Depuis maintenant trois ans, émerge dans le domaine des produits capillaires au Burkina Faso, l'entreprise Das'hair fondée par Farida Sawadogo et Malicka Koanda. Ces jeunes entrepreneures, étudiantes, apportent une vision unique et engagée dans le secteur des soins capillaires naturels. L'entreprise Das'hair propose des services allant des analyses capillaires aux soins sur place, en mettant un accent particulier sur le suivi personnalisé de la clientèle.
Farida Sawadogo et Malicka Koanda ont donné vie à Das'hair, non seulement comme une marque de produits capillaires, mais aussi comme un centre de soins spécialisé pour les cheveux afro. Etant étudiante en management option entrepreneuriat, Farida Sawadogo assume les responsabilités en marketing et management chez Das'hair. Sa partenaire, Malicka Koanda, étudiante en doctorat de pharmacie, elle, se concentre sur le développement et la recherche de produits capillaires.
Leur aventure entrepreneuriale a commencé lorsqu'elles ont décidé de revenir au naturel, rejoignant ainsi la tendance croissante du retour aux cheveux naturels. Confrontées au défi de comprendre et de prendre soin de leurs cheveux afro, elles ont commencé un parcours autodidacte. Cette expérience personnelle a éveillé en elles une passion pour les cheveux naturels, qu'elles ont souhaité partager avec ceux qui, comme elles, manquaient de connaissances initiales.
Selon les promotrices, plusieurs éléments concourent à rendre particulier l'entreprise Das'hair. « Premièrement, nous utilisons la matière première burkinabè, ce qui veut dire que nous valorisons les produits du terroir. Deuxièmement, de par ma formation, cela me permet de certifier que nos produits sont de qualité. Ce n'est donc pas fait n'importe comment ou avec n'importe quel type de produit. Le paque ding est choisi avec amour pour faciliter l'application et l'utilisation par la clientèle. Et également nous mettons tout l'amour qu'il faut dans ce travail parce que c'est une passion. Je ne le fais pas juste comme cela. C'est vraiment une passion pour moi de formuler ces différents produits et donner quelque chose de particulier et de qualité à toute la population. Pour décrire donc nos produits, je dirai que Das'hair c'est sécurité, qualité et efficacité », a expliqué la co-promotrice chargée du développement et de la recherche de produits capillaires, Malicka Koanda.
A entendre la responsable en marketing et management, le suivi des clients fait également partie des particularités de leur entreprise. « Je peux dire que nous misons beaucoup sur le suivi de la clientèle. Pour nous, ce n'est pas seulement offrir des produits ou des soins, mais c'est vraiment suivre la personne durant tout le processus et ce, que ce soit celles qui veulent revenir au naturel ou celles qui peinent à revenir au naturel et qui cherchent quand même des solutions pour revenir au naturel. Donc nous essayons de communiquer au maximum sur tout ce qu'il faut savoir sur le cheveu afro », a-t-elle indiqué.
Les défis auxquels les entrepreneures font face sont entre autres les contraintes financières, la compréhension de leur vision par la population et la gestion à distance en raison de la localisation géographique différente des fondatrices. Lire la suite
Hanifa Koussoubé
Lefaso.net
Dans le cadre des travaux de normalisation du stade du 4 Août, un expert en infrastructures sportives séjourne à Ouagadougou depuis le lundi 26 février 2024. Il s'agit de l'Egyptien Mohamed ELSHAWARBY. Ce technicien travaillera avec les entreprises sur les travaux déjà exécutés et ceux en cours sur le site de normalisation du stade du 4 Août.
Ces séances de travail avec les différentes parties prenantes permettront de s'assurer que tous les travaux déjà effectués sont conformes au cahier de charge des instances du football international.
L'expert Egyptien va se pencher notamment sur les plans des vestiaires en vue de les valider de concert avec l'entreprise en charge des travaux. L'objectif est de « s'assurer que les travaux de rénovations du stade sont bien livrés selon les normes internationales pour pouvoir organiser des compétitions et des matchs internationaux de haut niveau », a dit Mohamed ELSHAWARBY lors d'une audience avec Monsieur le Ministre Dr Boubakar SAVADOGO.
DCRP/MSJE
La Fédération des associations des ramasseurs d'ordures ménagères de la ville du Faso a fait un don d'un million de francs CFA à la commune de Ouagadougou. La remise du don a eu lieu ce mercredi 28 février 2024, au sein de la mairie centrale.
Le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, Maurice Konaté, a salué le geste de la fédération. « Il n'est pas de coutume que des gens viennent vers la mairie pour dire : prenez quelque chose pour vous aider dans le cadre des activités que vous menez pour le bien-être des populations. Vous convenez avec moi que Ouagadougou, la capitale, doit refléter vraiment une certaine image. Aujourd'hui, quoi qu'on dise, il y a des efforts qui sont faits. Mais quand vous regardez les artères de la ville de Ouagadougou, on sent que la ville n'est pas propre. Cela est lié à des difficultés. Et ce sont ces difficultés que la fédération a juste vu et a voulu nous venir en aide », a indiqué le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou.
Pour lui, le don de la fédération est énorme. Car dit-il, un million de francs CFA peut acheter plus de 1 400 litres de gasoil pour pouvoir effectuer le ramassage des ordures ménagères. « Ce geste va nous soulager. Depuis un certain temps, nous éprouvons des difficultés pour effectuer ce volet de notre mission. Cela est dû au fait que nous sommes en train de revoir un certain nombre de contrats avec les partenaires qui le faisaient avant. Nous avons par ailleurs reçu des instructions pour que cela se fasse dans de très bonnes conditions afin que nous puissions avoir toujours un regard sur ce pan de notre mission. C'est beaucoup d'argent que la commune injecte dans le ramassage et le traitement des ordures ménagères. Malgré tout cela, notre ville n'est pas ce que nous voulons qu'elle soit. Nous avons été interpellés plusieurs fois par les plus hautes autorités. Nous en sommes très conscients et nous nous attelons à ce que le problème soit résolu », a laissé entendre monsieur Konaté.
Il a rassuré que dans les jours à venir, des opérations de ramassage d'ordures ménagères se feront dans les quartiers.
La présidente de la fédération, Delphine Zongo, dit avoir fait ce don pour permettre à la mairie de Ouagadougou de mener à bien ses activités de ramassage d'ordures ménagères. Parce qu'au regard de la situation du pays, la mairie n'arrive pas à effectuer correctement ses opérations de ramassage d'ordures à cause des difficultés financières.
Elle a promis de poursuivre les campagnes de sensibilisation pour amener les Burkinabè à garder leur cadre de vie propre et sain.
Madame Zongo a par ailleurs appelé les autres associations à emboîter leurs pas pour le rayonnement de la ville de Ouagadougou.
Rama Diallo
Lefaso.net
Au Tchad, le gouvernement informe l'opinion publique, dans un communiqué signé ce mercredi 28 février 2024, qu'une tentative d'assassinat du président de la Cour suprême, Samir Adam Annour, a été déjouée. Des échanges de tirs contre les locaux des services de renseignement (Agence nationale de sécurité de l‘Etat, ANSE) ont fait plusieurs morts, selon le gouvernement.
Les Tchadiens se sont réveillés avec un communiqué du gouvernement. Selon le porte-parole du gouvernement, Abdraman Koulamallah, cette tentative « a été fomentée par le secrétaire chargé des finances du Parti socialiste sans frontières (PSF), ce qui a conduit à son arrestation ».
« Cependant, la situation a pris une tournure dramatique avec une attaque délibérée des complices de cet individu, menée par les éléments du PSF et à leur tête le président de ce mouvement, Yaya Dillo, contre les locaux de l'Agence nationale de sécurité de l‘Etat (ANSE), occasionnant plusieurs morts », précise le ministre de la communication, dans le communiqué.
Selon le porte-parole du gouvernement, « les forces de l'ordre ont immédiatement réagi avec efficacité pour déjouer cette attaque » et « la situation est désormais totalement sous contrôle ».
Dans la foulée, le ministre de la communication rappelle : « toute personne cherchant à perturber le processus démocratique en cours dans le pays sera poursuivie et traduite en justice selon les lois en vigueur ».
Le ministre Abdraman Koulamallah, annonce qu'un bilan sera communiqué ultérieurement.
Il faut noter que le 19 février 2024, le président de la Cour Suprême, Samir Adam Annour, a été victime d'une agression perpétrée par des individus non identifiés, a rapporté le président de transition, Mahamat Idriss Deby, qui avait condamné sans préciser le motif.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Crédit photo Toumaï Web Médias
Executive edication Afrique (IFG) en partenariat avec le Conseil national du patronat burkinabè (CNPB) organise, ce mercredi 28 février 2024, à Ouagadougou, une conférence dénommée : « La journée RSE ». Ce forum international vise à partager les expériences et les bonnes pratiques en matière de Responsabilité sociale des entreprises (RSE) et de durabilité.
Dans le contexte du Burkina Faso, la Responsabilité sociale des entreprises (RSE) vaut son pesant d'or. En tant qu'acteurs du tissu économique africain, les entreprises ont une responsabilité envers les actionnaires, les employés mais aussi envers les communautés et l'environnement. La RSE ne devrait pas être perçue comme une contrainte, ni comme un concept à la mode en entreprise, mais plutôt comme une opportunité de créer un impact positif durable. C'est la ferme conviction du président du Conseil national du patronat burkinabè (CNPB), Idrissa Nassa.
S'exprimant à l'occasion de cette conférence, il a déclaré qu'il saisit tout l'enjeu de la transformation structurelle dans sa vie d'entrepreneur. Cela, a-t-il laissé entendre, nécessite un changement de paradigme et une transformation profonde des modèles d'affaires. « Nous devons adopter une approche holistique, intégrant les dimensions économiques, sociales et environnementales dans toutes nos décisions stratégiques. Nous sommes engagées à soutenir et à promouvoir la RSE dans les activités des entreprises au Burkina Faso. Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir meilleur pour l'Afrique tout en contribuant au bien-être de nos employés, de leurs communautés et de leurs environnements », a-t-il exhorté.
Il a salué à sa juste valeur l'initiative d'IFG et l'honneur fait au patronat burkinabè d'abriter la 2e édition de la RSE dédiée à la durabilité. « Je suis particulièrement heureux de la tenue de cet évènement dans le contexte actuel de notre pays qui est la preuve, si besoin en était, qu'il existe encore des hommes et des femmes qui croient en l'Afrique, à son potentiel et à sa capacité de résilience et ce, malgré les clichés préfabriqués », a-t-il scandé.
IFG pleinement engagée
Souhila Mager, présidente d'IFG, a soutenu que son institution est fière de pouvoir contribuer, à sa modeste échelle, à la promotion de la RSE. Pour elle, cet évènement revêt une importance particulière. Il marque le début d'une tradition car cette journée sera un rendez-vous annuel pour la sensibilisation et le partage de connaissances. Elle a révélé que l'objectif de ce forum international est de partager les expériences et les bonnes pratiques en matière de RSE et de la durabilité. « IFG est pleinement engagée dans la promotion de la RSE car nous croyons à la force de la collaboration, à la solidarité pour intégrer de manière volontaire les préoccupations sociales et environnementales dans nos activités », a incité la présidente d'IFG.
Pour rappel, IFG Afrique est une institution de formation de haut niveau qui s'est donné pour mission d'accompagner tous les acteurs pour développer l'expertise dans tous les domaines d'activités en Afrique. L'ouverture de la présente conférence a enregistré, en plus du président du CNPB, le président de la Confédération nationale du patronat nigérien (CNPN), Tahirou Assoumi.
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
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De plus en plus de citoyens deviennent accros aux réseaux sociaux. Pour lutter contre cette addiction, une « Journée mondiale sans Facebook », a été créée et célébrée chaque 28 février. Cette journée, peu connue au Burkina Faso, est positivement appréciée par certains Ouagalais qui se sont exprimés au micro de Lefaso.net.
Chaque année, et ce depuis 13 ans, la date du 28 février est consacrée à la Journée mondiale sans Facebook. Lutter contre l'addiction à la cyber dépendance, protester contre l'intrusion des publicités qui se font passer pour de l'information, telle est la philosophie de cette journée. Selon Burkina Digital Report 2023, 21,6% des 22,96 millions d'habitants que compte le pays ont accès à Internet. Côté réseaux sociaux, Facebook domine avec 1,95 millions d'utilisateurs actifs par mois, dont 29,3% de femmes et 70,7% d'hommes, selon Burkina Digital Report 2023.
Hyacinthe Sanou est le rédacteur en chef de studio Yafa. Sur sa page Facebook, il enregistre plus de 16 000 followers et 4 999 abonnés. Pour lui, ce réseau social est une formidable plateforme de distraction. « J'y suis pour taquiner sur fond de parenté à plaisanterie et de supporter de certains clubs. Ça me permet également de rester en contact avec mes connaissances qui y sont. Dans le cadre de mon travail de journaliste, il m'arrive d'y faire de la veille informationnelle en ce sens que je peux observer comment une actualité est traitée par telle page », témoigne-t-il.
En dépit des nombreux avantages qu'offre Facebook, il ne trouve pas d'inconvénient à s'en passer pour une journée. « Je ne suis pas addict à Facebook en ce sens que je n'y vais que pour me distraire et il arrive que dans mes activités, je sois privé même d'internet pendant au moins une journée », se justifie-t-il. Même son de cloche chez Norbert Williams Soularé : « Je peux me passer des réseaux sociaux, notamment Facebook sans même attendre le 28 février... C'est surtout pendant mes temps libres que je me connecte sur les réseaux sociaux ».
