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Mis à jour : il y a 2 mois 2 semaines

Crash d'un avion en Russie : Le patron de wagner Evgueni Prigojine serait parmi les victimes

mer, 23/08/2023 - 20:10

Le nom du patron de Wagner, Evgueni Prigojine, figure sur la liste des passagers d'un avion qui s'est écrasé avec 10 autres personnes à son bord dans le nord de Moscou en Russie, ce mercredi 23 août 2023. L'information est donnée par BFMTV.

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Source : BFMTV

Catégories: Afrique

Burkina/ Lutte contre la cybercriminalité : Un groupe de présumés cyber délinquants appréhendé par la BCLCC

mer, 23/08/2023 - 18:57

Deux personnes, dont l'un est un repris de justice, ont été appréhendées par la brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité ( BCLCC). Avec des acolytes à l'étranger, ces jeunes étaient spécialisés dans l'usurpation d'identité suivie d'escroquerie et de complicité d'escroquerie sur les faux investissements via les technologies de l'information et de communication (TIC), selon la page Facebook de la BCLCC.

Huit cartes SIM dont trois SIM orange, trois SIM Moov, deux SIM Telecel, une carte Wave, huit reçus d'opérations dont quatre de Western Union, deux de MoneyGram, deux de Coris Bank International et quatre téléphones portables, tels sont les objets saisis des mains du groupe de présumés cyber délinquants.

En ce qui concerne le mode opératoire, le groupe faisait la promotion de l'investissement en ligne à travers des pages Facebook dénommées « Africa Investment S.A », « Global investissement budget » et « Forest Trading International » avec des promesses de gains très élevés aux adhérents. D.D et T.I, tous Burkinabés étaient chargés de convaincre et témoigner de la crédibilité desdites plateformes auprès des potentiels adhérents.

Dès lors qu'une victime manifeste son intérêt d'investir, elle est redirigée sur un compte WhatsApp pour les détails à propos du processus d'investissement. Les mises variaient entre 35 000 FCFA et 200 000 F CFA. Dès réception des fonds auprès des victimes, ils sont transférés par le groupe sur plusieurs comptes mobile money avant de les transférer via moneygram ou western union au profit des cerveaux en résidence dans un pays de la sous-région après avoir prélevé leur commission.

D.D et T.I ont reconnu les faits au cours de leurs auditions et déclarent avoir escroqué plusieurs personnes. Le préjudice causé est estimé à dix (10) millions de FCFA après seulement trois (03) mois d'activité.

Au terme de l'enquête, le groupe de présumés cyber délinquants interpellés a été conduit devant le procureur du Faso du pôle spécialisé dans la répression des infractions économiques et financières et de la criminalité organisée pour répondre des faits qui leur sont reprochés.

La brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité salue la collaboration de la brigade territoriale de gendarmerie de Ziniaré qui a permis d'atteindre ces résultats.

Elle invite par ailleurs la population à observer une grande prudence face aux investissements en ligne et à toujours collaborer tout en dénonçant tout cas suspect via les numéros 25 39 58 42 ou d'écrire à l'adresse cybercrime@securite.gov.bf.

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Source : BCLCC

Catégories: Afrique

Football/Campagne africaine : Les équipes nigériennes se désistent, l'AS DOUANES du Burkina Faso qualifiée

mer, 23/08/2023 - 17:09

Les équipes nigériennes engagées en ligue des champions de la CAF et en coupe de la confédération ne pourront pas prendre part à ces deux compétitions continentales. Ce désistement est motivé par les sanctions de la CEDEAO suite au coup d'état perpétré le 26 juillet 2023 contre le Président Mohamed Bazoum. C'est ce qu'a annoncé, dans un communiqué, la fédération nigérienne de football (FENIFOOT), ce mercredi 23 août 2023. Un renoncement qui profite à l'AS DOUANES, l'un des clubs burkinabè engagés en campagne africaine.

"La Fédération Nigérienne de Football ( FENIFOOT) informe la famille du football nigerien et l'opinion nationale, que suite à un cas de force majeure et après concertation avec toutes les parties prenantes ( Ministère de la Jeunesse et des Sports et clubs concernés), il a été notifié à la Confédération Africaine de Football (CAF) du désistement de nos représentants en compétitions interclubs Ligue des Champions et Coupe de la Confédération 2023-2024.

Cette décision est motivée par les effets néfastes de l'embargo de la CEDEAO contre notre pays qui entrave la libre circulation, en ce qui concerne notamment la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la CEDEAO et le Niger, et l'établissement d'une zone d'exclusion de la CEDEAO pour tous les vols commerciaux à destination et en provenance du Niger.

La FENIFOOT, après avoir étudié tous les voies et moyens possibles pour permettre à l' AS GARDE NATIONALE et à l' AS DOUANES d'honorer leurs rendez-vous africains , s'est résolue à cette difficile décision car les différentes solutions envisagées n'ont pas prospéré , comme par exemple de l'utilisation de l'avion militaire C130.

La FENIFOOT rappelle que la CAF avait déjà décidé de la délocalisation des matchs à domicile de nos représentants à l'extérieur du Niger vu la situation socio-politique prévalant dans notre pays, créant ainsi une difficulté supplémentaire quant à la recherche de stades de la sous région qui voudraient bien mettre à notre disposition leurs installations", peut-on lire dans le communiqué.

Ce désistement permet au représentant burkinabè l'AS DOUANES qui devrait affronter le club nigérien de l'AS GARDE NATIONALE en tours préliminaires, de la ligue des champions de la CAF, de se qualifier directement pour le tour suivant. Les Burkinabè affronteront au tour suivant le géant tunisien de l'Espérance Sportive de Tunis.

Mamadou ZONGO
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Catégories: Afrique

Des professionnels des médias de l'Afrique de l'Ouest s'engagent à promouvoir le dialogue interreligieux et la paix

mer, 23/08/2023 - 17:00

Le 8e « Refresher Program » des journalistes et communicateurs catholiques de l'Afrique de l'Ouest réunis au sein de l'Union Catholique Africaine de la Presse (UCAP) s'est tenu du 9 au 17 août 2023 au Centre Saint Jean Eudes d'Atrokpocodji dans la commune d'Abomey-Calavi, en République du Bénin. Co-organisé par l'Association béninoise des communicateurs et journalistes catholiques du Bénin (ABCJ/KTO) et l'Union Catholique Africaine de la Presse du Burkina Faso (UCAP-Burkina), le Refresher Program Bénin 2023 a réuni quatre-vingt (80) participants venus de neuf (9) pays que sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Ghana, la Guinée, le Mali, le Nigéria, le Sénégal et le Togo. Il s'est tenu sous le thème : « Dialogue interreligieux et promotion de la paix en Afrique de l'Ouest : Contribution des communicateurs et des professionnels des médias ».

La cérémonie d'ouverture de cette importante rencontre annuelle des journalistes et communicateurs catholiques de l'Afrique a été présidée, le 10 août 2023, par Mgr Bernard de Clairvaux TOHA WONTACIEN, évêque du diocèse de Djougou et Président de la Commission épiscopale en charge du Dialogue interreligieux du Bénin. Elle a également connu la présence des représentants du ministère de l'Intérieur, du Secrétaire général de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC) du Bénin et d'autres invités de l'Administration et de l'Eglise Catholique du Bénin.

La délégation de l'UCAP-Burkina (la plus forte des 9 pays avec 23 participants) était conduite par son Président, Monsieur Alexandre Le Grand ROUAMBA, qui a dit toute sa reconnaissance à chacun des participants pour l'engagement et le sacrifice consenti pour rallier le Bénin afin de garantir la réussite de cette activité. Alexandre Le Grand ROUAMBA a rappelé que toutes les religions aiment la paix et il est indispensable que les uns respectent la culture et la religion des autres pour une société de concorde.

De riches communicateurs autour d'importants sous-thèmes ont été développés par plusieurs communicateurs. Une journée d'excursion à Ouidah et la célébration de la fête de l'Assomption à Abomey avec le Président de la Commission épiscopale des Moyens de communications sociales du Bénin, Mgr Eugène Cyrille HOUNDEKON, ont agrémenté le séjour des UCAPiens de l'Afrique de l'Ouest au Bénin. Le partage d'expériences des différentes UCAP nationales, l'adoption des recommandations et l'évaluation ont mis un terme à cet important rendez-vous qui a connu tous les succès.

Afin de préserver la paix et la cohésion sociale, les UCAP des 9 pays ont pris trois recommandations. Une première recommandation a été adressée aux leaders religieux de l'Afrique de l'Ouest pour un dialogue interreligieux sincère. Une deuxième recommandation, adressée aux Chefs d'Etat de la sous-région, appelle à une application adéquate de la laïcité dans notre différents pays.

La troisième recommandation interpelle les hommes et femmes de média pour une presse plus responsable quand on sait le rôle combien important que joue la presse dans l'éducation et la sensibilisation des populations et le danger que peut véhiculer une presse partisane.
La Guinée Conakry a été désignée pour abriter le 9e Refresher Program qui se tiendra du 9 au 17 août 2024.

L'UCAP-Burkina

Catégories: Afrique

CNSS : Enquête de satisfaction auprès des clients de l'Institution du 1er au 14 septembre 2023

mer, 23/08/2023 - 16:30

Dans le souci de disposer des données exhaustives et d'apporter une amélioration significative à la qualité du service, le Directeur général de la CNSS porte à la connaissance du public, la réalisation d'une activité dénommée : « enquête de satisfaction auprès des clients de l'Institution ».

Cette enquête se déroulera du 1er au 14 septembre 2023 aux sièges des cinq (05) Directions régionales à savoir Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Ouahigouya, Fada N'gourma et Dédougou.

Des agents enquêteurs munis de signes distinctifs de la CNSS vont administrer un questionnaire au personnel, aux employeurs, aux assurés des trois (03) branches des prestations ainsi qu'aux bénéficiaires de l'action sanitaire et sociale.

Le Directeur général vous remercie par avance pour l'accueil que vous voudrez bien réserver aux enquêteurs.

Pour le Directeur général en mission,
la Secrétaire générale chargée de l'intérim

Laurentine ZIDA/KINDA
Chevalier de l'Ordre national

A l'attention de Mesdames et Messieurs les Directeurs régionaux et centraux de la CNSS

Dans le cadre de la réalisation de l'enquête de satisfaction auprès des clients de l'Institution, vous êtes invités à prendre toutes les dispositions nécessaires pour le bon déroulement de l'activité prévue pour se tenir du 1er au 14 septembre 2023.

Je sais compter sur votre bonne collaboration pour la réussite de cette enquête qui je n'en doute pas sera bénéfique non seulement pour les clients mais aussi pour l'Institution.

Pour le Directeur général en mission,
la Secrétaire générale chargée de l'intérim

Laurentine ZIDA/KINDA
Chevalier de l'Ordre national

Ampliation :
SG/CNSS

Catégories: Afrique

Coopération Burkina - France : Le nouvel ambassadeur désapprouvé, selon Le Monde

mer, 23/08/2023 - 16:14

Ouagadougou est toujours en attente du nouvel ambassadeur français. Selon Le Monde, une proposition a été faite mais le pays des hommes intègres a opposé une fin de non recevoir. Une décision qui jette un voile sur l'avenir des relations entre les deux pays, lesquelles ne cessent de se dégrader, surtout avec les récents événements suscités par le coup d'Etat au Niger.

