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Diplomacy & Defense Think Tank News

La liberté a des idées – Les photos de l’événement

Fondapol / Général - mer, 08/02/2017 - 18:11

Le samedi 4 février à Reims, « La liberté a des idées » a tenu la première édition de ses conférences interactives et itinérantes dans les villes françaises. Un projet qui rassemble près de 16 think-tanks et associations souhaitant œuvrer pour la diffusion des idées de la liberté, et susciter l’entrepreneuriat, au premier sens du […]

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« Devenez un leader » – 3 questions à Pierre Cabane

IRIS - mer, 08/02/2017 - 18:11

Pierre Cabane, diplômé de l’EM Lyon, entrepreneur – ancien cadre dirigeant d’une division internationale du groupe L’Oréal et créateur d’une marque cosmétique – est intervenant à l’Université Paris Dauphine et Science Po. Il répond à mes questions à l’occasion de la parution de l’ouvrage : « Devenez un leader : les clés de la réussite », aux éditions Eyrolles.

Être un leader est-il inné ? Peut-on apprendre à le devenir ?

Comme un grand compositeur, le leader est un mélange résultant de certaines prédispositions et de beaucoup de travail !

C’est la perception des autres qui vous positionne comme un leader ou pas : on peut être nommé manager, pas leader. Si l’autorité du manager, désigné par sa hiérarchie, trouve son fondement dans l’organisation de l’entreprise, le leader tire son pouvoir et son influence de la reconnaissance des autres. Comment définir le leader ? On pourrait dire que le leader conduit l’organisation vers l’accomplissement d’objectifs innovants à long terme en alignant les énergies sur une vision prospective. A l’aise dans un environnement changeant, le leader croit dans le futur et l’exprime par un optimisme permanent et affiché : le leader a un devoir de bonne humeur ! Dans l’entreprise, il incite ses collaborateurs à aller durablement au-delà de leurs intérêts personnels, de leurs domaines de compétences et de leurs fonctions.

Oui, Il est possible d’améliorer la capacité de leadership d’un individu en travaillant par exemple sur certaines compétences clés indispensables au leader.

  • Inspirer confiance. Pour suivre un leader, les équipes ont besoin d’avoir un sentiment de fiabilité concernant son intégrité, sa loyauté, ses aptitudes, sa personnalité, sa transparence, son ouverture… C’est en ayant confiance dans le leader que les équipes prendront confiance en elles ;
  • Insuffler énergie et passion. Motiver, c’est donner de l’énergie : il lui faut savoir orchestrer l’énergie de ses collaborateurs pour soutenir leurs efforts dans la durée. Et dépassant le simple engagement, le leader doit montrer sa passion pour le projet stratégique qu’il a construit ;
  • Faire preuve d’anticonformisme. Le leader doit s’autoriser des audaces, des raisonnements à contre-pied, des remises en cause profondes. Il sera à la recherche de nouveaux modèles, d’initiatives inédites. Fréquemment, ces comportements originaux, voire insolites, susciteront la surprise puis l’intérêt et enfin l’adhésion des équipes ;
  • Donner du sens. Au-delà du classique développement d’une vision stratégique, le leader doit donner du sens à l’action de l’entreprise. En traçant des perspectives, il fabrique un véritable ciment aux différents éléments composant l’entreprise : son histoire, sa vision, ses missions, ses chiffres, ses valeurs…

La question du temps est-elle le principal défi pour un dirigeant ?

C’est en effet un vrai problème sur le plan organisationnel ! Sauter de réunion en réunion, agir dans l’urgence, décaler un rendez-vous, faire une note au dernier moment, répondre à toutes les sollicitations, arriver en retard… Après une journée bien remplie, un sentiment confus envahit souvent le dirigeant : mais qu’ai-je donc fait aujourd’hui ? Bien gérer son temps, c’est s’affranchir de ce cercle vicieux pour faire passer le temps de l’état de contrainte à celui de ressource : comme disait Sénèque, « ce n’est pas que nous disposions de très peu de temps, c’est plutôt que nous en perdons beaucoup » !

Quelques règles simples permettent au leader d’être acteur de son temps.

En premier lieu, il faut savoir gérer ses priorités : tout n’est pas urgent, tout n’est pas important ! Pour déterminer l’importance et l’urgence d’un élément, il faut toujours le relier au contexte en se posant deux questions : quel est le degré d’urgence de la tâche ? quelles sont les conséquences si je ne m’en occupe pas ?

