Le mardi 14 janvier 2025, le secrétaire général du ministère en charge de l'industrie Alassane Ouédraogo, représentant le ministre a procédé à l'installation du nouveau directeur général de la Société des fibres textiles du Burkina (SOFITEX). La cérémonie de passation de charge a eu lieu en présence des acteurs de la filière coton, des autorités administratives locales.
Le conseil des ministres en sa séance du mercredi 9 janvier 2025, a nommé Bienvenu Paré directeur général de la SOFITEX. Il a pris officiellement fonction ce mardi 14 janvier 2025 à Bobo-Dioulasso. Il remplace ainsi Arsène Gislain Somda qui aura passé 10 mois à ce poste. Le nouveau directeur général de la SOFITEX, Bienvenu Paré a dans ses propos, remercier les plus hautes autorités du pays, notamment le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré ainsi que le ministre en charge de l'industrie pour la confiance à lui accordée, pour la gestion d'une société, qu'il estime stratégique. Il reconnaît que les tâches sont énormes et les défis grands. « Je suis conscient de la responsabilité qui nous attend, les acteurs de la filière coton et moi. Il s'agira pour nous de préserver cet outil qu'est la SOFITEX et de la faire grandir et rayonner. La SOFITEX constitue l'espoir de toute une nation » a laissé entendre le désormais DG de la SOFITEX.
L'assistance lors de la passationIl regrette que la baisse de la production cotonnière ces dernières années ait affectée certaines couches de la population. C'est ainsi qu'il a lancé un appel à un sursaut collectif. « Nous devons conjuguer tous nos efforts et nos intelligences pour remonter la courbe et viser le sommet » a-t-il lancé. C'est le lieu pour le patron de la nationale des fibres textiles du Burkina de rendre hommage aux producteurs qui malgré des conditions difficiles de travail, ont bataillé dur, souvent au prix de leur vie pour relever le défi de la production cotonnière. « Je tiens à vous féliciter et vous encourager à vous investir davantage pour augmenter la production cotonnière »a-t-il lancé.
A cet effet, il les a rassurés de l'accompagnement sans faille de la SOFITEX en leur octroyant des intrants et des semences de qualité pour optimiser leur production. Il a tenu à féliciter le DG sorti ainsi que tous ces collaborateurs pour le travail abattu en si peu de temps. De la part des travailleurs, le nouveau DG demande une franche collaboration, pour continuer à relever les multiples défis à travers une nouvelle vision managériale, afin de redynamiser et de rehausser la filière coton qui constitue un secteur indispensable au développement économique et social du Burkina Faso. Il entend engager des échanges pour convenir ensemble des grands axes prioritaires à définir et se donner les moyens de les réaliser au grand bonheur des Burkinabè.
Le DG sortiDans son adresse, le désormais ex DG de la SOFITEX Arsène Gislain Somda a tenu saluer la vision du président du Faso et surtout son engagement et son accompagnement permanent qui ont permis de poser les bases d'un avenir rassurant de la SOFITEX et de la filière coton dans son ensemble. Il a remercié ses anciens collaborateurs pour leur accompagnement et leur franche collaboration, qui ont toujours guidé les travaux et les décisions prises dans l'intérêt de la SOFITEX.
Par ailleurs, il leur a demandé d'accompagner, avec le même engagement, le même empressement et la même détermination, le DG entré qui poursuivra sans doute les tâches engagées en termes de réformes et de régularisation des agents. Pour lui, il quitte ce poste avec un sentiment de devoir accompli. « Je me réjouis que nous ayons finalisé et fait adopter par le conseil d'administration, le plan stratégique qui vise à faire de la SOFITEX une entreprise prospère et à lui redonner sa place de leader de la production et de la transformation cotonnière en Afrique de l'Ouest » a-t-il salué.
Le DG entréSecrétaire général du ministère en charge de l'industrie, Alassane Ouédraogo a tenu à féliciter et encourager le DG sorti pour le travail abattu. Il lui a souhaité également une belle retraite, paisible, dans la santé et une bonne reconversion pour pouvoir partager l'expérience acquise au sein de la SOFITEX avec la nouvelle génération.
Au nom du ministre, il a félicité le DG entré pour cette nomination et l'invite à partir des acquis pour relever les défis qui se présenteront à lui. « Les sillons sont déjà tracés. Quand on sait où on va, avec les éléments acquis, nous pouvons relever vaillamment les défis avec la collaboration de tous les acteurs » a-t-il indiqué. Par ailleurs, il réitère la disponibilité des plus hautes autorités à accompagner la nouvelle équipe de la SOFITEX pour la réussite de sa mission.
Djaryigo DIARRA
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Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu en audience l'architecte Diébédo Francis Kéré, ce mardi 14 janvier 2025, à Ouagadougou. L'architecte a fait au Chef du gouvernement le point de l'avancement du chantier de construction du mausolée Thomas Sankara, partie intégrante du mémorial du même nom.
Les élèves, enseignants, et parents d'élèves de l'école primaire publique Ezaca B sont en joie. Pour cause, leur école entre désormais dans la liste de celles qui sont normalisées. Ce, grâce à un financement de 64 300 000 FCFA acquis auprès de l'ambassade du Japon au Burkina, dans le cadre de la mise en œuvre de l'aide financière non remboursable pour les projets locaux dénommés APL.
La signature du contrat de ce don APL (aide financière non remboursable pour les projets locaux), objet de cette rencontre, est intervenue dans la matinée de ce mardi 14 janvier 2024.
C'est en procédant officiellement à la signature du contrat que l'ambassadeur du Japon Nagashima Jun, a exprimé sa joie pour la concrétisation de ce projet au profit des tout-petits à savoir les élèves de l'école primaire publique Ezaca B.
Il s'agit en effet de la normalisation de l'école Ezaca située dans la région du Centre. En clair, le don financier acquis, selon le diplomate, permettra de construire trois nouvelles classes, un bureau, une salle de réunion et des toilettes. Cela permettra à l'école d'accueillir davantage d'élèves, et aussi aux élèves de 3e année de poursuivre leur cycle primaire au sein de la même école à Ezaca B.
Nagashima Jun a fait savoir qu'en octroyant cette aide financière, le Japon a pris en considération les effectifs pléthoriques de leur école et souhaite, à travers ce projet, offrir à leurs enfants la possibilité de parcourir moins de distance pour se rendre à l'école.
Ainsi, la normalisation de cet établissement est un projet inclusif dans la mesure où il permettra aux Élèves déplacés internes (EDI) d'avoir un meilleur accès à l'école, de faciliter la mobilisation sociale et les activités périscolaires, tout en servant de cadre de formation continue, a-t-il souligné.
Pour terminer, le diplomate japonais a appelé les bénéficiaires, notamment les responsables du monde éducatif à respecter les termes du contrat et les entreprises retenues à réaliser des bâtiments de qualité pour le bien-être des enfants.
A la suite du donateur, les bénéficiaires, à savoir le chef de la circonscription de base de Ouagadougou, Sido Mien, et de celui de l'association Makaranta, Youssouf Traoré, ont également exprimé leur satisfaction quant à la mise en œuvre de ce projet de normalisation. Car le défi actuel, selon Sido Mien, c'est de pouvoir normaliser plusieurs écoles publiques pour faciliter l'accès de l'école à tous les enfants sans exception aucune.
Yvette Zongo
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Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a accordé une audience à l'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique au Burkina Faso, Joann Lockard, ce mardi 14 janvier 2025, à Ouagadougou. Les priorités dans le cadre des relations bilatérales entre les deux pays ont été au cœur des échanges entre les deux personnalités.
L'investiture de Donal Trump en tant que 47e président des Etats-Unis d'Amérique est prévue le lundi 20 janvier 2025.
Au cours de cette audience, l'ambassadeur Joann Lockard a échangé avec le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, sur les priorités du Gouvernement burkinabè que la nouvelle administration américaine doit prendre en compte dans le cadre des relations bilatérales entre les deux pays.
Considérant la sécurité comme la pierre angulaire de la marche de tout pays vers le développement, le Premier ministre a indiqué que son Gouvernement place en priorité la lutte contre le terrorisme et l'affirmation de la souveraineté du Burkina Faso.
« Nous entendons imposer le respect du Burkina Faso, car l'époque de la domination est à jamais révolue » a-t-il déclaré.
Le Premier ministre a affirmé à son hôte l'engagement de son gouvernement à œuvrer au raffermissement des relations avec les partenaires respectueux de la souveraineté du Burkina Faso et disposés à nouer des relations bilatérales mutuellement fructueuses.
Sur le sujet, il a invité les Etats-Unis d'Amérique à nouer une coopération directe avec le Burkina Faso car l'époque de « pré carré » est dépassée.
La souveraineté alimentaire est également une priorité du gouvernement burkinabè.
L'Offensive agropastorale et halieutique est à cette fin.
L'exécutif compte accentuer ses efforts en vue d'accompagner des secteurs de production et développer des infrastructures adéquates de soutien à la production dans les différents secteurs.
« Nous sommes d'accord que le but principal, c'est de créer un Burkina Faso qui est fort, indépendant et stable. Mon pays va collaborer avec le gouvernement et accompagner le peuple burkinabè pour l'atteinte de ce but commun. Nous avons travaillé pour soutenir le peuple burkinabè depuis des années et nous allons continuer cet effort », a soutenu la diplomate, à sa sortie d'audience.
Pour elle, les relations entre Washington et Ouagadougou « sont anciennes et très fortes », et c'est pourquoi, elle a espéré une perpétuation de cette embellie diplomatique avec l'installation de la nouvelle administration américaine.
DCRP/Primature
Le mardi 14 janvier 2025, le secrétaire général de la région des Cascades, Toussaint Méda, représentant le gouverneur, a présidé la cérémonie d'ouverture de l'atelier d'échanges et d'information initié par la Maison de l'entreprise. Cette rencontre s'est tenue à la direction régionale des Cascades de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso.
Cet atelier d'information vise à présenter le projet BRAVE Women Burkina aux partenaires institutionnels et techniques, ainsi qu'aux acteurs potentiels de la région des Cascades, en vue d'assurer sa bonne appropriation et son processus de sélection. Selon le représentant du directeur général de la Maison de l'entreprise, F. Patrice Sanou, le projet BRAVE Women émane des résultats d'une fructueuse collaboration datant de l'année 2020 entre d'une part, le gouvernement du Burkina Faso et la Banque islamique de développement (BID) et d'autres parts, entre la Maison de l'entreprise du Burkina et la BID. Ce projet poursuit-il est mis en œuvre dans quatre régions à savoir la Boucle du Mouhoun, le Centre, les Hauts-Bassins et le Nord.
