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Diplomacy & Defense Think Tank News

The interaction of private and public governance: the case of sustainability standards for palm oil

By providing insights into the interaction between private-driven and public-driven governance initiatives in the context of the Roundtable of Sustainable Palm Oil (RSPO) and the Indonesian Sustainable Palm Oil (ISPO), this article sheds new light the interaction between private and public governance. It investigates how the relationship between the RSPO and the ISPO evolves over time and who and what drives this evolution. While the interaction between these standard schemes has initially largely been characterized by competition, it has become more collaborative and also coordinated in nature. This article argues that the experimentalist architecture of palm oil governance has fostered mechanisms for coordination across public and private certification schemes and has helped to join up the separate components of the regime complex through productive interactions. At the same time, several gaps and challenges remain, especially in light of the different interests of the multiple public and private actors involved in palm oil.

The interaction of private and public governance: the case of sustainability standards for palm oil

By providing insights into the interaction between private-driven and public-driven governance initiatives in the context of the Roundtable of Sustainable Palm Oil (RSPO) and the Indonesian Sustainable Palm Oil (ISPO), this article sheds new light the interaction between private and public governance. It investigates how the relationship between the RSPO and the ISPO evolves over time and who and what drives this evolution. While the interaction between these standard schemes has initially largely been characterized by competition, it has become more collaborative and also coordinated in nature. This article argues that the experimentalist architecture of palm oil governance has fostered mechanisms for coordination across public and private certification schemes and has helped to join up the separate components of the regime complex through productive interactions. At the same time, several gaps and challenges remain, especially in light of the different interests of the multiple public and private actors involved in palm oil.

The interaction of private and public governance: the case of sustainability standards for palm oil

By providing insights into the interaction between private-driven and public-driven governance initiatives in the context of the Roundtable of Sustainable Palm Oil (RSPO) and the Indonesian Sustainable Palm Oil (ISPO), this article sheds new light the interaction between private and public governance. It investigates how the relationship between the RSPO and the ISPO evolves over time and who and what drives this evolution. While the interaction between these standard schemes has initially largely been characterized by competition, it has become more collaborative and also coordinated in nature. This article argues that the experimentalist architecture of palm oil governance has fostered mechanisms for coordination across public and private certification schemes and has helped to join up the separate components of the regime complex through productive interactions. At the same time, several gaps and challenges remain, especially in light of the different interests of the multiple public and private actors involved in palm oil.

Dominique Reynié, invité de Bernard Poirette sur Radio Classique

Fondapol / Général - mar, 28/07/2020 - 15:22

Dominique Reynié était l’invité de Bernard Poirette sur Radio Classique, où il a notamment évoqué la question du leadership à droite. Voir l’émission. @DominiqueReynie était l’invité de Bernard Poirette sur @radioclassique et est notamment revenu sur la question du leadership à droite. https://t.co/JnhGxGm2kC — Fondation pour l’innovation politique (@Fondapol) July 28, 2020 Lancement d'un think […]

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Le monde au miroir des séries - The Crown et Borgen : du pouvoir symbolique au pouvoir réel

Institut Montaigne - mar, 28/07/2020 - 11:52

Le Covid-19 est un révélateur et un accélérateur de l’histoire dans presque tous les domaines. L’épidémie de Coronavirus, et l’une de ses conséquences directes, le confinement, ont renforcé une tendance déjà existante depuis plusieurs années : ne pouvant plus aller dans "les salles obscures", les amoureux d’images, frustrés, se sont consolés en dévorant plus que jamais des séries télévisées.

Les séries ne sont-elles…

Va-t-on vers une nouvelle guerre froide et si oui l’Union européenne doit-elle choisir son camp ?

IRIS - mar, 28/07/2020 - 11:13

La guerre de Chine n’aura pas lieu

Le 15 mai 2020, sur la chaîne Fox News la sénatrice républicaine Martha McSally déclarait, après qu’un rapport du FBI ait fait état de nouvelles actions de cyber espionnage chinois : « Nous sommes en train d’entrer dans une Guerre froide avec la Chine » ; termes repris concomitamment par plusieurs autres membres autorisés du parti républicain ou anciens conseillers de Donald Trump. Comme en écho à cette affirmation, le 24 mai 2020, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi mettait en garde le monde sur le fait que la Chine et les États-Unis étaient « au bord d’une nouvelle Guerre froide ». « Guerre froide », les mots sont sur toutes les lèvres et renvoient à un passé que l’on croyait révolu, celui d’un combat entre deux blocs par tous les moyens possibles, à l’exception de l’affrontement militaire direct.

En réalité, cela fait plus de dix ans que la Chine inquiète les États-Unis, huit ans que Barack Obama a réorienté la politique étrangère américaine vers l’Asie et trois ans, depuis l’élection de Donald Trump, que les tensions s’accumulent. Si bien que pour beaucoup de commentateurs, la question ne semble plus de savoir si l’on est entré dans une nouvelle Guerre froide, mais de savoir comment elle va se développer : s’agit-il d’un engrenage inéluctable, qui pousserait les deux pays vers la guerre tout court ; ou bien est-il encore temps de revenir au statu quo ante à la faveur des élections américaines de novembre 2020 ?

Cette question a fait l’objet d’une multitude de réflexions, de livres et de conférence depuis plusieurs années, et il ne se passe quasiment pas un jour sans qu’un article de fond ne soit publié sur le sujet. L’ouvrage de référence en la matière est celui du politologue américain Graham Alison : « Destinés à la guerre : l’Amérique et la Chine peuvent-elles échapper au piège de Thucydide ? », publié en 2017[1]. Partant du fait que « c’est la peur inspirée à Sparte par l’ascension d’Athènes qui a rendu la guerre inévitable », Graham Alison a conduit un projet d’histoire appliquée à Harvard qui a révélé qu’au cours des cinq derniers siècles, la confrontation entre une puissance ascendante et une puissante régnante s’est produit seize fois et s’est soldée à douze reprises par une guerre. De là à penser que « les États-Unis et la Chine se dirigent tout droit vers la guerre »[2] il n’y a qu’un pas, que Graham Allison se refuse pourtant à franchir, estimant qu’une guerre ouverte entre la Chine et les États-Unis n’est pas une fatalité. Il s’agit simplement, nous dit-il, de reconnaître les tendances structurelles qui guident les relations entre ces deux grandes puissances, et qui provoquent un stress « tectonique » que les deux capitales doivent maîtriser pour éviter qu’une simple étincelle au large de Taïwan, entre les deux Corées, ou sur les îles Senkaku/Diaoyutai déclenche un conflit armé.