Nous sommes allés également à la rencontre de Dr Annick Sidibé pour recueillir son avis par rapport à cette journée. Elle dira qu'elle fait partie de ceux qui pensent qu'une journée où on se concentre sur le réel, la présence physique au détriment du virtuel est certainement une belle journée à vivre. « Facebook est pour moi un moyen de communication et une plate-forme d'accès aux informations sur mon pays et le monde. Une journée sans Facebook c'est assez commun pour moi. Cependant une journée sans réseau social WhatsApp, LinkedIn, Twitter ou mail devient un peu plus difficile au vu du monde actuel où tout va vite et rester informé est une nécessité professionnelle et sociale », précise-t-elle. La business woman Salimata Badini, qui ignorait l'existence de cette journée, estime qu'une journée sans Facebook est un non-événement. « Facebook est incontournable certes mais une journée sans Facebook est un non-événement pour moi car il y a d'autres circuits de vente comme Tiktok ».
Dans un monde désormais imprégné par les nouvelles technologies, beaucoup n'arrivent pas à mettre un filtre entre ce qu'ils vivent et ce qu'ils publient, constate M. Sanou. « Je ne suis pas spécialiste des addictions pour aider véritablement ceux qui sont accrocs. Mais pour ce que je sais de l'utilisation des réseaux sociaux, l'idée serait de ne pas être systématiquement sur Facebook parce que les algorithmes de ce réseau social sont programmés pour nous rendre accros. Si vous discutez sur Messenger d'une voiture que vous souhaitez payer, vous verrez apparaître la même voiture en vente ou la publicité d'un concessionnaire dans votre fil de scrolling (c'est à dire sur ce qu'on appelle votre mur quand vous déroulez). De la même façon, si vous regardez une vidéo ou vous réagissez sur une page, Facebook vous proposera systématiquement du contenu similaire. C'est ainsi que vous pouvez passer plusieurs heures voire toute la journée sur Facebook sans vous en rendre compte puisque vous n'allez voir que ce que vous aimez regarder. Ça vaut pour un réseau social comme Tik tok également », soutient-il.
En guise de conseil, M. Sanou recommande aux uns et aux autres de modérer leur présence et leur interaction sur les réseaux sociaux. Et surtout ne pas oublier de vivre sa vraie vie comme on dit. « Facebook, c'est bien mais vivre pleinement notre vie de tous les jours, c'est encore mieux », dit-il.
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
Crédit photo : Radio Mont Blanc
Dans le but d'accompagner les jeunes start-ups burkinabè dans la recherche de financement de la commercialisation de leurs produits et services et l'acquisition de clients, Orange Burkina a mis en place le programme d'accélération ‘'Démo Day'' à travers Orange Fab de Orange Digital Center. Pour cette saison 2, cinq start-ups ont été accompagnées. La cérémonie de présentation de ces cinq start-ups bénéficiaires a eu lieu dans la soirée du jeudi 15 février 2024.
Dans un contexte économique en constante évolution, les start-ups jouent un rôle clé dans l'innovation et la création d'emplois. Pourtant, elles font face à de nombreux défis tels que la recherche de financement de la commercialisation de leurs produits et services et l'acquisition des clients. C'est pour faire face à ces défis que des programmes d'accélération ont été mis en place par Orange Digital Center afin de fournir un accompagnement en ressources dont les start-ups ont besoin pour réussir.
Orange Fab est la composante de Orange Digital Center (ODC) qui s'occupe de l'accélération des start-ups en leur proposant un accompagnement stratégique et opérationnel de six mois pour les aider à amorcer une phase de maturité et de croissance. Son objectif est de sélectionner des start-ups prometteuses dans le domaine du digital et de leur proposer des programmes de développement de leur activité et de renforcement managérial.
Le Démo Day est le rendez-vous annuel incontournable des start-ups, qui réunit la communauté des innovateurs, des entrepreneurs, des partenaires et des investisseurs. Selon ORANGE FAB, c'est une célébration des réussites entrepreneuriales et une fenêtre sur les solutions novatrices de demain.
Grâce à cet accompagnement, ces cinq start-ups ont vu leurs chiffres d'affaires accroître pour certaines, leur repositionnement sur le marché, leur visibilité nationale et internationale, leur transformation digitale améliorées pour d'autres. Les cinq start-up qui ont bénéficié de ces six mois d'accompagnement sont Solar Dev de Sylvestre Coulibaly qui vise à financer ‘'l'économie réelle'' à travers le développement de l'infrastructure en énergie au Burkina Faso chez les petites, moyennes et grandes entreprises afin de leur donner accès à une source d'énergie fiable et peu coûteuse. Il y a ensuite Aino Digital de Scarlett Zongo avec sa solution ‘'SAUVIE'' qui est une fonctionnalité qui propose un système d'alerte et de notification en cas d'urgence. Il s'agit d'un code QR intégré sur un bracelet ou un porte-clés qui permet aux secours d'alerter rapidement les proches de l'utilisateur en cas d'incident, etc.
On a aussi Synaly Corp de Rachid Yanogo qui est une start-up dans le domaine de la mécatronique qui conceptualise et fabrique des machines et des objets pour faciliter la vie des utilisateurs. Miam Diet de Danielle Kaboré/Bouda est une start-up qui met à disposition des solutions complètes pour une vie saine en offrant une gamme diversifiée de services et de produits axés sur la nutrition et le bien-être. Enfin, il y a Universal Group avec comme promoteur Fataou Nacro. Universal Group à travers son initiative Pav Educ, propose la transcription des programmes éducatifs sur des supports numériques.
Selon Minata Traoré/Séré, manager d'Orange Digital Center, ce programme d'accélération vise à booster ces entreprises et contribuer au développement socio-économique du Burkina Faso. « Cette saison d'accélération consiste à sélectionner des start-ups prometteuses dans le domaine du digital au Burkina Faso et de les accompagner de manière professionnelle et stratégique pour qu'elles puissent amorcer leur développement. Nous avions sélectionné cinq start-ups en avril passé selon nos critères de sélection (réplicabilité, synergie d'actions, besoins de client, agilité, impact social, business), elles ont bénéficié du coaching, de la formation et des conseils des experts de ODC, de Orange Fab pour qu'elles puissent amorcer leur développement », explique-t-elle.
« Orange Burkina est une entreprise citoyenne installée au Burkina Faso qui accompagne les structures de jeunes pour leur employabilité. Orange a bâti tout un écosystème autour de l'innovation digitale et nous attendons accompagner aussi les start-ups pour le développement économique et social, en leur permettant de devenir des entreprises prospères, qui peuvent répondre aux besoins de la population burkinabè avec des offres de haute qualité », a-t-elle ajouté.
Danielle Kaboré/Bouda est nutritionniste de formation et promotrice de la start-up Miam Diet. Elle fait partie des cinq bénéficiaires de ce programme. Et les retombées sont déjà visibles pour elle. « Ces six mois d'accélération ont été bénéfiques pour Miam Diet. Au départ Miam Diet ne portait pas ce nom, on a changé de nom grâce à l'accompagnement. Il se trouvait que le nom était un peu difficile pour nos cibles. Donc, durant cet accompagnement, avec les coaches, on a déterminé nos défis, ce sur quoi on doit se focaliser pour travailler, pour que cela ait un impact positif sur l'amélioration de l'entreprise », précise-t-elle.
Grâce à ce programme d'accélération, Miam Diet a bénéficié d'un accompagnement dans les domaines du leadership et de la stratégie opérationnelle. « Durant ces six mois, on a travaillé nuit et jour avec un coach en développement stratégie opérationnelle et un coach en leadership. Sur le volet du leadership, toute l'équipe de Miam Diet, y compris mes collaborateurs, ont bénéficié d'un accompagnement. Ce qui leur a permis de mieux comprendre le concept, de mieux appréhender aussi le besoin des clients et de mieux les servir. Sur le volet opérationnel, on a pu changer le nom et nos clients pourront nous trouver dans le sens où ils ont besoin d'un menu spécifique, d'une consultation, de cuisiner eux-mêmes ou se faire livrer les repas. Il s'est agi aussi de développer une application web et mobile dans ce sens où ces personnes pourront nous trouver facilement à travers juste leurs téléphones. Elles n'ont plus besoin de se déplacer, elles peuvent faire leurs consultations en ligne, faire le paiement à travers Orange Money, acheter les feuilles, la quantité à manger, tout cela à travers l'application etc. En plus de cela, ces personnes pourraient voir leurs progrès sur le plan nutritionnel pour un meilleur suivi », soutient Danielle Kaboré/Bouda.
Elle rassure que son entreprise, Miam Diet se porte très bien actuellement et espère qu'elle ira encore mieux grâce encore à cet accompagnement.
Pour rappel, Orange Digital Center est un centre technologique créé par Orange pour promouvoir gratuitement l'innovation technologique et l'employabilité des jeunes dans le domaine du digital. Il forme des jeunes aux métiers du digital, leur permet d'accéder aux emplois et accompagne les start-ups dans le domaine du digital. Orange Digital Center a investi plus de 2 milliards dans les formations, l'aménagement et l'équipement du centre. En ce sens, il a déjà formé plus de 4 000 jeunes dont 1 200 femmes au Burkina Faso, a placé plus de 200 en emplois temporaires et ou définitifs. A ce jour, il accompagne plus de 15 start-ups et a accompagné 24 idées innovantes intelligentes dans le prototypage à travers son Fablab.
Mamadou ZONGO
Lefaso.net
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l'Extérieur, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, accompagné de la ministre déléguée, Estella Eldine KABRE/KABORE a rencontré ce mardi 27 février 2024, les chefs des Missions diplomatiques et Postes consulaires accrédités au Burkina Faso.
Le chef de la diplomatie burkinabè a voulu ce cadre d'échanges avec les ambassadeurs pour leur donner l'information exacte et officielle sur le retrait du Burkina Faso et des autres pays de l'AES de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Pour lui, après cette décision importante prise par leurs Excellences le Capitaine Ibrahim TRAORE, le Colonel Assimi GOITA et le Général Abdourahmane TCHIANI, sur le retrait des États membres de l'AES de la CEDEAO, le département des Affaires étrangères burkinabè a jugé nécessaire de donner l'information officielle au corps diplomatique accrédité au Pays des hommes intègres.
Car dit-il, « Là où il n'y a pas de communication et de dialogue, s'installent toujours des interprétations diverses, et nous voulons à travers ce cadre leur permettre d'avoir le discours officiel »
Quant au corps diplomatique, il a salué cette initiative du chef de la diplomatie burkinabè, d'avoir perpétué cette tradition de communication entre le ministère des Affaires étrangères et le corps diplomatique.
« Nous avons répondu présents à cette rencontre, et nous allons saisir cette opportunité pour poser des questions d'actualité, et avoir une vision claire des derniers développements qu'a connu la sous-région » a laissé entendre le doyen du corps diplomatique accrédité au Burkina Faso, SEM Youssef SLAOUI, par ailleurs ambassadeur du Maroc.
En rappel, c'est le 28 janvier 2024 que le Burkina Faso, le Mali et Niger ont annoncé leur retrait de la CEDEAO.
DCRP/MAECR-BE
Présent dans la capitale burkinabè, Ouagadougou, pour participer à la première assemblée générale de l'Alliance des jeunes des Etats du Sahel (AJES), un des membres de la synergie des organisations de la société civile nigérienne, Boubacar Kadri Ousseni, donne son avis sur l'AJES et sur l'AES de façon générale.
Lefaso.net : Présentez-vous à nos lecteurs et dites-nous ce que vous pensez de l'AJES…
Boubacar Kadri Ousseni : Je suis membre de la synergie des organisations de la société civile nigérienne et président de la Jeunesse nigérienne pour la défense de la patrie (JNDP) créée pour le soutien des autorités depuis les évènements intervenus dans notre pays pour la marche de la souveraineté et la patrie. Nous militons depuis des années et nous avons une structure qui est la JAN (Jeunesse active du Niger) qui date de 2006, c'est-à-dire, de près de 18 ans. C'est sur la base de toutes ces années d'expérience que nous militons aussi dans l'AJES pour la marche de la souveraineté et la patrie. Aujourd'hui, c'était une fierté pour nous d'assister à l'AJES.
C'est une structure dynamique et je trouve qu'il est très important d'y adhérer, parce qu'on est tous dans la même marche. On parle des Etats du Sahel, c'est un seul pays, il n'y a plus de frontières entre ces trois pays. Et vous avez ça lors du déplacement des autorités des trois pays pour définir la marche de l'Alliance des Etats du Sahel. Plusieurs pays vont adhérer à cette marche, parce que c'est la marche de la vérité et de la souveraineté et c'est de là que la victoire viendra.
L'Afrique a beaucoup souffert entre les mains du colon et il est temps qu'elle se réveille. Aujourd'hui, nous devons accompagner nos chefs d'Etats parce qu'ils sont là pour nous et non pour eux-mêmes. Ils vont arracher la souveraineté de nos pays et en tant que jeunes, nous ne pouvons que les accompagner. Vous avez vu ce que les politiques ont fait pendant des décennies, les populations ont souffert et aujourd'hui, ils sont toujours là à travers nos frères qui nous combattent. Moi je les appelle les Français noirs ou les Européens noirs, parce qu'aujourd'hui ils ont le cœur européen et africain. Le cœur africain, c'est le cœur qui va vers l'indépendance et vers la souveraineté et qui va vers l'intégrité et le respect de soi.
Vu votre expérience dans le monde associatif, quelle contribution apportez-vous à l'AJES ?
Nous allons multiplier nos partenariats, parce que nous sommes jeunes et nous voyons ce que certains parents ne voient pas. Nous allons faire très attention dans la marche et voir avec qui marcher et avec quel partenaire. Nous voulons des partenaires qui vont nous respecter, avec lesquels il y aura un respect mutuel et non des partenaires qui vont nous imposer un comportement comme si nous étions des enfants.