Le 26 janvier 2023, Luc Hallade, ancien ambassadeur de France au Burkina, était rappelé au Quai d'Orsay pour "consultations". Depuis, le remplaçant de celui qui était en poste à Ouagadougou depuis 2019 et dont les derniers instants n'ont pas été des plus reluisants, se fait toujours attendre.

Selon Le Monde, c'est Mohamed Bouabdallah, ancien conseiller culturel et directeur de l'Institut français d'Égypte qui était presenti pour lui succéder. Mais toujours selon la même source, les autorités burkinabè auraient opposé une fin de non-recevoir à cette proposition.

"Chaque pays est libre d'accréditer ou non les représentants étrangers proposés. Nous vous renvoyons vers les autorités burkinabè de transition...Pour notre part, nous continuons d'adapter notre dispositif diplomatique à la situation sécuritaire qui se dégrade au Burkina Faso. Le nombre des agents déployés à l'ambassade a, de ce fait, été réduit" peut-on lire sur le site du media qui cite une source diplomatique, indiquant que cette décision des autorités burkinabè est jusqu'ici restée confidentielle.

Notons au passage que cette situation suscite des interrogations, quant à l'avenir des relations entre les deux pays qui, on le sait, sont loin d'être au beau fixe. En effet, depuis l'arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, les deux pays se regardent en chiens de faïence et progressivement se multiplient les points de désaccord entre les deux Etats. L'une des plus récentes date de pas plus tard qu'il y a un mois, avec le coup d'Etat au Niger.

La France a condamné le coup de force du général Abdourahamane Tchiani, soutenant du même coup la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO), pour que le président déchu, Mohamed Bazoum, soit réinstallé dans son fauteuil. Le Burkina Faso lui, de son côté, a applaudi le coup d'Etat et même menacé de quitter la CEDEAO en cas d'intervention militaire au Niger. Cela sans oublier la suspension de la délivrance de visas au Burkina Faso, celle de l'aide au développement et de l'appui budgétaire au Burkina Faso, qui s'élevait à environ 65 milliards fcfa par an.

Erwan Compaoré
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Catégories: Afrique

Burkina/Dénonciation de la convention fiscale de non double imposition : Le modèle avec la France n'est pas conforme avec celui des Nations-Unies, selon le ministre de l'économie, Aboubakar Nacanabo

mer, 23/08/2023 - 13:32

Sur les antennes de la Télévision nationale, le ministre de l'économie, des finances et de la prospective du Burkina Faso, Aboubakar Nacanabo est revenu sur la raison pour laquelle le gouvernement de transition a décidé de dénoncer la convention fiscale de non double imposition signée le 11 août 1965 entre le Burkina Faso et la France qui est entrée en vigueur le 15 février 1967. Il a en outre abordé la suspension de l'aide française au développement.

Cette convention avait pour objectif d'éviter la double imposition entre ces deux Etats, la lutte contre la fraude fiscale et les échanges de renseignements. « Au regard de la convention, si une entreprise de l'Etat A exerce une activité dans l'Etat B, l'Etat B décide de ne pas prendre l'impôt et donne le droit d'imposition à l'Etat A. Quand une entreprise établie en France vient exercer une activité au Burkina, elle ne paye pas l'impôt au Burkina parce qu'elle va la payer en France. Si une entreprise burkinabè exerce en France, elle ne va pas payer l'impôt en France parce qu'elle va la payer au Burkina » a expliqué Aboubakar Nacanabo. Il a notifié que cette convention qui est restée en vigueur pendant une cinquantaine d'années a surtout profité à l'Etat français.

« Dans les faits, nous n'avons pas d'entreprises burkinabè qui exerce en France. C'est plutôt les entreprises françaises qui viennent exercer ici. En fin de compte, c'est le Burkina en réalité qui cède son droit d'imposition » a-t-il renchéri. Le ministre de l'économie, des finances et de la prospective a rappelé qu'en matière de fiscalité internationale, le modèle de convention a été réadapté par les Nations-Unies et l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Les Nations-Unies par exemple ont développé un modèle de convention qui est adapté aux pays développés et ceux en voie de développement. « Par exemple quand un pays développé veut négocier avec un pays sous-développé, le modèle adapté est celui de l'ONU. Mais notre modèle avec la France n'est ni conforme au modèle des Nations-Unies, ni à celui de OCDE et encore moins au modèle que les pays africains ont voulu développer eux-mêmes avec le Forum de l'administration fiscale africaine » a-t-il martelé.

Il a souligné que le Burkina Faso a un manque à gagner de 40 à 50 milliards de FCFA par an à cause de cette convention. Il faut dire que le gouvernement de la transition a prévenu la partie française que la dénonciation prend effet dans un délai de trois mois suivant la réception de sa note.

« Ne pas s'inquiéter »

En ce qui concerne la suspension de l'aide au développement de la France à travers l'Agence française de développement (AFD), Aboubakar Nacanabo a affirmé qu'il ne faut pas « s'inquiéter si la France a décidé de ne pas octroyer son aide au Burkina. C'est vrai que l'aide française au Burkina était utile sur un certain nombre d'aspects. Mais nous pensons qu'aujourd'hui, si la France suspend son aide, cela nous interpelle sur la nécessité de mieux nous réorganiser pour mobiliser davantage nos ressources. Nous pensons qu'au regard des montants qui étaient en jeu, il n'y a pas de très grandes inquiétudes à se faire. Si vous regardez entre 2022 et 2023, si je prends la situation arrêtée au mois de juillet, la mobilisation des ressources propres s'est accrue de près de 100 milliards de FCFA. Cela veut dire qu'à l'interne, nous avons fait des efforts supplémentaires par rapport à ce qui était fait l'année passée. L'aide qui va venir est peut être un plus, mais cela ne devrait pas remplacer les efforts que nous devons faire » a-t-il conclu. Rappelons que le 6 Août 2023, la France a annoncé avoir suspendu l'aide au développement et 'appui budgétaire au Burkina Faso.

SB
Lefaso.net
Source : RTB

Catégories: Afrique

Migrants tués en Arabie Saoudite : Addis Abeba annonce une enquête conjointe

mer, 23/08/2023 - 13:20

L'Organisation non-gouvernementale (ONG) Human rights watch (HRW) a récemment publié un rapport faisant état de centaine de migrants éthiopiens tués par les garde-frontières saoudiens, de mars 2022 à juin 2023. Un rapport qui consterne la communauté internationale avec en premier lieu le pays concerné, l'Ethiopie, qui annonce d'ailleurs une enquête conjointe avec les autorités saoudiennes, pour faire toute la lumière sur cette affaire.

Composé de 73 pages, le document s'appuie sur des entretiens avec 38 migrants éthiopiens ayant tenté de pénétrer en Arabie saoudite depuis le Yémen, ainsi que sur des images satellites, des vidéos et des photos publiées sur les réseaux sociaux ou recueillies auprès d'autres sources. Mais pour l'Arabie Saoudite, non seulement le contenu de ce rapport est infondé mais les sources elles-mêmes, laissent à désirer. De quoi susciter quelques interrogations du côté d'Addis Abeba, qui annonce une enquête conjointe avec l'Arabie Saoudite, ce afin de tirer au clair cette affaire. "A ce stade critique, il est fortement recommandé de faire preuve de la plus grande retenue et de ne pas faire de déclarations inutiles, jusqu'à ce que l'enquête soit terminée" a indiqué le gouvernement, avant d'assurer que "les deux pays, malgré cette malheureuse tragédie, entretiennent d'excellentes relations de longue date".

Comme il fallait s'y attendre, ce rapport a provoqué une vague de réactions de la part de la communauté internationale. Et face à cette situation contrariante, l'Organisation des nations unies se garde de tout commentaire quant à la véracité des faits relatés dans ce rapport. Toutefois, condamne t-elle l'utilisation de la force a des fins de maintien de l'ordre. "L'utilisation d'une force potentiellement létale à des fins de maintien de l'ordre est une mesure extrême à laquelle il ne faut recourir qu'en cas de stricte nécessité...La tentative de franchissement d'une frontière, même si elle est illégale au regard du droit national, ne répond pas à cette exigence" a déclaré à l'Agence France-presse (AFP), la porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, Liz Throssell.

Même constat du côté de la France qui attend de l'Arabie Saoudite, la transparence dans l'enquête liée à ce rapport. "La France suit étroitement le respect des droits de l'Homme en Arabie Saoudite et au Yémen...Nous abordons ces questions avec les autorités saoudiennes, y compris au plus haut niveau, et les appelons au respect du droit international et à la protection des populations civiles" à laissé entendre la ministre des affaires étrangères de Paris.

Pour les Organisations non-gouvernementales (ONG), Riyad est connu pour ces graves violations des droits humains. Et dernièrement, l'arrivée des stars du football tels que Cristiano Ronaldo, Sadio Mané, Riyad Marhez, etc n'est que pure mise en scène pour se donner bonne figure. Elles souhaitent par là que soit prise au sérieux cette affaire et que justice soit rendue.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Sources : Le Figaro, Le Monde, Lexpress.fr, BFMTV

Catégories: Afrique

Burkina : La faîtière unique des transporteurs routiers s'engage à mettre fin aux transformations anarchiques des véhicules

mer, 23/08/2023 - 11:30

Une délégation de la faîtière unique des transporteurs routiers du Burkina Faso a rencontré ce mardi 22 août 2023 à Ouagadougou, le directeur général des transports terrestres et maritimes (DGTTM), colonel Kanou Coulibaly pour s'engager à mettre fin aux transformations anarchiques des véhicules.

Pour le colonel Kanou Coulibaly, on parle de véhicules anarchiquement transformés, lorsqu' en charge, pour un camion isolé, la longueur dépasse 12 mètres, la largeur 2,5 mètres et la hauteur 4 mètres.

" La réglementation donne les dimensions des différents types de véhicules, que ce soit un véhicule isolé ou un véhicule articulé.

Pour un camion isolé, la longueur ne doit pas dépasser 12 mètres et la largeur ne doit pas dépasser 2,5 mètres, mais il y a des gens qui vont transformer le véhicule au-delà de 12 mètres en longueur et au-delà des 2,5 mètres en largeur et quand ils font la charge, la hauteur ne doit pas dépasser 4 mètres mais il y en a qui sont à 6 ou 7 mètres, d'où la qualification d'anarchique", a expliqué colonel Kanou Coulibaly.

colonel Kanou Coulibaly directeur général des transports terrestres et maritimes.

Selon lui, une délégation de la faîtière unique des transporteurs du Burkina est venue s'engager à mettre fin aux véhicules anarchiquement transformés tout en demandant l'accompagnement du gouvernement.

"La délégation de la faîtière unique des transporteurs du Burkina estime qu'il y a en tout un millier de véhicules qui sont concernés. Ils demandent qu'un mécanisme de prise en charge pour la normalisation et l'harmonisation soit fait. Avec l'équipe sur place il y a eu des pistes de solutions et nous allons rendre compte à l'autorité et si elle valide, elles vous seront communiquées. Les mauvaises pratiques, dans un Etat où il y a des lois, découlent du non-respect de ces lois", a laissé entendre colonel Kanou Coulibaly.

