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Afrique

Le Mali accuse les États-Unis d’aggraver la situation sécuritaire

Maliactu - Thu, 27/07/2023 - 18:23

Les autorités maliennes ont condamné les nouvelles sanctions américaines, les qualifiant de « mesures contraires au droit international ». Ils ont déclaré que ces sanctions venaient s’ajouter à une longue liste d' »actes d’intimidation, de chantage et de campagnes hostiles » contre le Mali. Le gouvernement malien a également mis en garde les États-Unis contre leur responsabilité dans l’aggravation […]

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Le Conseil des ministres du Mali adopte un budget rectifié pour 2023

Maliactu - Thu, 27/07/2023 - 18:11

Le Conseil des ministres du Mali a adopté un projet de loi visant à modifier la Loi n°2022- 051 du 13 décembre 2022 sur le budget pour l’exercice 2023. Ce projet de loi vise à prendre en compte le ralentissement de l’activité économique et la hausse des prix due aux perturbations survenues à la fois […]

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Le gouvernement malien critique l’enquête de Human Rights Watch sur les violations des droits de l’homme

Maliactu - Thu, 27/07/2023 - 18:04

Le gouvernement malien a publié une réponse aux conclusions d’une enquête de l’ONG Human Rights Watch sur des allégations de violations des droits de l’homme au Mali entre décembre 2022 et mars 2023. Le gouvernement a critiqué la méthodologie utilisée par Human Rights Watch, affirmant que la présentation d’allégations basées sur des témoignages non contradictoires, […]

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Lettre au président de la transition : Effort de guerre et effort fiscal au Burkina, quel arbitrage ?

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 27/07/2023 - 18:01

Dans un contexte de diminution de salaires réels due à une inflation galopante, l'institution de nouvelles taxes ne peut que causer un mécontentement. C'est ce que pense Zacharia Zabsonré, économiste-fiscaliste, enseignant à l'Ecole nationale des régies financières. D'après lui, il aurait fallu prouver l'insuffisance de ressources suite à l'application correcte et rigoureuse des dispositions fiscales existantes, avant d'envisager l'institution d'une quelconque nouvelle taxe. Dans cette lettre ouverte au président de la Transition, il s'en explique et fait des propositions.

Excellence Monsieur le président de la transition,

Sur un échantillon aléatoire de quarante personnes, environs soixante-dix-sept virgule cinq pourcent (77,5%) des Burkinabé réagissent contre l'institution des taxes sur les services de téléphonie, sur le réabonnement au niveau des télévisions privées et sur la cession des terrains hors lotissement. Seulement 22,5% sont favorables pour ces nouvelles taxes. Cette réaction négative est la preuve que l'effort fiscal des Burkinabé a atteint son niveau culminant. Ce qui vous interpelle à un meilleur arbitrage entre le besoin crucial de ressources pour l'effort de guerre et le faible niveau d'effort fiscal des Burkinabé afin d'éviter une probable révolte fiscale.

Il est vrai que les impôts sont le principal moyen par lequel les gouvernements financent leurs activités. Ils offrent une méthode meilleure que l'endettement pour lever des fonds publics en cas d'urgence. Toutefois, ils impactent le bien-être global à travers le Produit Intérieur Brut (PIB). D'abord, ils modifient le désir marginal de l'argent des personnes imposées. Puisqu'on lui enlève une partie de son revenu, la dernière unité de revenu qui lui reste sera plus désirée que la dernière unité de revenu qui lui aurait été laissée s'il n'y avait pas eu d'impôt.

Cependant, la dernière unité d'effort qu'il consacre au travail ne l'affectera pas différemment. Par conséquent, il aura tendance à travailler plus et à contribuer plus à la richesse nationale. Cette tendance peut être forte du point de vue d'une courte période, lorsque de lourdes taxes sont soudainement imposées. En outre, il est possible de répondre à l'impôt en économisant moins ou en vendant du capital. Par ailleurs, l'augmentation des impôts et la réduction des services publics actuels se traduisent principalement par une réduction de la consommation privée. Ce qui pèsera principalement sur l'investissement privé (Musgrave et Musgrave, 1989).

De façon générale, l'imposition fera en sorte que les gens qui vivent et travaillent au moment où les dépenses sont engagées, contracteront leur consommation et augmenteront leurs efforts de production dans une plus grande mesure qu'ils ne le feraient en absence d'imposition. En d'autres termes, l'investissement futur est amélioré au prix d'un fardeau fiscal accru au moment présent. Il est possible de soutenir qu'une amélioration de la richesse engendrée par ces moyens n'est pas une amélioration en fin de compte, mais implique vraiment dans l'ensemble un préjudice au bien-être économique. D'une part, les systèmes fiscaux ont un impact important sur les décisions d'investissement et d'autre part, des recettes fiscales plus élevées sont importantes pour réduire la dépendance à l'égard de l'aide.

Quel arbitrage faut-il faire alors entre les besoins financiers pour l'effort de guerre et l'effort fiscal au Burkina Faso ? Est-il possible d'augmenter indéfiniment le niveau d'imposition dans un pays ? Une considération pertinente pour répondre à cette question est la façon dont l'effort fiscal du pays se compare à celui d'autres pays dans des circonstances similaires (Lotz et Morss, 1967). Il est donc très important d'étudier plus en profondeur le concept de performance fiscale. Par ailleurs, un régime fiscal opérationnel est essentiel pour garantir un environnement fiscal sûr, qui améliore la responsabilité des gouvernements et favorise la bonne gouvernance (Bhatia, 1996 ; Bird et al., 2008).