L'Afrique s'est réveillée et aujourd'hui, il y a plusieurs Ibrahim Traoré, plusieurs Abdourahamane Tchiani et plusieurs Assimi Goïta. La marche de la souveraineté a commencé et ne va pas s'arrêter jusqu'à l'indépendance totale de nos Etats. L'AES, c'est la meilleure, les autres pays vont adhérer. Il y a beaucoup de pays qui vont s'allier à cette alliance et ils sont déjà là en train de lui faire la cour.
Propos recueillis par Yvette Zongo
Les grandes familles PARKOUDA, SANDWIDI ET YAMEOGO ;
La veuve PARKUDA/SEDEGO Marguerite à Pissy ;
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur frère, père, grand-père et époux, PARKUDA Jacques, enseignant à la retraite.
Décès survenu le 27 février 2024 au CHU de Tengandogo, des suites de maladie.
Le programme des obsèques :
Vendredi 1er mars 2024 à 11h : levée du corps à la morgue du CHU de Tengandogo pour le domicile familial à Pissy
Vendredi 1er mars à 15h : départ pour Boangtenga (Koupéla)
Vendredi 1er mars à 20h : veillée de prière à Boangtenga
Samedi 2 mars à 9h : absoute suivie de l'enterrement à Boangtenga (Koupéla).
Union de prières
Les grandes familles GO, PARE et alliées à Toma, Koin, Bounou, Bobo et Ouagadougou.
Les enfants Sylvestre et Sandrine ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur épouse, sœur, belle-sœur, mère et grande mère :
GO/PARÉ NAKIÉ RÉGINE,
Précédemment Attachée de Santé en ORL à la retraite à Ouagadougou.
Décès survenu le 27 février 2024 au Centre Hospitalier Universitaire de Bogodogo.
Le programme des obsèques se déroulera comme suit :
Mercredi 28 février 2024 :
• 15h : levée d corps à la morgue de l'hôpital de Bogodogo suivi du transfert au domicile familial sis à Tampouy
• 20h : veillée de prière au domicile familial sis à Tamouy
Jeudi 29 février 2024 :
• 8h : levée du corps à domicile
• 8h30 : messe d'absoute à la paroisse Saint Jean Marie Vianney de Tampouy
• Inhumation au cimetière municipal de GOUNGHIN.
Le programme des messes vous sera communiqué ultérieurement.
« J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. » 2 Timothée 4 : 7
UNION DE PRIERE
INTRODUCTION
Dans le cadre du 7ème cycle de subventions du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le paludisme (FM), le Burkina Faso bénéficie de subventions pour financer des activités de lutte contre le paludisme.
Pour la mise en œuvre de ces programmes de santé, le Programme d'appui au développement sanitaire (PADS), a été désigné comme Bénéficiaires Principaux (BP) au compte du secteur public.
Il est prévu dans cette subvention des activités communautaires à mettre en œuvre dans tous les 70 districts sanitaires.
A cet effet, le PADS lance un appel à candidature pour sélectionner une structure qui sera chargé de la mise en œuvre et de la coordination de ces activités communautaires, en collabotaion avec le Secrétariat Permanent de lutte contre le Paludisme, les DRS, les ditricts sanitaires et les formations sanitaires sur toute l'étendue du territoire.
Le BP a l'honneur d'inviter les ONGs et Associations intervenant dans le domaine de la santé à soumettre leur(s) proposition (s).
Le Bénéficiaire secondaire (BS) sera recruté conformément aux critères d'éligibilité pré déterminés.
Les BP se réservent le droit de ne donner suite à tout ou partie de la demande de propositions.
INFORMATIONS AUX SOUMISSIONNAIRES
CHAPITRE I - INTRODUCTION
Article 1 - Objet de la demande de propositions
L'objet de la présente demande de proposition est de sélectionner un bénéficiaire secondaire qui sera chargé de mettre en œuvre des activités de santé prévues dans les subventions du Fonds mondial pour la lutte contre le paludisme. La présente demande de propositions sera financée par les ressources Fonds Mondial pour la lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme.
Article 2 - Structures admises à soumissionner
Les Organisations de la Société Civile nationale (OSC) légalement constituées au Burkina Faso, des Organisations Non gouvernementales (ONG) nationales et des Organisations Non gouvernementales (ONG) internationales.
Les organisations doivent avoir une légitimité avérée et être expérimentées dans la gestion des thématiques du paludisme au Burkina Faso. Il est souhaitable qu'elles aient une expérience en renforcement des capacités des organisations à base communautaire pour contribuer, aux côtés du Bénéficiaire principal, à la mise en œuvre du plan de renforcement de la capacité des structures de mise en œuvre opérationnelles .
Article 3 – Frais de constitution de dossier
Le soumissionnaire paiera tous les frais afférents à la préparation et à la présentation de sa soumission et le BP ne sera en aucun cas responsables de ces coûts ni tenus de les payer, de quelque façon que se déroule le processus de la demande de propositions et quel qu'en soit le résultat.
Article 4 - Langue de l'offre
La proposition préparée par le soumissionnaire ainsi que toute correspondance et tout document concernant la soumission seront rédigés en langue française (tout document imprimé fourni par le soumissionnaire et rédigé dans une autre langue, doit être accompagné d'une traduction en langue française). Seules les parties traduites en français seront considérées partie prenante de l'offre.
Article 5 - Période de mise en eouvre
Le BS sera choisi pour une période allant du 01 janvier 2024 au 31 décembre 2026 et un contrat annuel renouvelable sera conclu entre le BS sélectionné et le BP. Ce contrat ne sera pas renouvélé en cas de non respect des clauses et/ou d'insuffisance de performance jugée par le BP.
CHAPITRE II –DÉPÔT DES OFFRES
Article 6 - Présentation des offres
Les dossiers de candidature peuvent être déposés au Secrétariat du PADS ou envoyés à la boite électronique suivante : pads@pads.gov.bf
NB : seule la secrétaire du PADS recçoit les mails de cette boite et elle sera chargé de complier les offres et mettre dans des plis fermés qui ne seront accessibles aux membre du comité qu'à l'ouverture des plis. Cette disposition permettra au ONG qui sont hors de Ouaga de déposer sans frais.
Pour les dossiers en version physique, les soumissionnaires prépareront une grande enveloppe extérieure anonyme, fermée, portant uniquement la mention : « PROPOSITION POUR LE RECRUTEMENT D'UN BENEFICIAIRE SECONDAIRE CHARGE DE LA MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITES COMMUNAUTAIRES DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME » et adressée à Monsieur le Coordonnateur du PADS
Article 7 - Date et heure limite de dépôt des propositions
Les soumissions, présentées conformément à l'article ci-dessus doivent être reçues au plus tard le 15 mars 2024 à 16 Heures 00.
Pour toutes informations complémentaires, contacter les adresses suivantes :
Pour toutes informations complémentaires, contacter les adresses suivantes :
Adresse géographie du Programme d'appui au développement sanitaire (PADS) : Avenue 724 de la rue 4.42 à Koulouba. Ouagadougou – Burkina Faso
03 BP : 7062 Ouagadougou 03. Tél. 00226 25 30 88 46 / 25 30 52 56, Fax : 00226 25 31 17 08
Article 8 - soumissions hors délai
Toute soumission parvenue après l'expiration du délai ci-dessus ne sera pas reçue quel que soit le motif évoqué pour justifier ce retard.
Article 9- Modification et retrait des offres
Le soumissionnaire peut modifier ou retirer son offre après l'avoir déposée à condition que la demande de modification ou de retrait soit reçue avant la date limite de dépôt des soumissions.
CHAPITRE II – OUVERTURE, ÉVALUATION DES OFFRES ET ATTRIBUTION DU CONTRAT
Article 10 - Ouverture des offres
L'ouverture des propositions se fera en présence des représentants des soumissionnaires qui choisiront d'y assister à la date et heure indiquées dans l'appel à candidature. Les représentants des soumissionnaires, assistant à cette séance, signeront une feuille de présence.
BN : La règlementation des marchés publiques autorise la présence des soumissionnaires à l'ouverture des plis et à la vérification des pièces contenues dans leur offre. Ensuite ils doivent se retirer pour la suite des travaux. Cela permet d'éviter des contestations quand un dossier est rejété par manque de pièces.
Le Président de séance de la commission de sélection vérifiera d'abord la date et l'heure de sa réception.
À l'ouverture des plis, le Président de séance procédera à la vérification de la conformité de la présentation des offres suivant les exigences de la présente note d'information.
À l'ouverture de la proposition technique, il annoncera à haute voix et enregistrera : Le nom du soumissionnaire ; la présence ou l'absence des pièces exigées.
Tous les renseignements ci-dessus mentionnés sont consignés dans le procès verbal de la séance d'ouverture des plis qui est signé par tous les membres de la commission de sélection présents.
Article 11 - Contact avec la commission de sélection
Aucun soumissionnaire n'entrera en contact avec la commission de sélection sur aucun sujet concernant sa soumission, entre le moment où les plis seront ouverts et celui où la sélection sera faite.
Toute tentative suspectée ou avérée (corruption, fraude, collusion, connivence et coercition), indirecte ou directe de la part d'un soumissionnaire pour influencer les résultats du processus sera cause de disqualification immédiate pour le présent processus de recrutement et tous autres processus relatifs à la gestion des subventions du Fonds mondial.
Article 12 - Évaluation et notation de l'offre technique
La proposition technique devra inclure tous les renseignements nécessaires à son évaluation. L'offre est notée sur 100 points. La structure retenue sera celle qui aura la note la plus élevée.
La grille d'évaluation se présente comme suit :
TERMES DE REFERENCE
TERMES DE REFERENCE POUR D'UN BENEFICIAIRE SECONDAIRE DE LA SOCIETE CIVILE CHARGE DE LA MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITES COMMUNAUTAIRES DE LA SUBVENTIONS PALUDISME DANS LE CADRE DU 7ème cycle de subventions du Fonds mondial
Contexte/Justification
Dans le cadre du 7ème cycle de subventions du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le paludisme (FM), le Burkina Faso bénéficie de subventions pour financer des activités de lutte contre le Sida, la Tuberculose, le paludisme et de renforcement du système de santé (SRPS).
Pour la mise en œuvre de ces programmes de santé, le CCM a sélectionné trois (03) Bénéficiaires principaux (BP) que sont le Programme d'appui au développement sanitaire (PADS), le Secrétariat Permanent du Conseil national de Lutte contre le Sida et les IST (SP/CNLS-IST) et l'ONG Initiative Privée et Communautaire pour la santé et la riposte au VIH/Sida au Burkina Faso (IPC/BF).
Le PADS, est le BP de la subvention de lutte contre le paludisme. Dans cette subvention, il est prévu la mise en œuvre des activités communautaires.
Pour ce faire, le PADS lance un processus de recrutement d'un BS pour coordonner la mise en œuvre d'un paquet intégré d'activités préalablement défini et couvrant la lutte contre le paludisme au niveau communautaire.
Les présents termes de référence définissent les conditions de recrutement d'un BS communautaire.
I. Rôles et Responsabilités des BS
Dans le cadre de la mise en œuvre de ce cycle de financement Fonds mondial 2024-2026 au Burkina Faso, le BS aura pour la mise en œuvre des volets communautaires de la subventions paludisme. Il devra disposer de capacités avérées pouvant garantir une bonne gestion programmatique, administrative et financière des contrats des ressources, mais aussi un suivi-évaluation optimal et un renforcement des capacités des OBC.
De manière spécifique, le BS sera chargé de :
• Mettre en œuvre les activités communautaires de la subvention dont les principales sont : (i) Assurer le suivi immédiat post-distribution (VAD) de l'utilisation des MILDA dans la communauté par les OBC, (ii) Organiser un atelier de formation des animateurs radio de proximité sur le paludisme en 2 jours, (iii) Réaliser les activités de communication de proximité par les animateurs des OBC (causeries) sur le paludisme (TPIg, MILDA, Assainissement, consultation précoce, CPS, traitement pré-transfert), (iv) Réaliser les activités de communication de proximité par les animateurs des OBC (projection de films) sur le paludisme (TPIg, MILDA, Assainissement, consultation précoce, CPS, traitement pré-transfert), (v) Appuyer des radios communautaires pour la mise en œuvre d'activités en faveur de la lutte contre paludisme (magazines, conception et diffusion de spots, émissions interactives, reportage,), (vi) Assurer la supervision semestrielle des acteurs communautaires sur les activités de communication du paludisme, (vii) Réaliser 1 causerie par village par les animateurs des OBC sur l'utilisation et l'entretien de la MILDA.
• préserver et protéger les fonds mis à sa disposition et s'assurer que les fonds et les approvisionnements sont utilisés exclusivement aux fins prévues dans les plans de travail annuels validés par le PADS ;
• mettre en œuvre directement les activités de la subvention à lui confiées selon les stratégies de mise en œuvre validées par le PADS et le Fonds mondial ;
• exécuter les activités conformément aux exigences du Fonds mondial en matière de gestion financière et aux procédures du PADS d'une part et d'autre part aux plans de travail annuels validés par le PADS ;
• assurer la tenue régulière d'une comptabilité qui permet l'enregistrement au jour le jour de l'ensemble des opérations de la subvention, la soumission des rapports financiers dans les délais fixés par le BP et la production des états financiers conformément aux normes comptables en vigueur dans le pays
• procéder au paiement régulier des salaires du personnel, des cotisations sociales et des charges fiscales conformément à la législation du travail en vigueur ;
• Procéder à l'évaluation annuelle du personnel recruté dans le cadre de la subvention ;
• Vérifier la qualité et transmettre dans les délais fixés, les rapports techniques et financiers appropriés et ce, conformément aux canevas de rapportage ;
• Communiquer au PADS, les informations sur les coûts partagés ;
• garantir la visibilité du Fonds mondial et du PADS lors de la mise en œuvre des activités financées par la subvention ;
• assurer un bon suivi et un rapportage de la gestion des produits de santé mis à leur disposition
• Assurer la qualité dans l'offre de services par une supervision effective des OBC.