Ensuite, le dirigeant devrait pouvoir se ménager des « plages libres » hebdomadaires ou quotidiennes et ce pour trois raisons au moins :

  • S’il faut savoir dépenser son énergie, il faut également savoir se ressourcer ;
  • Certains dossiers nécessitent que le dirigeant puisse s’isoler pour réfléchir et prendre du recul.
  • Et surtout, une journée de dirigeant comporte environ 40% d’imprévus auxquels il va falloir faire face !
Le dirigeant veillera également à maîtriser les sollicitations : les « parasites du temps » viennent aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur de l’entreprise : visite d’un collaborateur, sollicitation téléphonique d’un client, réunion impromptue … Refuser la sollicitation d’une personne n’est pas simple : mais il faut savoir dire « non », en rejetant la demande et non l’interlocuteur qui doit toujours se sentir considéré et respecté.

Mais surtout, le dirigeant n’oubliera pas que l’un des principes de base dans la gestion du temps, c’est l’art de déléguer. Le dirigeant peut penser mieux faire que les autres dans un certain nombre de domaines. Mais quand les mêmes problèmes reviennent régulièrement, le temps qui leur est consacré devient de plus en plus important. Dans la réalité, après une période de rodage et d’apprentissage, les membres d’une équipe de direction bien choisis devraient arriver à résoudre avec succès la plupart de ces problèmes : et sans doute plus rapidement que le dirigeant… Il faudra pour cela apprendre à accepter que quelqu’un va d’abord faire plus lentement et pour ensuite faire mieux et plus vite : le dirigeant pourra alors se dédier pleinement aux enjeux stratégiques.

Comme se définit une vision stratégique ?

La confusion est fréquente entre les différents termes : vision, valeurs, mission, stratégie, etc. Si la stratégie est l’art d’allouer des ressources, la vision stratégique du dirigeant est la représentation mentale d’un état futur possible et souhaitable de l’organisation.

Pouvoir imaginer ce que sera l’avenir de l’entreprise est une qualité essentielle du dirigeant. C’est la construction de la vision stratégique qui permettra de fixer le cap, de définir une stratégie pertinente, de mobiliser les énergies, de créer de la valeur. C’est une vision stratégique claire qui donnera du sens à l’entreprise. C’est son existence qui fera la différence entre le manager et le leader : outre les décisions opérationnelles quotidiennes, le dirigeant devra mener une réflexion stratégique sur un horizon plus long tout en intégrant les problématiques de changement de l’environnement.

La vision stratégique :

  • s’inscrit toujours dans un horizon de long terme ;
  • découle de l’ADN de l’entreprise ;
  • est fondée sur la faculté d’anticipation du ou des dirigeants ;
  • est le fruit d’une recherche, d’une intuition, d’un travail…
  • est généralement issue d’une seule personne ou d’un petit nombre de personnes ;
  • intègre une dimension émotionnelle ;
  • renforce le sentiment d’appartenance ;
  • présente un caractère idéal.

Pour être comprise par les collaborateurs, acceptée par les clients et les autres parties prenantes, la vision stratégique doit découler fortement de l’identité de l’entreprise. C’est l’identité, puissant facteur potentiel de différenciation concurrentielle, qui constitue le socle de la vision stratégique : le dirigeant prendra garde à ne pas s’en éloigner.

Associate Professor Dim. A. Sotiropoulos writes about the crisis in Greece in To Vima on Sunday, 05/02/2017

ELIAMEP - mer, 08/02/2017 - 15:24

Associate Professor  at the University of Athens and  Senior Research Fellow at ELIAMEP Dimitri A. Sotiropoulos wrote an article about the crisis in Greece in the Sunday edition of To Vima newspaper. The article was published on 5 February 2017 and is available here (in Greek).

España en el G20: estar y ser

Real Instituto Elcano - mer, 08/02/2017 - 13:34
ARI 12/2017 - 8/2/2017
Andrés Ortega

España puede consolidar su posición como “invitada permanente” en el G20 planteado posiciones de interés nacional y general, y utilizar este estatus para sus relaciones bilaterales y regionales.