Par conséquent, l'analyse du potentiel imposable et de l'effort fiscal revêt un caractère primordial pour les pays comme le Burkina Faso.
Les auteurs définissent différemment le concept d'effort fiscal. Certains utilisent la perception de l'impôt en proportion du PIB pour saisir l'effort fiscal d'un pays et servir de base de comparaison des performances fiscales entre les pays (Chelliah et al. 1975 ; Tanzi, 1981). Dans ce cas, le PIB est considéré comme l'assiette imposable. Ainsi, les pays dont le ratio moyen d'impôts par rapport au PIB est le plus élevé sont ceux qui font le plus d'efforts.

Source des données : BCEAO

Le graphique 1 montre l'évolution de l'effort fiscal du Burkina Faso comparée à celle de la moyenne de l'UEMOA. Il ressort que de 2001 à 2020, l'effort fiscal du Burkina Faso a connu deux pics : en 2013 et en 2018. Il connait par ailleurs une chute depuis 2019. Cette baisse de l'effort fiscal ces dernières années pourrait s'expliquer par l'effet du terrorisme. De plus, on constate qu'à partir de 2011, l'effort fiscal des Burkinabé dépasse la moyenne de l'UEMOA. Ce qui montre qu'ils tentent autant que possible de s'acquitter de leurs obligations fiscales.

Langford et Ohlenburg (2016) définissent l'effort fiscal comme la mesure dans laquelle les recettes fiscales réelles atteignent le potentiel imposable exprimé en proportion du PIB. Cet effort reflète non seulement les choix stratégiques, mais aussi l'inefficacité de l'application des politiques. En effet, la taxation suppose l'application stricte et rigoureuse des dispositions fiscales existante afin de faire payer le juste impôt à chacun. Ce qui aurait contraint tous ceux qui trainent des dettes fiscales à s'en acquitter sans délais.

De plus, les opérateurs économiques inciviques qui bénéficiaient de couvertures politiques seraient contraints de mettre se mettre fiscalement à jour. La taxation peut aussi consister à agir intelligemment sur l'assiette fiscale sans augmenter les taux marginaux d'imposition ni instituer de nouvelles taxes. Il s'agit d'actionner les ressorts de la croissance économique en vue d'augmenter le Produit intérieur brut (PIB) considéré comme l'assiette imposable au niveau national. Plus le PIB s'accroît, plus grande sera l'assiette imposable et l'Etat engrangerait plus de recettes fiscales, avec les mêmes taux marginaux d'imposition. Il faut donc agir sur les agrégats macroéconomiques comme la consommation, l'investissement et l'efficacité marginale du capital (Keynes, 1936).

Une troisième catégorie de chercheurs désignent l'effort fiscal comme le rapport entre les recettes fiscales réelles et le potentiel fiscal (McNabb et al, 2021 ; USAID, 2021 ; Kawadia et Suryawanshi, 2021). Dans ce cas, la valeur de 1 est utilisée comme point de référence pour l'effort fiscal. Un coefficient de 1 représente l'efficacité parfaite de l'État dans la réalisation de son potentiel fiscal alors qu'un coefficient de zéro indique que l'État est parfaitement inefficace dans la réalisation de son potentiel fiscal. Un effort fiscal est élevé lorsque l'indice est supérieur à 1, ce qui implique que le pays en question utilise bien son assiette fiscale pour augmenter les recettes fiscales. Par contre, un ratio inférieur à 1 indique que le pays n'utilise pas pleinement sa capacité imposable (Piancastelli et Thirlwall, 2020).

Source de données : BCEAO et USAID

Le graphique 2 compare le potentiel imposable au recouvrement réalisé par l'administration fiscale burkinabé au cours de la période 2001-2020. Il révèle que les pics de potentiel imposable (2004, 2007 et 2017) n'ont toujours pas coïncidé avec des pics de recouvrement réel sur le terrain. De plus, l'administration fiscale burkinabé a toujours opéré très en dessous du potentiel imposable. Elle recouvre à peine 50% du potentiel imposable. Au moment où l'administration fiscale a de la peine à recouvrer 50% du potentiel imposable, est-il nécessaire d'instituer de nouvelles taxes ? Qu'est ce qui peut expliquer cette incapacité ? Est-elle imputable à l'inefficacité de l'administration fiscale ou à l'incivisme des contribuables ? Les pics de recouvrement réel (2013 et 2018) nous mettent sur la piste de l'inefficacité de l'administration fiscale. En effet, les années de meilleurs niveaux de recouvrement renvoient aux leaderships des DG Filga SAWADOGO et Moumouni LOUGUE.

Le grand écart entre le potentiel imposable et l'imposition réel pourrait s'expliquer par la présence de niches fiscales, les nombreuses exonérations surtout en matière de Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) et d'impôts sur les bénéfices des sociétés (IS). Un parcours du code des impôts en vigueur suscite des interrogations : toutes ses dispositions fiscales sont-elles correctement appliquées ? Vu la potentiel imposable en matière d'Impôts sur les Revenus Fonciers (IRF) et en matière de Contribution Foncière (CF) pour ne citer que ces deux impôts, rien qu'à Ouagadougou, la question vaut la peine d'être posée. Le graphique 3 donne l'évolution de l'effort fiscal selon les définitions de McNabb et al, (2021), USAID, (2021) et Kawadia et Suryawanshi, (2021).

