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Hongrie : « la fin du régime honni de Viktor Orbán est là »

HU-LALA (Hongrie) - sam, 15/04/2017 - 15:07

Nous pouvons relever la tête et prendre une belle respiration : d'un point de vue moral et psychique, la fin du régime honni d'Orbán est là.

Tribune de G.M. Tamás, publiée 14 avril 2017 dans HVG sous le titre "A gyűlölet" ("La haine"). Traduite du hongrois par Ludovic Lepeltier-Kutasi.

En cet avril 2017, la Hongrie vient d'avoir une sorte de révélation, la même que celle que les esprits les plus brillants d'Europe de l'Ouest

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Slovaquie : une manifestation contre la corruption à Bratislava ce mardi

HU-LALA (Hongrie) - sam, 15/04/2017 - 13:20

Alors que Budapest vit au rythme des manifestations depuis plus de dix jours, c’est à Bratislava que des citoyens descendront à leur tour dans la rue, mardi 18 avril, pour dénoncer la corruption endémique en Slovaquie

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Hongrie, Slovaquie et Pologne en force pour le 70e Festival de Cannes

HU-LALA (Hongrie) - ven, 14/04/2017 - 12:46
La conférence de presse annonçant le programme officiel de la prochaine édition du Festival de Cannes s’est tenue hier à Paris. L’occasion de faire un point sur les films centre-européens qui concourront pour la Palme d’Or en mai prochain. Cet article vous est offert par l’association Kino Visegrad, site d’information et de diffusion du cinéma centre-européen dans l’espace francophone. Compétition (longs métrages)

Parmi les films figurant en compétition officielle se trouve la nouvelle perle magico-sociale de Kornél Mundruczó Jupiter’s Moon / Felesleges ember. C’est la cinquième fois que le cinéaste hongrois est attendu sur la croisette après Johanna (sélectionné à « Un Certain Regard » en 2005), Delta (en compétition en 2008), Tender Son – The Frankenstein Project / A Frankenstein-terv (en compétition en 2010) et White God / Fehér Isten (sélectionné à « Un Certain Regard » en 2014). La virtuosité esthétique et la profondeur poétique de ses œuvres ont déjà été distinguées à deux reprises : en 2008 du Prix FIPRESCI pour Delta, ainsi qu’en 2014 du Prix « Un Certain Regard » pour White God.

Le film Fehér Isten sort en France sous le titre White God

À noter également la présence cette année en compétition de deux réalisateurs russes, habitués des festivals internationaux : Sergei Loznista pour le film Une femme douce / A Gentle Creature, ainsi que d’Andreï Zviaguintsev pour le film Loveless / Nelyubov.

Sélection officielle (« Un certain Regard »)

Concernant la section « Un certain regard », on remarque la présence du jeune cinéaste hongro-slovaque György Kristóf qui viendra présenter son premier long métrage intitulé Out. Il relate l’errance intrigante d’un chômeur en mer Baltique. Résolument transculturel, le film réunit les langues slovaque, tchèque, hongroise, polonaise, lettone, russe et finlandaise. Il s’agit d’une coproduction entre la Slovaquie, la Hongrie, la Lettonie et l’Estonie.

Dans cette sélection figure également le réalisateur bulgare Stefan Komandarev avec son film Directions / Posoki, ainsi que le russe Kantemir Balagov avec Étroitesse / Tesnota.

Compétition (courts métrages)

N’oublions pas la sélection officielle concernant les courts métrages, où figure cette année un film polonais : Time to Go / Koniec widzenia de Grzegorz Mołda. À l’instar d’Elżbieta Benkowska (en lice pour la Palme d’Or dans la même section en 2013), il a étudié la réalisation cinématographique à l’école du film de Gdynia. Nous découvrirons donc les débuts de ce cinéaste prometteur, fanatique de Yorgos Lanthimosa, Paul Thomas Anderson et Andrzej Żuławski, au cours de la quinzaine cannoise.

Cinéfondation

Le jeune cinéma est-européen est également mis à l’honneur dans la sélection de la Cinéfondation (courts métrages issus des écoles de cinéma). Le Slovaque Michal Blaško (IFTF VŠMU) y présentera son film Atlantis, 2003 / Atlantida, 2003 tandis que le hongrois Áron Szentpéteri (Színház-és Filmművészeti Egyetem) dévoilera Invisibly / Láthatatlanul. Difficile d’omettre la présence dans cette section du film Lejla réalisé par Stijn Bouma (Sarajevo Film Academy, Bosnie-Herzégovine).

Espérons que d’autres films est-européens seront montrés dans les sections parallèles du festival (Quinzaine des Réalisateurs, Semaine de la Critique). De plus amples informations seront communiquées à ce sujet dans les jours qui viennent.

Pour prendre connaissance de l’ensemble des films sélectionnés : www.festival-cannes.com/fr.

