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M’sila : un enfant meurt écrasé par une foreuse de puits à Berhoum

Algérie 360 - mar, 06/09/2016 - 23:20

Un enfant âgé de deux (2) ans a trouvé la mort écrasé par une foreuse dans la commune de Berhoum, à 40 km l’est de la wilaya de M’sila, a-t-on appris mardi auprès des services de la protection civile.

La foreuse du puits aurait percuté l’enfant qui se trouvait dans la cour de son domicile, où des travaux de forage étaient en cours a précisé la même source, précisant que la dépouille mortelle a été transportée à la clinique de la commune de Berhoum.

Une enquête a été ouverte par les services de la gendarmerie nationale pour déterminer les causes de cet accident, a-t-on conclu.

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Tizi Ouzou : Un salon de l’enfant à l’occasion de la rentrée scolaire et de l’Aïd

Algérie 360 - mar, 06/09/2016 - 23:18

Le premier salon de l’enfant qu’organise la direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou à l’occasion de la rentrée scolaire et de l’Aïd El Adha s’est ouvert mardi à maison de la culture Mouloud Mammeri.

Placé sous le thème « culture et loisirs pour une rentrée scolaire réussie », la manifestation a pour objectif d’accompagner les enfants après la reprise des cours à travers des activités à la circonstance, a précisé la directrice de la culture Nabila Goumeziane à l’occasion de la cérémonie d’ouverture.

Outre les festivités qu’abritera la maison de la culture sur le long de cinq (05) jours, le salon se déplacera à partir de demain, mercredi, au service de pédiatrie du CHU Nedir Mohammed pour s mettre au chevet des enfants malades, a-t-elle indiqué.

« Nous avons organisé ce salon à l’occasion de la rentrée scolaire et l’Aïd El Adha, d’où l’idée de nous déplacer au CHU et semer la joie parmi les jeunes malades qui ne peuvent pas se déplacer pour prendre part aux festivités », a-t-elle expliqué.

Des livres et des cadeaux seront remis aux malades hospitalisés dans le but d’entretenir la relation entre l’enfant et la culture en dépit de la maladie et leur imprégner l’amour de la lecture qui est l’une des principaux objectifs de la direction de la culture, a-t-elle encore signalé.

Mme Goumeziane a rappelé que des conventions sont signées entre ses services et ceux de la direction de l’éducation pour permettre aux écoliers de bénéficier des différentes actions initiées à leur profit par la direction de la culture qui vise à promouvoir dans un premier lieu la lecture publique et toutes les activités susceptibles de stimuler la créativité chez les jeunes sujets.

Lors de ce premier salon, des expositions de livres animés par les maisons d’édition la Pensée, El Amel et Richa El Sam est organisé, en plus de travaux manuels et dessins réalisés par les ateliers de la maison de la culture et les enfants qui ont pris part aux colonies de vacances au niveau d’Azeffoun et Tigzirt.

Le programme comporte également des ateliers de calligraphie, de réalisation et d’illustration d’un conte, une initiation à la fouille archéologique, ainsi qu’un musée à ciel ouvert consacré à l’époque de la préhistoire et l’antiquité.

Le salon sera marqué aussi par les activités de bibliobus qui proposent une variété d’ouvrages et de livres dans différents domaines et destinés à toutes les catégories d’âge dans le but de faire bénéficier les parents qui accompagneront leur enfants au salon. La clôture est prévue samedi.

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Lutte contre la criminalité : 55 personnes arrêtées en une semaine à Oran

Algérie 360 - mar, 06/09/2016 - 23:16

Les services de la sûreté de wilaya d’Oran ont mis hors d’état de nuire, en l’espace d’une semaine, 55 individus impliqués dans diverses affaires de criminalité, a-t-on appris, mardi, de ce corps de sécurité.

Ces individus ont été appréhendés, lors des opérations de police menées durant cette même période, donnant lieu à la mise en examen de 715 personnes.

Les mis en cause ont été arrêtés pour la détention et la consommation de la drogue et des psychotropes, le port d’armes blanches prohibées, le vol et d’autres délits.

