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Diplomacy & Defense Think Tank News

Culture, Kunstenfestivaldesarts à Bruxelles

Fondation Robert Schuman / Actualités - lun, 07/05/2018 - 02:00
Jusqu'au 26 mai se tient à Bruxelles le Kunstenfestivaldesarts, un festival international consacré à la création contemporaine. Au programme: théâtre, danse, performance, cinéma et arts visuels.

Culture, Exposition au Centre Pompidou de Metz

Fondation Robert Schuman / Actualités - lun, 07/05/2018 - 02:00
Le Centre Pompidou-Metz présente, en collaboration avec le Barbican Centre de Londres, une exposition interdisciplinaire consacrée aux couples de créateurs, tels que Pablo Picasso et Dora Maar, Robert et Sonia Delaunay, Georgia O'Keeffe et Alfred Stieglitz, Charles et Ray Eames... Cette exposition se tient jusqu'au 20 août.

Während wir planten

SWP - lun, 07/05/2018 - 00:00

Wie müsste man sich den Nahen und Mittleren Osten vorstellen, sollte es zu einem politischen Tauwetter zwischen Iran und Saudi-Arabien kommen? Könnte die Türkei in naher Zukunft die Nato verlassen? Und welche Folgen hätte es, wenn sicherheitsrelevante EU-Datenbanken erfolgreich gehackt würden, wenn Südkorea sich nuklear bewaffnen sollte oder eine Frau aus den USA an die Spitze der Vereinten Nationen träte?

Natürlich sind diese Situationen, wie sie die jüngste Foresight-Studie der SWP entwickelt, nur hypothetischer Natur. Warum sich damit befassen? Blickt man auf die internationale Politik der letzten Jahre, so wimmelt es vor unerwarteten Ereignissen. Der Brexit, die Wahl Donald Trumps zum US Präsidenten und Russlands Annexion der Krim sind dabei nur die markantesten Fälle. Wissenschaft und Politik sind deshalb gut beraten, sich methodisch und konzeptionell auf Überraschungen einzustellen. Die Foresight-Studie will dazu einen Beitrag leisten.

Zwar können und wollen wir die Zukunft nicht vorhersagen. Mit Hilfe systematischer Vorausschau können wir uns aber besser auf ungeplante Situationen vorbereiten. Dies bedeutet zum einen, den Blick für denkbare, wenn auch wenig wahrscheinlich anmutende Entwicklungen zu schärfen, die sich gravierend auf deutsche und europäische Außen- und Sicherheitspolitik auswirken würden. Zum anderen gehört dazu, sich mit früheren Zukunftserwartungen auseinanderzusetzen – wie es in der Studie ebenfalls geschieht. Was ist eigentlich aus der Batterie-Revolution geworden, die die Energieversorgung sicherstellen sollte? Und ist der Verhandlungsprozess zum britischen EU-Austritt so gelaufen, wie es die Expertinnen und Experten erwartet hatten? Auch aus einer solchen Rückschau lassen sich Lehren ziehen, mit denen die Vorausschau künftig verbessert werden kann.

Los estándares laborales en los acuerdos comerciales: ¿un camino hacia una mayor sostenibilidad?

SWP - lun, 07/05/2018 - 00:00

Las preocupaciones ecológicas y sociales están cada vez más ancladas en los tratados de libre comercio. Por parte de la UE, esto se hace a través de un enfoque al diálogo («soft approach»); los EE. UU., a su vez, optan por amenazar con sanciones comerciales. En este contexto Colombia es un caso interesante. El país ha firmado acuerdos con los Estados Unidos, Canadá y la UE, que solo han sido ratificados por los respectivos parlamentos cuando allí también se estableciera que la situación de los sindicatos y los trabajadores debiera ser mejorada. En los últimos años, la relación entre la política comercial, la sostenibilidad y los derechos humanos fue objeto de una polémica fundamental. Las experiencias adquiridas con las cláusulas laborales permiten sacar conclusiones para la configuración de instrumentos de política comercial. Aquí se confirma la importancia de las disposiciones relativas a la sostenibilidad en los acuerdos comerciales y el fortalecimiento de las instituciones nacionales.