II. Procédure de recrutement
Un Comité de sélection sera mis en place. Ce Comité sera chargé de conduire le dépouillement, l'analyse de tous les dossiers et la présélection d'une shortlist de candidats. La sélection définitive sera validée par le Comité de sélection après une vérification de l'absence de conflits d'intérêts et une visite des sites des candidats présélectionnés.
Le travail du Comité sera basé sur des critères de sélection et une grille de notation.
III. Critères de sélection
A. Critères institutionnels :
Le BS sélectionné devra obéir aux critères institutionnels et programmatiques suivants :
(a) Avoir une existence légale prouvée et posséder une personnalité juridique (Récépissé) qui permet de signer la convention avec le PADS ;
(b) Avoir une convention de collaboration à jour avec le Ministère de la Santé et de l'Hygiène Publique (MSHP) ;
(c) Disposer d'un organe de gouvernance et d'une équipe de direction avec des fonctions séparées et une délégation claire des pouvoirs ;
(d) Fournir la preuve de son statut juridique d'entité apolitique et à but non lucratif ;
(e) Avoir une expertise fonctionnelle transversale (finances, juridique, approvisionnement, suivi et évaluation) ;
(f) Disposer d'une infrastructure et des équipements adéquats, et de systèmes d'information en soutien à la mise en œuvre du programme, dont le suivi de la performance des associations de mise en œuvre ;
(g) Avoir la capacité d'établir des partenariats et de collaborer avec les Plateformes de la Société civile, les faîtières de la Société civile ou les réseaux de la Société civile ou les réseaux d'organisations communautaires ;
(h) Avoir la capacité d'établir des partenariats et de collaborer avec des Organisations gouvernementales, des différents services et directions du Ministère en charge de la Santé aux niveaux central, régional et district, des Organisations non gouvernementales et des organisations communautaires aux niveaux régional et district, ainsi que les collectivités décentralisées.
B. Critères programmatiques
(a) Disposer d'une expérience d'au moins 5 ans dans la mise en œuvre des interventions de santé communautaire ;
(b) Disposer d'une expérience d'au moins 3 ans et de compétences avérées à mener des activités lutte contre le paludisme ;
(c) Disposer d'un système d'encadrement des sous sous-Bénéficiaires (OBC) ;
(d) Disposer d'un système de prise de décisions et de rapportage transparent et éthique ;
C. Système de gestion financière et comptable
Le BS doit disposer d'un système de gestion financière et comptable performante et formalisé avec l'utilisation d'outils adéquats de traitement des informations financières et comptables. Le système en vigueur doit donc permettre :
a) d'enregistrer correctement toutes les transactions et tous les soldes, et notamment ceux qui sont soutenus par le Fonds Mondial ;
b) d'assurer le paiement des fournisseurs conformément aux procédures validées ;
c) de justifier systématiquement et de manière convenable toutes les sorties de trésorerie ;
d) de produire régulièrement des états financiers fidèles ;
e) de garantir la protection et la sauvegarde des actifs de l'entité ;
f) de garantir l'existence et le bon fonctionnement d'un système de contrôle interne ;
g) de faire l'objet de dispositions d'audit acceptables.
Le BS doit par ailleurs disposer :
d'un système de contrôle efficace pour l'établissement et la diffusion des rapports financiers ;
de ressources humaines et des moyens techniques et technologiques permettant le bon fonctionnement du système mis en place.
D. Coordination et Suivi-évaluation
Pour le suivi et l'évaluation de la mise en œuvre, le BS sélectionné devra :
(a) disposer de politiques documentées, de mécanismes, de systèmes ou des procédures qui permettent de collecter et d'enregistrer les données programmatiques, accompagnées de mesures de contrôle de qualité appropriées ;
(b) produire des documents programmatiques et des rapports réguliers et fiables ;
(c) être capable de publier les données aux fins d'évaluations et d'autres études.
E. Achats
Pour les achats dans le cadre de la mise en œuvre, le BS sélectionné devra disposer de la capacité pour acquérir les biens et services conformément aux politiques nationales et au manuel de procédures du PADS et du Bénéficiaire secondaire.
F. Appui aux Organisations à base communautaire (OBC)
Le BS doit disposer de la capacité, de l'expertise, des systèmes et des ressources humaines lui permettant de :
(a) participer à l'identification des besoins en renforcement de capacité des structures associatives ;
(b) contribuer à l'élaboration d'un plan de renforcement des capacités des structures de mise en œuvre de la subvention du Fonds mondial
(c) contribuer au renforcement des capacités des structures de mise en œuvre (OBC)
(d) gérer adéquatement, coordonner et suivre les structures de mise en œuvre
(e) fournir l'appui technique (Finances, Programmes, Suivi-évaluation) aux structures de mise en œuvre pour l'amélioration de leurs performances dans l'exécution de leurs plans de travail.
MODELE DE LETTRE D'ENGAGEMENT
[Lieu, date
À : [Nom et adresse du candidat]
Madame/Monsieur,
Nous, soussigné--------------, avons l'honneur de vous proposer nos services, à titre de bénéficiaire secondaire dans la mise en oeuvre des activités communautaires de lutte contre le paludisme conformément à votre demande de propositions en date du [date] et à notre Proposition.
Notre proposition tient compte des TDR que nous avons reçus ainsi que de toutes les conditions figurant dans le domaine de proposition.
Notre proposition a pour nous force obligatoire, sous réserve des modifications résultant de la négociation du protocole de partenariat, jusqu'à l'expiration du délai de validité de la Proposition, c'est-à-dire jusqu'au [date].
Nous savons que vous n'êtes tenue/tenu d'accepter aucune des propositions reçues.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'assurance de notre considération distinguée
Signature du représentant habilité :
Nom et titre du signataire :
Nom du Soumissionnaire :
Adresse
INTRODUCTION
Dans le cadre du 7ème cycle de subventions du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le paludisme (FM), le Burkina Faso bénéficie de subventions pour financer des activités de lutte contre le paludisme.
Pour la mise en œuvre de ces programmes de santé, le Programme d'appui au développement sanitaire (PADS), a été désigné comme Bénéficiaires Principaux (BP) au compte du secteur public.
Il est prévu dans cette subvention des activités de renfrocement du système de santé communautaires dans une vision d'un Système Résilient et Pérenne de Santé (SRPS) à mettre en œuvre dans tous les 70 districts sanitaires.
A cet effet, le PADS lance un appel à candidature pour sélectionner une structure qui sera chargé de la mise en œuvre et de la coordination de ces activités communautaires, en collabotaion avec le SP/CNLS, IPC-BF, les directions centrales du ministère en charge de la santé, les directions régionals de la santé, les ditricts sanitaires, les formations sanitaires sur toute l'étendue du territoire et d'autres sructures communautaires.
Le BP a l'honneur d'inviter les ONGs et Associations intervenant dans le domaine de la santé à soumettre leur(s) proposition (s).
Le Bénéficiaire secondaire (BS) sera recruté conformément aux critères d'éligibilité pré déterminés.
Les BP se réservent le droit de ne donner suite à tout ou partie de la demande de propositions.
INFORMATIONS AUX SOUMISSIONNAIRES
CHAPITRE I - INTRODUCTION
Article 1 - Objet de la demande de propositions
L'objet de la présente demande de proposition est de sélectionner un bénéficiaire secondaire qui serat chargées de mettre en œuvre des activités de santé prévues dans la subvention du Fonds mondial C19 RM (lutte contre la COVID 19 et les autres épidémies) du Fonds mondial. La présente demande de propositions sera financée par les ressources Fonds Mondial pour la lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme.
Article 2 - Structures admises à soumissionner
Les Organisations de la Société Civile nationale (OSC) légalement constituées au Burkina Faso, des Organisations Non gouvernementales (ONG) nationales et des Organisations Non gouvernementales (ONG) internationales.
Les organisations doivent avoir une légitimité avérée et être expérimentées dans la gestion des thématiques de la subvention C19 RM au Burkina Faso. Il est souhaitable qu'elles aient une expérience en renforcement des capacités des organisations à base communautaire pour contribuer, aux côtés du Bénéficiaire principal, à la mise en œuvre du plan de renforcement de la capacité des structures de mise en œuvre opérationnelles.
Article 3 – Frais de constitution de dossier
Le soumissionnaire paiera tous les frais afférents à la préparation et à la présentation de sa soumission et le BP ne sera en aucun cas responsables de ces coûts ni tenus de les payer, de quelque façon que se déroule le processus de la demande de propositions et quel qu'en soit le résultat.
Article 4 - Langue de l'offre
La proposition préparée par le soumissionnaire ainsi que toute correspondance et tout document concernant la soumission seront rédigés en langue française (tout document imprimé fourni par le soumissionnaire et rédigé dans une autre langue, doit être accompagné d'une traduction en langue française). Seules les parties traduites en français seront considérées partie prenante de l'offre.
Article 5 - Période de mise en eouvre
Le BS sera choisi pour une période allant du 01 janvier 2024 au 31 décembre 2025et un contrat annuel renouvelable sera conclu entre le BS sélectionné et les BP. Ce contrat ne sera pas renouvélé en cas de non respect des clauses et/ou d'insuffisance de performance jugée par le BP.
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CHAPITRE II –DÉPÔT DES OFFRES
Article 6 - Présentation des offres
Les dossiers de candidature peuvent être déposés au Secrétariat du PADS ou envoyés à la boite électronique suivante : pads@pads.gov.bf
NB : seule la secrétaire du PADS recçoit les mails de cette boite et elle sera chargé de complier les offres et mettre dans des plis fermés qui ne seront accessibles aux membre du comité qu'à l'ouverture des plis. Cette disposition permettra au ONG qui sont hors de Ouaga de déposer sans frais.
Pour les dossiers en version physique, les soumissionnaires prépareront une grande enveloppe extérieure anonyme, fermée, portant uniquement la mention : « PROPOSITION POUR LE RECRUTEMENT D'UN BS CHARGE DE LA MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITES COMMUNAUTAIRES DE LA SUBVENTION C19 RM (lutte contre la COVID 19 et les autres épidémies) » et adressée à Monsieur le Coordonnateur du PADS.
Article 7 - Date et heure limites de dépôt des propositions
Les soumissions, présentées conformément à l'article ci-dessus doivent être reçues au plus tard le 15 mars 2024 à 16 Heures 00.
Pour toutes informations complémentaires, contacter les adresses suivantes :
Adresse géographie du Programme d'appui au développement sanitaire (PADS) : Avenue 724 de la rue 4.42 à Koulouba. Ouagadougou – Burkina Faso.
03 BP : 7062 Ouagadougou 03. Tél. 00226 25 30 88 46 / 25 30 52 56, Fax : 00226 25 31 17 08
Article 8 - soumissions hors délai
Toute soumission parvenue après l'expiration du délai ci-dessus ne sera pas reçue quel que soit le motif évoqué pour justifier ce retard.
Article 9- Modification et retrait des offres
Le soumissionnaire peut modifier ou retirer son offre après l'avoir déposée à condition que la demande de modification ou de retrait soit reçue avant la date limite de dépôt des soumissions.
CHAPITRE II – OUVERTURE, ÉVALUATION DES OFFRES ET ATTRIBUTION DU CONTRAT
Article 10 - Ouverture des offres
L'ouverture des propositions se fera en présence des représentants des soumissionnaires qui choisiront d'y assister à la date et heure indiquées dans l'appel à candidature. Les représentants des soumissionnaires, assistant à cette séance, signeront une feuille de présence.
BN : La règlementation des marchés publiques autorise la présence des soumissionnaires à l'ouverture des plis et à la vérification des pièces contenues dans leur offre. Ensuite ils doivent se retirer pour la suite des travaux. Cela permet d'éviter des contestations quand un dossier est rejété par manque de pièces.
Le Président de séance de la commission de sélection vérifiera d'abord la date et l'heure de sa réception.
À l'ouverture des plis, le Président de séance procédera à la vérification de la conformité de la présentation des offres suivant les exigences de la présente note d'information.
À l'ouverture de la proposition technique, il annoncera à haute voix et enregistrera : Le nom du soumissionnaire ; la présence ou l'absence des pièces exigées.
Tous les renseignements ci-dessus mentionnés sont consignés dans le procès verbal de la séance d'ouverture des plis qui est signé par tous les membres de la commission de sélection présents.
Article 11 - Contact avec la commission de sélection
Aucun soumissionnaire n'entrera en contact avec la commission de sélection sur aucun sujet concernant sa soumission, entre le moment où les plis seront ouverts et celui où la sélection sera faite.
Toute tentative suspectée ou avérée (corruption, fraude, collusion, connivence et coercition), indirecte ou directe de la part d'un soumissionnaire pour influencer les résultats du processus sera cause de disqualification immédiate pour le présent processus de recrutement et tous autres processus relatifs à la gestion des subventions du Fonds mondial.
Article 12 - Évaluation et notation de l'offre technique
La proposition technique devra inclure tous les renseignements nécessaires à son évaluation. L'offre est notée sur 100 points. La structure retenue sera celle qui aura la note la plus élevée.