Issoufou Maïga, président la faîtière unique des transporteurs routiers du Burkina Faso

Pour le président la faîtière unique des transporteurs routiers du Burkina Faso Issoufou Maïga , dans le souci du ravitaillement complet du pays, ils se sont engagés à approcher le gouvernement en vue d'avoir un dialogue franc et un engagement sincère pour l'harmonisation des véhicules hors normes.

"Les infrastructures routières sont la matière première des transporteurs et nous devons tous les préserver. Il y a eu un dérapage mais nous sommes conscients que quand vous faites ou quand vous êtes en erreur vous essayez de vous repentir tout en vous engageant à la normalisation et c'est cette démarche auprès du gouvernement pour étaler les préoccupations et demander leur accompagnement. Nous sommes venus pour chercher des solutions pérennes. Nous demandons la compréhension pour une mise en route d'un programme consensuel pour réformer nos véhicules", a laissé entendre Issoufou Maïga.

Carine Daramkoum
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Appel à candidature pour le recrutement d'étudiants en première année du Master en Développement et Education des Adultes (DEDA), option Pédagogie du Changement Social et du Développement (PCSD)

mer, 23/08/2023 - 10:00

Communiqué N° 2023___________/MESRI/SG/UJKZ/P

Le Président de l'Université Joseph KI-ZERBO porte à la connaissance du public, en général, et des acteurs du développement en particulier, qu'il est ouvert, au titre de l'année académique 2023-2024, un test d'admission de la huitième promotion en Master Développement et Education des Adultes (DEDA), option Pédagogie du Changement Social et du Développement (PCSD).
Le nombre de places est limité à trente (30).

La durée de la formation est de deux (2) ans. Elle est organisée sur le modèle d'alternance : un (1) mois de formation intensive (bloc de cours) en présentiel et en journée à l'Université Joseph KI-ZERBO, suivi d'environ trois (3) mois sur le terrain professionnel de l'étudiant.

Le nombre total de blocs de cours pour les deux (2) années est de six (6), répartis en quatre (4) semestres.

A. Conditions de candidature
Pour faire acte de candidature au Master, le candidat doit :
être titulaire d'une licence d'université ou de tout autre diplôme jugé équivalent par les services techniques du Ministère en charge de l'enseignement supérieur du Burkina Faso ;
justifier d'au moins trois (3) ans d'expériences professionnelles.

La sélection se déroule en deux phases :
présélection à partir d'un examen de chaque dossier de candidature ;
un entretien avec un jury d'admission.

B. Composition du dossier de candidature
Le dossier de candidature, pour être recevable sur la plateforme Campusfaso, doit comprendre les pièces suivantes :
1. un extrait de naissance ;

2. un certificat de nationalité pour les candidats étrangers.
3. une copie légalisée du diplôme du baccalauréat ;
4. une copie légalisée du diplôme de la licence ou de tout autre diplôme jugé équivalent par les services techniques du Ministère en charge de l'enseignement supérieur du Burkina Faso ;

5. une/des attestation (s) ou arrêté ministériel (intégration/titularisation) justifiant que le candidat possède au moins 3 ans d'expériences professionnelles ;
6. un curriculum vitae détaillé (avec photo), daté et signé faisant ressortir les parcours scolaire, universitaire et professionnel/extraprofessionnel. Les expériences menées et les compétences acquises ;

7. une lettre de motivation d'une page maximum datée et signée, renseignant à l'en-tête outre les coordonnées (lieu de résidence y compris), l'emploi et la fonction actuels ;
8. une attestation de présence (service) ou le contrat de prestation/consultation le plus récent pour les non-salariés.

C. Frais de gestion de dossier
Les frais de gestion du dossier (non remboursables) sont fixés à quinze mille cinq cents (15 500) F CFA payables sur la plateforme Campusfaso par Coris Money, Moov Money ou Orange Money.

D. Soumission des candidatures
La soumission des candidatures se fera en ligne sur la plateforme Campusfaso par le lien : https://www.campusfaso.bf/formations/candidature.

E. Calendrier de déroulement du recrutement
Du 26 juillet au 07 septembre 2023 à 23 h 59 GMT : dépôt des dossiers de candidature sur campusfaso.
Le 15 septembre 2023 : résultats de la pré-sélection disponibles aux adresses e-mail des candidats et au secrétariat de la Filière DEDA.
Du 25 au 26 septembre 2023 : entretiens oraux à l'Université Joseph KI-ZERBO.
Le 06 octobre 2023 : résultats d'admission disponibles aux adresses e-mail des candidats et au secrétariat de la Filière DEDA.

1er bloc de cours : janvier 2024.

F. Droits d'inscription et de formation en FCFA

NB : les informations détaillées de la formation (objectifs, programme, blocs, diplôme…) sont contenues dans un dépliant téléchargeable sur le Site Web de l'Université Joseph KI-ZERBO www.ujkz.bf ou en prenant attache avec le Secrétariat de la Filière DEDA.

Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter :

Secrétariat de la filière DEDA : (226) 25 30 04 76 / 61 47 97 01 / 79 99 26 49 / 66 11 45 74
E-mail : uo.deda@gmail.com

P. Le Président et par délégation,
Le Vice-Président chargé des Enseignements
et des Innovations Pédagogiques

Dr Bernard ZOUMA
Maître de Conférences
Chevalier de l'Ordre des Palmes Académiques

Diffusion générale.
L'Observateur Paalga, le Faso.net

Ampliations :
UFR/SH
DAOI
VP/EIP
AC
DSI

Catégories: Afrique

Décès ZONGO Koudougou Marcellin : Faire part

mer, 23/08/2023 - 08:30

Le TAMPELGA NABA à Laye Tampelga,
La grande famille ZONGO à Laye, Ouagadougou, Koudougou, Gabon (Bitam),
ZONGO Tiga Mathieu à Laye,
ZONGO Raogo Etienne à Ouagadougou,
ZONGO Sibiri Patrice à Ouagadougou,
ZONGO Sidwaya Albert à Ouagadougou,

Madame ZONGO/KANGABEGA Nopoko Odile, à Ouagadougou,
Madame OUEDRAOGO/ZONGO Augustine à Ouagadougou,
ZONGO Léonard à Ouagadougou,
Madame OUEDRAOGO/ZONGO Clarisse à Koudougou,
ZONGO Konlobgué à Ouagadougou,

ZONGO Gilles à Bitam (Gabon),
Madame OUEDRAOGO/ZONGO Jeanne à Ouagadougou,
Madame KABORE/ZONGO Céline à Ouagadougou,
ZONGO Nawallabé Géoffroy à Ouagadougou,
ZONGO Nadine à Ouagadougou,
ZONGO Réné à Ouagadougou,

Les familles alliées KAGAMBEGA, OUEDRAOGO, TAPSOBA, MANDO, KIBA et KABORE ont la profonde douleur de faire part du décès de leur fils, frère et oncle, ZONGO Koudougou Marcellin, des suites d'une longue maladie ce jour 23 août 2023.
Le programme des obsèques est le suivant :

JEUDI 24 AOUT 2023
10 heures : Levée du corps à la morgue de l'hôpital Yalgado OUEDRAOGO pour le domicile familial à Nonsin.
13 heures 00 mn : Prière au domicile familial suivi de l'enterrement au cimetière route de Kamboinssin.

Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l'Esprit afin qu'ils se reposent de leurs travaux car leurs œuvrent les suivent : Apocalypse 14 : 13

Catégories: Afrique

In memoria El Hadj Birahima NACOULMA

mer, 23/08/2023 - 08:30

23 Août 2018- 23 Août 2023

Au nom de Dieu, le tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux « Certes nous sommes à Allah, et c'est à Lui que nous retournerons » Coran Sourate 2 verset 156

El Hadj Birahima NACOULMA

Voici déjà cinq années qu'il a plu à Allah de rappeler son serviteur El Hadj Birahima NACOULMA à lui. A l'occasion de ce triste anniversaire, nous demandons à tous ceux qui l'ont connu d'avoir une pensée pieuse pour lui. Que Dieu dans son infini bonté lui fasse miséricorde afin qu'il continue à reposer en paix.
« Nul ne disparaît si sa mémoire reste toujours gravée dans nos cœurs et dans nos esprits »

UNION DE PRIERE

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Décès de Saïdou Louis René YARO dit PDG : Faire part

mer, 23/08/2023 - 08:30

Décès de Saïdou Louis René YARO dit PDG : Faire part

La grande famille YARO à Dio, Yirou, Ouagadougou,Léo,Bobo-Dioulasso,Banfora,Dakar,Abidjan,Paris,USA,

La famille de feu YARO Bapoury Jean-Michel à Ouagadougou, Secteur 11, Dapoya II ;
La famille de feu YARO Gninakoi Alphonse à Ouagadougou, Secteur 11, Dapoya II ;

La famille de feu YARO Sibiri Babou Koarabou à Léo,
La famille de NEBIE Issaka à Ouagadougou, Secteur 9, arrondissement 2, Ouidi ;
La famille de feu KEITA Boubacar à Ouagadougou, Secteur 9 arrondissement 2, Ouidi ;

Les frères du défunt et leurs familles :
o Feu YARO Wéténou Yaya Jacob à Ouagadougou, Secteur 11, Dapoya II ;
o Feu YARO Nebon François à Léo ;
o Feu YARO Oumar à Dio ;
o Feu YARO Issa à Ouagadougou, Secteur 11, Dapoya II ;
o Feu YARO Mamadou à Banfora ;

o Feu YARO Yacouba dit Grec à Ouagadougou ;
o YARO Salifou Jean-Claude à Dakar, Villa N°100 (ex 95) Cité ASECNA ;
o Feu YARO Bita Claver à Rayongo, Ouagadougou
o YARO Issouf à Bobo-Dioulasso, Secteur 21 ;

o YARO Moussa à Ouagadougou, Secteur 11, Dapoya II ;
o YARO Drissa à Ouagadougou, Secteur 11, Dapoya II ;
o YARO Arouna à Pabré.
Les soeurs du défunt et leurs familles :
o Feue Aminata NIGNAN née YARO, à Ouagadougou ;
o Feue Assétou Nébonkan BASSOLE née YARO, à Paspanga, Secteur 11, Ouagadougou ;

o Feue Cécile NEBIE née YARO, à la Patte d'Oie à Ouagadougou ;
o Feue Chantal OUEDRAOGO née YARO, à Ouagadougou ;
o Salamata Denise NACRO née YARO, à Cissin à Ouagadougou ;
o Feue Fatimata BASSONON née YARO, à Bobo-Dioulasso ;
o Feue Orokia Victorine COULIBALY née YARO, à Sankaréyaaré à Ouagadougou ;
o Nébilma Christine BONZI née YARO, à Ouagadougou ;
o Fanta Esther YEYE née YARO, à Ouagadougou ;

o Feue Alimata Hortense KANSIE née YARO, à Ouagadougou ;
o Fatou Angélique TRAORE née YARO, à Bobo-Dioulasso ;
o Mamou KAMBOU née YARO, à Bobo-Dioulasso ;
o Martine COMPAORE née YAMEOGO, à Ouagadougou.
o Les enfants du défunt et leurs familles :
o YARO Bapouri Alassane Serge à Ouagadougou,
Ida Aïcha SANOU
née YARO à Ouagadougou,

Les familles alliées :
OUEDRAOGO à Ouagadougou, Ouahigouya et Tikaré, N'DO à Nijelpoun et Boungnolo, KANSON à Gondi, BADOLO à Thyon, NAPON à Niabouri, BATIONO à Bobo- Dioulasso, Thyon et Réo, NEBIE à Dôn, BASSOLE à Réo, BAYALA à Boungnolo, YAGO à Léo, BABARA-SYLLA à Dakar et Dubréka en Guinée-Conakry, AJAMI à Dakar, PAUL à Pelissanne en France, KABORE à Ouagadougou, YERE à Ouagadougou, BONZI à Ouagadougou et Kosso, KANSIE à Gaoua, TRAORE à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso, SOME à Gaoua, NACRO à Ouagadougou et Léo, GOUNDO à Dapango,

COULIBALY à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, OUOBA à Fada-Ngourma,
DJATCHAN à Lomé, OUANDAOGO à Ouagadougou, NIGNAN à Goun, KAMBOU à Bobo-Dioulasso, COMPAORE à Ouagadougou, TAPSOBA à Napalguin, BAYILI à Ouagadougou, BASSONON à Ouagadougou et Boungnolo, NABALOUM à Yako, SANOU à Solenzo,

ont la profonde douleur de vous faire part du décès de leur fils, neveu, frère, cousin, grand-père, père, oncle, beau-frère, gendre,

Saïdou Louis René YARO dit PDG,
Administrateur des services des postes (PTT) à la retraite.

