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The international response to the world drug crisis has given disproportional attention to repression rather than prevention. This view was expressed by several participants at an IPI policy forum convened on July 22 to discuss the upcoming United Nations General Assembly special session on the world drug problem.
“Repression is a damaging policy, since it redirects resources to military and penal solutions, instead of health and education,” said one of the panel members, Fernando Carrera, the Permanent Representative of Guatemala to the UN. “Like other aspects of public policy, we should address drug policy by outcome – learning from experience, and not from dogmas.”
The IPI meeting, co-organized with the Conflict Prevention and Peace Forum (CPPF), was held to prepare for the UN General Assembly Special Session (UNGASS) on the World Drug Problem, which will take place April 19-21, 2016.
Simone Monasebian, Director of the New York Office of the UN Office on Drugs and Crime (UNODC), called for a more holistic approach to the crisis at the special session with emphasis on health and well-being in order to reduce the impact on vulnerable populations and to create more alternatives to incarceration.
“UNGASS 2016 must address all the issues with the world drug problem, including human rights and sustainable development,” she said, adding that this must be done “without dropping our guard on transnational organized crime.”
The statements came at a time when an increasingly changing policy landscape at the national level is posing challenges to the current international drug control strategies, which have produced a public health crisis and mass incarceration.
At the same time, while decriminalization is taking place in many countries, panelists argued that there is too little room for the evolution of today’s legal system. Martin Jelsma, Programme Director for the Transnational Institute in Amsterdam, noted that the treaties that regulate the world drug problem do not have built-in mechanisms for review. He called the existing system “Jurassic.”
The interim session of the General Assembly is being held three years ahead of its schedule on the special request of the governments of Mexico, Guatemala, and Colombia and will present an important opportunity to issue “fair and balanced analysis on whether the existing system operating on the existing conventions is still fit for purpose,” said Senator Mark Golding, the Minister of Justice of Jamaica.
The current international legal framework, upheld by the Single Convention on Narcotic Drugs of 1961, the Convention on Psychotropic Substances of 1971, and the United Nations Convention against Illicit Traffic in Narcotic Drugs and Psychotropic Substances of 1988, provides some degree of flexibility for national responses, but remains rigid, he said. Sen. Golding stressed the importance of having coherent and viable policies that provide proportional and rational responses to drug problems, while keeping with the aspirations of people. As new paths of treatment are emerging in national drug policies, he said the coherence of international law is increasingly challenged.
However, while a rebalancing should take place between prevention and repression, it would be impossible to get completely rid of the law-enforcement approach, Ambassador Carrera said. Focus on the supply-side should remain, but be made more effective through relying on an evidence-based approach, he added.
Transnational organized crime is an important driver of the problem, but several of the panelists said that current efforts have come up with few solutions to reduce the profitability of this thriving business.
Providing a historical background to the development of the international legal framework, Mr. Jelsma showed how issues that led to the first UNGASS on drugs have still not been addressed. Arms control, money laundering, lack of criminal prosecution, difficulties in finding agreement on regulating financial streams with linked challenges in addressing beneficial ownerships due to deregulated markets – are all problems that still persist.
As the levels of violence that created the urgency for the original call for the first Special Session on drugs in 1990 persist, “increased shared responsibility and a more balanced approach” is needed to improve the structural response, he said.
When one question from the floor raised concern that current drug policy lumps starkly different drugs into the same basket, Ambassador Carrera agreed, saying, “The UN’s one-size-fits-all approach to drugs is outdated.”
While this is the first UNGASS to focus on drug policy since 1998, it will be the third one in history, following previous attempts which have not resulted in radical changes but rather served to reassert the established system. However, Sen. Golding expressed hope that the current international momentum would still drive through the necessary changes and reframing within the post-2015 agenda.
He concluded: “If UNGASS 2016 does not signify a move forward, it is going to be very problematic for all of us.”
The conversation was moderated by Adam Lupel, Director of Research and Publications at IPI.
Watch event:
Deux ans après la destitution de l’ex-président Frère musulman Mohamed Morsi, comment qualifieriez-vous l’atmosphère politique égyptienne ? Que reste-t-il des manifestations et soulèvements de l’année 2011 ?