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En Pologne, le ministère de l’intérieur propose un « camp de barbelés » pour réfugiés

HU-LALA (Hongrie) - jeu, 13/04/2017 - 17:51

Le ministre de l’Intérieur polonais, Mariusz Błaszczak, a proposé ce jeudi un projet de décret concernant les conditions d’accueil des réfugiés en Pologne. Les demandeurs d’asile seraient systématiquement détenus dans des camps de conteneurs habitables, entourés de fils de fer barbelé.
Le nouveau projet du ministre de l'Intérieur polonais Mariusz Błaszczak est conçu, selon ses mots, comme une "solution d’urgence" applicable au cas où un nombre très important de demandeurs d'asile afflueraient sur le territoire polonais. Faisant allusion aux agressions

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Après 1990 en Hongrie, du salaire en liquide à la carte de crédit

HU-LALA (Hongrie) - jeu, 13/04/2017 - 11:57
Quand j’ai commencé à comprendre le hongrois, j’écoutais attentivement mes voisins dans les transports en commun ou mes étudiants lors des pauses et je m’amusais à compter le nombre de fois où ils prononçaient le mot « pénz » qui signifie argent.

Le changement de régime s’accompagna en effet de bouleversements phénoménaux. Le premier d’entre eux eut des conséquences redoutables sur la vie courante des gens : il s’agit de l’inflation galopante qui régna en Hongrie durant les années 1990 pour atteindre un rythme annuel avoisinant les 40%. Les prix – y compris ceux des produits de première nécessité – augmentaient jour après jour alors même que le chômage faisait des ravages et que les salaires de ceux qui avaient un travail ne suivaient pas. Les Tziganes et les personnes âgées étaient les premières victimes de cette inflation et, chose impensable sous l’ancien régime, on vit apparaître dans les rues de Budapest des mendiants ou des stands de soupe populaire.

Le deuxième phénomène fut naturellement l’accès aux devises. Véritable sésame qui permettait d’acheter dans les magasins pour étrangers des produits de luxe comme les cigarettes ou les alcools, les devises faisaient l’objet d’un marché noir très ostentatoire dans les rues de Budapest sous l’ancien régime. Le café Gourmand situé, ironie du sort, en face de l’institut culturel soviétique Puskin était une plaque tournante de ce trafic mais partout dans le centre-ville et les endroits touristiques, celui qui avait les caractéristiques d’un étranger était sûr d’entendre susurrer à son oreille le mot « change ». Ces trafiquants étaient réputés pour leur habileté à flouer leurs « clients » en oubliant quelques billets verts de 1000 forint lors d’une transaction qui se faisait en général sous un porche ou autre endroit sombre. Ce n’était en tout cas jamais une bonne affaire et par ailleurs, il se disait que la police était plus ou moins complice. En tout cas, les trafiquants n’avaient jamais l’air inquiets.

Le troisième phénomène concerna l’émergence d’un système bancaire concurrentiel et des services afférents au premier rang desquels se trouvait le compte en banque. Avant 1990, la règle était pour le Hongrois moyen de porter en permanence sur lui l’ensemble de ses économies qui se résumait souvent à son salaire du mois. Seul aspect positif, il pouvait ainsi payer rapidement le produit tant recherché qu’il trouvait par hasard dans les petites échoppes privées qui existaient déjà à l’époque. Les salaires étaient d’ailleurs versés en liquide et je me souviens avec quelques sueurs froides avoir de nombreuses fois transporté à pied à travers la ville et dans le métro la paie de tous les enseignants de l’école française dont j’étais le président dans un vulgaire cartable.

L’émergence du compte en banque fut une vraie révolution et de nombreux Hongrois se méfiaient de cette invention. A tel point que lorsqu’il me fallut payer le premier appartement que j’ai acheté à Budapest en juillet 1996, la vendeuse qui n’avait pas de compte en ouvrit un dans la même banque que moi et récupéra l’argent en liquide dés l’acte de vente signé. Quand je vois à quel point les Budapestois sont devenus des adeptes de la carte de crédit, je me dis que c’est sans doute à ce genre de détail qu’on mesure l’ampleur des changements depuis 27 ans.

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La manifestation anti-Orbán se transforme en occupation nocturne de l’espace public

HU-LALA (Hongrie) - jeu, 13/04/2017 - 00:30

Suite au rassemblement organisé en fin d'après-midi en soutien aux ONG en Hongrie, une manifestation anti-gouvernementale s'est transformée à Budapest en l'occupation nocturne de l'espace public.
Cette nuit, plusieurs milliers de jeunes manifestants ont décidé d'investir le carrefour Oktogon, situé dans le centre de Budapest au croisement du grand boulevard et de la célèbre avenue Andrássy. Cette occupation nocturne, dans l'esprit de la première #NuitDebout parisienne, est l'aboutissement d'une longue marche entamée vers 19h sur la place des Héros, où un vaste

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Le président slovaque Andrej Kiska reste en retrait de la politique partisane

HU-LALA (Hongrie) - mer, 12/04/2017 - 14:52

Andrej Kiska a déclaré aujourd'hui ne pas souhaiter s'impliquer dans les échéances partisanes à venir et laisse planer le doute sur une deuxième candidature à la présidence de la Slovaquie.
Dans un post publié sur son profil Facebook, le Président de la République slovaque Andrej Kiska a déclaré ne pas vouloir fonder de parti politique ni participer aux élections législatives de 2020. Il ne souhaite pas non plus être candidat au poste de Premier ministre, actuellement occupé par le socialiste Robert Fico.