Décès survenu le Samedi 12/08/2023 à l'hôpital Yalgado - Ouagadougou dans sa 82 ème année

L'inhumation a eu lieu le 17 Août 2023 au cimetière municipal de Gounghin à Ouagadougou.

Ils vous renouvellent l'expression de leurs sincères remerciements pour avoir apporté de près ou de loin, à titre collectif ou intuitu personae, votre soutien moral, psychologique, financier, matériel et autres soutiens multiformes lors de cette douloureuse épreuve et particulièrement aux frères Temoins de Jéhovah.

Que Dieu Tout Puissant vous rende vos bienfaits jusqu'au centuple et vous bénisse.

Catégories: Afrique

Décès de LOCODIEN de YAGOUHI Achille dit « Achille Le Baron » : Programme des obsèques

mer, 23/08/2023 - 08:30

Sa majesté Le PÔ-PÊ POATOU ;
La grande famille YAGUIBOU, LOCODIEN de YAGOUHI à Pô, Ouagadougou, en Côte d'Ivoire, en France, au Togo, aux Etats-Unis ;
La famille BANCÉ à Torla, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Italie, France ;
Les familles ANOUGABOU, TIWOGOBOU, NOOIMBOU, KORABOU, ADOUBÉ, GOMGNIMBOU, LAWSON, WÊTA, KOUTIÉBOU, BALIMA, NIGNAN, ZOUNGRANA, PITROIPA, WÊMY, TIETIEMBOU, BÉRÉ, COULIBALY,
ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fils, époux, frère, grand-père, oncle, cousin
LOCODIEN de YAGOUHI Achille dit « Achille Le Baron »
le 17 août 2023 au CMA de Pô.

Les obsèques se dérouleront selon le programme suivant :

Vendredi 25 août 2023
09H00 : Levée du corps à la morgue du Centre Hospitalier Universitaire de Bogodogo
10H30 : Recueillement à son domicile à Samandin
14H00 : Départ pour Pô
19H00 : Veillée de prière à son domicile situé au secteur 6 à Pô

Samedi 26 août 2023
09H00 : Absoute à l'Église Notre Dame de Fatima de Pô suivie de l'inhumation à son domicile

Catégories: Afrique

IN MEMORIA BOURI YETEBA SOPHIE COMPAORE/ZOMBRE

mer, 23/08/2023 - 08:00

"Seigneur, nous ne te demandons pas pourquoi tu nous l'as enlevé, nous te remercions de nous l'avoir donné".
Que ton nom soit glorifié.

Les jours se sont égrainés comme un chapelet, laissant place à la douleur de ton absence et aux souvenirs. Une date qu'on ne saurait oublier : 25 août 2022.

En ce triste anniversaire, les grandes familles COMPAORE, ZOMBRE, TARAM à Guirgo, Saré, Ouargaye, Yako, Koudougou, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso.

Les familles alliées : TINDANO, TIOUSSE, SALOUKA, BAZIE, DABIRE, PIZONGO, BOUGOUM, DIESSONGO, PAHIMA, WANGO, BAGAGNAN, KOUTOU, KEDEM, SALOU, GOUMBRI, BADO, GUIRO, OUALI, KABORE, SEGDA, ZERBO, ZOUNGRANA, KANAZOE, OUEDRAOGO, KOURAOGO, BONKOUNGOU, ZAGRE et DIALLO.

El Hadj COMPAORE Amadou Batié à Sapouy ;

Madame TINDANO née COMPAORE Alizèta Léticia, son époux Gustave et leurs enfants à Ouagadougou ;

Madame COMPAORE née TIOUSSE Awa et ses enfants à Ouagadougou ;

Renouvellent leurs sincères remerciements et profondes gratitudes à tous pour les nombreuses marques de sympathies et de soutiens multiformes lors de la maladie et du décès de leur bien-aimée épouse, fille, mère, belle-mère, Grand-Mère, sœur, cousine et tante :

BOURI YETEBA SOPHIE COMPAORE/ZOMBRE
Professeur de Français certifié à la retraite

ils vous prient de vous unir d'intentions pieuses à son égard.
Des messes seront dites en sa mémoire suivant le programme suivant :

Paroisse Notre Dame des Apôtres (Patte d'oie)
25 août 2023 à 5h30 et 18h30
27 août 2023 à 9h

Paroisse Notre Dame de L'immaculée Conception
(Ouargaye) 27 août 2023 à 8h

St François d'Assises
25 Août 2023 à 5h45
27 août 2023 à 6h45

Paroisse St Camille
(1200 Logements)
25 août 2023 à 5h30
27 août 2023 à 6h

Juvenat garçon St Camille
27 août 2023 à 7h

Elle a mené le bon combat, elle a achevé sa course, elle a gardé la foi.

Catégories: Afrique

Burkina/Diffusion de dessins animés à caractère homosexuel : Le « gendarme des médias » doit se remuer vite

mer, 23/08/2023 - 01:21

Peppa Pig, Moon girl et Devil le dinosaure, Buzz l'éclair, Luz à Osville, Luca… On assiste de plus en plus, sur les chaînes de télévision, à la diffusion de programmes qui promeuvent des comportements homosexuels. Ces images, généralement associées à des films et séries, apparaissent au grand étonnement de tous, dans les dessins dessinés et autres films d'animation. Et les auteurs cherchent sans doute à banaliser, voire normaliser l'homosexualité chez les jeunes. Que dit le Conseil supérieur de la Communication, régulateur des médias au Burkina Faso ?

Les autorités camerounaises ont déjà pris leurs responsabilités. Le 12 juin 2023, le Conseil national de la Communication a exigé des diffuseurs de chaînes de télévision de retirer les programmes comportant des scènes homosexuelles.

Plus près de chez nous, en Côte d'Ivoire, une pétition a été lancée, ce mois d'août pour demander au ministère de la communication et la Haute autorité de la communication audiovisuelle de faire retirer « définitivement et sans délai, la diffusion des programmes homosexuels, LGBT et leurs dérivés par les promoteurs ». Selon les initiateurs de la pétition, ces programmes vont à l'encontre des valeurs et des normes de la société ivoirienne et africaine en général.

Et au Burkina Faso ? Il faut noter que des voix s'élèvent de plus en plus sur les réseaux sociaux pour dénoncer également ces dérives et demander le retrait des dessins animés, jugés inquiétants pour les tout-petits.

Des concertations en cours

Selon une source que nous avons contactée au sein du Conseil supérieur de la Communication, des concertations sont en cours depuis maintenant un mois entre l'autorité de régulation des médias et les diffuseurs nationaux et étrangers.

« C'est un processus qui n'a pas encore abouti. On est en train de se concerter et puis voir la conduite à tenir. On a été fortement interpellé. Si à l'issue des concertations, c'est le retrait qui est décidé, alors c'est ce qu'on va faire. S'il y a une autre alternative…voilà. Si on voulait retirer, on allait d'autorité décider. Mais comme nous sommes en concertations, c'est pour trouver une solution consensuelle », a expliqué notre source.

Le 7e art touché

Notons que la diffusion d'images à caractère homosexuel ne se limite pas aux simples dessins animés. Cela a même atteint l'industrie cinématographique. De plus en plus des films burkinabè intègrent des séquences ou des personnes de même sexes s'embrassent ou filent le « parfait amour ». Derrière ces images, parfois perturbantes, se cachent des lobbyistes qui sont prêts à financer des films à condition que des messages « d'inclusion et de diversité » soient subtilement insérés.

Ce sont les vacances et les enfants se gavent à longueur de journée des dessins animés. Il n'est pas toujours aisé pour les parents d'avoir le contrôle sur tout ce qui passe sous les yeux des bambins. La signalétique est-elle toujours un indicateur, avec la prolifération des scènes à caractère homosexuel ? Faut-il verrouiller la télévision, activer le code parental sur toutes les chaînes ? Faut-il éloigner les enfants des écrans en leur proposant en lieu et place des activités ludiques et instructives, ou des activités sportives (foot, basket, judo, karaté, etc.) ? La question reste posée.

La bonne vieille recette qui peut marcher

L'une des astuces pour avoir le contrôle sur ce que regardent les enfants, est de suivre soi-même les dessins animés avant de les laisser les suivre. Il existe sur YouTube des épisodes complets de nombreux dessins animés cultes qui ont bercé l'enfance de la plupart des parents : Samba et Leuk, Simba le roi lion, Tom and Jerry, Bouba, le livre de la jungle, Alice au pays des merveilles, Kangoo, Zorro, etc. Ces dessins animés peuvent être téléchargés et transférés sur une clé USB, puis visionnés sur un téléviseur.

Dans tous les cas, il est primordial pour les parents de demeurer attentifs à l'éducation de leurs enfants. Même si le CSC et les diffuseurs s'accordent un jour pour le retrait des programmes à « problèmes », cela ne devrait pas être un alibi pour démissionner de l'éducation des enfants. L'artiste Zêdess (Zongo Seydou), n'a-t-il pas chanté “la télévision remplace les parents…” ? Évitons de précipiter notre chute dans l'abîme. Ressaisissons-nous. Rien n'est perdu.

HFB
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Audit de la SOTRACO : 183 marchés publics à plus de 5 milliards de francs CFA sans appels d'offres

mer, 23/08/2023 - 01:15

La Société de transport en commun de Ouagadougou (SOTRACO) a été auditée sur sa gestion financière et comptable par l'Inspection des finances du ministère en charge de l'économie du 20 mars au 30 avril 2023. Le rapport d'audit, selon le journal d'investigation Le Reporter dans sa parution n°364 du 15 au 31 août 2023, est terminé. Son contenu est peu « reluisant » pour la société. Des fautes de gestion, à l'endettement en passant par les recrutements frauduleux et le manque de transparence dans les passations de marchés publics ; voici, entre autres, ce qui ressort de l'audit, mentionné par le journal.