Colloque « États, Religions, Laïcités : Les Nouveaux Fondamentalistes. Enjeux nationaux et internationaux »

Fondapol / Général - mer, 08/02/2017 - 13:19

Quelles réponses à la montée des fondamentalismes en France et dans le monde ? Quelles évolutions prévoir du rapport Etats, religions et laïcités en France ? L’objectif de ce colloque est de présenter, non seulement un diagnostic commun, mais aussi toute une série de solutions à la crise de l’ultra-modernité. Avec notamment : Younes Aberkane, […]

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La politique environnementale et climatique de Donald Trump. Flou général ou vrai retour en arrière ?

IRIS - mer, 08/02/2017 - 10:52

Dans un tweet célèbre daté du 6 novembre 2012, le futur président américain déclarait : « Le changement climatique est un concept créé par et pour les Chinois pour atteindre la compétitivité des entreprises américaines. » Quatre ans plus tard, alors fraîchement élu, il accordait une interview au New York Times dans laquelle il reconnaissait l’existence de « connexions » entre le changement climatique et les activités humaines. Difficile de connaître, si tant est qu’il en ait de véritables, ses convictions profondes sur le sujet, bien que son entourage ait également pu apparaître ouvertement climato-sceptique. Certaines analyses justifient cette posture de Donald Trump par sa volonté d’être perçu comme une personnalité anti-système, opposée aux élites traditionnelles corrompues[1]. De ce fait, se déclarer ouvertement sceptique face à une réalité partagée par le système peut sembler obligatoire. Au-delà des postures du président, se pose la question de la politique qu’il va mener, sachant que, durant sa campagne, il s’était montré hostile à l’ensemble de l’héritage réglementaire laissé par son prédécesseur.

Un retour en arrière des Etats-Unis sur le plan environnemental

Le nouveau président peut effectivement remettre en cause nombre de politiques décidées par l’Administration Obama et minimiser le rôle de l’Agence pour la protection de l’environnement (EPA). Plusieurs illustrations à cela :

> L’annonce de la relance des oléoducs Keystone XL et Dakota Access. Le premier vise à transporter depuis l’Alberta le pétrole tiré des sables bitumineux jusqu’au complexe de raffineries du golfe du Mexique, sachant que l’oléoduc existant s’arrête à Cushing dans l’Oklahoma. Le second relierait le Dakota du Nord à l’Illinois. La reprise de ces projets a été annoncée le mardi 24 janvier lors de la signature de presidential memoranda qui n’ont pas la même valeur juridique que les executive orders. La reprise des projets a toutefois été assortie de conditions (négociations en cours avec Transcanada pour Keystone XL pour avoir de meilleures retombées économiques). Des contreparties sont donc attendues mais les projets pourraient reprendre.

> La législation minière s’était durcie sous Obama avec le gel de nouveaux prêts pour des terrains miniers et l’interdiction d’utilisation d’explosifs pour les mines situées sur des sommets. Cette dernière va sans doute sauter rapidement car elle tombe sous le coup d’une procédure spécifique : ayant été prise le 19 janvier soit la veille de l’investiture de Donald Trump, la disposition peut être annulée par un simple vote à la majorité au Sénat dans les soixante jours qui suivent son édiction. Le chef de file des sénateurs républicains, Mitch McConnell (Kentucky), a déjà fait part de son intention de mener à bien cette possibilité. Une autre règle portant sur les fuites de méthane dans les infrastructures de forage pourrait être annulée de la même manière.

> La législation sur les automobiles de 2011 qui demande aux constructeurs de concevoir des moteurs moins énergivores d’ici 2025 et de développer les voitures électriques pourrait aussi être battue en brèche à cause d’une faille juridique. Les constructeurs pouvaient en effet, en 2017, choisir de ne pas appliquer la disposition si elle se révélait trop coûteuse. L’EPA a déclaré que ce n’était pas le cas mais il faut aussi la confirmation du ministère des Transports, inexistante jusqu’alors. L’annulation pourrait toutefois se déroulait sur plusieurs années.

> La régulation Clean Power Plant, important héritage des années Obama prévoit de faire passer de 39% en 2014 à 27% en 2030 la part du charbon dans la génération d’électricité, entre autres via le recours aux renouvelables. L’annulation de cette réglementation, au programme de Donald Trump nécessiterait le concours de la Cour suprême ce qui pourrait allonger la procédure au-delà d’un délai de quatre ans, soit celle du mandat présidentiel.

> Des dispositions prises par l’EPA limite également fortement la pollution des eaux des fleuves et rencontrent la franche opposition des lobbys agricoles qui ont le soutien du président dans cette affaire.