Observons du reste que cette crainte d’un conflit armé ne date pas de l’arrivée au pouvoir de Donald Trump. Le roman de fiction intitulé : « La flotte fantôme »[3], paru en 2015, et qui aurait, paraît-il, beaucoup inspiré les militaires américains, raconte l’histoire d’une guerre future dans laquelle la Chine, assistée par la Russie, lancerait une offensive sophistiquée sur les États-Unis dans le Pacifique, conduisant à l’occupation des îles hawaïennes. Il est intéressant de noter que l’offensive serait rendue possible par le fait que les puces électroniques, vendues par la Chine aux États-Unis, et présentes dans tous les systèmes d’armes américains, en particulier les drones et les missiles, permettraient aux militaires chinois de prendre le dessus. Tout rapprochement entre ce roman et les inquiétudes américaines vis-à-vis de l’entreprise chinoise Huawei serait sans doute purement fortuit…

En vérité, cette « Guerre froide » en cours de développement est bien différente de la précédente. D’abord parce que la Chine ne prétend pas à la domination idéologique et n’est pas une puissance expansionniste. C’est en tous les cas ce que prétend l’ancien ambassadeur de Singapour aux Nations unies, Kishore Mahbubani, dans un ouvrage très argumenté, intitulé : « Est-ce que la Chine a gagné[4] ? » et dont le titre résonne comme une réponse à l’interrogation de Graham Allison. En outre, quelle que soit sa puissance économique et technologique, la Chine ne dispose pas, pour le moment, d’un outil militaire lui conférant une portée mondiale. Surtout, elle ne constitue pas un modèle culturel exportable hors d’Asie et ne prétend pas le devenir. Son soft power est faible, du moins en Europe, où elle est vue comme un « partenaire, un compétiteur, mais aussi un rival systémique »[5]. Enfin, parce que les liens économiques et financiers tissés entre les États-Unis et la Chine et entre la Chine et l’Europe sont d’une telle ampleur qu’un conflit, même limité à sa dimension commerciale, conduirait à une « destruction économique mutuelle assurée ».

Certes, un accident militaire peut vite arriver tant les passions ont été exacerbées de part et d’autre depuis l’arrivée de Donald Trump au pouvoir. Mais il est peu probable, si jamais un tel accident devait se produire, qu’il dégénère en guerre ouverte. La raison en est simple : les dirigeants chinois, en fidèles adeptes de Sun Tzu, ne dévieront pas de la stratégie consistant à vaincre sans combattre. Ils éviteront à tout prix un affrontement militaire et chercheront, par une politique de long terme, à isoler les États-Unis. C’est du reste ce que Donald Trump a réussi si bien tout seul. Si guerre il devait y avoir, on peut donc raisonnablement parier qu’elle resterait « froide ». Tout le problème est que les nations savent se montrer aussi irrationnelles que les hommes et les femmes qui les dirigent. Ce qui fait de la prédiction en matière de relations internationales un art difficile et donc intéressant.

L’Union doit-elle choisir un camp et si oui lequel ?

Il est évident qu’il n’y a pas, du point de vue de l’Union européenne, une symétrie de relations entre, d’une part, les États-Unis et, d’autre part, la Chine. L’histoire, la culture, la langue, l’économie, la technologie et par-dessus tout le régime politique sont autant de facteurs qui rapprochent infiniment plus les Européens des Américains que des Chinois. D’autant que, vue avec des lunettes d’Européens, la Chine est un contre-modèle en matière de droits de l’Homme et de libertés publiques et entretient une politique difficilement acceptable tant à l’intérieur de ses frontières vis-à-vis des minorités musulmanes (les Ouïghours), qu’à l’extérieur, par exemple au Tibet. Les événements récents de Hong Kong n’ont pas aidé à améliorer son image en Europe.

À cela, il faut ajouter le comportement chinois en matière de commerce international. En effet, son gouvernement a imposé des restrictions pour accéder à son marché qui se révèlent, à la longue, insupportables aux entreprises européennes. C’est, par exemple, l’obligation d’avoir des partenaires chinois qui bénéficient de transferts de technologie forcés et deviennent ensuite des compétiteurs féroces des entreprises européennes. Enfin, la mauvaise réputation de la Chine en Europe tient aussi au grand nombre d’affaires d’espionnage industriel. De tout cela, il résulte que la Chine part avec un handicap important vis-à-vis des États-Unis, pour gagner le cœur des Européens. La Chine a réussi son décollage économique et militaire. Mais elle n’a pas réussi à se faire admirer et encore moins à se faire aimer, du moins par l’Occident.

Mais il faut bien admettre, d’un autre côté, que les États-Unis de Donald Trump se sont montrés franchement hostiles vis-à-vis de l’Union. Au lieu de former un front commun, le président américain a laissé entendre qu’il s’occuperait de l’Union européenne sans même attendre d’en avoir fini avec la Chine[6].

Dans ce contexte, l’Union n’a pas d’autre choix que celui d’une politique d’équilibre en fonction de ses propres intérêts, sans renier ses valeurs, mais sans faire la leçon à quiconque. Quels pourraient en être les principes directeurs ?

Premièrement, il faut abandonner l’idée, au cœur de la politique américaine, dite « d’engagement » vis-à-vis de la Chine, selon laquelle on pourrait faire évoluer ce pays vers une démocratie par la seule vertu de l’ouverture des échanges. La Chine est une puissance d’un milliard et demi d’habitants et son histoire multimillénaire est différente de la nôtre. Dans cette histoire, la démocratie n’est ni une valeur ni un modèle. En se référant à l’histoire de la transition de l’Union soviétique vers la démocratie qui s’est transformée en quasi-disparition de la Russie, la Chine aurait tendance à faire de la démocratie un contre-modèle. S’il devait donc y avoir un jour des changements radicaux dans la façon dont est gouvernée la Chine, ces changements seront le fruit d’évolutions internes et certainement pas de pressions externes. Au contraire, toute pression externe visant à influer sur la forme du gouvernement chinois ou sur ses agissements dans ce qu’il considère relever de sa seule souveraineté (Tibet, minorités ouïghoures, Hong Kong, mer de Chine, droits de l’Homme, etc.), ne peut conduire qu’à un durcissement. Suivant un schéma moult fois éprouvé dans l’histoire, tout accroissement des pressions extérieures ne fait que servir de prétexte pour durcir la politique intérieure.

La deuxième idée est que la politique de l’Union doit être conditionnée par ses propres intérêts. Cela ne veut pas dire qu’elle doive renoncer à ses valeurs. Mais cela veut dire qu’elle ne peut les promouvoir qu’à la condition d’utiliser sa puissance à bon escient. Cela ne sert à rien de faire la leçon à la Chine ni de lui imposer des sanctions. Est-ce que les sanctions imposées à la Russie ont permis le retour de la Crimée à l’Ukraine ou la fin de la guerre dans le Donbass ? Un changement de régime en Corée du Nord ou en Iran ? Du reste est-ce que l’Union européenne se montre toujours aussi sourcilleuse en matière de droits de l’Homme ? A-t-elle pris des sanctions contre l’Arabie saoudite après le meurtre ignoble de Jamal Khashoggi ? Prendra-t-elle des sanctions similaires à celles qu’elle a prises vis-à-vis de la Russie si le gouvernement de Benyamin Netanyahu annexait une partie de la Cisjordanie ? Dans l’état actuel de sa puissance, la seule position possible pour l’Union européenne vis-à-vis des régimes autoritaires qui enfreignent les droits de l’Homme est celle énoncée dans la « stratégie globale » de 2016, d’un « pragmatisme à principes ». Comme l’explique justement Sven Biscop[7], cela veut dire coopérer avec la Chine chaque fois que cela est dans notre intérêt, aussi longtemps que nous ne devenons pas complices de violations des droits de l’Homme, ce qui doit être notre ligne rouge absolue. Cette coopération doit se faire en maintenant un dialogue critique, qui ne se résume ni à des incantations, ni à des leçons, ni à des sanctions. Les régimes autoritaires aussi sont sensibles à leur image.

