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Afrique

Opérations militaires extérieures de la France: le départ du Niger confirme un changement d'ère

RFI /Afrique - Fri, 06/10/2023 - 09:03
Le départ des forces françaises du Niger marque un changement d'ère dans les opérations militaires extérieures de la France. Paris privilégie désormais des partenariats dans lesquels les soldats français ne sont plus en première ligne. Explications.
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La Tempête des Tropiques : « A moins de trois mois des élections 2023, l'Archevêque de Bukavu hausse le ton ! »

Radio Okapi / RD Congo - Fri, 06/10/2023 - 08:36


Constat d’une campagne électorale précoce, dépôt des candidatures en cascade pour la présidentielle 2023, les journaux parus ce vendredi 6 octobre à Kinshasa reviennent très largement sur le processus électoral en cours.  


 

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Burkina Faso : Les Organisations professionnelles des médias rejettent l'adoption du projet de loi sur le CSC

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 06/10/2023 - 08:00

Les Organisations professionnelles des médias ont animé une conférence de presse le jeudi 5 octobre 2023, au cours de laquelle elles ont réaffirmé leur engagement à se battre pour la défense de la liberté d'expression et de la presse.

Le conseil des ministres, en sa séance du 4 octobre 2023, a adopté un projet de loi organique portant création attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la communication (CSC), malgré la contestation. Selon le rapport du conseil des ministres, les innovations majeures portent notamment sur l'élargissement du champ de compétences et des attributions du CSC, la fixation de profils obligatoires pour la désignation des membres du collège des conseillers et le chargement du mode de désignation du président du CSC.

Ce sont autant de propositions qui passeront dans les prochains jours devant les députés de l'ALT. Ce projet de relecture de la loi organique sur le CSC n'est pas du goût des Organisations professionnelles des médias (OPM). Ils l'ont exprimé au cours d'une conférence de presse, ce jeudi 5 octobre 2023, à Ouagadougou. Pour les membres des OPM, ce projet de loi est une négation totale du régime de la liberté de la presse. « Conformément à ce que le gouvernement nous donne à voir en ce moment, sa volonté affichée est de se substituer au régulateur ou de placer le CSC sous son autorité. La preuve évidente, c'est l'annonce du changement du mode de désignation du président du CSC », a souligné le président du Centre national de presse Norbert Zongo, Guezouma Sanogo, après avoir rappelé la situation de suspension de RFI, France24, LCI, Oméga Fm et, récemment, de Jeune Afrique.
Contrairement à la loi organique du 14 février 2013 qui prévoit à son article 28 que « le président du CSC est élu par ses pairs et nommé par décret du président du Faso », le pouvoir du MPSR II prévoit désormais, selon le projet de loi en cours, que le CSC est placé sous l'autorité et la responsabilité d'un président nommé par décret du président du Faso parmi les membres du conseil.

Le président du Centre national de presse Norbert Zongo, Guezouma Sanogo

Une fois nommé, le président exerce ses fonctions jusqu'à épuisement de son mandat de conseiller, sous réserve des dispositions de l'article 24 de la présente loi. Le président est adjoint par un vice-président qu'il désigne parmi les conseillers.

A l'unanimité, ils nourrissent l'espoir « que cela ne passera pas ». Faut-il le rappeler, les OPM ont pris part à l'atelier du ministère de la Communication pour dénoncer ces dispositions. « Il y avait une dizaine de professionnels de médias venus d'horizons divers. De façon unanime, nous avons remis en cause les dispositions de la loi que nous trouvons non pertinentes. Outre la nomination du président du CSC par le président de la Transition, il est dit qu'il faut avoir entre 35 et 50 ans pour pourvoir être membre du collège. Nous avons estimé que ce plafonnage n'était pas pertinent. On s'est demandé s'ils sont en train de tailler un profil pour quelqu'un. A notre grand surprise, le projet a été adopté », s'indigne le secrétaire général de l'Association des journalistes du Burkina, Boukary Ouoba.

