prosper à Ouagadougou et son épouse ;
Monsieur COMPAORE Julien et ses frères et sœurs à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et en Italie ;

Monsieur SAWADOGO Paul fondateur du Lycée LPLIC à Bobo-Dioulasso et son épouse ;
La grande famille de feu ILBOUDO Aloyïs à Ouagadougou et en Côte d'Ivoire ;
La grande famille de feu COMPAORE Henri à Ouagadougou et en Côte d'Ivoire.

Les familles alliées et amies :

KABORE, ZABSONRE, SANKARA, DIABRI, TRABOULGA, SAWADOGO, BAMBARA, KALOUBOUE, COMPAORE, KONVELBO, ILBOUDO, OUEDRAOGO, SANFO, ZOUNGRANA, DUSSIDOUR et SANON.

Les enfants :

Paul SAWADOGO, cheminot à la retraite à Bobo et son épouse ;
Emmanuel SAWADOGO, Conseiller du Président du Groupe CORIS et son épouse ;

La veuve Jacqueline KABORE née SAVADOGO, comptable de l'ex Air Afrique à la retraite à Abidjan ;
Béatrice KABORE née SAVADOGO, Assistante de Direction à l'ASCAD à Abidjan et son époux ;
Rosalie DIABRI née SAWADOGO, Contrôleur au CENOU-UPB Bobo à la retraite et son époux ;

Clovis SAWADOGO chauffagiste en Belgique et son épouse ;
Eric SAWADOGO employé en Belgique et son épouse ;
Les petits enfants et arrières petits-enfants.

Très touchés par les soutiens multiformes, les marques de compassion et de solidarité manifestés à leur endroit lors du rappel à Dieu de

Madame SAWADOGO / TAPSOBA Marie Jeanne, dite ‘'DIAMANT L'OR''

1929-2023

Décès survenu le jeudi 06 juillet 2023 à l'hôpital Sourou SANOU de Bobo-Dioulasso suivi de l'inhumation le mardi 11 juillet 2023, elles vous expriment leurs sincères remerciements et particulièrement :

Au Curé de la paroisse Notre Dame du Cénacle et son clergé ;
A la Communauté Chrétienne de Base Saint Jean-Paul II ;
Au Président du Groupe Coris et l'ensemble de ses collaborateurs ;
Aux frères des Ecoles Chrétiennes ;
Aux Parents, voisins, amis et connaissances dont elles se gardent de citer des noms de peur d'en oublier.

Elles les informent par ailleurs du programme suivant des messes :

Bobo-Dioulasso
Paroisse Notre Dame du Cénacle
Samedi 15 juillet 2023 à 06h00
Dimanche 16 juillet 2023 à 08h30
Dimanche 23 juillet 2023 à 08h30
Dimanche 30 juillet 2023 à 08h30
Dimanche 06 août 2023 à 08h30
Dimanche 03 septembre 2023 à 08h30
Dimanche 1er octobre 2023 à 08h30
Dimanche 05 novembre 2023 à 08h30
Dimanche 03 décembre 2023 à 08h30
Dimanche 07 janvier 2024 à 08h30

Ouagadougou
Paroisse Cathédrale
Dimanche 16 juillet 2023 à 09h00
Dimanche 23 juillet 2023 à 09h00
Dimanche 30 juillet 2023 à 09h00
Dimanche 06 août 2023 à 09h00
Dimanche 03 septembre 2023 à 09h00
Dimanche 1er octobre 2023 à 09h00
Dimanche 05 novembre 2023 à 09h00
Dimanche 03 décembre 2023 à 09h00
Dimanche 07 janvier 2024 à 09h00
Dimanche 14 janvier 2024 à 09h00

Paroisse Saint Camille
Dimanche 16 juillet 2023 à 09h00
Dimanche 23 juillet 2023 à 09h00
Dimanche 30 juillet 2023 à 09h00
Dimanche 06 août 2023 à 09h00
Dimanche 03 septembre 2023 à 09h00
Dimanche 1er octobre 2023 à 09h00
Dimanche 05 novembre 2023 à 09h00
Dimanche 03 décembre 2023 à 09h00
Dimanche 07 janvier 2024 à 09h00
Dimanche 14 janvier 2024 à 09h00

Abidjan
Paroisse Saint Joseph Epoux
Samedi 15 juillet 2023 à 06h00
Dimanche 16 juillet 2023 à 07h00