Un aperçu des participants dans la salleA la faveur d'un financement additionnel d'environ deux milliards de FCFA, se réjouit-il, le projet a obtenu une extension de la zone de couverture. « Il ressort que dans la région des Cascades, il y a des femmes et des entrepreneurs qui font un excellent travail. C'est pourquoi, nous avons voulu introduire le projet dans cette zone en vue d'améliorer leurs capacités de production et leurs activités », a souligné le représentant du directeur général de la Maison de l'entreprise. Il rappelle que l'environnement, le potentiel de forte production de cette région, la présence de braves femmes dans la transformation et aussi l'ouverture de la région aux deux frontières du Mali et de la Côte d'Ivoire sont des motifs qui ont encouragé l'implantation du projet dans les Cascades.
Le représentant du DG de la maison de l'entrepriseCar il dit reconnaître que ce projet contribue à l'économie nationale. A la sortie de cet atelier, le représentant du directeur général de la Maison de l'entreprise encourage les micros, les petites et moyennes entreprises dirigées prioritairement par les femmes, les associations professionnelles et les entreprises leaders à pouvoir se saisir de cette opportunité pour améliorer leurs activités. Par ailleurs, il demande l'accompagnement de tous les acteurs du dispositif, pour qu'à la fin, les résultats escomptés soient atteints afin de voir la région des Cascades rayonner parmi les meilleures.
Le SGR au microReprésentant le gouverneur de la région des Cascades, Toussaint Méda dit apprécier positivement le déploiement du projet dans cette région. « Il vise l'autonomisation de la femme, le développement économique de la gente féminine et leur permet d'avoir une plus-value dans ce qu'elles font déjà. C'est une belle opportunité pour l'ensemble des femmes de la région », a-t-il indiqué. Son souhait est qu'elles puissent s'approprier le projet de sorte qu'à l'heure du bilan, le constat indique qu'elles ont pu développer leurs activités. S'adressant aux potentiels bénéficiaires du projet, le secrétaire général de la région des Cascades leur suggère de partager les connaissances acquises au cours de cette rencontre avec celles qui n'ont pas eu la chance de participer. Au besoin, il suggère qu'elles se mettent en associations pour celles qui sont dans le même domaine d'activités pour pouvoir booster ce qu'elles font.
Une photo de famille pour immortaliser l'atelierIl faut souligner que le projet BRAVE Women est issu du constat selon lequel les PME fournissent les biens, les services et les emplois nécessaires aux personnes dans le besoin, surtout dans des zones de conflit ou fragiles. Le manque de formation et de financement sont des obstacles majeurs à l'entrepreneuriat féminin, selon le programme de développement de l'entrepreneuriat féminin de l'Organisation internationale du travail (OIT).
Djaryigo Diarra
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Arnaud Serge Wendtoin Kaboré, inspecteur de l'environnement, a brillamment soutenu sa thèse de doctorat en géographie le 11 janvier 2025 à l'Université Norbert Zongo (UNZ) de Koudougou. Ses recherches, menées sur quatre ans, ont porté sur l'impact environnemental des usines d'égrenage de coton de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX), notamment à Bobo et Banfora.
Devant parents, amis et connaissances, Arnaud Serge Wendtoin Kaboré, inscrit en thèse de doctorat unique en « environnement et aménagement du territoire », a présenté les résultats de quatre années de recherches le 11 janvier 2025. Le jury, composé de cinq membres, était présidé par Paul Windsinpidsi Sawadogo, directeur de recherche en chimie de l'environnement à l'Institut de l'environnement et de recherches agricoles (INERA). À ses côtés siégeaient Pawendkisgou Isidore Yanogo, rapporteur, et Yélézouomin Stéphane Corentin Somé, directeur de thèse, tous deux professeurs à l'UNZ. Le jury comptait également Alain P.K. Gomgnimbou, maître de recherche en gestion des ressources naturelles à l'INERA/CNRST, présent physiquement, et Bernard Fangnon, professeur de géographie à l'université d'Abomey Calavi au Bénin, qui a participé à la soutenance par visioconférence.
Ils étaient nombreux les parents, amis et connaissances venus accompagner l'impétrantEn tant qu'inspecteur de l'environnement, Serge Kaboré a souhaité apporter une contribution concrète à la préservation de l'environnement en se concentrant sur une problématique industrielle locale. Avec le soutien de son directeur de thèse, il a choisi d'étudier les usines de la SOFITEX, dont les activités généraient des préoccupations environnementales.
« Contribution à l'amélioration de la gestion environnementale et sociale des unités d'égrenage de coton de la SOFITEX : cas de Bobo n°1, 2 et Banfora n°1, 2. » C'est sous ce thème qu'Arnaud Serge Wendtoin Kaboré a mené ses recherches, depuis son inscription en thèse de doctorat unique en géographie, durant l'année académique 2020-2021 à l'UNZ.
Animé par une véritable passion pour les enjeux environnementaux, il a souhaité orienter ses travaux vers la préservation de l'environnement. « J'ai voulu orienter mes recherches vers la préservation environnementale », a-t-il souligné. Il a ainsi choisi d'étudier une problématique concrète, en se concentrant sur une unité industrielle. En collaboration avec le Dr Gomgnimbou, il a porté son attention sur la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX), confrontée à plusieurs défis environnementaux.
L'impétrant Arnaud Serge Wendtoin Kaboré, accède au grade de docteur avec la mention très honorableIl s'est intéressé notamment à la perception des populations vivant à proximité des usines et aux émissions polluantes de celles-ci. Une analyse approfondie de la qualité de l'air a permis de mesurer les concentrations de particules fines (PM10, PM2.5) et de particules en suspension. Les résultats obtenus ont révélé une pollution de l'air significative, supérieure aux normes environnementales nationales et internationales, même en l'absence des activités industrielles de la SOFITEX. Cette étude a mis en évidence le rôle important de l'égrenage du coton dans l'aggravation de cette pollution.
Pour mener à bien ses recherches, M. Kaboré a comparé les niveaux de pollution pendant les périodes de production et d'arrêt des usines. Cette approche a permis de démontrer de manière claire le lien direct entre les activités industrielles et la dégradation de la qualité de l'air.
Les résultats de cette évaluation ont montré que les performances environnementales de la SOFITEX étaient en deçà des attentes.
Du coup, il a fait des recommandations à la SOFITEX, notamment la mise en place d'un système de brumisation, c'est-à-dire un dispositif captant les poussières et les fibres à l'intérieur des cases à poussière. En effet, chaque usine est équipée de ces cases censées retenir les particules, mais leur efficacité s'est révélée limitée. Il a donc suggéré d'explorer d'autres solutions techniques pour améliorer la filtration.
selon Paul Windsinpidsi Sawadogo, président du jury, cette mention se justifie par le fait que le candidat a produit un document de très bonne facture, de très bonne qualitéAprès la présentation de ses travaux, le jury a décerné à Arnaud Serge Wendtoin Kaboré une mention très honorable, lui conférant ainsi le titre de docteur. Selon Paul Windsinpidsi Sawadogo, président du jury, cette distinction récompense un travail rigoureux et de grande qualité, ayant donné lieu à plusieurs publications scientifiques internationales. Il a souligné la maîtrise du sujet par le candidat et sa capacité à accompagner le développement grâce à ses compétences scientifiques.
Le codirecteur de thèse, Dr Alain PK Gomgnimbou, a également salué la qualité du travail accompli, tout en reconnaissant les défis rencontrés lors de la recherche. Les difficultés liées aux mesures de la qualité de l'environnement et à l'analyse de l'air ont été particulièrement soulignées. Néanmoins, grâce à sa détermination, le nouveau Dr Kaboré a pu mener à bien son étude et produire un rapport de qualité. Encouragé par ces résultats, il est invité à poursuivre ses recherches, peut-être en embrassant une carrière universitaire ou de chercheur.
Dr Alain P.K. Gomgnimbou, codirecteur de thèse a reconnu que c'est un travail qui n'était pas facile au regard de la problématique et des conditions de travailPrince Omar
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Dans le cadre de la mise en œuvre du projet Naatann 2 Burkina-Togo, les membres de la plateforme transfrontalière qui réunit des acteurs des deux pays, ont élaboré des plans d'actions à mettre en œuvre. Le 13 janvier 2024, ces acteurs se sont réunis à Tenkodogo dans le Centre-est pour faire le bilan des activités qui ont pu être effectivement menées ainsi que des recommandations pour la suite de la mise en œuvre des activités. Le bilan est jugé satisfaisant, puisque toutes les activités planifiées ont été menées à bien, même si cela n'a pas été sans difficultés.
Le projet Naatann 2 vise à renforcer la cohésion sociale le long de la frontière Burkina -Togo. Il est mis en œuvre dans la commune de Tenkodogo pour ce qui concerne le Burkina Faso et à Cinkanssé 1 et Cinkansé 2 pour ce qui est du Togo. Naatann, qui signifie fraternité, est financé par la coopération suisse et la coopération allemande à travers la fondation PPATRIP à hauteur d'un peu plus de 1 115 000 000 FCFA (1 700 000 euros) pour une durée d'environ 2 ans. Il est mis en œuvre par un ensemble d'organisations que sont OCADES, CRS, CEJP.
À en croire Inoussa Sawadogo, émissaire de la représentante résidente de CRS au Burkina, le projet comprend 3 volets que sont la réalisation des infrastructures communautaires, la promotion de la cohésion sociale à travers l'approche 3B/4D et la gestion des ressources naturelles. "Des techniques agricoles visant à protéger l'environnement ont été développées, des projets connecteurs ont été financés, l'approche communauté d'épargne et de crédit interne a aussi été développée pour améliorer les conditions de vie des femmes et des jeunes pour qu'ils aient une stabilité financière et éviter qu'ils ne soient enrôlés dans certains groupes radicaux ", a-t-il appuyé.
Inoussa Sawadogo, émissaire de la représentante résidente de CRS BurkinaEn mai 2024, des acteurs de la société civile et des autorités locales ont bénéficié d'une session de renforcement de capacités tenue au Togo, sur la méthodologie 3B/4D, qui est un guide de CRS pour le renforcement de la cohésion sociale au niveau communautaire. Au cours de la formation, des acteurs du Burkina et du Togo ont été identifiés pour constituer la plateforme transfrontalière. Ils ont par la suite identifié des problèmes que vivent les communautés et pour lesquels ils ont élaboré un plan d'action afin de faciliter leur résolution pour le renforcement de la cohésion sociale entre les communautés des deux pays.
