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Afrique

Le Potentiel : « PDL-145 T : Avec Tshisekedi, le Haut-Katanga savoure ses infrastructures »

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 05/10/2023 - 07:18


Revue de presse du jeudi 5 octobre 2023


Les journaux de Kinshasa suivent de près la tournée de Félix Tshisekedi dans le Haut-Katanga et au Lualaba, consacrée au lancement d’importantes infrastructures.  

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Entre la France et le Maroc, les frontières de la discorde

LeMonde / Afrique - Thu, 05/10/2023 - 06:30
« France-Maroc, les lésions dangereuses » (3/3). La « crise des visas », en 2021, a fortement contribué aux crispations entre Paris et Rabat. Alors que l’histoire a tissé entre eux une relation d’une intensité particulière, leurs intérêts divergent de plus en plus souvent.
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RDC : Félix Tshisekedi salue le développement des infrastructures à Kolwezi

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 05/10/2023 - 06:21


Le chef de l’Etat a salué, mercredi 4 octobre, le développement de la ville de Kolwezi notamment dans le domaine des infrastructures.


Félix Tshisekedi l’a fait lors de son arrivée, avec son épouse, dans la province du Lualaba par l’aéroport de Kolwezi.


Au cours de son adresse à la place de la poste, le Président de la République s’est dit émerveillé par le travail abattu par la gouverneure Fifi Masuka dans la transformation de cette ville.

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Cotations Banque d’Algérie et marché noir : quels sont les taux de change ce 5 octobre ?

Algérie 360 - Thu, 05/10/2023 - 05:24

D’après les cotations commerciales d’ouverture du dinar algérien en Banque pour la période allant du 4 au 6 octobre 2023, l’unité de l’euro s’échange contre […]

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Bulletin météo du jeudi 5 octobre : quel temps fera-t-il aujourd’hui en Algérie ?

Algérie 360 - Thu, 05/10/2023 - 05:24

Vous cherchez des informations météorologiques précises pour planifier votre journée ce jeudi 5 octobre ? Vous êtes au bon endroit ! Cet article vous fournit […]

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Dans le nord du Mali, la guerre a repris entre l’armée et les anciens rebelles indépendantistes

LeMonde / Afrique - Thu, 05/10/2023 - 04:15
Les forces armées maliennes progressent vers le nord du pays, alors que les combats avec les anciens rebelles se multiplient depuis le mois d’août. Dans la ligne de mire de la junte au pouvoir à Bamako : la ville de Kidal, le bastion des rébellions touareg.
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Burkina/Éducation : Quand les enfants du primaire servent de faire-valoir aux cérémonies, le ministère interpelé !

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 05/10/2023 - 00:25

Le ministre de l'éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales, André Ouédraogo, et son homologue de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, Pr Adjima Thiombiano, ont, en compagnie d'autres personnalités, dont le président de l'Assemblée législative de transition, Dr Ousmane Bougouma, officiellement lancé la rentrée scolaire 2023-2024. Nul besoin de rappeler les énormes défis à relever par l'ensemble des acteurs dans le contexte actuel du pays, et dans un secteur qui, même en temps normal, brille par les difficultés y inhérentes. C'est pourquoi il faut souhaiter qu'on ne se comporte pas à en rajouter. Autrement dit, il faut interpeller les uns et les autres sur ces pratiques à la fois dégradantes et nuisibles vis-à-vis de ces élèves du primaire.

Parmi ces pratiques à bannir envers les élèves du primaire, les tout-petits, il y a les mobilisations dont ils sont l'objet pour servir de décor aux cérémonies.

A titre d'exemple, et pour ne prendre prétexte que de ce dernier en date (c'était au cours de l'année scolaire précédente), l'on a assisté, dans une localité située à une centaine de kilomètres de Ouagadougou, à cette cérémonie de remise d'infrastructures sociales de base par une organisation de coopération pour le développement. Pour une cérémonie annoncée pour 10h, les élèves (du primaire) étaient là, à l'espace dédié à la cérémonie, depuis 7h. Sous la canicule, plaqués au sol et soumis à tous les mouvements de déplacements et de replacements, aux menaces des organisateurs et mobilisateurs pour soit leur demander le silence, de bien s'asseoir, de changer de place ou encore de se tenir dans telle ou telle autre position.

Pendant ce temps, les invités arrivent au compte-goutte pour attendre en dernière position les autorités. Celles-ci sont composées d'officiels, c'est-à-dire de représentants de l'Etat dans la région, aux côtés des responsables de l'organisation bienfaitrice. La cérémonie va finalement démarrer peu avant 11h. Comme cela est de coutume sous ces cieux du Burkina, elle est faite de nombreux discours en français, traduits ensuite en langues nationales, et avec des intermèdes de prestations artistiques.

Pendant que même ceux qui sont sous les tentes, les privilégiés donc, manifestent leur impatience de voir terminer vite la cérémonie pour quitter la chaleur, les enfants, eux, sont toujours assis, coincés entre eux, les yeux hagards rivés sur « ces grands types et femmes » qui défilent au pupitre. Pire, si ce n'est le MC (Maître de cérémonie) qui leur intime à chaque mot d'une autorité au micro, l'ordre d'applaudir, c'est le chargé de mobilisation qui donne le ton des applaudissements à ces enfants. Certains mobilisateurs ne se gênent même pas de les menacer d'« applaudir plus fort, plus fort ! ».

Pour revenir au présent exemple, la cérémonie a pris fin ce jour-là, peu après 13h. Quelques minutes de coupure de ruban devant ces infrastructures, puis les invités se dirigent vers le « rafraîchissement », laissant derrière eux, cette foule d'enfants qu'ils sont pourtant censés protéger, au propre comme au figuré.

Dans la société africaine, la logique voudrait d'ailleurs que l'adulte laisse le peu de nourriture disponible à l'enfant, s'il n'y en a pas pour tous. Mais bref, ici, seuls les privilégiés ont accès à ces rafraîchissements dans des éclats de rires autour des cuisses de poulet, des brochettes, des plats de résistance … Les enfants qui ont servi de faire-valoir à la cérémonie, on s'en fout ! Ils ont perdu leurs heures de cours, ont été exposés aux mauvaises conditions (soleil, poussière et autres saletés…). Dans les localités qui accueillent fréquemment ce genre de cérémonies, tant pis pour l'école des enfants !

Cet exemple est très loin d'être un cas isolé. La pratique est tellement courante, qu'elle passe dans bien des cas inaperçue, tant c'est devenu chose normale ! Faut-il s'en accommoder ? Certainement, pas ! Il faut la combattre, sans concession, et avec, tout autre agissement qui n'entre pas dans l'intérêt des enfants, de l'école, et qui vise uniquement à servir des intérêts immédiats, ou à venir, d'organisations, d'institutions, de personnalités.

Néanmoins, il faut relever au passage que ces pratiques ne sont pas forcement du fait des autorités et/ou responsables des organisations et personnalités donatrices, ils sont dans certains cas mis face au fait accompli ou ne semblent pas parfois mesurer la portée de tels agissements. Il leur appartient donc de veiller sur ces aspects, de redoubler d'efforts car ce sont leurs images qui sont en jeu. Il y a des cérémonies pour lesquelles de telles mobilisations même ne peuvent s'expliquer. Si besoin de mobilisation il y a, il serait judicieux de se limiter aux adultes, et surtout d'épargner ces enfants du primaire qui ne comprennent rien d'ailleurs à ce type de cérémonie.

En ces temps où les cérémonies de remise de vivres et de fournitures scolaires aux populations sont fréquentes, c'est une très bonne chose que la solidarité, surtout avec les personnes vulnérables, se raffermisse, il faut veiller à ce que les actes qu'on pose dans ce sens ne viennent pas nuire. On peut aller à l'essentiel. Et justement, parce que ces dons sont des actes nobles, ils doivent se faire avec le moins de désagréments et de dérangements pour notamment les bénéficiaires.

Le ministre de l'éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales, en premier, qui abat un travail énorme, doit sévir sur ces aspects et attirer l'attention de ses démembrements par rapport à ces méfaits. Le thème de cette année, c'est la « Contribution de la communauté éducative à la culture de la paix, de la citoyenneté et à la cohésion sociale ». Il est évocateur, et un tel idéal ne devra s'incarner en piétinant certaines valeurs de bon sens, voire de droits fondamentaux.

Chaque personnalité ayant assisté au lancement de cette rentrée est donc particulièrement interpellée pour aider à la sensibilisation autour du sujet. Le président de l'ALT (Assemblée législative de transition), Dr Ousmane Bougouma, pourrait recommander à ses collègues députés de non seulement être des acteurs de sensibilisation dans ce sens (ça va aider de nombreux élèves, rendre service à l'éducation), mais aussi pour qu'ils évitent, eux qui organisent auprès des populations, des cérémonies de dons ou de "redevabilité", de tomber, d'une manière ou d'une autre, dans de telles pratiques aussi dégradantes que nuisibles.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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La communication non violente : "L'arme redoutable" de Téné Thérèse Hien/Soma pour une paix et une cohésion sociale durable

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 05/10/2023 - 00:20

« Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui travaillent à la paix », disent les saintes écritures. Cette citation pleine de sens représente toute la vision d'une véritable assoiffée de paix et de justice pour sa patrie. Son pays est le Burkina Faso, confronté aux affres du terrorisme depuis maintenant près d'une décennie. Elle, c'est Téné Thérèse Hien/Soma, une fervente combattante de l'injustice et de l'iniquité. Portrait !