Ces opérations, au nombre de 277,  ont permis également à l’arrestation de personnes impliquées dans des affaires criminelles et faisant l’objet de mandats d’arrêt ainsi que des condamnés par la justice, a-t-on signalé de même source.

Ces opérations de police s’inscrivent dans le cadre de la lutte contre la criminalité et le crime organisé ainsi de l’éradication des foyers de la criminalité en milieux urbains et suburbains, a-t-on précisé de même source.

Dans ce cadre, de la double rentrée sociale et scolaire, les services de la sécurité et la préservation de l’ordre public et la police judiciaire, en coordination avec les 25 sûretés urbaines que compte la wilaya d’Oran, ont été mobilisés.

De même source, on signale l’arrestation au niveau de l’aéroport international d’Oran Ahmed Benbella, d’une personne faisant objet d’un mandat d’arrêt international délivré par un pays européen, pour une affaire de constitution d’une bande de malfaiteurs activant dans le trafic international de drogue.

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Migrant : un réseau européen de passeurs démantelé, 16 interpellations

Algérie 360 - mar, 06/09/2016 - 23:14

La police allemande a annoncé mardi le démantèlement d’un réseau européen de passeurs soupçonnés d’avoir convoyé depuis la Hongrie plus d’un millier de Syriens vers plusieurs pays de l’espace Schengen.

« L’enquête, initiée par l’antenne de Munich de la police fédérale et le Parquet de Traunstein (sud), a débouché mardi sur seize interpellations dans plusieurs pays de l’Union européenne : treize en Italie et trois autres en Belgique, France et Suède », a annoncé la police fédérale dans un communiqué.

Entre juin 2015 et avril 2016, le réseau, qui était à basé à Côme (nord de l’Italie) est soupçonné d’avoir convoyé, depuis Budapest et via l’Autriche, jusqu’en Allemagne et d’autres pays de l’espace Schengen au moins 1.115 personnes originaires de Syrie, selon la même source.

« Le réseau, composé pour l’essentiel de marchands de véhicules, disposait d’un parc automobile conséquent qu’il a utilisé pour transporter les migrants », selon le communiqué.

Les trajets étaient assurés par des chauffeurs majoritairement italiens, dont beaucoup devaient faire face à des problèmes d’argent et de stupéfiants.

« Les convois servaient à financer leur consommation de drogue », selon la police allemande.

L’Allemagne a accueilli plus d’un million de demandeurs d’asile, pour beaucoup arrivés via l’Autriche.

Ce flot a été toutefois interrompu en mars, après la décision de plusieurs pays européens de fermer leurs frontières, tandis qu’un accord a été signé avec la Turquie pour mieux contrôler le flux migratoire.

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Unesco : l’Algérie revendique l’invention du raï et fait enrager le Maroc

Algérie 360 - mar, 06/09/2016 - 23:12

Alger a annoncé, la semaine dernière, avoir déposé devant l’Unesco un dossier afin que le raï, musique populaire, soit inscrit comme « chant populaire algérien » au patrimoine culturel immatériel. Les Marocains ne l’entendent pas de cette oreille.

Qui du Maroc ou de l’Algérie peut revendiquer la paternité du raï ou du couscous ? Le débat passionne les deux pays. À croire que la musique et la gastronomie sont les nouvelles armes d’un conflit aussi vieux que la guerre des Sables (1963), les symboles d’une méfiance historique entre l’Algérie et le Maroc. La bataille est menée devant l’Unesco, cette instance des Nations unies qui distribue chaque automne le label de patrimoine immatériel.

Le raï devait être défendu l’année dernière par le Maroc devant l’Unesco, mais finalement, Rabat n’a pas donné suite. Et ce sont les instances algériennes, cette fois, qui ont annoncé officiellement leur démarche que le 29 août : elles ont déposé en mars 2016 un dossier pour faire reconnaître le raï comme « chant populaire algérien » et ses textes de poésie tels qu’ils avaient existé au début du siècle dernier. Le président du Conseil des arts et des lettres en Algérie, Abdelkader Bendameche, veut défendre une « forme d’expression musicale et poétique féminine ». Car à l’origine, le raï, cette poésie chantée, était interprétée par les bédouines.