Les activités planifiées ont été menées à bien
L'atelier de ce jour, qui se tient chaque semestre, va permettre de faire le point des activités planifiées. Il faut noter qu'en ce qui concerne la partie togolaise, il était prévu la sensibilisation des acteurs du marché de bétail sur la cohésion sociale et la résolution des conflits, ainsi que la formation des leaders coutumiers sur les mécanismes endogènes de résolution des conflits. On note qu'à ce jour, ce sont 100 acteurs transfrontaliers du marché à bétail de Cinkanssé qui ont été sensibilisés et formés sur le règlement pacifique des conflits, 100 leaders communautaires formés sur les mécanismes endogènes de résolution des conflits et une journée communautaire transfrontalière qui a été organisée.
Sami Bérenger Pooda, président de la délégation spéciale de Tenkodogo, président du CODESURAu niveau de la partie burkinabè, la mise en œuvre des activités est assurée par le Conseil départemental de secours d'urgence (CODESUR) présidé par le PDS de Tenkodogo Sami Bérenger Pooda. Il a laissé entendre que ce sont 50 leaders communautaires qui ont été formés aux techniques endogènes de résolution des conflits. Une journée communautaire ayant mobilisé 14 communautés de Tenkodogo a aussi été organisée. Afin de renforcer la solidarité entre membres de la plateforme, un groupe de discussion regroupant les membres de la plateforme a également été mis en place. Les acteurs des deux pays ont recommandé l'intensification des échanges entre les membres de la plateforme ainsi que la mise à disposition de moyens conséquents pour l'extension des activités à d'autres communes, au regard de la thématique importante abordée qu'est la cohésion sociale.
Essossinna Tchonda, directrice préfectorale de l'action sociale, de la solidarité et de la promotion de la femme de CinkansséPour Essossinna Tchonda, directrice préfectorale de l'action sociale, de la solidarité et de la promotion de la femme de Cinkanssé, les activités menées par la plateforme ont été d'un grand apport pour la communauté de Cinkanssé, car elles ont permis de sensibiliser les populations pour un changement de comportement en faveur de la cohésion sociale et d'outiller les leaders communautaires pour une meilleure gestion des conflits. « Nous souhaitons que le projet se poursuive et que ses réalisations continuent pour booster davantage les actions menées auprès des populations », a-t-elle plaidé.
Sidiki Oubda, membre du CODESUR, se réjouit des activités qui ont pu être menées par la plateforme et qui vont permettre aux populations des deux pays de vivre en harmonie. « L'existence de la plateforme a permis de résoudre certains problèmes de cohésion et d'entente entre les différentes populations qui vivent de part et d'autre de la frontière », a-t-il ajouté.
Sidiki Oubda, membre du CODESURL'ensemble des acteurs se disent satisfaits des activités menées dans le cadre du projet Naatann 2
Pour le haut-commissaire de la province du Boulgou, Domèbèguièrè Constantin Dabiré, le projet Naatann 2 est une belle initiative de promotion de la cohésion sociale entre deux pays frères que sont le Togo et le Burkina Faso. Il s'est réjoui des réalisations qui ont pu être faites dans le cadre du projet et qui ont contribué à l'autonomisation des femmes et des jeunes. Il a invité les populations à maintenir ce lien de fraternité et aussi à préserver les acquis engrangés.
Domèbèguièrè Constantin Dabiré, haut-commissaire de la province du BoulgouAbondant dans le même sens, le président de la délégation spéciale de Tenkodogo, Sami Bérenger Pooda, a laissé entendre qu'au regard du contexte sécuritaire actuel, c'est à travers le renforcement de la cohésion sociale, du dialogue et du vivre-ensemble, que l'on pourra lutter efficacement contre l'extrémisme et le terrorisme. « Les peuples burkinabè et togolais sont des frères de par l'histoire. Nous avons été séparés par une ligne imaginaire appelée frontière, et ce projet est venu véritablement comme un ciment pour renforcer davantage nos liens de fraternité. Nous sommes véritablement satisfaits et nous invitons les populations de part et d'autre de la frontière à cultiver le vivre-ensemble et la cohésion sociale. C'est en cela que les deux nations pourront connaître une paix véritable et un développement durable », a-t-il exhorté.
Armelle Ouédraogo
LeFaso.net
《Donne lui Seigneur le repos éternel, et que brille sur elle la lumière de ta face》
La grande famille DIPAMA à Saaba,
Les familles GOURMA, SAWADOGO, OUEDRAOGO, ZOUNDI, NIKIEMA, KABORE, KABRE, NACOULMA, SOURWEMA, ZONGO, KIENTEGA, KOUMSAGA à Saaba et à Ouagadougou,
Les familles alliées OUEDRAOGO, KONOMBO, NANA, KABORE, NIKIEMA, KOMPAORE, DONDASSE, BOUGOUMA,
Les enfants Pauline, Sabine, Victor, Victorine, Pascal, Pascaline et Lydie,
Les petits-enfants et les arrières petits-enfants,
Très touchés par les innombrables marques de compassion et de réconfort lors du rappel à DIEU le 05 février 2023 suivi de l'inhumation le 06 fevrier 2023 de leur femme, tante, belle-mère, mère, grand-mère et arrière grand-mère,
OUEDRAOGO Marie-Odile,
vous renouvellent leurs sincères remerciements pour le soutien spirituel, moral et financier.
Par ailleurs, la famille vous convie aux célébrations des funérailles chrétiennes à sa mémoire selon le programme ci-après :
– Vendredi 17 janvier 2024 à 20h veillée de prières à l'église Saint André de Saaba
– Samedi 18 janvier 2024 8h messe de requiem à l'église Saint André de Saaba
Que par la miséricorde de DIEU, l'âme de la défunte repose en paix
18 Janvier 2024 - 15 janvier 2025. Cela fait déjà 1 an que notre très chère Mlle Koulouba a été rappelée à Dieu.
Les Grandes Familles ABO, ANEYAN, AOUCORI, SONGOTI et Familles alliées et amies, vous adressent une fois de plus leurs plus sincères remerciements pour les soutiens multiples et multiformes que vous leurs avez témoignés lors du rappel à Dieu de leur mère, sœur, tante, belle-mère, grand-mère et arrière grand-mère.
ABO née ANEYAN Koubakra Jacqueline dite “Mlle Koulouba"
Elles vous invitent à vous unir à elles, pour les funérailles chrétiennes qui seront célébrées en sa mémoire.
Merci pour tous ces aimables messages et ces prières.
Déroulement des cérémonies
– *Veillée de prière* : Vendredi 17 janvier 2025 à partir de 19h00 à la Cathédrale de l'Immaculée Conception de Ouagadougou
– *Messe de requiem* : Samedi 18 janvier 2025 à 08h00 à la Cathédrale de l'Immaculée Conception de Ouagadougou
*Matthieu 5:8 « Heureux les cœurs purs, ils verront Dieu. »*
Nous nous souviendrons d'elle comme d'une mère, d'une grand-mère, d'une arrière grand-mère, d'une tante et d'une amie aimante.
Union de prières pour le repos de son âme.
Dans cette tribune, le philosophe Mamadou Djibo Baanè-Badikiranè estime que l'élection de Donanld Trump comme président marque le retour d'une Amérique hyper puissante. « Pour nous autres Africains et Européens, c'est sensé si l'on ne se met pas ensemble comme voisins en déclassement géopolitique, nous serons réduits au statut de spectateurs, voire même, des consommateurs éconduits, et force marginale », estime-t-il.
Le 20 janvier 2025, le président de la Cour Suprême recevra le serment du président élu, Donald J. Trump. Ce n'est surtout pas la fin de l'histoire comme son compatriote le professeur Francis Fukuyama avait cru voir dans l'effondrement du Mur de Berlin en 1989, évènement, fin de l'Histoire. Oh, que non. Le retour du Président Trump comme Commander -in-Chief de l'hyperpuissante armée du monde, consacre le triomphe et la fin des bruissements et tendances lourdes d'atomisation de la géopolitique mondiale.
La force bilatérale est de retour pour ses propres diligences géopolitiques. Les détours de l'Histoire sont insondables. Le retour de l'Histoire l'est comme la fin du somnambulisme des leaders du monde en opposition superficielle et ce faisant, perdant de vue les faits constitutifs du temps long de l'histoire. Ce qui vient dit les lieux de mémoire, maladroitement biffés par de petits tapissiers de l'Histoire, mais surtout, il engage les hommes d'Etat à être réactifs, à anticiper courageusement la vérité des dissolutions de sens, réparation ou création d'injustices et reconfigurations de destins des peuples.
Le prochain quart de siècle, au-delà de la Super Intelligence Artificielle, de sa démence scientiste incontrôlée, la numérisation de nos vies, sera le siècle des titans. Se partager les espaces dits vitaux, les marchés émergents, le partage ou la domestication de territoires, sources et provider d'éminentes de matières premières et stratégiques comme la Conférence de Berlin de 1984-1885 lorsque l'Europe disposait des gens et des territoires et ce depuis la Paix de Wesphalie de 1648. De Jules César à Napoléon Bonaparte en Egypte, sécuriser les ressources, construire des routes, villes forteresses comme la romaine Thamugadi, enfouie et oubliée (Timgad, Algérie actuelle), c'est toujours au service de la tentation impériale.
La géopolitique qui vient y ressemble fort sous le Président Trump, le MAGA restitue la tentation impériale sous le mode duel isolationniste/expansionniste. Transiger en histoire, c'est derechef, assumer ses deals, ses transactions bilatérales. De ce point de vue, il y a, assurément, une cohérence syntaxique entre les aspirations trumpiennes et les capacités américaines contemporaines, inouïes. Les illusionnistes parlent de déclin américain, là où les capacités d'innovations, disent l'aube nouvelle.
La mauvaise lecture voudrait aussi que ce retour de Trump soit la solution aux mouvements de populations. Quelle lecture idéologique absurde !