Paroisse Notre Dame de l'Incarnation de la Riviera-Palmeraie
Dimanche 23 juillet 2023 à 07h00
Dimanche 30 juillet 2023 à 07h00
Dimanche 06 août 2023 à 07h00
Dimanche 03 septembre 2023 à 07h00
Dimanche 1er octobre 2023 à 07h00
Dimanche 05 novembre 2023 à 07h00
Dimanche 03 décembre 2023 à 07h00
Dimanche 07 janvier 2024 à 07h00

Paroisse Saint Charles LWANGA d'Adjamé
Dimanche 23 juillet 2023 à 07h00
Dimanche 30 juillet 2023 à 07h00
Dimanche 06 août 2023 à 07h00
Dimanche 03 septembre 2023 à 07h00
Dimanche 1er octobre 2023 à 07h00
Dimanche 05 novembre 2023 à 07h00
Dimanche 03 décembre 2023 à 07h00
Dimanche 07 janvier 2024 à 07h00

Paroisse Saint Michel d'Adjamé
Dimanche 23 juillet 2023 à 07h00
Dimanche 30 juillet 2023 à 07h00
Dimanche 06 août 2023 à 07h00
Dimanche 03 septembre 2023 à 07h00
Dimanche 1er octobre 2023 à 07h00
Dimanche 05 novembre 2023 à 07h00
Dimanche 03 décembre 2023 à 07h00
Dimanche 07 janvier 2024 à 07h00

Paroisse Sainte Rita de Cascia de Yopougon
Dimanche 23 juillet 2023 à 07h00
Dimanche 30 juillet 2023 à 07h00
Dimanche 06 août 2023 à 07h00
Dimanche 03 septembre 2023 à 07h00
Dimanche 1er octobre 2023 à 07h00
Dimanche 05 novembre 2023 à 07h00
Dimanche 03 décembre 2023 à 07h00
Dimanche 07 janvier 2024 à 07h00

Dakar
Paroisse Sainte Joséphine de Bakhita
Dimanche 10 septembre 2023 à 11h00
Dimanche 1er octobre 2023 à 11h00
Dimanche 05 novembre 2023 à 11h00
Dimanche 03 décembre 2023 à 11h00
Dimanche 07 janvier 2024 à 11h00

Belgique
Communauté Africaine Chrétienne KARIBOU
Samedi 12 août 2023 à 18h00 HL
Samedi 09 septembre 2023 à 18h00 HL
Samedi 06 octobre 2023 à 18h00 HL
Samedi 04 novembre 2023 à 18h00 HL
Samedi 02 décembre 2023 à 18h00 HL
Samedi 06 janvier 2024 à 18h00 HL

Que Dieu vous bénisse et vous le rende au centuple

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Ouagadougou /Gestion des déchets solides : « Chaque pas compte, la question du développement durable est un processus de tous les jours », selon l'expert Martin Yelkouni

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 19/07/2023 - 00:22

Lors de son séjour (courant juin 2023) au Burkina dans le cadre d'une formation sur les stratégies de gestion des déchets solides, nous l'avons rencontré. Dr Yelkouni, il faut le rappeler, est le directeur général de l'Institut d'appui au développement (IAD, Lyon, France) et enseigneur-chercheur en économie à l'Université Clermont Auvergne (France). Spécialisé en économie de l'environnement et des ressources naturelles, l'homme s'intéresse à plusieurs sujets de recherche, notamment la gouvernance des ressources naturelles renouvelables, le rôle des institutions dans le développement, la gestion des déchets, l'économie verte et circulaire, etc. Le professeur associé dans des programmes internationaux de formation du 3e cycle aborde, dans cet entretien, plusieurs questions en matière de gestion des déchets solides et fait quelques propositions de solutions.

Lefaso.net : Vous séjournez à Ouagadougou dans le cadre d'une formation sur les stratégies de gestion des déchets solides. De quoi a-t-il été question ?

Dr Martin Yelkouni (MY) : Je vous remercie pour l'intérêt porté à notre formation qui est organisée par l'Institut d'appui au développement (IAD) à Lyon, la Kosyam Jesuit University of Science (KoJUS) et le CESAG, dans le cadre des activités de la Chaire « Environnement, énergie et développement durable » du CESAG. Il s'agissait alors de réfléchir ensemble sur les stratégies en matière de gestion des déchets solides et quelles stratégies doit-on privilégier, notamment sur le tri, le traitement ou la valorisation. Nous avons aussi abordé les éléments fondamentaux de la gestion des déchets solides que nous pouvons avoir à la fois sur un territoire ou dans un établissement quelconque (université, hôpital, entreprise, etc.).