À l'image d'un combattant déterminé à se battre contre vents et marrées jusqu'à la dernière goutte de son sang, Téné Hien se réveille chaque matin avec sa puissante arme pour apporter sa pierre à la restauration de la paix au pays des hommes intègres. Cette arme, c'est la Communication non violente (CNV) dont elle fait usage pour apaiser les cœurs et les esprits autour d'elle.

Enseignante de profession, face à la récurrence des violences en milieu scolaire (agressions verbales et physiques à l'issue desquelles interviennent parfois certaines armes), Téné Hien s'est engagée à enseigner la CNV aux élèves du Cours moyen 1ère et 2e année (CM1 et CM2) depuis 2012. Cette conviction inébranlable, lui est survenue après s'être plongée dans l'univers de la communication non violente à travers l'ouvrage « Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) : Introduction à la communication non violente ».

Cette œuvre littéraire de Marshall Rosenberg, un psychologue américain, formateur et auteur renommé pour son développement de la CNV, a créé un véritable déclic dans le parcours de Téné Hien.
Et depuis, se sont enchaînées les formations et conférences qu'elle anime dans le cadre de la paix et la cohésion sociale. C'est ainsi qu'elle prend pleinement conscience de l'impact que peut avoir les mots sur les personnes. Car aussi bien qu'ils sont capables de construire, les mots sont facteurs de destruction dans bien des cas. En témoigne cet extrait biblique « La mort et la vie sont au pouvoir de la langue »., illustre-t-elle.

« La misère de l'autre me fait pleurer. Elle me touche au plus profond de mon âme », énonce Téné Hien avec la volonté de distiller la joie et la paix autant que possible (photo prise à la Place de la nation, lors d'une conférence sur la paix le 25 janvier 2023)

L'histoire du jeune Cissao

L'une des histoires qui l'a le plus marquée est celle du jeune Cissao, que Téné dit avoir rencontré au Sénégal dans le cadre d'une formation sur la CNV. « Cissao a perdu des parents dans la guerre en Casamance. Il m'a dit que c'est une forte douleur de voir les siens baigner dans leur sang sous son regard impuissant. Les gens disaient qu'une fois avoir croisé le regard de Cissao, il fallait du courage pour le regarder de nouveau. Tant son visage exprimait la haine et la violence, au point qu'il avait les yeux rouges. Cissao pouvait pour un oui ou un non te poignarder », relate-t-elle.

Malgré l'homme amer et agressif qu'était devenu Cissao, Téné explique que les formatrices en communication non violente du Sénégal ont dû mettre les bouchées doubles pour le transformer. Aujourd'hui, c'est une personne aimable et inoffensive, témoigne-t-elle, pour l'avoir connu en 2023.

Éprise de compassion et du bien-être pour son prochain, Téné s'est alors investie à transformer ces élèves jadis dominés par la haine et la violence, en des personnes courtoises, respectueuses, dotées de bon sens et de valeurs. En traitant tout le monde avec respect et sans discrimination aucune, elle est parvenue à toucher bien plus que des élèves par ses actes empreints d'amour.

« Marshall Rosenberg a défini une autre forme de communication, celle de l'écoute qui favorise l'élan du cœur, nous relie à nous-mêmes, laissant libre cours à notre bienveillance naturelle. Elle permet de s'exprimer avec authenticité, tout en prenant soin de l'autre, dans le respect de sa dignité humaine », donne-t-elle ainsi un aperçu de la communication non violente.

Une enseignante dévouée pour le bien-être des enfants et des jeunes (Mme Hien et ses élèves à l'école de Zongo Nabitenga, pendant un cours sur la paix en janvier 2022)

L'expérience réussie de la CNV en milieu scolaire

Il s'établit alors clairement, pour madame Hien, que la communauté éducative à la croisée des chemins, s'interroge sur les moyens à mettre en œuvre pour lutter et prévenir les violences en milieu scolaire. « Les résultats concluants de deux projets exécutés dans l'école de Zongo Nabitenga, m'ont convaincue de l'impérieuse nécessité de vulgariser l'approche de la CNV dans les écoles. Car en 2015, l'école de Zongo Nabitenga a été reconnue comme source de changement par Ashoka Afrique de l'Ouest, le plus grand réseau mondial d'entrepreneurs sociaux proposant des solutions qui changent le système et qui fonctionnent à travers les pays du monde », a-t-elle confié.

Grâce à cette approche, Téné a réussi l'exploit de réconcilier l'école et le village Zongo Nabitenga, situé dans l'arrondissement n°8 de la capitale burkinabè. Aussi, les résultats scolaires se sont améliorés, ainsi que les relations entre parents d'élèves et enseignants. Les relations entre enseignants ont connu un progrès de même que celles entre élèves et enseignants.

« Madame Hien a vite compris qu'elle pouvait mettre en relief toutes ses connaissances sur la non-violence, le vivre ensemble afin de changer l'image donnée à cette école », Ben Moussa Traoré, proche collaborateur de Téné Hien

Ainsi, Ben Moussa Traoré révèle qu'avec l'implication de toute la population et la contribution de certains partenaires, Téné a pu créer au sein du village, un environnement favorable à l'apprentissage. Ce qui a entraîné des résultats probants avec un taux de réussite scolaire évoluant de 48% à 80% aux examens ces dernières années. Et cela a permis de réconcilier le village et son école avec une bonne implication des parents d'élèves, a-t-il attesté.

Enseigner donc la CNV en milieu scolaire, va significativement, selon Téné, insuffler un changement de comportement et pourra être désormais considérée comme une action à portée sociale. « La nécessité d'inculquer des notions d'empathie et de paix dans les esprits encore malléables de nos tout-petits s'impose », a-t-elle recommandé. Elle soutient que cela leur permettra de grandir avec le sentiment d'être des artisans de paix.

Pour madame Hien, partant du fait que tout enseignant espère travailler dans un climat apaisé et serein, mais que peu réussissent à le mettre en place, l'expérience de Zongo Nabitenga se veut un outil pédagogique visant à créer un cadre propice à l'épanouissement des élèves et de leurs encadreurs. L'ayant expérimenté de fond en comble, l'experte de la communication non violente croit dur comme fer que la CNV peut être un renforcement des leçons d'éducation civique et morale. Mieux, elle estime que la CNV crée les conditions favorables pour l'enfant pour produire des résultats concrets, preuve de son changement.

« Les supports sur lesquels le maître s'appuie, rendent cet enseignement attrayant. Parce que l'enfant s'amuse en apprenant et n'oublie pas ce qui l'amuse et l'intéresse. Il fait siens ces nouvelles découvertes. L'exemple des élèves de Zongo Nabitenga pourrait inspirer d'autres écoles du Burkina », relève-t-elle.
En tant que formatrice en CNV, l'approche bienveillante et respectueuse de Téné a rapidement gagné l'égard et l'admiration de ses participants, qui la considèrent comme une guide exceptionnelle.

« Après avoir bénéficié de la formation sur la CNV, j'ai l'ultime conviction que nous pouvons résoudre certains conflits sans passer par la violence », Wenddenda Parfait Zombré, ingénieur agronome et styliste

Un homme transformé par la CNV

« Tout est parti d'une formation avec madame Hien au talent d'oratrice formidable. Elle a su captiver toute mon attention et mon intérêt tout au long de la formation qui était une découverte pour moi, mais aussi et surtout des questionnements sur ma relation avec les autres. La décision fut prise, je me suis résolu à changer mon langage pour prendre soin de moi et de mon entourage », partage son expérience de la CNV, Wenddenda Parfait Zombré.

Ingénieur agronome et styliste, Parfait Zombré affirme désormais essayer au maximum, d'observer sans juger, de dire ce qu'il ressent, en respectant la dignité de celui à qui il s'adresse et en mettant l'écoute active en pratique. « Les étapes de la communication non violente, l'observation, le sentiment, le besoin, la demande sonnent dans ma tête comme un verset biblique. En tant que styliste et promoteur de la marque de vêtements Noli, ma manière de travailler en équipe a beaucoup changé et même les couturiers le disent. Dans mon entourage, je fais l'effort de contaminer les autres avec ce langage bienveillant », a-t-il renchéri.

Mère Teresa du Burkina Faso

À l'image de Mère Teresa, détentrice du prix Nobel en 1979, Téné est d'une générosité inestimable. Pour son instinct de maternité remarquable, Téné est aussi bien estimée par sa famille, à l'instar de sa sœur, madame Diane Pamart/Soma. « Ma sœur que j'aime beaucoup est une femme forte de ses convictions. Elle est engagée auprès de sa communauté chrétienne et auprès des personnes défavorisées. Quand je veux la définir, le premier mot qui me vient à l'esprit est “générosité''. Je vais vous raconter une anecdote pour étayer mon propos. Un jour, elle m'a appelée pour me dire que j'ai un nouveau neveu de 19 ans. Elle avait été attristée d'apprendre qu'un orphelin de père, avec une mère démunie, risquait de ne pas pouvoir passer le baccalauréat, faute de moyens, car abandonné par ses autres frères pour ses convictions religieuses. Pire, il avait été mis à la porte, dépouillé de l'héritage qui lui revenait et ne savait où loger. Ma sœur a refusé que le jeune parte rejoindre sa mère au village. Elle lui a trouvé une maison, a payé les frais de dossier du bac, lui a ouvert ses portes au sens large du terme », relate-t-elle.