Un concept mal ficelé, erroné qui subsume des leurres politiques que sont ces concreta de conspirationnisme, grand remplacement, d'assignation tribale, raciale ou religieuse. Au demeurant, ce sont, hélas, des outils de peur exhibés pour gagner une compétition électorale. ! L'électoralisme corrompu des démocraties libérales, c'est bien le signal que les formes de la représentation démocratique sont faussées dans lesquelles, désormais, le représentant ne ressemble plus aux représentés mais porteur plutôt de leurs peurs et fantasmes séculaires. Sinon, le déclin démographique ne touche pas les Etats-Unis d'Amérique, en tout cas pas comme le sont sévèrement le Japon, la Chine, la Russie et l'Europe. A moyen terme, cette dévitalisation démographique des autres restitue plutôt la force des Etats-Unis comme puissance scientifique, technologique et d'innovations époustouflantes et, in fine, détenteurs fiables de son destin, aspirations et capacités multifonctionnelles d'accomplissement.
L'Amérique, l'hyper puissance, est de retour avec le Président Trump. Elle est sûre d'elle-même. Et la confiance du Peuple en son chef, l'atteste. Ce capital de confiance n'est pas le même en Inde, en Russie, en Chine et par extension, au sein des BRICS+, bien que leur attachement au multilatéralisme soit sensé. Pour nous autres Africains et Européens, c'est sensé si l'on ne se met pas ensemble comme voisins en déclassement géopolitique, nous serons réduits au statut de spectateurs, voire même, des consommateurs éconduits, et force marginale.
Il en découle deux hypostases géopolitiques globales : le couple Trump/Poutine forme le duo de choc de deux nations de tentation impériale. Ils forment les nouveaux Calliklès que Platon a décrit dans Le Gorgias, porte- étendards d'une morale qui stipule seulement et vaillamment la force des puissants et leur dénonciation, mezza voce, de la règle de droit, la loi et aujourd'hui, le droit international issu de la Déclaration de 1948 (NU). Le monde d'hier et surtout celui qui vient, n'est donc point celui des faibles. D'ailleurs que font-ils ici ? Si ce n'est d'accepter et appliquer le diktat des forts, toute liberté qui rétablit l'ordre, la sécurité des faibles et le progrès de l'homme. Combattre l'impérialisme millénaire de Xerxès 1er à Napoléon ? Pourquoi pas.
L'Histoire humaine est une gangue pour les néoréalistes de retour. Il faut des titans pour le modeler, le formater, le configurer. Et voilà le sens de la raison du plus fort dans la marche du monde. La dose mystique, au surplus, oint le Président Trump. Regardez le miracle de sa survie de la tentative d'assassinat. Les peuples de Dieu, savent qu'il est l'élu de l'Eternel. Quelle époque de raison, de démesure. Le raisonnable côtoie l'irraisonnable pour notre bien. Vraiment ?
Le bonheur, c'est la prise de parole des sages. J'en vois un. Le Premier ministre Jean Chrétien, ancien et grand dirigeant libéral du Canada. Il a écrit une belle tribune, dans le quotidien Ledevoir.com. Une belle lettre aux citoyens canadiens à s'unir autour de leurs valeurs, de ce beau pays tranquille et tolérant qu'est le Canada et, au-delà, aux enfants du monde face aux menaces impériales. La sagesse, l'expérience de ses 91 ans dont la majeure partie le fut comme patriote canadien, cet homme de décence qui a engagé le meilleur programme d'infrastructures canadien en son temps, de réduction du déficit fédéral abyssal laissé par son prédécesseur Brian Mulroney et qui a produit des surplus, mérite d'être entendu.
Son argument est simple. En stratégie militaire, l'on réplique à une menace, une intimidation par un surcroît d'intimidations. C'est la règle dans un monde advenu incertain. Celui qui refuse d'être tétanisée, agressé par les titans sur le retour, réplique comme l'Ukraine. La force n'est pas une propagande. C'est un fait, un état et une capacité. Pour le Président Trump, le Canada, le Groenland, le Canal de Panama, l'Europe arrimée, désespérément, à l'Otan, sont des marche- pieds pour atomiser l'ancienne géopolitique ordonnée par Yalta. Une vraie tectonique des plaques. Le normand Pierre-Simon Laplace était face à Napoléon. Il expliqua la rationalité mathématique et tira les conclusions logiques voire mécaniques inexorables à l'Empereur au point où celui-ci, de l'absence d'incertitudes ni de Dieu, lui demanda : Et Dieu dans tout ça ?
P-S Laplace : « Monsieur, je n'ai pas besoin de cette hypothèse »
Inversement, pour le Président Trump, il a besoin de l'hypothèse de la capture territoriale (amicale, arrangement, achats ou voie référendaire). Une jurisprudence existe aux USA et fut en faveur de son agrandissement de 13 à 50 Etats. Trump, c'est la thèse d'Archimède. Son principe d'un point d'appui, levier ou force moindre susceptible de supplanter, soulever et basculer une plus grande résistance. Les taxes augmentées de 25% contre le Canada et le Mexique (ex ALENA) sont cette moindre puissance pour obtenir un accommodement tarifaire qui dynamite la résistance des deux autres Etats d'Amérique du Nord. Chantage Bien dosé et, rempli au forceps.
Tester la force, c'est la contrarier pour ensuite la dévitaliser. C'est possible. Le Canada dispose de beaucoup d'atouts pour contrarier les menaces tarifaires démentielles trumpiennes. Dans l'unité, il faut donc sortir sa grosse batterie quand on sait que près de 1000 milliards us d'échanges multiples et vitaux, se passent entre le Canada et les Etats-Unis, annuellement.
Vouloir accomplir le grand chelem par le passage Nord (Canada, Alaska, Groenland) d'un et de deux, accommoder la Russie, victorieuse en Ukraine en attendant de capturer Odessa, la ville construite par la Grande Catherine, l'Impératrice Catherine II en 1794, c'est bien comme éclairage d'intention sur une ambition impériale nourrie. Pourquoi ? Parce que le Président Trump joue intelligent transactionnel pour couper l'herbe sous les pieds de la Chine qui est amoureuse de la Sibérie, l'équivalent géographique du Canada. La Russie et la Chine et leur alliance, désarticulée ? L'art de la manœuvre en stratégie, c'est comme le terrain de football qui donne l'initiative à X contre P. Que de convoitises croisées, sourdes mais lourdes de risque majeur pour ces pays convoités mais aussi pour la stabilité et la sécurité internationale.
L'Appel au réveil des Canadiens lancé par le Premier ministre Jean Chrétien devrait sonner la fin des somnambulismes vrais, feints entre les deux continents voisins, complémentaires comme science, technologies, innovations, ressources naturelles, dividende démographique, partenaires traditionnels : l'Afrique et l'Europe. Réinventer le lien diplomatique, économique et politique, un aggiornamento est arrivé. Qu'on ne s'y trompe pas. Oublier son voisin géographique reste l'oubli de soi. Il détruit la paix, la stabilité, le régalien intramuros, la prospérité commune et le partage de destins. Il y a quelques années à l'appel de l'ancien président François Hollande sur la nécessité du partage de croissance entre l'Afrique et la France, j'ai écrit une tribune libre, publiée le 07 mars 2015 par www.lefaso.net pour argumenter que sans partage de destin, point de partage de croissance. Nous y sommes pour conjurer, tous ensemble, notre destin conjoint ou congruent mais géopolitiquement invariant d'Africains et d'Européens.
Refuser de construire un partenariat stratégique global entre voisins coincés mais ayant une mémoire assez longue pour anticiper ce qui vient, nous réduits à la gesticulation baveuse et à l'impasse destinale. Pour qui sonne le glas ? Pour celui-là, ceux-là, le 20 janvier 2025, signe peut-être, l'Annus horribilis ! Rien n'est moins sûr pour les chasseurs d'aube libre. Soyons de ceux-là, de celles-là.
Bonne et heureuse Année 2025 !
Mamadou Djibo Baanè-Badikiranè
Lors de la montée des couleurs ce lundi 13 janvier 2025 à la présidence du Faso, le chef de l'État, capitaine Ibrahim Traoré, a saisi l'occasion pour exhorter les travailleurs de l'institution, et les Burkinabè à travers eux, à une « décolonisation mentale ». Il a également réagi aux propos d'Emmanuel Macron, le président français, qui affirmait, lors de la rencontre avec les ambassadeurs de France, que les Africains n'étaient pas suffisamment reconnaissants pour les sacrifices que son pays a consenti pour le continent.
Message du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ à la cérémonie aux couleurs
Lundi 13 janvier 2025
Je vous souhaite une très bonne et heureuse année 2025, et à travers vous à tout le personnel travaillant à l'institution Présidence du Faso. Je souhaite que 2025 soit une année pleine de santé pour vous, vos familles et vos proches, pour que vous puissiez donner le maximum de vous-mêmes dans le travail pour le bonheur de notre peuple. Que 2025 soit une année où vous verrez tous vos projets couronnés de succès, de prospérité et surtout que tout au long de l'année, Dieu guide notre action, nous protège et veille sur nous.
Je souhaite aussi rappeler à chacun que la lutte contre l'impérialisme doit être intégrée dans nos gènes. Cela doit être une lutte qui se mène de façon implacable et tous les jours, parce que beaucoup de gens n'ont pas compris cette lutte jusque-là. Nos vaillantes forces combattantes sont sur le terrain. Elles mènent le combat contre les valets manipulés, ces criminels qui écument nos campagnes tous les jours, et tiennent bon pour ramener la paix dans notre cher Faso. Autant, elles le font, nos masses populaires laborieuses, que sont les agriculteurs, les éleveurs, se battent aussi pour que nous puissions atteindre l'autosuffisance alimentaire à travers l'accompagnement de tous les techniciens du ministère en charge de l'Agriculture. C'est très important.
Et autant qu'eux aussi se battent, dans l'administration nous devons nous battre pour changer de mentalité. Cette décolonisation mentale, c'est la partie la plus difficile. Et c'est pour cela que nous tenons à vous rappeler constamment qu'il faut changer de mentalité, revenir à nos sources. Et c'est cela aussi le combat contre l'impérialisme.
Toutes les occasions sont offertes pour comprendre l'impérialisme et ses manifestations. Quand je prends les récents propos d'Emmanuel MACRON sur l'Afrique, tout Africain conscient devrait comprendre très vite tout ce qu'il a dit et ce que cela signifie.
Le général TIANI a évoqué, il n'y a pas longtemps, le changement de tactique ou de stratégie des forces françaises en Afrique. Et, je pense qu'il est venu le confirmer. Il s'agit de dissoudre et de garder un dispositif socle. Emmanuel MACRON l'a si bien dit et on ne peut que le remercier pour cette sincérité. Même si certains ont voulu mettre la poudre aux yeux de leur peuple, la réalité finit par rattraper aussi. Ils ne partiront pas de certains pays. Ils ont juste dissout le dispositif. Vous ne les verrez plus dans des bases. Mais dans les ambassades, ils seront là.