Mais la bataille ne se livre pas uniquement devant l’Unesco. En effet, au sein de chaque pays, plusieurs villes se disputent ainsi la naissance de cette musique : En Algérie, Oran met en avant ses artistes tels que Khaled, Cheba Zahouania ou encore Cheb Hasni, le « rossignol du raï », assassiné en 1994 dans les rues de la ville. La ville de Saïda, elle, a vu grandir Cheb Mami, et Sidi-Bel-Abbès est le berceau de Cheikha Rimitti, chanteuse de raï traditionnel.

De l’autre côté de la frontière, au Maroc, il y a Oujda, où se tient chaque année un festival international du raï. Mais comment les départager sans rendre un jugement de Salomon ? « C’est comme distinguer un chanteur du sud de la Belgique d’un autre qui viendrait du nord de la France », compare le critique musical marocain Nidam Abdi.

Ce fin connaisseur de l’histoire du raï résume cet impossible arbitrage par une anecdote : « J’ai suivi la tournée du chanteur algérien Boutaiba Saïdi en 1989. Nous devions passer la frontière franco-italienne. Et il a fallu longuement négocier, au poste de douaniers, pour deux musiciens… marocains, qui venaient de Oujda ». Les sources rythmiques du raï sont appelées Allaoui en Algérie et Raguada au Maroc. « C’est la même origine », renchérit Rabah Mezouane, journaliste musical interrogé par RFI.

« Pas plus d’intérêt qu’une ‘médaille en chocolat' »

La bagarre semble d’autant plus vaine que ce label, patrimoine immatériel de l’Unesco, est aujourd’hui un simple cachet de notoriété pour développer le tourisme. À l’origine destiné à mettre en valeur un patrimoine menacé par le temps, les conflits et la mondialisation, la démarche de l’Unesco a été noyée par le nombre et la variété des dossiers acceptés. Il n’a aujourd’hui pas plus d’intérêt qu’une « médaille en chocolat », persifle un expert à l’origine du projet de l’Unesco,interrogé sous couvert de l’anonymat par Télérama. C’est en effet une appellation distribuée avec largesse aux pays qui en font la demande, que ce soit pour faire valoir le festival des fruits du marula en Namibie, l’art de l’improvisation poétique au Kazakhstan et Kirghizistan, les joutes oratoires au Niger, l’art de l’équitation à Vienne ou une certaine idée du repas en France. La liste est longue, très longue, et accessible par un moteur de recherche sur le site de l’Unesco. Les propres concepteurs de ce label onusien sont les premiers critiques de ses dérives : « Il y a un grand malentendu sur cette liste représentative, regrette Cécile Duvelle, chef de la section du Patrimoine immatériel de l’Unesco, interrogée par Télérama. C’était juste un outil de communication, pas un classement, mais les États se sont précipités pour y apparaître comme s’il s’agissait d’un tableau d’honneur. Aujourd’hui, c’est devenu le concours de Miss Monde ».

Le patrimoine est à Barbès

Il existe bien une autre liste, beaucoup plus restreinte celle-là, de « sauvegarde urgente » du patrimoine immatériel de l’Unesco, destinée à dénombrer les genres artistiques et patrimoniaux dont la survie est menacée : on y retrouve la fabrication de sonnailles au Portugal, le rituel pour amadouer les chamelles en Mongolie, ou la tradition orale Koogere des Basongora, Banyabidi et Batoora en Ouganda. Mais la différence entre les deux listes n’est pas connue du grand public.

Et, tant qu’à défendre la culture algérienne ou marocaine, le spécialiste Nidam Abdi aurait largement préféré que des formes artistiques peu médiatisées, comme la musique allaoui, soit mise en valeur. « Prenez le ‘bahr’, cette métrique de poésie improvisée aussi belle que du Baudelaire. Je connais un homme qui le pratique toujours. Il habite Barbès à Paris, il touche le RSA (revenu minimum en France). C’est lui qu’il faut protéger, pas le raï qui est devenu une forme de variété internationale ».