« Depuis une dizaine d'années, par le truchement du concept de la communication non violente, Thérèse prône le langage du cœur, la cohésion sociale et le bien-vivre ensemble »., Diane Pamart/Soma, sœur de Téné Hien

Téné Hien déteste l'hypocrisie, mais aime la transparence dans les relations humaines. Son plat préféré est le foutou accompagné de la sauce graine, un met local bien prisé en Afrique de l'Ouest. Née à Soubakaniédougou (province de la Comoé, région des Cascades), Téné Hien est mariée et mère de quatre enfants. Elle a dû abréger ses études pour trouver rapidement un travail afin de soutenir son père qui avait été licencié avec le licenciement massif des enseignants en 1984. Alors qu'elle était en classe de 6e à l'époque. C'est ainsi que commença la carrière d'enseignante de Téné en première. Sa persévérance et sa détermination l'incitent à passer le concours spécial d'entrée à l'université, puis le concours des instituteurs principaux, auxquels, elle réussit brillamment.

Téné est aussi promotrice d'une association œuvrant pour le bien-être de la femme et de l'enfant. Son immersion dans l'univers de la communication non violente survient juste après avoir été séduite par la philosophie de Marshall Rosenberg. basée sur l'empathie, l'amour, l'humilité, l'écoute active. « Cette façon de se relier à l'autre en prenant en compte ses besoins est un exercice que j'aime beaucoup car cela me permet de bien me sentir, et de mieux comprendre les autres », déclare-t-elle.

Formation des jeunes de l'arrondissement n°8 de Ouagadougou, sur la CNV, en mars 2023

Son amour pour la CNV, lui a permis d'être formatrice et actrice de paix après avoir été suffisamment outillée dans le domaine. Pour Téné, renforcer le capital humain est aujourd'hui un impératif. Et faire connaître la CNV, peut y contribuer grandement. Selon elle, mise à la disposition des populations, la CNV peut aider à l'installation de la paix et de la cohésion sociale au Burkina Faso. « Si je dis ceci, c'est parce que je suis convaincue que beaucoup travaillent pour la paix et n'hésiteront pas à ce qu'on travaille ensemble, car l'objectif est le même : nous lever comme un seul homme pour nous battre et reconquérir notre droit d'existence paisible », nourrit-elle l'espoir.

Face à la crise sécuritaire et humanitaire que traverse le Burkina Faso, Téné suggère que soient mis à contribution, les médias pour promouvoir la CNV comme instrument efficace de prévention et de gestion des conflits. Elle juge également nécessaire de former suffisamment les gens à la culture de la paix à travers l'outil qu'est la CNV.

Conférence sur la paix avec les femmes chercheurs du Burkina Faso, le 8 juin 2023

« Je le dis parce que je suis persuadée que la guerre finira », clame-t-elle avec beaucoup de foi. « Mais la gestion de l'après-guerre me fait beaucoup peur. Nous avons fait l'expérience de la haine, de la violence, de la peur, et même de la mort. Comment arriver à réorienter surtout l'avenir des enfants qui sont nés et ont grandi dans cette guerre ? Comment arrivée à leur faire comprendre qu'à leur tour ils devront lutter pour une société plus juste et plus humaine ? C'est maintenant que nous devons le faire de façon simultanée avec le combat actuel », affiche-t-elle clairement ainsi ses préoccupations.

Sans vouloir paraître prétentieuse, Thérèse estime qu'il faut envisager une réforme au niveau du système éducatif en prenant sérieusement en compte l'éducation empathique. « C'est une nouvelle page de notre histoire que nous écrivons, ce serait peut-être possible de réorienter certaines lignes de notre éducation ». Telle est la vision de l'ambassadrice de la paix. Son profond désir de s'ouvrir au monde afin d'en découvrir ses merveilles et de propager cette belle et riche expérience, lui ont imposé l'amour du voyage. Le combat qu'elle mène au quotidien lui a valu la distinction du prix « Femme Ouaga FM de l'année » en 2019. Le thème retenu à cette édition était : « Contribution de la femme à l'édification d'un Burkina Faso de sécurité, de paix et de cohésion sociale ».

Hamed Nanéma
Crédit photo : Bonaventure Paré
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Burkina/ Armées : Trois nouveaux chefs pour la Gendarmerie et l'Etat-major général

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 05/10/2023 - 00:15

Ci-après, deux décrets. Le premier nomme les commandants Tindnéré Bernard Koalga et Abdoul Karim Dao respectivement, chef de corps du bataillon matériel et chef de la division logistique de l'Etat-major général des armées.

Le second lui, place à la tête de l'État major de la gendarmerie, le lieutenant colonel Kouagri Natama. Il remplace à ce poste le lieutenant colonel Évrard Somda, en poste depuis février 2022.

Du peu que nous sachons sur le nouveau chef de la gendarmerie, il a, suite aux changements intervenus après l'attaque de Inata, été nommé Commandant de la première région de gendarmerie, ce, de novembre 2021 à février 2022. Il était alors le Commandant du groupement de la gendarmerie départementale de Kaya.
En 2011, il était le commandant de section de recherche de la gendarmerie de Ouagadougou. Et en 2013, il devient le commandant du groupement de gendarmerie départementale de Bobo-Dioulasso.

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Burkina/Augmentation des frais de scolarité : Le ministre de l'éducation, André Joseph Ouédraogo, s'exprime sur la question

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 05/10/2023 - 00:10

Lors de l'atelier de validation des manuels scolaires et guides pédagogiques d'anglais des classes de 4e et 3e et du guide pédagogique du manuel d'allemand de la classe de terminale "A", le ministre de l'éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN), André Joseph Ouédraogo, s'est exprimé sur l'augmentation des frais de scolarité constatée ces dernières années au Burkina Faso.

La rentrée scolaire 2023-2024 a officiellement démarré ce lundi 2 octobre 2023, au Burkina Faso.

Cela représente un véritable casse-tête pour de nombreux parents. Ils se plaignent des sommes demandées par certains établissements privés.

A cet effet, il a été demandé au ministre de l'éducation nationale, André Joseph Ouédraogo, quelles sont les mesures prises par le gouvernement pour plafonner les coûts des frais de scolarité dans les établissements. Il a expliqué que l'autorité ne peut que sensibiliser les concernés (fondateurs d'établissements) sur la nécessité de faire en sorte que les frais de scolarité soient acceptables pour tous. Il a nuancé en précisant que sur ce terrain, les offres ne sont pas les mêmes.

« Il y'a des frais de scolarité accessibles, tandis que d'autres sont franchement inaccessibles pour le commun des Burkinabè. Mais, les gens font des choix. Ils préfèrent envoyer leurs enfants dans ces établissements parce qu'ils estiment, à tord ou à raison, que ces établissements dispensent un enseignement de qualité », a souligné André Joseph Ouédraogo.

Il a renchéri en invitant les uns et les autres à ne pas oublier que l'éducation a un caractère social. « Il ne s'agit pas de faire du bénéfice pour le bénéfice. C'est pourquoi, nous jouons sur la responsabilité de tous afin de permettre aux enfants du Burkina Faso d'avoir accès à l'éducation », a-t-il conclu. André Joseph Ouédraogo a rappelé que l'éducation est un droit pour tous les enfants sans aucune distinction.

SB
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Burkina/Football : « On n'a pas un choix extensible au niveau offensif », assure Hubert Velud, coach des Etalons

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 05/10/2023 - 00:05

En marge des journées FIFA d'octobre 2023, le Burkina Faso jouera deux matchs amicaux. La première rencontre amicale sera face à la Guinée Équatoriale le 13 octobre 2023 à Malabo et la seconde rencontre sera face à la Mauritanie le 17 octobre 2023 à Casablanca au Maroc. Pour ce faire, le coach Hubert Velud a fait appel à 24 joueurs pour ces deux matchs amicaux.

Le sélectionneur national Hubert Velud a fait appel à 24 joueurs pour les deux matchs amicaux en marge de la fenêtre internationale. Il s'agit de la rencontre face à la Guinée Équatoriale le 13 octobre 2023 à Malabo et celle face à la Mauritanie le 17 octobre 2023 à Casablanca au Maroc. L'annonce a été faite au cours d'un point de presse tenu dans la matinée de ce mercredi 4 octobre 2023, au siège de la Fédération burkinabè de football, à Ouagadougou.

On note notamment le retour de quatre joueurs dans l'effectif. Il s'agit de Dango Ouattara, Hassane Bandé, Steeve Yago et Trova Boni. Les habitués sont également là pour ces deux rencontres amicales.

La liste des 24 joueurs retenus pour ces deux matchs amicaux

Selon Hubert Velud, ces deux matchs amicaux permettront aux Étalons de bien se préparer avant le début des éliminatoires de la coupe du monde 2026. Ces éliminatoires du Mondial 2026 débutent en mi-novembre 2023. Pour lui, ces deux rencontres amicales seront mises à profit pour faire tourner l'équipe, faire travailler tout le monde, mettre en place un système et une organisation du jeu et cultiver les automatismes.