Ils vont constituer des sociétés de sécurité pour sécuriser leurs sociétés qui existent dans ces pays. Les soldats seront là, mais vous ne les verrez plus en tenue ou rassemblés dans les bases. C'est tout ce que ça veut dire. Ils vont se réorganiser, mais ils seront là. Il a parlé de politesse vis-à-vis de certains Chefs d'État en leur donnant la primauté d'annoncer la rupture ou le départ des forces françaises. Cela nous importe peu.
Mais tout ce que nous savons, c'est que si vous voulez une rupture avec ces forces impérialistes, c'est simple. Il faut dénoncer les accords de défense. Tout commence par là. Je pense que l'exemple du Tchad, en tout cas, est palpable. Ils ont commencé par dénoncer les accords. Sinon, si on ne dénonce pas les accords, juste dire que les bases quittent, on n'a rien fait. Parce que le problème se trouve dans les accords coloniaux de défense qui ont été signés depuis les Indépendances.
Les plus dangereux ne sont pas ceux-là que vous voyez dans les bases ; ce sont les conseillers militaires. Les conseillers militaires existent dans tous ces pays. Ils ont existé au Burkina aussi jusqu'en fin 2022, jusqu'à ce que nous prenions nos responsabilités. Et, qui sont ces conseillers militaires ? Ce sont ceux-là qui sont censés mettre en pratique la politique de la France ici. Ils doivent travailler à rendre nos armées très faibles pour que la France puisse toujours avoir l'argument d'exister ici. Sous le Président Blaise COMPAORÉ, ils avaient réussi. Nos sentinelles prenaient la garde avec des bâtons.
C'est ce que la France veut de nos armées. Lorsque nous arrivons à cette étape, nous n'avons pas le choix que de vouloir qu'elles viennent s'installer. Mais l'armée burkinabè a réussi à un moment donné à se débarrasser des conseillers militaires.
Malheureusement, en 2019, après l'opération Otapuanu, où ces Français ont vu que l'armée burkinabè avait encore une capacité de réagir face au terrorisme, ils ont appelé le chef d'État-major général des armées en France. Ils l'ont instruit à reprendre les conseillers militaires dans toutes les structures.
Eh bien, il n'a pas accepté. Mais de retour au pays, les politiques l'ont instruit d'accepter les conseillers militaires. Et c'est là que les conseillers militaires sont revenus dans l'armée burkinabè en 2019, avec toutes les conséquences qu'on connaît. L'armée était en train de disparaître dans les années 2020-2021. D'ailleurs, c'est le moment où beaucoup de militaires ont dû déserter parce qu'il n'y avait plus d'espoir. On était en train de s'effondrer.
Voilà comment ils travaillent. À l'État-major général des armées, dans tous les États-majors d'armée, dans les écoles, ce sont eux qui sont censés nous dicter la politique de notre armée. Ce sont eux qui nous disent combien recruter, quand recruter et qu'est-ce qu'il faut en faire. Ils sont dans les écoles pour nous dire comment il faut les former et ainsi de suite. Tant que ces conseillers militaires sont là, vous n'êtes pas indépendants. Votre armée aura juste l'apparence d'une armée qui sera là en train de faire des parades, du cirque.
Mais lorsque viendra la guerre, vous vous rendrez compte que la parade, c'est une chose, mais la guerre, c'est une autre chose. Il faut rompre les accords de défense. C'est la seule façon d'avoir une armée indépendante, de se construire et être fort.
Mais beaucoup de gens ne le comprennent pas. Et même avec ces accords, la France choisit dans nos États des élèves-officiers pour aller les former. C'est à travers ces mêmes accords. Mais en réalité, ces officiers qui partent se former en France, pour la plupart, viennent pour servir l'État français dans leur pays. Ils ne viennent pas pour servir nos pays. Elle les forme pour qu'ils viennent servir les intérêts de l'État français.
J'en veux pour preuve. Lorsque nous nous sommes révoltés, beaucoup d'officiers au Burkina, qui ont été formés en France, ont été immédiatement contactés pour leur dire que c'est le moment de se mettre en action parce qu'ils ont été formés pour cela, pour servir les intérêts de la France. La plupart de ces officiers nous ont rendu compte.
Nous avons pris acte et nous continuons de suivre. Lorsqu'un officier formé en France arrive dans son pays et par malheur, meurt soit par accident ou sur le champ de bataille, en France, il y a une nuit d'hommage aux morts dans l'armée, comme partout ailleurs ; à la nuit d'hommage aux morts, on cite le nom de l'officier en question et on dit « mort pour la France ». Elle ne le forme pas pour servir son pays, Elle le forme pour servir l'État français.
Et dans beaucoup d'États africains, ces officiers sont nombreux. Combien sont patriotes ? Dieu le sait. C'est une leçon qu'Emmanuel MACRON a donnée encore aux Chefs d'État africains de se rattraper et de pouvoir vraiment mener cette lutte contre l'impérialisme.
Mais en plus de cela, il a aussi offensé tous les Africains dans ses propos. Il y a une partie qui a retenu mon attention, celle où il parlait d'ingratitude et que l'ingratitude est une maladie non transmissible aux humains. Selon lui, lui, il est humain, notre ingratitude n'est pas transmissible à lui. Voilà comment ce monsieur voit l'Afrique et les Africains. Nous ne sommes pas des humains à ses yeux. Peut-être que c'est lui qui n'est pas humain, il ne se met pas dans la classe des humains.
Mais s'il y a bien un ingrat, c'est bien lui. Je pense que s'il n'est pas athée et qu'il prie, chaque matin qu'il se réveille et qu'il prie, il devrait aussi prier les Africains. Parce que c'est grâce à nos ancêtres qu'il existe aujourd'hui une France. Il devrait nous prier. À ses yeux, nous ne devons pas être des humains, nous sommes plus que des humains. Ce sont des messages très forts qu'il passe.
Moi, je pleure le peuple français. Mais, il est bien pour l'Afrique. Il est un mal nécessaire pour nous. Ceux qui veulent se réveiller, se réveillent. Ceux qui ne veulent pas se réveiller, comme on le dit, on ne peut pas réveiller quelqu'un qui ne dort pas. Les Africains doivent se réveiller.
Nous devons travailler à être indépendants, à faire en sorte que nos peuples connaissent le bonheur. Et c'est cela la lutte contre l'impérialisme. Il faut décoloniser les mentalités, prendre en compte toutes ces données, parce que le monde nous donne tellement d'exemples à voir.
Pour eux, il n'y a pas de morale. Ils peuvent vous désigner aujourd'hui terroriste, mais demain, vous êtes un héros. Par leur simple parole, ils décident de ce qu'ils font. Ils parlent de démocratie, mais ils se font eux-mêmes des coups d'État constitutionnels entre eux. Ils parlent des droits de l'Homme, mais ils déciment des populations ailleurs. L'Africain doit se réveiller, l'Afrique doit se réveiller.
Et, le combat contre l'impérialisme est permanent. Je vous invite à incorporer ce combat, à travailler de sorte que nous soyons réellement indépendants, que nous soyons autosuffisants et que nous puissions nous développer, connaître le bonheur, ce à quoi notre peuple aspire.
Merci ! Je vous souhaite une très bonne année, et qu'à la fin de cette année 2025, en faisant la rétrospective, nous puissions dire que nous avons apporté un grand plus à notre nation. Merci beaucoup à tous.
Que Dieu vous bénisse et que Dieu protège notre chère patrie !
La Patrie ou la Mort, Nous Vaincrons !
TERMES DE REFERENCE
EVALUATION FINALE DE LA PHASE II DU PROJET DE RENFORCEMENT DE L'EMPLOYABILITE ET DE L'ENTREPREUNARIAT DES JEUNES POUR REDUIRE LES RISQUES DE MIGRATION IRREGULIERE DANS LES REGIONS DU CENTRE-EST, DU CENTRE-SUD ET DU PLATEAU CENTRAL AU BURKINA FASO.
Décembre 2024
I Contexte de l'évaluation
Le Burkina Faso a une population à majorité jeune. En effet, le Recensement Général de la Population et de l'Habitation (RGPH) de 2019 indique que 45,3% de la population est âgée de moins de 15 ans, 78% de moins de 25 ans et 32,6% ont un âge compris entre 15 et 35 ans (INSD, 2022). Selon le rapport final de la stratégie nationale de promotion de l'entrepreneuriat des jeunes (SNPEJ), compte tenu de leur poids numérique, de leur force physique, de leur esprit d'innovation et de leur prédisposition au changement, l'apport des jeunes filles/femmes et garçons est fondamental pour le développement du pays en tant qu'innovateurs, force de travail, consommateurs, citoyens et membres actifs de la société (SNPEJ, Burkina Faso, 2021).
Cependant, en raison du manque d'expérience professionnelle, l'inadéquation entre la formation et les besoins du marché du travail et l'insuffisance de la culture entrepreneuriale chez les jeunes, ils sont défavorisés sur le marché de l'emploi au Burkina Faso (SNPEJ, Burkina Faso, 2021). En effet, « Le taux de chômage, au sens du Bureau international du travail (BIT), qui s'élève à 4,7% au Burkina Faso est plus élevé chez les jeunes de 15-24 ans (8,6%) » . En plus, l'accès des jeunes au travail est souvent précaire avec un taux de vulnérabilité estimé à 72,5%, au niveau national (ERI-ESI, 2018).
Face à cette situation de manque ou de précarité d'emploi, un grand nombre de jeunes burkinabè, particulièrement issus du milieu rural, se retrouvent à prendre tous les risques en tentant de périlleux périples qui leur font traverser irrégulièrement de nombreuses frontières à la recherche de meilleures conditions de vie. Cette situation reste préoccupante dans plusieurs régions du Burkina Faso, particulièrement celle du Centre-Est qui est caractérisée par un fort taux de départ pour l'émigration notamment irrégulière. Le rapport de l'OIM sur le profil des migrants assistés au retour volontaire et à la réintégration en 2020 indique que sur 679 migrants assistés en 2020, 64% sont partis de la région du Centre-Est (OIM Burkina Faso, 2020). Cette forme de migration a des conséquences souvent dramatiques pour les migrants et la société tout entière.