La SOTRACO va mal. Elle n'est pas au meilleur de sa forme en se basant sur le contenu de l'article du journal d'investigation, Le Reporter, sur l'audit de ladite société. Les problèmes sont légions si bien que l'entreprise est au bord de la fermeture. Sur le plan budgétaire, financier et comptable, le journal fait savoir que la SOTRACO utilise deux caisses.

Celle principale et une autre pour les menus dépenses. Les auditeurs ont constaté que le nivellement de la caisse principale vers les comptes bancaires n'est pas fait automatiquement en raison des difficultés de trésorerie auxquelles elle est confrontée. Les recettes encaissées servent en grande partie à la prise en charge quotidienne des dépenses, à travers la caisse des menus dépenses.

Même au niveau de cette caisse, il a été observé le non-respect du manuel de procédures en ce qui concerne le paiement en espèces. En effet, selon le manuel de procédures comptables et financières, les dépenses dont les montants dépassent 100 000 francs CFA doivent être payées par chèque, traite ou par virement.

Pour ce qui concerne les marchés publics de la SOTRACO, il a été enregistré, par exemple, 183 marchés entre 2019 et 2022 pour un montant global de plus de 5 milliards de francs CFA. Sur les 183 marchés, aucun n'a fait l'objet d'un appel d'offres. Sur les périodes de 2019-2020-2021 et 2022, la SOTRACO a des dettes structurelles. Il s'agit des dettes fiscales évaluées à plus de 372 millions de francs CFA et des dettes sociales, estimées à plus 668 millions de francs CFA. Les dettes fiscales concernent essentiellement les impôts sur les salaires.

Il en est de même pour les dettes sociales. D'autres dettes sont également ressorties dans l'audit, dont des dettes à long terme, qui, en fin 2022, sont évaluées à plus de 837 millions de francs CFA. La SOTRACO dispose de 11 comptes dans des banques et dans d'autres institutions financières de la place. Le montant total de l'ensemble de ces comptes donne (moins) -496 996 582 francs CFA. Sur le plan fiscal, la société devrait faire l'objet, si l'on s'en tient au journal, d'un rappel de la TVA à hauteur de près de 93 millions de francs CFA. Par conséquent, elle pourrait encourir le risque d'un redressement fiscal, toute chose qui viendrait augmenter les dettes fiscales de la société.

Outre le risque de mettre la clé sous le paillasson, l'analyse du fonds de roulement est très négatif sur l'ensemble des quatre dernières années auditées. Le besoin de financement est également négatif. Conséquence, la société utilise des dettes à court terme pour financer les activités à court terme. C'est dans ce climat qu'on apprend, dans la matinée du samedi 19 août 2023, quele directeur administratif, financier et comptable, Indo Kompaoré a été retrouvé mort à son domicile. Le journal a terminé en rappelant que la SOTRACO a fait l'objet d'investigation de l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) en 2018. Cette investigation a concerné la période 2013-2017. A l'issue de cette enquête de l'ASCE-LC, 13 faiblesses ont été décelées et 28 recommandations ont été faites. 15 ont été exécutées, trois partiellement.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net
Source : Le Reporter

Catégories: Afrique

Burkina/Cinéma : « Un jeune qui prépare bien sa sexualité a plus de chance de réussir », Césaire Kafando

mer, 23/08/2023 - 01:10

« Un jeune qui prépare bien sa sexualité a plus de chance de réussir ». C'est le principal message que véhicule le réalisateur Nebyinga Ismaël Césaire Kafando, à travers son film intitulé “La visite de trop, Lefaso.net a reçu le talentueux cinéaste burkinabè lauréat du 2e prix dans la catégorie film des écoles de cinéma au cinquantenaire du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Césaire Kafando capitalise une riche expérience dans la réalisation de films pour avoir travaillé aux côtés de réalisateurs émérites à l'instar d'Abdoulaye Dao et de Boubacar Diallo. “La visite de trop'' est actuellement projeté depuis le 21 août 2023 au Ciné Burkina, et ce, jusqu'au 3 septembre prochaun.

Lefaso.net : Pouvez-vous nous présenter le synopsis de “La visite de trop'' ?

Césaire Kafando : Je parle d'un jeune mossi qui vit avec son grand frère. Ce jeune rencontre une jeune fille dans la rue et l'invite le même jour à entretenir des rapports sexuels avec elle. Et cela, sans prendre le soin de connaître la fille en question. Heureusement depuis le village, son oncle apprend mystérieusement ce que son neveu est sur le point de faire. L'oncle du jeune apparaît alors tout d'un coup dans la chambre pour l'empêcher de commettre l'irréparable. Mais à son arrivée, l'oncle ne fait pas savoir qu'il est venu pour cette raison. Il laisse son neveu découvrir avec le temps l'erreur qu'il allait lui-même produire. Nous avons rendu toute cela comique afin de tenir en haleine le public.

Quels sont les messages que vous espérez transmettre à travers "La visite de trop" ?

Ce film parle de la sexualité des jeunes. Je pense qu'un jeune qui prépare bien sa sexualité a plus de chance de réussir dans la vie. Parce qu'une sexualité mal gérée est gage de beaucoup de problèmes. Je sais de quoi je parle car j'ai moi-même traversé de nombreuses situations à ce sujet. Comme l'a dit un de mes professeurs, au cinéma ou en scénarisation, on s'écrit. Si tu veux réaliser quelque chose de poignant, tu écris sur la base de tes expériences. Je me donc inspiré des amis, des gens qui étaient autour de moi, ainsi que de mon propre parcours pour écrire “La visite de trop''.

Cela afin de parler de notre sexualité, mais aussi de nos rapports avec la culture. Quand l'on dit que tu es Mossi, Peul ou Boaba, quel ressentiment avons-nous aujourd'hui. La question ici est : avons-nous réellement un attachement aux us et coutumes de nos différentes ethnies et partant de nos cultures. Ce film est donc un récapitulatif de ces jeunes en errance qui n'ont plus de repère tant sur le plan culturel que sexuel.

Pensez-vous que vos messages à l'endroit des jeunes va véritablement passer quand il est dit que « L'amour n'a pas de frontière » ?

Je pense que la jeunesse est en quête de repère. Donc cela est un moyen de nous retrouver. Car il n'y a rien de tel que d'être fixé dans ses racines et sa tradition. Quand on demande de nos jours aux jeunes africains de proposer quelque chose de chez eux, ils ont du mal à le faire.

Il est donc indispensable de se connaître pour mieux affronter le monde extérieur D'abord, on sait tous qu'il y a dans nos us et coutume, des ethnies avec lesquelles l'on ne doit pas partager d'intimité à cause de ce qu'elles représentent pour nous au regard de l'histoire qui nous lie. Et il n'est pas du tout conseillé dans les normes, de rencontrer une personne pour la première fois et la première chose qui vienne en tête, soit le sexe. Ce qui est dangereux. Car il y a de la spiritualité dans la sexualité. Lorsque l'on couche avec une personne, au-delà du plaisir sexuel, il y a un échange de métaphysique. Et cela affecte d'une manière ou d'une autre notre vie

Le tournage de "La visite de trop" s'est effectué en un seul lieu. Comment avez-vous réussi à satisfaire le public avec une telle restriction spatiale ?

90% du film se passe uniquement dans une concession avec l'oncle, la fille et le jeune homme. C'est à la fois une restriction d'espaces et de personnages. Nous avons joué avec trois principaux acteurs qui apparaissent dans les 75% du film. C'est en raison des ressources limitées à notre disposition que nous avons choisi cette option. Parce que l'on développe une histoire à produire dans beaucoup plus d'espaces et de décors, cela appelle à beaucoup plus de déplacements donc beaucoup plus de dépense.

Nous avons entendu dire que vous collaborez souvent avec vos connaissances pour réaliser des films à moindre coût. Expliquez-nous comment est-ce vous arrivez à maintenir une qualité artistique élevée avec si peu de moyens ?

L'avantage pour moi, est que je suis le produit d'une école professionnelle de cinéma. Parce qu'un adage dit que « l'école est la voie la plus courte vers la qualité ». Je ne suis pas en train de dire que celui qui n'a pas fait l'école ne peut produire de la qualité. Mais ce serait encore plus lent pour ce dernier d'avoir un niveau de qualité qu'un professionnel du troisième art. J'ai aussi pu bénéficier du soutien de ma promotion de licence grâce aux bonnes relations que nous avons gardées. Certains m'ont aidé avec du matériel (caméra, perche, etc.). Tandis que d'autres m'ont offert gracieusement leurs services tant sur le plan technique qu'au niveau des prestations des acteurs.

« C'est vraiment en toute sincérité la force de l'amitié et de la solidarité qui m'ont permis de réaliser ce film », Nebyinga Ismaël Césaire Kafando, réalisateur de “La visite de trop''

Tout ceci m'a permis d'amoindrir les coûts de la production à 1 500 000 francs CFA. Et je suis satisfait de la qualité que nous avons obtenue à l'issue de sa réalisation. Car j'ai le retour déjà de certains fins connaisseurs du métier qui ont apprécié le casting. Ce n'est pas l'histoire en elle-même qui est belle, mais surtout le fait qu'il y a eu de belles interprétations. Parce qu'en effet, les comédiens sont vraiment entrer dans la peau des personnages.

Racontez-nous une expérience mémorable ou un défi particulier que vous avez rencontré pendant le tournage de "La visite de trop" ? Comment avez-vous géré cette situation et qu'avez-vous appris de cette expérience ?

Toute l'histoire du scénario a été écrite en français. Mais j'avais souhaité que certaines séquences soient tournées en mooré. J'ai donc sollicité l'expertise de Philippe Ilboudo pour le rôle de l'oncle qui est l'incarnation de la sagesse et de la tradition. Et cela était plus intéressant à faire en mooré, qui est l'une de nos langues locales riches en proverbes.

Et les proverbes que Philippe Ilboudo a fait ressortir de chacune des conversations qu'il a eu avec son neveu dans le film, m'a sublimé. Chaque journée de tournage a été extraordinaire et fantastique. Nous avons passé d'agréables moment et j'en garde un très beau souvenir. J'invite vivement tous les amoureux du cinéma à venir le découvrir en salle à partir de ce lundi 21 août 2023 au Ciné Burkina aux heures de 18h30, 20h30 et 22h30.

Votre film semble se démarquer par son concept original. Comment avez-vous maintenu votre créativité fraîche et quels conseils donneriez-vous aux jeunes réalisateurs qui cherchent à innover dans leur travail ?

La créativité, c'est d'abord le travail. C'est de commencer avec ces lacunes tout acceptant avec humilité de faire lire ses œuvres aux gens. Et c'est ainsi que je fonctionne. Lorsque j'écris un scénario, la première des choses que je fais, c'est de le donner à une personne pour le lire ; même à quelqu'un qui n'est pas du domaine. J'ai constaté que certains professionnels néglige l'avis du cinéphile dans la réalisation de leurs œuvres, alors qu'ils peuvent apporter des idées extraordinaires quand on leur associe d'une certaine manière. Aussi, je parle surtout es choses que je connais et me base sur les expériences que j'ai vécues. Je fais aussi l'effort de me cultiver pour avoir un esprit ouvert dans ma perception du monde.