Source des données : USAID

Les données montrent que les indices d'effort fiscal élevés apparaissent en 2013 et 2019. A partir de 2019, l'indice d'effort fiscal des burkinabé reste au-dessus de la moyenne de l'UEMOA, mais révèle une allure descendante. Ce qui peut s'expliquer par les effets combinés et du terrorisme, et de la COVID-19. Le nombre trop élevé d'impôts supportés par le contribuable burkinabé pourrait également expliquer cette baisse de l'indice d'effort fiscal. Lorsqu'on analyse les impôts déjà supportés par le Burkinabé qui n'a que le salaire comme seul revenu, on a tendance à lui donner raison aux 77,5% de Burkinabé qui considèrent les nouvelles taxes comme une surtaxation. Tenez-vous bien, un salarié burkinabé n'a pas moins de dix impôts et/ou taxes à payer. Sans être exhaustif, il s'agit de :

1- IUTS : Impôts Unique sur Traitement et Salaires
2- Retenue pour effort de guerre (consentement volontaire mais réduit le salaire)
3- Contribution pour PDI (don volontaire mais réduit le salaire)
4- TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
5- TPP : Taxe sur les Produits Pétroliers
6- TR : Taxe de Résidence
7- TVM : Taxe sur les Véhicules à Moteur
8- DM : Droit de Mutation de terrain
9- CF : Contribution Foncière
10- TSB : Taxe sur les Boissons

Une telle liste d'impôts dans un contexte de diminution de salaire réel dû à une inflation galopante ne peut que causer un mécontentement à l'annonce de nouvelles taxes. Il aurait fallu prouver l'insuffisance de ressources suite à l'application correcte et rigoureuse des dispositions fiscales existantes, avant d'envisager l'institution d'une quelconque nouvelle taxe. En effet, tout ce qui est lié à l'impôt est très sensible du fait qu'il réduit le pouvoir d'achat des citoyens. Pour donc tenir compte de la détérioration du niveau d'effort fiscal des burkinabés qui s'explique par la morosité économique, le terrorisme et l'inflation, le gouvernement doit veiller à :

Appliquer intégralement et correctement les dispositions fiscales existantes en recouvrant effectivement tous les impôts ;
Exploiter la coopération internationale au profit des populations burkinabé actuellement terrorisées ;

Supprimer certaines exonérations fiscales afin de tendre vers une justice fiscale acceptable ;
Annuler les avantages fiscaux accordés par le code des investissements qui ne profitent qu'aux riches ;

Annuler les avantages fiscaux au profit des sociétés minières qui ne sont pas des entreprises nécessiteuses ;
Relancer l'activité économique afin qu'elle génère des bénéfices et des revenus imposables plus consistants.

Drs Zacharia ZABSONRE, économiste-fiscaliste, enseignant à l'ENAREF. zabsonrezacharia2022@gmail.com.

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Burkina/Transformation digitale : 135 applications métiers existent au sein des ministères

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 27/07/2023 - 18:00

Le ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques a organisé les 24 et 25 juillet 2023, à Koudougou, un atelier de vulgarisation de ses politiques, programmes et projets à l'intention d'une quinzaine d'hommes et femmes de médias. Membres du Réseau de journalistes pour la promotion de l'écosystème numérique (RJPEN), les participants ont eu droit à une série de communications. L'une d'elles a porté sur l'état des lieux et les perspectives en matière de transformation digitale au Burkina.

Arrivés la veille dans la cité du cavalier rouge, c'est après une pluie bienfaisante que les membres du Réseau de journalistes pour la promotion de l'écosystème numérique (RJPEN) ont rejoint la salle de réunion d'un hôtel de la place pour la tenue de l'atelier, placé sous les auspices du secrétaire général du ministère, Kisito Traoré.

Vue partielle des membres du RJPEN présents à l'atelier

Dans son mot de bienvenue, le président du RJPEN, Frédéric Yaméogo, a fait remarquer qu'en dépit des actions déployées sur le terrain en vue de faire profiter aux populations des opportunités du numérique, beaucoup reste encore à faire. Les défis en termes d'appropriation des usages et services numériques et de risques liés à l'utilisation des technologies doivent être relevés. Le ministère en charge de la transition digitale le sait. C'est pourquoi, ses premiers responsables ont jugé bon d'outiller les professionnels de l'information sur les politiques, programmes et projets du ministère, méconnus de bon nombre d'entre eux.

Le président du RJPEN, Frédéric Yaméogo, a salué la tenue de l'atelier, premier acte fort du partenariat naissant avec le ministère

L'une des communications à cet atelier a porté sur l'état des lieux et les perspectives du ministère en termes de transformation digitale. Dans son exposé, le directeur général de la transformation digitale, Ferdinand Yougbaré, a d'abord présenté les grandes périodes de l'évolution des TIC au Burkina. Du Centre national de traitement de l'information (CENATRIN) en 1971 jusqu'à l'avènement du Big Data et de l'intelligence artificielle : de l'eau a coulé sous les ponts.