Quel raï défendre, celui des origines ou celui transformé – pour ne pas dire défiguré – par l’industrie de la variété ? Et d’ailleurs quel couscous défendre… avec quels légumes et quelle cuisson ? « Est-il besoin d’en faire tout un plat ? », ironise le site marocain Le 360.

L’Unesco devra s’armer de bien du courage pour départager les deux voisins jaloux. L’Algérie n’a pas encore annoncé formellement avoir déposé un dossier consacré au couscous, mais elle a d’ores et déjà parlé de la défense d’un « couscous maghrébin », pour ménager son voisin marocain. Concernant le raï, l’instance onusienne ne devrait prendre sa décision qu’en 2018.

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Escalade marocaine d’Alguergarat : les autorités sahraouies reçoivent l’envoyé spécial du SG de l’ONU

Algérie 360 - mar, 06/09/2016 - 23:11

Les autorités sahraouies ont reçu l’envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU et chef de la Minurso Mme Kim Boldoc suite à la violation de l’accord de cessez-le-feu au Sahara occidental par les forces d’occupation marocaines.

Mme Kim Boldoc, accompagnée par le général, Mohamed Tayeb Azam, commandant des forces de la Mission, a été reçue lundi par le ministre sahraoui de la Défense, Abdelahi Lehbib en présence du secrétaire d’Etat à la sécurité et à la documentation, Brahim Mohamed Mahmoud et du coordinateur sahraoui avec la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), M’Hamed Khadad, selon l’agence de presse sahraouie (SPS).

« La rencontre a permis à la direction sahraouie d’exprimer sa position vis-à-vis de la situation, conformément à la déclaration du SG de l’ONU appelant au retour au statu quo, notamment l’arrêt des travaux et le retrait des forces royales marocaines au-delà du mur », a indiqué, M. Brahim Mohamed Mahmoud dans une déclaration.

Le secrétaire d’Etat à la sécurité et à la documentation a réaffirmé que « la seule solution pour éviter le dérapage de la région vers le pire est l’arrêt des travaux et le retrait immédiat des forces royales marocaines au-delà du mur marocain ».

Il a également affirmé « la disponibilité de la partie sahraouie pour toutes les éventualités quel que soit le prix pour faire face aux violations marocaines de l’accord de cessez-le-feu signé sous les auspices de l’ONU ».

« La mission principale pour laquelle la MINURSO a été crée est la mise en oeuvre globale du plan de règlement de l’ONU et l’OUA/UA, à savoir la création de conditions favorables pour la tenue d’un référendum permettant au peuple sahraoui de décider de son propre avenir « , a rappelé M. Mohammed Mahmoud.

Pour rappel, le secrétaire d’Etat à la sécurité et à la documentation a été chargé le 15 août dernier par le président sahraoui, Brahim Ghali, d’interpeller le Dr Yussef Djedyan, chef du Bureau de la MINURSO dans les camps de réfugiés, pour l’informer de la forte protestation du front Polisario pour la violation flagrante marocaine et sans précédent de l’accord du cessez-le-feu signé entre le front Polisario et le Maroc, le 6 septembre 1991.

Dans le même contexte, le ministre sahraoui de la Défense a informé Boko Oumar, chef d’état-major par intérim de la Minurso, des mesures prises par l’Armée de libération populaire sahraoui (ALPS) pour faire face aux violations du Royaume du Maroc dans la zone tampon d’Alguergarat au sud-ouest du Sahara occidental en violation de l’accord du cessez-le-le feu numéro 1.

Vendredi, un responsable onusien a indiqué que la Minurso va rendre compte prochainement de ses conclusions sur la violation de l’accord de cessez-le-feu au Sahara Occidental par le Maroc.

« Conformément aux procédures en place, à savoir sur la base des observations de la mission et de l’appréciation des obligations des parties prévues dans l’Accord Militaire no 1, la Minurso rendra compte par écrit de ses conclusions aux deux parties » du conflit, a déclaré à l’APS un haut fonctionnaire de l’ONU.