Ces éléments ont permis de finaliser notre formation avec des cas concrets qui ont porté sur les études faites sur la gestion des déchets d'une collectivité territoriale, d'une cantine scolaire et d'un hôpital. Avec l'expérience des participants, nous avons construit des solutions provisoires qui vont leur permettre d'implémenter une stratégie se traduisant par la mise en œuvre d'un plan d'action pour la gestion des déchets dans leurs milieux de travail.

Avant de poursuivre sur d'autres questions, pouvez-vous déjà nous clarifier qu'est-ce que c'est qu'un déchet solide ?

En règle générale, ce sont tous les déchets non liquides, par exemple un bidon, un carton, les déchets issus de l'alimentation, mais aussi le sable et la terre lors du balayage des cours. Une caractérisation permet de mettre en relief les différents types de déchets produits dans un ménage ou dans une entreprise. Un autre exemple qui est un fléau mondial, ce sont les déchets plastiques qui polluent notre environnement.

Lors de la formation, vous avez fait cas de la valorisation et du recyclage. Quelle différence y-a-t-il entre les deux termes ?

Le recyclage est un processus de transformation des déchets en de nouveaux produits comme par exemple le verre ou le métal. Le recyclage permet d'éviter le gaspillage de ressources naturelles ou de diminuer ses impacts environnementaux.
La notion de valorisation est plus englobante, elle consiste dans « le réemploi, le recyclage ou toute autre action visant à obtenir, à partir des déchets, des produits réutilisables ou de l'énergie ». Par exemple, quand on prend les déchets alimentaires, on peut les transformer en compost. Donc valoriser, c'est donner de la valeur à quelque chose qui, à priori, n'en n'aurait pas.

On sait que vous avez beaucoup travaillé sur ces questions de gestion de déchets solides au niveau de Ouagadougou. De façon générale, quel commentaire pouvez-vous faire quand vous regardez comment se fait la gestion de ces déchets solides dans la ville ?

C'est vrai que j'ai un peu travaillé sur notre ville depuis un certain temps. Ouagadougou était une des villes les plus propres de l'Afrique de l'Ouest avec une stratégie qui avait été mise en place. Mais malheureusement, ces derniers temps, on remarque un certain recul par rapport à ces aspects de gestion des déchets solides. Plusieurs raisons peuvent justifier une telle situation : l'étalement de la ville ou le faible niveau des ressources financières pour ce service. Une ville propre suppose que les citoyens contribuent à sa propreté. Il me semble qu'il y a lieu de voir ou revoir les modes de financement de la gestion de nos déchets dans un contexte particulier.

Un autre aspect important, ce sont nos comportements, par exemple ne pas jeter nos déchets dans la rue. Nous devons nous pencher sérieusement sur une fiscalité propre à la gestion des déchets pour mieux gérer les questions de la collecte, du transport, du traitement et de l'enfouissement. Il y a toute une réflexion à avoir, étant donné que la ville est de plus en plus grande avec une augmentation de la production des déchets. C'est donc collectivement, et non pas seulement du ressort de la ville de Ouagadougou, que nous devons construire des solutions pour y vivre sainement.

Transition toute trouvée pour évoquer la question de la gestion des caniveaux dans la ville de Ouagadougou qui sont pleins et bouchés de ces mêmes déchets. Selon-vous, qu'est-ce qui peut être proposé comme solution ?

Les solutions vont dépendre de plusieurs paramètres. Mais de manière générale, vous voyez bien qu'il y a un lien entre la gestion des déchets et le remplissage des caniveaux, puisque les déchets non collectés vont directement dans les caniveaux. Je reviens aux citoyens qui doivent avoir un comportement vertueux.

Mais on remarque que chaque année, on fait le curage de ces caniveaux, mais il faudrait immédiatement tout ramasser pour éviter qu'ils soient remplis à cause d'une pluie. Il y a certes la question du curage, mais si chaque citoyen fait de la propreté une préoccupation, on éviterait de toujours remplir nos caniveaux de déchets.
D'une manière générale, il faudrait penser à la manière dont on doit infiltrer l'eau pluviale dans la ville de Ouagadougou pour éviter les inondations. Probablement les ouvrages actuels ne répondent plus aux besoins initiaux, en raison de l'extension de la ville, ou en raison de caniveaux bouchés. Il y a une réflexion à mener en termes de gestion des eaux de pluie dans la ville de Ouagadougou.