Une stratégie pour mieux planifier

Il a indiqué que le ministère en charge de la transition digitale dispose d'une stratégie nationale de développement de l'économie numérique « SN@DEN » 2018 - 2027. Cette stratégie globale est déclinée en plusieurs stratégies entre autres pour la promotion des logiciels libres, la cybersécurité et le développement du secteur postal. Le ministère dispose également d'un schéma directeur d'aménagement numérique. Selon M. Yougbaré, il s'agit d'un document de planification pour le déploiement des infrastructures numériques à haut et très haut débit à un coût modéré d'ici 2030.

Le directeur général de la transformation digitale, Ferdinand Yougbaré, a présenté les applications métiers existants au niveau des ministères

Dans son exposé, le directeur général de la transformation digitale a indiqué que le Burkina Faso dispose d'une infrastructure large bande de télécommunication à fibre de plus de 8 000 km de linéaire cumulé dont près de 3 000 km exclusivement par l'État. Cette infrastructure est nécessaire à la dématérialisation et l'accès aux services en ligne.

135 applications métiers diversifiées et innovantes

A ce propos, M. Yougbaré a indiqué qu'il y a 135 applications métiers existantes au sein des ministères et accessibles via le guichet unique virtuel de l'administration publique. Le ministère de l'Economie, des finances et de la prospective, le ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale et le ministère de la Justice, des droits humains comptent le plus grand nombre d'applications métiers avec respectivement 19, 16 et 13 applications métiers.

La quasi-totalité des directeurs généraux du ministère de la transition digitale ont livré les communications

A titre illustratif, la dernière-née des applications dénommée “e-Contravention” permet la collecte des contraventions liés aux infractions. La plateforme ALIAS permet aux agents de la fonction publique d'accéder à leurs situations administratives et salariales. Il existe également une plateforme de diffusion et de partage des informations sur les nouvelles techniques agricoles dénommée Agritube. Campus Faso et e-Concours, plus connues du public, sont des plateformes qui permettent respectivement aux nouveaux bacheliers de demander une orientation dans les formations proposées par les universités du Burkina Faso et de s'inscrire en ligne aux concours directs et professionnels de la fonction publique.

48 procédures prioritaires à dématérialiser en 2023

Le directeur général de la transformation digitale a annoncé que 48 procédures prioritaires à dématérialiser en 2023 ont été retenues à la suite des assises sur la dématérialisation des procédures administratives tenue du 11 au 13 avril dernier. Au ministère de la Santé et de l'hygiène publique, il est prévu par exemple la dématérialisation de la demande d'ouverture de structures privées de santé (y compris les ONG pour la signature des conventions).

Ferdinand Yougbaré a également présenté les difficultés et les perspectives en matière de transformation digitale

Dans le secteur de la justice, la dématérialisation de la demande et de la délivrance en ligne du casier judiciaire et du certificat de nationalité seront bientôt une réalité. Il est prévu aussi la mise en place d'une plateforme d'enrôlement biométrique des personnes déplacées internes. Les audiences à la Primature, elles, seront gérées aussi de façon électronique à travers une plateforme dédiée.

Personnel insuffisant

Au-delà des acquis engrangés dans le processus de transformation digitale, M. Yougbaré n'a pas occulté les difficultés. Celles-là sont de plusieurs ordres. L'insuffisance des effectifs du personnel IT est un véritable handicap car l'administration publique burkinabè compte à peine 500 informaticiens. L'allocation insuffisante des ressources face aux ambitions affichées, la résistance des acteurs au changement, la faible couverture territoriale de l'infrastructure de communication sont entre autres difficultés soulevés par le directeur général.

Dr Yaya Traoré est le tout premier Secrétaire permanent de l'innovation et de la veille sur les technologies émergentes du numérique

Recrutement prochain de 300 informaticiens

Malgré ces difficultés, le Burkina Faso a occupé en 2022 un rang global de 166/193, selon l'index des nations unies dans le domaine du numérique. Et le ministère en charge de la transition digitale nourrit des ambitions. Il s'agit entre autres du renforcement de l'infrastructure de communication et de production, du recrutement spécial de 300 informaticiens au profit de l'administration publique, du lancement de Smart Africa Digital Academy en vue d'améliorer les qualifications en matière de compétences numériques, l'opérationnalisation de la signature électronique, la mise en œuvre du projet PACT DIGITAL [...] et le lancement de la 8e édition du concours GÉNIE TIC et de la 6e édition du concours Hackathon 226.

Le secrétaire général du ministère, Kisito Traoré a rassuré le RJPEN de la disponibilité de son département à l'accompagner

A propos du Hackathon, M. Yougbaré a rassuré que dans le cadre de l'accompagnement des lauréats, le ministère travaille avec le département de l'économie et des finances pour l'élaboration d'un arrêté conjoint pour la prise en charge des membres des jurys, des prix et de l'incubation des lauréats.

Veille technologique

Notons que l'atelier a pris fin par la communication sur la veille sur les technologies émergentes du numérique, présentée par le secrétaire permanent de l'innovation et de la veille sur les technologies émergentes du numérique, Dr Yaya Traoré. Ces technologies émergentes sont essentielles à la transformation numérique. Ce sont entre autres le Big data, l'Intelligence artificielle (IA), l'Internet des Objets (IoT), le Cloud computing, les Drones, la Blockchain, la Réalité virtuelle, la technologie 5G, etc.

Journalistes et responsables du ministère de la transition digitale ont posé pour la postérité

Selon le secrétaire général, Kisito Traoré, cet atelier honore le ministère en charge de la transition digitale car il augure une nouvelle dynamique des relations entre son département et la presse en général et avec le RJPEN en particulier. Il a rassuré les participants du soutien et de la disponibilité du ministère à travailler à ce que ce partenariat naissant soit solide et pérenne.

