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Afrique

Burkina / Sécurisation du territoire : La police nationale fait le point de ses interventions de septembre 2023

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 11/10/2023 - 00:19

Au cours du mois de septembre 2023, la Police nationale a mené diverses actions de sécurisation du territoire.

On note que les Groupements des unités mobiles d'intervention (GUMI) sont intervenus dans les régions du Centre-nord, du Centre-est, de l'Est, de la Boucle du Mouhoun.

En outre, en collaboration avec les autres forces combattantes, la police a mené plus de 300 patrouilles, 18 missions de reconnaissance offensive, onze missions d'escorte et de ravitaillement dans les zones sous emprise des terroristes et une vingtaine de missions de ratissage.

Ci-dessous l'intégralité du point.

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Beni : le patron de la police de la MONUSCO réaffirme l'engagement de la Mission à accompagner la PNC

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 10/10/2023 - 21:24

 



Le chef de la Police de la MONUSCO, général Mody Berethe, a réitéré, lundi 9 octobre à Beni(Nord-Kivu) le soutien de la mission onusienne à la Police nationale congolaise( PNC).


L’officier onusien a réaffirmé cet engagement lors d’une visite de travail de 48 heures à Beni.

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5e SAMAO : Jody Prema remporte le 1er prix en biens et services miniers

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 10/10/2023 - 21:00

La 5e édition du Salon des activités minières d'Afrique de l'Ouest (SAMAO) a refermé ses portes le 30 septembre dernier. Pendant 3 jours, à Ouaga 2000, des centaines d'acteurs du secteur minier venus d'Afrique et d'ailleurs ont rivalisé dans l'exposition de leur savoir-faire dans le domaine. De multiples prix ont été décernés par les organisateurs qui ont travaillé sous la supervision du ministère burkinabè de l'Energie des Mines et Carrières.

Parmi les grands lauréats, figure Jody Prema Company BF SARL. Elle a remporté le premier prix dans la catégorie fournisseur de biens et services miniers. Focus sur cette jeune société dont le professionnalisme lui a valu cette grande distinction :
Jody Prema Company BF est une SARL de droit burkinabè créé en 2020 et enregistrée sous le RCCM BF OUA 2020B9973. Les domaines d'activité de la société portent essentiellement sur :
La fourniture des produits chimiques pour le traitement des minerais ;
Des réactifs pour les laboratoires ;
Le traitement des eaux (usées & potables) ;
L'installation et le service après-vente d'unités de production d'oxygène industrielle et médicale ;
La signalétique à Energie renouvelable ;
L'éclairage public et industrielle ;
La fourniture de pièces de rechange et d'équipements miniers ;
La vente d'absorbants de matières grasses et de produits chimiques ;
L'offre de services de transport et logistique.

La société est aujourd'hui implantée au Burkina et au Ghana avec des distributeurs au Mali, Niger, Côte d'Ivoire, Sénégal et en RDC. Elle emploie plus d'une dizaine de travailleurs permanents et de non permanents pour des tâches occasionnelles.
Jody Prema Company BF est une entreprise citoyenne et responsable qui promeut de jeunes talents issus des centres de formation et sans expérience avec pour leitmotiv la lutte contre le chômage des jeunes, tout le contraire de plusieurs entreprises qui recrutent sur la base de grandes expériences.

Parmi les nombreux partenaires de Jody Prema on compte des groupes de renommée internationale comme ChemQuest, Rikair, Brentwood Engineering, ACT ICT, Trubrand et Malollan International. La direction générale avec à sa tête, le Manager Principal, Poda DABIRE, travaille au développement des portefeuilles clients et partenaires et la 5e édition du SAMAO était une belle opportunité.

Ainsi, pour une première participation à ce salon, ce fut une grande réussite. En effet, le stand de Jody Prema a reçu beaucoup de visiteurs à cette occasion. De nouvelles relations ont ainsi été tissées, des adresses échangées et des rendez-vous pris pour l'avenir.

Le prix de meilleur stand couronne les efforts de visibilité de cette jeune société. Il est aussi un indicateur de performance sur le plan du développement progressif de Jody Prema Company BF en respectant ses responsabilités sociales et environnentales. Dans un domaine d'activités à fort impact sur la nature comme les mines, c'est un label de sérieux. Ce premier prix est également un avantage concurrentiel sur les autres entreprises de biens et services dans les secteurs miniers et médicaux que nous côtoyons dans les pays où la société est présente. Bref, cette distinction sera, par la grâce de Dieu, un plus pour le rayonnement de Jody Prema Company BF.
Contact Jody Prema Company BF :
Tel : 25 41 50 30 /31 - Courriel : info@jodypremaltd.com

W. Harold Alex Kaboré

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Election FECOFA : le vice-président de Sporting club Mont-Sion de Kolwezi annonce sa candidature

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 10/10/2023 - 18:49


Vicka Kavungu Saka Kindulu, un opérateur sportif résidant dans la ville de Kolwezi (Lualaba) a annoncé, ce mardi 10 octobre, sa candidature à la présidence de la Fédération congolaise de football (FECOFA).


Il affirme avoir une expérience de gestion sportive de plus de 20 ans. Il est vice-président de Sporting Club Mont-Sion, une équipe de la Ligue 2. Ce candidat déclaré est aussi conseiller et donateur de GEXKOL, une autre équipe de Kolwezi.

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Croissance verte et résilience alimentaire au Centre-Nord : Dons de vivres aux Personnes Déplacées Internes (PDI)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 10/10/2023 - 18:00

Sous la présidence du Ministre de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement, Mr. Roger Baro, le 10 octobre 2023 au Gouvernorat de Kaya (Centre-Nord) plus de 100 tonnes de vivres composées de riz, de sorgho et de niébé et 6700 litres d'huile ont été offerts aux Personnes Déplacées Internes (PDI) et à leurs hôtes. Le projet “ Renforcer la résilience sur l'axe Kaya-Dori” dont il est question est mis en œuvre par l'Institut Mondial pour la croissance verte (GGGI), les partenaires nationaux tels que Actions pour la Promotion des initiatives locales (APIL) et l'Alliance Technique d'Assistance au Développement (ATAD) avec l'appui des services techniques Etatique ou gouvernementaux. Cinq (5) villages du Centre-Nord sont bénéficiaires pour cette phase du projet.

Selon le Conseil National de Secours d'Urgence et de Réhabilitation (CONASUR), le besoin le plus urgent des déplacés internes est la satisfaction des besoins immédiats de base. En effet, les besoins alimentaires sont plus accentués en temps de soudure. Les acteurs du projet dont l'approche est basée sur le quadruple Nexus : Humanitaire – Développement - Consolidation de la paix et croissance verte dans sa mise en œuvre décident de soulager le fardeau de la satisfaction des besoins alimentaires des bénéficiaires par une assistance alimentaire apportée aux Personnes Déplacées Internes, vulnérables et les populations hôtes.