La grille d'évaluation se présente comme suit :
TERMES DE REFERENCE
TERMES DE REFERENCE POUR D'UN BENEFICIAIRE SECONDAIRE DE LA SOCIETE CIVILE CHARGE DE LA MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITES COMMUNAUTAIRES DE LUTTE CONTRE COVID 19 ET AUTRES EPIDEMIES/PANDEMIES DANS LE CADRE DU 6ème cycle de subventions du Fonds mondial
Contexte/Justification
Dans le cadre du 7ème cycle de subventions du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le paludisme (FM), le Burkina Faso bénéficie de subventions pour financer des activités de lutte contre le Sida, la Tuberculose, le paludisme et un Système Résilient et Pérenne de Santé (SRPS). A cela s'ajoute la subvention C19RM qui est toujours en cours et relatif au 6 ème cycle de financement (GC6).
Pour la mise en œuvre de ces programmes de santé, le CCM a sélectionné trois (03) Bénéficiaires principaux (BP) que sont le Programme d'appui au développement sanitaire (PADS), le Secrétariat Permanent du Conseil national de Lutte contre le Sida et les IST (SP/CNLS-IST) et l'ONG Initiative Privée et Communautaire pour la santé et la riposte au VIH/Sida au Burkina Faso (IPC/BF).
Le PADS est le BP de la subvention pour la lutte contre la COVID 19 et autres épidmies/pandémies. Dans cette subvention, il est prévu la mise en œuvre des activités communautaires.
Pour ce faire, le PADS lance un processus de recrutement d'un BS pour coordonner la mise en œuvre d'un paquet intégré d'activités préalablement défini et couvrant le renforcement du système de santé au niveau communautaire.
Les présents termes de référence définissent les conditions de recrutement d'un BS communautaire.
I. Rôles et Responsabilités des BS
Dans le cadre de la mise en œuvre de ce cycle de financement Fonds mondial 2024-2026 au Burkina Faso, le BS sélectionné aura pour la mise en œuvre des volets communautaires de la subvention la subvention C19 RM (lutte contre la COVID 19). Il devra disposer de capacités avérées pouvant garantir une bonne gestion programmatique, administrative et financière des contrats des ressources, mais aussi un suivi-évaluation optimal et un renforcement des capacités des OBC.
De manière spécifique, le BS sera chargé de :
• Mettre en œuvre les activités communautaires de la subvention dont les principales sont : (i) Créer des modules de mise à jour des informations sur les 3 maladies au profit des utilisateurs, de suivi de la performance et du travail des OBC et la prise en compte des messages d'alerte et de contrôle, (ii) Intégrer et mettre à jours les modules pour les paquets d'activités des OBC actuellement financées par le C19RM en vue de leur permettre de pouvoir être aptes à la riposte contre les épidémies, (iii) Doter les OBC y compris les CM, CLSC, CDV, FEMISAC, organisations identitaires et superviseurs régionaux en motocyclettes et en ordinateurs dans le cadre de la réalisation des activités de preventions des maladies, de promotion de la santé et de l'appui psycho-médico-social aux communautés, (iv) Assurer le suivi et la veille des activités des 15000 ASBC par les acteurs communautaires de la société civile (plateforme de la société civile en santé, CORAB, COCOFA, etc.), (v) Concevoir des microprogramme télé en 4 langues (français, moore, dioula, fufulde) portant sur les maladies d'intérêt en sante publique (Tuberculose, Paludisme, VIH, etc.)
• préserver et protéger les fonds mis à sa disposition et s'assurer que les fonds et les approvisionnements sont utilisés exclusivement aux fins prévues dans les plans de travail annuels validés par le PADS ;
• mettre en œuvre directement les activités de la subvention à lui confiées selon les stratégies de mise en œuvre validées par le PADS et le Fonds mondial ;
• exécuter les activités conformément aux exigences du Fonds mondial en matière de gestion financière et aux procédures du PADS d'une part et d'autre part aux plans de travail annuels validés par le PADS ;
• assurer la tenue régulière d'une comptabilité qui permet l'enregistrement au jour le jour de l'ensemble des opérations de la subvention, la soumission des rapports financiers dans les délais fixés par le BP et la production des états financiers conformément aux normes comptables en vigueur dans le pays
• procéder au paiement régulier des salaires du personnel, des cotisations sociales et des charges fiscales conformément à la législation du travail en vigueur ;
• Procéder à l'évaluation annuelle du personnel recruté dans le cadre de la subvention ;
• Vérifier la qualité et transmettre dans les délais fixés, les rapports techniques et financiers appropriés et ce, conformément aux canevas de rapportage ;
• Communiquer au PADS, les informations sur les coûts partagés ;
• garantir la visibilité du Fonds mondial et du PADS lors de la mise en œuvre des activités financées par la subvention ;
• assurer un bon suivi et un rapportage de la gestion des produits de santé mis à leur disposition
• Assurer la qualité dans l'offre de services par une supervision effective des OBC.
II. Procédure de recrutement
Un Comité de sélection sera mis en place. Ce Comité sera chargé de conduire le dépouillement, l'analyse de tous les dossiers et la présélection d'une shortlist de candidats. La sélection définitive sera validée par le Comité de sélection après une vérification de l'absence de conflits d'intérêts et une visite des sites des candidats présélectionnés.
Le travail du Comité sera basé sur des critères de sélection et une grille de notation.
III. Critères de sélection
A. Critères institutionnels :
Le BS sélectionné devra obéir aux critères institutionnels et programmatiques suivants :
(a) Avoir une existence légale prouvée et posséder une personnalité juridique (Récépissé) qui permet de signer la convention avec le PADS ;
(b) Avoir une convention de collaboration à jour avec le Ministère de la Santé et de l'Hygiène Publique (MSHP) ;
(c) Disposer d'un organe de gouvernance et d'une équipe de direction avec des fonctions séparées et une délégation claire des pouvoirs ;
(d) Fournir la preuve de son statut juridique d'entité apolitique et à but non lucratif ;
(e) Avoir une expertise fonctionnelle transversale (finances, juridique, approvisionnement, suivi et évaluation) ;
(f) Disposer d'une infrastructure et des équipements adéquats, et de systèmes d'information en soutien à la mise en œuvre du programme, dont le suivi de la performance des associations de mise en œuvre ;
(g) Avoir la capacité d'établir des partenariats et de collaborer avec les Plateformes de la Société civile, les faîtières de la Société civile ou les réseaux de la Société civile ou les réseaux d'organisations communautaires ;
(h) Avoir la capacité d'établir des partenariats et de collaborer avec des Organisations gouvernementales, des différents services et directions du Ministère en charge de la Santé aux niveaux central, régional et district, des Organisations non gouvernementales et des organisations communautaires aux niveaux régional et district, ainsi que les collectivités décentralisées.
B. Critères programmatiques
(a) Disposer d'une expérience d'au moins 5 ans dans la mise en œuvre des interventions de santé communautaire ;
(b) Disposer d'une expérience d'au moins 3 ans et de compétences avérées à mener des activités de renforcement du système de santé communautaire ;
(c) Disposer d'un système d'encadrement des sous sous-Bénéficiaires (OBC) ;
(d) Disposer d'un système de prise de décisions et de rapportage transparent et éthique ;
C. Système de gestion financière et comptable
Le BS doit disposer d'un système de gestion financière et comptable performante et formalisé avec l'utilisation d'outils adéquats de traitement des informations financières et comptables. Le système en vigueur doit donc permettre :
a) d'enregistrer correctement toutes les transactions et tous les soldes, et notamment ceux qui sont soutenus par le Fonds Mondial ;
b) d'assurer le paiement des fournisseurs conformément aux procédures validées ;
c) de justifier systématiquement et de manière convenable toutes les sorties de trésorerie ;
d) de produire régulièrement des états financiers fidèles ;
e) de garantir la protection et la sauvegarde des actifs de l'entité ;
f) de garantir l'existence et le bon fonctionnement d'un système de contrôle interne ;
g) de faire l'objet de dispositions d'audit acceptables.
Le BS doit par ailleurs disposer :
d'un système de contrôle efficace pour l'établissement et la diffusion des rapports financiers ;
de ressources humaines et des moyens techniques et technologiques permettant le bon fonctionnement du système mis en place.
D. Coordination et Suivi-évaluation
Pour le suivi et l'évaluation de la mise en œuvre, le BS sélectionné devra :
(a) disposer de politiques documentées, de mécanismes, de systèmes ou des procédures qui permettent de collecter et d'enregistrer les données programmatiques, accompagnées de mesures de contrôle de qualité appropriées ;
(b) produire des documents programmatiques et des rapports réguliers et fiables ;
(c) être capable de publier les données aux fins d'évaluations et d'autres études.
E. Achats
Pour les achats dans le cadre de la mise en œuvre, le BS sélectionné devra disposer de la capacité pour acquérir les biens et services conformément aux politiques nationales et au manuel de procédures du PADS et du Bénéficiaire secondaire.
F. Appui aux Organisations à base communautaire (OBC)
Le BS doit disposer de la capacité, de l'expertise, des systèmes et des ressources humaines lui permettant de :
(a) participer à l'identification des besoins en renforcement de capacité des structures associatives ;
(b) contribuer à l'élaboration d'un plan de renforcement des capacités des structures de mise en œuvre de la subvention du Fonds mondial
(c) contribuer au renforcement des capacités des structures de mise en œuvre (OBC)
(d) gérer adéquatement, coordonner et suivre les structures de mise en œuvre
(e) fournir l'appui technique (Finances, Programmes, Suivi-évaluation) aux structures de mise en œuvre pour l'amélioration de leurs performances dans l'exécution de leurs plans de travail.
MODELE DE LETTRE D'ENGAGEMENT
[Lieu, date
À : [Nom et adresse du candidat]
Madame/Monsieur,
Nous, soussigné--------------, avons l'honneur de vous proposer nos services, à titre de bénéficiaire secondaire dans la mise en oeuvre des activités communautaires de lutte contre le paludisme conformément à votre demande de propositions en date du [date] et à notre Proposition.
Notre proposition tient compte des TDR que nous avons reçus ainsi que de toutes les conditions figurant dans le domaine de proposition.
Notre proposition a pour nous force obligatoire, sous réserve des modifications résultant de la négociation du protocole de partenariat, jusqu'à l'expiration du délai de validité de la Proposition, c'est-à-dire jusqu'au [date].
Nous savons que vous n'êtes tenue/tenu d'accepter aucune des propositions reçues.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'assurance de notre considération distinguée
Signature du représentant habilité :
Nom et titre du signataire :
Nom du Soumissionnaire :
Adresse
INTRODUCTION
Dans le cadre du 7ème cycle de subventions du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le paludisme (FM), le Burkina Faso bénéficie de subventions pour financer des activités de lutte contre le paludisme.
Pour la mise en œuvre de ces programmes de santé, le Programme d'appui au développement sanitaire (PADS), a été désigné comme Bénéficiaires Principaux (BP) au compte du secteur public.
Il est prévu dans cette subvention des activités de renfrocement du système de santé communautaires dans une vision d'un Système Résilient et Pérenne de Santé (SRPS) à mettre en œuvre dans tous les 70 districts sanitaires.
A cet effet, le PADS lance un appel à candidature pour sélectionner une structure qui sera chargé de la mise en œuvre et de la coordination de ces activités communautaires, en collabotaion avec le SP/CNLS, IPC-BF, les directions centrales du ministère en charge de la santé, les directions régionals de la santé, les ditricts sanitaires, les formations sanitaires sur toute l'étendue du territoire et d'autres sructures communautaires.
Le BP a l'honneur d'inviter les ONGs et Associations intervenant dans le domaine de la santé à soumettre leur(s) proposition (s).
Le Bénéficiaire secondaire (BS) sera recruté conformément aux critères d'éligibilité pré déterminés.
Les BP se réservent le droit de ne donner suite à tout ou partie de la demande de propositions.
INFORMATIONS AUX SOUMISSIONNAIRES
CHAPITRE I - INTRODUCTION
Article 1 - Objet de la demande de propositions
L'objet de la présente demande de proposition est de sélectionner un bénéficiaire secondaire qui serat chargées de mettre en œuvre des activités de santé prévues dans la subvention du Fonds mondial pour un Système Résilient et Pérenne de Santé (SRPS) c'est-à-dire le renforcement du système de santé. La présente demande de propositions sera financée par les ressources Fonds Mondial pour la lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme.
Article 2 - Structures admises à soumissionner
Les Organisations de la Société Civile nationale (OSC) légalement constituées au Burkina Faso, des Organisations Non gouvernementales (ONG) nationales et des Organisations Non gouvernementales (ONG) internationales.
Les organisations doivent avoir une légitimité avérée et être expérimentées dans la gestion des thématiques du paludisme au Burkina Faso. Il est souhaitable qu'elles aient une expérience en renforcement des capacités des organisations à base communautaire pour contribuer, aux côtés du Bénéficiaire principal, à la mise en œuvre du plan de renforcement de la capacité des structures de mise en œuvre opérationnelles.
Article 3 – Frais de constitution de dossier
Le soumissionnaire paiera tous les frais afférents à la préparation et à la présentation de sa soumission et le BP ne sera en aucun cas responsables de ces coûts ni tenus de les payer, de quelque façon que se déroule le processus de la demande de propositions et quel qu'en soit le résultat.
Article 4 - Langue de l'offre
La proposition préparée par le soumissionnaire ainsi que toute correspondance et tout document concernant la soumission seront rédigés en langue française (tout document imprimé fourni par le soumissionnaire et rédigé dans une autre langue, doit être accompagné d'une traduction en langue française). Seules les parties traduites en français seront considérées partie prenante de l'offre.
Article 5 - Période de mise en eouvre
Le BS sera choisi pour une période allant du 01 janvier 2024 au 31 décembre 2026 et un contrat annuel renouvelable sera conclu entre le BS sélectionné et les BP. Ce contrat ne sera pas renouvélé en cas de non respect des clauses et/ou d'insuffisance de performance jugée par le BP.