Fredo Bassolé
Lefaso.net

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Burkina/Gestion de l'eau : Les plans de gestion de l'eau des comités locaux de l'eau Nakanbé Bomboré et Bagré Aval nord-est validés

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 27/07/2023 - 18:00

L'Agence de l'eau du Nakanbé (AEN), avec l'appui financier de son partenaire Enabel, a participé, les 25 et 26 juillet 2023, aux assemblées générales du Comité local de l'eau (CLE) Nakanbé Bomboré à Zorgho, chef-lieu de la province du Ganzourgou, dans la région du Plateau-central et du comité local de l'eau Bagré Aval nord-est (CLE BANE) à Koupéla, chef-lieu de la province du Kouritenga dans la région du Centre-est. Ces assemblées générales entrent dans le cadre de la validation du plan de gestion de l'eau (PGE) 2024-2028. Ce sont environ 95% des membres de chaque assemblée générale qui ont pris part aux sessions.

L'objectif de ces assemblées est d'examiner et de valider les plans de gestion de l'eau des CLE Nakanbé Bomboré et Bagré Aval nord-est.

Les Comités locaux de l'eau (CLE) sont des instances locales de concertation, de promotion, d'animation et d'échanges associant tous les acteurs intervenant localement dans la gestion des ressources en eau de leur espace de compétence. Ils ont été mis en place par les Agences de l'eau (AE) suite à l'adoption par le gouvernement du Burkina Faso de l'approche « Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) » dans les années 1990.

Les comités locaux de l'eau Nakanbé Bomboré et Bagré Aval nord-est, dans leurs plans de gestion de l'eau comptent, entre autres, mettre en place des comités d'usagers de l'eau (CUE), organiser les catégories d'usagers autour des barrages, renforcer les capacités des acteurs sur diverses thématiques en lien avec la protection et la gestion des ressources en eau, mener des actions de protection des ressources en eau à travers les mesures physiques et biologiques de conservation des eaux et des sols, le tout accompagner d'action de communication et de sensibilisation. Le montant global des activités s'élève à 293 905 000 de francs CFA pour le CLE Nakanbé Bomboré et 405 935 500 de francs CFA pour le CLE Bagré Aval nord-est.

Le directeur de la prospective et de la planification de l'Agence de l'eau du Nakanbé, Barthélémy Kologo

Selon le directeur de la prospective et de la planification (DPP) de l'Agence de l'eau du Nakanbé, Barthélémy Kologo, les comités locaux de l'eau sont les maillons de base de la mise en œuvre de la gestion intégrée des ressources en eau au niveau local. Leur mission principale, c'est d'engager l'ensemble des acteurs de leur espace de gestion dans la concertation sur toutes les questions liées aux ressources en eau. « Nous avons eu l'accompagnement de l'Etat belge à travers l'Agence belge de développement (Enabel) pour pouvoir permettre à ces deux comités locaux de l'eau de se doter d'outils de planification. Parce qu'une structure doit avoir un document de planification à court, moyen ou long terme pour pouvoir mener ses actions. Grâce à ce partenariat, nous avons pu accompagner les deux comités qui ont piloté intégralement le processus. Un comité interne a été mis en place au niveau de chaque comité local de l'eau qui s'est chargé d'élaborer les documents de planification pour les 5 années à venir », a expliqué le directeur de la prospective et de la planification.

Il ajoute que les résultats attendus sont sur trois aspects. « Je pense que premièrement, les CLES ont surtout mis l'accent sur l'organisation et le renforcement des capacités des acteurs. Parce que dans la gestion de l'eau, il faut que les acteurs soient suffisamment organisés et leurs capacités renforcées. Pour le deuxième résultat, on attend des résultats concrets. Notamment les actions de protection et de sauvegarde des ressources en eau. Tout ce qui est mesure physique et biologique ou tout autre nature qu'on peut conduire sur le terrain qui va amener à sauvegarder et à utiliser de façon rationnelle la ressource en eau. C'est là qu'on voit tout ce qui est investissement sur le terrain. Le troisième résultat auquel on s'attend, c'est vraiment les actions d'information, d'éducation et de communication pour susciter une prise de conscience sur la bonne gestion de l'eau », a indiqué monsieur Kologo.

Membre de la programmation d'animation et du suivi du comité local de l'eau de Bagré aval Nord Est

Membre de la Commission de programmation, d'animation et du suivi (CPAS) du comité local de l'eau de Bagré Aval nord-est par ailleurs membre du comité de rédaction du plan de gestion de l'eau 2024-2028, Zakaria Sana a notifié que pour que leur CLE soit efficace, il leur faut un document de planification. C'est en ce sens qu'ils ont fait des collectes de données pour mieux cerner les enjeux et les problématiques de l'eau afin de disposer d'un document de planification efficace pour mieux mener les actions.

« Nous sommes un nouveau CLE qui vient d'être mis en place en septembre 2022. Ce qui veut dire qu'il nous faut un axe pour nous permettre de nous renforcer. Voilà pourquoi le premier axe d'intervention dans le plan de gestion de l'eau est le renforcement des capacités des acteurs. Parce que tant qu'il n'y a pas ce renforcement de capacités il sera difficile d'atteindre les objectifs. Le deuxième axe, c'est la mobilisation de la ressource en eau. Les ouvrages de mobilisation qui existent, il faut les entretenir. Tout cela a été planifié sur les cinq années à venir. Notre troisième axe c'est la communication. On ne peut pas nous connaître tant qu'on ne communique pas. Notre axe 3 tourne autour de la communication sur la problématique de l'eau », a fait savoir monsieur Sana.