Interrogé sur les efforts déployés par la Minurso pour désamorcer cette crise, le responsable onusien a répondu que la mission de l’ONU avait « intensifié ses capacités de surveillance aérienne et terrestre et a déployé ses observateurs dans la zone » tampon située à Alguergarat au sud du Sahara Occidental où le Maroc a déployé des éléments armés en violation de l’accord de cessez-le-feu de 1991.

« Tout au long de la crise, le leadership de la mission est resté en étroite concertation avec les parties, les enjoignant à maintenir le calme et à éviter toute action susceptible de provoquer une reprise des hostilités », a ajouté cette source onusienne proche du dossier.

La Minurso qui dit suivre de près la situation a confirmé dans une note interne en août dernier la présence de policiers marocains dans cette zone sensible située à la frontière avec la Mauritanie.

L’escalade marocaine dans cette zone vise à saper les efforts de l’ONU qui compte lancer une proposition formelle pour relancer les négociations sur le Sahara Occidental occupé.

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UNICEF deeply concerned about impact of unrest in southern Thai provinces on children

UN News Centre - mar, 06/09/2016 - 23:10
The top United Nations Children’s Fund (UNICEF) official in Thailand has expressed deep concerns over the continuing violence in the country’s restive southernmost provinces and its impact on children, including an explosion that killed a four-year-old girl and her father today.

Sven Lau le visage du salafisme allemand, jugé pour soutien au terrorisme

Algérie 360 - mar, 06/09/2016 - 23:08

Accusé de soutien au terrorisme, le prêcheur salafiste Sven Lau, qui a fondé la « police de la charia » en Allemagne, comparaît devant la justice à partir de mardi. Retour sur la trajectoire d’un ex-pompier devenu l’un des visages de l’extrémisme.

L’Allemagne juge le plus connu de ses prêcheurs salafistes à partir du 6 septembre. Sven Lau, devenu célèbre pour avoir instauré une “police de la charia” dans la ville de Wuppertal en 2014 (dans la vallée du Rhin), est poursuivi pour soutien au terrorisme.

L’acte d’accusation de 80 pages détaille comment ce converti allemand de 35 ans, qui se fait appelé Abou Adam, a poussé des centaines de jeunes musulmans vers l’islam radical à travers ses prêches sur Internet, et de quelle manière il a organisé le départ de deux Allemands pour rejoindre les rangs en Syrie du groupe armé terroriste Jaish al-Muhajireen wal-Ansar en 2013. Il est également soupçonné d’avoir fait parvenir des lunettes de vision nocturne et des médicaments à ce mouvement actif aux côtés du groupe terroriste État islamique entre 2012 et 2015. Des accusations contestées par l’avocat de Sven Lau qui qualifie l’enquête de “château de cartes prêt à s’effondrer” et affirme que c’est le procès de la dernière chance pour les autorités qui tentent sans succès de faire tomber son client depuis des années..

“Clown de service” ou dangereux terroriste ?

Le prêcheur extrémiste intéresse en effet les services allemands de sécurité depuis longtemps. Sven Lau était déjà dans leur collimateur lorsqu’il enfile, en 2014, un veston orange et s’en va “conseiller” aux habitants de Wuppertal d’éviter l’alcool, la pornographie, les jeux de hasard. C’est l’autoproclamée et très éphémère “police de la charia”. Le gouvernement allemand s’était alors ému de cette opération de propagande.

Les médias, quant à eux, ont longtemps hésité à prendre au sérieux cet Allemand, étrangement accoutré qui expliquait à des fêtards qu’il ne fallait pas boire et qu’ils devaient se convertir à l’islam radical. D’autant que le prêcheur s’est officiellement distancié des actes de violence – tout en “comprenant” les jihadistes – et qu’il aime à rappeler lors des nombreux entretiens accordés à la presse qu’étant jeune, il “était le clown de service, plutôt bon au football”. Cet ancien pompier municipal, issu d’une famille catholique, a, pour la presse locale, plutôt l’étoffe d’un jeune cherchant à capter l’attention médiatique, qu’un Ben Laden.