Mon conseil à l'endroit des jeunes est donc de s'exercer à la pratique. Il ne faut jamais attendre d'être parfait avant de commencer. J'étais en deuxième année de licence quand je réalisais mon premier film intitulé “30 octobre'' en 2015. Mais bien avant cela, j'ai eu la chance de faire partie de la promotion la plus active de l'Institut supérieur de l'image et du son (ISIS). Si bien qu'à chaque fois qu'on se retrouvait chez un camarade, c'était pour tourner. Et comme je me formais en réalisation, je m'y suis donné à fond. Et c'est ainsi qu'avant même que je ne fasse un film académique, on avait déjà effectué plein d'exercices pratiques en dehors du cadre de l'école. Ce qui nous a permis d'avoir une aisance et une assurance dans la pratique.

« J'invite donc les jeunes quel qu'en soit le domaine, à être actif et à oser. Car c'est en commettant des erreurs dans ce qu'on exécute régulièrement qu'on arrive à se corriger par la suite »

Votre court métrage fiction, intitulé ‘'Maison de retraite'' d'une durée de 13 mn sorti en 2016. a remporté le 2e prix dans la catégorie film des écoles de cinéma au cinquantenaire du FESPACO. Comment cette reconnaissance a-t-elle impacté votre approche en tant que réalisateur et comment avez-vous évolué depuis lors ?

“Maison de retraite'' a été aussi une belle expérience. Parce que comme “La visite de trop'' c'est un film qui parle de la famille. Je suis une personne qui est beaucoup attaché à la famille et cela se ressent à travers les œuvres. Car j'estime que tout part de la famille. Une bonne éducation commence par la famille, un homme se construit à travers sa famille. Et aujourd'hui, on a tendance à mal percevoir l'érection des maisons de retraite en Europe. Cependant, je pose la question savoir comment est-ce qu'on est arrivé à cette situation à travers mon film “Maison de retraite'' et est-ce que cela ne risque pas de s'imposer à l'Afrique.

J'estime que l'essor de l'individualisme va finir par imposer la maison de retraite en Afrique, et au Burkina Faso, en particulier. Parce que quand on prend une famille aujourd'hui, où tous les enfants travaillent, il serait difficile pour leurs parents avancés en âge d'avoir quelqu'un pour prendre soin d'eux. Et construire une maison de retraite qui va proposer du personnel qualifié et des services de qualité pour s'occuper des personnes du troisième âge risque de s'imposer à nous.

Cela a été une grande joie pour moi de voir ce film primé au cinquantenaire du FESPACO. Le regard des camarades et des amis a dès lors commencé à changer vis-à-vis de ma personne, de même que celui des professeurs. Ce film m'a ouvert beaucoup de portes sur le plan professionnel. Ce qui m'a permis de visiter deux fois l'Europe ainsi que la sous-région à travers bien d'autres festivals. J'ai pu avoir la confiance de plusieurs professionnels du cinéma qui m'ont offert l'opportunité de réaliser des projets pour eux.

Que pensez-vous du cinéma populaire et celui d'auteur ?

J'ai personnellement toujours pensé qu'il n'y a pas deux cinémas. Cependant, pour ma part, je dirai que le cinéma d'auteur s'entend par la production d'un film qui regroupe et la qualité technique et la qualité artistique. La qualité artistique répond notamment au respect des normes d'écriture et l'élément le plus important à ce niveau ce trouve dans l'originalité du sujet.

Quant au cinéma populaire, il concerne plutôt à mon avis, aux films qu'on qualifierait de “fast food'' pour n'avoir pris le soin de mettre en avant la qualité de sa production et sa réalisation. Lors d'une sortie médiatique, la grande sœur Apolline Traoré disait qu'il y a des personnes qui prennent seulement une caméra pour tourner, et que ces derniers seraient des commerçants. Je dirais à ce sujet que tout film est à but d'abord commercial. Quand on veut vraiment être réaliste, on ne peut pas investir des millions dans la réalisation d'un film et ne pas vouloir que ce soit rentable.

La situation dans laquelle se trouve l'Afrique aujourd'hui, exige qu'elle ait une industrie de cinéma. Même s'ils sont traités de commerçants, ces personnes font du cinéma, possède un public et j'estime qu'il faut avoir du respect pour eux. Je respecte donc ces personnes-là qui osent et réalisent des films. Je connais plein de gens qui ont été formés dans une école mais qui n'arrivent malheureusement pas à réaliser des films.

Enfin, quels sont vos projets futurs en tant que réalisateur ? Avez-vous des idées ou des domaines que vous souhaiteriez explorer davantage dans vos futurs projets cinématographiques ?

Nous sommes déjà en train de travailler sur le prochain film. Il faut dire que notre équipe travaille dans une dynamique de distribuer au plus vite les scénarios aux comédiens pour se les approprier. Ce qui a été fait. Nous espérons à partir des recettes que nous obtiendrons de la projection de “La visite de trop'' en salles, relancer le tournage ce film. J'ai aussi réalisé une série de 26 épisodes de 26 minutes sur l'insécurité, précisément au sujet de la police de proximité qui va bientôt sortir. Face à l'insécurité grandissante, cette série aborde les questions de la prise en charge de la sécurité des populations par elles-mêmes.

Propos recueillis par Hamed NANEMA
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Soudan : La guerre se généralise, aux 500 enfants tués par la faim, l'Afrique impuissante !

mer, 23/08/2023 - 01:05

Depuis le 15 avril 2023, des affrontements ont éclaté entre deux factions militaires rivales, dirigées par les deux hommes à l'origine du putsch d'octobre 2021. Il s'agit d'une part des Forces armées soudanaises (SAF), pilotées par le général Abdel Fattah al-Burhan, au pouvoir après le putsch, et d'autre part, les Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohammed Hamdan Daglo, dit « Hemetti ». Si jusque-là l'essentiel des combats se sont déroulés dans la capitale, Khartoum, avec des habitants qui paient un lourd tribut, la guerre vient de prendre une autre ampleur, en gagnant deux nouvelles villes fortement peuplées. Ce qui aggrave la situation pour les habitants de ces zones, qui accueillaient déjà les populations en détresse qui ont fui la capitale.

Selon Save the Children, organisation non-gouvernementale, ce sont au moins 498 enfants, et probablement des centaines d'autres encore, qui sont morts de faim en quatre mois de guerre au Soudan. « Dans un pays où avant la guerre, un habitant sur trois souffrait de la faim, des enfants meurent de faim alors que cela aurait tout à fait pu être évité. (…). Nous n'aurions jamais imaginé voir autant d'enfants mourir de faim, mais c'est la nouvelle réalité du Soudan. Et la situation pourrait empirer, car Save the Children, incapable d'opérer au milieu des combats, a dû cesser de traiter 31 000 enfants souffrant de malnutrition. En mai, l'usine dont sortaient 60 % des traitements nutritionnels pour enfants a été détruite », s'alarme le directeur Save the Children au Soudan, Arif Noor, dans un communiqué rendu public ce mardi, 22 août 2023.

C'est dans une « impuissance » que les Etats et institutions africains assistent, quatre mois après les premiers affrontements (15 avril), à l'enlisement continu du Soudan, avec ce visage pernicieux au plan humanitaire. Depuis lors, et selon plusieurs médias internationaux, la crise a fait dans la capitale, plus de 3 900 morts et poussé plus de 4 millions de personnes à la fuite. Pire, depuis vendredi 18 août, les affrontements ont gagné deux villes fortement peuplées et jusqu'ici épargnées, El-Fasher et Al-Fulah, contraignant les populations à fuir les massacres.

Dans ce triste environnement où l'Afrique, à travers notamment ses organisations sous-régionales, régionales et continentale, semble ‘'aphone'' par rapport à l'ampleur des souffrances et au drame humain, des ‘'volontés individuelles'' n'ont pas manqué. Outre l'initiative du voisin du nord, l'Egypte, le Togo, sous le leadership de son président Faure Gnassingbé, et de plus en plus également dans la diplomatie de pacification, a ouvert, en fin juillet, des consultations en vue de ramener la paix.

Cette médiation togolaise au Soudan, qui vient après le succès de celle qu'il a entreprise entre le Mali et la Côte d'Ivoire dans l'affaire des « soldats ivoiriens », se liste aux côtés de celles entamées également par les Etats-Unis, l'Arabie Saoudite et l'Organisation des nations unies.

La crise au Soudan, qui est en train de prendre de l'ampleur, interpelle la conscience africaine, notamment les institutions et l'élite. Ces crises méritent de sincères mobilisations pour chercher des solutions à la souffrance éternelle dans laquelle sont plongés des millions d'Africains, surtout d'innocents enfants et de vulnérables femmes sur qui pèse tout le poids des misères. Loin des actions populistes et spectaculaires, aussi lointaines qu'égoïstes. Il faut que les institutions et les élites africaines, ensemble, travaillent à faire partager la souffrance des Africains par des Africains. Cela va raffermir ces relents de solidarité entre peuples (par exemple, l'accueil de populations fuyant des violences par des peuples de pays voisins) qu'il faut ici souligner, saluer et encourager.

Avec la volonté, l'Afrique, forte de sa cinquantaine d'Etats que de valeurs humaines et sociales avérées, ne peut, en aucun cas, échouer à ramener la paix sur une quelconque portion du continent, pour ainsi permettre à ses habitants d'avoir ne serait-ce que le droit fondamental de vivre dans une sécurité humaine acceptable. Beaucoup de contrées africaines, autant que leurs occupants, ont vivement besoin de ses mobilisations et attention soutenues pour leur cause.
En attendant…, voir au bas de l'article, le point dressé par les nations-unies sur la situation au Soudan, à la date du 17 août 2023.

Oumar L. Ouédraogo
(oumarpro226@gmail.com)
Lefaso.net

Le point sur la situation au Soudan

17 août

• Des experts des Nations-Unies ont exprimé leur inquiétude face aux informations faisant état d'un recours brutal et généralisé au viol et à d'autres formes de violence sexuelle de la part des forces de sécurité. « Il est allégué que des hommes identifiés comme membres des forces de soutien rapide utilisent le viol et la violence sexuelle à l'encontre des femmes et des jeunes filles pour punir et terroriser les communautés. Certains des viols signalés semblent être motivés par des considérations ethniques et raciales ».

16 août

• A ce jour, plus d'un million de personnes ont fui le Soudan vers les pays voisins selon l'Organisation internationale pour les migrations.

15 août

• Une vingtaine de chefs d'agences des Nations Unies et d'autres organisations internationales ont lancé un appel à la paix, à l'accès à l'aide humanitaire et au respect des droits de l'homme dans le pays.

11 août

• Quatre mois de combats au Soudan ont poussé près de 4 millions de personnes à fuir leur foyer tandis que plus de 20 millions d'habitants font désormais face à une situation de crise alimentaire, ont alerté deux agences humanitaires de l'ONU, jugeant la situation de la sécurité alimentaire dans ce pays d'Afrique du Nord-Est « très alarmante ».

9 août

• La Sous-Secrétaire générale des Nations-Unies pour l'Afrique a mis en garde contre la possibilité d'une guerre ethnique prolongée au Soudan, avec d'éventuels débordements au niveau régional.