Si le président ne peut tout faire, certaines possibilités existent et devraient être exploitées dans les semaines qui viennent.

Cet ensemble de mesure suscite à la fois des inquiétudes mais soulève également un certain scepticisme. Des inquiétudes tout d’abord, de la société civile, en partie opposée à la direction que souhaite prendre le nouveau président américain en bouleversant le travail effectué par les précédentes administrations en matière de protection de l’environnement, mais aussi des scientifiques qui craignent que les bases de données de la NASA ou de l’EPA soient tout simplement effacées. La mention des régulations existantes en matière climatique a, selon différentes sources, disparu du site de l’agence américaine mais aussi de celui de la Maison-Blanche.

Un certain scepticisme, ensuite, car plusieurs verrous existent au niveau national, outre la pression de l’opinion publique. Les politiques environnementales se décident également au niveau des Etats fédérés et le président ne pourra pas tout bloquer, la Californie ayant par exemple une politique avancée en matière climatique et environnementale. Les décisions qu’elle prend, de par son poids économique (6e PIB mondial) et ses 40 millions d’habitants ont des répercussions sur l’ensemble du territoire national, mais aussi du monde. De même, le poids des lobbys de l’énergie renouvelable pourrait – bien qu’inférieur à celui des hydrocarbures – jouer un rôle, dans une volonté de ne pas abandonner cet important champ d’investissement à la Chine qui a pris une avance significative ces dernières années.

Enfin, c’est un autre acteur majeur, le Department of Defence, qui s’est saisi des enjeux liés au changement climatique depuis une dizaine d’année. Tous les documents stratégiques, du Joint Operating Environment Report de 2010 à la Climate Change Adaptation Roadmap de 2014, intègrent les risques et menaces liés au phénomène et notamment la vulnérabilité des installations militaires. Le changement climatique est considéré comme un multiplicateur de menace par le DoD et il n’est pas certain que Trump souhaite bouleverser cet état de fait. Le nouveau président s’inscrit en effet plutôt dans une tradition républicaine de soutien à une armée forte, tendance qui a dû composer ces dernières années avec cette mise en avant du changement climatique comme un problème stratégique par les militaires.

Vers une sortie de l’Accord de Paris ?

La question se pose depuis la campagne durant laquelle le candidat Trump avait effectivement fait cette annonce de sortie de l’Accord de Paris. Le peut-il réellement ? Difficile à affirmer car la procédure est longue : il faudrait que la décision d’annuler la signature de l’accord soit notifiée au secrétariat de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), ce qui ne serait possible qu’un an après sa ratification, donc en novembre 2017, auquel s’ajouterait un délai de trois ans, portant le tout hors mandat de Donald Trump. La possibilité existe toutefois à travers une subtilité de l’accord de Paris, dans le cadre de l’article 28. Ce dernier stipule que tout pays sortant de la CCNUCC sortirait également de l’accord de Paris, ce qui ne prendrait qu’un an au lieu des trois pour l’accord de Paris car la CCNUCC a été signée en 1992 lors du Sommet de la Terre à Rio.

Néanmoins cette décision serait lourde de conséquence et n’a d’ailleurs jamais été expérimentée par aucun autre pays (seuls certains sont sortis du Protocole de Kyoto comme la Russie, le Canada, le Japon, etc.). Rex Tillerson, le fraîchement nommé Secrétaire d’Etat a, au cours de son audition devant le Sénat, exprimé son soutien au processus, déclarant qu’il valait mieux rester à la table des négociations car « aucun pays ne pourrait résoudre le problème seul ». Une position nuancée par Myron Ebell, qui assurait la transition à la tête de l’EPA et qui avait lui déclaré que cela pouvait se faire, la question étant plutôt de savoir « quand ? ». Rappelons que le statut de promesse de campagne n’est pas une assurance vie. Donald Trump avait par exemple pris violemment position contre l’accord du 14 juillet 2015 passé entre le P5+1 et l’Iran au sujet de son programme nucléaire, affirmant qu’il souhaitait le déchirer. Il a fait volteface il y a quelques jours, soutenant publiquement, avec le Roi Salman d’Arabie Saoudite, une application rigoureuse de l’accord.