L’Union européenne a des leviers de puissance sur la Chine, ne serait-ce qu’en matière commerciale et technologique. Elle a les moyens et le droit d’exiger – au sein de l’Organisation mondiale du commerce – que la Chine modifie ses comportements dans l’accès aux marchés publics, le respect de la propriété intellectuelle et la protection des investissements. L’affaire des réseaux de téléphonie mobile de cinquième génération (5G) et la possibilité de recourir aux infrastructures de l’entreprise chinoise Huwaei en fournissent un bon exemple. De ce point de vue, l’Union européenne ne doit pas se laisser bousculer par les États-Unis, qui n’ont pas attendu l’élection de Donald Trump pour placer des écoutes sur les téléphones mobiles des dirigeants européens. Un autre important domaine de coopération entre l’Union européenne et la Chine doit être l’action en faveur du climat où les intérêts des deux puissances sont alignés. Par ailleurs, en matière de développement des pays africains, les intérêts de la Chine et ceux de l’Union européenne devraient également converger. L’intérêt bien compris de l’Union est en effet que l’Afrique se développe le plus possible, ne serait-ce que pour fixer sur place les populations les plus fragiles et réduire sinon éviter de nouvelles vagues de migration. Dans cette perspective, une concertation avec la Chine serait plus avantageuse pour tout le monde que la compétition à couteaux tirés actuelle. Enfin, l’Union européenne et la Chine ont tout intérêt à prendre ensemble la défense du multilatéralisme, d’autant plus nécessaire après le retrait des États-Unis de toutes les organisations les plus importantes telles que l’Organisation mondiale de la Santé, sans être « naïf » et sans s’accommoder de l’entrisme souvent pratiqué par la Chine.

Enfin, la troisième idée qui doit guider la politique de l’Union européenne vis-à-vis de la Chine est tout simplement de rester unie. Les États membres européens sont face à la Chine, mais aussi face à la Russie et aux États-Unis, dans la même situation que les tribus gauloises l’étaient face à Jules César. Compte tenu de l’exigence d’un vote unanime en matière de politique étrangère, il suffit à l’une de ces trois puissances d’avoir barre sur l’un quelconque des États membres pour bloquer toute politique. C’est une fragilité immense dont il nous faudra bien sortir un jour, et le plus vite sera le mieux.

L’Union européenne n’a donc aucun intérêt à se laisser embarquer dans la querelle sino-américaine. Quelle que soit notre proximité avec les États-Unis, la fin de la Guerre froide a montré que leurs intérêts et les nôtres ne coïncidaient plus automatiquement. Il faut donc aujourd’hui en tirer les conséquences. L’Union doit, elle aussi, agir en fonction de ses intérêts. Mais il ne suffit pas de dire que l’on va suivre sa propre voie. Encore faut-il la décrire et lui donner un contenu concret, ce qui en l’état actuel de la gouvernance européenne, est notre plus grand défi.

L’Union en sera-t-elle capable ou bien est-elle condamnée à disparaître dans le vide stratégique ?

 

____________________________

[1]     Graham Allison, Destined for war – Can America and China escape Thucyde’s trap?, First Mariner Books New York 2017 – version française : Vers la guerre – l’Amérique et la Chine dans le piège de Thucydide – Odile Jacob – Paris, 2019

[2]     Titre d’un interview donné par Graham Allison au Figaro Magazine, 3 mai 2019.

[3]     P. W. Singer and August Cole, Ghost fleetHoughton Mifflin Harcourt, US, juin 2015.

[4]     Kishore Mahbubani, Has China won? The Chinese Challenge to American Primacy, Public Affairs New York, avril 2020.

[5]     European Commission and HR/VP contribution to the European Council, EU-China – A strategic outlook, 12 mars 2019

[6]     Propos tenus à la chaîne CNBC, le 21 janvier 2020, en marge du Forum économique de Davos. « Il n’y a pas plus dur en affaire que l’Union européenne. Ils tirent avantage de notre pays depuis des années (…) Je voulais attendre d’en avoir fini avec la Chine. Je ne voulais pas m’occuper de la Chine et de l’Europe en même temps (…) Maintenant, j’en ai terminé avec la Chine et j’ai rencontré le nouveau chef de la Commission européenne, qui est formidable. Mais j’ai dit, écoutez, si nous n’obtenons rien, je vais devoir agir et l’action sera des tarifs douaniers très élevés sur les voitures et autres choses qui entrent dans notre pays. »

[7]     Sven Biscop, European Strategy in the 21st centurynew future for old power, Routledge, 2019.

Au jeu des grandes puissances

Fondapol / Général - mar, 28/07/2020 - 10:52

Bataille entre les Etats-Unis et la Chine, démocraties en danger, avenir de l’Union européenne… Victor Delage, responsable des études au sein de la Fondation pour l’innovation politique et originaire de Clermont-Ferrand, parle de l’étude « Covid-19 – États-Unis, Chine, Russie : les grandes puissances inquiètent l’opinion ». Comment peut-on expliquer que les États-Unis suscitent selon […]

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Kinderbetreuung in Corona-Zeiten: Mütter tragen die Hauptlast, aber Väter holen auf

Zusammenfassung:

Die coronabedingten Schließungen von Schulen und Kinderbetreuungseinrichtungen im April und Mai 2020 haben viele Eltern vor eine immense Herausforderung gestellt. Plötzlich mussten Kinder ganztags zu Hause betreut und beschult werden. Wie aktuelle Ergebnisse der SOEP-CoV-Studie zeigen, lag die Hauptlast der Kinderbetreuung während des Lockdowns bei den Müttern. Gleichzeitig investierten die Väter überproportional mehr Zeit in die Betreuung ihrer Kinder als zuvor. Durch das Homeschooling waren insbesondere Alleinerziehende, aber auch weniger gut gebildete Eltern stark belastet.


La presencia de las empresas latinoamericanas en España: evolución y principales características

Real Instituto Elcano - mar, 28/07/2020 - 03:12
Adrián Blanco Estévez. ARI 99/2020 - 28/7/2020

Se analiza la expansión internacional de las empresas latinoamericanas en todo el mundo, con particular foco en la evolución, motivaciones y características de su desembarco en España.

African Leadership Centre Fellows Debate Governance, Security and Peace in a Post-Pandemic World  

European Peace Institute / News - lun, 27/07/2020 - 21:37
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Current and past fellows of the African Leadership Centre held a virtual discussion on July 27th on “Rethinking Governance, Security and Peace in the Time of COVID-19: Implications for African Leadership.”

To stimulate the discussion, an article by one of the current fellows was shared ahead of the event.

IPI Senior Adviser Youssef Mahmoud said the purpose of the conversation was to reassess some of the inherited organizing paradigms of good governance, the state, security, and development, and to highlight innovative actions that African leaders, particularly women and youth, have come up with to spur progress and lay foundations for the post-pandemic future.