C'est au regard de ce constat, que la Mission pays de l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) Burkina Faso a initié une première phase du projet de Renforcement de l'employabilité et de l'entreprenariat des jeunes pour réduire les risques de migration irrégulière dans la région du Centre-Est (2017-2021). Ce projet qui s'inscrit en droite ligne avec les priorités nationales en matière de lutte contre le chômage et le sous-emploi des jeunes, constitue un appui de l'OIM aux efforts du Gouvernement et vise principalement à offrir des alternatives viables à travers la promotion de l'entrepreneuriat des jeunes en guise d'alternatives à la migration irrégulière.
La phase I du projet JEM a permis de financer la création d'entreprise au profit de 375 promoteurs et la mise en place d'un mécanisme de financement des jeunes dans la région du Centre-Est. A l'achèvement de cette première phase, la mission Pays de l'OIM au Burkina Faso a obtenu un financement du Gouvernement de l'Italie, à travers l'Agence italienne pour la coopération au développement, pour mettre en œuvre une seconde phase du projet. Cette phase a permis de consolider les acquis de la première phase et d'assurer la mise à l'échelle du projet en couvrant deux (2) nouvelles régions (le Centre-Sud et le Plateau Central) qui présentent également, dans une moindre mesure, des défis liés à la migration irrégulière.
Après un peu plus de trois années d'exécution, le projet a atteint des résultats et progrès considérables qu'il faille apprécier à travers une évaluation finale en vue de faire une analyse critique des résultats engrangés et apprendre de la mise en œuvre du projet pour les futures interventions de l'OIM.
Les principales réalisations enregistrées dans les 4 axes d'intervention du projet sont :
• La composante sensibilisation : Conduite d'une campagne de sensibilisation des communautés des régions du Centre-Est du Centre-Sud et du Plateau Central sur les risques et alternatives à la migration irrégulière à travers diverses approches (compétition Maracana, représentation de théâtre conte et distribution de gadgets), pour amener les populations du Centre-Est, du Centre Sud et du Plateau Central à prendre réellement conscience des dangers et des alternatives à la migration irrégulière ;
• La composante études sur les créneaux porteurs : L'actualisation de deux études sur les créneaux porteurs d'emplois dans les régions du Centre Sud et du Plateau Central, pour mieux orienter les jeunes dans le choix de leurs domaines d'activité entrepreneuriale ;
• La composante formation : présélection et la formation de 1072 bénéficiaires en entrepreneuriat et la formation technique de 775 d'entre eux, bénéficiaires du financement de leurs plans d'affaire ;
• La composante financement : évaluation suivie d'une réadaptation du mécanisme de financement, l'appui conseil et le coaching de proximité des promoteurs par six ONG et l'octroi d'un financement d'environ 622 millions de francs CFA aux jeunes pour la mise en œuvre de leurs projets individuels ou collectifs.
Dans le cadre de l'évaluation finale du projet jeunesse-emploi-migration, financé par l'agence de coopération Italienne et mis en œuvre par l'organisation internationale pour les migrations, les présents TdRs sont élaborés en vue du recrutement d'un consultant/cabinet national pour assurer la mission.
II Finalité de l'évaluation
Le but de l'évaluation finale est de fournir aux parties prenantes une appréciation indépendante de la performance globale, mesurer les changements opérés à travers les réalisations et analyser les stratégies de mises en œuvre du projet JEMII. Elle permettra aussi de tirer les enseignements, identifier les bonnes pratiques afin de formuler non seulement des recommandations pour l'amélioration des interventions futures mais aussi pour la réplication/ passage à l'échelle de certaines interventions. Les principaux destinataires de cette évaluation sont l'OIM, l'Agence Italienne pour la coopération au développement et les parties prenantes de la mise en œuvre du projet JEM II (Ministère des sports de la jeunesse et de l'emploi, les ONG de mise en œuvre et les Institution financières impliquées dans le financement des bénéficiaires).
L'évaluation finale vise de manière spécifique à :
• Capitaliser l'ensemble des résultats de la mise en œuvre du projet JEM II afin d'assurer la redevabilité envers les partenaires financiers et les parties prenantes de la mise en œuvre ;
• Apprécier l'atteinte des objectifs du projet en référence aux indicateurs du cadre des résultats ;
• Fournir une analyse détaillée des facteurs explicatifs du niveau de performance atteint ;
• Déterminer la pertinence des actions menées, leur efficacité tant en termes de résultats qu'en termes de dynamiques et de processus impulsés ainsi que leur effets et durabilité ;
• Apprécier l'efficacité et la durabilité du mécanisme de financement mis en œuvre dans le cadre du projet JEMII ;
• Apprécier la stratégie de la mise en œuvre des activités du projet au regard des résultats atteints ou non atteints et formuler des recommandations ;
• Analyser et documenter les changements identifiés à la suite de la mise en œuvre du projet qu'ils soient prévus ou non, positifs ou négatifs ;
• Identifier les bonnes pratiques relatives à la conception, à la mise en œuvre, à la gestion et aux résultats du projet ainsi que les principales leçons apprises.
III Portée de l'évaluation
Le périmètre de l'évaluation finale, prend en compte la totalité des résultats observables, depuis le démarrage du projet JEM II jusqu'au 28 février 2025, date de clôture du projet. Par ailleurs, la portée géographique de l'évaluation s'étend aux 61 communes de mise œuvre du projet JEM II dans les régions du Centre-Est (22), Centre-Sud (19) et Plateau Central (20), exception faite aux huit (8) communes de la province du Koulpélogo où le défi sécuritaire a entrainé un redéploiement des bénéficiaires.
IV Les critères de l'évaluation
L'évaluation utilisera les six principaux critères de l'OCDE-CAD que sont la pertinence, la cohérence, l'efficacité, l'efficience, l'impact et la durabilité ainsi que les questions transversales de genre. Il s'agit des critères suivants :
Pertinence : le critère de pertinence cherche à apprécier dans quelle mesure le projet JEM II répond toujours aux priorités et aux besoins réels des bénéficiaires, ainsi que le degré d'intégration au contexte institutionnel ;
Cohérence : ce critère a été retenu afin d'apprécier dans quelle mesure le projet JEM II est compatible avec les politiques et programmes du Burkina Faso et d'autres partenaires opérant dans le même contexte et avec les autres interventions menées au sein de l'OIM.
Efficacité : ce critère a été choisi pour mesurer comment les objectifs et les résultats de l'intervention ont été atteints, ou sont en train de l'être par rapport aux cibles et indicateurs établis dans le cadre logique du projet ;
Efficience : le critère d'efficience vise à mesurer comment l'intervention produit, ou est susceptible de produire, des résultats de façon économique et dans les temps ; relation entre les moyens mis en œuvre (financiers, techniques, organisationnels et humains) et les résultats escomptés ;
Impact : ce critère dans la présente étude cherche à mesurer les premiers effets du projet JEM II sur les populations bénéficiaires, a identifier les facteurs qui contribuent à / ou empêchent l'atteinte des effets.
Durabilité : le critère de durabilité a été retenu afin d'établir les chances que les bénéfices nets du projet JEM II se poursuivent après la fin du programme ou lors d'une nouvelle phase.
Genre : une attention particulière sera portée à l'intégration effective des dimensions de genre et de la situation d'handicap dans le cadre de cette évaluation.
V Questions d'évaluation
Les principales questions évaluatives sont ci-dessous énumérées par critère d'évaluation retenu au préalable.
Pertinence
– Dans quelle mesure les objectifs du projet étaient-ils pertinents pour les priorités du donateur et les besoins nationaux ?
– Les objectifs et la conception du projet étaient-ils adaptés aux besoins des bénéficiaires ?
– Les activités et les résultats du projet étaient-ils cohérents avec les objectifs recherchés et les effets et impacts attendus.
– Dans quelle mesure une approche sensible au genre et à l'inclusion des personnes handicapées a-t-elle été utilisée dans la conception et la mise en œuvre du projet ?
Cohérence
– Cohérence interne : dans quelle mesure le projet crée des synergies et des liens entre d'autres interventions mises en œuvre par l'OIM dans le domaine thématique du projet ; et dans quelle mesure les interventions du projet contribuent à l'atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) ?
– Cohérence externe : Dans quelle mesure le projet crée-t-il des synergies et des liens entre les interventions du gouvernement et des communautés de donateurs concernant le domaine thématique ?
Efficacité
– Les bénéficiaires cibles sont-ils atteints comme prévu ? si oui sont-ils satisfaits des services fournis par le projet ?
– Le projet a-t-il été mis en œuvre comme prévu initialement ? Si non pour quelles raisons et quelles ont été les mesures prises pour y remédier ?
– Dans quelle mesure le projet s'est-il adapté aux conditions extérieures changeantes afin de garantir l'atteinte des résultats ?
– Dans quelle mesure les résultats et objectifs du projet ont-ils été atteints ? quels ont été les principaux facteurs ayant influencé la réalisation ou non des objectifs ? Comment les obstacles ont-ils été surmontés ?
– Y a-t-il eu des effets positifs imprévus par rapport aux résultats escomptés dans le document de projet ? Dans quelle mesure cela a-t-il contribué aux résultats obtenus ?
– Si des effet négatifs imprévus sur les groupes cibles se sont produits ou sont susceptibles de se produire, dans quelle mesure l'équipe projet a-t-elle pris les mesures appropriées ?
– Dans quelle mesure la prise en compte des bénéficiaires individuels et collectifs à travers les coopératives a-t-il a-t-elle été efficace dans l'atteinte des résultats du projet ?
Efficience
– Les activités du projet ont-elles été exécutées et les produits obtenus en temps voulu ? Sinon, quelle était la raison des retards possibles ?
– Dans quelle mesure la coordination et la collaboration avec les ONG et institutions financières partenaires ont-elles été efficientes ?
– Quand et comment les activités de suivi et d'évaluation sont-elles menées ? Les ressources de S&E (humaines et financières) sont-elles suffisantes et appropriées ? Quelles sont les leçons tirées de M&E et les bonnes pratiques ?
– Le projet a-t-il été mis en œuvre de la manière la plus efficace par rapport aux autres moyens de mise en œuvre ?
– Dans quelle mesure les ressources sont-elles fournies/disponibles à un coût prévu (ou inférieur à celui prévu) de toutes les parties concernées ?
Impact
– Existe-t-il des preuves de changements (positifs ou négatifs) sur les cibles du projet ? dans l'affirmative quels sont les facteurs de ces changements ? Dans la négative, pour quelles raisons ?