Aserbaidschan zwischen Verhärtung im Inneren und Vernetzung nach außen

SWP - lun, 07/05/2018 - 00:00

Am 11. April 2018 fanden in Aserbaidschan vorgezogene Präsidentenwahlen statt. Erwartungsgemäß wurde das seit 2003 amtierende Staatsoberhaupt Ilham Alijew wiedergewählt, offiziell mit 86 Prozent der Stimmen bei 75 Prozent Wahlbeteiligung. Alijew tritt seine vierte Amtszeit an und stände demnach bis 2025 an der Spitze des Staates. Unabhängigen Beobachtern zufolge waren die Wahlen alles andere als frei und fair. Unter der Alijew-Dynastie hat sich ein patrimonial-autoritäres Herrschaftssystem verfestigt. Seit Jahren werden regierungskritische Kräfte immer stärker unter Druck gesetzt. Bei aller Verhärtung im Inneren ist Aserbaidschan eifrig bemüht, sich als weltoffener demokratischer Staat darzustellen.

Bilanz: Ein Jahr Macron

Konrad Adenauer Stiftung - lun, 07/05/2018 - 00:00
Die Stimmung der Franzosen ihrem Präsidenten gegenüber ist eher positiv als negativ geprägt. An einer Beibehaltung des Status quo besteht kaum Interesse.

Le offese di Abu Mazen alla Shoah rischiano di alimentare il nuovo antisemitismo in europa

Fondapol / Général - dim, 06/05/2018 - 19:50

Il 30 aprile, davanti al Consiglio nazionale palestinese, Abu Mazen – ieri confermato Presidente dello stato di Palestina –  ha affermato che la persecuzione degli ebrei in Europa, nei secoli e sino alla Shoah, sarebbe da attribuire alla «loro funzione nella società», che «aveva a che fare con l’usura, le banche e così via». Questo […]

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Où acheter son surmatelas ?

RMES - dim, 06/05/2018 - 06:06

Avec les temps qui courent, plusieurs solutions vous sont désormais proposées pour acheter quelque chose y compris un surmatelas. Raison pour laquelle nous avons décidé de vous faire cet article afin de vous donner des idées concernant l’endroit à aller pour acheter ce matériel.

Venez voir le test de ce surmatelas chauffant ; https://unsurmatelascachangelavie.fr/test-avis-surmatelas-chauffant-beurer-ts-26/

Acheter un surmatelas de bon marché est encore possible de nos jours

En effet, certaines personnes n’hésitent pas à acheter un surmatelas de bon marché du fait qu’il sera moins cher comme cela. Dans ce secteur, vous pourriez avoir un modèle à 50 euros parfois même moins. Par contre, vous ne devez pas vous attendre à obtenir un modèle fiable et efficace qui ne se détériorera pas aussi vite. Il est rare d’avoir un équipement de qualité et de première main dans ces conditions.

Pourquoi ne pas visiter les magasins spécialisés dans la vente de surmatelas

Ici, nous voulons vous parler de ces entreprises ou magasins qui vendent des appareils comme cela pour ne citer que les surmatelas et les litières ainsi que les matelas eux-mêmes. Là-bas, vous aurez le temps de choisir le modèle qui s’adaptera le mieux à votre litière tout en répondant à vos attentes quand vous dormirez dessus. En plus des modèles, vous aurez aussi l’opportunité de trouver votre marque préférer. Sachez que ces magasins sont en étroite collaboration avec les fabricants de surmatelas. Par conséquent, certains d’entre eux pourront même vous proposer des services après-vente au cas où vous en auriez besoin.

Acheter un surmatelas sur internet est aussi faisable si vous le voulez

Les avancées technologiques ont permis la réalisation de ce procédé. Pour cela, vous n’avez qu’à vous rendre sur le site où vous voulez acheter votre surmatelas. C’est de la que vous chercherez la marque et le modèle qui vous plaira et les responsables feront la livraison de votre commande après validation de votre achat. Dans ce cas, il serait préférable que votre compte bancaire soit actif afin de faciliter la transaction. Sachez qu’en faisant votre achat sur le web, vous pourriez avoir un équipement sans faire le moindre effort.

Le problème avec cette procédure est qu’il faut toujours vérifier la véracité du site quand vous le visitez pour la première fois afin de ne pas vous faire arnaquer. Eh oui ! Des gens malveillants n’hésiteront pas un instant à vous dépouiller à la moindre occasion alors, soyez vigilant. Ajouter à cela, il faut avoir une connexion internet qui marche bien pour ne pas ralentir la procédure. Notez que vous ne pourriez rien faire en cas de panne de courant soudain.