Votre mot de fin ?

Pour terminer, je dirai tout simplement que chaque citoyen est concerné par la gestion des déchets en général et des déchets solides en particulier. Les responsabilités sont partagées et il n'y a pas à stigmatiser telle ou telle entité. Les efforts sont à faire par tous pour une ville propre et attrayante. Chaque pas que nous pouvons ou devons faire doit compter. La question du développement durable est un processus de tous les jours, surtout par des actions simples que nous pouvons mener ici et là.

Interview réalisée par Yvette Zongo
Photos et vidéo réalisées par Auguste L. Paré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Affaire Mohamed Sinon : Le Parquet requiert 30 mois de prison ferme, 500 000 FCFA d'amende, le délibéré pour le 25 juillet 2023

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 19/07/2023 - 00:20

Le procès de l'activiste et militant du "mouvement Africa révolution", Mohamed Sinon, s'est tenu ce mardi 18 juillet 2023 devant le Tribunal de grande instance Ouaga I. Poursuivi pour « diffamation, mise en danger de la vie d'autrui », Mohamed Sinon a comparu pour la première fois dans ce dossier, le 30 mai 2023 avant qu'il ne soit renvoyé au 20 juin, ensuite au mardi 27 juin 2023 et, finalement, à cette date du 18 juillet.

En attendant de revenir sur certains détails, on peut relever que les débats ont porté sur le contenu de l'élément qui a été diffusé sur les réseaux sociaux et qui fait l'objet d'incrimination.

Si le prévenu, Mohamed Sinon, a reconnu en être l'auteur, il nie cependant la qualification qui lui est attribuée par la demanderesse. Mohamed Sinon explique en effet que lorsqu'il dit que "la gendarmerie n'est pas impliquée à cent pour cent dans la lutte", il ne fait pas référence au "terrorisme", mais plutôt à la "corruption". C'est d'ailleurs sur cet aspect qu'ont tourné les débats, projection de l'élément incriminé à l'appui.

Il est contrarié sur sa lancée par le Parquet, qui fait observer qu'autant le prévenu se prévaut de n'avoir évoqué en aucun passage le mot "terrorisme" autant il n'y lâche non plus le mot "corruption".

Le représentant de la gendarmerie nationale, constituée partie civile dans le dossier, se dit "désarmé face au revirement spectaculaire du prévenu", qui oriente son intervention sur la lutte contre la corruption.
A l'issue des débats, le Parquet a requis contre le prévenu, et prenant en compte le sursis de 24 mois qui pèse sur lui à compter de février 2023, une peine d'emprisonnement ferme de 30 mois et une amende de 500 000 FCFA.

Le délibéré est prévu pour le 25 juillet 2023.

O.L.
Lefaso.net

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Affaire Mohamed Sinon : « Le souhait de la gendarmerie, c'est de voir le prévenu subir toute la rigueur de la loi, s'il venait à être condamné » (partie civile)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 19/07/2023 - 00:15

L'audience de l'affaire dite Mohamed Sinon, cet élément vidéo dans lequel le prévenu reproche à la gendarmerie de ne pas s'impliquer dans la lutte et demande, de ce fait, sa suppression au profit de la police et des militaires, a finalement, après moults reports, eu lieu ce mardi 18 juillet 2023 devant le Tribunal de grande instance Ouaga I.

De 12h09 à 16h40, le prévenu Mohamed Sinon a fait face au tribunal dans ce deuxième dossier, après celui de février 2023 relatif à l'appel au meurtre et pour lequel, il a été condamné à 24 mois de prison avec sursis.

Après les salamalecs, qui ont, en autres, consisté en la vérification de l'identité du prévenu et à se rassurer qu'il est prêt pour le jugement, place au rappel des faits et des charges qui en découlent. L'intéressé retorque, à la fin de l'exposé des faits, qu'il ne les reconnaît pas. « Pourquoi vous êtes là alors ? », demande le président du tribunal. L'élément vidéo est projeté, à la suite duquel le tribunal lui demande une réaction. « J'avais renié, mais c'était pour pousser à projeter l'élément afin que tout le monde en prenne connaissance », a précisé Mohamed Sinon avant de faire constater : « vous aurez constaté que dans l'élément vidéo, j'ai dit lutte, je n'ai pas parlé de terrorisme ».