Enfin, cette décision questionne son rapport au multilatéralisme, à ses partenaires des pays occidentaux mais aussi la relation qu’il souhaite avoir avec la Chine. Nous le disions plus haut, la Chine se positionne de plus en plus comme un leader mondial sur le dossier climatique qui était sous Obama un axe important de la coopération bilatérale, illustré par l’accord de novembre 2014 où les deux premiers émetteurs mondiaux (40% des émissions de gaz à effet de serre à eux deux) avaient annoncé des objectifs de réduction. Pékin, qui est le premier investisseur mondial dans le secteur des renouvelables, principalement éolien et solaire, dépense 2,5 fois plus que les Etats-Unis (plus de 100 milliards en 2015) et prévoit d’investir 360 milliards de dollars dans le cadre du plan quinquennal 2016-2020. Les nombreuses provocations du milliardaire envers Pékin interrogent, comme sa volonté d’abandonner ce leadership à la Chine qui n’en demande pas tant. Lors du sommet de Davos, Xi Jinping a rappelé aux Etats-Unis leurs engagements, qualifiant l’accord de Paris de « victoire remportée avec difficultés », invitant « tous les signataires à s’y tenir » tout en invoquant la « responsabilité pour les générations futures ». Céder du terrain face à la Chine dans cette lutte d’influence n’est sans doute pas de bon augure pour les intérêts américains dont le président s’est pourtant fait l’ardent défenseur.

Surtout, ces éléments ne font qu’accroître le sentiment d’une absence totale de ligne politique, d’une colonne vertébrale, d’un projet, si ce n’est celui de plaire à un électorat désabusé car négligé en partie par les prédécesseurs de Donald Trump. Les slogans sur Twitter ne font pas une politique, comme les insultes ne font pas une diplomatie. La nouvelle administration pourrait en faire rapidement une expérience douloureuse, si cela n’est déjà pas en cours.

[1] K. Möhler, G. Piet, E. Zaccai, « Changements climatiques et familles politiques en Europe. Entre soutien et résistance aux politiques climatiques », Courrier du CRISP, 2015.

Von EWG zu EU: Der Vetrag von Maastricht

Hanns-Seidel-Stiftung - mer, 08/02/2017 - 00:00
„Maastricht stellte einen Quantensprung dar. Ziel war die Fortsetzung der Integration von der früheren EWG bzw. EG zu einer echten politischen Union. Die Währungsunion stellt dabei die Krönung bzw. das monetäre Dach des schrankenlosen Binnenmarkts dar. Gleichzeitig bildet die Einheitswährung mit der Abgabe der nationalen Souveränität in der Geldpolitik ein irreversibles Element für die weitere Integration.“ (Theo Waigel in: Bisherige Entwicklung und aktuelle Herausforderungen - Projekt Europa, Politische Studien 440, S. 30ff)

Gegen Kongress, Medien und Justiz: Die Lage in Amerika nach dem Amtsantritt von Donald Trump

Hanns-Seidel-Stiftung - mar, 07/02/2017 - 16:04
Die Macht von den Eliten nehmen und dem Volk zurückgeben! Das hat Donald Trump in seiner Inaugurationsrede Amerika versprochen aber was bedeutet das für Institutionen und das demokratische System? Auf Einladung der Konrad-Adenauer-Stiftung und der Hanns-Seidel-Stiftung in Washington befasste sich eine Diskussionsrunde am 3. Februar mit der politischen Lage in Amerika nach dem Amtsantritt von Donald Trump. Zu den Teilnehmern zählten auch einflussreiche Abgeordnete des Deutschen Bundestages, darunter dessen Vizepräsident Johannes Singhammer

Parteien auf dem Prüfstand: Studie zeigt: Gute Lage, schlechte Stimmung

Hanns-Seidel-Stiftung - mar, 07/02/2017 - 10:54
Wie bewerten die Wähler das Parteiensystem in Bayern? Trotz guter wirtschaftlicher Lage bestimmen emotionsbesetzte Themen die Debatte: Innere Sicherheit, Flüchtlinge und Zuwanderung. Gleichzeitig sank seit 2001 die Zustimmung zur Demokratie dramatisch auf nur etwas mehr als 50 Prozent und der Anteil der Wechselwähler stieg allein 2016 um knapp ein Drittel. Auch die Zahl der Nichtwähler verdoppelte sich in den letzten sechs Jahren. Die Hanns-Seidel-Stiftung sieht in den aufrüttelnden Ergebnissen eine große Herausforderung für die Demokratie aber auch eine Chance für die politischen Stiftungen als Schulen für Demokraten.