Since 2008, IPI has worked with King’s College London and the African Leadership Centre to bring a select group of African scholars to New York each July, though this year’s nine IPI African Junior Professional Fellows participated virtually. For the purposes of the conversation, they broke off into three groups, choosing their individual focuses from the categories of governance, security, or peace, and selecting a spokesperson to articulate their views.

The first fellow to speak, Kundai Mtasa of Zimbabwe, highlighted how COVID-19 had disrupted governance. “The key disruption that we decided to speak about is corruption, which is not a new disruption, but it has been emphasized because of the increased need for resources,” she said. “COVID-19 has shown that every restriction on movement or economic activity has created a favorable market for those who can find a way around official controls through bribery, smuggling or other activities. Lockdown has provided an opportunity and an income to those who are already engaged in activities such as corruption. And corruption during COVID-19 has largely been as a result of the mismanagement of resources that were supposed to go to the mitigation of COVID-19.” This, in turn, Ms. Mtasa said, has led to large parts of the population being deprived of access to health care and water and sanitation hygiene facilities and systems of cash stimulus to cushion the blow on low-income households.

Ms. Mtasa cited cases in both Kenya and Zimbabwe where citizens had innovated to make up for official lapses. “In the context of Kenya, the COVID-19 funds meant to improve health care infrastructure have been highly mismanaged, and this has resulted in a lack of beds to cater to the rising number of COVID-19 cases. Consequently, Kenyan youths have taken matters into their own hands by making and providing beds. In the case of Zimbabwe, we have seen how sanitizers, masks, and gloves have been made within universities, such as the University of Zimbabwe. This has been in response to the lack of sanitizers and basic COVID-19 infrastructure available to the rest of the population.”

As for the future, Ms. Mtasa argued that the achievements of university students in Zimbabwe making their own hand sanitizer and young Congolese students creating masks and sanitizing booths were examples of youth response that ought to be encouraged. “It also highlights the importance of investing in higher institutions of learning for current and future development within African society.”

Ms. Mtasa said her group concluded that COVID-19 has actually shown the potential of African solutions to African problems. African leaders need to look for inward solutions and invest in their own countries, particularly the youth who drive the majority of the innovations in Africa. This is an example of how the youth play a crucial role in creating the sustainability of resilient and peaceful societies.”

Tabitha Mwangi of Kenya chose the subject of security and listed a number of security issues that had been adversely affected by the pandemic:

  • Accountability: “We have had emergency powers invoked by many governments;”
  • Transparency: “There’s a lack of disclosure on how funds are being used by governments to deal with the pandemic;”
  • Rule of law: “It has been neglected with police and other security agencies doing what they want;”
  • Participation: “Decisions are now being made by elites, mostly men, given the structure of government in most countries, and they do not consult experts, such as doctors, with many recommendations being made that are not directly compatible with what medics are prescribing;”
  • Responsiveness: “Regulations are out of touch with the reality of people’s lives, like lockdowns in low-income areas where people are unable to stay at home because they need to make a daily wage;”
  • Effectiveness: “Security forces have to do things outside their scope of work like escorting expectant women in distress to health centers after curfews;”
  • Diversion of attention from real security needs: “The fact that there’s a pandemic going on doesn’t mean that violent extremist groups are going to take a back seat;”
  • Human rights abuses: “They have been on the rise because of increased sexual and gender-based violence. We have had a higher incidence of rapes and female genital mutilation happening;”
  • Police brutality: “Police use excessive means to enforce curfew and lockdown regulations;” and
  • Xenophobia: “Foreign nationals have been targeted because of the perception that COVID-19 came from the outside. So if you see a foreigner, then they’re likely the ones who brought the disease to your home.”

Ms. Mwangi mentioned several instances in which African governments and citizens had acted to address security disruptions. In Kenya, she said, the president apologized for the actions of officers who had used excessive force to enforce curfews. The African Union held a virtual conference on the joint response to COVID-19, and governments had adopted different approaches to cushioning the most vulnerable, like tax reductions and easing of lockdowns to allow people in the informal sector to continue working. In Kenya, we have had money transfer cuts so it’s now cheaper for people to transact to avoid having to use physical cash.”

She said too that various countries were working together to ensure that they speak with one voice so that when a global vaccine is found, “they will not be left behind.” Among the homegrown innovations she mentioned were decongesting prisons, integrating trade within the continent to enhance food security, and involving the local population in “matters of security and accountability to ensure transparency in the use of funds.”

Going forward, Ms. Mwangi said that COVID-19 “presents an opportunity to build better by bridging the inequality gap and prioritizing health and human security, ensuring that security officials respect the rule of law and human rights and continue training and increased community-law enforcement dialogue and engagement, and empowering and auditing oversight bodies to ensure that they deliver justice.”

Essa Njie of The Gambia, the last current fellow to speak, focused on peace and noted that the African Union said at the outset in February that COVID-19 was a direct threat to peace and security on the continent. “That is certainly what we are seeing today,” he said. He reported that the pandemic had diverted the attention of both national and international actors from ongoing peace processes, closed national borders, and also provoked instances of police brutality and security force repression on the ground that were compounding the fear that people already felt from the menace of the disease. “We have seen cases of excessive peacekeeping use of force in Nigeria, Kenya, and South Africa where the threat from law enforcement is more immediate than the threat from the virus itself.”

Mr. Njie said that countries like Niger, Nigeria, Cameroon, Libya, Somalia, and South Sudan were facing the twin dilemmas of rising COVID-19 cases and stepped up terrorist group activity. “We have also seen peacekeeping operations facing challenges, especially as critical operations and rotations have been delayed or canceled due to military forces and police forces being quarantined. Some of them have to be quarantined when they arrive.”

Mr. Njie said the pandemic had created opportunities by spurring online conversations to advance peace processes and enabling governments and individuals to get food and funds to needy communities. But a significant downside was the rise of authoritarianism with “authoritarian regimes using the pandemic as an opportunity to stifle dissent and to violate human rights, as others have pointed out, with excessive use of force.” He noted that 24 elections had been postponed since March, costing governments credibility and heightening the allure of armed opposition groups. “People have started questioning whether COVID is, in fact, real, whether it exists, because the government has lost that level of confidence or that support from the people. I think it’s a result of the corruption allegations, the fact that politicians are using this as an opportunity to gather more money and misuse public funds.” He recounted that local rights groups and societal actors had “embarked on online sensitization on COVID and domestic violence against women.” He added, though, that he had seen several reports of femicide during lockdowns, notably in South Africa. “Governments and private individuals have also responded to the financial impact vis-à-vis poverty by providing food packages and funds to vulnerable families and individuals, for instance, in The Gambia and in Nigeria where the private sector has been effectively engaged in that.”

As examples of moves that governments have made that should be carried forward, he cited actions in Ghana and Côte d’Ivoire making short-term provisions for free electricity and water through suspension of bill payments to protect citizens from financial pressures brought on by the pandemic. “These measures prove that governments in Africa can provide substantial and universal social protection measures, especially in crisis situations,” he said. “The pandemic has necessitated governments to each look to their own and not look outward for help.”