Le secrétaire général de l'Association des journalistes Burkinabè, Boukary Ouoba s'insurge contre les innovations du projet de loi

Les journalistes se sentent jetés en pâture par les autorités. « Lors de l'atelier du ministère de la Communication, nous avons demandé au gouvernement, cinq places de conseillers pour les journalistes. Ce qui devait amener à réduire le nombre de conseillers affectés par la présidence du Faso. On s'attendait à ce que cette disposition soit prise en compte. Il y a des associations qui ont demandé que le CSC mette dans ses attributions l'éducation aux médias. Même là, ils n'ont pas tenu compte », déplore le président du Centre national Norbert Zongo.

Estimant que les transitions sont des moments de grandes réformes et non des moments de reculs démocratiques, Guezouma Sanogo et ses camarades ont lancé un appel aux plus hautes autorités de la Transition, notamment le Premier ministre, le président de l'ALT et surtout au président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré : « En ce moment précis, les Burkinabè attendent que les acquis démocratiques soient consolidés et non jetés à la poubelle ».

Vue des journalistes

En tout état de cause, les OPM se réservent le droit, en fonction de l'évolution de la situation, de se battre pour la préservation des acquis démocratiques et particulièrement pour la défense de la liberté de la presse. « Nous avons des actions en vue que nous ne pouvons pas présenter ici. C'est aussi un appel que nous lançons à vous tous en tant que journalistes, de pouvoir contribuer à la réflexion de propositions d'actions afin de faire barrages à ce projet de loi », a lancé M. Boukary Ouoba.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Effets induits de la dynamique spatio-temporelle de Thypha domingensis sur le plan d'eau et les conditions de vie des communautés locales à Toece au Burkina Faso.

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 06/10/2023 - 08:00

Résumé

Le plan d'eau de Toécé au Burkina Faso, est confronté à la présence de Thipha domingensis, une plante aquatique envahissante. Cette plante a connu une évolution contrastée marquée par une période d'expansion qui a nécessité des mesures de lutte contre sa progression à l'intérieure du lac. L'objectif de cette étude est de mieux connaitre les effets de la présence de cette plante sur la ressource en eau du lac et sur la population riveraine.

L'analyse multidate des images satellites, les enquêtes socioéconomiques, les observations directes ont permis de connaitre les effets néfastes de la présence de Thypha domingensis sur l'agriculture, l'élevage, la pêche, la santé humaine, les revenus des ménages et sur les domaines de financement pour y faire face.

Introduction

Au Burkina Faso, les retenues d'eau jouent un rôle très important dans l'alimentation en eau des hommes, des animaux et pour les activités de production, tout en permettant de faire face aux incertitudes liées aux variations pluviométriques (Piquemal D., 1991 ; Lino M. & al, 2022). Cependant, ces ressources sont parfois menacées par des plantes aquatiques envahissantes, comme c'est le cas de Thypha domingensis sur le plan d'eau de Toécé (Thiombiano N. & al, 2009, Sanogo S., 2023).

A partir de 2010, l'invasion du plan d'eau par les plantes a progressé de 547 ha en deux ans, soit un accroissement annuel de 6,5 % (Sawadogo L & al, 2014). Cependant, les moyens de lutte engagés en 2018 ont permis de réduire cette progression, mais les conséquences de la présence de Thypha domingensis vont au-delà du plan d'eau pour impacter les conditions de vie des populations riveraines. Cet article vise à rendre plus visible les effets contraignants de cette plante et la nécessité d'une intensification de la lutte contre sa prolifération.

Localisation du site de recherche

La zone d'étude est limitée par les longitudes 2 ͦ 18'0.00'' à 1 ͦ 48'0.00'' Ouest et les latitudes 12 ͦ 51' 0.00'' à 13 ͦ 21'0.00'' Nord. Il s'étend sur les communes rurales de Gomponsom, de Kalsaka, de Kirsi et de Tougo réparties dans trois (03) provinces de la région du Nord (Figure1).