Rumänien: Bevölkerung wehrt sich erfolgreich

Hanns-Seidel-Stiftung - mar, 07/02/2017 - 10:25
Kaum im Amt, sieht sich die Regierung Dragnea massiven Protesten gegenüber. Bis zu 300.000 Menschen demonstrierten in den Nächten Anfang Februar landesweit gegen eine Dringlichkeitsverordnung der Regierung, mit der ein Amnestiegesetz für korrupte Politiker erlassen werden sollte.

Kuba »aktualisiert« sein Wirtschaftsmodell

SWP - mar, 07/02/2017 - 00:00

Kuba bemüht sich um eine stärkere Einbindung in internationale Wirtschaftsbeziehungen, nachdem die Eiszeit im Verhältnis zu den USA während der Obama-Ära zu Ende gegangen ist. Programmatisch hält sich Havanna dabei an seine 2011 verabschiedeten »Leitlinien« zur Aktualisierung des nationalen Wirtschaftsmodells. Wichtige Ziele sind, die eigenen Exporte zu steigern, Importsubstitution zu schaffen und mehr ausländische Direktinvestitionen anzulocken. Auf diese Weise soll Kubas Devisensituation verbessert, die Wertschöpfung im Land erhöht und die Abhängigkeit von Venezuela reduziert werden. Die Leitlinien schaffen dabei mehr Raum für private Aktivitäten; erstmals wurde etwa »Selbstbeschäftigung« erlaubt.

Vor diesem Hintergrund will Kuba auch die Wirtschaftsbeziehungen und den politischen Dialog mit der EU stärken – dem wichtigsten Handelspartner des Landes neben Venezuela. Grundlage dafür ist das europäisch-kubanische Kooperations- und Dialogabkommen von 2006. Die weiteren Perspektiven der Zusammenarbeit hängen aber stark davon ab, ob Kuba seine Wirtschaftsreformen weiter vorantreibt und dauerhaft verankert. Noch immer gibt es in dem Inselstaat ein hohes Maß an Reglementierung, das negative Voraussetzungen für interne Wirtschaftsakteure ebenso wie für externe Investoren schafft. Die Restriktionen entspringen dem Wunsch der politisch-militärischen Elite, die Kontrolle über die weitere Entwicklung zu behalten und eigene Machtquellen zu sichern. Somit steht die politische Ausgangslage in einem starken Spannungsverhältnis zu den außenwirtschaftlichen Zielen der Regierung. Positive Folgen können Kubas Abkommen mit internationalen Partnern nur dann entfalten, wenn auch die internen Rahmenbedingungen verbessert werden. EU und Deutschland sollten den politischen Dialog mit Kuba nutzen, um die Regierung in Havanna zu entsprechenden Reformschritten zu ermuntern.

Faraway, So Close: Approaching the Endgame in the Cyprus Negotiations

SWP - mar, 07/02/2017 - 00:00

Substantial progress was achieved in the bicommunal negotiations that were ongoing for almost two years and led to the decision to continue the talks in Switzerland. The aim was to create conditions conducive to a final bargaining agreement between the Greek Cypriots and Turkish Cypriots and the three guarantor states of the Republic of Cyprus: Greece, Turkey, and the United Kingdom. Although recent talks in Switzerland failed to deliver a breakthrough, negotiations continue, and hope survives. With the exception of negotiations on security and guarantees – a chapter whose negotiation inevitably also involves Cyprus’ three guarantor states – convergence on negotiations in all other chapters, namely territory, property, governance and power sharing, as well as economic and EU matters, have resulted in agreement or have brought the positions of the parties within the radius of an agreement.

S.E. Friis Arne Petersen: Klarer proeuropäischer Kurs Dänemarks

Konrad Adenauer Stiftung - mar, 07/02/2017 - 00:00
Über Deutschland und Dänemark in Europa sprach Dr. Hans-Gert Pöttering am 6. Februar mit dem Botschafter des Königreichs Dänemark, S.E. Friis Arne Petersen.

Europa: 25 Jahre Maastrichter Vertrag

Konrad Adenauer Stiftung - mar, 07/02/2017 - 00:00
Am 07. Februar 1992 Außen- und Finanzminister der 12 EG-Staaten unterzeichnen in Maastricht den Vertrag über die Europäische Union (EU).

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