Sur la question des gardiens de buts notamment la sélection de Sébastien Tou en lieu et place de certains gardiens locaux, Hubert Velud assure que l'objectif c'est de trouver les trois meilleurs gardiens possibles. « Je connais la performance des gardiens locaux, j'ai vu Sébastien Tou aussi mais c'est à moi de choisir. Il y a de bons gardiens, c'est un poste extrêmement important », lance-t-il. Sur le portier Kylian Nikièma régulièrement sélectionné, Hubert Velud déclare : « Kylian est un gardien d'avenir, j'ai confiance en ses qualifiés. Il est dans une courbe complètement ascendante », précise-t-il.

Hubert Velud, coach des Etalons

Sur la non sélection des joueurs locaux, le sélectionneur des Etalons confie que ce n'est pas le bon timing. « C'est le début du championnat, maintenant je n'ai plus le temps de faire des essais à droite et à gauche. Il peut y avoir deux, trois nouveaux mais ce n'est pas le bon timing », explique-t-il.

Sur le cas Stéphane Aziz Ki, Hubert Velud assure qu'il n'y a pas de malaise. Il s'agit juste des choix stratégiques. « Ce sont des choix stratégiques au milieu de terrain, en fonction du jeu. Il y a aucun malaise avec lui. Aziz c'est un vrai numéro 10 ou 2e attaquant mais j'ai opté pour un milieu à 3, donc je fais des choix. C'est un élément important du groupe », affirme-t-il.

Le présidium lors de la conférence de presse

Sur la question du rêve du ministre des sports, Dr Boubakar Savadogo de voir le Burkina Faso remporter la CAN, Hubert Velud assure partager le même rêve. « On ne va pas trop rentrer dans les détails, on va se servir de ces deux matchs pour préparer les deux premiers matchs des éliminatoires de la coupe du monde. Sinon que je pense exactement comme le ministre », a-t-il indiqué.

Sur la sélection à polémique de Trova Boni, Hubert Velud explique : « Je me suis bien renseigné sur Trova Boni. Il a fait une bonne préparation avec son nouveau club, même si son temps de jeu est minime, il a fait de bonnes entrées. Il nous a beaucoup apporté à un moment, donc j'ai envie de le relancer ».

Hubert Velud a aussi indiqué que le Burkina Faso n'a pas un choix extensible sur le plan offensif, répondant sur le manque de réussite de Abdoul Fayçal Tapsoba lors du match amical face au Maroc. Il s'est également attardé sur la sélection régulière de Cédric Badolo et Gustavo Sangaré.

« Je me suis appuyé sur le groupe que je connais, que je travaille avec depuis, on est tellement proche. Gustavo et Badolo, j'ai été en relation permanente avec eux, je les connais très bien, je connais leurs capacités physiques. Ils sont très importants pour le groupe, ils sont opérationnels. Fayçal, je l'ai repris. Le match contre le Maroc il a été très intéressant même s'il a raté une occasion avant la mi-temps. Il a des occasions et ce qui m'inquiète chez les attaquants, c'est de ne plus avoir des occasions du tout. Mais lui il en a. Au Burkina Faso, on n'a pas un choix extensible au niveau offensif », a-t-il déclaré.

Les journalistes lors de ce point de presse

Sur le cas de Bertrand Traoré, Hubert Velud précise que le joueur a eu une légère rechute et est donc en rééducation complète. « Il faut lui laisser le temps de revenir. On espère déjà le retrouver très rapidement et physiquement au top », souhaite-t-il.
Sur la pression et les critiques, Hubert Velud a laissé entendre qu'il a déjà vécu des pressions dix fois plus fortes qu'au Burkina Faso.

Il assure se sentir bien au Burkina Faso et souhaite faire mieux avec les Etalons. « Dans les critiques, il y a des choses intéressantes mais y a d'autres qui sont à l'emporte-pièce. J'espère faire mieux avec les Étalons mais c'est l'avenir qui nous le dira. Je me sens très bien au Burkina Faso et avec tout le monde. Mais après y a des critiques que je ne comprends pas. Au niveau des dirigeants, je n'ai pas de problème, il y a aucun problème. Je suis là pour faire avancer les choses, faire le maximum pour le pays », a souligné Hubert Velud, sélectionneur des Etalons.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

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Conseil des ministres : Le Capitaine Thomas SANKARA, désormais Héros de la Nation

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 05/10/2023 - 00:00

((Ouagadougou, 4 octobre 2023). Le Conseil des ministres s'est réuni ce mercredi en séance ordinaire sous la présidence du Chef de l'État, le Capitaine Ibrahim TRAORE. Plusieurs dossiers importants ont été examinés et validés pour la bonne marche de la Transition, selon le porte-parole du Gouvernement, Rimtalba Jean-Emmanuel OUEDRAOGO.

Pour le compte de la Primature, le Conseil a adopté un projet de décret portant reconnaissance de la qualité de Héros de la Nation à Feu Capitaine Isidore Noël Thomas SANKARA pour avoir marqué l'histoire et la marche de notre pays. « Cette reconnaissance fait suite à l'adoption en juin 2022 de la loi portant statut de Héros de la Nation et du décret portant création de la Commission nationale d'analyse et de suivi des dossiers de héros, de martyrs et d'invalides de la nation », a expliqué le ministre porte-parole du Gouvernement. Il a précisé que le comité technique réuni à cet effet, a estimé que le dossier concernant Feu Capitaine SANKARA remplissait tous les critères.

Au titre du département de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les institutions, le conseil a adopté l'avant-projet de loi organique portant création attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la communication (CSC). Selon le ministre Rimtalba Jean-Emmanuel OUEDRAOGO, l'adoption de ce texte vise à donner à l'institution toutes les prérogatives pour bien jouer son rôle de régulateur tout en prenant en compte les évolutions technologiques.

« C'est ainsi que dans la nouvelle loi organique, désormais, le CSC a vocation à réguler également les réseaux sociaux. Par exemple les profils ou pages Facebook d'au moins 5000 abonnés se verront appliqués les règles qui concernent la régulation des médias au Burkina Faso. Aussi, la réforme consacre la nomination du président du CSC directement par le Président du Faso », a indiqué M. OUEDRAOGO. Il a fait savoir que les innovations portent aussi sur le profil des conseillers et les prérogatives du premier responsable de l'institution à pouvoir saisir directement le Procureur du Faso sur un certain nombre d'infractions qui pourraient connaître des implications pénales.

Au titre du Ministère de l'Économie, des Finances et de la Prospective, l'Exécutif a pris connaissance de la note technique sur les tendances de l'économie du Burkina Faso en 2023 et les perspectives pour 2024-2026. Selon le ministre Aboubakar NACANABO, il ressort de ces tendances, que l'économie burkinabè est dans un contexte très difficile dû aux effets de la crise russo-ukrainienne, de la maladie à COVID-19 et de la crise sécuritaire avec son corolaire de crise humanitaire.
Malgré tout, le ministre rassure que les tendances sont en progression en termes de taux de croissance. « En 2022, nous avons eu un taux de croissance de 1,5% et la projection pour 2023 est de 4 ,4%. Ce qui veut dire qu'il y a de la croissance dans plusieurs secteurs notamment primaire, secondaire et tertiaire », a-t-il expliqué.

L'espoir est donc permis avec l'amélioration prévue de la production agricole, notamment l'impact de l'Initiative présidentielle pour la production agricole 2023-2024, l'ouverture de certaines mines qui avaient été fermées. « En termes de perspectives, en 2024 nous avons des tendances qui montrent que le taux de croissance va encore s'améliorer », a rassuré le ministre en charge de l'économie.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

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Décès du Professeur Adama LENGANI : Faire part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 04/10/2023 - 23:55

Les grandes familles Lengani, Guingani, Moné, Nombré, Zouré, à Tengaré, Gangla, Lenguin, Pagou, Boura, Garango, Ouagadougou, Tenkodogo, Bobo Dioulasso, Bittou, Abidjan, Canada, New York.

La famille de feu le Sergent-Chef Lingani Bougoum Issaka à Gounghin.
La famille de feu l'Adjt Chef Major de gendarmerie Lengani K. Richard à Tenkodogo.
Mme Ouédraogo née Lengani Adissa agent SONAPOST à la retraite à Ouagadougou.

Les enfants du défunt :

Docteur Lengani H Aida, médecin néphrologue au service de néphrologie et hémodialyse du CHU de Tengandogo ;

Docteur Lengani S Ismaël, chirurgien général au CHR de Gaoua ;
Lengani Myriam, juriste à Ouagadougou.
Ses frères et sœurs.

Les familles alliées et amies.
Le Zitenga naaba à Tikaré ;
Le Naaba Sougri à Sancé .

La grande famille Ouédraogo à Sancé, Séguénéga, Ouagadougou, Abidjan
La famille de feu El-Hadji Ouédraogo Moumouni à Séguénéga ;
La veuve Mme Lengani Azaratou Ruth, infirmière à la retraite à Ouagadougou ;
Ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu de leur fils, époux, frère, père, grand-père, beau-père, oncle, cousin.