Dennis Jjuuko, an alumnus of the African Leadership Centre, commented that the pandemic was telling Africans not to neglect the value of their homegrown capacities. “We have always had innovations happening on the continent that we have chosen to be silent on, for a certain reason. COVID-19 actually lays bare the traditional context that we’ve always thought about, and opens us to emerging realities from academia, youth innovations, and inventions on the African continent.”

Mr. Jjuuko, who is now a doctoral student of global governance and human security at the University of Massachusetts, Boston, touted “African solutions to African problems, looking inward into Africa and harnessing our potential. Though we’ve always chosen to push aside and look towards the West for solutions, Africa as a continent is ripe for ideas that are worth harnessing.” He asked, “Are we seeing a leadership ready to harness these innovations in their kind of governance? How do we then ensure that governance guarantees the harnessing of these efforts? I think academic institutions and think tanks and civil society have a role to play in this kind of governance.”

Another alumnus, Akinola Olojo, Senior Researcher, Complex Threats in Africa Programme, Institute for Security Studies, South Africa, said that while violent extremism had risen to the top of the security agenda across Africa, strategies to combat it were dated and failing. “If we look at how we’ve been addressing this very serious problem of violent extremism, it’s usually with the use of force, but we know that for more than a decade now, this particular approach has not really been effective. So, maybe we need to explore other paradigms that might be uncomfortable, that might actually challenge the way we do things, and see how that works for Africa. When we speak of dialogue, it’s not only about dialoguing with the combatants or with violent extremist groups or those other insecurity actors, but also about engaging with communities too. I was glad when the panel mentioned something about the responses of citizens, the local communities. To what extent are we really consulting them, trying to get their insights on how we solve these problems?”

Dominique Dryding, a former fellow who is now Afrobarometer Project Leader for Southern Africa, Institute for Justice and Reconciliation, South Africa, cited the mention by Mr. Njie of the rise of femicide in South Africa during the pandemic and asked why it was not being prioritized as a threat to peace. “We have a government that is quite capable of responding to crises, in creating emergency measures, from instituting a lockdown to ensuring that people have social protection, but gender-based violence, which is an absolute slap in the face to a notion of peace, is not prioritized by our government, so again when we think of peace, what are we talking about? And how do we bring peace back to an individual person who is stuck in a marriage where they get beat up, when being at home in a lockdown is not keeping you safe, but actually endangering your life?”

Mr. Mahmoud moderated the discussion.

Other group members included Ivy Nyawira Wahito and Alexandra Lukamba for governance, Ikran Mohamed Abdullahi and Ibrahim Machina for security, and Chimwemwe Fabiano and Margaret LoWilla for peace.

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La France est à « droite », les médias… à gauche

Fondapol / Général - lun, 27/07/2020 - 17:02

Edito. Jérôme Fourquet analyse la droitisation des Français. Mais n’est-elle pas alimentée par l’omniprésence médiatique de la nouvelle gauche radicale ? Lorsqu’on demande aux Français de se positionner sur un axe politique, ils se montrent de plus en plus nombreux à se ranger à droite. Tel est l’enseignement de  la nouvelle étude du politologue Jérôme […]

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台頭する中国に日本と英国の連携が鍵となる訳

Fondapol / Général - lun, 27/07/2020 - 15:24

米中貿易戦争により幕を開けた、国家が地政学的な目的のために経済を手段として使う「地経学」の時代。 独立したグローバルなシンクタンク「アジア・パシフィック・イニシアティブ(API)」の専門家が、コロナウイルス後の国際政治と世界経済の新たな潮流の兆しをいち早く見つけ、その地政学的かつ地経学的重要性を考察し、日本の国益と戦略にとっての意味合いを、順次配信していく。 転換点となった香港問題 新型コロナウイルスの感染爆発によりヨーロッパで最も多くの感染者数と死亡者数が発生して、その対応に追われていたイギリスが、国際舞台で再びプレゼンスを示すようになった。5月28日に香港における「国家安全維持法」の制定方針が発表されたのに対し、イギリスのジョンソン政権は、「一国二制度」による香港返還を定めた1984年の英中共同宣言を覆すものであると激しく批判した。アメリカ、オーストラリア、カナダとの4カ国による共同声明を発表し、香港の自治の喪失への批判を主導した。 また、ジョンソン首相は、英国海外市民(BNO)旅券を保有する35万人の香港市民と、その申請資格を有する260万人の香港市民に対して、イギリスでの移住・市民権の付与を宣言し、さらには犯罪人引き渡し条約の停止や、中国に対する武器輸出禁止範囲を香港まで拡大する方針を次々と発表した。これは、従来のイギリスの対中政策を大きく転換する動きであった。 イギリスは、中国を発端とするCOVID-19(新型コロナウイルス感染症)の感染拡大において、世界で3番目に多い死者数(2020年7月22日現在)を出す甚大な被害を受けた。これが、国民レベルで対中警戒感が一気に高まり、中国に対する態度が一気に硬化した背景となった。実際、今年4月に行われたフランスのシンクタンク、仏政治刷新研究基金(Fondapol)による世論調査で、中国の国際社会での態度について「懸念がある」と答えた人は、2018年と比較して24ポイント上昇して7割近くにまで増えている。 従来最大の脅威とされてきたロシアを抜いて、現在では中国をイギリスにとっての最も大きな脅威とみなす意見が、最も大きくなっている。2015年の習近平中国国家主席訪英に象徴される、経済関係を中心とした英中関係の「黄金時代」は、冷却化の一途をたどっているのである。 イギリスは2015年に『国家安全保障戦略』(NSS/SDSR)を公表して以来、日本を「アジアにおける最も緊密な安全保障上のパートナー」と位置づけてきた。一方で、2015年3月11日に中国が設立するアジアインフラ投資銀行(AIIB)への参加を欧州諸国で最初に表明した事に示されるように、対中認識のギャップが日英間の潜在的な懸念材料となっていた。日本にとって、経済的利益を優先して中国に接近したイギリスのイメージがまだ鮮明に残っている。 ポスト・コロナ時代においては、台頭する中国にどのように向き合うかを共通課題とした日英対話の機会を拡大することで、日英両国間の認識の共有を大きくしていく必要がある。この対話は、準同盟関係に向けて日英安全保障協力をさらに深化させ、ルールに基づく秩序の擁護者として、アジアとヨーロッパというそれぞれの地域、インド太平洋、さらにはグローバルなレベルでの連携を拡大していく基盤を与えるであろう。 Lire l’article sur toyokeizai.net

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Mister President : les élections américaines racontées par Olivier Duhamel

Institut Montaigne - lun, 27/07/2020 - 10:05

Le 3 novembre prochain, les Américains choisiront leur président pour les quatre années à venir. Donald Trump remportera-t-il un second mandat ? Joe Biden parviendra-t-il à rassembler les opposants à l’actuel locataire de la Maison-Blanche ? Deux siècles d’histoire politique américaine nous apprennent qu’il n’est jamais facile d’anticiper les résultats de cette élection, et cette année n’échappera pas à la règle.