Une vue partielle des vivres à offrir aux Personnes Déplacées Internes (PDI) et à leurs hôtes, vivres constitués par l'Alliance Technique d'Assistance au Développement (ATAD)

Pour cette première phase, ce sont au total 101 tonnes de vivres composées de : Riz : 58,5 tonnes / Niébé : 25,5 tonnes /Sorgho : 18 tonnes / Huile végétale : 6750 litres / sel : 1125 kg qui sont offerts. Ce projet ne vise pas uniquement à répondre au besoin urgent sur le plan alimentaire, mais à investir dans les secteurs Agro-sylvo-pastoraux, halieutique, les métiers porteurs, à apporter des solutions de cuissons propres, des techniques de reverdissement et de protection de l'environnement efficaces et adaptées aux réalités des PDI et leurs hôtes.

Le but est de faciliter l'acquisition de connaissances nécessaire pour un retour dans les villages d'origines avec tous les paquets technologiques et matériels adéquats pour assurer une croissance durable et un épanouissement des populations.

La remise symbolique de vivre des mains du représentant résident de GGGI Mr.Dethie Soumare Ndiaye au ministère de l'environnement Mr. Baro Roger

Le ministre de l'Environnement présent à cette cérémonie n'a pas manqué de féliciter l'initiative du projet “ Renforcer la résilience sur l'axe Kaya-Dori” dont l'approche permettra d'avoir des données pour une mise à échelle de la stratégie de retour volontaire des PDI dans leur village après la crise sécuritaire. Dans son propos, il affirma également : "Je me réjouis donc que ce projet au-delà de son caractère humanitaire englobe dans sa mise en œuvre, des activités d'agriculture intelligente face au climat, d'élevage, de production sylvicole et d'entreprenariat vert.

L'autonomisation économique des femmes et des jeunes déplacées internes pour leur auto-emploi sera promue. Cela, à travers des activités génératrices de revenus, la création de microentreprises, l'installation de fermes agro-sylvo-pastorales. Cette approche multisectorielle permettra aux communautés de combattre l'insécurité alimentaire mais aussi de résorber le chômage des jeunes et des femmes qui sont souvent en proie à l'extrémiste violent par manque d'emplois. "

Les bénéficiaires des dons ont également exprimé leur joie pour les vivres offerts. Ce projet va au-delà du soutien alimentaire en leur montrant la voie vers un avenir meilleur par le soutien technique, technologique et environnemental dont ils ont besoin pour une croissance verte durable.

La joie de deux bénéficiaires du projet après la réception de leur kit de vivre

À propos de GGGI

Basé à Séoul, GGGI est une organisation intergouvernementale qui se consacre au soutien et à la promotion d'une croissance économique forte, inclusive et durable dans les pays en développement et les économies émergentes. De plus amples informations sur les événements, les projets et les publications du GGGI sont disponibles sur www.gggi.org .

À propos de KOICA

L'Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) a été créée en 1991 par le ministère des Affaires étrangères de la Corée du Sud en tant qu'organisation gouvernementale pour l'aide publique au développement (APD). Elle a pour mission d'améliorer l'efficacité des programmes d'aide de la Corée du Sud en faveur des pays en développement en mettant en œuvre les programmes d'aide et de coopération technique du gouvernement.

Correspondance particulière

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Burkina/Santé mentale : Médecins sans frontières aborde le sujet avec les journalistes

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 10/10/2023 - 18:00

Le monde célèbre chaque 10 octobre, la journée de la santé mentale. Une occasion saisie par Médecins sans frontières (MSF), pour convier les hommes et femmes de médias à un café de presse, afin d'évoquer l'importance de la santé mentale dans le bien-être de l'individu, ainsi que les actions menées par l'ONG dans ce sens. Les journalistes ont été invités à œuvrer pour démystifier la santé mentale, qui reste un sujet sensible dans nos sociétés.

La santé mentale se définit comme le fondement du bien-être d'un individu et du bon fonctionnement de sa communauté. Elle est selon l'OMS, une composante essentielle de la santé. La santé mentale constitue un aspect stratégique des interventions de MSF. En effet, depuis 1989, elle offre aux populations victimes de conflits, des soins en santé mentale. Présente au Burkina Faso depuis maintenant 25 ans, MSF intervient dans les régions du Centre-nord (Kaya, Kongoussi), de l'Est (Fada, Matiakoali, Pama), de la Boucle du Mouhoun (Dédougou, Tougan), des Hauts-Bassins (Bobo-Dioulasso) et du Sahel (Djibo, Gorom-Gorom).

Selon le HCR et l'OMS, la situation sécuritaire que traverse le Burkina Faso, pourrait faire passer les troubles mentaux chez les adultes de 3 à 17 voire 20%. C'est pourquoi, en plus des soins de l'assistance médicale, la distribution des produits de première nécessité, l'approvisionnement en eau potable et la formation du personnel soignant, MSF apporte une assistance en santé mentale, aux populations hôtes ainsi qu'aux personnes ayant fui leurs zones d'habitation du fait de l'insécurité. Cela dans le but d'aider ceux qui ont vécu des traumatismes, à les surmonter et à retrouver un équilibre mental.

Aimé Makimere Tamberi, chef de mission MSF au Burkina

Cette assistance se fait, selon les besoins des cibles, à travers des consultations individuelles, des thérapies de groupe, des groupes de soutien, une prise en charge pharmacologique, des sensibilisations communautaires, etc. Les relais communautaires, les religieux et coutumiers ainsi que les agents de santé, sont aussi sensibilisés, en vue de briser le mythe autour de la santé mentale et orienter les personnes dans le besoin vers les centres de santé pour leur prise en charge. Pour le premier semestre de l'année 2023, ce sont au total 4827 personnes qui ont pu bénéficier de consultations individuelles en santé mentale. 82% d'entre elles, affirment avoir pu retrouver un équilibre mental après les séances.

Eu égard au fait que la crise sécuritaire engendre l'augmentation des cas de troubles mentaux au sein de la population, Aimé Makimere Tamberi, chef de mission MSF au Burkina, a lancé un appel aux autorités burkinabè, afin que des moyens plus conséquents soient consentis pour la prise en charge des patients. Il invite également les populations, en cas de mal être, à se rendre dans les structures sanitaires pour une meilleure prise en charge.

En rappel, c'est sur le thème : "assistance humanitaire au Burkina Faso : quelles réponses de Médecins sans frontières face aux besoins des populations y compris les besoins en santé mentale ?", que le présent café de presse s'est tenu.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

1- Photo des participants

2-

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Burkina / Sécurité routière : Le système d'immatriculation provisoire W et WW officiellement lancé

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 10/10/2023 - 17:50

Le ministre en charge de la mobilité urbaine a procédé, ce mardi 10 octobre 2023, au lancement du système d'immatriculation dans les séries provisoires W et WW. Ceci est une réponse à la loi n°53/94/ADP du 14 décembre 1994 et la mise en application de l'arrêté 2019/068 du 31 décembre 2019 portant formalité d'immatriculation dans les séries provisoires W et WW.

Au Burkina Faso, sur ces cinq dernières années, par an, plus 30 000 véhicules quatre roues ou plus et plus de 300 000 cycles à moteur soumis à immatriculation circulent malheureusement ou sans immatriculation connue des fichiers. Ce système d'immatriculation provisoire vient donc comme un bouclier en matière de sécurité. En effet, elle constitue, pour les FDS, un atout dans la lutte pour la préservation de la quiétude des citoyens et de l'intégrité du territoire. Pour l'acquéreur, c'est l'assurance de pouvoir circuler dès l'achat de son nouveau véhicule, en ayant la certitude que le document qui lui est remis est authentique.