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CHAPITRE II –DÉPÔT DES OFFRES
Article 6 - Présentation des offres
Les dossiers de candidature peuvent être déposés au Secrétariat du PADS ou envoyés à la boite électronique suivante : pads@pads.gov.bf
NB : seule la secrétaire du PADS recçoit les mails de cette boite et elle sera chargé de complier les offres et mettre dans des plis fermés qui ne seront accessibles aux membre du comité qu'à l'ouverture des plis. Cette disposition permettra au ONG qui sont hors de Ouaga de déposer sans frais.
Pour les dossiers en version physique, les soumissionnaires prépareront une grande enveloppe extérieure anonyme, fermée, portant uniquement la mention : « PROPOSITION POUR LE RECRUTEMENT D'UN BS CHARGE DE LA MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITES COMMUNAUTAIRES POUR UN SYSTEME RESILIENT ET PERENNE DE SANTE (SRPS) » et adressée à Monsieur le Coordonnateur du PADS
Article 7 - Date et heure limite de dépôt des propositions
Les soumissions, présentées conformément à l'article ci-dessus doivent être reçues au plus tard le 15 mars 2024 à 16 Heures 00.
Pour toutes informations complémentaires, contacter les adresses suivantes :
Adresse géographie du Programme d'appui au développement sanitaire (PADS) : Avenue 724 de la rue 4.42 à Koulouba. Ouagadougou – Burkina Faso
03 BP : 7062 Ouagadougou 03. Tél. 00226 25 30 88 46 / 25 30 52 56, Fax : 00226 25 31 17 08
Article 8 - soumissions hors délai
Toute soumission parvenue après l'expiration du délai ci-dessus ne sera pas reçue quel que soit le motif évoqué pour justifier ce retard.
Article 9- Modification et retrait des offres
Le soumissionnaire peut modifier ou retirer son offre après l'avoir déposée à condition que la demande de modification ou de retrait soit reçue avant la date limite de dépôt des soumissions.
CHAPITRE II – OUVERTURE, ÉVALUATION DES OFFRES ET ATTRIBUTION DU CONTRAT
Article 10 - Ouverture des offres
L'ouverture des propositions se fera en présence des représentants des soumissionnaires qui choisiront d'y assister à la date et heure indiquées dans l'appel à candidature. Les représentants des soumissionnaires, assistant à cette séance, signeront une feuille de présence.
BN : La règlementation des marchés publiques autorise la présence des soumissionnaires à l'ouverture des plis et à la vérification des pièces contenues dans leur offre. Ensuite ils doivent se retirer pour la suite des travaux. Cela permet d'éviter des contestations quand un dossier est rejété par manque de pièces.
Le Président de séance de la commission de sélection vérifiera d'abord la date et l'heure de sa réception.
À l'ouverture des plis, le Président de séance procédera à la vérification de la conformité de la présentation des offres suivant les exigences de la présente note d'information.
À l'ouverture de la proposition technique, il annoncera à haute voix et enregistrera : Le nom du soumissionnaire ; la présence ou l'absence des pièces exigées.
Tous les renseignements ci-dessus mentionnés sont consignés dans le procès verbal de la séance d'ouverture des plis qui est signé par tous les membres de la commission de sélection présents.
Article 11 - Contact avec la commission de sélection
Aucun soumissionnaire n'entrera en contact avec la commission de sélection sur aucun sujet concernant sa soumission, entre le moment où les plis seront ouverts et celui où la sélection sera faite.
Toute tentative suspectée ou avérée (corruption, fraude, collusion, connivence et coercition), indirecte ou directe de la part d'un soumissionnaire pour influencer les résultats du processus sera cause de disqualification immédiate pour le présent processus de recrutement et tous autres processus relatifs à la gestion des subventions du Fonds mondial.
Article 12 - Évaluation et notation de l'offre technique
La proposition technique devra inclure tous les renseignements nécessaires à son évaluation. L'offre est notée sur 100 points. La structure retenue sera celle qui aura la note la plus élevée.
La grille d'évaluation se présente comme suit :
TERMES DE REFERENCE
TERMES DE REFERENCE POUR D'UN BENEFICIAIRE SECONDAIRE DE LA SOCIETE CIVILE CHARGE DE LA MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITES DE RENFORCEMENT DU SYSTÈME DE SANTE COMMUNAUTAIRES DANS LE CADRE DU 7ème cycle de subventions du Fonds mondial
Contexte/Justification
Dans le cadre du 7ème cycle de subventions du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le paludisme (FM), le Burkina Faso bénéficie de subventions pour financer des activités de lutte contre le Sida, la Tuberculose, le paludisme et un Système Résilient et Pérenne de Santé (SRPS) / C19 RM.
Pour la mise en œuvre de ces programmes de santé, le CCM a sélectionné trois (03) Bénéficiaires principaux (BP) que sont le Programme d'appui au développement sanitaire (PADS), le Secrétariat Permanent du Conseil national de Lutte contre le Sida et les IST (SP/CNLS-IST) et l'ONG Initiative Privée et Communautaire pour la santé et la riposte au VIH/Sida au Burkina Faso (IPC/BF).
Le PADS est le BP de la subvention pour un Système Résilient et Pérenne de Santé (SRPS). Dans cette subvention, il est prévu la mise en œuvre des activités communautaires.
Pour ce faire, le PADS lance un processus de recrutement de d'un BS pour coordonner la mise en œuvre d'un paquet intégré d'activités préalablement défini et couvrant le renforcement du système de santé au niveau communautaire.
Les présents termes de référence définissent les conditions de recrutement d'un BS communautaire.
I. Rôles et Responsabilités des BS
Dans le cadre de la mise en œuvre de ce cycle de financement Fonds mondial 2024-2026 au Burkina Faso, le BS aura pour la mise en œuvre des volets communautaires de la subvention la subvention pour un Système Résilient et Pérenne de Santé (SRPS). Il devra disposer de capacités avérées pouvant garantir une bonne gestion programmatique, administrative et financière des contrats des ressources, mais aussi un suivi-évaluation optimal et un renforcement des capacités des OBC.
De manière spécifique, le BS sera chargé de :
• Mettre en œuvre les activités de la subvention, dont les principales sont (i) Assurer la collecte de l'information sur les obstacles d'accès aux services dans les structures publiques, privées et communautaires (révision des outils, formation des acteurs [1], collecte des données et supervision) (ii)Former en 5 jours 160 agents communautaires dans les 6 chefs-lieux de régions du Centre Est, Cascades, Boucle du Mouhoun, Sud Ouest, Centre Ouest et Hauts Bassins (ASBC, AV, animateurs d'OBC) sur le paquet d'activités complémentaires et la délégation des tâches, (iii) Assurer l'appui-conseil des acteurs des OBC par les 18 superviseurs et les assistants contrôleurs régionaux dans 4 districts par région, (iv) Organiser des sessions semestrielles d'une journée de 30 personnes par districts sanitaires de restitution des constats sur les obstacles d'accès aux services contre le Sida, le paludisme et la TB et tous les autres services offerts au niveau des centres de santé, (v) Assurer une supervision des acteurs des OBC par le BS/RSS de la société civile dans 52 districts, (vi) Organiser une sortie semestrielle de plaidoyers et de suivi des recommandations issues des travaux des journées communautaires sur le VIH, la TB, le Paludisme, les droits humains, (vii) Former 816 acteurs communautaires de 10 régions en 33 sessions de 5 jours à la détection, l'accompagnement psychosocial, la médiation juridique et la référence des cas des cas des VBG
• préserver et protéger les fonds mis à sa disposition et s'assurer que les fonds et les approvisionnements sont utilisés exclusivement aux fins prévues dans les plans de travail annuels validés par le PADS ;
• mettre en œuvre directement les activités de la subvention à lui confiées selon les stratégies de mise en œuvre validées par le PADS et le Fonds mondial ;
• exécuter les activités conformément aux exigences du Fonds mondial en matière de gestion financière et aux procédures du PADS d'une part et d'autre part aux plans de travail annuels validés par le PADS ;
• assurer la tenue régulière d'une comptabilité qui permet l'enregistrement au jour le jour de l'ensemble des opérations de la subvention, la soumission des rapports financiers dans les délais fixés par le BP et la production des états financiers conformément aux normes comptables en vigueur dans le pays
• procéder au paiement régulier des salaires du personnel, des cotisations sociales et des charges fiscales conformément à la législation du travail en vigueur ;
• Procéder à l'évaluation annuelle du personnel recruté dans le cadre de la subvention ;
• Vérifier la qualité et transmettre dans les délais fixés, les rapports techniques et financiers appropriés et ce, conformément aux canevas de rapportage ;
• Communiquer au PADS, les informations sur les coûts partagés ;
• garantir la visibilité du Fonds mondial et du PADS lors de la mise en œuvre des activités financées par la subvention ;
• assurer un bon suivi et un rapportage de la gestion des produits de santé mis à leur disposition
• Assurer la qualité dans l'offre de services par une supervision effective des OBC.
II. Procédure de recrutement
Un Comité de sélection sera mis en place. Ce Comité sera chargé de conduire le dépouillement, l'analyse de tous les dossiers et la présélection d'une shortlist de candidats. La sélection définitive sera validée par le Comité de sélection après une vérification de l'absence de conflits d'intérêts et une visite des sites des candidats présélectionnés.
Le travail du Comité sera basé sur des critères de sélection et une grille de notation.
III. Critères de sélection
A. Critères institutionnels :
Le BS sélectionné devra obéir aux critères institutionnels et programmatiques suivants :
(a) Avoir une existence légale prouvée et posséder une personnalité juridique (Récépissé) qui permet de signer la convention avec le PADS ;
(b) Avoir une convention de collaboration à jour avec le Ministère de la Santé et de l'Hygiène Publique (MSHP) ;
(c) Disposer d'un organe de gouvernance et d'une équipe de direction avec des fonctions séparées et une délégation claire des pouvoirs ;
(d) Fournir la preuve de son statut juridique d'entité apolitique et à but non lucratif ;
(e) Avoir une expertise fonctionnelle transversale (finances, juridique, approvisionnement, suivi et évaluation) ;
(f) Disposer d'une infrastructure et des équipements adéquats, et de systèmes d'information en soutien à la mise en œuvre du programme, dont le suivi de la performance des associations de mise en œuvre ;
(g) Avoir la capacité d'établir des partenariats et de collaborer avec les Plateformes de la Société civile, les faîtières de la Société civile ou les réseaux de la Société civile ou les réseaux d'organisations communautaires ;
(h) Avoir la capacité d'établir des partenariats et de collaborer avec des Organisations gouvernementales, des différents services et directions du Ministère en charge de la Santé aux niveaux central, régional et district, des Organisations non gouvernementales et des organisations communautaires aux niveaux régional et district, ainsi que les collectivités décentralisées.
B. Critères programmatiques
(a) Disposer d'une expérience d'au moins 5 ans dans la mise en œuvre des interventions de santé communautaire ;
(b) Disposer d'une expérience d'au moins 3 ans et de compétences avérées à mener des activités de renforcement du système de santé communautaire ;
(c) Disposer d'un système d'encadrement des sous sous-Bénéficiaires (OBC) ;
(d) Disposer d'un système de prise de décisions et de rapportage transparent et éthique ;
C. Système de gestion financière et comptable
Le BS doit disposer d'un système de gestion financière et comptable performante et formalisé avec l'utilisation d'outils adéquats de traitement des informations financières et comptables. Le système en vigueur doit donc permettre :
a) d'enregistrer correctement toutes les transactions et tous les soldes, et notamment ceux qui sont soutenus par le Fonds Mondial ;
b) d'assurer le paiement des fournisseurs conformément aux procédures validées ;
c) de justifier systématiquement et de manière convenable toutes les sorties de trésorerie ;
d) de produire régulièrement des états financiers fidèles ;
e) de garantir la protection et la sauvegarde des actifs de l'entité ;
f) de garantir l'existence et le bon fonctionnement d'un système de contrôle interne ;
g) de faire l'objet de dispositions d'audit acceptables.
Le BS doit par ailleurs disposer d'un système de contrôle efficace pour l'établissement et la diffusion des rapports financiers, de ressources humaines et des moyens techniques et technologiques permettant le bon fonctionnement du système mis en place.
D. Coordination et Suivi-évaluation
Pour le suivi et l'évaluation de la mise en œuvre, le BS sélectionné devra :
(a) disposer de politiques documentées, de mécanismes, de systèmes ou des procédures qui permettent de collecter et d'enregistrer les données programmatiques, accompagnées de mesures de contrôle de qualité appropriées ;
(b) produire des documents programmatiques et des rapports réguliers et fiables ;
(c) être capable de publier les données aux fins d'évaluations et d'autres études.
E. Achats
Pour les achats dans le cadre de la mise en œuvre, le BS sélectionné devra disposer de la capacité pour acquérir les biens et services conformément aux politiques nationales et au manuel de procédures du PADS et du Bénéficiaire secondaire.
F. Appui aux Organisations à base communautaire (OBC)
Le BS doit disposer de la capacité, de l'expertise, des systèmes et des ressources humaines lui permettant de :
(a) participer à l'identification des besoins en renforcement de capacité des structures associatives ;
(b) contribuer à l'élaboration d'un plan de renforcement des capacités des structures de mise en œuvre de la subvention du Fonds mondial
(c) contribuer au renforcement des capacités des structures de mise en œuvre (OBC)
(d) gérer adéquatement, coordonner et suivre les structures de mise en œuvre
(e) fournir l'appui technique (Finances, Programmes, Suivi-évaluation) aux structures de mise en œuvre pour l'amélioration de leurs performances dans l'exécution de leurs plans de travail.