Figure 1. Localisation de la zone d'étude

Méthodologie

La méthodologie utilisée prend en compte le traitement des scènes d'images 195_051 des capteurs TM, ETM+, OLI-TIRS de Landsat, obtenues en 1998 et 2020. La classification dirigée a été réalisée en appliquant l'algorithme Maximum de vraisemblance suivi d'une évaluation de la précision des résultats par la mesure de l'indice Kappa. Des enquêtes socioéconomiques par administration d'un questionnaire auprès des ménages ont été réalisées.

Un guide d'entretien a aussi été adressé aux comités locaux des usagers de l'eau (CLUE), au service de santé (CSPS), aux pécheurs et maraichers, aux services techniques déconcentrés (Environnement, agriculture, élevage) et à l'Agence de l'Eau du Nakambé (AEN). Des observations directes sur le terrain ont été également réalisées dans les localités qui exploitent le lac de Toece.

Résultats
Capacité de dissémination de Thypha domingensis

Typha domingensis est une herbacée vivace appartenant à la famille de typhacée. Thypha est une plante aquatique envahissante dotée d'une capacité d'occupation spatiale très élevée. Cela est dû à ses multiples formes de dissémination ainsi que les facteurs naturels et anthropiques qui favorisent cette dissémination (Thiam A. 2012).

En effet, en dehors de la reproduction végétative (multiplication des rhizomes), la plante libère en période de floraison, des graines semencières qui sont transportées par le vent à destination d'autres espaces non infestées (Faye, 2004). Ce mécanisme de dissémination confère à l'espèce une vitesse de progression assez remarquable.

Evolution spatiale de Thypha domingensis dans le plan d'eau entre 1998 et 2020

L'analyse diachronique entre 1998 et 2020 (Figure 2), montre qu'en 2020, la superficie occupée par la plante était de 1487,70 ha soit 12,7% du lac, contre 2895,56 ha en 1998, après la mise en eau du barrage. Cependant, cette évolution n'a pas été régulière. En effet, la période 2002 à 2006 par exemple a connu une progression de la couverture de Typha domingensis Pers. de 7,5%/an (Sawadogo L. & al 2014) et à partir en 2018 il y a eu des opérations de lutte permettant de réduire le développement de la plante.

Les causes de la présence de l'espèce sont diversement perçues par les populations locales. D'après la fréquence des réponses lors des enquêtes réalisées, la construction du barrage occupe la première place des causes d'envahissement de la plante (37,50 %), suivi des mauvaises pratiques des usagers (28,10%). L'utilisation abusive des produits chimiques est moins considérée, soit 12,50 %. Les aménagements hydro-agricoles ont également été cités (21,90 %).

Figure 2. Occupation des terres du plan d'eau de Toécé (PET)

Effets de l'évolution spatiale de Thypha domingensis sur le lac

L'occupation de Thypha induit des effets négatifs sur la ressource eau. Il s'agit notamment de la quantité et de la qualité de l'eau mais aussi de son accessibilité par les différents usagers. En effet, les peuplements denses et étendus de Typha ont un impact important sur le bilan hydrique global en raison des pertes considérables dues à l'évapotranspiration. En plus de cela, une dégradation de la qualité de la ressource se fait sentir par une évolution progressive de la turbidité de l'eau qui est passée de 3,13% en 1998 à 5,9% en 2010, soit une augmentation de 2,77%. Aussi, la réduction de l'accès de la ressource tant pour les activités humaines autant que pour l'abreuvage des animaux constitue un impact négatif non négligeable.

Exigences financières pour la lutte contre le développement de la plante

La lutte contre l'espèce aquatique envahissante entraine des charges financières. À cet effet les différents acteurs intervenants dans la gestion du plan d'eau, reconnaissent l'énormité des moyens financiers investis dans la lutte contre Thypha. Selon les premiers responsables de l'Agence de l'Eau du Nakambé, des actions et des projets d'intervention nécessitent des moyens financiers adéquats. Le coût de la lutte contre Thypha se situe principalement au niveau des dépenses inhérentes au suivi et à l'observation, à la recherche scientifique, à la lutte sur le terrain, à la communication auprès du grand public sur cette thématique.