Selon le DG du BVA, les immatriculations des véhicules dont celles provisoires répondent à des exigences et règlements internationaux, communautaires et nationaux.

De plus, l'immatriculation permet par exemple, de rechercher et de retrouver les acteurs d'infractions impliquant un véhicule, en permettant de l'identifier surement et d'identifier son propriétaire et son utilisateur. Elle doit permettre également l'identification de tout véhicule par rapport au lieu de résidence du propriétaire et la distinction entre véhicules privés et administratifs d'une part, et entre les catégories de véhicules administratif, d'autre part. Le système prévoit deux grandes séries d'immatriculations.

Il s'agit de la série dite « permanente » regroupant la série normale pour les véhicules régulièrement dédouanés et la série spéciale pour les véhicules IT, AT, CD, CC et CMD ; et la série provisoire (immatriculation W et WW).

Le ministre en charge de la mobilité urbaine a procédé à l'immatriculation du premier véhicule

Le directeur général de Bureau de vérification automobile (BVA) a rappelé que les immatriculations des véhicules dont celles provisoires répondent à des exigences et règlements internationaux, communautaires et nationaux. Pour la mise en place de ce système d'immatriculation provisoire, des dires du DG du BVA, il a fallu tout d'abord clarifier les modalités d'application des textes, notamment par l'arrêté 2019/068 du 31 décembre 2019 portant formalité d'immatriculation dans les séries provisoires W et WW. A la suite de cet arrêté, a-t-il poursuivi, il s'est agi de se doter d'une plateforme informatique moderne et fiable qui prend en compte les immatriculations provisoires.

Serge Y. Pooda a invité l'entreprise Supernet Technologie Holding, le bras opérationnel du système à faire preuve de patriotisme

Le ministre en charge du commerce, Serge Y. Pooda, a, au nom des parrains de cette cérémonie, invité chaque acteur du secteur à jouer sa partition pour que plus jamais on ne voit circuler des véhicules et autres sans immatriculation au Burkina Faso. Il a terminé ses propos en faisant un clin d'œil à l'entreprise burkinabè Supernet Technologie Holding, le bras opérationnel du système. Il les a également exhortés à faire preuve de patriotisme dans la conduite des activités.

Le gouvernement attend beaucoup de la mise en œuvre des immatriculations dans les séries provisoires, en ce sens qu'elle est à même d'apporter une contribution significative à l'effort de lutte contre l'insécurité sous toutes ses formes, foi du ministre en charge de la mobilité urbaine Roland Somda. Ce système, a-t-il fait savoir, permet l'enregistrement des informations concernant le véhicule à 2, 3 ,4 roues ou plus, dès qu'il est vendu et dès lors que les documents douaniers ont été régulièrement obtenus.

Le gouvernement attend beaucoup de la mise en œuvre des immatriculations dans les séries provisoires, a déclaré le ministre Somda

Sont immatriculés dans la série provisoire, les véhicules automobiles et cycles à moteur neufs, ou importés d'occasion ou fabriqués localement, sortant des usines, des magasins et entrepôts sous douane pour être conduits à l'intérieur du Burkina Faso par l'acheteur sur son lieu de résidence en vue d'une immatriculation provisoire. Elle a une durée de vie de 30 jours renouvelable et est aux frais du vendeur.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

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Crise sécuritaire au Burkina : « La radicalité de circonstance n'est pas la bonne réponse »

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 10/10/2023 - 17:00

Le temps semble long. Un an déjà. C'était le 30 septembre 2022. Et dans un peu plus de trois mois (23 janvier 2024), il y aura deux ans que le régime de Roch Kaboré aura été mis à terre par des militaires. Qu'il s'agisse de la Haute-Volta ou du Burkina Faso, cette incursion des militaires dans la vie politique de ce pays ne saurait étonner. J'ai connu la fin du premier régime militaire, celui du lieutenant-colonel Sangoulé Lamizana (1966-1971) puis, après l'instauration de la IIè République, j'ai vécu pleinement le régime militaire du même homme, mais général cette fois (1974-1978).

Il y a eu, ensuite, le règne du Comité militaire de redressement pour le progrès national (CMRPN) du colonel Saye Zerbo (1980-1982) suivi de ceux du Conseil du salut du peuple (CSP) du médecin-commandant Jean-Baptiste Ouédraogo, du Conseil national de la Révolution (CNR) du capitaine Thomas Sankara (1983-1987), du Front populaire (FP) du capitaine Blaise Compaoré (1987-1989).

A des degrés divers, ces régimes avaient un contenu idéologique et même un programme d'action. Plus ou moins cohérent, mais en rupture et porteur d'un nouveau mode de production politique. Pour l'essentiel, ils pensaient s'inscrire dans le long terme. Pas dans une « transition » qui viserait un retour à la situation antérieure stricto sensu. Lamizana, Sankara et Compaoré s'y sont employés. Et ont marqué leur époque.

Ces périodes d'exception ont été aussi des périodes de foisonnement dans la réflexion et l'action. On appelait alors cela, quelque peu abusivement parfois, une « révolution ». Les années Sankara ont été prolixes en la matière ; les années Compaoré également (tout au moins dans la période qui s'étend de la « rectification » à la normalisation).

Les coups d'État de 2022, quant à eux, n'ont d'autre ambition que d'être des transitions… qui durent d'autant plus que les échéances électorales sont jugées « folkloriques ». Les putschistes ont d'ailleurs bien du mal à exprimer leur motivation. L'intitulé de la junte - Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) - en est l'expression. Qu'entend-t-elle « sauvegarder » et « restaurer » ?

« Sauvegarder », c'est s'efforcer de conserver coûte que coûte l'existant. « Restaurer » c'est remettre en état l'existant. Si Sankara était encore vivant, il ne manquerait pas de fustiger les contradictions de ces militaires qui se veulent révolutionnaires (ils ont remis à l'ordre du jour « La patrie ou la mort, nous vaincrons ») sans faire de révolution, avec pour seul programme la « sauvegarde » et la « restauration » d'on ne sait quoi.

MPSR I et MPSR II et une radicalisation de circonstance

La transition instaurée en 2014 avait un sens. L'insurrection populaire avait fait chuté le régime de Compaoré mais aucune force politique n'avait été en mesure de s'imposer au pouvoir. Il y avait un vide politique. Des militaires, déjà, s'efforceront de le combler. La rue résistera. La transition permettra la « normalisation » sans « rectification ». Enfin presque. La présidentielle de 2015 a remis les pendules à l'heure. En apparence. Cette transition, regardée en 2023, peut être jugée exemplaire de bout en bout malgré les nombreux soubresauts auxquels elle a dû faire face.

Le MPSR a été obligé de s'y reprendre à deux fois (23 janvier 2022 puis 30 septembre 2022) pour s'installer au pouvoir. Sans jamais convaincre. Les militaires burkinabè, bien que déguisés en permanence en « commandos », ont échoué à défendre le territoire national ; ils échouent tout autant à mettre en place une gouvernance satisfaisante. Les Burkinabè continuent de mourir ou d'être « déplacés » ; les « terroristes », quant à eux, sont « neutralisés » sans que l'on sache ce que cela signifie.