Enfin, sachez qu’il n’y a pas meilleure solution que de se déplacer dans les boutiques de votre marque préférée

Se déplacer sur ces lieux reste le moyen le plus sûr pour avoir le modèle que vous voulez dans les meilleures conditions à son vrai prix. De plus, vous pourriez avoir des informations complètes à propos du surmatelas que vous allez acheter. Vous n’aurez plus besoins d’appeler qui que ce soit pour avoir les bonnes réponses.

Ajouter à cela, les responsables auprès de ces boutiques n’hésiteront pas à vous aider concernant le transport de votre matériel.

Vous savez maintenant ce qui vous attend sur chaque lieu de vente de surmatekas, alors vous n’avez qu’à opter pour celui qui vous conviendra.

Auszeichnung: Das Tor zwischen Orient und Okzident

Konrad Adenauer Stiftung - dim, 06/05/2018 - 00:00
Der Schriftsteller Mathias Énard ist in Weimar mit dem Literaturpreis der Konrad-Adenauer-Stiftung 2018 ausgezeichnet worden.

Comment trouver une scie à métaux ! C’est facilement ?

RMES - sam, 05/05/2018 - 13:25

Quand on est bricoleur à ses heures libres ou encore professionnel du métal, la scie à métaux est un outil dont on ne pourrait aussi facilement se séparer. C’est un outil permettant en effet, de couper les matières métalliques mais aussi d’autres matériaux durs.

Cependant trouver une scie à métaux n’est pas souvent tâche facile pour les profanes qui ne connaissent pas cet outil. Comment trouver une scie à métaux.

Visiter les boutiques spécialisées

L’idéal pour trouver une scie à métaux, serait de visiter les boutiques spécialisées dans la vente de matériaux de bricolage dont les scies à métaux.

Ce sont les lieux à privilégier pour votre recherche et la garantie est certaine que vous trouverez votre scie à métaux.

Si vous n’en connaissez pas, il serait préférable de vous renseigner auprès d’un professionnel ou d’un bricoleur occasionnel qui s’y connait. Les supermarchés grande surface, proposent également divers outils de bricolage dont les scies à métaux. De même, des entreprises de fabrication d’outils de bricolage, proposent également de ces outils soit en ligne, soit physiquement.

Visiter les sites de vente en ligne

C’est l’alternative la plus facile. Cela vous empêche de vous déplacer ou de faire le tour de la ville, à la recherche de votre scie à métaux. Consultez alors des sites de vente spécialisés en ligne, si vous maîtrisez l’outil internet. Ces sites proposent une panoplie d’outils de bricolage dont les scies à métaux et de toutes les formes.

Par conséquent, il est de toute évidence que vous y trouverez le vôtre. Le comparatif de prix et des modèles vous guidera vers un choix judicieux respectant le rapport qualité/ prix. Et si votre choix porte sur un modèle, il vous suffira de contacter l’entreprise commerciale fabricante ou distributrice, afin de vous faire livrer.

Pour trouver votre scie à métaux facilement, deux options sont possibles : visitez la boutique spécialisée en vente d’outils de bricolage de votre région ou consultez ce site de vente en ligne qui offre l’avantage de trouver une scie à métaux sans le moindre déplacement.

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Une caméra infrarouge : comment est-ce que ça fonctionne ?

Le Liban face aux urnes

IRIS - sam, 05/05/2018 - 12:47

Forum Digital: Keine Angst vor KI

Konrad Adenauer Stiftung - sam, 05/05/2018 - 00:00
Wissenschaftler, Gründer und Investoren diskutieren beim forum digital über die Intelligenz von Menschen und Maschinen

Célébration de la Journée Internationale du Vivre Ensemble en Paix

Fondapol / Général - ven, 04/05/2018 - 21:38

Le 16 mai 2018, venez célébrer la Journée Internationale du Vivre Ensemble en Paix à la Maison de l’UNESCO. Toutes les informations ici. Programme de l’ouverture officielle 15h00 : Discours liminaires Mme Audrey Azoulay, Directrice Générale de l’UNESCO Message de Son Excellence Abdelaziz Bouteflika, Président de la République Algérienne Cheikh Khaled Bentounes, Président d’honneur d’AISA […]

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PME, ETI : comment expliquer le retard français ? Interview croisée de Bertrand Joab-Cornu et Arnaud Vaissié

Institut Montaigne - ven, 04/05/2018 - 18:09
PME, ETI : comment expliquer le retard français ? Interview croisée de Bertrand Joab-Cornu et Arnaud Vaissié Institut Montaigne ven 04/05/2018 - 18:09

La France compte 5 800 entreprises de taille intermédiaires (ETI), contre 8 000 en Italie, 10 000 au Royaume-Uni, 12 500 en Allemagne.