Olivier Duhamel,…

Emmanuel Macron faces tough choice over pension reform

Fondapol / Général - dim, 26/07/2020 - 15:25

« I never really believed in the possibility of relaunching these reforms after Covid . . . It was difficult before, now it’s even more difficult,” said Dominique Reynié, a politics professor at Sciences Po. “It would be a little suicidal, I think.”   Lire l’article sur ft.com

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C dans l’air – « Sarkozy : un livre… et un retour ? »

Fondapol / Général - sam, 25/07/2020 - 10:14

  Dominique Reynié était l’invité de Caroline Roux dans l’émission C dans l’air. Voir l’émission dans son intégralité, ici. « Depuis #Chirac mais surtout depuis #Sarkozy l’histoire est en train de tonner. C’est ça aussi le Temps des Tempêtes. La France est extraordinairement agitée sur le plan intérieur et menacée sur le plan extérieur ». Le décryptage […]

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Changements de paradigme

Fondapol / Général - ven, 24/07/2020 - 18:34

Une ou deux fois par siècle, une crise majeure provoque un changement de paradigme, une transformation de l’ensemble des règles et des hypothèses qui régissent les systèmes économiques et sociaux. Cela se produit lorsque les solutions qui ont fonctionné par le passé ne sont plus efficaces et lorsque de nouveaux problèmes menacent de submerger les […]

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Como Merkel lidera o plano para salvar as finanças da Europa

Fondapol / Général - ven, 24/07/2020 - 15:29

Os líderes das duas economias mais fortes do bloco tinham pressa de garantir um projeto conjunto de recuperação — a projeção é que o PIB da UE encolha 9% neste ano. “Merkel sabe que esta crise pode ser devastadora. A perspectiva de perder o equivalente a dez anos de riqueza teria profundo efeito no comportamento […]

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Assiste-t-on à la fin du leadership américain ?

IRIS - ven, 24/07/2020 - 10:41

Le leadership américain, tel qu’il s’est construit progressivement après la fin de la Seconde Guerre mondiale, puis la fin de la fin de la Guerre froide, reposait sur quatre éléments. Le premier d’entre eux était la volonté des États-Unis de guider les destinées du « monde libre » et leur capacité à le faire ; cette volonté était sous-tendue par l’idée que les États-Unis avaient un rôle éminent à jouer dans l’histoire, ce que résumait la formule de « l’exceptionnalisme américain ». Le second élément était un solide réseau d’alliances, à la fois économiques et militaires, tissé autour des États-Unis. Le troisième était constitué par un ordre international ayant pour objectifs le multilatéralisme, le libéralisme et le respect du droit. Enfin, le quatrième élément était la disparition de tout rival systémique depuis l’effondrement de l’URSS. Depuis le tournant des années 2000, ces quatre éléments ont été fortement corrodés.

La fin de « l’exceptionnalisme américain »

L’attraction exercée par les États-Unis sur le reste du monde était faite d’un mélange de hard power et de soft power qui reposait sur trois composantes. La première, d’ordre économique, englobait l’universalité de leur monnaie et le privilège qu’elle leur conférait de s’endetter à volonté, le dynamisme de leurs entreprises, leur potentiel scientifique et leurs capacités d’innovation qui semblait sans limites. La seconde composante était la force de leurs armées, sorties victorieuses de la Seconde Guerre mondiale, et leur capacité de projection en tout point du globe, sur tous les champs de bataille. Enfin, la troisième composante, peut-être la plus importante, la composante culturelle, qui reposait à la fois sur la diffusion progressive de la langue anglaise, la puissance d’Hollywood qui a partout répandu l’idée d’un « rêve américain », assurait la promotion des valeurs démocratiques et repoussait les frontières de l’univers connu et inconnu dans l’imaginaire collectif de l’humanité. Tout cela, bien sûr, était rendu possible par des institutions dont la solidité semblait à toute épreuve et qui empêchaient, par un subtil équilibre des pouvoirs, le gouvernement d’un seul homme.

Ces trois composantes s’enrichissaient et se renforçaient mutuellement. Ainsi, la richesse créée par l’économie américaine permettait de financer un puissant effort d’armement qui lui-même générait d’innombrables innovations technologiques dont a bénéficié toute la société occidentale, le tout largement encensé par la machine hollywoodienne. Qu’y a-t-il de plus efficace pour montrer la voie aux autres nations que de faire marcher un homme sur la Lune ? La Guerre froide a sans doute été gagnée ce jour-là. Et quels qu’aient été les qualités et les défauts des dirigeants américains, beaucoup leur était pardonné parce qu’ils étaient capables de coordonner les efforts des démocraties, de rassurer leurs alliés, d’intimider leurs ennemis et de pousser à la roue le progrès scientifique, qu’il s’agisse de la conquête spatiale ou de l’internet.

L’Amérique était non seulement puissante, mais elle était aimée et admirée. Et cette admiration attirait à elle les individus les plus entreprenants de tous les pays, convaincus que, là-bas, tout devenait possible. L’Amérique était la nouvelle Athènes, the place to be, une nation exceptionnelle. Et cet « exceptionnalisme » fait de liberté, d’égalité devant la loi et de responsabilité individuelle était l’essence même de sa force.

Or, cet « exceptionnalisme américain » a été mis à mal depuis le tournant des années 2000. Les attentats du 11 septembre 2001, par leur incroyable brutalité, ont forcé Georges W. Bush à réagir et cette réaction a entraîné une plus grande concentration des pouvoirs au profit du président, déréglant le jeu subtil des équilibres et des contrepoids. La présidence de Barack Obama fut marquée, quant à elle, par le début du retrait de l’Europe – le célèbre « pivot » vers l’Asie – et par la volonté des États-Unis de ne plus être toujours en première ligne, ce que traduisait maladroitement le concept de leadership from behind.

Mais c’est surtout Donald Trump qui, dès le jour de son investiture, a déclaré que la politique des États-Unis consisterait dorénavant à prendre soin uniquement des intérêts américains. Il a de la sorte jeté le trouble sur l’existence même d’un camp occidental. Fidèle à ses promesses, il n’a montré aucune volonté de coordonner l’effort des occidentaux dans la lutte contre le Covid-19 et, en plein milieu de la pandémie, la seule ligne cohérente de sa politique étrangère a été de gérer le retrait de son pays de la scène internationale. Comme le souligne l’ancien ambassadeur de France à Washington[1], « sa vision du monde est la conviction que seuls comptent les États-nations et que leurs relations ne peuvent reposer que sur les rapports de force ».

Le résultat est qu’aujourd’hui, l’Amérique ne fait plus envie, en tous cas beaucoup moins qu’avant. Même si la primauté du dollar demeure et la supériorité de ses armées est incontestable, l’Amérique apparaît désormais aux yeux du monde comme une nation terriblement inégalitaire et dans laquelle le sexisme, le racisme et la violence sont monnaie courante. Moins attachée à la défense des valeurs qui unissaient le camp occidental, l’Amérique semble préoccupée par ses seuls intérêts, lassée de jouer le rôle de leader du « monde libre » qui était le sien depuis 1941.

Le délitement des alliances

De tous les présidents des États-Unis, Donald Trump est le seul qui, sans autre méthode que celle consistant à suivre ses pulsions, a affaibli toutes les alliances qui faisaient la force du camp occidental. Il a ainsi accordé davantage d’égards aux dictateurs et aux pseudo-hommes forts, qu’à ses homologues occidentaux. Son slogan « l’Amérique d’abord » s’est traduit dans les faits par « l’Amérique toute seule » et par « Trump d’abord ».