Des coûts résiduels sont aussi comptabilisés, en ce qui concerne les dépenses réalisées pour la lutte contre l'espèce envahissante (coûts accrus de la restauration des écosystèmes, de la gestion des espaces naturels et de la protection des espèces…). Pour les populations locales, les impacts économiques se situent également au niveau des charges financières supplémentaires pour la conquête de nouvelles parcelles d'exploitation (65% des enquêtés) et la perte de temps (35%).

Contraintes humaines liées à l'envahissement de Thyphia dommengensis

Au plan sanitaire, les populations locales disent avoir des maux qu'ils estiment liés à l'occupation de Thypha dans le plan d'eau. Ainsi les maux de ventre et la diarrhée constituent les nuisances sanitaires les plus répandues selon respectivement 33% et 30% de la population. Ensuite, suivent le paludisme (28%) et la bilharziose (9%). La figure 3 résume la fréquence de citation de chaque nuisance sanitaire.

Figure 3. Fréquence de citation des impacts sanitaires

Sources : Données statistiques issues des enquêtes terrain (Novembre-décembre 2021)

Ces nuisances sur la santé surviennent en cas de baisse du niveau de l'eau, et de l'altération de sa qualité qui devient impropre et dangereuse à la consommation, les riverains étant en contact permanent avec les eaux surtout pour les activités de production maraichère et les besoins domestiques.

Concernant les activités socioéconomiques, l'invasion de Thypha dommengensis impact négativement les domaines de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche principalement. En 1998 les cultures occupaient 40,34 % de la zone inondable contre 23,49 % par la végétation aquatique. Cependant, en 2020, les espaces agricoles sont passées à 31,85% contre 12,07 % pour la végétation aquatique. Ainsi, les espaces agricoles connaissent une régression, et selon les enquêtes terrain, 62,5% des ménages enquêtés dit avoir abandonné des espaces agricoles suite l'invasion de Thypha domingensis.

Les impacts identifiés par les populations locales lors de nos enquêtes et entretiens concernant également l'obstruction des voies d'eau et des canaux de drainage rendent difficile voire impossible l'irrigation des cultures. Il y a aussi la destruction des champs de céréales proches de Thypha dommengensis qui crée une zone de refuge pour les oiseaux granivores.

Concernant les activités d'élevage, il y a une limitation de l'accès à l'eau, aux aires de pâturages par le bétail ainsi que l'apparition des maladies chez les animaux (apparition de la douve du foie). Pour les activités de pêche, les impacts négatifs imputables à l'invasion de Thypha (en raison de sa capacité à former des lits monospécifiques denses ou forêts d'herbiers) se résument à la limitation des zones navigables, à la baisse du rendement de la pêche et à la mortalité des poissons.
Dans le tableau 1 est consigné les nuisances sur les activités socioéconomiques et leurs fréquences de citation.

Tableau 1. Impacts négatifs sur les activités socioéconomiques des populations.

Sources : Données statistiques issues des enquêtes terrain (Novembre-décembre 2021)

Par rapport aux activités de loisirs, ce sont les services sociaux récréatifs (fréquentation touristique, artistiques, esthétiques ; culturels). Les impacts négatifs ces activités se résument au gène des activités nautiques et la diminution de la valeur esthétique du plan d'eau. Selon les enquêtes réalisées, le gène dans les activités nautiques est plus impacté par l'invasion de Thypha (81,25%) suivi de la diminution de la valeur esthétique du plan d'eau (18,75%).

Conclusion

Les résultats ont permis de montrer l'évolution spatiale de Thipha domingensis dans le plans d'eau de Toécé depuis 1998 après la mise en eau du barrage, jusqu'en 2020, suite aux actions menées en 2018 contre la prolifération de la plante. Il y a eu des périodes d'expansion et de retrait de cette plante, mais dans tous les cas, sa présence a eu des effets négatifs sur les surfaces cultivées, l'accès à l'eau pour l'exploitation du lac et les activités de production, l'état sanitaire de la population, les activités de loisir. Les actions de lutte contre Thipha domingensis ont été entreprises et méritent d'être renforcées en mobilisant les moyens financiers et les activités de sensibilisation exigées.