Mais aux yeux des autorités, Sven Lau est un homme dangereux : il n’est pas devenu l’une des figures centrales du salafisme en Allemagne par hasard. Ce père de cinq enfants a une carrière de prêcheur fanatique. Il se fait remarquer pour la première fois en 2005, lorsqu’il fonde dans sa ville natale de Mönchengladbach (à une heure de route de Wuppertal) l’association musulmane Einladung zum Paradies (Invitation pour le paradis). Il y fait l’apologie du salafisme et le lieu devient rapidement “le centre en Allemagne de cette branche fondamentaliste de l’islam”, souligne le magazine Focus.

Clash des extrémismes

Les habitants du quartier multiplient les plaintes contre le très prosélyte Abou Adam au fils des ans. Des altercations ont lieu et Sven Lau est même interrogé par la police dans le cadre d’une affaire de violences avec coups et blessures en 2012. À cette époque, il se rend aussi à plusieurs reprises en Syrie et en Égypte.

Il finit par quitter Mönchengladbach pour rejoindre Wuppertal fin 2013, où officie déjà l’autre figure de l’islam radical en Allemagne : Pierre Vogel. À eux deux, ils vont transformer la ville en centre névralgique pour les salafistes. Sven Lau y fonde une école religieuse qui attire les plus extrémistes des musulmans en Allemagne. Ses prêches sur Internet connaissent un réel succès depuis son installation dans cette ville. Il devient réputé pour des “sermons qui jouent la carte des émotions et sont très efficaces auprès de jeunes en quête de sens”, explique un enquêteur au quotidien Frankfurter Zeitung.

Wuppertal devient rapidement une ville sous tension. L’extrême droite allemande voit dans l’activisme de Sven Lau le prétexte idéal pour des opérations coups de poing au nom de la lutte contre le jihadisme. Une milice “de protection de la ville de Wuppertal” voit le jour en réponse à la “police de la charia”. Mais le clash des extrêmes n’a finalement pas lieu. Sven Lau arrête ses “rondes” nocturnes affirmant qu’il voulait seulement “lancer un débat national autour des valeurs du salafisme”.

Suite à cet épisode, qui a eu un écho international, le prêcheur extrémiste fait profil bas. Mais il est trop tard : il est sous surveillance du service du renseignement intérieur qui boucle son enquête et interpelle Sven Lau en décembre 2015. L’homme risque jusqu’à dix ans de prison.

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Gabon : Ping déplore entre « 50 et 100 morts », le camp Bongo dément

Algérie 360 - mar, 06/09/2016 - 23:07

Les camps du président réélu Ali Bongo Ondimba et celui de son rival Jean Ping, qui conteste le résultat du scrutin, poursuivaient mardi leur bras de fer. Interrogés en exclusivité sur France 24, les adversaires se contredisent, point par point.

L’opposant gabonais Jean Ping s’est exprimé, mardi 6 septembre, sur l’antenne de France 24. Joint par téléphone, le candidat à la présidentielle, qui conteste la victoire de son adversaire Ali Bongo Ondimba, a d’abord affirmé ne pas être « libre de [ses] mouvements ».

Il a ensuite nié être à l’origine de l’appel à la grève générale pourtant publié sur ses comptes Facebook et Twitter. « Je n’ai pas demandé une grève générale. Les documents qui circulent n’émanent pas de moi. […] Les syndicats de la société civile sont les seuls habilités à demander une grève générale. […] Et oui, je pense que ce sont des manipulations probablement qui sont faites par les uns ou par les autres. D’ailleurs le pouvoir est habitué à ce type de manipulations. »

Pour voir l’interview exclusive de Jean Ping sur vos mobiles et tablettes, cliquez ici.

Jean Ping a par ailleurs estimé que le bilan des violences électorales s’élève à « entre 50 et 100 morts ». « Vous voyez, a-t-il interpellé, le pouvoir tue tous les jours. L’ONU, la France, l’Union européenne, l’Union africaine, m’ont demandé de lancer un appel au calme. Je l’ai fait, et immédiatement, les difficultés que l’on observait ici et là, se sont arrêtées. […] On a fait le même appel du côté d’Ali, au pouvoir, et il a continué à tuer nuit et jour. » L’AFP donne pour l’heure un bilan de 7 morts, tandis que le ministère gabonais de l’Intérieur n’en compte que trois.