Professeur Adama LENGANI,
Professeur Titulaire de néphrologie à la retraite à Ouagadougou ;
Chevalier de l'ordre national ;
Chevalier des Palmes Académiques ;

Président d'honneur de l'Association Burkinabè d'Action contre le Diabète ;
Président de la Société Burkinabè de Néphrologie.

Décès survenu le 2 octobre 2023 au CHU de Tengandogo des suites d'une courte maladie.

Professeur Titulaire de néphrologie à la retraite à Ouagadougou ;
Chevalier de l'ordre national ;
Chevalier des Palmes Académiques ;
Président d'honneur de l'Association Burkinabè d'Action contre le Diabète ;
Président de la Société Burkinabè de Néphrologie.
Né le 31 décembre 1951 et décédé le 2 Octobre 2023

Qu'Allah le tout puissant, dans sa miséricorde lui accorde sa Grâce et l'accueille dans son royaume pour une vie éternelle.
Paix à son âme !!!

Programme des Obsèques du Pr Adama LENGANI

Jeudi 5 octobre 2023

20h00 : Lecture du coran à la famille mortuaire sise à la Patte d'Oie

Vendredi 6 octobre 2023

8h00 : levée de la dépouille à la morgue du CHU de Tengandogo.
10h00 : Cérémonie d'hommage de la communauté universitaire à l'Amphithéâtre Hilaire TIENDREBEOGO de l'UFR/SDS de l'Université Joseph Ki-Zerbo
12h00 : Retour de la dépouille à la famille mortuaire sise à la Patte d'Oie
18h00 : Dernier hommage à la famille mortuaire sise à la Patte d'Oie.

Samedi 7 octobre 2023

6h00 : Départ de Ouagadougou pour l'inhumation à Garango
14h00 : Inhumation à Garango

Dimanche 15 octobre 2023
9h00 : Doua à la famille mortuaire sise à la Patte d'Oie

Union de prière

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Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi du 4 octobre 2023

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 04/10/2023 - 23:55

Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 04 octobre 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 50 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRIMATURE

Le Conseil a adopté un décret portant reconnaissance de la qualité de héros de la Nation à feu Capitaine Isidore Thomas Noël SANKARA.
La consécration du statut de héros de la Nation à feu Capitaine Isidore Thomas Noël SANKARA, au-delà de la revitalisation de la mémoire des grands hommes que le Burkina Faso a connus dans sa marche victorieuse vers le progrès, vise à pérenniser les valeurs cardinales qui fondent la République.
L'adoption de ce décret permet l'application des dispositions de la loi n°0052022/ALT du 17 juin 2022 portant statut de héros de la Nation.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations de la Direction en charge des affaires immobilières de l'Etat.
Ce décret est une relecture du décret n°2010-268/PRES/PM/MEF du 25 mai 2010 portant autorisation de perception de recettes relatives aux prestations du Domaine affecté de l'Etat.

La création de nouvelles recettes concerne :
la vente d'immeubles bâtis et non bâtis appartenant à l'Etat ;
la location d'immeubles bâtis et non bâtis appartenant à l'Etat ;
la vente des dossiers physiques de soumission aux ventes aux enchères publiques ou les frais de soumission et de participation aux dites enchères ;
la délivrance de duplicata des documents de vente aux enchères publiques ;
la publicité sur la plateforme e-enchères publiques.

L'adoption de ce décret permettra de moderniser les procédures de perception de recettes, d'optimiser la mobilisation des ressources publiques et d'améliorer la transparence dans la gestion des biens de l'Etat et de ses démembrements.
Le deuxième rapport est relatif aux tendances de l'économie du Burkina Faso en 2023 et les perspectives 2024-2026.

Il ressort de ce rapport que sur le plan national, l'environnement économique est caractérisé par la persistance des attaques terroristes, la dynamique de reconquête du territoire et la perspective d'une campagne agricole favorable.
Sur la base des estimations, l'activité économique en 2023 connaîtrait une accélération de son rythme de croissance par rapport à 2022. Le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel passerait de 1,5% en 2022 à 4,4% en 2023.

Cette croissance serait imprimée par l'ensemble des secteurs. Le secteur tertiaire ressortirait avec une valeur ajoutée de 5,0% après une croissance de 5,9% en 2022. Le secteur primaire connait une hausse de 4,9% en 2023 après une progression de 10,4% en 2022 et le secteur secondaire ressortirait à 4,1% en 2023 après une baisse de 9,6% en 2022.

Au niveau des finances publiques, le contexte se caractérise également par le durcissement des conditions financières sur le marché financier régional, la contraction des appuis budgétaires, la mise en place du Fonds de soutien patriotique ainsi que la poursuite de la mise en œuvre des actions et réformes au niveau des régies de recettes. En matière de dépenses, une plus grande importance est accordée aux dépenses de sécurité ainsi qu'à celles humanitaires, conjuguées à la rationalisation des charges de l'Administration.

En outre, le rapport fait mention d'une bonne dynamique de mobilisation des recettes fiscales qui se chiffrent à 1 061,9 milliards F CFA à fin juin 2023, pour une mobilisation globale de recettes à hauteur de 1 331,7 milliards F CFA contre 1 138,3 milliards F CFA à la même période en 2022.
Quant aux dépenses, elles se situent à 1 726,9 milliards F CFA à fin juin 2023 contre 1 382,0 milliards F CFA en 2022 à la même période.

Les perspectives de l'économie nationale sur la période 2024-2026, projettent une croissance de l'activité économique de 6,4 % en 2024, de 5,9% en 2025 et de 5,7% en 2026. En effet, l'activité économique serait principalement imprimée par le secteur tertiaire avec une inflation maîtrisée à 2,5% sur l'ensemble de la période en dessous de la norme communautaire qui est de 3% au maximum, sous l'hypothèse d'une bonne campagne agricole, de l'amélioration de la situation sécuritaire nationale, de la poursuite des mesures gouvernementales de lutte contre la vie chère, de la résolution de la crise russo-ukrainienne et de l'atténuation des tensions géopolitiques.
Le troisième rapport est relatif à un projet de loi du budget de l'Etat, exercice 2024.
Ce projet de loi a été élaboré sur la base des orientations de la circulaire budgétaire, des priorités et choix stratégiques budgétaires découlant du Plan d'action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) de la Transition ainsi que des engagements avec les partenaires techniques et financiers.

Le projet de loi du budget de l'Etat, exercice 2024 se chiffre à 2 982,1 milliards F CFA en recettes et à 3 657,6 milliards F CFA en dépenses, dégageant ainsi un solde budgétaire global de -675,5 milliards F CFA correspondant à -4,6% du Produit intérieur brut (PIB) nominal.

Les recettes budgétaires totales connaissent une hausse de 350,8 milliards F CFA par rapport aux prévisions de 2023, soit un taux relatif de 13,33%.
Quant aux dépenses budgétaires, elles connaissent une hausse de 13,03% entre 2023 et 2024, correspondant à un montant en valeur absolue de 421,7 milliards F CFA.

L'épargne budgétaire se chiffrerait à 457,3 milliards F CFA en 2024, correspondant à une amélioration de 184,1 milliards F CFA par rapport à 2023.
Pour l'atteinte des objectifs du budget de l'Etat, exercice 2024, des mesures d'accompagnement seront prises au profit des acteurs. En matière de recettes, ces mesures porteront sur la poursuite de la modernisation des procédures au niveau des régies de recettes, l'élargissement de l'assiette fiscale et l'amélioration du rendement de l'impôt. En matière de dépenses, il s'agira de poursuivre la modernisation des procédures de la dépense publique par la dématérialisation des processus de la commande publique et des documents de la chaîne de dépense publique. Par ailleurs, les réformes en cours en matière d'exécution de la dépense publique seront également poursuivies.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée législative de Transition.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS
HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la communication (CSC).
Ce projet de loi vise à actualiser les textes encadrant le Conseil supérieur de la communication en vue de pallier les insuffisances de la loi organique n°015-2013/AN du 14 mai 2013 portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la communication. Il permettra au CSC de fonder de nouveaux mécanismes de gouvernance en vue d'un fonctionnement plus efficace et d'une réponse adéquate aux nouveaux défis induits par la révolution numérique.

Les innovations majeures portent notamment sur l'élargissement du champ des compétences et des attributions du Conseil supérieur de la communication, la fixation de profils obligatoires pour la désignation des membres du collège des conseillers et le changement du mode de désignation du Président du CSC.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée législative de Transition.

Le second rapport est relatif à un décret portant nomination de Greffier en chef, Chef de greffe.
L'adoption de ce décret permet la nomination de Monsieur Sambo BIRBA, Mle 97 545 Z, Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal du travail de Fada N'Gourma.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Il s'agit :
du décret portant prise de participation de LA POSTE Burkina Faso
(LA POSTE BF) dans l'augmentation du capital social de la Société burkinabè d'intermédiation financière (SBIF) ;
du décret portant prise de participation de LA POSTE Burkina Faso dans l'augmentation du capital social de la Société FINANCE ET EXPERTISE SOCIETE ANONYME ( FIN'EX SA).