Malheureusement, il ne reste formellement pas grande chose de ces mouvements de contestation. Ce qui prévaut depuis le coup d’État organisé par l’armée en juillet 2013 contre Mohamed Morsi, seul président égyptien à avoir été élu au suffrage universel, est la répression. Celle-ci vise principalement les Frères musulmans, mais on peut considérer que toutes les forces démocratiques, tous les partis ainsi que toutes les organisations qui s’inscrivaient dans la logique du soulèvement de janvier 2011, sont également ciblées par le pouvoir. Cependant, ce sont les Frères musulmans qui paient le prix fort de cette situation puisqu’on évalue aujourd’hui environ à 1400 le nombre de morts dans les manifestations qui ont été organisées depuis le coup d’État et on estime – le chiffre est évidemment sujet à caution – entre 20 000 et 40 000 prisonniers politiques qui seraient issus principalement du mouvement des Frères musulmans. L’ex-président Mohamed Morsi a été condamné à mort par le nouveau régime, la presse est muselée et il n’y a plus aucune liberté fondamentale assurée. On constate également le retour dans les couloirs du pouvoir d’un certain nombre de caciques de l’ancien régime de l’époque Moubarak. Se sont développés une sorte d’hystérie anti-islamiste et anti-Frères musulmans, doublée d’un nationalisme égyptien exacerbé par le pouvoir. La situation est donc infiniment difficile et le bilan très préoccupant.
Le seul élément qui, à défaut de nous rendre optimiste, peut nuancer ce tableau très noir, est qu’en dépit de la répression, aucun des problèmes fondamentaux de l’Egypte n’a été réglé, notamment les problèmes sociaux. Sans oublier que l’économie égyptienne va au plus mal malgré les aides internationales, des États-Unis, et de certains États arabes du Golfe, Arabie saoudite en tête. Immanquablement, dans les semaines, les mois ou les années à venir, de nouveaux mouvements de contestation verront le jour car la vie quotidienne de l’immense majorité des Égyptiens n’est pas tenable. On peut imaginer que les révoltes de 2011, même si elles connaissent une parenthèse actuellement, ont laissé des traces et restent présentes dans la mémoire de nombreux Égyptiens qui tôt ou tard se remobiliseront. On peut conclure que la situation présente est catastrophique, tant du point de vue politique et des libertés, que du point de vue économique.
La péninsule du Sinaï connaît une forte instabilité en raison du groupe « Province du Sinaï » (anciennement Ansar Bait al-Maqdis), apparu en 2011 suite au désordre post-révolutionnaire en Egypte. Pourquoi l’Egypte a-t-elle en quelque sorte délaissé la péninsule du Sinaï depuis tant d’années ? Selon vous, la gestion, purement répressive, de ce fléau sécuritaire par les autorités ne contribue-t-elle pas à aggraver la situation ?
Premièrement, il faut savoir que le Sinaï est une zone de non-droit. C’est un territoire qui a été occupé par les Israéliens après 1967, puis rendu à l’Egypte suite aux accords de paix signés entre ces deux États en 1979. Selon ces accords israélo-égyptiens, le Sinaï devient alors une zone démilitarisée. Par conséquent, c’est une zone sur laquelle, depuis plusieurs décennies, les forces armées égyptiennes n’avaient que très peu de contrôle.