Élu en 2014, Andrej Kiska a en revanche laissé planer

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Petite (et amicale) joute linguistique franco-hongroise

HU-LALA (Hongrie) - mer, 12/04/2017 - 14:07
Si l’on organisait aujourd’hui une rencontre de football France-Hongrie, je ne me risquerais guère à parier sur la victoire de telle ou telle équipe. Par contre, si la confrontation était organisée entre les deux langues, je miserais volontiers sur un résultat nul.

L’un de mes professeurs (hongrois) de la Sorbonne déclarait volontiers que « la distance est la même de Paris à Budapest que de Budapest à Paris », boutade un peu facile pour exprimer une égalité des difficultés à apprendre l’une ou l’autre de ces langues par les locuteurs de l’autre langue.

Le hongrois a la réputation d’être une langue particulièrement difficile, sinon impossible à assimiler. Jugement pour le moins exagéré, le plus souvent émis par des personnes qui ne l’ont pas abordée. Et le français, alors ? Dans un genre totalement différent, voilà une langue fort belle, certes, tout comme le hongrois, mais redoutable pour qui veut la posséder. Un peu comme une belle capricieuse et volage qui se ferait courtiser. Alors que, plus « viril », plus carré, le hongrois, par sa logique implacable, offre un abord plus direct. Parmi les principales différences, la quasi absence dans le hongrois de ces exceptions qui fourmillent dans notre langue. Autre différence : la forme périphrastique du français face à une langue hongroise plus concise, plus ramassée. Mais offrant un mode de pensée radicalement différent du nôtre dont il conviendra impérativement de s’imprégner dès les premières leçons, sans quoi l’approche sera impossible. Le français, par contre, pouvant s’assimiler de façon plus progressive, plus étalée dans le temps.

Parfaitement structuré, le hongrois, notamment par sa forme agglutinante, offre un système original et logique, base solide sur laquelle repose tout l’édifice et avec laquelle il est pratiquement impossible de tricher. A la différence du français, moins concis, plus bavard, langue avec laquelle on prendra plus facilement des libertés et où même les puristes les plus aguerris pourront se perdre. Pensons par exemple au cruel labyrinthe de nos conjugaisons (imparfait du subjonctif), à l’usage des modes (subjonctif/indicatif), à la règle des accords ou même à la simple orthographe. Pas si simple que cela, comme vous le dira Bernard Pivot. Je n’ai pas fréquenté les bancs de l’école hongroise, mais j’ai du mal à imaginer une dictée hongroise. Qui n’a pas consulté chez nous son Bescherelle ou son Petit Robert pour vérifier tel usage ou telle orthographe ? Des fautes sont également possibles en hongrois, certes, mais pas à ce point.

Sans vouloir jouer les Trissotins, d’autant que je ne suis pas un as de la grammaire, et au risque de lasser le lecteur, qu’il me soit permis d’illustrer mon propos par deux exemples tout simples. On sait que les verbes du premier groupe prennent un –s à la deuxième personne de l’indicatif et du subjonctif. Terminaison qui disparaît à l’impératif (« Il faudra que tu y penses », « Pense donc ! »). Facile, me direz-vous. Mais… un « –s » qui revient au galop si ledit impératif est suivi d’une voyelle, euphonie oblige (« Penses-y ! »). Autre difficulté du côté des verbes: cette différence entre l’indicatif et le subjonctif ou encore notre futur antérieur ou notre plus-que-parfait.

Mais le hongrois, dans un tout autre genre, n’est pas en reste. Pensons, simple exemple entre mille, à cette absence de génitif/complément de nom qui oblige le locuteur à une petite gymnastique guère confortable. Pour parler par exemple de « la niche du chien de la fille de ma voisine », vous serez contraint de dire: « à ma vosine sa fille son chien sa niche »… Donc le tout inversé. C’est ainsi que la fameuse « place des Héros » de Budapest s’appelle en hongrois « Les héros sa place » (car en plus, pour corser le tout, le pronom possessif des héros, considérés comme un collectif, sera mis au singulier). Mais bon, l’exercice n’est pas sorcier et l’on s’y fait vite. Et ce n’est encore ici qu’un exemple parmi les plus simples. Des phrases souvent inversées, donc (ce qui n’est pas pour faciliter la tâche des interprètes), mais, en contre partie, une structure ramassée et économe du superflu. Pour en terminer avec un exemple assez révélateur : lorsque le complément d’un verbe est à la deuxième personne du singulier, vous ne le mentionnerez pas, mais vous vous contenterez d’insérer un -l entre la racine du verbe et sa désinence. Comme si, pour dire « je t’aime » en français, vous deviez dire « j’aimle » (« szeretlek »). Rassurez-vous : les jeunes Français expatriés, on comprendra aisément pourquoi, l’ont vite assimilé !