MODELE DE LETTRE D'ENGAGEMENT
[Lieu, date
À : [Nom et adresse du candidat]
Madame/Monsieur,
Nous, soussigné--------------, avons l'honneur de vous proposer nos services, à titre de bénéficiaire secondaire dans la mise en oeuvre des activités communautaires de lutte contre le paludisme conformément à votre demande de propositions en date du [date] et à notre Proposition.
Notre proposition tient compte des TDR que nous avons reçus ainsi que de toutes les conditions figurant dans le domaine de proposition.
Notre proposition a pour nous force obligatoire, sous réserve des modifications résultant de la négociation du protocole de partenariat, jusqu'à l'expiration du délai de validité de la Proposition, c'est-à-dire jusqu'au [date].
Nous savons que vous n'êtes tenue/tenu d'accepter aucune des propositions reçues.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'assurance de notre considération distinguée
Signature du représentant habilité :
Nom et titre du signataire :
Nom du Soumissionnaire :
Adresse
Dans le cadre de la mise en place de son réseau commercial, une société de conseil en assurance au Burkina Faso, lance le recrutement de quinze (15) commerciaux pour son Agence Générale d'Assurance, à Ouagadougou.
I- PROFILS RECHERCHÉS
1- Être âgé(e) de 18 ans minimum et 35 maximum ;
2- Être titulaire d'un diplôme de Baccalauréat au minimum ;
3- Avoir une expérience dans le domaine des assurances serait un atout ;
4- Avoir une bonne connaissance des techniques de vente ;
5- Avoir le sens de la négociation ;
6- Etre motivé(e) et déterminé(e) pour atteindre ces objectifs ;
7- Être dynamique et proactif (e) ;
8- Être honnête et de bonne moralité ;
9- Avoir un moyen de déplacement ;
10- Etre immédiatement disponible et à plein temps.
NB : Les candidatures féminines sont vivement souhaitées.
II- ACTIVITES
• Prospecter et fidéliser la clientèle ;
• Contribuer à la réalisation des objectifs ;
• Fournir des rapports commerciaux détaillant les informations de terrain ;
III- COMPOSITION DU DOSSIER DE CANDIDATURE
• Copies des diplômes, certificats et attestations de travail ;
• Curriculum détaillé et sincère, daté et signé ;
• Lettre de motivation.
IV- PROCEDURE DE RECRUTEMENT
Seules les personnes présélectionnées sur dossier seront appelées pour prendre part à un test psychotechnique et éventuellement à un entretien oral.
V- ADRESSE DE DEPÔT DES DOSSIER
Les dossiers, exclusivement en numérique, seront déposés à l'adresse mail ci-après : 2minvestinfos@gmail.com
Date limite de validité : 10 mars 2024 –
NB : Seuls les 60 premiers dossiers seront reçus sur la plateformes.
Le Cabinet d'étude AGRO CONVERGENCE recherche pour le compte d'une société de la place exerçant dans le domaine juridique des candidatures pour le recrutement d'un/d'une Juriste.
Poste
Juriste
Tâches et responsabilité
Sous la responsabilité du chef d'entreprise, le juriste sera chargé notamment :
d'assurer la veille juridique ;
de recevoir les clients ;
de rédiger les actes et avis juridiques ;
d'accomplir des diligences devant les juridictions, administrations et entreprises ;
d'élaborer des rapports d'activité mensuel, trimestriel et annuel présentant ses résultats à sa hiérarchie.
Profil et qualités requis
Être titulaire au minimum d'une Maîtrise ou d'un Master 2 en droit privé, et justifier d'une expérience professionnelle d'au moins 06 mois dans un cabinet d'Avocat, de Notaire, d'huissier de justice ou dans une institution financière ;
Aimer le droit et aimer apprendre ;
Avoir de belles écritures et être organisé ;
Avoir une bonne maitrise de la langue française (à l'écrit comme à l'oral) ;
Être âgé de 25 ans au moins et de 35 ans au plus ;
Maitriser nécessairement l'outil informatique ;
Avoir une bonne capacité à communiquer et à rédiger ;
Être rigoureux, méthodique, dynamique, humble, orienté vers ses résultats et accepter de travailler sous pression ;
Savoir garder le secret professionnel ;
Être immédiatement disponible.
Composition du dossier de candidature
Une demande manuscrite (rédigée par le candidat lui-même) et adressée au Directeur Général du Cabinet d'étude AGRO CONVERGENCE ;
Un curriculum vitae détaillé avec les contacts de deux personnes de références ;
Une lettre de motivation manuscrite ;
Une copie simple des relevés de notes de la première année et de la dernière année ;
Une copie simple du diplôme et de la Carte Nationale d'Identité Burkinabé ;
Dépôt des candidatures
Les dossiers de candidature sont reçus du 01 au 10 mars 2024 au siège du Cabinet d'études AGRO CONVERGENCE, sis à la Cité An III, Immeuble O Porte 41. Téléphone : (+226) 25 41 43 66 / 70 41 38 56.
Déroulement du recrutement
Le recrutement se fera par voie de présélection sur dossier suivi d'un entretien oral.
N.B : Seules les candidatures présélectionnées seront contactées.
La grande famille : NOMBRE à OUAGADOUGOU, GARANGO, PAGOU, BOBO- DIOULASSO, ITALIE.
Le Naaba Koom de Garango, Naaba Mourfou de Pagou, Naaba Koinga de Mango.
La grande famille : LINGANIE à Ouagadougou et à Tangaré, LINGANIE Issa à la zone une et Séni à zogona, DABONE, YODA.
Les familles alliées : ZAMPALIGRE, DOLOMWEOGO, RABO, LINGANIE, KEIKEITA, ZONGO, KABORE, ZAGRE à Ouagadougou.
Les Oncles et Tantes : Madou, Séni, Amidou, Noufou, Moussa, Pascal, Jean-Baptiste, et Assita.
Les grandes familles : Yaméogo, Ouoba, et Kambiré à Ouagadougou.
Les enfants : Justin, Edmond, Hélène, Rémi, Narcisse, Paulin Edith.
Les petits enfants et arrières petits enfants
Très touchés par vos nombreuses marques de compassion, de soutiens et de solidarité lors
Du rappel à Dieu le 07 Janvier 2024 suivi de l'inhumation le 09 Janvier 2024 à Ouagadougou de :
Mme NOMBRE / LINGANIE BERNADETTE ANDREA.
Vous réitèrent du fond de cœur leur sincères remerciements et leurs profondes gratitudes religieux(ses), parents, amis, voisins, et aux jeunes du quartiers, ils s'abstiennent de citer des noms de peur d'en oublier.
Que Dieu dans son infinie bonté vous le rende au centuple.
<> Jean 11 ,25-26.
Les acteurs du ministère de la justice et des droits humains sont réunis à Ouagadougou ce mardi 27 février 2024 pour dresser la revue annuelle du cadre sectoriel de dialogue « Justice et droits humains » de l'année écoulée. Du rapport de performance, il ressort qu'à la date du 31 décembre 2023, deux des trois indicateurs de départ ont atteint leurs cibles pour l'action 04004 qui s'intitule : « Prévention et gestion des conflits communautaires et intercommunautaires », ce qui porte le taux moyen des indicateurs des produits de cette action à 66,66%.
L'action 04004 fait partie des quatre actions entreprises par le ministère de la justice et des droits humains pour le renforcement de la cohésion sociale et de la paix. Trois indicateurs ont pour se faire été établis. Le premier porte sur la proportion des autorités traditionnelles, coutumières et religieuses impliquées dans la prévention et la gestion des conflits locaux.
A ce sujet, le niveau de l'indicateur du produit est de 0% car aucune activité n'a été réalisée. "Cela s'explique par l'instabilité institutionnelle et l'opérationnalisation tardive de la direction générale des affaires religieuses, coutumière et traditionnelles, responsable des activités devant être organisées. Cependant, des conférences ont été organisées dans 10 provinces au profit de 200 participants composés des autorités traditionnelles, coutumières et religieuses. Elles ont porté sur le vivre ensemble et la gestion des conflits communautaires" peut-on lire à travers le rapport.
Le deuxième indicateur concerne le nombre de membres des démembrements de l'Observatoire national de prévention et de gestion des conflits communautaires (ONAPREGECC) formés. En 2023, ce sont 207 conflits communautaires sur 1137 cas enregistrés qui ont été résolus par les démembrements. 67,9% de ces conflits étaient liés au foncier. "Ainsi, pour une cible de 400, 1 492 membres dont 132 femmes ont bénéficié de renforcement de capacités, à la date du 31 décembre de la même année. Cette performance s'explique par l'accompagnement de certains Partenaires techniques et financiers (PTF) principalement le PNUD, l'OIM, Search for common ground, Water Aid. Et le niveau de l'indicateur du produit est de 100%" lit-on dans le rapport.
Le dernier indicateur porte sur le nombre d'acteurs sensibilisés sur les thématiques liées à la prévention et à la gestion des conflits communautaires. A ce niveau, pour une cible de 100 000 dans la région du Centre-Est, ce sont 180 000 personnes qui ont été sensibilisées. Par ailleurs, un recueil de mécanismes endogènes de prévention des conflits communautaires a été élaboré, afin de mettre à la disposition des acteurs un document de référence y relatif. L'indicateur de produit ici est donc de 100%.
Rappelons que sur une prévision budgétaire de 120 560 000 fcfa, c'est finalement 197 470 000 fcfa qui ont servi à la concrétisation de l'action 04004. Le taux d'exécution financière s'élève donc à plus de 100%. Et selon le rapport, cela a été possible grâce au soutien des PTF.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
L'Afrique de l'Ouest, en Afrique, ne compte pas pour des prunes. Pas parce que la Côte d'Ivoire est championne d'Afrique en football, mais parce que c'est la région la plus intégrée du continent. Cette intégration n'est pas seulement une affaire des chefs d'Etat.
L'intégration, la création des organisations régionales, est une volonté des peuples qui se sont toujours battus contre les frontières héritées de la colonisation pour vivre ensemble, travailler là où les affaires vont mieux, où le besoin de sa force de travail existe, où son cœur le porte quand bien même il n'est pas né là. Et ces constats sont ceux de l'histoire, de la géographie, et des populations de notre région qui, dans leur diversité, sont unies par-delà les frontières.
Ainsi une même communauté ethno linguistique peut se retrouver dans deux à trois pays et un citoyen peut avoir des parents en Côte d'Ivoire au Mali et au Burkina. Ou encore au Nigeria, au Bénin et au Togo. Ces dernières années, la région ouest africaine est l'épicentre de plusieurs crises dont la plus importante est celle de l'insécurité avec les groupes terroristes qui ont essaimé du Mali pour conquérir le Sahel et cherchent à gagner les pays côtiers.
L'incapacité des gouvernements à mettre fin à ce fléau sécuritaire a emmené les coups d'Etat dans les trois pays du Sahel. Lesquels putschs ont entraîné des sanctions économiques de la part de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest. L'ostracisme dont ont été victimes les régimes militaires a créé une volonté d'union pour combattre le terrorisme et résister aux pressions récurrentes de la CEDEAO pour le retour à une vie constitutionnelle normale.
La menace de faire la guerre au Niger après le coup d'Etat, ajouté à l'agitation de la puissance néocoloniale française, ont radicalisé ces dirigeants qui n'ont pas craint de quitter le bateau régional. Cette rupture, conjuguée à la campagne sur les réseaux sociaux contre la CEDEAO, met celle-ci dans une posture difficile. La sortie du dernier père fondateur vivant de la CEDEAO dans une lettre permet de rebattre les cartes et de donner une chance de survie à l'organisation. En quoi le général Yakubu Gowon a-t-il le profil de médiateur ? Ses propositions ont-elles une chance d'être acceptées par les deux parties ? Qui prendra le risque d'endosser après cette lettre le manteau du bourreau de la CEDEAO ?
Les peuples d'Afrique de l'Ouest aspirent à l'unité, à la paix, au développement et au progrès. Ils se considèrent comme des frères. Et le mal qui frappe un pays suscite la tristesse la compassion et la solidarité dans les autres pays. Ce sont les dirigeants qui ne s'entendent pas souvent et prennent des décisions regrettables, bien souvent. On peut citer côté CEDEAO les sanctions économiques et financières contre le Mali et le Niger pour les coups d'Etat. Le pire a été la menace de faire la guerre au Niger. Et du côté de l'Alliance des Etats du Sahel, le retrait des trois Etats du Burkina, du Mali, et du Niger de la CEDEAO avec effet immédiat le 28 janvier 2024.
L'ancien président du Nigéria, père fondateur de la CEDEAO, arrivé au pouvoir par coup d'Etat n'a pas voulu voir l'œuvre de ses mains et de ses pairs, détruite sans rien faire. Aussi a-t-il pris sa plus belle plume pour écrire à la CEDEAO le 19 février 2024. Cette lettre a vraiment changé la donne parce que le sommet extraordinaire des chefs d'Etat de la CEDEAO a pris des décisions qui relancent le jeu et remettent la tête de la CEDEAO hors de l'eau.
Yakubu Gowon père fondateur s'invite en médiateur
Qu'il se soit choisi lui-même ou que l'on ait eu recours à lui, le général Yakubu Gowon est l'homme de la situation, l'autorité morale reconnue par les deux parties en conflit. Il n'a échappé à personne que dans la déclaration télévisée faite par les trois ministres des trois pays sur les chaînes de télévision publique du Burkina Faso, du Mali, du Niger, les dirigeants de ces pays ont tenu à citer les chefs d'Etat de leurs pays qui ont été des pères fondateurs de la CEDEAO, les généraux Aboubacar Sangoulé Lamizana et Moussa Traoré ainsi que le lieutenant-colonel Seyni Kountche, tous arrivés au pouvoir par coups d'Etat.