Allemagne, Royaume-Uni, France : 3 contextes différents, un même « nouvel » antisémitisme. Quelles conclusions ?

Fondapol / Général - ven, 04/05/2018 - 17:41

Partout en Europe, la montée d’un nouvel antisémitisme inquiète. Et ce, quel que soit le modèle d’intégration mis en oeuvre par les pays. Atlantico : La France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne connaissent un phénomène identique de montée de l’antisémitisme depuis plusieurs années. Malgré des cultures et des modèles d’intégration différents, ces pays ont échoué à […]

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Nucléaire au beau fixe en Corée, avis de tempête sur l’Iran

IRIS - ven, 04/05/2018 - 15:29

Le point de vue de Pascal Boniface, directeur de l’IRIS

« Comptes à rebours » – 3 questions à Hubert Védrine

IRIS - ven, 04/05/2018 - 15:10

Ministre des Affaires étrangères de 2007 à 2012, Hubert Védrine est président fondateur de Hubert Védrine Conseil. Il répond à mes questions à l’occasion de la parution de l’ouvrage « Compte à rebours », aux éditions Fayard.

Quand beaucoup dénoncent la montée du populisme, pourquoi y voyez-vous le syndrome de l’échec des élites ?

Ce que l’on appelle le « populisme » mesure l’échec des élites mondialisatrices et européistes à convaincre et entraîner les peuples plus avant. Leurs condamnations du populisme sont donc vaines et sans effet. Il faut traiter les peurs et attentes sous-jacentes des peuples. Elles sont évidentes. Ils veulent garder une certaine identité, ne pas perdre toute souveraineté et être en sécurité (le monde est inquiétant). Il ne faut pas mépriser ces revendications, mais les traiter pour les apaiser et rassurer. Sinon, le déni nourrit les extrémismes.

Pourquoi insistez-vous sur la nécessité d’écologiser la politique ?

Je suis frappé par la conjonction des engrenages à l’œuvre dans le monde, dont aucun n’est mécaniquement favorable aux Européens. Notamment la croissance démographique alors que l’Europe va, au mieux, stagner (il faudra de toute façon partout dans le monde, mieux gérer ces flux). Mais il y a surtout la dégradation écologique, d’où mon titre « Comptes à rebours ». Il ne s’agit pas « d’écologiser la politique », les écologistes politiques ont à l’évidence échoué, mais d’accélérer, par des politiques appropriées, l’écologisation de l’agriculture, de l’industrie, de l’énergie, des transports, de la construction, etc. Autant d’éléments qui dépendront également beaucoup des percées scientifiques. Ce qui est enclenché ne va pas s’arrêter.

Comment expliquer que, malgré les nombreuses concertations de dirigeants, il n’existe pas de « communauté internationale » ?

Il y a certes une forte activité multilatérale au sein de l’Organisation des Nations unies (ONU), de ses organisations spécialisées et de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), et de nombreux sommets qui engagent des dizaines de milliers de fonctionnaires. Mais, les peuples ne forment pas encore une « communauté ». Les mentalités, les peurs, les espérances sont trop différentes. Pourquoi ne pas y travailler en se basant sur la prise de conscience écologique ? Pour le moment, il n’y a « communauté » qu’à certains moments : COP21, parfois unanimité au Conseil de Sécurité de l’ONU…

Pourquoi estimez-vous que le dossier russe nécessite de s’affranchir des États-Unis, engagés dans une dangereuse escalade avec Moscou ?

L’actuel remake de guerre froide, sans même les mécanismes de la Détente qui existaient autrefois, est une impasse. Il faut imaginer une relation Europe/Russie à long terme, où l’Europe se montrerait ferme et dissuasive, mais aussi coopérative. Ce n’est pas facile à réaliser, d’autant plus que la politique occidentale des trente dernières années a réveillé les pires reflets en Russie ! Raison de plus pour ne pas dépendre des faucons et des foucades de Washington. Cet accord stratégique entre Européens est très important (quelle stratégie envers la Russie ?) et, contrairement à une idée reçue, ne serait pas automatiquement renforcé par une plus grande intégration économique de la zone euro. C’est une question de mentalité, de volonté et de courage au niveau des dirigeants.