La prise de participation envisagée par LA POSTE Burkina Faso dans le capital social de la SBIF se présente comme suit :
au titre des droits préférentiels de souscription pour un montant de soixante-sept millions quatre-vingt mille ( 67 080 000) F CFA ;
au titre des droits de la SOBCA pour un montant de trente-deux millions deux cent soixante mille (32 260 000) F CFA.

S'agissant de la FIN'EX SA, la prise de participation de LA POSTE BF porte sur 10% du capital de la société, soit cent dix millions (110 000 000) F CFA et vingt-deux millions (22 000 000) F CFA pour la prime d'émission.

L'adoption de ces décrets permet à LA POSTE Burkina Faso de diversifier ses sources de revenus et d'accroître son influence dans le paysage économique et financier burkinabè, conformément aux dispositions de la loi n°25-99/AN du 16 novembre 1999 portant réglementation générale des sociétés à capitaux publics.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L'URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L'HABITAT

Le Conseil a adopté un décret portant modalités d'attribution des avantages particuliers et spécifiques aux promoteurs immobiliers et à la coopérative de logement social.

Ce décret précise les avantages particuliers et spécifiques pouvant être accordés aux promoteurs immobiliers ou à la coopérative de logement social. Ces avantages sont fonction du contenu du projet immobilier approuvé et des dispositions du cahier des charges spécifiques relatives à la gestion des servitudes publiques et des réserves pour équipements socio-collectifs dégagées

par l'aménagement. Les avantages spécifiques seront fixés chaque année, dans la loi des finances qui en définira les modalités de jouissance. Ces avantages seront accordés en contrepartie de la production de logements sociaux par le promoteur immobilier au profit de l'Etat ou de la collectivité territoriale.

L'adoption de ce décret permet de règlementer de manière plus complète la coopérative de logement, conformément aux dispositions de la loi n°008-2023/ALT du 20 juin 2023 portant promotion immobilière au Burkina Faso.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des

Burkinabè de l'extérieur a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la neuvième conférence des Etats parties (9ème CEP) au Traité sur le commerce des armes (TCA), tenue du 21 au 25 août 2023 à Genève en Suisse.
Au cours de cette conférence, le Burkina Faso a rappelé la situation sécuritaire difficile que traverse la bande sahélo-saharienne en général. Pour la délégation burkinabè la situation sécuritaire de notre pays nécessite le contrôle efficace du commerce des armes.

Notre pays a également réaffirmé sa volonté de respecter ses engagements vis-àvis du TCA et d'apporter sa contribution pour l'instauration d'un monde de paix.
II.2. Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication fait le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la session du Comité des experts de l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) sur le projet de révision de l'acte uniforme portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d'exécution, tenue du 09 au 11 août 2023 à Lomé en République du Togo.

Cette session a permis aux participants de passer en revue les principaux problèmes soulevés par l'application de l'Acte uniforme portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d'exécution ainsi que les solutions retenues et les grandes orientations du Projet d'acte uniforme révisé.

La seconde communication fait le compte rendu de la participation du Burkina
Faso à la 55ème réunion du Conseil des ministres de l'OHADA, à Kinshasa (République Démocratique du Congo) les 29 et 30 août 2023.
Cette participation a permis à notre pays, membre fondateur de l'OHADA, de dénoncer les nombreuses irrégularités qui ont émaillé le processus de recrutement du Secrétaire permanent de l'OHADA et celui des personnels internationaux d'encadrement de grade A.

Ces irrégularités, non seulement de forme, mais également de fond, ont été dénoncées en vain par le Burkina Faso au cours de ladite réunion. Face à la volonté manifeste des membres du Conseil des ministres de l'OHADA de passer en force, la délégation burkinabè s'est retirée des travaux dudit Conseil pour ne pas se rendre complice des différentes irrégularités relevées. Dans sa démarche, la délégation burkinabè a été suivie par celles des Républiques du Mali et du Niger.
II.3. Le ministre de la Santé et de l'hygiène publique a fait au Conseil une communication relative à la situation épidémiologique du chikungunya au Burkina Faso en septembre 2023.

Le chikungunya est une maladie virale provoquée par le virus du chikungunya
(CHIK V), transmis à l'Homme par les moustiques, le plus souvent Aedes Aegypti et Aedes albopictus. Ces moustiques peuvent également transmettre le virus de la dengue et le virus Zika.

Au Burkina Faso, un premier cas de la maladie à chikungunya a été confirmé le 06 septembre 2023 par le Laboratoire national de référence fièvre hémorragique virale (LNR-FHV) chez une patiente du district sanitaire de Pouytenga.
Suite à cette détection, 89 autres cas de chikungunya ont été également confirmés dans la même localité et deux nouveaux cas retrouvés à Ouagadougou.
A ce jour aucun cas de décès lié à ce virus n'a été enregistré.
Les principales composantes de réponse contre le chikungunya sont la lutte anti larvaire et la prise en charge adéquate des cas.

Par ailleurs, la riposte contre cette maladie se fera par la capitalisation de plusieurs actions en cours dans le cadre des réponses à la flambée des cas de dengue dans les régions des Hauts-Bassins et du Centre.

II.4. Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation a fait au Conseil une communication relative aux résultats du suivi-contrôle des Institutions privées d'enseignement supérieur (IPES) organisé du 20 mars au 13 mai 2023 dans les différentes régions du Burkina Faso.

Quatre-vingt-quinze (95) Institutions privées d'enseignement supérieur (IPES) dont quinze (15) universités et quatre-vingt (80) instituts et écoles ont fait l'objet de contrôle et d'évaluation. Les critères d'évaluation portent notamment sur l'organisation et la gestion administrative, les infrastructures et les équipements ainsi que sur l'organisation et la gestion pédagogique. A l'issue du dépouillement des données collectées sur le terrain, les résultats sont les suivants :

pour ce qui concerne les universités, 05 sont de très bonne qualité, 07 de bonne qualité et 03 d'assez bonne qualité ;
pour les instituts et les écoles, 03 sont d'excellente qualité, 26 de très bonne qualité, 21 de bonne qualité, 14 d'assez bonne qualité, 07 de moyenne qualité, 06 de mauvaise qualité et 03 sont de très mauvaise qualité.

L'analyse comparative des résultats révèle que 65% des IPES ont obtenu plus de 14 de moyenne en 2023, contre 41% en 2021. Trois (03) IPES sont de qualité excellente en 2023, contre un (01) en 2021 et 25% des IPES (soit 24 IPES) ont obtenu une moyenne comprise entre 10 et 13 en 2023, contre 35% en 2021.

En 2023, seules 09 IPES contre 22 IPES en 2021, sont en deçà de la moyenne, donc de mauvaise à très mauvaise qualité. Parmi celles-ci, six (06) sont de mauvaise qualité et devront prendre attache avec la direction technique du département chargé de l'enseignement supérieur pour un accompagnement en vue de se conformer au cahier des charges. Les trois (03) IPES de très mauvaise qualité, sont sommées de fermer et ne pourront rouvrir qu'après un redressement impératif.

II.5. Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative au renouvellement du statut du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV/Afrique), en tant que centre de catégorie 2 placé sous l'égide de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).

Le statut a été reconduit pour une durée de huit (08) ans renouvelables, à travers la signature d'un accord tripartite entre l'UNESCO, le Gouvernement du Burkina Faso et le CERAV/Afrique, le 13 juin 2023.

L'ancrage du Centre sur le continent africain et dans le monde en tant qu'outil de développement et de coopération participe au rayonnement diplomatique, culturel et politique de notre pays et contribue à l'attractivité de la ville de BoboDioulasso, où se trouve le siège du CERAV/Afrique.

III. NOMINATIONS III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRIMATURE

Pour le compte du Service d'information du Gouvernement (SIG) :
Monsieur Simplice BARO, Mle 98 288 N, Conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur Production ;

Monsieur Ibrahim TRAORE, Mle 256 558 K, Informaticien, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur Données et Web diffusion ;
Monsieur Souleymane DIALLO, Mle 109 985 Z, Conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur Communication.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

Monsieur Abdoulaye HEMA, Mle 104 426 X, Administrateur civil,
1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de l'organisation administrative du territoire ;
Madame Awa COMPAORE/ZOURE, Mle 108 470 L, Administrateur civil, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Directrice de la prévention et de la gestion des conflits ;

Monsieur Ali OUEDRAOGO, Mle 98 011 W, Administrateur civil,
1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la coordination des activités des circonscriptions administratives ;

Monsieur Wendpanga Télesphor MARE, Mle 212 291 K, Conseiller en aménagement du territoire et développement local, 1ère classe,
7ème échelon, est nommé Directeur de la cartographie des entités administratives ;
Monsieur Isaac Malassi DOMBA, Mle 220 653 M, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la législation de la formation et du suivi des partis politiques ;

Monsieur Issouf BANCE, Mle 220 652 Z, Administrateur civil,
1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du guichet unique des associations ;
Madame Rasmata SINARE, Mle 233 584 L, Administrateur civil,
1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice du suivi des organisations de la société civile ;

Monsieur Pazisnéwendé Rodrigue WANGRAOUA, Mle 247 515 D,
Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du suivi des opérations électorales ;
Monsieur Ezékièl Y. Edmond NABI, Mle 308 634 J, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème classe, 1er échelon, est nommé
Directeur des systèmes d'information ;