L’alliance avec l’Europe, la plus ancienne, a été affectée à la fois dans sa dimension commerciale et dans sa dimension militaire. S’agissant du commerce, non seulement les négociations sur le partenariat transatlantique de commerce et d’investissement ont été gelées, mais Donald Trump a déclaré que l’Union européenne était un « ennemi » des États-Unis. Quant à l’OTAN, si la formule de « mort cérébrale » utilisée par le président français a beaucoup choqué, personne ne peut nier que son volet politique est en piteux état. Le résultat de tout cela est que la garantie de sécurité apportée par les États-Unis vis-à-vis de la menace russe fait l’objet de questionnements. Même les Allemands, qui étaient parmi les plus proaméricains des Européens, doutent désormais de la fiabilité de leur allié[2].

En Asie du Sud-Est, Donald Trump a mis à la poubelle, dès janvier 2017, le projet de traité sur le partenariat transpacifique, dont les négociations avaient débuté en 2008. Cela n’a pas empêché toutes les autres parties de le signer, à savoir : l’Australie, le Canada, le Japon, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, Singapour et le Viêt Nam. Par ailleurs, ses palinodies vis-à-vis du leader nord-coréen Kim Jong-un n’ont eu aucun effet sur le désarmement nucléaire de ce pays. Elles ont au contraire endommagé la relation des États-Unis avec la Corée du Sud et le Japon, tant l’accent a été mis auprès de ces deux pays, sur l’importance de compensations financières. Quant à l’alliance des États-Unis avec les Philippines, elle appartient désormais au passé.

Au Moyen-Orient, la politique menée par les États-Unis ne semble avoir eu que deux déterminants : la politique intérieure et l’argent. Donald Trump a ainsi multiplié les cadeaux à son allié Benyamin Netanyahou en transférant l’ambassade américaine à Jérusalem, en proposant le « deal du siècle », et finalement, en acceptant l’idée d’une annexion d’une grande partie des territoires occupés, pour des raisons qui semblent tenir exclusivement à la satisfaction de l’électorat évangéliste américain, très en faveur de la restauration de l’État d’Israël dans ses frontières bibliques. Quant à son abandon en rase campagne des alliés kurdes en Syrie, il ne peut que dévaloriser la parole des États-Unis. S’agissant de l’Arabie saoudite, le président américain maintient son soutien à Mohammed Ben Salmane, quels que soient ses agissements, sans dissimuler qu’il en va des emplois américains dans le secteur de l’armement. C’est ce qu’a montré l’affaire Jamal Khashoggi. Certes on ne pourra faire grief d’hypocrisie au président américain, mais toute considération morale a disparu de sa politique étrangère. D’autant qu’il a retiré une partie de la protection antimissile à ce pays, afin d’obtenir une réduction de la production de pétrole pour sauver une partie au moins des producteurs américains de gaz de schiste. C’est en somme la question que pose le grand politiste américain, Joseph S. Nye : Do morals matter?[3]. Quant à la politique menée en Iraq et en Afghanistan, qu’il s’agisse de l’exécution du général iranien Qassem Soleimani ou de « l’accord de paix » avec les talibans, on ne voit pas très bien où elle pourrait conduire sinon à un retrait précipité.

Seule, l’alliance conclue autour de la communauté du renseignement dite des Five Eyes (Australie, Nouvelle-Zélande, Canada et Royaume-Uni) semble encore résister aux foucades du président américain. Néanmoins elle se paye au prix fort par un alignement inconditionnel de ces pays sur la politique des États-Unis.

L’érosion du multilatéralisme

Le multilatéralisme a été pensé et mis en place par les États-Unis dès le lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Son objectif était de stabiliser les relations internationales en tissant une toile d’interdépendances entre les États qui le composent. Il est fondé sur le respect de l’état de droit, et assure un fonctionnement relativement démocratique par lequel chaque État souverain peut faire entendre sa voix. Il s’appuie sur des institutions multilatérales, à la fois internationales et régionales, définies par des principes comme la non-ingérence, la non-discrimination et le respect des droits de l’homme. Les pays adhérant à ce système international sont liés par l’intérêt mutuel ou la réciprocité, afin de réaliser « l’ordre au-dessus du chaos » sur une base ternaire : la paix et la sécurité, la prospérité et le bien-être »[4].

La première vraie rupture avec le multilatéralisme date de l’invasion de l’Iraq par les États-Unis en 2003, sans mandat de l’ONU, à l’initiative du président Georges W. Bush. Cette invasion a montré que le camp occidental pouvait s’exonérer du respect de la règle de droit quand celle-ci ne lui convenait pas. Barak Obama s’est lui aussi laissé convaincre par ses alliés français et britanniques, en 2011, pour intervenir en Libye et obtenir la liquidation de Mouammar Kadhafi, bien au-delà de ce que prévoyait la résolution 1973 du Conseil de Sécurité des Nations unies.

Certes, les atteintes portées au droit international n’émanent pas que des seuls États-Unis. Les agissements de la Russie en Géorgie en 2008, en Ukraine en 2014 ainsi que son soutien indéfectible au dictateur syrien, ont montré que les droits de l’homme les plus élémentaires pouvaient être bafoués impunément sans que le Conseil de Sécurité ne puisse rien y faire. La Chine a aussi pris sa part à l’érosion du multilatéralisme ne fut-ce que par son refus de la décision de la Cour d’Arbitrage international de La Haye en 2016, sur le contentieux qui l’opposait aux Philippines. Le quotidien officiel Renmin Ribao avait même osé titrer : « L’emploi abusif du droit international sera un coup porté à l’ordre international. ». Depuis, la Chine a notamment militarisé les îles Spratleys et vient de porter un coup fatal au statut spécial de Hong Kong, au mépris de ses engagements internationaux.

Il faut bien dire que Barack Obama, non plus, n’a pas fait montre d’un grand respect pour les règles internationales, en particulier celles du commerce, en poussant aussi loin que possible l’extraterritorialité du droit américain. On se souvient de l’amende de neuf milliards de dollars imposée à BNP Paribas pour avoir bravé l’embargo financier sur l’Iran et celle d’un milliard de dollars, imposée à Alstom dans des questions de corruption de fonctionnaires non américains en dehors du territoire américain.

Donald Trump n’aura donc eu aucun mal à enfoncer les derniers clous dans le cercueil du multilatéralisme. En septembre 2017, il propose une réforme de l’ONU, officiellement afin de la rendre « plus performante et efficace », mais en réalité dans le seul but de diminuer la contribution financière des États-Unis. En septembre 2018, devant l’Assemblée générale des Nations unies, il dénonce « l’idéologie du mondialisme » et déclare sans détour que : « l’Amérique choisira toujours l’indépendance et la coopération sur la gouvernance mondiale » ; les États-Unis, se retirent du conseil des droits de l’homme et « n’y reviendront pas faute de réforme », ne « paieront que les programmes d’aide destinés aux pays qui nous respectent », et il rappelle qu’à ses yeux la Cour pénale internationale n’a aucune légitimité. Trump n’hésitera pas du reste à prendre des sanctions contre les juges de La Haye, lorsque ceux-ci mettront en cause les responsabilités de citoyens américains.