8 août

• A ce jour, plus de 4 millions de personnes ont été déplacées de force par la crise soudanaise. L ‘Agence des Nations-Unies pour les réfugiés est très préoccupée par la détérioration des conditions sanitaires dans tout le pays, y compris dans les camps de réfugiés ainsi qu'aux points d'entrée et aux centres de transit dans les pays voisins.

• Du fait des conditions sanitaires difficiles, on observe une augmentation des taux de malnutrition, des épidémies et des décès qui en découlent. Entre le 15 mai et le 17 juillet, plus de 300 décès, principalement des enfants de moins de 5 ans, ont été signalés en raison de la rougeole et de la malnutrition.

• Les agences humanitaires de l'ONU ont déployé du personnel et des volontaires supplémentaires dans les camps, aux points d'entrée frontaliers et dans les centres de transit afin de soutenir le dépistage de la malnutrition et d'autres services. Les équipes fournissent également des kits médicaux, augmentent le nombre de vaccinations contre la rougeole pour les enfants et remettent en état les installations existantes tout en en créant de nouvelles.

14 juillet

• Après trois mois de conflit, la situation humanitaire au Soudan ne cesse de se dégrader. L'ONU s'inquiète des entraves sur le terrain . « Le Soudan est aujourd'hui l'un des endroits les plus difficiles à gérer pour les travailleurs humanitaires » a déclaré Martin Griffith, Secrétaire général adjoint en charge des affaires humanitaires. Les violents combats, les attaques contre le personnel, les pillages se poursuivent et empêchent l'aide d'arriver aux personnes qui en ont besoin.

13 juillet

• Au moins 87 personnes ont été enterrées dans une fosse commune au Darfour sur la base de leur appartenance ethnique. On leur a refusé un enterrement correct et la population locale a été forcée de jeter leurs corps dans les fosses. Les Nations Unies ont appelé à faciliter la recherche rapide des morts, leur collecte et leur évacuation sans distinction.
• La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé avoir ouvert une nouvelle enquête pour crimes de guerre dans la région soudanaise du Darfour.

7 juillet

• Les Nations-Unies ont appelé à un arrêt immédiat de la violence fondée sur le genre, notamment la violence sexuelle en tant que tactique de guerre visant à terroriser les populations.

21 juin

• L'ONU est préoccupée par les disparitions forcées et les arrestations arbitraires de civils. Près de 400 personnes, dont des femmes et des enfants, auraient disparu dans la seule région de Khartoum.

19 juin

• Un appel de fonds lancé par l'ONU pour aider le peuple soudanais a recueilli 1,5 milliard de dollars. Selon l'ONU, 3 milliards de dollars sont nécessaires pour aider les populations frappées par la crise.
• Le chef de l'ONU, António Guterres, a averti que le pays s'enfonçait « dans la mort et la destruction » à une vitesse fulgurante. « Sans un soutien international fort, le Soudan pourrait rapidement devenir un lieu d'anarchie, propageant l'insécurité dans toute la région », a-t-il déclaré.

17 juin

• Un nouveau cessez-le-feu national de 72 heures a été conclu. Le chef des droits de l'homme de l'ONU, Volker Türk, a exhorté les deux parties à respecter leurs engagements de cesser les combats et de permettre l'acheminement sans entrave de l'aide humanitaire dans l'ensemble du pays.

16 juin

• L'ONU demande que des enquêtes indépendantes soient menées sur les meurtres de civils, dont trois membres du personnel du Programme alimentaire mondial (PAM), ainsi que sur d'autres violations signalées.

14 juin

• Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, est « très préoccupé par la dimension ethnique croissante de la violence au Soudan, ainsi que par les rapports de violence sexuelle ».

12 juin

• Les Nations-Unies ont annoncé qu'elles regrettaient vivement la décision du gouvernement soudanais de déclarer le représentant spécial du Secrétaire général pour le Soudan, Volker Perthes, persona non grata. Le Secrétaire général a exprimé sa pleine confiance en M. Perthes.

• Les Nations-Unies ont exprimé leur préoccupation concernant les informations faisant état de disparitions et de détentions arbitraires.
• Les combats ont entraîné la mort d'au moins 958 civils et blessé 4 746 personnes.

9 juin

• Le Bureau des droits de l'homme de l'ONU s'est dit préoccupé par l'impact dévastateur que les combats au Soudan continuent d'avoir sur les civils.

7 juin

• Plus de 1,9 million de personnes ont été contraintes de fuir leur domicile depuis le début du conflit et sont déplacées à l'intérieur et à l'extérieur du pays.

1er juin

• L'ONU a annoncé que le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Soudan, Volker Perthes, allait opérer temporairement à partir de Nairobi, au Kenya. Le centre des Nations-Unies à Port-Soudan reste en place pour continuer à travailler avec les partenaires.

31 mai

• Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), plus de 1,6 million de personnes ont été déplacées, dont plus de 1,2 million l'intérieur du pays et plus de 425 000 dans les pays voisins.

19 mai

• Plus d'un million de personnes ont été déplacées par les combats au Soudan, a déclaré l'Agence des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR).

18 mai

• Les belligérants ne respectent pas leur engagement de permettre à l'aide humanitaire d'accéder à la population durement éprouvée, a déploré le responsable de l'ONU pour les affaires humanitaires, Martin Griffiths, lors d'un entretien à l'AFP. Il dénonce des violations « flagrantes » de l'accord humanitaire.

17 mai

• Les Nations Unies ont lancé à Genève un appel de 3 milliards de dollars, montant estimé des besoins humanitaires. Il est urgent d'acheminer une aide et une protection aux personnes touchées par la crise soudanaise.

15 mai

• Au moins 676 personnes sont mortes et 5576 ont été blessées depuis le début des combats, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).

12 mai

• Les belligérants ont signé en Arabie saoudite un accord pour respecter les règles humanitaires. Cet accord prévoit de dégager des couloirs pour permettre aux civils pris au piège de sortir des zones de combat, tout en laissant entrer l'aide humanitaire.

11 mai

• Le principal organe de lutte contre les violations des droits humains de l'ONU, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH), a adopté une résolution renforçant le suivi et la documentation des exactions au Soudan.

10 mai

• Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies a averti que 2 à 2,5 millions de personnes supplémentaires risquent de souffrir de la faim au cours des prochains mois en raison de la violence qui sévit dans le pays. Cela porterait l'insécurité alimentaire aiguë au Soudan à un niveau record, avec plus de 19 millions de personnes touchées, soit les deux cinquièmes de la population.

9 mai

• Le nombre de personnes déplacées par les combats entre les factions militaires au Soudan a plus que doublé au cours de la première semaine de mai pour atteindre plus de 700 000 déplacés dans le pays, a annoncé l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Par ailleurs, quelque 150 000 personnes ont fui le pays.

8 mai

• Le Secrétaire général de l'ONU a condamné fermement le pillage des structures humanitaires, dont celles du Programme alimentaire mondial (PAM).

5 mai

• Selon un décompte au 8 mai, 190 enfants auraient été tués et 1700 auraient été blessés. L'UNICEF précise que ces chiffres ne représentent que les familles en contact avec des établissements médicaux. Le bilan réel semble plus lourd.

3 mai

• L'ONU a entamé des négociations auprès des belligérants pour pouvoir acheminer l'aide d'urgence : « L'aide doit être autorisée à entrer au Soudan et nous avons besoin d'un accès sûr et immédiat pour pouvoir la distribuer aux personnes qui en ont le plus besoin », a dit M. Guterres.
• 6 camions du Programme alimentaire mondial (PAM) qui se dirigeaient vers le Darfour ont été pillés « en dépit des assurances de sécurité ».

1er mai

• Le Programme alimentaire mondial (PAM) a levé la suspension temporaire des opérations mise en place après la mort tragique de trois de ses membres le 15 avril. Une distribution de nourriture va avoir lieu dans les États de Gedaref, Gezira, Kassala et du Nil Blanc. Comme la situation sécuritaire reste très précaire, le PAM envisage des lieux en tenant compte de la capacité et des considérations liées à l'accès.

27 avril

• Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres a remercié la France de son aide pour l'évacuation d'employés de l'ONU du Soudan.

26 avril

• L'Envoyé de l'ONU au Soudan, Volker Perthes, s'est félicité de l'accalmie des combats dans certaines parties du pays, tout en notant que « le cessez-le-feu n'est pas entièrement respecté. »

25 avril

• Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a encouragé les belligérants à respecter le cessez-le-feu de 72 heures négocié par les États-Unis et à se mettre d'accord sur une cessation définitive des hostilités.

• Selon le Secrétaire général, le conflit au Soudan menace de se propager dans les autres pays de la région, où la situation sécuritaire et humanitaire est fragile. Ce conflit « allume une mèche qui pourrait exploser au-delà des frontières, causant d'immenses souffrances pendant des années et retardant le développement de plusieurs décennies », a-t-il prévenu.

• Au 25 avril, le bilan des morts s'élevait à 450 personnes, plus de 4000 personnes blessées, et des dizaines de milliers d'autres ont fui leur domicile. Les civils sont piégés chez eux, terrifiés, avec des réserves de nourriture, d'eau, de médicaments et de carburant qui s'amenuisent.

24 avril

• L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré qu'il existait un « risque biologique énorme » après que des combattants soudanais se soient emparés du laboratoire public national du pays où se trouvaient des échantillons de maladies telles que la poliomyélite et la rougeole.

• L'ONU a évacué des centaines d'employés du Soudan mais s'engage à rester dans le pays. « Permettez-moi d'être clair : les Nations Unies ne quittent pas le Soudan. Nous nous engageons auprès du peuple soudanais, en soutenant ses aspirations pour un avenir pacifique et sûr. Nous sommes à leurs côtés en ces moments terribles », a déclaré António Guterres.
• Des affrontements ont eu lieu dans de nouvelles localités, notamment dans les États du Kordofan Nord et du Kordofan Sud.

18 avril

• Le Haut-Commissaire des Nations-Unies aux droits de l'homme, Volker Türk, a appelé à la fin immédiate des hostilités au Soudan et a plaidé pour que les factions militaires rivales qui s'affrontent reviennent à la table des négociations.

17 avril

• António Guterres a lancé un premier appel au cessez-le-feu le 17 avril : « Je condamne fermement le déclenchement des combats qui se déroulent au Soudan et appelle les dirigeants des Forces de soutien rapide (RSF) et des Forces armées soudanaises (SAF) à cesser immédiatement les hostilités, à rétablir le calme et à entamer un dialogue pour résoudre cette crise. »

16 avril

• Le Programme alimentaire mondial (PAM) a dû suspendre temporairement ses opérations le 16 avril, à la suite de la mort de trois de ses employés.

15 avril

• Au premier jour des combats à Khartoum, plusieurs hauts responsables des Nations Unies, dont le Secrétaire général António Guterres, ont condamné ces affrontements et appelé au retour au calme.

10 avril

• Quelques jours avant le déclenchement des combats à Khartoum, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Volker Türk, avait exprimé son inquiétude face à la situation tendue régnant au Soudan et appelé à intensifier les efforts pour restaurer un gouvernement dirigé par des civils.