Des centaines depuis un an à en croire les infos diffusées jour après jour par le MPSR II (dans le jargon qui a cours aujourd'hui au Burkina Faso). C'est dire l'ampleur du problème qui est, à coup sûr, tout autant social que militaire. Il ne faut donc pas s'étonner que le Burkina Faso craque de toutes parts. Le MPSR II ne fait même plus illusion (y compris, sans doute, au sein d'une partie de l'armée) et si la logorrhée révolutionnaire a encore cours, les Burkinabè ont compris que la seule révolution qui reste à accomplir est de résister à l'autoritarisme qui tend à être institué au prétexte que « la patrie serait en danger ».

La vie politique du Burkina Faso est désormais inexistante. La vie culturelle est annihilée. Les journalistes et les médias sont corsetés tandis que, pour l'essentiel, la presse française est désormais interdite. A quand l'interdiction de l'internet ? C'est le règne de l'uchronie, la réécriture de l'histoire (à commencer par celle de Sankara érigé en « héros de la nation », ce qui doit le faire bien marrer) dans la plus pure tradition stalinienne.

C'est en vain que l'on cherche, sur internet, concernant le Burkina Faso d'aujourd'hui, une ébauche de programme (et je ne parle pas du ramassis de propositions incohérentes formulées par les « forces vives des régions » et qui se veut un catalogue des « réformes politiques, institutionnelles et administratives de la transition »). Il y a tout juste quarante ans (c'était le 2 octobre 1983), Sankara avait prononcé son Discours d'orientation politique (DOP). Il était dans l'air du temps de ces années-là. Et s'inscrivait dans l'évolution du Burkina Faso (qui n'était encore, d'ailleurs, à cette époque, que la Haute-Volta). Mais fixait un cap, un objectif, dressait un état des lieux et laissait penser qu'un autre monde était possible.

Pas de DOP pour le MPSR II. Dans son Discours de politique générale, d'orientation et d'engagement patriotique, le docteur Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla (hé oui !), Premier ministre, mettait le doigt sur les missions à mener : solutionner l'insécurité ; faire face à la crise humanitaire ; jeter les bases pour une réconciliation et une refondation consensuelle de la société. Il les a réitérés, six mois plus tard, le mardi 30 mai 2023, toujours devant l'Assemblée législative de transition (ALT).

Dans une formulation aléatoire et quelque peu ampoulée (« Chaque jour est un champ de bataille et à chaque crépuscule on compte les victoires et on dénombre les défaites »), il avait, une fois encore, fustigé « ce prétendu ami [qui] refuse de vous tendre une main secourable alors même que la dite main secourable est censée être rétribuée » ; « ami » dont l'ambition serait de « sacrifier les Burkinabè pour ensuite se répartir le territoire et ses richesses avec les bandits armés ». D'où cette nécessité de « diversification des partenariats » : Russie, Chine, Turquie, Iran, Corée du Nord, Venezuela.

La France comme bouc émissaire

La France, bien sûr, est ce « prétendu ami ». Pour ceux qui ne l'auraient pas compris, le Premier ministre du Burkina Faso l'a répété avec véhémence, quatre mois plus tard, le mardi 3 octobre 2023, alors qu'il recevait la représentante spéciale de l'Union européenne pour le Sahel, l'italienne Emanuela Del Rey. Soulignant les bonnes relations avec l'UE, Kyélèm s'est empressé de souligner que ce n'était pas le cas avec la France. « Nous n'avons pas de bonnes relations avec la France parce que nous avons été colonisés par elle et qu'elle nous considère toujours comme sa colonie […] Le gouvernement français n'hésite pas à utiliser les institutions internationales pour entraver tous les projets en faveur du Burkina Faso » (Communiqué de la DCRP/Primature, 3 octobre 2023).

Au-delà du comportement peu diplomatique de la part du Premier ministre d'un gouvernement de « transition » qui oublie un peu vite que la France est membre fondateur de l'UE (et la deuxième contributrice, après l'Allemagne, à son budget), je me suis étonné de cette soudaine diatribe anti française de la part d'un homme considéré comme un intellectuel, qui n'est plus un gamin impertinent (Sankara avait 34 ans quand il a accédé au pouvoir ; Kyélèm en a 65 et encore n'est-il que Premier ministre) et dont l'expérience internationale est significative : Togo ; France (où il a vécu plus d'une dizaine d'années) ; Canada ; Suisse (mais je ne suis pas certain qu'il ait séjourné effectivement à Genève) ; Etats-Unis.

Certes, entre le 30 mai et le 3 octobre 2023, un événement majeur s'était déroulé non loin de Ouaga : le 23 août 2023, les militaires ont pris le pouvoir à Niamey et les relations franco-nigériennes ont tourné à l'affrontement, libérant, du même coup, le discours anti-français. Mais il faut chercher ailleurs le bagage idéologique de Kyélèm. Curieusement en… France, du côté de Nice où il a fait ses études.

A Nice, un (vrai) communiste nommé Charvin

Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla a fait ses études supérieures à Lomé (1979-1981) et Ouagadougou (1981-1983). Il a obtenu un Deug en droit des affaires, une licence et une maîtrise de droit privé. De 1983 à 1987, il rejoint l'université de Nice où il va obtenir un DEA de droit des affaires/droit économique puis, en 1987, un doctorat en droit. Sa thèse s'intitule : « Coopération et développement autocentré : le cas du Burkina Faso ». Notons qu'il est en France tout le temps du règne de Sankara à Ouaga ! En 1988-1989, il est à Toronto, au Canada, et il reviendra à Nice, de 1990 à 1996, pour obtenir un DEA de droit international public et privé qui lui ouvrira les portes du Centre de formation professionnelle des avocats, le Cepa, toujours à Nice.

A Nice, Kyélèm a eu pour directeur de thèse Robert Charvin. Charvin, qui aura 85 ans à la fin de l'année 2023, est professeur émérite, docteur en droit, agrégé en droit public, avocat et a été une personnalité politique régionale (conseiller général ; conseiller municipal et adjoint au maire de Villefranche-sur-Mer), militant syndicaliste (SNEsup) et franc-maçon (Grand Orient de France).

C'est aussi un militant communiste de longue date. Militant des jeunesses communistes (JC) à 18 ans, puis de l'Union des étudiants communistes (UEC) à 20 ans, il entre au Parti communiste français (PCF) à 22 ans. Secrétaire de cellule, il exercera des responsabilités locales et régionales. Proche de Pierre Juquin, chef de file des « rénovateurs » communistes, exclu en 1987, il restera cependant dans le parti considérant qu'il n'y est pas « pour servir les options de tel ou tel dirigeant mais par adhésion à un projet de société ».