« Vous voulez faire référence à quelle lutte ? », pousse le tribunal.

« C'est de la lutte contre la corruption », répond le prévenu, qui affirme qu'il a fait sien, le combat contre la corruption.

Le tribunal lui demande s'il a déjà dénoncé des cas de corruption à la gendarmerie ou a été victime de corruption et, le cas échéant, si l'on peut accuser tous les gendarmes. « J'ai vu et j'ai été victime, sur la route de Gaoua et sur l'axe Ouaga-Kongoussi. (…). Parfois, je me fais passer pour quelqu'un qui n'a pas de pièce (Carte nationale d'identité burkinabè, CNIB : ndlr) pour avoir leur système. Je ne comprends pas le français, mais j'ai dit dedans (l'élément incriminé : ndlr) que ce n'est pas cent pour cent (pas tous les gendarmes, ndlr) », se défend en substance le prévenu, qui affirme avoir été témoin de ce que des gendarmes ont pris de l'argent avec de jeunes passagers qui n'ont pas de CNIB. Il cite également le cas de son épouse, qui aurait été débarquée d'un car et immobilisée pendant plus de trois heures, parce que celle-ci avait refusé de payer la somme de 3 000 FCFA. Un cas qu'il dit avoir dénoncé à la gendarmerie de Yirgou.

Le tribunal lui demande le lien entre corruption et suppression de la gendarmerie. « Je suis quelqu'un qui est sur les réseaux sociaux, qui donne ses opinions. Dans mes interventions, et dans un même élément, il m'arrive d'aborder plusieurs thèmes à la fois. (…). J'ai donné mon opinion, c'est ma pensée. Je suis les informations, je vois ailleurs comment ça se passe et c'est par rapport à cela que j'ai donné mon avis. Ce n'est pas moi qui suis le décideur. J'ai donné ma pensée, c'est aux décideurs d'en faire ce qu'ils veulent. Dans l'élément, j'ai même interpellé nommément le décideur. J'ai donné des conseils et je pense que nul n'est au-dessus de conseils. Je n'ai pas de pouvoir de décision, il appartient au décideur de prendre les mesures qui siéent », soutient M. Sinon, insistant que dans l'élément, le mot lutte se rapporte à la corruption et non au terrorisme.

« Dans la vidéo, vous dites que vous n'avez pas prononcé le mot "terrorisme", mais est-ce que vous avez prononcé le mot "corruption" ? », contrarie d'abord le Parquet, en brandissant cette observation au prévenu. Mohamed Sinon, qui se présente comme membre du Mouvement Africa révolution, « structure qui lutte contre tout ce qui n'est pas juste », tente de faire comprendre que les deux sont liés.

Le Parquet revient ensuite sur la gravité de ses propos, au regard du contexte national… Un acte qui, selon le ministère public, expose les gendarmes individuellement pris et toute l'institution gendarmerie nationale. L'autorité demande donc au prévenu de ne pas envoyer le litige sur un autre terrain, car on n'a condamné aucun citoyen pour avoir dénoncé des faits de corruption.

Le représentant de la gendarmerie nationale (mandaté par le chef d'état-major de la gendarmerie nationale), constituée partie civile dans le dossier, s'est, à son tour, dit « un peu désarmé » par le « revirement spectaculaire » du prévenu, car même le citoyen lambda, le personnel de la gendarmerie, ont compris ce à quoi il était question dans sa sortie sur les réseaux sociaux.

« Même dans la plainte déposée par la gendarmerie nationale, il est dit que la gendarmerie nationale n'est pas engagée dans la lutte contre le terrorisme, de la supprimer et laisser la police et les militaires. Nous, au niveau de la gendarmerie nationale, nous avons compris cela. La gendarmerie est en première ligne de la lutte, nous ne pouvons pas permettre qu'un individu vienne tenir de tels propos », a, globalement, dénoncé le représentant de la gendarmerie nationale.

Les conseils du prévenu demandent, quant à eux, de rester dans le cadre strict du procès pénal, en évitant les interprétations ; la loi pénale étant d'interprétation stricte, rappellent-ils. Ils déclarent ensuite que la première mission de la gendarmerie, c'est le maintien de l'ordre, la sécurité publique. D'où, selon eux, la logique que lorsque le prévenu parle de « lutte », il s'agisse de corruption et non de terrorisme.