– La vie des bénéficiaires et leur environnement ont-ils connu des changements (positifs ou négatifs) de quels changements s'agit-il ? ces changements sont-ils directement ou indirectement liés au projet où plutôt causés par des facteurs externes ?
– Des mesures ont-elles été prises en temps voulu dans le cadre du projet pour atténuer les éventuels effets négatifs imprévus ?
Durabilité
– Dans quelle mesure les activités et les avantages de l'intervention perdurent-ils à la fin du projet et en l'absence de tout aide extérieur ?
– Certains domaines d'activité sont-ils à l'évidence non durables ? Quels enseignements peut-on en tirer ?
– Dans quelle mesure les bénéficiaires, les parties prenantes (Partenaires de mise en œuvre, institution financières et collectivités locales) se sont-ils appropriés du projet pour perpétuer ses résultats en l'absence d'un financement extérieur ?
– Existe-t-il des risques financiers susceptibles de compromettre la durabilité des résultats du projet affectant femmes, hommes et groupes vulnérables ?
– Y a-t-il des risques sociaux ou politiques susceptibles de compromettre la durabilité des résultats du projet ?
– Dans quelle mesure les parties prenantes (ONG partenaires, IF et collectivités locales, hommes, femmes, groupes vulnérables) soutiennent la pérennité des objectifs du projet ?
– Dans quelle mesure les leçons apprises sont-elles documentées par l'équipe du projet sur une base continue et partagées avec les parties appropriées qui pourraient apprendre du projet ?
– Quels sont les autres facteurs de durabilité où pouvant influencer la non-durabilité du mécanisme de financement des jeunes promoteurs bénéficiaires du projet ?
Genre
– Dans quelle mesure une approche sensible au genre a-t-elle été utilisée dans la conception et la mise en œuvre du projet ? Comment les dimensions de genre ont-elles été intégrées dans la conception, la planification, la mise en œuvre et le suivi de l'intervention et des résultats obtenus ?
– Dans quelle mesure le projet a-t-il réussi à impliquer les femmes et les personnes vivants avec un handicap ?
– Dans quelle mesure la prise en compte de l'aspect genre (jeune, femme, hommes personnes avec handicap) contribue-t-elle à l'atteinte des objectifs du projet ?
VI Méthodologie de l'évaluation
L'évaluation sera menée de manière indépendante par un consultant externe/cabinet national sous la coordination et supervision du Bureau Pays et du Bureau Régional de l'OIM.
L'évaluation reposera sur l'exploitation des documents du projet et la collecte des données quantitatives et qualitatives sur le terrain.
L'analyse documentaire va se faire à travers l'exploitation des documents du projet, les rapports d'activité, les rapports narratifs d'avancement, les rapports d'enquête et les rapports financiers. L'OIM Burkina fournira tous les documents relatifs au projet au début de l'évaluation
La collecte des données quantitatives et qualitatives va se faire sur le terrain auprès des bénéficiaires et des principales parties prenantes du projet : y compris le personnel clé du projet, le donateur, les autorités nationales, régionales et locales dans la zone d'intervention, tout partenaire de mise en œuvre, etc. A cet effet, l'évaluateur proposera différentes méthodes de collecte de données : revue documentaire, entretiens, observation directe à travers des visites sur le terrain etc. qui permettent d'assurer une complémentarité dans le traitement et l'analyse des informations, et d'éviter ainsi les assertions. La méthodologie détaillée, partie intégrante du rapport de démarrage, sera entreprise par l'évaluateur en consultation avec le responsable de l'évaluation au cours de la phase initiale de l'évaluation. Le processus d'évaluation se fera en conformité avec les principes de protection des données personnelles de l'OIM.
VII Résultats attendus de l'évaluation
Les livrables attendus de l'évaluation sont des rapports d'étapes et le rapport final. La soumission de ces livrables est attendue suivant les périodes ci-dessous définies :
Avant / pendant la mission sur le terrain
– Un rapport initial/matrice d'évaluation, avant la mission sur le terrain (voir modèle OIM). Un rapport initial comprenant les questions d'évaluation révisées, un calendrier détaillé d'évaluation, l'approche d'évaluation proposée, sera préparé par l'évaluateur et partagé avec l'OIM. Le rapport doit inclure une matrice d'évaluation et un projet de guide d'entretien, ainsi que tout autre outil de collecte de données nécessaire. La matrice d'évaluation démontrera la compréhension des TdRs et présentera les plans de collecte et d'analyse des données, à compléter et à examiner avec le chef de projet avant la visite sur le terrain.
– Une présentation/exposé des constatations initiales (dernier jour de la mission sur le terrain). Après la phase de recherche documentaire et les entretiens approfondis avec les principaux informateurs, l'évaluateur préparera une brève présentation des résultats initiaux et des conclusions et recommandations provisoires. Cela sera utilisé pour faire un compte rendu au gestionnaire de l'évaluation et aux autres parties concernées, afin d'identifier et de corriger toute mauvaise interprétation ou lacune.
Après la mission sur le terrain
– Un rapport d'évaluation final (voir modèle OIM)
o En s'appuyant sur le compte rendu et la rétroaction initiale reçus, l'évaluateur produira un rapport provisoire qui sera partagé avec le gestionnaire de l'évaluation pour examen. Le responsable de l'évaluation sollicitera et consolidera les commentaires et les présentera à l'évaluateur. La rétroaction doit se concentrer sur les aspects techniques et non sur les conclusions ou les constatations, à moins que celles-ci ne reposent sur des informations inexactes ou incomplètes, auquel cas des informations corrigées ou complémentaires doivent être fournies.
o Une fois la rétroaction fournie par le gestionnaire de l'évaluation, l'évaluateur préparera le rapport final. Le rapport suivra la même logique de présentation et inclura, au minimum, les informations décrites dans le modèle de manuel de projet de l'OIM pour les rapports d'évaluation. Les annexes doivent inclure les TDRs, le rapport initial, la liste des documents examinés, la liste des personnes interrogées ou consultées et les instruments de collecte de données.
– Un résumé de l'évaluation (voir modèle OIM). L'évaluateur préparera également un résumé d'évaluation de deux pages (voir modèle OIM) pour faciliter le partage des principales constatations, conclusions et recommandations. Le dossier d'évaluation comprendra : l'identification du public du dossier d'apprentissage ; informations sur le projet (titre du projet, pays couverts, type et code de projet, durée du projet, période du projet, bailleur (s) et budget) ; contexte de l'évaluation (objectif de l'évaluation, équipe d'évaluation, calendrier de l'évaluation, type d'évaluation, méthodologie) ; et les résultats de l'évaluation : principales constatations et / ou conclusions, y compris les meilleures pratiques et les leçons apprises, et les principales recommandations.
– Une réponse de suivi de la direction (voir modèle OIM). L'évaluateur préparera également le premier projet de réponse de suivi de la direction - MRF (voir modèle de l'OIM) avec les principales recommandations. Il sera demandé au bureau pays de la OIM de remplir le MRF et de planifier les étapes à suivre après l'évaluation.
VIII Langue d'évaluation
Sauf indication contraire du bailleur du projet, le rapport d'évaluation sera rédigé en français.
IX Budget de l'évaluation
Le budget de l'évaluation prend en compte tous les coûts relatifs à cette activité y compris les déplacements officiels pour des visites nécessaires sur le terrain. Ce montant sera couvert par le budget total y alloué.
X Plan de travail provisoire de l'évaluation
L'évaluation devrait être terminée dans un délai de quatre (4) semaines à compter de la date de signature du contrat.
L'équipe d'évaluation devrait proposer un calendrier pour soumettre les livrables dans leurs propositions.
Tableau n°2 : plan de travail provisoire de l'évaluation
I Qualification requise pour les évaluateurs
La conduite de l'évaluation finale requiert les qualifications professionnelles suivantes de la part des évaluateurs :
Avoir au moins cinq (5) ans d'expérience approfondie en évaluation de projets / programmes, où l'évaluation des interventions thématiques pertinentes est considérée comme un atout ;
Bonne connaissances et expérience professionnelle dans le domaine de la migration et/ou de l'entreprenariat des jeunes ;
Bonne connaissance des principaux documents publics, stratégies, tendances et pratiques liés à la migration et à la promotion de l'entreprenariat des jeunes au Burkina Faso ;
Compétences analytiques avérées et capacité à conceptualiser et à rédiger de manière concise et claire ;
Compétences prouvées en communication et capacité à interagir avec de multiples acteurs, y compris des représentants du gouvernement, des donateurs et d'autres parties prenantes.
II Conditions de participation
Les évaluateurs intéressés doivent inclure les documents suivants lors de la soumission de leur candidature à l'adresse e-mail oimburkinafaso@iom.int en mentionnant la référence : EVALUATION FINALE DU PROJET JEM
II :
Une Proposition technique conformément aux TdR, en veillant à ce que le but, les objectifs, la portée, les critères et les livrables de l'évaluation soient pris en compte. La proposition doit inclure une ventilation détaillée de la phase de démarrage et de la méthodologie de collecte des données, l'approche suggérée et l'échantillonnage proposé à utiliser dans l'évaluation. Une brève explication des phases de collecte des données, d'analyse et de rédaction du rapport doit également être incluse, ainsi qu'un projet de plan de travail et un calendrier pour l'évaluation. ;
Un CV indiquant toutes les expériences passées de projets similaires, ainsi que les coordonnées (email et numéro de téléphone) du candidat et au moins trois références professionnelles (max. 3 pages) ;
Une proposition financière avec une ventilation des coûts : honoraires de consultants, frais de déplacements, indemnité journalière de subsistance (DSA) et autres frais requis. La proposition financière doit être soumise dans un dossier séparé, clairement nommé Proposition financière. Aucune information financière ne doit figurer dans la proposition technique.
o Les candidats intéressés doivent fournir des propositions financières comprenant au moins les éléments suivants :
– Les frais de la prestation ;
– DSA ;
– Frais de voyage ;
– D'autres coûts.
La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 25 janvier 2025.
Un comité de sélection examinera toutes les offres techniques. Toutes les propositions doivent répondre aux exigences minimales décrites ci-dessus et celles déclarées non conformes ne seront pas prises en considération.