 

Geringe Wahlbeteiligung erwartet – große Zweifel an den zukünftigen Kommunalvertretern: Kommunalwahlen in Tunesien

Hanns-Seidel-Stiftung - ven, 04/05/2018 - 14:40
Schon viermal wurden die ersten demokratischen Kommunalwahlen in Tunesien verschoben. Am Sonntag ist es endlich soweit. Die Wahlen sind ein wichtiger Schritt im begonnenen Dezentralisierungsprozesses des Landes und sollen die regionale Entwicklung stärken. Die einzige Demokratieknospe der arabischen Welt steht einmal mehr vor einem Prüfstein in ihrer noch jungen Geschichte. Die Vorbereitung dieses Ereignisses sowie die Mobilisierung der Wähler gestaltet sich teilweise schwierig. Ob die Wahlen tatsächlich den verhaltenen Erwartungen gerecht werden, ist ungewiss.

Législatives au Liban : des élections symboliques ?

IRIS - ven, 04/05/2018 - 10:53

Le 6 mai prochain, le Liban va connaître ses premières élections législatives depuis 2009. Malgré la situation quelque peu critique du pays, marquée par une faible croissance économique, un gouvernement instable et une persistance des rivalités régionales sur son territoire, une certaine effervescence demeure au sein de la société libanaise à la veille des élections. Ces législatives vont-elles permettre au Liban de renouveler sa classe politique ? Le point de vue de Karim Emile Bitar, directeur de recherche à l’IRIS.

Après neuf années sans élections, ces législatives vont-elles permettre au Liban de se stabiliser politiquement ? Quel va être l’effet de la nouvelle loi électorale introduisant un mode de scrutin proportionnel ?

C’est en effet la première fois depuis 2009 que les Libanais vont se rendre aux urnes. Ces dernières années, le Parlement s’était autoprorogé de façon illégitime et anticonstitutionnelle à deux reprises, en évoquant des prétextes sécuritaires liés à la situation instable de la région. Toute une génération de Libanais va donc voter pour la première fois. Cela suffira-t-il à remettre le pays sur la voie de la démocratie ? Est-ce que cela va permettre un renouvellement de la classe politique ? Rien n’est moins sûr. On vante souvent la résilience, bien réelle, de la société civile libanaise, mais on a parfois tendance à oublier que l’establishment politique libanais est très doué pour assurer sa reproduction. Au fil des ans, la « démocratie consociative » à la libanaise s’est transformée en véritable système oligarchique. Ces élections en témoignent. Le passage à la proportionnelle ne suffira pas à produire le changement escompté. Cette petite oligarchie de 6 ou 7 personnes contrôlant le pays fait elle aussi preuve de résilience et est très astucieuse. Ils sont incapables de gérer les affaires publiques et l’économie, mais dès lors qu’il s’agit d’assurer leur maintien au pouvoir, l’incompétence cède la place à une véritable ingéniosité dans la malfaisance. Ce ne sont pas des amateurs. L’argent, le communautarisme, la peur de l’autre, les parrainages étrangers sont les outils qui leur permettent de s’accrocher.

Le mode de scrutin proportionnel, adopté suite à la nouvelle loi électorale de juin 2017, aurait pu être une bonne nouvelle. Théoriquement, ce type de scrutin devrait permettre l’arrivée de nouvelles forces politiques. Cependant, le diable se niche dans les détails et a été introduit dans cette loi un certain nombre de mécanismes qui viennent vider la proportionnelle de son sens et de son contenu. Ce sont ajoutées à cela des alliances électorales purement tactiques et opportunistes entre partis de l’establishment traditionnel, ayant pour objectif de s’aider mutuellement à conserver le nombre de sièges dont ils disposent déjà. Le nouveau Parlement, qui sera élu le 6 mai prochain, devrait donc ressembler à bien des égards au Parlement existant. Il y aura beaucoup de nouveaux entrants, pour la plupart issus du système, mais le rapport de force global ne sera modifié qu’assez marginalement.