Parmi les difficultés du français, la prononciation est également le plus souvent citée. Pensez à notre innocent petit -e- apparemment inoffensif qui peut se prononcer -e- ou -é- ou être muet, mais aussi de muer en -a- (« chercher la femme »). Et surtout (comme en anglais) avec ces syllabes avalées. De sorte que, lorsque j’entends dire un « je-ne-sais-pas » bien articulé, je suis prêt à parier avoir affaire à un étranger, le Français le prononçant plutôt en deux petites syllabes [šépa]. Élision impossible dans la langue hongroise où toute syllabe porte une valeur. Mais gare aux voyelles mal prononcées ! Car, les voyelles hongroises, selon qu’elles portent ou non l’accent, doivent être prononcées différemment, très ouvertes ou très fermées, sans compter la longueur qui peut varier. Cet impératif de parfaite articulation constituant un exercice épuisant pour nos petites mâchoires… Nous autres, Français, dont l’accent en hongrois se reconnaît à ces -á- et -a- prononcés de façon indifférente. Mais attention ! Une faute qui peut dans certains cas s’avérer fatale. Car une syllabe mal articulée pourra transformer un terme poli en un terme grossier d’écriture voisine. Un point sur lequel les Hongrois, un peu coquins, nous guettent toujours non sans petite une délectation !

Mais laissons là cet aperçu par trop fastidieux, voire un peu pédant, et partiel. Intéressons-nous plutôt à celles et ceux qui, de part et d’autre, se lancent dans l’apprentissage de l’autre langue. A la différence d’autres langues, tel l’anglais, j’y vois quasi exclusivement pour motivation un attrait pour la langue et la culture de l’autre sans arrière-pensée d’ordre purement pratique. S’ils sont loin de constituer la majorité, les efforts entrepris méritent notre admiration et nous vont droit au cœur, les uns et les autres.

Deux langues qui ne se laissent pas facilement apprivoiser, certes, mais un exercice qui en vaut largement la peine. Et que de plaisirs il procurera in fine ! Avec nos amis expatriés et nos amis hongrois francophones, nous sommes là pour en témoigner.

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Situation tendue à Budapest en amont d’une nouvelle manifestation ce soir

HU-LALA (Hongrie) - mer, 12/04/2017 - 11:44

Une nouvelle grande manifestation anti-gouvernementale se déroulera ce mercredi à 17h30 sur la place des Héros à Budapest. Le pouvoir se fait menaçant et les signes inquiétants se multiplient

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« L’université d’Europe centrale bénéficie de tout le soutien du gouvernement des États-Unis »

HU-LALA (Hongrie) - mer, 12/04/2017 - 10:40

En visite hier à Budapest, Hoyt Brian Yee, assistant au Secrétariat d'État états-unien, a déclaré que le gouvernement fédéral de Washington soutenait sans réserve l'Université d'Europe centrale (CEU).
Il était venu pour discuter de l'Otan et de la lutte contre le terrorisme, mais le représentant du gouvernement fédéral états-unien, Hoyt Brian Yee, a dû consacrer une partie de sa visite à la controverse autour de la "loi CEU" votée il y a une semaine par les députés hongrois. "Je ne peux pas m'exprimer

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La contestation anti-Vučić enfle dans toute la Serbie

HU-LALA (Hongrie) - mar, 11/04/2017 - 12:50
Huitième jour consécutif de manifestations populaires et spontanées en Serbie. Depuis le 3 avril, des milliers de personnes se rassemblent chaque soir dans toutes les grandes villes du pays pour dénoncer la dérive autoritaire d’Aleksandar Vučić. Le mouvement a commencé au lendemain de son écrasante victoire au premier tour de la présidentielle. Manifestations à Belgrade, capitale de la Serbie (Crédit photo : Marija Jankovic).

Viktor Orbán en Hongrie, Aleksandar Vučić en Serbie. Le premier est un ancien du centre-droit converti au nationalisme, tandis que le second a effectué la trajectoire inverse. Mais ces deux dirigeants de deux pays voisins sont simultanément contestés dans la rue depuis plusieurs jours. En Hongrie comme en Serbie, les manifestants dénoncent leur comportement autoritaire et anti-démocratique et la corruption du pouvoir.

A Budapest, le déclencheur fut une nouvelle campagne de haine, cette fois à l’encontre de George Soros et de sa Central European University ciblée par une loi qui pourrait la contraindre à plier bagages. A Belgrade, le mouvement est né du sentiment d’une partie du peuple de s’être fait volé l’élection qui a reconduit Vučić au pouvoir.

Rendez-vous sur le Courrier des Balkans pour suivre au plus près l’évolution de la situation en Serbie et tout comprendre du sud-est européen !