Monsieur Abdoul Kadel CISSE, Mle 262 507 K, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur des études, de la stratégie et de la formation ;
Monsieur Moussa SAWADOGO, Mle 262 509 A, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur de l'information géographique ;

Monsieur Aboubacar Sidy Mohamed BAHIKORO, Mle 260 667 L,
Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur de l'administration et du suivi des programmes ;
Monsieur François KAMBOULE, Mle 227 577 Z, Commissaire de police, catégorie 1, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur des transmissions ;
Monsieur René OUEDRAOGO, Mle 247 536 L, Administrateur civil,
1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la gouvernance locale ;

Monsieur Fulgence BAYALA, Mle 200 286 R, Administrateur civil,
1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l'appui au développement économique local ;
Madame Kadidiatou SOME/OUATTARA, Mle 97 429 T,
Administrateur civil, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Directrice de la coopération décentralisée ;
Monsieur Ludovic Teegwendé MINOUNGOU, Mle 212 293 E,
Conseiller en aménagement du territoire et développement local,
1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur des affaires foncières et domaniales ;

Monsieur Lamine COULIBALY, Mle 200 292 E, Administrateur civil,
1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du développement de la Fonction publique territoriale ;
Monsieur Karim KOUMA, Mle 73 679 R, Administrateur civil,
1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du suivi des carrières et des pensions ;

Monsieur Eric KONATE, Mle 91 952 R, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des finances publiques locales à la Direction générale des collectivités territoriales ;
Monsieur Ousmane HEBIE, Mle 111 297 W, Administrateur civil,
1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de la formation des acteurs de la décentralisation.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Pour le compte de l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) :
Monsieur Souleymane SAWADOGO, Mle 97 621 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l'administration et des finances.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT

Monsieur Ollo Julien KAMBOU, Mle 59 032 X, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement des Balé ;
Monsieur Sami DABIRE, Mle 46 093 T, Inspecteur des eaux et forêts,
1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Bam ;

Monsieur Teegwendé Sombpayimdi Rodrigue Baguï OUEDRAOGO, Mle 238 035 J, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement des Banwa ;
Madame Sanata DOMO, Mle 94 497 G, Inspecteur des eaux et forêts,
1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l'Environnement du Bazèga ;
Monsieur Dè MILLOGO, Mle 46 137 T, Inspecteur principal des eaux et forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement de la Bougouriba ;

Monsieur Kouka Germain OUEDRAOGO, Mle 42 869 F, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Boulgou ;
Monsieur Justin PARE, Mle 110 798 E, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Boulkiemdé ;

Monsieur Daouda TRAORE, Mle 238 052 Y, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement de la Comoé ;
Monsieur Sayouba SIGUE, Mle 42 887 M, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Ganzourgou.
Monsieur Paul Barnard NAGALO, Mle 259 810 S, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement de la Gnagna ;

Monsieur Madia DIABRI, Mle 94 495 Y, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Gourma ;
Monsieur Issouf TRAORE, Mle 202 546 W, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Houet ;
Monsieur Gnindjounté KAMBIRE, Mle 59 138 T, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Ioba ;

Monsieur Tinsgnimi DIALLA, Mle 42 856 G, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Kadiogo ;
Madame Lucie Fuwalagye KANDO, Mle 271 912 B, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l'Environnement du Kénédougou ;

Achille ATTIOU, Mle 94 545 C, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement de la Komondjari ;

Monsieur Harouna DERRA, Mle 94 493 A, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Koulpélogo ;
Monsieur Ibrahime Arsène THIOMBIANO, Mle 241 483 E, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement de la Kompienga ;

Monsieur Soumaïla KOME, Mle 94 616 P, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Kouritenga ;
Monsieur Tasséré OUEDRAOGO, Mle 59 139 U, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Kourweogo ;

Monsieur Lassina TRAORE, Mle 94 612 T, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement de la Kossi ;
Monsieur Harouna SANDWIDI, Mle 231 778 B, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement de la Léraba ;

Monsieur Isso KINDO, Mle 94 499 X, Inspecteur des eaux et forêts,
1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Loroum ;
Monsieur Foé André Joseph Bonaventure TRAORE, Mle 94 480 M, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé
Directeur provincial de l'Environnement du Mouhoun ;

Pagomdzanga Jean Bosco ZONGO, Mle 222 098 D, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Nahouri ;
Monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO, Mle 231 736 W, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Namentenga ;

Monsieur Désiré VOGNA, Mle 247 741 L, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Nayala ;
Monsieur Sogotéré Rodrigue KONATE, Mle 94 620 P, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Noumbiel ;

Monsieur Hamadé TRAORE, Mle 202 540 K, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement de l'Oubritenga ;
Monsieur Sié POODA, Mle 345 522 X, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement de l'Oudalan ;

Monsieur Drissa BANCE, Mle 271 288 A, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Passoré ;
Monsieur Nabonséba Ilaire SAYAOGO, Mle 46 136 V, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Poni ;

Monsieur Adama 2ème Jumeau KALMOGO, Mle 327 660 E, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Sanguié ;
Toussaint BATIONO, Mle 46 154 X, Inspecteur principal des
eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Sanmatenga ;

Monsieur Libya Adama Tayirou TRAORE, Mle 306 796 E, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Séno ;
Monsieur Karim YEYE, Mle 94 590 G, Inspecteur des eaux et forêts,
1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement de la Sissili ;

Monsieur Hama BOUBAKAR, Mle 311 823 Y, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Soum ;
Monsieur Météo MALO, Mle 42 855 W, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Sourou ;

Monsieur Yiendié LANKOANDE, Mle 94 504 A, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement de la Tapoa ;
Monsieur Nebila Paulin BATIONO, Mle 94 548 A, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Tuy ;

Monsieur Appolinaire OUEDRAOGO, Mle 202 487 D, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Yagha ;
Monsieur Aimé COMPAORE, Mle 94 489 L, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Yatenga ;

Patindé Abdoul Kader ZONGO, Mle 109 148 Z, Inspecteur des
eaux et forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Zondoma ;
Monsieur Louis NEBIE, Mle 46 110 M, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Ziro ;
Madame Charlène Lawali SIRIMA/TOE, Mle 327 604 F, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l'Environnement du Zoundwéogo.

E. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Monsieur Joseph SAWADOGO, Mle 47 550 P, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet.

F. AU TITRE DU SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT ET DU CONSEIL DES MINISTRES

Monsieur Sibiri OUEDRAOGO, Mle 22 691 B, Inspecteur de
l'enseignement primaire et de l'éducation non formelle, 2ème classe, 10ème échelon, est nommé Chargé de missions.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d'Administrateurs aux Conseils d'administration :
de l'Université Joseph KI-ZERBO au titre du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation ;

de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA) au titre du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement.
Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d'administration de l'Université Joseph KI-ZERBO.

A. MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Université Joseph KI-ZERBO pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
Monsieur Hamidou OUEDRAOGO, Mle 247 155 N, Conseiller en gestion des ressources humaines et management de l'administration, en remplacement de Monsieur Sidi BARRY.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LE PERSONNEL ADMINISTRATIF, TECHNIQUE, OUVRIER ET DE SOUTIEN

Monsieur Elie OUEDRAOGO, Mle 42 402 A, Agent de bureau, en remplacement de Monsieur Saïdou CONSIMBO ;
Monsieur Jérémie Wend-Panga OUEDRAOGO, Mle 42 393 A,
Technicien supérieur en informatique, en remplacement de Monsieur Kalilou DEMBELE.
Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Université Joseph KI-ZERBO pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation :
Monsieur Potiandi Serge DIAGBOUGA, Mle 41 639 C, Directeur de recherche.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES SYNDICATS DES ENSEIGNANTS-CHERCHEURS

Monsieur Philippe Augustin NIKIEMA, Mle 41 185 C, Maître de conférences ;
Monsieur Hugues Roméo BAZIE, Mle 231 917 P, Maître de conférences.
Le troisième décret nomme Monsieur Potiandi Serge DIAGBOUGA, Mle 41 639 C, Directeur de recherche, Président du Conseil d'administration de l'Université Joseph KI-ZERBO pour une dernière période de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Abdourahamane SALAMBERE,
Mle 35 939 Z, Ingénieur des travaux en gestion de l'eau et de l'environnement, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de la Santé et de l'hygiène publique au Conseil d'administration de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Inoussa OUIMINGA, Mle 54 655 R, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective au Conseil d'administration de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l'Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication

Categories: Afrique

Burkina / Gendarmerie nationale : Qui est le nouveau patron Kouagri Natama ?

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 04/10/2023 - 23:50

Titulaire d'un master en relations internationales, option sécurité et défense de l'Université de Nouakchott et du brevet d'études militaires supérieures au collège de défense du G5 Sahel à Nouakchott, en République Islamique de Mauritanie, le nouveau chef d'État major de la gendarmerie nationale a pris part à plusieurs stages militaires un peu partout à travers le monde et ses compétences lui ont permis d'occuper les postes suivants :

Août 2002- Mars 2003 : Commandant d'escadron adjoint à l'Escadron Mobile N°1 de Ouagadougou

Mars 2003-octobre 2005 : Commandant d'escadron à l'escadron Mobile N°1 de Ouagadougou ;

Octobre 2005 à juin 2008 : Commandant de la compagnie de Gendarmerie de Tenkodogo ;

Septembre 2009-septembre 2011 : Commandant de la section de recherches de Gendarmerie de Ouagadougou ;

Janvier 2012-Mai 2013 : Commandant du groupement de Gendarmerie Départementale de Kaya ;

Août 2015- octobre 2016 : Commandant du Groupement Mobile de Ouagadougou ;

Octobre 2019- Septembre 2020 : Commandant du Groupement de Gendarmerie Départementale de Kaya,

Décembre 2021- Février2022 : Commandant de la Première région de Gendarmerie à Kaya.