En règle générale, doivent résulter d’un scrutin proportionnel des listes cohérentes, construites et présentées par les mouvances politiques. La proportionnelle doit favoriser l’expression d’un vote partisan. Malheureusement, au Liban, dans le cadre de ces élections, les candidatures ont d’abord été présentées à titre individuel, et ce n’est que par la suite que des alliances électoralistes se sont formées. La plupart des listes sont très hétéroclites. Sur nombreuses d’entre elles, il y a à la fois des partisans de l’axe irano-syrien et des pro-Saoudiens, des notabilités traditionnelles, des figures issues des milices, ou encore des hommes d’affaires ayant littéralement « acheté » un siège sur l’une des listes les plus influentes. Par conséquent, ce scrutin donne l’impression que ces élections sont entièrement dépolitisées, avec une occultation des questions sensibles, stratégiques ou socio-économiques, ainsi qu’un désintéressement vis-à-vis des projets d’avenir. Il s’agit uniquement pour les forces en présence de compter leurs partisans et d’assurer une mobilisation électorale de leurs troupes afin de revenir au Parlement. Tous les moyens sont bons. L’asphalte est par exemple un agent électoral important. Pour certains candidats, notamment les notabilités locales fortunées, goudronner les rues des villages reculés permet d’augmenter rapidement leur capital électoral.

Quels sont les enjeux et défis du Liban à l’heure actuelle ?

Depuis une quinzaine d’années, le Liban subit directement les guerres régionales par procuration, notamment celle que se livrent l’Iran et l’Arabie saoudite sur le terrain de plusieurs pays voisins comme l’Irak, le Yémen, la Syrie et dans une moindre mesure le Bahreïn. Dans chacun de ces pays, figure un camp politique globalement aligné sur l’Iran et un autre plutôt proche de l’Arabie saoudite. Le Liban n’échappe pas à cela. Les élections de 2009 avaient été marquées par une polarisation très intense autour de la question des armes du Hezbollah. Doit-on revenir à un État qui détiendrait le monopole de la violence légitime, autrement dit désarmer le Hezbollah ? Ou doit-on considérer que tant que la menace israélienne persiste, l’arsenal du Hezbollah est légitime ? Aujourd’hui, ce débat a été largement occulté. Le rapport de force à l’échelle régionale a été quelque peu modifié : le camp iranien a le sentiment d’avoir remporté des victoires importantes en Syrie. Quelques figures au Liban continuent de mener le combat en réclamant le désarmement du Hezbollah, mais ces voies semblent noyées ou marginalisées. La quasi-totalité des partis politiques accepte de faire partie de « gouvernements d’union nationale » aux côtés du Hezbollah.

Le grand défi du Liban est de trouver les moyens d’être « insularisé », autrement dit de ne pas subir à nouveau les conséquences si les relations entre Téhéran et Riyad ou entre Téhéran et Washington devaient se dégrader. Il y a un sentiment d’être dans une situation de calme avant la tempête même si ces élections du 6 mai vont être marquées par une ambiance folklorique. Ce ne sont peut-être pas des élections parfaitement démocratiques, mais elles ont le mérite d’avoir lieu, dans une région où la démocratie est loin d’être la norme.

Par contre, dès le 12 mai, la situation au Moyen-Orient risque de se dégrader considérablement si Donald Trump décide de rompre l’accord nucléaire avec Téhéran. Le Liban serait un des pays qui serait directement affecté compte tenu de l’influence iranienne dans le pays, et une montée des tensions pourrait avoir lieu à l’échelle régionale.

La priorité, comme toujours, devrait donc être de se désengager de cette guerre des axes et de former un gouvernement qui pourra s’attaquer aux grands défis économiques et sociaux, à l’heure où une grande partie de la population continue de souffrir du chômage, de la pauvreté, de la crise des déchets et des coupures d’électricité. Il faut espérer qu’après ces élections, la classe politique libanaise, plutôt que de se laisser embarquer dans de grandes querelles géopolitiques qui dépassent le Liban, se préoccupe des questions concrètes pour l’amélioration de la vie quotidienne des Libanais.

L’édification d’un État fort et impartial demeure le principal défi. Le général de Gaulle l’avait déjà compris durant son séjour au Liban, entre 1929 et 1931. Dans un discours prononcé à l’Université Saint-Joseph, il avait incité la jeunesse libanaise à « construire un État », à « créer et nourrir un esprit public, c’est-à-dire la subordination volontaire de chacun à l’intérêt général. » En 2018, nous sommes encore très loin d’avoir construit un État fondé sur les valeurs de la citoyenneté.

 

 

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