Charvin est un auteur prolixe. Mais « orienté ». RDA, Corée du Nord, Libye de Kadhafi, Algérie, Russie… Il dénonce le « conservatisme radical » de la France, une droite inspirée par « l'extrémisme social-fasciste du Front national », un « néo-libéralisme » pour lequel « le modèle des banquiers est le seul valide », « une politique économique axée sur une croissance sans retombées sociales », etc.
Il fustige une « civilisation occidentale » qui se juge « supérieure à toutes les autres », les élections « stade suprême de la démocratie libérale », un « processus de mondialisation forcée », une « France [qui] continue à se vouloir hégémonique dans ses anciennes possessions coloniales », « l'hostilité de principe à la Russie et à la Chine ».

Dans son combat contre le « nouvel impérialisme occidental », il considère la Chine, la Russie, l'Iran, l'Algérie, Cuba, la Corée du Nord, le Venezuela, la Bolivie, le Brésil comme « autant de contre-feux à la global gouvernance ».
Il faut donc lire Charvin pour comprendre Kyélèm et son discours sur les « élections folkloriques pour plaire aux autres » et son obsession d'une « refondation d'une Constitution burkinabè copie conforme de la Constitution française ».

Il faut lire Charvin pour comprendre Kyélèm et ce que pourrait être la relation entre Ouaga et Abidjan. En 2019, au sujet de Laurent Gbagbo, Charvin écrivait : « En 2011, le président de la Côte d'Ivoire, L. Gbagbo, est arrêté par une rébellion armée, qui a débuté en 2002, soutenue par la France, les Etats-Unis et certains Africains du style Compaoré ». C'est dire que pour lui Alassane D. Ouattara n'a pas été élu à l'occasion de la présidentielle 2010 et que son « pouvoir » s'oppose « à la souveraineté du peuple ivoirien pour le seul compte des intérêts de quelques groupes économiques et financiers occidentaux ».

Kyélèm et Ouédraogo avocats associés

C'est donc du côté de Nice et de Charvin que Kyélèm a été chercher sa radicalité politique (radicalité de circonstance), son intérêt pour le Nicaragua, l'Iran, la Russie…, sa détestation de la France. Ce qui ne manque pas d'étonner de la part d'un homme qui ne cesse de dénoncer « le mimétisme de gouvernance ». Radicalité qui s'exprime à compter de 2011 avec, en Côte d'Ivoire, l'arrestation de Laurent Gbagbo et l'accession au pouvoir de Alassane D. Ouattara. Il se découvre une préoccupation pour la vie politique alors que, jusqu'alors, il s'était focalisé essentiellement sur les questions juridiques. A noter que quand il a séjourné à nouveau (1990-1996) à Nice, il a fondé, le 17 décembre 1990, l'association Amitiés France Burkina. Ah, la France… ! C'était alors celle de François Mitterrand et de Michel Rocard.

C'est encore en France, à Nice, en 1995-1996, qu'il suivra les cours du Centre de formation professionnel des avocats (CFPA) de l'Ecole des barreaux du sud-est (EBSE). En 1996, il décroche le Certificat d'aptitude à la profession d'avocat (Capa) qui lui permettra d'être inscrit, de 1997 à 1999 sur la liste du stage de l'Ordre des avocats du barreau du Burkina. En 1999, enfin, il est inscrit au tableau de l'Ordre des avocats du barreau du Burkina. Pendant cette période de… transition, il sera intervenant puis chargé de cours à l'Enam de Ouagadougou, chargé de travaux dirigés à l'université de Ouaga.

En février 2000 (il a alors 48 ans) il participe à la constitution d'un cabinet d'avocats d'affaires à Ouaga 2000. Il s'agit d'une société civile de moyens (SCM) où chaque avocat garde son autonomie et ses dossiers mais met en commun ses avoirs. Sa dénomination est Justice & Liberté. Ses partenaires sont alors Me Hamidou Savadogo et Me Gilbert Noël Ouédraogo, tous deux inscrits au barreau du Burkina Faso. Ouédraogo est de dix ans le cadet de Kyélèm. Il n'est autre que le fils de Gérard Kango Ouédraogo, personnalité politique majeure de la Haute-Volta. Les Ouédraogo ont fait l'histoire du RDA, via l'ADF, en Haute-Volta d'abord puis au Burkina Faso ensuite. L'ADF-RDA est un parti libéral. Gilbert Noël, qui est son président, aime à dire qu'il prône un « libéralisme solidaire ».

Opposition modérée au temps de Blaise Compaoré et même participation sous condition à quelques gouvernements (c'est à cette occasion que Me Ouédraogo quittera la SCM). Ouédraogo est dans la retenue. Il l'est tout autant en 2022 lors des « soubresauts militaro-politiques ». Il s'agit d'une « crise sécuritaire » qui impose que « la reconquête de notre territoire [soit] la priorité des priorités », dira-t-il sans dénoncer un régime d'exception qui a interdit les partis politiques et mis en place une Assemblée législative de transition (Alt), assemblée fantoche.

La radicalité de circonstance n'est pas la bonne réponse

Nous sommes loin des diatribes de Kyélèm dénonçant « les sarcasmes des petits esprits incapables de grandeur », ces « forces obscurantistes » qui « ont même peur de ce qui est grand », ces « puissances étrangères [qui], avec leurs complices à l'intérieur, intriguent dans l'ombre pour nous faire échouer ». Léon Trotsky, qui savait ce que révolution veut dire, a dit que « la calomnie ne peut-être une force que si elle correspond à un besoin historique ».

Il me semble que dans le contexte actuel, national, sous-régional, africain et international, il serait bon de s'en dispenser. La radicalité de circonstance qui est la règle aujourd'hui n'est pas la bonne réponse (même si le diagnostic n'est pas faux sur les maux internes et externes dont souffre le pays et bien d'autres du fait de cette mondialisation forcée dénoncée par Robert Charvin). Quand Kyélèm affirme que « la peur a changé de camp », il anticipe, anticipe, anticipe…

Jean-Pierre Béjot
La ferme de Malassis (France)
10 octobre 2023

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Procès Salomon Idi Kalonda : le prévenu ne s’est pas présenté à l’audience pour raison médicale

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 10/10/2023 - 16:44

 



Salomon Idi Kalonda ne s'est pas présenté, lundi 9 octobre, à l'audience devant la Cour militaire. Selon ses avocats, sa santé qui se détériore au jour le jour ne lui permet pas de participer à l'instruction de son dossier.


La Cour a ainsi requis la présence de son médecin à la prochaine audience fixée au lundi 16 octobre, pour expliquer aux juges l'état de santé du conseiller spécial de Moïse Katumbi.

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Kongo-Central : le ministre provincial de l’Economie s’insurge contre la spéculation sur le prix du ciment gris

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 10/10/2023 - 16:25


Le ministre provincial de l'Economie du Kongo-Central, Roger Nimi s'est insurgé, lundi 9 octobre, contre la spéculation autour du prix du ciment gris qui s'observe ces derniers jours dans cette province. 


Le prix d'un sac de ciment de 50 Kilos est passé de 22 500 francs congolais (9USD) à 26 000 francs congolais (10 USD). Cette hausse serait provoquée, selon les opérateurs économiques, par la rupture du stock qu'a occasionné le mouvement de grève des routiers, observé du 18 au 28 septembre dernier. 