Concernant la médiation proposée par l’Union africaine (UA), qui a annoncé être prête à envoyer une délégation « composée de chefs d’État africains, accompagnés par de hauts responsables de la Commission de l’UA et des Nations unies » au Gabon, Jean Ping a dit être prêt à participer à toutes médiations : « Nous acceptons toutes les médiations ! Parce que nous voulons que la démocratie et la paix triomphent ».

« Monsieur Ping est dans des affabulations »

Interviewé quelques heures plus tard sur France 24, le porte-parole du gouvernement gabonais, Alain Claude Bilie-By-Nze, a, lui, répondu point par point à son opposant qu’il accuse non seulement de mensonge mais surtout d’être à l’origine de la violence dans le pays. « M. Ping est dans des affabulations, il est depuis le départ dans une stratégie de violence visant à plonger le pays dans le chaos », dénonce le porte-voix d’Ali Bongo Ondimba, allant jusqu’à accuser son opposant d’ »attitude génocidaire ».

« C’est lui [Jean Ping] la violence, avec ses mots comme ‘cafard’ qui appellent au génocide, à la haine. […] Les médias internationaux parlent de l’attaque du QG de M. Ping mais personne ne parle de ce jeune homme qui a été retrouvé dans ce même QG ligoté, torturé, attaché », renchérit-il, dénonçant une couverture biaisée des événements.

Alain Claude Bilie-By-Nze conteste le bilan des morts évoqué par Jean Ping. « Lorsqu’il parle de 50 à 100 morts, il serait bien incapable de les identifier et de les localiser », estime-t-il. Il réfute également les allégations concernant la disparition d’une quinzaine de ressortissants français annoncée lundi soir par le Quai d’Orsay. « L’ambassadeur de France au Gabon a été reçu par le ministre des Affaires étrangères et il est venu avec 6 noms de personnes identifiées comme des Gabonais. Manifestement, ils ont été pris parmi les casseurs dans la nuit du 30 au 31 », justifie-t-il, rappelant que la double nationalité n’est pas reconnue au Gabon.

Il balaye ensuite les déclarations de l’UE, qui a annoncé mardi avoir relevé « une évidente anomalie » dans les résultats de l’élection du 27 août. « La première anomalie, c’est que les observateurs européens ont passé du temps avec l’opposition. Ils ont voulu transporter des urnes et participer au décompte, ce qui n’était pas prévu dans le contrat avec l’État gabonais », note M. Bilie-By-Nze, déniant toute autorité aux observateurs internationaux, considérés comme « partie prenante ».

Appelant à un retour au calme « par la voie légale », M. Bilie-By-Nze enjoint Jean Ping à saisir la Cour constitutionnelle pour obtenir un recomptage des voix – un recours rejeté par ce dernier qui accuse l’institution d’être soumise au camp Bongo. Seul point de concorde entre les deux camps : la médiation de l’UA. Comme Jean Ping, M. Bilie-By-Nze se dit ouvert à cette option. « Si l’UA souhaite venir à Libreville, nous n’allons pas refuser », assure-t-il.

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Le ministère de la Culture interdit la projection d’un documentaire sur l’élection présidentielle de 2014

Algérie 360 - mar, 06/09/2016 - 23:05

Le film « Vote Off », un documentaire sur l’élection présidentielle d’avril 2014, a été interdit de projection aux 14e rencontres cinématographiques de Béjaïa, a affirmé mardi 6 septembre Abdenour Hochiche, président de Project’heurts, l’association organisatrice de l’événement.

Initialement programmé pour jeudi 8 septembre à 17 heures, le film du réalisateur Fayçal Hammoum, produit par Thala Films, n’a pas obtenu le visa culturel nécessaire pour sa projection, contrairement à tous les autres films programmés.

« Nous avons reçu jeudi la liste des films qu’on a soumis au ministère pour obtenir les visas. Tous les films ont été autorisés, sauf « Vote Off » », a expliqué M. Hochiche.