KIENTEGA Yampataba, Msc, kientomarg@gmail.com
KABORE Oumar Maître de recherche, CNRST/INERA, oumarkabore@hptmail.com Tel : 70302462
OUEDRAOGO Lucien, Maître de recherche, CNRST/INERA,lucienouedraogo@yahoo.fr

Bibliographie

Balana B., Debevec L., Kabore L.R.S. 2018. Les usagers de l'eau face à la dégradation des ressources : entre prise de conscience et volonté d'agir. Note technique, International Water Management Institute (IWMI), Accra, au Ghana, http://pwgbf.iwmi.org.

FAYE Véronique Mboss, 2004. Etat actuel des peuplements de Thypha domingensis (pers) dans le delta du fleuve Sénégal et étude de la germination de la plante au laboratoire. Mémoire de DEA, Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) ; 56 p.

Lino M., Devernay J.M., Skinner J., Compaore J.-A., et Kone S. 2022. Multi-usage des barrages : le cas du bassin du Niger. E3S Web of Conferences 346, 03030 (2022) https://doi.org/10.1051/e3sconf/202234603030 Sharing Water : Multi-Purpose of Reservoirs and Innovation

Piquemal Didier.1991. Inventaire et bilan des retenues d'eau au Burkina Faso. In : Cahiers d'outre-mer. N° 175 - 44e année, Juillet-septembre 1991. pp. 259-280 ; doi : https://doi.org/10.3406/caoum.1991.3399 https://www.persee.fr/doc/caoum_0373-5834_1991_num_44_175_3399

Sanogo S., Compaore I., Santi S., Bazemo E., Kabre A. 2023. Importance de Azolla pinnata R. Br. dans la structuration des populations de macroinvertébrés de la mare aux hippopotames de Bala (Burkina Faso). Int. J. Biol. Chem. Sci. 17(1) : 13-27, January 2023 ISSN 1997-342X (Online), ISSN 1991-8631 (Print).

Sawadogo L., Ouedraogo R. Louis Belem M, Bonzi M. Ouboulbiga F. Sanogo O. 2014. Lutte contre l'invasion du barrage de Toece (province du passore) par Typha domingensis pers., cyperus articulatus linn., mimosa pigra l., espèces exotiques envahissantes partenariat-INERA-IRSAT et AEN

Thiombiano N., Ouédraogo L.R., Belem R., Guinko S. 2009. Dynamique de l'évolution et impact d'une plante envahissante au Burkina Faso : HYPTIS SUAVEOLENS (L.) POIT. Ann. Univ. Lomé (Togo), 2009, série Sciences, Tome XVIII : 97-115.

THIAM Abou, 2012. Etude de la flore vasculaire, de la végétation et des macrophytes aquatiques proliférants dans le Delta du fleuve Sénégal et le lac de Guiers (Sénégal). Thèse d'État, Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) ; 236 p.

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RDC: des combats entre le M23 et les milices Wazalendo signalés dans le Masisi

RFI /Afrique - Fri, 06/10/2023 - 07:49
Dans l’est de la RDC, dans la province du Nord-Kivu, des affrontements opposent les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda selon Kinshasa et plusieurs rapports des experts des Nations unies, et des groupes armés locaux. Des combats qui s’inscrivent dans une montée de tension dans la région ces derniers jours.
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RDC: Floribert Anzuluni désigné candidat de la société civile à la présidentielle

RFI /Afrique - Fri, 06/10/2023 - 07:45
Les organisations de la société civile, les mouvements citoyens, les organisations politiques ainsi que des personnalités indépendantes, membres de l'Alternative pour un Congo nouveau (ACN), ont désigné leur candidat pour l'élection présidentielle de décembre 2023. L’activiste Floribert Anzuluni a émergé en tant que choix unanime face à l'ancienne journaliste Joelle Bilé à l'issue du second tour des primaires qui se sont tenues, jeudi 5 octobre, à Kinshasa. 
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Lualaba : Félix Tshisekedi clôture la VIIe édition de « Expo Béton » à Kolwezi

Radio Okapi / RD Congo - Fri, 06/10/2023 - 07:03


Le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi a clôturé, jeudi 5 octobre, la VIIè édition de « Expo Béton », à Kolwezi, dans la province du Lualaba.