Le message subliminal de cette évocation des pères fondateurs qui étaient putschistes est que la trahison des objectifs originaux de la CEDEAO est dans l'acte additionnel du traité sur les changements anticonstitutionnels. Le général Yakubu Gowon aussi était un putschiste, ce qui en fait une autorité morale consensuelle du fait d'être père fondateur. Il faut saluer le fait qu'il sorte de sa retraite pour sauver l'organisation régionale en péril et travailler à sa reconstruction.
La Méthode Gowon
La lettre du vieux général est d'une sagesse incommensurable. Aucune partie n'a été avantagée. Chacun doit renoncer à quelque chose. Premièrement « La levée de toutes les sanctions qui ont été imposées au Burkina Faso, à la Guinée, au Mali et au Niger. Le retour par le Burkina Faso, le Mali et le Niger sur leur avis de quitter la CEDEAO » et deuxièmement « la participation des 15 chefs d'État de la CEDEAO à un sommet pour débattre de l'avenir de la communauté, de la sécurité et de la stabilité régionales, ainsi que du rôle de la communauté internationale dans le contexte géopolitique actuel. »
Si les quinze chefs d'Etat défendent l'intérêt des peuples, comme ils aiment le dire, ils devraient accepter ces recommandations pour discuter entre Africains des questions africaines au lieu de se séparer et de se jeter des anathèmes d'être sous influence de telle ou telle puissance étrangère. Discuter de la communauté internationale dans le contexte géopolitique actuel veut dire aussi d'affirmer notre africanité vis-à-vis des partenaires que l'on peut avoir qui viennent chez nous pour leurs intérêts et qui tirent profit de nos désunions et nos refus de nous asseoir ensemble sous l'arbre à palabres.
Suspendre le protocole additionnel sur les changements anticonstitutionnels
C'est à un changement de paradigme que la lettre du général appelle la CEDEAO. C'est du reste ce à quoi le président Bola Ahmed Tinubu, qui assure la présidence de la CEDEAO a appelé ses pairs « Nous devons revoir notre approche quant au retour de l'ordre constitutionnel chez quatre de nos pays membres », avait déclaré en introduction du sommet du 24 février 2024.
Revenir aux sommets où les putschistes et les démocrates se retrouvaient pourraient préserver la CEDEAO, dans le contexte actuel où les changements anticonstitutionnels ne sont pas du seul fait des militaires. Nous avons les atermoiements de Macky Sall en fin de mandat et on ne sait pas ce que le jeune Faure Eyadema fera à son tour.
Confier à la CEDEAO de lutter contre les coups d'Etat militaires est inopérant. In fine, cette question ne peut relever du multilatéralisme car les putschistes de tous bords (civils et militaires), quand ils se jettent dans cette aventure, n'écoutent personne et les sanctions internationales au final sont sur le dos du peuple.
Alors que quand les peuples se mettent debout, ils arrivent à faire fuir les dictateurs comme le peuple burkinabè l'a fait avec l'insurrection populaire de 2014 qui a chassé Blaise Compaoré et le peuple sénégalais qui en donne la preuve actuellement avec sa lutte et celle des institutions fortes comme le Conseil constitutionnel. Se mettre ensemble à 15 pour lutter contre les groupes terroristes est se donner la chance de les vaincre, diminuera les risques de coups d'Etat.
La CEDEAO a fait un pas pour lever les sanctions économiques, financières, énergétiques, l'ouverture des frontières terrestres et de l'espace aérien, mais elle devrait, si elle veut écouter le sage, continuer à lever les suspensions des pays pour qu'ils participent pleinement aux sommets de la CEDEAO.
Les Etats du Liptako Gourma de leur côté devraient revenir sur leurs décisions de quitter la CEDEAO. Ce serait une paix des braves et un nouveau départ pour s'attaquer aux groupes terroristes qui en veulent à toute la région.
Si on ne règle pas cette question qui n'est pas l'affaire d'un pays ou de trois pays, on hypothèque l'avenir pacifique de la région. L'histoire retiendra que la partie qui refusera d'exécuter les recommandations du médiateur aura pris la décision de tuer la CEDEAO.
Sana Guy
Lefaso.net
Idrissa Congo est entraîneur de football de formation. Il a déjà coaché en première division des clubs comme l'AS Police, Salitas, et aussi en D2 Téma Bokin. Il est par ailleurs engagé dans la formation et manage un centre de formation. Il est présentement le sélectionneur national adjoint des U20 des Etalons du Burkina. En exclusivité, il a bien voulu accorder une interview à Lefaso.net, dans laquelle il dresse une analyse du niveau des équipes lors de la CAN Côte d'Ivoire 2023. Il se prononce également sur la contre-performance des Etalons lors de cette CAN CIV 2023.
Lefaso.net : Côte d'Ivoire vainqueur, Nigeria 2e, Afrique du Sud 3e, est-ce que vous vous attendiez à un tel podium, à l'entame de la CAN ?
Idrissa Congo : Il faut dire que c'est l'Afrique du Sud qui a déjoué les pronostics. On ne l'attendait pas à ce niveau. Par contre le Nigeria et la Côte d'Ivoire oui. Le Nigeria parce que c'est une équipe habituée et qui a un passé glorieux dans cette grande compétition, et la Côte d'Ivoire en tant que pays organisateur, donc avec ces atouts on se disait que ces deux derniers pouvaient aller loin, ceci étant, dans ce podium, on peut dire que seule l'Afrique du Sud déjoue les pronostics.
D'aucuns disent que cette CAN CIV 2023 fut celle qui a connu beaucoup de surprises, avec les éliminations prématurées de grosses pointures, comment peut-on expliquer cela ?
Effectivement il y a eu beaucoup de péripéties, beaucoup de rebondissements, beaucoup de surprises, il y avait des grandes nations que tout le monde attendait au dernier carré, qui malheureusement sont sorties très tôt en phase de groupes. Cela s'explique par le travail abattu par ces nations que les gens pensaient être des petits poucets.
Pour arriver à un tel niveau de compétition, il faut réunir trois conditions : il faut d'abord avoir des joueurs compétitifs, ça c'est très important, il faut avoir une qualité d'effectif et en quantité. Si j'avance ces deux paramètres, il faut que dans tous les compartiments, il y ait des remplaçants de taille. Et puis une équipe de football n'est pas un regroupement de stars, mais d'individus qui se comprennent, qui s'entendent, où il y a une cohésion.
Quand on parle d'équipe, on parle de mental. Quand je parle de la Côte d'Ivoire, c'est grâce à cet aspect-là qu'elle est arrivée à se métamorphoser, car au début c'était un regroupement de stars. Mais après le séisme de « magnitude 4 », je fais allusion aux 4-0 contre la Guinée Equatoriale, ça été un événement qui a fait du bien à la Côte d'Ivoire. Cela a permis aux joueurs de se souder parce que la nation était en colère, l'opinion internationale était ébahie, les familles des joueurs étaient menacées. Donc quand on parle de surprises, c'est comme si l'on sous-estime les équipes qui ont travaillé pour arriver là, je pense que c'est le fruit du travail qui a permis quand même aux équipes que l'on n'attendait pas de frapper de grands coups.
Comment jugez-vous le niveau d'ensemble de cette CAN CIV 2023 ?
C'était une CAN d'un très bon niveau. Ça s'explique déjà par le fait que de grandes nations aient été éliminées très tôt. Ceux que l'on appelait des outsiders ont élevé leurs niveaux pour venir à bout de ces grandes nations, donc la compétition était très relevée. Sur le plan organisationnel, ça été une réussite, parce que qui parle de beauté du jeu, parle d'infrastructures. Et là, la Côte d'Ivoire a mis à la disposition des équipes des terrains de qualité, des hôtels de qualité, des terrains d'entraînements de belle facture, et tout cela a concouru à donner des jeux de très bon niveau.
Quels sont les pays qui vous ont impressionné ?
Je citerai pêle-mêle l'Angola, l'Afrique du Sud, la Côte d'Ivoire, le Mali, le Cap Vert, la Mauritanie. Ce sont des pays qui m'ont impressionné. Quand vous prenez l'Angola, c'est une équipe très collective. Elle n'a pas beaucoup de stars, mais une formation très redoutable, efficace, bien soudée avec un jeu bien élaboré. Quand vous prenez l'Afrique du Sud, elle est arrivée avec un effectif à 98% de locaux, dont une dizaine de joueurs d'un seul club, le Mamelody Sundowns.
C'est vraiment un message que l'Afrique du Sud lance pour dire que l'équipe prime sur les individualités et l'avenir appartient aux équipes qui se baseront sur les joueurs du terroir. L'Afrique du Sud avait un jeu vraiment collectif, très élaboré. La Côte d'Ivoire, depuis sa résurrection entre guillemets, était devenue une équipe très cohérente, très joueuse, très entreprenante et immunisée sur le plan mental. Le Mali était aussi impressionnant, seulement qu'elle a croisé un adversaire mentalement plus fort, la Côte d'Ivoire, en quarts de finale.
Vous savez que la Côte d'Ivoire a remporté le match en étant réduite à dix joueurs, ça veut tout dire. Le Cap Vert et la Mauritanie présentaient également un jeu très cohérent, dans le même registre que l'Afrique du Sud. Ce sont des joueurs locaux. Voilà des formations qui m'ont vraiment impressionné, que les gens n'attendaient pas et qui ont prouvé que le collectif prime sur les individualités.
Avec ce nivellement des valeurs, doit-on s'attendre à une redistribution des cartes en Afrique pour les prochaines années ?
Il faut s'attendre à une redistribution des cartes de leadership sur le continent les prochaines années. Ces petits poucets qui se sont organisés pour arriver à ce niveau-là et ils y ont pris goût vont continuer dans cette dynamique.
Au vue de cette CAN CIV 2023, comment voyez-vous les éliminatoires à venir pour la CAN 2025 ?
Ces éliminatoires de la prochaine CAN seront très difficiles. La phase finale nous a fait comprendre que des nations ont beaucoup progressé, mais dorénavant les surprises que nous avons connues à cette CAN, commenceront même dès les phases éliminatoires. On n'attendra même plus les phases finales de poules à la CAN. Je pressens que les surprises risquent de débuter lors des éliminatoires.
Une équipe comme le Ghana, quadruple champion d'Afrique, éliminé au premier tour à la CAN 2021, cette CAN encore, une élimination dès le premier tour, selon vous comment peut-on expliquer ces contre-performances ghanéennes ?
Selon moi, il doit y avoir un problème d'organisation au sein du Ghana. Pour préparer une CAN, il y a certaines vérités qu'il faut se dire, en commençant même par la sélection des joueurs. Quel joueur doit venir, quel joueur ne doit pas venir, est-ce que l'entraîneur a les mains libres pour faire venir ceux qu'il veut, est-ce qu'au sein du groupe, il y a une cohésion, est-ce les plus méritants qui sont là. Tout ça c'est des questionnements. Et quand vous n'avez pas une vision de long terme, ça vous échappe, sinon il n'y a rien pour justifier ce que le Ghana vit deux CAN de suite.
Le Ghana est une grande nation de football, il a un vivier de joueurs où il peut puiser pour toujours exister dans la sphère des grandes nations. Mais malheureusement, le constat est là, depuis quatre, cinq ans ça ne va plus. Je ne suis pas dans les secrets des dieux, mais à mon sens il doit y avoir un problème organisationnel. Il faut mettre les hommes qu'il faut à la place qu'il faut, faire valoir le collectif au détriment des individualités, car au football, il ne suffit pas d'avoir de grandes individualités pour y arriver.
A peine deux ans après être parvenus en demi-finale, à Cameroun 2021, les Etalons étaient méconnaissables à cette CAN CIV 2023, comment peut-on expliquer cette grande méforme ?
A la CAN au Cameroun, il y avait des garçons comme Dango Ouattara, Bertrand Traoré, Cyrille Bayala, qui animaient notre secteur offensif. Ils étaient compétitifs en ce moment. Mais vous voyez qu'à la CAN en Côté d'Ivoire, l'équipe avait un effectif pas riche, car on n'avait pas le luxe de changer comme on le voulait. Quand vous prenez le poste de latéral gauche, il a fallu reconvertir un défenseur axial pour jouer ce rôle.
Quand vous voyez au niveau des flancs, si Dango, Bertrand ne sont pas là, les Fessal Tapsoba sont des jeunes, très volontaires certes, mais n'avaient pas cette expérience. Ceux qui étaient expérimentés sont venus en état de méforme. Les facteurs à remplir pour arriver à cette compétition, comme je l'ai déjà souligné, sont aussi de mise pour les Etalons également. Si vous ne remplissez pas ça, vous caracolez.
Il y a des moments où les stars ne répondent pas et en ce moment il faut faire avec les joueurs qui peuvent répondre. Moi je pense que quand quelqu'un est en méforme, c'est mieux de mettre quelqu'un d'autre qui est en forme. Même s'il n'a pas d'expérience, il peut jouer son va-tout. Tout un pays ne peut pas manquer de solutions de rechange. Il faudra que l'on se ressaisisse pour les prochaines échéances parce que l'opinion publique est devenue très exigeante avec les Etalons du Burkina. Ils ont quand même atteint un certain niveau, si bien que l'on ne pense plus ne pas pouvoir participer à une CAN.
Et c'est ça aussi le piège parce que toute grande nation de football connaît des périodes de disette, de creux de la vague, où il faut en profiter pour préparer sereinement l'équipe pour encore revenir au sommet. Une équipe fonctionne souvent en dents de scie, puisque le football est une activité humaine. Il y a les cadres qui vieillissent et qu'il faut remplacer avec des jeunes qu'on a préparés sur le long terme. Je pense que nous avons mal à notre relève. Nous avons le potentiel, mais on n'arrive pas à l'organiser, à le suivre pour qu'il soit prêt au moment voulu.
Barthélemy KABORE