« Nous avons demandé des explications mais nous n’avons toujours pas reçu de réponse », a-t-il ajouté.

Le ministère de la Culture n’a pas répondu aux sollicitations du HuffPost Algérie pour un commentaire sur cette interdiction.

« Contrainte par la loi n° 11-03 du 17 février 2011 relative à la cinématographie, décret 13-276. L’association Project’heurts se voit dans l’obligation d’annuler la projection du film », a regretté l’association organisatrice dans un communiqué.

Tout en exprimant son incompréhension, Abdenour Hochiche a annoncé que la projection a été remplacée par un débat sur la loi sur le cinéma et sur la liberté de création en Algérie, en présence du réalisateur et du producteur de « Vote Off ».

Ouverte le 3 septembre dernier, la 14e édition des rencontres cinématographiques de Béjaïa se poursuivront jusqu’au 9 septembre avec de nombreux documentaires, courts et longs métrages au programme.

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Csattogó kerék a síneken - vasúti járművek, ahogy én látom!

PAFI - mar, 06/09/2016 - 22:51
Pályázat célja: A magyarországi vasúti forgalomban lévő-, illetve a Magyar Vasúttörténeti Parkban található vasúti járművek bemutatása vasútkedvelő és hozzáértő fotósok szemszögéből.
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Brice Hortefeux : "Cette primaire, ça peut être le meilleur comme le pire"

France24 / France - mar, 06/09/2016 - 22:46
Brice Hortefeux, député européen, conseiller politique Les Républicains et ancien ministre de l’Intérieur, est l’invité de Mardi politique. Il revient sur l’affaire Bygmalion, la polémique du burkini et la primaire de la droite et du centre.
Catégories: France

Pozitív Viselkedéskezelés

PAFI - mar, 06/09/2016 - 22:43
Pályázat köznevelési és szociális ellátási területen működő intézmények részére "Pozitív Viselkedéskezelés” című szakmai továbbképzésen való részvételre.
Catégories: Pályázatok

Arnaud Montebourg souhaite une baisse d'impôts de 10 milliards d'euros

Le Point / France - mar, 06/09/2016 - 22:36
Lors d'une interview accordée aux "Échos", le candidat socialiste a détaillé ses propositions et promesses concernant l'économie française.
Catégories: France

Vonatozz, fotózz, nyerj!

PAFI - mar, 06/09/2016 - 22:35
Örökítsd meg, milyen kellemes és vidám élmények érnek vonatozás közben, és küldd el 2016. szeptember 5. és október 31. között a vonatozzfotozznyerj.hu@siemens.com e-mail címre a legjobban sikerült fotóidat!
Catégories: Pályázatok

Csaba királyfi útján

PAFI - mar, 06/09/2016 - 22:26
A kiírók együttműködve 2016-ban a Csaba királyfi útján hagyományőrző rendezvénysorozathoz kapcsolódva rajzpályázatot hirdetnek az általános- és középiskolák tanulói számára.
Catégories: Pályázatok

Le président Montebourg baisserait les impôts de 10 milliards d'euros

L`Express / Politique - mar, 06/09/2016 - 22:03
Le candidat à la présidentielle 2017 commence à déployer son programme économique. Au menu, une baisse des impôts de 10 milliards d'euros, couplée à une relance de l'investissement de 20 milliards d'euros.
Catégories: France

Doubs : deux ex-colistiers FN condamnés en appel pour abus de faiblesse

Le Monde / Politique - mar, 06/09/2016 - 21:27
La justice estime que les deux anciens colistiers ont abusé de la vulnérabilité d’une dame de 90 ans, dont ils avaient obtenu la candidature sur la liste frontiste.
Catégories: France

Ezért vannak bogarak a vásárhelyi kórházban a vezetőség szerint

Székelyhon.ro (Románia/Erdély) - mar, 06/09/2016 - 21:24

Közel van a kórházépület az erdőhöz, ezért árasztják el a bogarak – állítják a Marosvásárhelyi Megyei Sürgősségi Kórház illetékesei az áldatlan állapotokat ismertető anyagunkra reagálva.
Kategória: Aktuális/Marosszék

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