Charles Ouédraogo, secrétaire adjoint du comité local de l'eau du Nakanbé Bomboré et agent de l'agriculture à Salogo, a précisé que pour une bonne gestion en eau, il faut une bonne sensibilisation et une bonne communication autour de la problématique de l'eau.

Il a invité les membres du comité local de l'eau Nakanbé Bomboré à travailler sans relâche pour l'atteinte des objectifs fixés.

Les comités locaux de l'eau sont composés des agents de l'État, d'usagers de l'eau et des collectivités territoriales.

Rama Diallo
Lefaso.net

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Les FAMa contrecarrent une attaque terroriste à Molodo

Maliactu - Thu, 27/07/2023 - 17:54

Les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont contrecarré une attaque terroriste à Molodo, dans le cercle de Niono, région de Ségou, le matin du 24 juillet 2023 à 10h15. Les terroristes, auteurs de plusieurs exactions contre les populations, ont tenté d’attaquer la position FAMa de Molodo avec deux véhicules piégés. Les FAMa ont rapidement réagi et […]

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Le Président de la Transition du Mali lance une série d’initiatives de développement dans la région de Kayes

Maliactu - Thu, 27/07/2023 - 17:50

Le Président de la Transition du Mali, le colonel Assimi Goïta, a effectué sa toute première visite dans la région de Kayes le dimanche 23 juillet 2023. Au cours de sa visite, le Président a lancé une série d’initiatives de développement, notamment la relance du trafic ferroviaire, le lancement des travaux de bitumage de la […]

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Représentant Tebboune, Benabderrahmane à Saint-Pétersbourg et participe au Sommet Russie-Afrique

Algérie 360 - Thu, 27/07/2023 - 17:18

Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane est arrivé hier, le mercredi 26 juillet 2023, durant la soirée à Saint-Pétersbourg, en Fédération de Russie, pour prendre part […]

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Quel avenir pour la lutte contre le djihadisme au Sahel après le coup d'’Etat au Niger ?

BBC Afrique - Thu, 27/07/2023 - 17:09
Le coup d’Etat du 26 juillet au Niger pourrait influer sur les efforts consacrés à la lutte contre le djihadisme au Sahel.
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Football: à l'OM, un mercato efficace qui renoue avec une fibre africaine

RFI /Afrique - Thu, 27/07/2023 - 16:59
Pierre-Emerick Aubameyang, Ismaïla Sarr, Geoffrey Kondogbia, Amine Harit, sans compter la piste Iliman Ndiaye... le mercato de l'OM a clairement une fibre africaine en cet été 2023. Presque une tradition au club, qui a vu de nombreux joueurs issus du continent porter haut les couleurs olympiennes. Un mercato qui renoue avec une partie de l'histoire du club, qui a en plus le mérite de sembler plus que pertinent, même si certains postes restent à renforcer.
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Air Algérie met en promotion ses vols à destination de Saint-Pétersbourg en Russie

Algérie 360 - Thu, 27/07/2023 - 16:50

La compagnie aérienne nationale, Air Algérie, a inauguré, dans la soirée du mercredi 26 juillet dernier, sa nouvelle ligne reliant entre l’aéroport d’Alger et celui […]

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Plan international : Plus de1,4 million de personnes touchées en 2023

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 27/07/2023 - 16:43

L'année fiscale 2023 de Plan international a été marquée par de nombreux défis dont les plus importants sont l'insécurité, la crise alimentaire et le problème de mobilisation de ressources. En dépit de cela, des avancées significatives ont été enregistrées avec 1 405 729 personnes touchées en 2023. Ce jeudi 27 juillet 2023, ses membres se sont réunis à Ouagadougou pour passer en revue les activités annuelles de leur institution.

Douze milliards de francs CFA. Voilà le montant injecté par Plan international au Burkina afin d'améliorer les conditions de vie des populations pour ce qui est de l'année fiscale allant du 30 juin 2022 au 1er juillet 2023. Durant cette année, il a été mis en œuvre 47 projets dans 3209 communautés, réparties dans les 13 régions du pays. Ces projets ont impacté la vie de 1 332 502 enfants de moins de 18 ans dont 184 381 filles. En tout et pour tout, ce sont 1 405 729 personnes qui ont été touchées.

La présidente du conseil d'administration du Secrétariat permanent des Organisations non gouvernementales (SPONG), Christelle Kalhoulé, était présente à cette cérémonie de revue annuelle

Les projets implantés dans les 13 régions du Burkina avaient trait à plusieurs domaines parmi lesquels on peut citer : « la santé sexuelle et reproductive, la sécurité économique des jeunes et des femmes, la citoyenneté active, le développement de la petite enfance, la protection contre les formes d'abus, de négligence d'exploitation et de violence, la protection et assistance dans les situations d'urgence et amélioration de la résilience aux risques naturels, climatiques et anthropiques, etc. »

Une photographie des changements opérées par Plan international dans le domaine de l'éducation et de l'autonomisation des jeunes

Selon Nicole Hien, représentante résidente par intérim de Plan international Burkina Faso, l'année a été difficile mais l'abnégation et la détermination du personnel et des partenaires a donné en fin de compte des résultats remarquables. Pour elle, il y a de quoi se réjouir. « A l'étape actuelle, nous pouvons nous réjouir d'avoir engrangé ensemble d'énormes victoires. Nous avons relevé beaucoup de défis et surmonté des obstacles. Nous avons accompli des engagements. Nous pouvons dire en toute humilité que nous avons fait preuve de détermination et de dévouement dans le contexte très difficile qui est le nôtre », dira-t-elle.