Les avocats de Mohamed Sinon vont dans cette logique enfoncer le clou, en rappelant que la gendarmerie est, ces cinq dernières années, classée parmi les cinq institutions les plus corrompues, selon les rapports du REN-LAC.
Des propos nuancés par le représentant de la gendarmerie, qui relève que depuis 2020, l'institution a quitté le top 5. « Ce qui montre qu'il y a un travail qui est fait », oppose-il avant de rappeler que la corruption est un phénomène national et tout le monde s'est inscrit dans la lutte contre ce mal.

A la fin des débats, le Parquet a requis (après motivations par le contexte de l'acte et rappelant le sursis sus-référé) 30 mois (deux ans et six mois) d'emprisonnement ferme et 500 000 FCFA d'amende.

Appelé à se prononcer sur la réquisition du Parquet, le représentant de la gendarmerie a confié que l'institution n'a pas de demande particulière à faire… ; son souhait, c'est de simplement voir le prévenu « subir toute la rigueur de la loi, s'il venait à être condamné ».

Le Tribunal renvoie les parties pour délibéré le 25 juillet 2023.

O.L
Lefaso.net

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Burkina/Nomination à l'ONEA : Le SYNTEA prend acte et décide d'accompagner le nouveau directeur général

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 19/07/2023 - 00:10

Les membres du Syndicat national des travailleurs de l'eau et de l'assainissement (SYNTEA) ont organisé une assemblée générale le lundi 17 juillet 2023 à Ouagadougou pour se pencher sur la nomination de leur directeur général qui fait couler beaucoup d'encre.

Encore une nouvelle sortie médiatique concernant la nomination controversée du nouveau directeur général de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA), Adama Traoré. Cette fois-ci, ce sont les membres du Syndicat national des travailleurs de l'eau et de l'assainissement (SYNTEA) qui donnent de la voix.

Selon les membres de ce syndicat, il y a une psychose au sein de l'institution. « Les gens attendent de voir ce qui va se passer. Nous ne savons pas aujourd'hui ce qui va se passer. C'est une autorité qui a fait la nomination, elle doit s'assumer jusqu'à ce que ce qui est dit de cette personne-là soit prouvé par la justice et que cette justice-là fasse son travail », a indiqué le secrétaire général du SYNTEA, Samuel Sandwidi.

Pour Samuel Sandwidi et ses camarades, il n'y a aucune raison de boycotter la nomination du nouveau directeur général, qui est un travailleur de l'ONEA disposant d'un numéro matricule comme les autres travailleurs. « Il a été nommé de la même façon que tous ses prédécesseurs et notre syndicat qu'est le SYNTEA a pris acte, comme d'habitude et a décidé de l'accompagner pour qu'il réussisse sa mission qui est la nôtre aussi », ont-ils insisté.

Samuel Sandwidi a appelé tous les travailleurs à se rassembler pour défendre leurs droits et intérêts communs

Ne pas fouler la clause de confidentialité

À en croire à ses dires, le SYNTEA ne dispose d'aucun élément factuel pour remettre en cause une nomination. « Pourquoi ? Parce que d'abord remettre en cause une nomination veut dire que nous bottons en touche une nomination de l'autorité suprême, car il est nommé en conseil des ministres. Ça veut dire aussi que nous foulons au pied notre clause de confidentialité en allant présenter un rapport qui était censé être à l'interne », a-t-il noté.

Nommé en conseil des ministres du jeudi 6 juillet 2023, le nouveau directeur général de l'ONEA, un agent de la boîte, ne fait pas l'unanimité. Alors que la coordination CGTB/ONEA a demandé une annulation de la décision, un groupe de jeunes de la même institution est sorti le jeudi 13 juillet 2023 pour exprimer son soutien à Adama Traoré, déclarant qu'il s'agit c'est « une marque de reconnaissance de la compétence ».

Au cours de cette assemblée générale, les membres du SYNTEA ont fait savoir qu'ils n'appartiennent à aucun camp. « Notre assemblée générale, ce n'est pas pour contester X ou Y mais c'est pour recadrer les choses et informer l'opinion nationale et internationale que ce n'est pas le SYNTEA, le plus grand syndicat de l'ONEA, qui remet en cause la nomination. Et ce, pour une raison. Nous restons logiques, nous restons fidèles à la démarche et à la ligne syndicale. Nous protégeons les intérêts moraux et matériels des travailleurs de l'ONEA », a déclaré Samuel Sandwidi.