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Projets et programmes de la CEDEAO : Le Burkina satisfait de leur mise en œuvre

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 10/10/2023 - 15:55

Ce mardi 9 octobre 2023 s'est ouverte à Koudougou, la retraite de coordination et d'information des acteurs de l'intégration régionale au Burkina Faso. L'ouverture de la rencontre, organisée par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), a été présidée par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur.

La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) met en œuvre de nombreux projets et programmes au Burkina Faso. Et ce, sous la tutelle administrative du ministère des Affaires étrangères, du ministère de l'Economie des finances et de la prospective, du ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques, du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement et du ministère du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises.

Afin de mieux coordonner ces projets et programmes, la représentation permanente de la CEDEAO au Burkina Faso organise chaque année depuis 2020, une retraite d'information et de coordination des acteurs de l'intégration au Burkina Faso.

Les participants vont passer en revue les projets et programmes de la CEDEAO au Burkina

À travers cette retraite, il s'agit d'identifier les obstacles à l'exécution des différents programmes de la CEDEAO au Burkina et de faire des recommandations susceptibles de lever lesdits obstacles. Plus précisément, il s'agira au cours des trois jours de rencontre, de faire l'état des lieux des différents programmes d'intégration mis en œuvre au Burkina Faso, d'identifier les obstacles dans leur mise en œuvre, de proposer des solutions aux problèmes identifiés, de présenter l'architecture de paix et de sécurité de la CEDEAO et de présenter l'appui de la CEDEAO au Burkina Faso dans la lutte contre le terrorisme.

« Cet atelier c'est pour dire l'appartenance du Burkina à la CEDEAO et de la CEDEAO au Burkina (...) Cette retraite que la représentation permanente organise, c'est pour que les partenaires CEDEAO ici au Burkina Faso, c'est-à-dire les ministères, les directions, les associations, les structures qui ont quelque chose à avoir avec la CEDEAO viennent se retrouver pour que chacun dise quelles sont ses préoccupations dans la mise en œuvre des projets et programmes et à trouver ensemble des solutions », a précisé Tiéna Coulibaly, représentant résident de la CEDEAO au Burkina Faso.

Tiéna Coulibaly, représentant résident de la CEDEAO au Burkina Faso, estime que l'essence des projets et programmes de l'instance régionale, c'est de contribuer à un meilleur brassage des populations

Il souligne que la CEDEAO a des projets dans le domaine de l'agriculture, de l'électricité, de l'humanitaire et aussi dans le domaine de la défense. « Les ressources financières de la CEDEAO ne sont pas très importantes, donc les projets et programmes que nous finançons ne sont pas très gros. Ce qui est l'essence de l'existence de la CEDEAO, c'est le fait que les pays se mettent ensemble pour exécuter les choses. Les programmes d'interconnexion électrique par exemple, c'est très important. On a beaucoup de programmes régionaux, les postes de contrôle juxtaposés pour être sûr que la libre circulation des biens et des personnes se fait à la frontière. Le plus important ce n'est pas l'épaisseur des projets et programmes, c'est la profondeur, en ce sens qu'il contribue à un meilleur brassage des peuples », a déclaré le représentant résident.

Issa Boro, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères a, pour sa part, souligné que le Burkina Faso est satisfait des projets et programmes de la CEDEAO mis en œuvre dans le pays. Au nombre de ces projets, il cite le Tarif extérieur commun, la libre circulation des biens et des personnes, la gestion des conflits, la lutte contre le terrorisme. « Il faut dire que la CEDEAO fait un grand effort au Burkina au niveau de ses programmes. Nous sommes entièrement satisfaits de la mise en œuvre de ces projets. Nous avons des indicateurs très favorables et surtout avec l'actuel représentant résident, la communication y est. Nous sommes vraiment en phase avec la CEDEAO, en tout cas, en ce qui concerne les projets et programmes mis en œuvre », a laissé entendre le secrétaire général.

Le secrétaire général du ministère en charge des affaires étrangères se dit satisfait de la mise en œuvre des projets et programmes de la CEDEAO au Burkina Faso

Le représentant résident de la CEDEAO a saisi l'occasion de cette retraite pour exprimer sa reconnaissance au Burkina Faso, qui malgré sa suspension de l'instance régionale à raison du coup d'État, continue d'honorer ses engagements financiers.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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Burkina / ASCE-LC : Une formation initiée pour plus d'efficience dans la lutte contre la corruption

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 10/10/2023 - 15:55

Dans le cadre de la prévention et de la lutte contre la corruption et les infractions assimilées au Burkina Faso, l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) a organisé un atelier de formation, ce mardi 10 octobre 2023, à Koudougou. Cette formation va permettre aux participants de mieux suivre et signaler la corruption grâce à des outils innovants.

L'objectif principal de cette rencontre est de former le personnel de l'ASCE-LC et celui du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), ainsi que les responsables de radios communautaires en vue de faciliter leur contribution à la prévention et à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées au Burkina Faso.

Les participants sont venus de plusieurs villes de l'intérieur du pays

Concrètement, il s'est agi de capitaliser la contribution du personnel de l'ASCE-LC et du REN-LAC ainsi que des médias à la promotion de l'intégrité et à la lutte contre la corruption et ses infractions assimilées au Burkina Faso. En outre, de favoriser l'appropriation par les médias du dispositif juridique et institutionnel de prévention et de lutte contre la corruption. Aussi, de faire l'état des lieux de la corruption au Burkina Faso tout en mettant en relief la contribution des médias dans la prévention et la lutte contre la corruption et les maux corrélés. Puis, de présenter de nouveaux outils mieux adaptés pour traquer les actes et comportements corruptifs et d'élaborer un plan de riposte médiatique renforcé contre la corruption et infractions assimilées. Enfin, de discuter des types de partenariats et d'émissions avec les médias communautaires en vue d'élaborer des contrats type de partenariat ASCE-LC/ Médias.

Les travaux de l'atelier vont se faire sous forme de présentations de modules

La presse, une alliée

La présence des hommes et femmes de médias s'explique par le fait que l'ASCE-LC a conscience du rôle de veille citoyenne qu'occupe les journalistes.

Ils peuvent également sensibiliser les populations sur les bons gestes à avoir pour lutter contre la corruption et à dénoncer des actes de crimes économiques. En plus des journalistes, les personnels de l'ASCE-LC et du REN-LAC vont renforcer leurs capacités afin de freiner cette gangrène qui est la corruption.

Mamoudou Drabo a affirmé qu'il existe une corrélation entre la corruption et le développement du terrorisme, d'où l'urgence d'agir rapidement

« La corruption n'est pas une guerre qui se gagne à feu nourri à travers des investigations et des arrestations. Il faut surtout sensibiliser les populations afin que l'on parvienne à un changement de comportement. Il faut que tout le monde comprenne la gravité du fléau auquel nous sommes confrontés. Il faut que tout le monde comprenne sa responsabilité dans le développement et l'expansion de ce fléau. Donner 1 000 ou 2 000 F CFA à un agent public qu'il soit de la police ou de la douane pour se tirer d'une affaire, ce n'est pas anodin et sans conséquence par rapport au renforcement du phénomène de la corruption. Si les gens sont informés, ils vont avoir une participation très utile dans la lutte contre la corruption » a souligné le chef du département de la stratégie nationale de la prévention à l'ASCE-LC, Mamoudou Drabo.