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La Hongrie et l’Iran veulent coopérer sur le nucléaire civil

HU-LALA (Hongrie) - mar, 11/04/2017 - 12:45

Un mémorandum d'entente portant sur une coopération dans le domaine du nucléaire civil a été signé le 8 avril entre Budapest et Téhéran, rapporte le site Tehran Times

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Hongrie : importante manifestation spontanée cette nuit à Budapest

HU-LALA (Hongrie) - mar, 11/04/2017 - 02:08

Ce lundi soir, plusieurs milliers de manifestants se sont spontanément rassemblés devant le Palais présidentiel à Budapest, avant d'achever leur course à l'aube devant le siège de la Radio publique. Ils s'opposent à la "loi CEU" promulguée lundi en fin d'après-midi par le Président de la République János Áder.
Le fait est suffisamment rare pour être souligné : une manifestation spontanée a éclaté ce lundi en soirée à Budapest, en réaction à la

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La « Loi CEU » validée par le Président de la République de Hongrie

HU-LALA (Hongrie) - lun, 10/04/2017 - 20:24
Le Président de la République de Hongrie, János Áder, a validé ce lundi soir l’amendement à la Loi sur l’enseignement supérieur adopté la semaine dernière par le parlement hongrois.

M. Áder a pris tout son temps pour étudier la législation. Sa décision de signer le texte de loi plutôt que de le renvoyer devant la Cour Constitutionnelle est tombée quelques heures seulement avant la limite des sept jours prévus par la loi.

Selon un communiqué diffusé ce mardi soir sur le site internet de la Présidence, le chef de l’Etat estime que « l’amendement ne constitue pas une violation de l’article X de la Constitution, sur la liberté d’apprentissage et d’enseignement ».

János Áder n’a pas reculé face à la très forte pression de la rue. Dimanche soir, des dizaines de milliers de personnes ont défilé dans Budapest pour lui demander explicitement de ne pas approuver l’amendement. « Ne signe pas János ! », était l’un des nombreux slogans entonnés lors de cette manifestation.

L’incertitude a plané jusqu’à sa décision. Certains espérant que János Áder, qui a été réélu à la présidence grâce aux votes des députés Fidesz-KDNP il y a quelques semaines à peine, entendrait leur colère face à ce qui est vécu comme une attaque contre la liberté d’apprendre, d’enseigner et contre la démocratie.

« Si Áder signe malgré l’ampleur de la manifestation, estimait l’historienne Eszter Balázs devant le parlement dimanche, alors on pourra considérer qu’on est bel et bien entré dans l’autocratie ».

Hongrie : un pays se lève pour dire qu’il en a marre

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Hongrie : un pays se lève pour dire qu’il en a marre

HU-LALA (Hongrie) - lun, 10/04/2017 - 17:15

Au-delà sur sort de l'Université d'Europe centrale (CEU), de nombreux Hongrois sont allés manifester pour exprimer leur opposition à Viktor Orbán. Selon l'auteur de la tribune, le Premier ministre hongrois et le Fidesz au pouvoir ont la responsabilité de jouer la désescalade, avant que la situation ne dégénère dans le pays.


Tribune publiée le 9 avril 2017 dans Kettős

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Les cris de la rue, le silence des médias pro-gouvernementaux

HU-LALA (Hongrie) - lun, 10/04/2017 - 09:39

En réponse à la manifestation à Budapest, les médias publics et les médias privés pro-gouvernementaux ne sont sortis de leur silence que pour dénigrer "les agents de Soros

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Loi CEU : manifestation de soutien à Berlin à l’université américano-hongroise

HU-LALA (Hongrie) - dim, 09/04/2017 - 23:40

Plusieurs milliers de manifestants réunis par l'initiative "Pulse of Europe" se sont rassemblés ce dimanche à 14h à Berlin en solidarité avec les étudiants hongrois.
Les manifestants ont investi la Gendarmenmarkt où trône la statut de Friedrich Schiller à Berlin ce dimanche après-midi, quelques heures avant la manifestation budapestoise en soutien à l'Université d'Europe centrale (CEU). Le rassemblement allemand fait partie de l'initiative "Pulse of Europe", lancée à Francfort fin 2016 afin de promouvoir une identité "pan-européenne".

https://twitter.com/StandWithCEU/status/851052740851765249

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Hongrie : des dizaines de milliers de manifestants ont scandé leur opposition à Viktor Orbán

HU-LALA (Hongrie) - dim, 09/04/2017 - 22:55
Entre 60 000 et 80 000 manifestants, selon des médias hongrois et les organisateurs du rassemblement, ont défilé en fin d’après-midi dans les rues de Budapest en opposition à la « loi CEU » votée mardi dernier par les députés du Fidesz de Viktor Orbán et pour « une université libre et un pays libre ».

Un important rassemblement a pris corps cet après-midi dans les rues de Budapest, en opposition à une disposition législative votée mardi dernier et qui menacerait l’implantation de l’Université d’Europe centrale (CEU) à Budapest. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont pris part à la manifestation démarrée en contre-bas de la résidence du Président de la République (à Buda) avant de rejoindre le Parlement en début de soirée, puis d’investir des points stratégiques du centre-ville.