Le SYNTEA considère qu'il est essentiel d'assurer une transparence dans cette affaire et permettre à Adama Traoré de poursuivre son mandat.

Il faut noter qu'à la même date de cette assemblée générale du SYNTEA, une délégation gouvernementale, conduite par le ministre d'Etat, ministre en charge du travail, Bassolma Bazié, a échangé avec le bureau de la coordination de la CGT-B/ONEA. Cette coordination aurait fourni les preuves de ses accusations contre le nouveau directeur général de l'ONEA.

Cryspin Laoundiki
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Assemblée législative de transition : Les députés adoptent à l'unanimité la loi portant mesures d'incitations fiscales et douanières

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 19/07/2023 - 00:05

L'Assemblée législative de transition (ALT) a adopté à l'unanimité, la loi portant institution de mesures d'incitations fiscales et douanières au profit des Petites et moyennes entreprises (PME) au Burkina. C'était au cours de sa séance plénière, ce mardi 18 juillet 2023. L'adoption de cette loi permettra d'accélérer la formation d'un tissu économique solide et compétitif dont la locomotive sera les PME.

Aussitôt examiné en Conseil de ministres du 28 avril 2023, tenu dans la capitale économique, Bobo Dioulasso, le projet de loi portant institution de mesures d'incitations fiscales et douanières au profit des Petites et moyennes entreprises (PME) du Burkina Faso, a été adopté ce mardi 18 juillet 2023, à l'unanimité des députés, au nombre de 67 au cours d'une séance plénière.

Composée de 15 articles, cette loi, puisqu'adoptée, vise à accélérer la formation d'un tissu économique solide et compétitif porté par les PME à travers des mesures fiscales et douanières incitatives. Ces mesures permettront entres autres, d'inciter à la création d'entreprises, à la formalisation des entreprises, à l'auto emploi des jeunes et à la création d'emplois. Cette loi envisage également d'améliorer la viabilité des PME et de favoriser la croissance économique nationale.

Faut-il le rappeler, les mesures d'incitation contenues dans la loi ont été préparées par le cabinet du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective. Elles ont été soumises aux observations et amendements de la Direction générale des douanes, de la Direction générale des impôts, de deux directions générales du ministère en charge du commerce et des Petites et moyennes entreprises (PME), etc.

La plénière a été présidée par le président de l'ALT, Dr Ousmane Bougouma

Avant son adoption, la Commission des finances et du budget (COMFIB), la Commission de développement durable, la Commission des affaires étrangères, de la défense et de la sécurité(CAEDS), la Commission des affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH) de l'ALT ont livré leurs rapports et donné leur avis à l'adoption de la loi.

Se former et s'auto-employer

Le ministre en charge de l'économie, Dr Aboubacar Nacanabo, a rassuré que bien qu'étant des mesures d'incitation fiscales, le consommateur pourra non seulement être promoteur de PME mais aussi être un employé de PME. « Ce qui signifie que ces mesures vont permettre d'améliorer le pouvoir d'achat des consommateurs dans la mesure où celles-ci permettront de donner des revenus aux consommateurs. Mais aussi, il faut dire que la protection des consommateurs relève de la prérogative du gouvernement si bien qu'il a mis en place des structures pour contrôler les prix. Il y a par exemple la Brigade de contrôle des prix qui sanctionne en cas de non-respect des dispositions », a-t-il rappelé.

Le ministère a rassuré les députés du bien-fondé de cette loi

A la question d'un député qui voulait savoir s'il y a des dispositions pratiques qui permettront à un promoteur de PME qui se trouve dans une localité très éloigné de la capitale de bénéficier de ces mesures, le ministre répond par l'affirmative. « Le gouvernement va s'organiser pour faire face à ces défis et faire preuve de flexibilité pour faciliter les démarches. L'administration est suffisamment déconcentrée. Cette déconcentration doit être à mesure de remonter rapidement les informations pour que les PME de ces localités puissent bénéficier de facilités », a-t-il rassuré.

Quand est-il de la formation des jeunes pour qu'ils puissent s'auto employer ? A ce sujet, Dr Nacanabo a reconnu que l'inadaptation du système éducatif est un fait. Cependant, il s'agira, a-t-il déclaré, de faire en sorte que les jeunes, en plus de ce qu'ils apprennent à l'école, apprennent des métiers. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Obissa Juste Mien
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