Les participants vont formuler des recommandations qui vont être prises en compte par l'ASCE-LC

L'atelier qui va s'étaler sur quatre jours a été rendu possible grâce à l'appui financier du PNUD. Mamoudou Drabo a donc remercié le PNUD pour son accompagnement dans ce programme qui selon lui, va impacter de manière significative la lutte contre la corruption au Burkina Faso grâce à l'accompagnement des médias. Surtout ceux communautaires qui ont une forte audience.

SB
Lefaso.net

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Burkina/Infrastructures publiques : La problématique de la qualité au centre des réflexions des 90 conseillers du CES

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 10/10/2023 - 15:55

Le Conseil économique et social (CES) a ouvert, ce mardi 10 octobre 2023 à Ouagadougou, sa deuxième session ordinaire de l'année autour de la problématique de la qualité des infrastructures publiques au Burkina. L'ouverture de cette session a été présidée par le président du CES, Bonaventure Ouédraogo, en compagnie de la 2e vice-présidente de l'ALT, Haoua Fofana.

Durant quatre semaines (10 octobre au 6 novembre 2023), les 90 compétences (90 conseillers) du conseil économique et social (CES) se pencheront sur cette problématique de la qualité des infrastructures publiques du Burkina.

Ainsi, le choix de cette problématique se justifie, selon le premier responsable du CES, Bonaventure Ouédraogo, par le fait que ces dernières années beaucoup d'infrastructures publiques se sont effondrées pendant les travaux, et avant même que leur réception définitive ne soient faites.

Bonaventure Ouédraogo, président du conseil économique et social

En plus de ce constat, il ajoute également qu'il y a aussi la dégradation précoce des voies bitumées, alors que la qualité des infrastructures publiques constitue la base de la croissance et du développement d'un pays. Et en tant qu'une institution d'aide à la décision, de veille, d'alerte et d'anticipation sur les changements sociaux, ils ont en effet jugé important de mener la réflexion afin d'apporter leur contribution en la matière, foi de Bonaventure Ouédraogo.

Vue partielles des conseillers du CES et partenaires réunis pour réfléchir sur la problématique de la qualité des infrastructures publiques au Burkina

Le président du CES explique par ailleurs que cette réflexion a été aussi engagée sur la base d'un rapport issu des concertations tenues dans plusieurs régions du pays et également après avoir questionné l'ensemble des politiques publiques mises en œuvre en la matière.

Photos de famille entre conseillers du CES et autorités politiques du pays

Le document obtenu de ces concertations et de ces questionnements a donc été validé, en accord avec les ministères en charge des infrastructures et du désenclavement, de l'habitat, des affaires foncières, et en travaillant avec l'Autorité de régulation de la commande publique et le Laboratoire national des travaux publiques, a-t-il poursuivi, tout en précisant que pendant ces 28 jours de travaux, les différents conseillers de son institution qui sont issus de différentes compétences travailleront à faire des recommandations qui portent sur des solutions idoines en la matière afin de doter le pays d'infrastructures publiques de qualité et qui répondent aux normes en vigueur.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Rutshuru : calme précaire ce mardi sur les lignes de front

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 10/10/2023 - 15:14


 


Un calme précaire règne ce mardi 10 octobre sur les différentes lignes de front entre les groupes armés locaux et les rebelles du M23 dans le territoire de Rutshuru.


Plusieurs sources dans la région parlent cependant d’au moins sept civils tués la nuit dernière dans les groupements de Kisigari et de Rugari.


Un crime dont les rebelles et les groupes armés se rejettent la responsabilité.  

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Nord-Kivu : cartographie des groupes armés impliqués dans la résurgence des combats contre le M23

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 10/10/2023 - 14:35


Une dizaine de groupes armés sont impliqués, depuis le 1er octobre dernier, dans la résurgence des affrontements contre la rébellion du M23. Ils sont dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi. Ils se font appeler Wazalendo, une expression swahili qui signifie patriote résistant.

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Guerre au Nord-Kivu : le stress post-traumatique, pathologie la plus soignée au centre hospitalier neuropsychiatrique de Goma

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 10/10/2023 - 13:17


L'administrateur gestionnaire du Centre hospitalier neuropsychiatrique de Goma (Nord-Kivu), Anicet Murwani, a rapporté mardi 10 octobre que son établissement reçoit plus des patients souffrant des stress post traumatique causés par la situation de conflits armés que traversent la province du Nord-Kivu, avec leurs corollaires tel que le déplacement des populations et la dégradation des conditions de vie.


Il l'a dit à Radio Okapi en marge de la journée mondiale de la santé mentale.

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Crise politique au Niger : L'Algérie suspend sa médiation et demande des clarifications aux autorités nigériennes

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 10/10/2023 - 12:46

Afin de résoudre la crise politique consécutive au coup d'État intervenu au Niger le 26 septembre 2023, le gouvernement algérien avait proposé un plan de médiation aux nouvelles autorités.

A travers un communiqué signé le 2 octobre 2023, le gouvernement algérien annonçait avoir reçu, par le canal du ministère nigérien des Affaires étrangères, une notification d'acceptation de la médiation algérienne.

Cette méditation vise à promouvoir une solution politique à la crise au Niger dans le cadre du plan de règlement présenté par le président algérien Abdelmadjid Tebboune.

Mais une semaine après, le gouvernement algérien dans un communiqué en date de ce 9 octobre 2023 annonce avoir décidé de surseoir à l'engagement des discussions préparatoires et ce, jusqu'à l'obtention des clarifications qu'il estime nécessaires au sujet de la mise en œuvre de cette médiation.

Note: ">Lire aussi : Coup d'Etat au Niger : Le pays accepte la proposition de médiation algérienne

En effet, les autorités algériennes précisent dans le communiqué que les discussions débutées entre les ministres des affaires étrangères des deux pays ainsi qu'entre l'ambassadeur algérien à Niamey et le chef de la diplomatie nigérienne n'ont pas été concluantes.

Toujours selon Alger, les déclarations officielles et publiques des autorités nigériennes ont suscité des interrogations quant à leur disposition réelle à donner suite à leur acceptation de la médiation algérienne.

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Burkina / Culture : « Nos voix pour la paix », pour magnifier la cohésion sociale

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 10/10/2023 - 12:30

La Cour du Naaba en partenariat avec l'Union européenne (UE) a organisé une conférence de presse ce lundi 9 octobre 2023, à Ouagadougou. Il a été présenté le projet du collectif Nos voix pour la paix.

9 artistes ont utilisé leur art sur le titre « Nos voix pour la paix ». Alif Naaba, Floby, Amzy, Kawayoto, Fleur, Flora Paré, ATT et Sissao, Sydyr ont participé à cette création musicale.