Pendant près d’une semaine, les participants à ce forum, venus de plusieurs coins du pays et d’ailleurs, ont réfléchi sur les opportunités du développement urbain et des infrastructures liées au transport multi modal, à l’habitat, à l’approvisionnement en énergie et autres.

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Herman Cohen: «Les relations entre la France et l'Afrique sont toujours très importantes»

RFI /Afrique - Fri, 06/10/2023 - 07:01
Nous vous l'annoncions hier en exclusivité, l'armée française a commencé son désengagement du Niger, nouveau rebondissement dans la crise qui se joue actuellement avec les autorités militaires de Niamey, Ouagadougou et Bamako. Cette question des relations franco-africaines est suivie de près aux États-Unis, où les spécialistes de la politique africaine ont des avis diamétralement opposés. Alors que Michael Shurkin, de l'Atlantic council, estimait dans une analyse récente que « le temps de la France est fini en Afrique », Herman Cohen, ancien secrétaire d'État adjoint chargé des affaires africaines, met en garde sur les effets de loupe et les manipulations des pouvoirs autoritaires. Entretien.
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L'armée malienne, toujours à l'offensive vers la région de Kidal, précise ses objectifs

RFI /Afrique - Fri, 06/10/2023 - 06:50
Au Mali, l'imposante colonne de l'armée malienne partie le lundi 2 octobre au matin de Gao en direction de la région de Kidal a subi une violente attaque du CSP, hier jeudi, au niveau de Tabankort, à plus de 200 kilomètres au nord de Gao. Ce convoi constitué d'une centaine de véhicules des Fama et de leurs supplétifs russes du groupe Wagner est ensuite arrivé à proximité d'Anefis, à l'entrée de la région de Kidal, où de nouveaux combats ont eu lieu. L'armée et les Fama avancent des versions contradictoires sur ces affrontements. Dans un communiqué diffusé le 5 octobre au soir, Bamako a, pour la première fois, précisé les objectifs de son offensive. 
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Les Libériens en difficulté face à l'inflation avant les élections générales

RFI /Afrique - Fri, 06/10/2023 - 06:01
Mardi 10 octobre, les Libériens seront appelés à voter pour des élections générales : ils devront élire les sénateurs, les députés, et un nouveau président. Le président sortant, George Weah, brigue un second mandat. Ces élections se tiennent dans un contexte économique défavorable : l’inflation est à 7,8% et les Libériens éprouvent des difficultés.
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L'Afrique du Sud se dote d'une nouvelle autorité pour mieux gérer ses frontières

RFI /Afrique - Fri, 06/10/2023 - 05:22
L'Afrique du Sud renforce ses frontières. Le président Cyril Ramaphosa a lancé jeudi 5 octobre 2023 l'autorité de gestion frontalière à la frontière avec le Zimbabwe, pays de provenance de nombreux migrants en Afrique du Sud. Le gouvernement veut montrer qu'il prend le problème de l'immigration et des trafics à bras-le-corps.
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Togo: l'absence de calendrier électoral inquiète l'opposition

RFI /Afrique - Fri, 06/10/2023 - 05:22
Au Togo, la législature prend fin dans trois mois, mais aucune date n'a encore été fixée pour les élections législatives et régionales, qui devaient être organisées d'ici à la fin de l'année. L'opposition s'inquiète et réclame dans la foulée des discussions, pour organiser l'alternance dans le pays.
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À Abidjan, la directrice du FMI Kristalina Georgieva salue la croissance ivoirienne

RFI /Afrique - Fri, 06/10/2023 - 05:10
En visite à Abidjan, la directrice du Fonds Monétaire International (FMI) Kristalina Georgieva a prononcé jeudi 5 octobre 2023 son discours inaugural des assemblées annuelles. Elle a salué la « résilience remarquable » de l’économie mondiale, tout en soulignant les cicatrices laissées par la pandémie de Covid et la guerre en Ukraine, et a particulièrement vanté la croissance ivoirienne.
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Soudan du Sud: la Commission des droits de l’Homme de l'ONU pointe un manque de liberté d'expression