Ainsi, le Sinaï, comme toute zone de non-droit, est progressivement devenu la zone de tous les trafics, qu’ils soient humains, de marchandises, etc. Mais la situation s’est considérablement dégradée depuis une petite dizaine d’années et tout particulièrement depuis les troubles révolutionnaires du début 2011. Un certain nombre de groupes djihadistes se sont cristallisés dans cette zone, alimentés par des Égyptiens ayant fait le djihad en Afghanistan, puis en Syrie, et qui sont désormais revenus en Egypte. Ces facteurs ont abouti à la création du groupe « Province du Sinaï », qui a fait allégeance à l’État islamique en novembre 2014. En raison des méthodes utilisées par Daech telles que les exécutions sommaires, filmées et diffusées, ainsi que du défi très compliqué et préoccupant que le groupe représente pour la stabilité générale en Egypte, le pouvoir a choisi de mener une gestion strictement et purement répressive de la situation. Il est parfaitement compréhensible que la répression soit nécessaire pour combattre un groupe affilié à Daech, mais le pouvoir égyptien ne peut pas se contenter de détruire les maisons de ceux qu’il suspecte d’être des complices de Daech ou de bombarder par voie aérienne des villages ou des bourgs entiers dans le Sinaï. Cette gestion purement répressive ne donnera pas de résultats à l’avenir mais, au contraire, contribue d’ores et déjà à la radicalisation de ceux qui sont déjà très mobilisés contre le pouvoir égyptien. Par conséquent, il est nécessaire que d’autres options, politiques mais également économiques, soient mises en œuvre dans cette région, ce qui est évidemment plus facile à dire qu’à réaliser dans une zone presque entièrement désertique.
Enfin, le dernier paramètre qui semble important réside dans le fait qu’au vu de la répression très violente en cours contre les Frères musulmans, une partie des jeunes au sein de cette organisation, constatant le manque de perspectives politiques sur la scène nationale, se radicalisent et parfois même pour certains d’entre eux s’enrôlent dans le groupe « Province du Sinaï ». Un renforcement de ce groupe en termes de recrutement est donc possible et est même amplifiée par la politique uniquement répressive choisie par le pouvoir égyptien. La situation est donc, là encore, particulièrement inquiétante puisque de facto, l’armée ne veut pas aller combattre au sol. Les moyens utilisés par le pouvoir ne sont ni efficaces, ni efficients pour éradiquer ce groupe affilié à Daech.
Peut-on craindre que la présence d’un groupe affilié à l’État islamique dans une zone aussi sensible que le Sinaï ait des répercussions plus larges dans la région ?
La grande inquiétude, qui n’est d’ailleurs pas propre au cas de l’Egypte, est que Daech se soit d’ores et déjà constitué une nouvelle filiale sur le territoire égyptien. L’Egypte reste, malgré toutes ses difficultés, le plus grand pays du monde arabe et le potentiel pivot de la vie politique dans la région, même si au cours des dernières années son influence a diminué. En conséquence, l’extension d’un groupe lié à Daech, non seulement au Sinaï mais également sur le reste du territoire égyptien, serait véritablement un pas en avant vers la décomposition politique régionale.
L’autre facteur immédiat est la longue frontière qui existe entre le Sinaï et Israël. Il semble probable que Daech, tôt ou tard, organisera des attentats, des bombardements, des tirs de roquettes, etc., en direction d’Israël. Cela serait là encore un pas en avant dans la décomposition régionale puisque les Israéliens n’accepteront évidemment pas cette situation. Or, nous savons que tout est envisageable quand les Israéliens ont décidé de faire régner l’ordre quelque part, ce qui induit un élément supplémentaire de déstabilisation. Quoi qu’il en soit, il est clair que l’enjeu dépasse largement le seul cadre géopolitique égyptien.
Deutschland und Brasilien sind wichtige Vorreiter des weltweiten Ausbaus erneuerbarer Energien. Dabei wählen sie sehr unterschiedliche Herangehensweisen. Im Jahr 2008 schlossen die beiden Länder eine Energiepartnerschaft, um die Zusammenarbeit zu erneuerbaren Energien und Energieeffizienz zu vertiefen. Der politische Dialog zu Erneuerbaren stockt jedoch. Um Verhandlungsblockaden zu überwinden, sollten die für August 2015 anberaumten Regierungskonsultationen genutzt werden. Deutschland sollte deutlich machen, dass es in der Energiepartnerschaft künftig stärker auf brasilianische Kompetenz setzt. Anknüpfungspunkte hierfür bieten Bioethanol und Erneuerbaren-Auktionen. Dies könnte die brasilianische Seite dazu bewegen, ihrerseits intensiver in Bereichen zu kooperieren, in denen Deutschland die Nase vorn hat.
Retrouvez l’interview de Julien Gonzalez sur sa note : Enseignement supérieur : les limites de la « mastérisation ». Julien Gonzalez présente sa note : Enseignement… par fondapol
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