Comme son nom l'indique, cette œuvre vise à promouvoir la cohésion sociale et la paix au Burkina. Une tournée est prévue dans 8 villes du Burkina Faso afin que ces artistes puissent communier avec le public tout en le sensibilisant sur les thématiques citées en amont. Il s'agit des villes de Ouagadougou (21 octobre lors du grand concert de clôture des REMA), Kaya (28 octobre), Tenkodogo (4 novembre), Pô (11 novembre), Gaoua (18 Novembre), Koudougou (25 novembre), Ouahigouya (1er décembre) et Bobo Dioulasso (9 décembre). En plus du collectif nos voix pour la paix, durant les tournées, des artistes locaux vont également prester dans les différentes villes.

Les artistes ont travaillé pendant deux jours en studio sur ce titre

La culture, le ciment de la paix

Il est également prévu un tournoi de Maracana qui va débuter le jour de l'ouverture des REMA, le 19 octobre 2023. « Toutes les guerres du monde se terminent sur la table de la négociation. La culture a toujours été le ciment qui va contribuer à apporter la paix. Je suis convaincu que la musique peut apporter un changement de comportement. Tous les artistes qui ont travaillé sur ce projet ont des milliers de fans. Ils peuvent donc contribuer à apaiser la situation. Si vous entendez le refrain de cette chanson, vous entendez également l'espoir » a déclaré convaincu Alif Naaba, initiateur du projet « Nos voix pour la paix ». Il faut souligner que sur ce titre, plusieurs langues nationales sont chantées afin que le message soit entendu par la majorité.

Les populations des différentes villes concernées ont été invitées à sortir massivement pour promouvoir la paix

Dans son allocution, le chef de coopération de l'UE au Burkina Faso Diego Escalona Paturel a justifié le choix d'accompagner un tel projet. « Cette initiative qui nous tient à cœur, est l'expression de notre engagement, aux côtés du gouvernement burkinabè, à contribuer au retour de la paix et au renforcement de la cohésion sociale au pays des hommes intègres.

L'Union européenne s'est engagée à appuyer le gouvernement burkinabè pour s'attaquer aux causes profondes des difficultés auxquelles le pays est confronté, tout en renforçant les éléments structurels contribuant à la stabilité et au développement.

Alif Naaba a affirmé que les artistes ont l'obligation de prôner la paix

La tournée dans les 8 villes du Burkina permettra non seulement de porter le message de paix aux populations, mais aussi de créer des cadres d'échanges francs et de convivialité entre filles et fils du même pays, autour du sport et de la culture » s'est-il exprimé.

Diego Escalona Paturel a rappelé que l'UE mène des actions en faveur de la culture au Burkina Faso

Au-delà de la thématique de la paix, d'autres sujets tels que : la solidarité, la démocratie, la protection de l'environnement, la justice, et l'égalité seront abordés durant cette série de concerts.

Lire aussi : Rencontres musicales africaines (REMA) : La 6e édition se tiendra du 19 au 21 octobre 2023

SB
Lefaso.net

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Processus électoral : Po na Congo alerte sur la montée des discours de haine dans la sphère politique

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 10/10/2023 - 11:36


Le réseau citoyen Po na Congo a tiré, lundi 9 octobre, la sonnette d’alarme sur la prolifération actuelle dans l’opinion, des discours de haine, des menaces, et autres manipulations politiques.


Cette plateforme d’organisations de la société civile a lancé cet alerte dans un mémorandum qu’elle a remis lundi au bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à Kinshasa.

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The U.S. Mission in Ouagadougou is seeking eligible and qualified applicants for the position of Guard (Unarmed)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 10/10/2023 - 10:30

The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Guard (Unarmed) in the Regional Security Office.

Opening Date : October 11, 2023
Closing Date : October 15, 2023
Open to : All Interested Applicants/All Sources
Work Schedule : Full-time (40 hours/week)
SALARY : *Ordinarily Resident (OR) : CFA 5,581,411p.a. (Starting Salary)
(Position Grade : FSN-03)

ALL ORDINARILY RESIDENT (OR) APPLICANTS MUST HAVE THE REQUIRED WORK AND/OR RESIDENCY PERMITS TO BE ELIGIBLE FOR CONSIDERATION.

BASIC FUNCTION OF POSITION :

Provides security for Embassy personnel and facilities by conducting access control and visitor screening duties as a member of a local guard program. Prevents unauthorized access ; protect life ; maintain order ; deter criminal attacks against employees ; dependents and property and terrorist acts against all U.S. assets ; and prevent damage to Government property.

QUALIFICATIONS REQUIRED :

1. EDUCATION : Completion of Primary School (CEP) is required.

2. EXPERIENCE : A minimum of 2-year experience in the military or as a police officer, or security guard required.

3. LANGUAGE : French : Good working knowledge is required. English : Rudimentary knowledge is required. This may be tested.

4. SKILLS AND ABILITIES : Ability to understand the security control panel and to operate emergency alarms and the public address system. Ability to use state-of-the-art security and radio communication equipment. Ability to use Automated External Defibrillator. Ability to use fire extinguisher. Ability to use personal protective equipment (i.e., batons, pepper spray, handcuffs, and flexi cuffs, etc.). Ability to walk and/or stand in a wide variety of weather conditions for an extended period of time. Ability to work flexible shift schedules, to include nights, days, weekends, and/or holidays. This may be tested.

5. JOB KNOWLEDGE : Knowledge of the emergency response procedures and notification process, familiarity with state-of-the-art security equipment and processes, awareness of cultural norms and customs required.

HOW TO APPLY : Applicants must complete the following application process to be considered :

• Create an account on the Electronic Recruitment Application (ERA) Website at https://erajobs.state.gov/dos-era/bfa/vacancysearch/searchVacancies.hms

• Choose Announcement Number Ouaga-2023-035 Guard (Unarmed) and complete the online application.

• Upload any additional documentation that supports or addresses the requirements listed above (e.g., degrees, work attestations/certificates, wok permits & SF 50 if applicable) into the Electronic Recruitment Application system.
For more information on how to apply, visit the Mission internet site : https://bf.usembassy.gov/jobs/

Required Documents : Please provide the required documentation listed below with your application :

All Applicants :

• Residency and/or Work Permit (If applicable)
• Completion of Primary School (CEP) is required.
• Copies of Relevant Work attestations and Certificates.
• Other documents

Eligible Family Member Applicants :

• Copy of Sponsor's Orders/Assignment Notification (or equivalent)
• Passport copy
• DD-214 - Member Copy 4, Letter from Veterans' Affairs, or other supporting documentation (if applicable)
• SF-50 (if applicable)

What to Expect Next : Applicants who are invited to take a language or skills test or who are selected for an interview will be contacted via telephone calls and email.

FOR FURTHER INFORMATION : Contact the Human Resources Office at 25 49 53 00.

Note :

• All applications must be for an open/advertised position.
• Only shortlisted applicants will be contacted.

EQUAL EMPLOYMENT OPPORTUNITY : The U.S. Mission provides equal opportunity and fair and equitable treatment in employment to all people without regard to race, color, religion, sex, national origin, age, disability, political affiliation, marital status, or sexual orientation. The Department of State also strives to achieve equal employment opportunity in all personnel operations through continuing diversity enhancement programs. The EEO complaint procedure is not available to individuals who believe they have been denied equal opportunity based upon marital status or political affiliation. Individuals with such complaints should avail themselves of the appropriate grievance procedures, remedies for prohibited personnel practices, and/or courts for relief.

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