La liste est longue des traités et organisations dont Trump a retiré unilatéralement les États-Unis : l’UNESCO et l’accord de Paris sur le climat en 2017 ; l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien en 2018 ; le traité sur les forces nucléaires intermédiaires en 2019 et le traité dit Open skies en 2020. Il s’en est fallu du peu qu’il retire également les États-Unis de l’OTAN en 2018. Il a réussi à bloquer le fonctionnement de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en empêchant, depuis mars 2017, le renouvellement des juges au sein de l’Organe de Règlement des Différends qui joue un rôle central dans l’action de l’institution. Le FMI et la Banque Mondiale ne sont pas épargnés par l’obsession de Trump contre le multilatéralisme. Il se déclare opposé à la régulation financière, mise en œuvre par le FMI, et le pousse à abandonner les programmes d’aide pour les pays connaissant des crises monétaires. Enfin, last but not least, il vient de retirer son pays de l’Organisation mondiale de la Santé.

L’émergence de la Chine comme « rival stratégique »

Le leadership est une question relative : on peut le perdre de son fait propre, mais aussi du fait de l’émergence d’un rival plus puissant. Or, du point de vue qui nous occupe, les deux tendances se conjuguent. Non seulement les États-Unis ont délibérément sapé les fondements de leur leadership, mais la Chine s’est elle-même considérablement développée sous l’effet de son propre dynamisme. De fait, toute une série d’indicateurs montrent que la Chine est passée devant les États-Unis en 2014. Selon le FMI, le PIB de la Chine, mesuré en parités de pouvoir d’achat, était cette année-là de 18 205 milliards de dollars, contre 17 527 pour les États-Unis. Depuis cet écart n’a cessé de grandir. Toujours selon le FMI, le PIB chinois, mesuré en parités de pouvoir d’achat, devrait être de 30 956 milliards en 2021 contre 21 665 pour les États-Unis. Certes, la puissance économique n’est pas toute la puissance, mais elle en constitue une grosse part. Dans le domaine de l’éducation, si les universités américaines font toujours la course en tête, les universités chinoises, telles l’Université de Pékin (Beida), de Tsinghua, de Fudan ou de Hong Kong progressent chaque année dans le classement mondial. Dans les domaines des sciences, technologies, ingénieries et mathématiques, la Chine produit chaque année 1,3 million de diplômés contre seulement 300 000 aux États-Unis.

Dans le domaine du multilatéralisme, la Chine a également joué de façon habile. Déjà, au lendemain de la crise de 2008, elle avait mis sur pied le groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), sorte de forum économique, concurrent du G7. Même si cette organisation n’a guère eu plus de succès que son homologue occidental, elle a mis en évidence la capacité des puissances émergentes à s’organiser. De même en 2013, alors que les États-Unis refusaient depuis des années une nouvelle répartition des droits de vote à la Banque mondiale, Pékin a créé une institution rivale : la Banque asiatique d’Investissement dans les Infrastructures (AIIB) qui a réussi à rassembler cinquante-sept participants, dont le Royaume-Uni, en dépit d’un intense lobbying de Washington pour dissuader les États de rejoindre cette organisation. Mais l’initiative la plus remarquée est évidemment celle lancée par Xi Jinping en septembre 2013 de nouvelles routes de la soie ou OBOR (‘one belt, one road’) désormais rebaptisée BRI (Belt and Road Initiative). Elle a aussi été la plus spectaculaire puisqu’elle a débuté avec soixante-cinq pays et en réunit aujourd’hui cent quarante, dont la quasi-totalité des pays africains et du Moyen-Orient, ainsi que quelques pays d’Amérique du Sud et, en Europe, notamment l’Italie, la Grèce, le Portugal, Malte, Chypre, la Croatie. Elle compte aujourd’hui neuf cents projets pour 1 400 milliards de dollars, soit l’équivalent actualisé de douze plans Marshall.

La nature ayant horreur du vide, le retrait des États-Unis laisse le champ libre à la Chine. À tel point que lors du sommet de Davos de 2017, Xi Jinping n’a pas hésité à se présenter en défenseur du libre-échange ! La Chine s’efforce, non sans mal, et non sans échec, de construire un réseau de clients redevables qu’elle peut influencer. Et l’existence même de ce réseau a modifié l’équilibre des pouvoirs entre puissances en affaiblissant le leadership américain.

Le monde est désormais multipolaire, sans véritable leader

À la question initiale – va-t-on vers la fin du leadership américain – la réponse est donc sans hésitation oui. Est-ce réversible ? Peut-être. On peut en effet imaginer qu’un nouveau président des États-Unis puisse réparer les dégâts. Cela serait long et difficile, mais néanmoins toujours possible. Après tout, seul le soft power américain a été affecté par la présidence Trump[5]. Son hard power reste intact et les alliés occidentaux ne demandent qu’à renouer avec l’Amérique qu’ils ont toujours connue.

Mais il est une chose qui ne changera pas : la place formidable prise par la Chine dans les relations internationales. Or, la Chine ne s’arrêtera pas de croître pour faire plaisir aux Occidentaux. Ni elle, ni l’Inde, ni la Russie, ni même le Brésil s’il se sort de ses difficultés.

Le monde unipolaire dans lequel l’Occident, au travers de l’Amérique, tenait la première place disparaît sous nos yeux, et la crise du Covid-19, tel un éclair dans un ciel d’été, n’a fait que mettre en lumière les coins les plus sombres de cette transformation. La question n’est donc pas tant celle de la fin du leadership occidental, que celle de savoir si la puissance déclinante des Occidentaux peut croiser la puissance montante de la Chine de façon pacifique.

 

 

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[1]     Gérard Araud, Pourquoi il faut arrêter de mépriser Donald Trump – Interview donné au journal Le Point, 31 mai 2020.

[2]     Voir sondage réalisé pour la Körber Stiftung – The Berlin pulse – German foreign policy in times of Covid-19, mai 2020.

[3]     Joseph S. Nye, Do morals matter – Presidents and Foreign Policy from Ford to Trump – Oxford University Press, 2020

[4]     Régine Perron, La fin du multilatéralisme : une victoire de Donald Trump ?, Diploweb.com 4 novembre 2018

[5]     Gilles Paris et Marie Bourreau, États-Unis : « soft power », fin de partie ?, Le Monde, 23 mai 2020

Le transport aérien en Europe après le Covid-19 : l’heure de vérité pour les grandes compagnies historiques

Fondapol / Général - ven, 24/07/2020 - 10:30

✈️️Article d'@EmmanuelCombe dans @AiretCosmos. Il est co-auteur avec @DidBrechemier de l'étude @Fondapol:1️⃣ Avant le #Covid19 le transport aérien: un secteur déjà fragilisé2️⃣ Après le Covid19 le transport #aérien: le temps de la décision➡️ À lire sur https://t.co/NefE5gDTTw pic.twitter.com/KSVr7dWlxT — Fondation pour l’innovation politique (@Fondapol) July 24, 2020

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