Outre le mot d’ordre « Université libre ! Pays libre » scandé par les participants en défense de la CEU, de nombreux slogans visaient directement le maintien au pouvoir du Premier ministre conservateur Viktor Orbán, notamment accusé de corruption à grande échelle et de dérive autoritaire. Dans la foule, de nombreux étudiants, mais aussi des personnes âgées et des familles avec enfants, sont venus renforcer une des plus importantes manifestations de ces dix dernières années[1]La « marche de la paix », connue comme la plus importante, avait quant à elle rassemblé environ 100 000 personnes en faveur de Viktor Orbán en 2012. jQuery("#footnote_plugin_tooltip_3091_1").tooltip({ tip: "#footnote_plugin_tooltip_text_3091_1", tipClass: "footnote_tooltip", effect: "fade", fadeOutSpeed: 100, predelay: 400, position: "top right", relative: true, offset: [10, 10] });.

En début de soirée, la manifestation officielle s’est achevée sur Kossuth Lajos tér par plusieurs prises de paroles ainsi que l’hymne national chanté par la foule. Le regroupement devant le Parlement s’est quant à lui pérennisé jusqu’à 21h, dans un face-à-face tendu avec les forces de l’ordre massées devant l’édifice. Un « noyau dur » de manifestants, comptant encore quelques milliers de participants, s’est ensuite dirigé vers le siège du parti au pouvoir protégé par des unités de la police anti-émeutes, en empruntant le grand boulevard ainsi que l’avenue Andrássy. La foule a investi vers 22h30 les abords de la place des Héros située à proximité. La soirée s’est achevée avec un sit-in sur le grand boulevard, au niveau de l’Oktogon.

Le principal objectif du rassemblement de ce dimanche était d’empêcher le Président de la République, János Áder, de signer la loi votée mardi afin de la renvoyer devant la Cour constitutionnelle. Selon Index.hu, le cabinet de la présidence aurait d’ores-et-déjà signifié que le texte voté par les députés ne contrevenait pas à la Loi fondamentale de la Hongrie et qu’il serait très vraisemblablement validé ce lundi. Une nouvelle manifestation est prévue mercredi soir.

Notes   [ + ]

1. ↑ La « marche de la paix », connue comme la plus importante, avait quant à elle rassemblé environ 100 000 personnes en faveur de Viktor Orbán en 2012. function footnote_expand_reference_container() { jQuery("#footnote_references_container").show(); jQuery("#footnote_reference_container_collapse_button").text("-"); } function footnote_collapse_reference_container() { jQuery("#footnote_references_container").hide(); jQuery("#footnote_reference_container_collapse_button").text("+"); } function footnote_expand_collapse_reference_container() { if (jQuery("#footnote_references_container").is(":hidden")) { footnote_expand_reference_container(); } else { footnote_collapse_reference_container(); } } function footnote_moveToAnchor(p_str_TargetID) { footnote_expand_reference_container(); var l_obj_Target = jQuery("#" + p_str_TargetID); if(l_obj_Target.length) { jQuery('html, body').animate({ scrollTop: l_obj_Target.offset().top - window.innerHeight/2 }, 1000); } }
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Les répliques de la « loi CEU » chez les minorités hongroises d’Europe centrale

HU-LALA (Hongrie) - sam, 08/04/2017 - 14:30
Dans une tribune publiée dans le quotidien conservateur Magyar Nemzet, le journaliste transylvanien Csaba Lukács attire l’attention sur les conséquences de la fermeture de l’Université d’Europe centrale (CEU) auprès des minorités hongroises des pays voisins. Tribune de Csaba Lukács, publiée 7 avril 2017 dans Magyar Nemzet sous le titre « Egyetemek a célkeresztben » (« Universités dans la ligne de mire »). Traduite du hongrois par Ludovic Lepeltier-Kutasi.

Il n’y a rien de plus pénible que de constater à chaque fois à quel point le bon sens a disparu du débat public en Hongrie. Prendre position pour ou contre relève de l’acte de foi, un peu comme lorsque les Témoins de Jéhovah répètent avec zèle et application les bonnes choses à faire, sans jamais tenir compte qu’il existe des arguments opposés aux leurs. Vu que ceux-ci seraient inspirés par Satan, il ne serait même pas permis de les examiner.

C’est aussi un peu ce que je constate avec l’affaire de la CEU. Les soutiens du parti au pouvoir répètent à l’envie, comme s’ils étaient habités par une religion, que « tout le monde doit respecter la loi », alors que de l’aveu même du Commissaire aux droits de l’éducation à PestiSrácok, il n’y a jamais eu de problème juridique avec la CEU en 17 ans de fonctionnement. Dans la mesure où George Soros représente le Diable incarné, ils pensent qu’ils peuvent tout se permettre contre lui. Et plus l’opposition enfle, plus ils sont persuadés qu’ils sont parvenus à toucher un point sensible du grand méchant à le voir se débattre ainsi. Tout est dit, il n’y a pas grand chose à voir de plus.