« Au cours de cette année, nous avons intensifié nos efforts pour promouvoir les droits des enfants, l'égalité des genres et le développement inclusif », Nicole Hien

La revue annuelle de l'année écoulée n'est pas seulement consacrée au bilan de la mise en œuvre des projets. En effet, la présentation du niveau d'atteinte des indicateurs par projet et par domaine d'impact, l'analyse des forces, acquis, difficultés, faiblesses et leçons apprises, le partage du niveau de satisfaction des bénéficiaires des projets et la proposition de recommandations meubleront le cours de cette journée qui réunit une centaine d'acteurs.

Une vue des acteurs composés des partenaires et du personnel de Plan international, présents à cette cérémonie de revue annuelle 2023

2024 s'annonce elle aussi avec pleins de défis. Mais d'ores et déjà, Plan international poursuivra la mise en œuvre de sa stratégie 2019-2023, dont la date de fin a été prorogée jusqu'en juin 2024. « Nous prévoyons investir en 2024, plus de 14 milliards FCFA. Les interventions se feront dans tous les pays et dans tous les domaines programmatiques cités plus haut », a laissé entendre Nicole Hien. Pour atteindre les objectifs dans ces axes d'intervention ci-dessus cités, la représentante résidente par intérim de Plan international Burkina Faso appelle à une mobilisation continue et à une collaboration renforcée. « Je vous invite à maintenir le cap et à redoubler d'efforts pour cette nouvelle période. Ensemble, nous pouvons surmonter les difficultés, réaliser des résultats probants et contribuer à la construction d'un Burkina Faso plus équitable, inclusif et prospère pour tous », dira-t-elle à ces collaborateurs, pour conclure.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Burkina/Droits et santé sexuels et reproductifs : Une amélioration de l'offre des services de santé enregistrée dans plusieurs régions

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 27/07/2023 - 16:40

Le directeur général de la santé et de l'hygiène publique, le Dr Brice Bicaba, a présidé, ce jeudi 27 avril 2023 à Ouagadougou, la cérémonie d'ouverture d'un atelier de présentation des résultats du projet de renforcement des droits et santé sexuels et reproductifs. Le projet s'est également intéressé à la contraception, la planification familiale, la violence basée sur le genre, les femmes et les jeunes dans le contexte du covid-19 au Burkina. C'est un projet mis en place par le Fonds des nations unies pour la population (UNFPA), en partenariat avec le Canada.

Mis en œuvre d'octobre 2020 à juin 2023, soit une durée de trois ans, ce projet a permis d'engranger plusieurs résultats, selon le bilan qui a été rendu public au cours de la cérémonie d'ouverture de l'atelier. En termes de résultats enregistrés, le représentant résident de l'UNFPA au Burkina, Alain Akpadji, a cité, entre autres, 600 980 nouvelles utilisatrices de planification familiale, une prise en charge de plus de 400 survivants de violence basée sur le genre, plus de 2 000 prestataires de santé du privé et du public, formés sur la planification clinique axée sur les droits humains.

Les participants, venus des régions concernées discuteront au cours de la matinée sur le bilan du projet et feront le point de sa mise en œuvre

A ces résultats s'ajoutent la formation de 1491 agents de santé à base communautaire sur la distribution à base communautaire de la planification familiale, la prévention des VBG et du covid-19 et la dotation de kits de gestion des cas pour la sécurisation des données sur les violences basées sur le genre, à 42 districts.

Le Dr Brice Bicaba, directeur général de la santé et de l'hygiène publique

Ces résultats ont permis, selon le Dr Brice Bicaba, d'améliorer l'offre en matière de santé reproductive dans 8 régions. Une occasion pour lui de remercier les différents partenaires de ce projet qui a commencé dans le contexte du covid-19 et a permis d'avoir un certain nombre de résultats tangibles en termes de santé reproductive, comme cités plus haut. Et tout cela concourt à l'amélioration de la santé de la population et à la réduction de la mortalité maternelle qui est un objectif du ministère en charge de la santé.

Alain Akpadji, représentant résident de l'UNFPA au Burkina Faso

Malgré ces résultats tangibles, beaucoup de travail reste encore à faire pour réduire les inégalités, limiter les besoins non satisfaits en planification familiale et les grossesses non désirées et autres, a fait savoir le directeur général qui a joint sa voix à celle du représentant résident de l'UNFPA pour souhaiter la pérennisation des acquis et une éventuelle réplication du projet.

Ce projet, il faut le rappeler, a été mis en œuvre dans 8 régions du Burkina que sont les Cascades, le Centre, le Centre-est, le Centre-ouest, le Centre-sud, les Hauts Bassins, le Plateau central et le Sud-ouest.

Emelo Nina Womitso-Mawulawoe, chargée de coopération de l'ambassade du Canada et représentante de l'ambassadrice

Par ailleurs les réalisations menées au cours de ce projet ont contribué à la réduction des besoins non satisfaits en matière de planification de 19 à 16%, selon le représentant résident de l'UNFPA.