Réponse à la crise humanitaire au Soudan

13 juillet

• Plus de 3 millions de personnes ont été déplacées depuis le début des combats. 2,4 millions de personnes sont déplacées à l'intérieur du pays, tandis que 650 000 millions ont cherché refuge à l'extérieur du Soudan.
• Un enfant sur deux a besoin d'une aide humanitaire d'urgence.

11 juillet

• La fenêtre d'opportunité pour éviter une catastrophe humanitaire dans l'Est du Tchad, qui subit les effets de la crise au Soudan voisin, se referme rapidement, a prévenu l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
• Le Programme alimentaire mondial (PAM) intensifie son action à la frontière entre le Tchad et le Soudan pour faire face à l'afflux de personnes fuyant le Soudan. Chaque jour, des milliers de personnes quittent la région soudanaise du Darfour pour se rendre dans la petite ville frontalière d'Adré, au Tchad. Beaucoup d'entre elles arrivent blessées et traumatisées.

7 juillet

• 50 attaques ont visé des services de santé depuis le début des combats. Ces attaques ont fait 10 morts et 21 blessés.
• Le Fonds central d'intervention d'urgence (CERF) a débloqué 76 millions de dollars pour la crise soudanaise. Le Fonds humanitaire pour le Soudan a alloué 40 millions de dollars aux opérations de secours à l'intérieur du pays.

3 juillet

• Les agences des Nations Unies et leurs partenaires ont apporté une aide vitale à 2,8 millions de personnes au cours des deux derniers mois. Cependant, les violences contre les travailleurs humanitaires et les pillages ont rendu les opérations d'aide extrêmement difficiles et dangereuses.

• Les attaques contre les personnes fuyant le Darfour occidental se sont multipliées. L'ONU demande la mise en place immédiate d'un corridor humanitaire entre le Tchad et El-Geneina, ainsi qu'un passage sûr pour les civils hors des zones touchées par les hostilités.

27 juin

• Les combats en cours dans la capitale, Khartoum, et dans les régions du Darfour et du Kordofan, ont laissé de nombreuses personnes bloquées et coupées de l'aide humanitaire de base. Le HCR a reçu des rapports inquiétants sur des civils déplacés qui rencontrent des obstacles mettant leur vie en danger alors qu'ils tentent de se mettre en sécurité à l'intérieur du pays et à travers les frontières.

21 juin

• Plus de 2,1 millions de personnes ont dû fuir leur domicile à cause des combats.
• Le Programme Alimentaire Mondial et le gouvernement égyptien ont établi un corridor humanitaire entre l'Égypte et le Soudan afin d'apporter une aide cruciale à des milliers de personnes piégées par le conflit. Le PAM a apporté une aide alimentaire d'urgence à plus d'un million de personnes.

16 juin

• Près de 1,7 million de personnes sont déplacées à l'intérieur du pays, tandis que près d'un demi-million de personnes se sont réfugiées à l'extérieur du Soudan. Au total, plus d'un millions d'enfants ont été déplacés.
• La situation au Darfour est particulièrement préoccupante : de nombreuses personnes meurent, dont des nourrissons, des enfants et des mères souffrent de malnutrition sévère, des camps de personnes déplacées sont réduits en cendres, des filles sont violées, des écoles sont fermées et des familles mangent des feuilles pour survivre.
• Jusqu'à 2,5 millions de personnes supplémentaires pourraient souffrir de la faim au cours des prochains mois en raison des affrontements. Cela signifie que 40 % de la population – 19 millions de personnes – serait confrontée à une insécurité alimentaire aiguë.

13 juin

• Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) a prévenu
qu'au moins deux tiers des hôpitaux situés à proximité des zones de conflit sont hors service.

12 juin

• Plus de 24 millions de personnes, ce qui équivaut à la moitié de la population soudanaise, ont besoin de protection et d'une aide humanitaire.
• Les Nations unies exhortent les pays voisins à laisser leurs frontières ouvertes aux personnes fuyant le Soudan. Les procédures de passage des frontières doivent être accélérées.

7 juin

• L'ONU et ses partenaires ont réussi à acheminer des fournitures de secours pour venir en aide à 2,2 millions de personnes.

2 juin

• Le Programme alimentaire mondial (PAM) a condamné fermement le pillage de l'un de ses centres logistiques dans le centre-sud du Soudan. Cette attaque met en péril l'aide alimentaire apportée à 4,4 millions de personnes touchées par le conflit. À lui seul, le PAM a enregistré des pertes estimées à plus de 60 millions de dollars depuis que les violences ont éclaté le 15 avril.

1er juin

• Jusqu'à présent, le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a apporté une aide alimentaire d'urgence à plus de 780 000 personnes, dont 15 000 dans la capitale Khartoum.

• Plus de 13,6 millions d'enfants ont besoin d'une aide humanitaire d'urgence depuis le début du conflit, soit le nombre le plus élevé jamais enregistré dans le pays.
• L'UNICEF apporte un soutien psychologique aux enfants et aux parents traumatisés par les violences. L'agence contribue aussi au maintien de plus de quarante centres d'apprentissage en ligne, notamment au Darfour et à Kassala, ainsi que d'un espace adapté aux enfants à Port-Soudan.

16 mai

• 30 tonnes de matériel médical ont été livrées à l'Etat d'Al-Jazirah, au sud-est de la capitale par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

15 mai

• Plus de 940 000 personnes ont été déplacées depuis le début des combats, dont plus de 736 000 à l'intérieur du pays, et près 205 000 ont trouvé refuge dans les pays voisins, a indiqué le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).

11 mai

• 450 000 enfants ont été déplacés à cause du conflit, selon l'UNICEF.

2 mai

• Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), de nombreuses personnes vont mourir en raison du manque de services essentiels et des épidémies. Les stocks de médicaments sont au plus bas dans les zones ravagées par les combats, notamment dans la capitale, Khartoum, ainsi qu'au Darfour occidental et central
• Les combats meurtriers au Soudan ont forcé près d'un demi-million de personnes à fuir leur foyer, 334 000 ayant été déplacées à l'intérieur du pays et 114 000 personnes s'étant réfugiées dans les pays voisins, ont indiqué le 2 mai des agences des Nations Unies.

• L'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et ses partenaires ont intensifié leurs efforts de secours, alors que les passages de frontières en provenance du Soudan augmentent. Le HCR estime qu'au 2 mai, plus de 100 000 réfugiés ont fui vers les pays voisins. La plupart sont des réfugiés soudanais arrivant au Tchad et en Egypte – principalement des femmes et des enfants – ainsi que des rapatriés du Sud-Soudan.

• Au Tchad et au Soudan, le HCR achemine environ 70 000 articles de première nécessité provenant de stocks mondiaux. Les Nations Unies et le Croissant Rouge égyptien livrent de l'eau, de la nourriture, des fauteuils roulants et des kits d'hygiène et de salubrité aux nouveaux arrivants. Le HCR prévoit de lancer un plan de réponse régional inter-agences pour les réfugiés afin de répondre aux besoins financiers urgents dès que possible.

• L'UNICEF a apporté un soutien essentiel en matière d'eau, d'assainissement et d'hygiène à six hôpitaux de Khartoum, ainsi qu'un approvisionnement en eau par camion à un hôpital du Nord-Darfour. L'agence a également acheminé des kits de santé et de nutrition aux centres de santé d'El Fasher, capitale du Darfour du Nord.

30 avril

• Face à la détérioration rapide de la crise humanitaire, le Secrétaire général António Guterres a envoyé le responsable des affaires humanitaires de l'ONU, Martin Griffiths, dans la région. « la situation humanitaire atteint un point de rupture », selon ce dernier.
• Les combats ont contraint les Nations Unies à interrompre pratiquement toutes les opérations d'aide dans un pays où près de 16 millions de personnes, soit environ un tiers de la population, étaient déjà dans le besoin. Le pays accueille également plus d'un million de réfugiés et de demandeurs d'asile, notamment du Soudan du Sud, d'Érythrée, de Syrie, d'Éthiopie, de la République centrafricaine, du Tchad et du Yémen.

28 avril

• Le conflit en cours au Soudan a commencé à affecter la République centrafricaine (RCA), principalement la région nord, ont alerté les Nations Unies dans un rapport humanitaire.

27 avril

• Selon l'Agence de l'ONU pour les migrations, une « crise humanitaire sans précédent » est en cours au Soudan, poussant des milliers de civils à se réfugier vers des zones plus sûres au Soudan et vers les pays voisins comme le Tchad, l'Egypte, l'Ethiopie et le Soudan du Sud. On compte au moins 75 000 déplacés à l'intérieur du Soudan et plusieurs dizaines de milliers de personnes dans les pays voisins.

26 avril

• Les conditions de vie des enfants pris dans l'affrontement militaire sont critiques, avec au moins neuf morts et plus de 50 blessés. Le Fonds des Nations unies pour l'enfance craint qu'en réalité, le total ne soit beaucoup plus élevé.

25 avril

• Jusqu'à 270 000 personnes pourraient fuir au Tchad et au Soudan du Sud voisins, a alerté le 25 avril l'agence de l'ONU pour les réfugiés (HCR).
• Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) s'est inquiété de l'impact humanitaire des combats sur les civils. Selon OCHA, il y a de graves pénuries de nourriture, d'eau, de médicaments et de carburant. Les communications et l'électricité sont limitées.
• Les services de santé sont au bord de l'effondrement et selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), plusieurs hôpitaux sont utilisés par des groupes armés.

24 avril

• Des centaines d'employés de l'ONU ont été évacués le 24 avril, a annoncé l'Organisation, qui a affirmé son engagement à rester dans le pays.
• L'ONU a temporairement transféré son personnel recruté au niveau international de Khartoum à Port-Soudan pour une évacuation vers les pays voisins où il travaillera à distance, afin de réduire les risques tout en continuant à fournir une assistance au peuple soudanais.

• Les prix des produits de base ont augmenté de 40 à 100 % : les bouteilles d'eau sont vendues au double du prix normal, les prix du carburant ont grimpé à 40 000 livres soudanaises (67 dollars) sur le marché noir, contre 2500 livres soudanaises (4,2 dollars) auparavant dans les stations-service. Des rapports font également état d'une augmentation rapide des coûts de transport, ce qui fait qu'il est de plus en plus difficile pour les gens de quitter les zones touchées par le conflit.

• L'accès aux soins de santé a été gravement affecté par le conflit. Quatorze attaques contre des établissements de santé ont été confirmées par l'OMS depuis le début des combats. On estime à 219 000 le nombre de femmes enceintes à Khartoum, dont 24 000 devraient accoucher dans les semaines à venir, qui éprouvent des difficultés extrêmes à obtenir des soins essentiels.

21 avril

• Le Coordonnateur humanitaire des Nations Unies au Soudan, Abdou Dieng, a appelé les deux parties belligérantes à « mettre en œuvre des pauses humanitaires » permettant aux civils et aux travailleurs humanitaires d'accéder aux fournitures essentielles.

• « Je suis horrifié par le bilan des affrontements sur les civils », a déclaré Abdou Dieng. « Au moins 331 personnes ont été tuées dans tout le pays, dont cinq travailleurs humanitaires, et près de 3200 ont été blessées ».

• Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), les hôpitaux manquent cruellement de personnel médical spécialisé, d'oxygène et de poches de sang, tandis que le manque d'électricité et les pannes de courant exposent les patients à des risques élevés.

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