Mais y’a-t-il au moins une quelconque raison d’avoir à ce point peur d’un vieillard de 86 ans arrivé au crépuscule de sa vie ? (je sais de sources sûres que ses enfants ne sont pas intéressés par la CEU). Est-ce là une bonne stratégie de chasser celle qui est de loin la meilleure université du pays ? Par ailleurs : où est celui qui pourrait prédire avec courage combien de temps pourrait encore durer l’influence de Soros ?

Pendant ce temps-là, il y a des éléments de cette histoire qui ne se sont pas encore faits entendre dans le fracas des canons. Le premier aspect a déjà été abordé ici ou là : l’initiative pourrait bien donner des idées aux responsables politiques anti-Hongrois dans les pays voisins, et Budapest serait mal avisée de leur demander des comptes. L’ancien Premier ministre roumain Victor Ponta a d’ores-et-déjà déclaré travailler sur un projet de loi inspiré de la « loi CEU » afin de le soumettre au Parlement de Bucarest. C’est bien d’en avoir conscience : l’Université hongroise Sapientia de Transylvanie et l’Université chrétienne du Partium n’ont pas non plus de campus dans leur pays de rattachement – la Hongrie, qui les finance -, et il n’existe d’ailleurs pas davantage d’accord intergouvernemental concernant le financement de ces institutions.

L’autre aspect, c’est que ces dernières dizaines d’années, la CEU a fourni aux jeunes intellectuels hongrois d’Outre-frontières une formation de niveau mondial. Souvent gratuitement, ou alors dans le cadre de formations financées par des bourses d’études. L’on peut qualifier cette institution de nid libéral, mais c’est le cas de la plupart des universités. En raisonnant comme ça, l’on pourrait fermer des dizaines d’établissements. Et puis la pensée libérale reste une caractéristique générationnelle : de nombreuses personnalités de premier plan du gouvernement hongrois ont d’ailleurs commencé leur carrière politique et professionnelle comme de jeunes combattants libéraux. La vie étant ce qu’elle est, chacun trouve ensuite son chemin de Damas.

Il faut aussi parler des conditions matérielles et techniques fournies par la CEU. Il y a plusieurs jours, une centaine d’intellectuels transylvaniens ont écrit une lettre dans laquelle ils expliquent « qu’en tant que lecteurs, l’Université d’Europe centrale a représenté une étape très importante dans notre développement professionnel. Les connaissances que nous avons ramenées à la maison – à l’instar de ce que faisaient nos ancêtres – sont les garanties de l’existence de notre communauté. Dans le contexte historique du XXIe siècle, nous pensons que concernant l’institution en question, ce constat dépasse les Hongrois de Transylvanie et est valable pour toute la communauté magyare d’Outre-frontières[1]L’expression « Magyar d’Outre-frontières » désigne les populations autochtones de langue et de culture hongroises, établies dans des régions ayant appartenu dans l’Histoire au Royaume de Hongrie. Celles-ci se situent principalement en Roumanie (Transylvanie), Serbie (Voïvoidine), Ukraine (Transcarpathie), Slovaquie. jQuery("#footnote_plugin_tooltip_1438_1").tooltip({ tip: "#footnote_plugin_tooltip_text_1438_1", tipClass: "footnote_tooltip", effect: "fade", fadeOutSpeed: 100, predelay: 400, position: "top right", relative: true, offset: [10, 10] }); ».

Encore moins de monde s’est rendu compte que ces derniers jours, de nombreux intellectuels roumains ont aussi pris la défense de la CEU. Ils ne sont pas les seuls d’ailleurs : beaucoup d’autres, originaires de pays d’Europe centrale et orientale ont estimé important d’exprimer leur soutien. Il s’agit là de personnes qui ont fait connaissance avec la Hongrie, grâce en partie – parfois seulement – à cette institution. C’est chez nous qu’ils ont fait leurs études, ont rencontré des Hongrois, découvert le pays, se sont faits des amis. Tel est notamment le cas des étudiants roumains de la CEU, lesquels sont ensuite devenus beaucoup plus ouverts et amicaux envers les Hongrois de Transylvanie. Lorsqu’ils ont achevé leurs études et sont retournés chez eux, ils sont devenus des membres de l’élite de leur pays : des secrétaires d’État, des ministres, des dirigeants d’organismes importants, et se sont montrés bien moins perméables à la rhétorique nationaliste pour traiter de façon réaliste quelconque affaire relatif à la « magyarité ». Beaucoup de personnes vivant là-bas pourraient témoigner avec des preuves concrètes, et il aurait été bien avisé de leur demander leur avis avant de céder à la frénésie législative.