RFI /Afrique - Fri, 06/10/2023 - 05:10
Le Soudan du Sud n’est pas prêt pour des élections en 2024. C’est la conclusion d’un rapport de la Commission des Nations unies pour les droits de l’homme, publié jeudi 5 octobre. C’est pourtant ce qui est prévu par l’accord revitalisé, qui a mis un terme en 2018 à la guerre civile qui opposait Salva Kiir, toujours au pouvoir, à Ryek Machar son ancien vice-président.
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Tunisie: la présidente du Parti destourien libre, Abir Moussi, placée sous mandat de dépôt

RFI /Afrique - Fri, 06/10/2023 - 04:26
En Tunisie, la présidente du Parti destourien libre qui revendique l'héritage de Ben Ali, Abir Moussi placée sous mandat de dépôt au terme d'une garde à vue de 48h. L'opposante à Kaïs Saïed arrêtée mardi, est accusée de trouble à l’ordre public après qu’elle se soit présentée au palais présidentiel pour déposer des recours contre des décrets présidentiels qu’elle estime illégaux.
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Le Burkina Faso annonce la suspension de plusieurs officiers et sous-officiers

RFI /Afrique - Fri, 06/10/2023 - 03:59
Au Burkina Faso, le ministre de la Défense suspend plusieurs officiers et sous-officiers de leur fonction. Les raisons de ces suspensions ne sont pas mentionnées dans les documents officiels signés par le colonel-major Kassoum Coulibaly. Si les décisions de ces suspensions ont été prises mercredi, le jour même du limogeage du chef d’état-major de la gendarmerie nationale et la nomination d’un autre officier à son poste, elles n'ont été rendues public que 24h plus tard.
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Niger: plusieurs organisations appellent à la libération de Samira Sabou

RFI /Afrique - Fri, 06/10/2023 - 02:45
Toujours aucune nouvelles de la journaliste et blogueuse nigérienne Samira Sabou depuis samedi 30 septembre 2023, lorsque des hommes en civil, se présentant comme des policiers, se sont présentés à son domicile à Niamey et l'ont emmenée. Cinq jours après, ni son avocat ni ses proches ne savent où elle se trouve. Plusieurs organisations s'alarment et appellent à sa libération immédiate.
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Kwilu : l’arrêt des travaux de réhabilitation de l’axe PK 622- Kakobola (Société civile)

Radio Okapi / RD Congo - Fri, 06/10/2023 - 00:41


La société civile du territoire de Gungu (Kwilu) a déploré, mercredi 4 octobre, l’arrêt des travaux de réhabilitation de l’axe routier qui va de PK 600 à Kakobola, long de 70 Km.


Le président de cette structure, Joachim Kusamba a indiqué que ces travaux financés sur fonds propres du gouvernement étaient exécutés par la société AFRITEC.

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Au Liberia, l'absence de justice hante les victimes des guerres civiles [1/3]

RFI /Afrique - Fri, 06/10/2023 - 00:40
Si des procédures judiciaires ont été enclenchées en Suisse, en France et aux États-Unis, les survivants des guerres civiles qui ont déstabilisé le Liberia entre 1989 et 2003 restent traumatisées et frustrées de ne voir qu’aucun ancien chef de guerre n’a été jugé dans leur propre pays.
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Début de l'opération de désengagement des soldats français au Niger

France24 / Afrique - Fri, 06/10/2023 - 00:30
Le retrait des troupes françaises stationnées au Niger débute cette semaine, a déclaré jeudi le ministère des Armées. Le 24 septembre dernier, Emmanuel Macron a annoncé la fin de la coopération militaire avec le Niger, où les militaires se sont emparés du pouvoir en juillet dernier. Les pays voisins du Mali et du Burkina Faso, également dirigés par des juntes à la suite de coups d'Etat ces dernières années, ont déjà obtenu le retrait des troupes françaises.
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