L'équipe d'évaluation a le droit et devrait discuter des questions pertinentes à cette évaluation avec les personnes et organisations concernées. L'équipe d'évaluation ne représente en aucune manière l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Tous les droits de propriété intellectuelle sur les résultats des services mentionnés dans le contrat appartiendront exclusivement à OIM, y compris le droit d'apporter des modifications et de remettre du matériel à un tiers. L'OIM peut publier le résultat final afin de promouvoir la transparence et l'utilisation publique des résultats de l'évaluation.
Description de poste
Poste : Spécialiste en passation de marchés
Lieu principal : Ouagadougou, Burkina Faso
Superviseur : Cheffe de mission
Niveau d'effort : Temps partiel - Consultation
1. Contexte et justification de la mission
Cowater met en œuvre le projet Épanouissement socio-économique des populations vulnérables au Sahel (ESEPV-Sahel) co-financé par Affaires mondiales Canada (AMC), la compagnie minière Iamgold S.A., la
Fondation One Drop et le Gouvernement du Burkina Faso. D'une durée de 6 ans (2022-2028), il vise à réduire les barrières sexospécifiques entravant la participation socioéconomique des femmes et des groupes marginalisés dans le but d'accroître leur accès aux services sociaux de base et aux opportunités économiques tout en favorisant une gouvernance inclusive et participative au niveau des communes ciblées de Dori, Falagountou et Gorom-Gorom dans la région du Sahel au Burkina Faso. Le projet agit principalement sur trois (3) axes majeurs :
• Le premier axe visera à améliorer la gouvernance locale et la gestion territoriale au niveau de trois communes par le renforcement de la coopération entre ces communes et leurs connaissances et compétences en matière de planification et de mise en œuvre du développement local (Composante 1100) ;
• Le deuxième se focalisera sur la facilitation de l'accès aux services de base à travers la réalisation d'infrastructures d'approvisionnement en eau, d'hygiène et d'assainissement et la formation des populations et services techniques pour leur prise en charge (Composante 1200) et ;
• Le troisième sera consacré au renforcement du leadership des femmes et à leur développement économique à travers l'amélioration de leurs compétences et la promotion d'un environnement social et économique favorable à leur épanouissement (Composante 1300). Les activités de ces sous-composantes seront mises en œuvre au profit des populations des villages d'intervention des trois communes de Dori, de Falagountou et de Gorom-Gorom.
Afin de soutenir la mise en œuvre des activités du projet, il est nécessaire de recruter un Spécialiste en passation de marchés (SPM). Celui-ci jouera un rôle clé en appuyant les processus d'acquisition de biens, de services et de réalisation des travaux prévus dans le cadre du projet.
2. Description du poste et responsabilités
Le Spécialiste en passation de marchés (SPM) travaillera en étroite collaboration avec la cheffe de mission, le Responsable Administratif, Financier et des Opérations (RAFO) ainsi que les responsables de composante pour coordonner et soutenir l'approvisionnement en biens , services et travaux prévus dans le cadre du projet. Il sera chargé de planifier et de conduire des processus de sélection transparents, équitables et compétitifs, en conformité avec les exigences de Cowater, d'Affaires Mondiales Canada ainsi que les meilleures pratiques nationales et internationales.
DESCRIPTION DU POSTE
Expertise en matière de passation de marchés et assistance technique au projet ESEPV-Sahel, y compris, mais sans s'y limiter :
• Collaborer avec la cheffe de mission, le RAFO ainsi que les responsables de composante pour élaborer ou mettre à jour les directives de passation de marchés, les documents d'appel d'offres, ainsi que les formulaires et modèles standard, en conformité avec les normes nationales, canadiennes et internationales ;
• Élaborer en concertation avec l'équipe de projet, des plans d'approvisionnement et des calendriers pour le recrutement de consultants, fournisseurs et entreprises prévus par le projet ;
• Participer à l'élaboration des termes de référence pour le recrutement de consultants, fournisseurs et entreprises prévus par le projet ;
• Participer à l'élaboration de Dossier d'Appel d'Offres (DAO) ;
• Préparer et faire publier les avis généraux, avis d'appel d'offres, avis à manifestation d'intérêts et avis de publication de résultats ou d'attribution de contrats conformément aux textes en vigueur
;
• Étudier les marchés locaux et régionaux pour identifier entrepreneurs, fournisseurs ou consultants qui répondent aux besoins et exigences du projet pour en constituer une base de données et veiller à sa mise à jour ;
• Soutenir l'équipe dans la préparation des spécifications techniques, des termes de références et des critères d'évaluation ;
• Participer à la préparation des bons de commande, des contrats de sous-traitance, des accords de consultation et des lettres d'accord pour les travaux ou services nécessaires ;
• Développer des grilles d'évaluation, des lettres d'invitation et des modèles de rapports d'évaluation pour appuyer les processus de sélection ;
• Aider l'équipe à évaluer les offres en fonction des critères d'évaluation définis, négocier les conditions les plus favorables et recommander le prestataire de services, le fournisseur et/ou l'entreprise le mieux adapté ;
• Gérer les garanties (cautionnements de soumission, d'exécution, etc.) et s'assurer de leur conformité ;
• Gérer en consultation avec la cheffe de mission les modifications contractuelles et les avenants
;
• Organiser et maintenir des archives numériques et physiques à jour, assurant la gestion appropriée des dossiers de passation des marchés à des fins d'audit ;
• Effectuer toutes les taches avec un haut degré d'intégrité professionnelle, d'éthique et un engagement à respecter les normes les plus élevées ;
• Assurer une gestion des responsabilités de manière équitable, impartiale et transparente, tout en adoptant une attitude professionnelle et orientée vers la résolution de problèmes ; • Effectuer toute autre tâche connexe demandée par la cheffe de mission.
QUALIFICATIONS REQUISES
Éducation :
• Licence ou maîtrise en chaîne d'approvisionnement, comptabilité, administration des affaires ou dans un domaine lié au développement international ;
• Des certifications reconnues à l'international dans le domaine de la passation des marchés publics constituent un atout.
Expérience minimale :
• Au moins 15 ans d'expérience dans la passation de marchés pour des projets de développement pluriannuels d'une valeur de 10 millions de dollars canadiens ou plus. • Expérience avérée dans la gestion des contrats et des relations avec les fournisseurs ;
• Expertise dans l'élaboration de plans d'approvisionnement et la mise en place de système de gestion documentaire ;
• Expérience dans l'approvisionnement de biens et services liés à l'eau potable, l'hygiène et l'assainissement, y compris la gestion des infrastructures et des équipements dans ce secteur ;
Compétences essentielles :
• Capacité avérée à travailler efficacement avec diverses parties prenantes ;
• Expérience de travail dans la région du Sahel, dans la fourniture d'infrastructures et d'équipements liés à l'approvisionnement en eau, à l'hygiène et à l'assainissement, ainsi que dans la gestion des services sociaux de base et des infrastructures communautaires considérée comme un atout.
3. Procédure et méthode de sélection
Les dossiers de candidature devront comprendre les documents suivants :
• Une lettre de motivation ;
• Un curriculum vitae détaillé.
Les candidats intéressés doivent envoyer leur dossier de candidature complet au plus tard le 28 janvier 2025 à l'adresse suivante : recrutementepasec@gmail.com
Nous remercions tous les candidats, mais seules les personnes présélectionnées seront contactées.
À propos de nous
Forte de plus de 35 ans d'expérience, Cowater International est le chef de file canadien des services de consultation en gestion spécialisés dans le développement international. Elle a géré la mise en œuvre de plus de 800 projets dans plus de 80 pays du monde. Nous travaillons avec les gouvernements, les organisations partenaires, les communautés et la société civile pour concevoir et mettre en œuvre des solutions durables qui génèrent des impacts sociaux, financiers et environnementaux durables. Notre approche adaptative de la gestion a conduit à notre travail primé et à notre reconnaissance comme l'une des sociétés les mieux gérées du Canada depuis 2017. Ayant son siège social à Ottawa, au Canada, Cowater International possède également des bureaux d'entreprise à Montréal, au Québec, à Londres, au Royaume-Uni, à Nairobi, au Kenya, et à Bruxelles, en Belgique, en plus de bureaux de projet l'Afrique du Nord et subsaharienne, le Moyen-Orient, l'Amérique latine et l'Asie.
Les grandes familles BAMBARA, GUINGANE, BOUNDANÉ, à Garango, Ouagadougou et Paris ;
Les grandes familles BATEAU et SERRES au Tchad et en France ;
Les familles alliées : KONDOMBO, SANOU, BELA et DIOP ;
Les frère et sœur : Denis et Denise,
La veuve Yvonne BAMBARA née BATEAU,
Les enfants : Dokouma Christian, Christelle Nélita, Céline Lucie, Aïnonhi Sandra Carine, Tangui Ghislaine Josiane,
La belle-fille Safiatou BAMBARA née KONDOMBO et les beaux-fils Professeur Adama SANOU et Serge Peghwende BELA,
Les petits enfants : Boubacar Yvon, Thia Barze, Yacine Nélia, El Béchir Serge, Tess Roonel, Kiné Christelle, Maëlle Odélia, Nathan Marie, Tracy Marie-Chalonne, Karen Myra D., Uriel Nathan et Yannelle
vous renouvellent leurs plus sincères remerciements pour les nombreuses marques de solidarité, de compassion et les soutiens multiformes manifestés à leur égard, lors du rappel à Dieu le 27 mars 2024, de leur fils, gendre, frère, époux, père, beau-père et grand-père :
Jean Kouka Adolphe BAMBARA
Cadre de banque à la retraite, ancien Conseiller municipal à la Mairie Centrale de Ouagadougou
Ils vous invitent à vous unir à eux, dans la messe tenant lieu de funérailles chrétiennes, qui sera dite à l'Église Saint Camille, selon le programme suivant :
– Vendredi 17 janvier 2025 à 20h 00 : Veillée de prières
– Samedi 18 janvier 2025 à 08h00 : Messe de requiem
Donne lui Seigneur, le repos éternel et que brille sur lui la lumière de ta face. Qu'il repose en paix ! Amen
Union de prières
13 janvier 2018 - 13 janvier 2025
Voilà sept (7) ans qu'il a plut au Seigneur de rappeler à lui sa bien-aimée,
W. Annie Francine Ouédraogo,
Précédemment Déléguée Régionale du Conseil Supérieur de la Communication de l'Ouest - CSC/Bobo-Dioulasso.
En ce douloureux souvenir, sa famille, ses ami-es et toutes les personnes qui l'ont aimée s'unissent d'intention de prière pour le repos de son âme.
Paix sur Francine !