Je ne défends pas l’idée que la CEU réglerait tous les problèmes des Hongrois d’Outre-frontières, mais je suis sûr au moins d’une chose, c’est qu’elle contribue à la normalisation de leur situation. Il en va de l’intérêt vital des communautés hongroises d’Outre-frontières d’avoir des représentants dans l’élite de leur pays. Si la CEU disparaît, les étudiants compétents serbes, ukrainiens, roumains, ne se tourneront pas vers l’Université Loránd Eötvös, ni même l’Université Corvinus[2]Il s’agit des deux plus grandes universités publiques en sciences sociales et économiques de Budapest, ndt. jQuery("#footnote_plugin_tooltip_1438_2").tooltip({ tip: "#footnote_plugin_tooltip_text_1438_2", tipClass: "footnote_tooltip", effect: "fade", fadeOutSpeed: 100, predelay: 400, position: "top right", relative: true, offset: [10, 10] });, mais ils iront dans des universités d’Europe de l’Ouest ou aux États-Unis.

La décision prise cette semaine par le gouvernement de Budapest n’atteint pas seulement le prestige international des sciences hongroises et de notre patrie ; elle compromet également les intérêts de long-terme de la « magyarité » d’Outre-frontières au nom de calculs politiques de court-terme.

« Vivre et laisser vivre »[3]Vivre et laisser vivre (également connue sous l’expression anglaise Live and let live) est une formule apparue durant la Première Guerre mondiale lors de fraternisations entre soldats de lignes ennemies. L’exemple le plus connu est probablement la trêve de Noël 1914 entre Britanniques et Allemands. jQuery("#footnote_plugin_tooltip_1438_3").tooltip({ tip: "#footnote_plugin_tooltip_text_1438_3", tipClass: "footnote_tooltip", effect: "fade", fadeOutSpeed: 100, predelay: 400, position: "top right", relative: true, offset: [10, 10] }); – dommage que l’on ait oublié cette maxime à Budapest.

Notes   [ + ]

1. ↑ L’expression « Magyar d’Outre-frontières » désigne les populations autochtones de langue et de culture hongroises, établies dans des régions ayant appartenu dans l’Histoire au Royaume de Hongrie. Celles-ci se situent principalement en Roumanie (Transylvanie), Serbie (Voïvoidine), Ukraine (Transcarpathie), Slovaquie. 2. ↑ Il s’agit des deux plus grandes universités publiques en sciences sociales et économiques de Budapest, ndt. 3. ↑ Vivre et laisser vivre (également connue sous l’expression anglaise Live and let live) est une formule apparue durant la Première Guerre mondiale lors de fraternisations entre soldats de lignes ennemies. L’exemple le plus connu est probablement la trêve de Noël 1914 entre Britanniques et Allemands. function footnote_expand_reference_container() { jQuery("#footnote_references_container").show(); jQuery("#footnote_reference_container_collapse_button").text("-"); } function footnote_collapse_reference_container() { jQuery("#footnote_references_container").hide(); jQuery("#footnote_reference_container_collapse_button").text("+"); } function footnote_expand_collapse_reference_container() { if (jQuery("#footnote_references_container").is(":hidden")) { footnote_expand_reference_container(); } else { footnote_collapse_reference_container(); } } function footnote_moveToAnchor(p_str_TargetID) { footnote_expand_reference_container(); var l_obj_Target = jQuery("#" + p_str_TargetID); if(l_obj_Target.length) { jQuery('html, body').animate({ scrollTop: l_obj_Target.offset().top - window.innerHeight/2 }, 1000); } }
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Hongrie : une grande manifestation prévue dimanche contre la « loi CEU »

HU-LALA (Hongrie) - ven, 07/04/2017 - 23:59
« Pays libre, CEU libre, pensée libre ». Tel est le mot d’ordre du grand rassemblement prévu ce dimanche à Budapest, en soutien à l’Université d’Europe centrale (CEU) menacée par une disposition législative votée mardi dernier par le gouvernement de Viktor Orbán.

« Il y a deux semaines, nous étions loin de penser qu’il faudrait descendre dans la rue pour soutenir la meilleure université du pays, mais en deux semaines, le gouvernement a compromis l’existence de la CEU », déclare en préambule l’appel à manifestation publié sur un événement Facebook. « L’agression contre la CEU ainsi que le projet de loi sur les associations montre bien que le gouvernement ne supporte pas les individus qui pensent, pas plus les critiques et les débats. Ils font tout pour taire toute opinion qui s’éloigne de la leur » poursuit-il.

« János Áder a jusqu’à lundi pour renvoyer la loi devant la Cour constitutionnelle. Montrons lui dimanche quelle est la bonne décision ! Montrons aux membres de la Cour constitutionnelle que la seule bonne décision, c’est de défendre l’éducation libre, l’autonomie des universités ainsi que la liberté d’opinion. (…) Il n’en tiens qu’à nous ».  Et de conclure l’heure et le lieu du rassemblement : 16h30 sur Clark Ádám tér (entre le tunnel du château et le Pont de chaînes). La manifestation traversera le Danube pour s’achever devant le Parlement, Kossuth Lajos tér (page facebook de l’évènement).

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