L'entièreté de sa biographie ci-après.

Lefaso.net

Biographie du Lieutenant-colonel NATAMA Kouagri
Le Lieutenant-colonel NATAMA Kouagri est né le 07 Août 1966 à MATIACOALI, dans la province du Gourma, région de l'EST. Il est incorporé en octobre 1989 au sein des FAN et titularisé élève-gendarme pour le compte de la 23ème promotion où il passe successivement les grades de Gendarme en 1990, Marechal Des Logis en 1996, Marechal Des Logis chef en 1999.

Sa détermination va le conduire, à la suite d'un concours professionnel, à intégrer en 2000, le cours de formation d'officier de Gendarmerie à l'école des Officiers de Gendarmerie Nationale (EOGN). A l'issue de cette formation, il sera nommé : -Sous-lieutenant en 2002 ;

Lieutenant le 1er /01/2005 ;
Capitaine le 1er/01/2010 ;
Chef d'escadron le 1er/07/2014 ;
Et Lieutenant-colonel le 1er/10/2019.

Le Lieutenant-colonel NATAMA Kouagri est titulaire d'un Master en Relations Internationales, Option sécurité et défense de l'Université de Nouakchott et du Brevet d'Etudes Militaires Supérieures au Collège de défense du G5 Sahel à Nouakchott, en République Islamique de Mauritanie. Il a participé à plusieurs stages et cours de haut niveau en Afrique et partout dans le monde tels que le cours d'Etat-Major au Collège Royal de l'Enseignement Militaire Supérieur (CREMS) au Royaume du Maroc, du Diplôme de Directeur Opérationnel et Directeur d'Enquête pour Unité Judiciaire pour la Sécurité Intérieure et le Maintien de la Paix, le stage de formation des formateurs sur le « Renseignement dans la lutte contre les nouvelles formes de criminalité en Afrique de l'Ouest et du centre » au C.R.F.L.D, à Grand-Bassam en République de Côte d'Ivoire.

L'obtention de toutes ces qualifications lui ont permis d'assumer d'importantes fonctions de commandement qui lui confèrent une solide expérience. Entre autres, il a occupé les fonctions suivantes :

Août 2002- Mars 2003 : Commandant d'escadron adjoint à l'Escadron Mobile N°1 de Ouagadougou ;
Mars 2003-octobre 2005 : Commandant d'escadron à l'escadron Mobile N°1 de Ouagadougou ;
Octobre 2005 à juin 2008 : Commandant la compagnie de Gendarmerie de Tenkodogo ;

Septembre 2009-septembre 2011 : Commandant la section de recherches de Gendarmerie de Ouagadougou ;
Janvier 2012-Mai 2013 : Commandant le groupement de Gendarmerie Départementale de Kaya ;
Août 2015- octobre 2016 : Commandant le Groupement Mobile de Ouagadougou ;
Octobre 2019- Septembre 2020 : Commandant le Groupement de Gendarmerie Départementale de Kaya,
Décembre 2021- Février2022 : Commandant la Première région de Gendarmerie à Kaya.

Il a aussi participé à la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti, la Mission des Nations Unies pour la justice en Haïti, et la Mission de la CEDEAO en Guinée-Bissau (ECOMIB).
Officier de l'ordre de l'Etalon, il est également décoré de la médaille d'honneur militaire, de la médaille du G5 Sahel et des médailles commémoratives avec agrafe Haiti et Guinée-Bissau.

Le lieutenant-colonel NATAMA Kouagri s'exprime en français, en anglais, Gulmancema et le Mooré. Il est marié et père de quatre (04) enfants.

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Situation économique au Burkina : "La croissance passera de 1,5% en 2022 à 4,4% en 2023" Aboubacar Nacanabo

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 04/10/2023 - 23:45

L'économie burkinabè, malgré les effets de la crise russo-ukrainienne, la COVID 19 et de l'insécurité se porte bien. C'est du moins ce qui ressort des propos du ministre de l'économie, des finances et de la prospective. " En 2022, nous avons eu un taux de croissance de 1,5% et la projection pour 2023 est de 4 ,4%. Ce qui veut dire qu'il y a de la croissance dans plusieurs secteurs notamment primaire, secondaire et tertiaire" a t-il indiqué.

Pour ce qui est de l'inflation, le pays possédait le taux le plus élevé de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) soit, 14,1%. Mais à ce jour, dit-il, on a le taux d'inflation le plus bas, soit moins de 2%. Toutefois, "les secteurs sociaux doivent être pris en compte et les infrastructures doivent être développées pour porter la croissance" a t-il souligné.

Il annonce en outre que toutes les réformes seront mises en oeuvre pour mieux procéder au recouvrement des recettes fiscales.

Lefaso.net

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Sénégal : Ousmane Sonko saisit la Cour suprême

France24 / Afrique - Wed, 04/10/2023 - 23:38
Au Sénégal, Ousmane Sonko a déposé plusieurs recours juridiques cette semaine. Dans le viseur de l’opposant incarcéré, toujours, sa radiation des listes électorales et la dissolution de son parti. Cette contre-offensive intervient deux semaines après la saisie de la Cour de justice de la Cédéao par ses avocats.
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Burkina - Russie : L'ouverture d'une ambassade russe à Ouagadougou en perspective

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 04/10/2023 - 23:35

(Ouagadougou, mercredi 4 octobre 2023) Son Excellence Madame Olivia ROUAMBA, ministre en charge des Affaires étrangères, a échangé dans la soirée du 3 octobre 2023 avec l'Ambassadeur de la Fédération de Russie, S.E.M Alexey SALTYKOV.

Les échanges ont essentiellement porté, sur l'évolution de la coopération bilatérale qui prend en compte plusieurs domaines notamment la sécurité et la défense, l'humanitaire, l'énergie, le nucléaire, la culture etc. Sur ce dernier point une délégation burkinabè est attendue dans les prochains jours au forum culturel international de Saint-Pétersbourg.

A cette rencontre, le diplomate russe a remis des mémorandums à la ministre en charge des Affaires étrangères, à transmettre aux départements ministériels concernés par les domaines de coopération pour signature.

Toujours dans le cadre des rapports bilatéraux qui se renforcent entre les deux pays, la Fédération de Russie candidate à l'élection à l'UNESCO et au Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU, demande le soutien du Burkina Faso.

"Je suis très reconnaissant de ces échanges productifs que j'ai eus avec la cheffe de la diplomatie burkinabè", a indiqué S.E.M Alexey SALTYKOV, qui ajoute que dans les prochains jours, se tiendra une rencontre de haut niveau entre le gouvernement burkinabè et les autorités russes.

En attendant, le diplomate Russe a annoncé qu'une mission du ministère des Affaires étrangères Russe séjourne actuellement au Burkina Faso, et elle fera une proposition adéquate pour l'ouverture de l'ambassade de la Fédération de Russie au pays des Hommes intègres.

La cheffe de la diplomatie Burkinabè quant à elle, a salué la qualité des échanges et a rassuré que le gouvernement burkinabè de son côté aussi, mettra tout en œuvre pour l'ouverture de la Représentation diplomatique russe au Burkina Faso dans les meilleurs délais.

DCRP/MAECR-BE

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Au Burkina Faso, l'ancien président Thomas Sankara élevé au rang de "héros de la Nation"

France24 / Afrique - Wed, 04/10/2023 - 22:34
L'ancien président et père de la révolution burkinabè Thomas Sankara, tué le 15 octobre 1987 lors d'un putsch, va être élevé au rang de "héros de la Nation", a décidé mercredi le gouvernement de la transition au Burkina Faso. Une cérémonie nationale et internationale sera organisée le 15 octobre.
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Conseil supérieur de la communication : Bientôt une loi pour réguler les réseaux sociaux

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 04/10/2023 - 22:30

Le conseil des ministres de ce mercredi 4 octobre 2023 a adopté un avant-projet de loi organique portant création attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la communication (CSC).

Des dires du porte parole du gouvernement Jean Emmanuel Ouédraogo, cet avant-projet de loi a pour vocation de donner à l'institution toutes les prérogatives pour bien jouer son rôle de régulateur tout en prenant en compte les évolutions technologiques, principalement, les réseaux sociaux. "Par exemple les profils ou pages Facebook d'au moins 5000 abonnés se verront appliqués les règles qui concernent la régulation des médias au Burkina Faso. Aussi, la réforme consacre la nomination du président du CSC directement par le Président du Faso" précise t-il.

En outre, il est entre autres prévu des innovations pour ce qui est du profil des conseillers. Ainsi, l'institution pourra saisir directement le Procureur du Faso sur un certain nombre d'infractions qui pourraient connaître des implications pénales.

Lefaso.net

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