Une photo de famille avec les acteurs

Le niveau de mise en œuvre des activités s'élève à 98,4% et est très satisfaisant, selon la chargée de coopération de l'ambassade du Canada au Burkina, Emefa Nina-Womitso-Mawulawoe, partenaire financier de ce projet. Selon elle, c'est un projet qui a coûté plus de deux milliards de francs CFA et vu les résultats engrangés, on ne peut qu'être satisfait parce que ce sont des domaines privilégiés par le Canada.

Quant à la réplication du projet, elle a rassuré qu'il y a des interventions qui sont prévues à cet effet.

YZ
Lefaso.net

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Diplomatie/Burkina : Le Laboratoire Citoyennetés rend hommage à l'ambassadeur de l'UE Wolfram Vetter, en fin de mission

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 27/07/2023 - 16:39

Le Laboratoire Citoyennetés a organisé une cérémonie d'au-revoir à l'endroit de l'ambassadeur de l'Union européenne au Burkina Faso, Wolfram Vetter. En fin de mission au pays des hommes intègres (après quatre ans), il a reçu les hommages de l'organisation pour ses efforts consentis pour le développement du Burkina Faso. Cette cérémonie a eu lieu ce 26 juillet 2023 dans les locaux du Laboratoire Citoyennetés.

Tout d'abord, il faut rappeler que l'UE et la coopération suisse ont financé le projet "Faciliter la redevabilité et la veille citoyenne avec la société civile" (FASOVEIL). Ce projet, dont la mise en œuvre est assurée par le Laboratoire Citoyennetés et la Fondation Hirondelle vise à améliorer la qualité de formulation et de mise en œuvre des politiques publiques grâce à la contribution et à l'influence des organisations de la société civile et des médias.

Wolfram Vetter a reçu des présents pour l'occasion

C'est au regard de l'implication constant de l'UE à travers son ambassadeur Wolfram Vetter dans la mise en œuvre de FASOVEIL que le Laboratoire Citoyennetés et ses partenaires ont décidé d'organiser cette cérémonie d'hommage et d'au-revoir. « Le 20 septembre 2019, beaucoup d'entre nous découvraient pour la première fois dans les médias le visage de celui qui allait être pendant quasiment quatre ans la première personnalité de l'Union européenne au Burkina Faso. Quatre ans après, on ne peut pas ne pas dire que ce visage on le connaît en vrai. Il est connu. Il est présent, dans le cœur des Burkinabé. Ce visage, beaucoup l'ont rencontré dans des réunions. Ce visage, nous l'avons rencontré dans des ateliers et séminaires de réflexion et de propositions pour soutenir le Burkina. Ce visage, certains l'ont rencontré à Ponsomtinga, aux côtés des femmes tisseuses. Ce visage, on l'a vu à Kaya aux côtés des Personnes déplacées internes (PDI). Ce visage est aussi connu par beaucoup d'organisations de la société civile. Nous avons souhaité vous dédier cette cérémonie, pour vous exprimer notre reconnaissance et notre fierté d'avoir bénéficié de la confiance de l'Union européenne pour conduire un important projet d'appui à la société civile burkinabè, j'ai nommé le projet FASOVEIL », a déclaré le président du Laboratoire Citoyennetés, Raogo Antoine Sawadogo, dans son allocution.

« Nous sommes aussi reconnaissants à l'UE pour toutes les autres formes d'appui dans divers secteurs et qui contribuent à renforcer la présence de l'Etat » Raogo Antoine Sawadogo

« J'ai beaucoup de compassion pour le Burkina Faso »

Wolfram Vetter s'est dit très ému par cette marque d'attention et a confié que le peuple burkinabè est très chaleureux. Il a notifié que depuis le début de sa carrière, de tous les pays où il a été, les Burkinabè occupent une place importante.

« Je remercie le Laboratoire Citoyennetés, tous les représentants de la société civile et les représentants du gouvernement qui m'ont honoré aujourd'hui. Le travail avec la société civile a été l'un des piliers de notre coopération au Burkina Faso. La société civile est un élément central dans toute notre coopération. Elle a un rôle important à jouer dans les affaires publiques. Ces quatre ans n'ont pas été de tout repos pour le pays malheureusement. J'ai beaucoup de compassion pour le Burkina Faso. C'est douloureux de voir tous ces soldats tombés, les blessés et les familles. Je suis confiant que ce peuple restera debout, c'est un peuple extrêmement résilient. C'est un peuple qui m'a reçu de manière chaleureuse et qui a rendu mon séjour agréable », a-t-il signifié.

Wolfram Vetter dit partir avec un pincement au cœur

Wolfram Vetter est titulaire d'un doctorat en sciences, histoire et droit public de l'université de Bonn, en Allemagne. Ce diplomate européen était, avant sa nomination au Burkina Faso, ambassadeur, chef de la délégation de l'Union européenne au Burundi. Il a commencé sa carrière comme assistant parlementaire et agent temporaire au ministère allemand des Affaires étrangères (source : Direction de la communication de la présidence du Faso) .

Le Laboratoire Citoyennetés est une organisation de droit burkinabé créée en 2003

Il faut noter que le budget mobilisé pour le projet FASOVEIL est estimé à 5,5 milliards de francs CFA, pour une durée de quatre ans (2022-2026).

SB
Lefaso.net

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