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Union européenne

Article - Toutes les ressources numériques du Parlement européen en un seul endroit

Parlement européen (Nouvelles) - lun, 24/08/2015 - 09:00
Général : Informer sur le Parlement européen est devenu plus facile grâce à notre blog où nous fournissons nos dernières ressources numériques. Mis à jour régulièrement, il contient des images, des infographies, des vidéos et des photos que vous pouvez télécharger et publier sur votre site web ou sur les réseaux sociaux. En plus d’être libres de droits, ces ressources sont souvent disponibles dans les 24 langues officielles de l’Union européenne.

Source : © Union européenne, 2015 - PE
Catégories: Union européenne

A Frangy-en-Grèce, Varoufakis s’alarme du déficit démocratique de l’UE

Euractiv.fr - dim, 23/08/2015 - 22:25

Le maintien des politiques d’austérité au mépris des choix des citoyens fait le jeu de l’extrême-droite en Europe, selon Yanis Varoufakis et Arnaud Montebourg.

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Highlights - Statement on Yemen: “EU should respond immediately to the latest UNICEF appeal” - Subcommittee on Human Rights

Elena Valenciano (S&D, ES), Chair of the Subcommittee on Human Rights, calls for the European Union to disburse all the available funds to alleviate the human suffering in Yemen and to assist in particular organisations which assist children. Elena Valenciano urges the international community to respond swiftly to the latest appeal launched by UNICEF.
Further information
Press statement by Elena Valenciano on the worsening humanitarian situation in Yemen
Source : © European Union, 2015 - EP
Catégories: Union européenne

NATO NRF : insuffisante face à la Russie

CSDP blog - jeu, 20/08/2015 - 00:00

L'exercice d’alerte "Noble Jump" en Pologne a mis en lumière les défauts de la Force de réaction rapide de l’OTAN (NATO NRF) face à la Russie. La capacité de déploiement de la nouvelle force de réaction rapide de l'Otan, testée du 9 au 19 juin sur le camp d'entraînement de Zagan (ouest de la Pologne), est insuffisante face à la réactivité militaire russe, car les forces de l'Alliance ont besoin d'un mois au moins afin de déployer 30.000 militaires en Europe de l'Est. De son côté, la Russie a réussi en 24 heures à déplacer jusqu'à 100.000 soldats avec des équipements au cours de manœuvres militaires réalisées fin mai dans le District militaire central.

Les manœuvres en Pologne occidentale impliquent plus de 2.000 soldats provenant de neuf pays de l'OTAN. Les troupes aéroportées tchèques et néerlandaises, l'infanterie mécanisée allemande et norvégienne, les forces spéciales lituaniennes et polonaises, l'artillerie belge, des hélicoptères américains et une unité hongroise de coopération civilo-militaire y prennent part. L'exercice Noble Jump a été conçu pour tester les troupes de préparation élevée de l'OTAN dans les conditions du champ de bataille et veiller à ce que les concepts et les procédures soient prêts en cas de véritable crise. Le Pentagone a également révélé son intention de déployer en Europe de l'Est des chars, des véhicules blindés et des stocks d'armes lourdes, nécessaires afin d'équiper 5.000 soldats. En plus, il est prévu de créer un groupe "très mobile" fort de 30.000 soldats capables d'être rapidement déployés dans les pays Baltes, en Pologne, en Roumanie ou en Bulgarie en cas d'éventuelle "agression russe".

La formation qui se déroule en Pologne fait partie d'une série plus vaste d'activités de formation prévue en juin et appelée Allied Shield. La série comprend, outre Noble Jump :
- Baltops 2015, un exercice naval allié majeure en Pologne;
- Sabre Strike, un exercice de terrain dans les pays Baltes;
- et Trident Joust, un exercice de commandement et contrôle en Roumanie.
Au total, environ 15.000 soldats de 19 pays, dont le Canada, et trois pays partenaires participeront à cette série d'événements de formation qui se déroulent au sein de l'Alliance en 2015.

Sur fond de crise ukrainienne, l'OTAN a multiplié les manœuvres militaires conjointes dans les pays baltes ainsi qu'en Pologne. Moscou a exprimé ses préoccupations face au renforcement de la présence militaire de l'Alliance à proximité de ses frontières.

Source :
http://fr.sputniknews.com/international/20150615/1016545578.html

Tag: NATO NRFAllied ShieldNoble JumpSabre StrikeTrident Joust

Article - Découvrez le Parlement européen sur les réseaux sociaux

Parlement européen (Nouvelles) - mer, 19/08/2015 - 09:00
Général : De Pinterest à LinkedIn, le Parlement européen est présent sur les plupart des réseaux sociaux afin d'être plus proche des citoyens. Sur ces plateformes, vous trouverez des informations liées à l'actualité, mais aussi des photos, des vidéos ou des infographies. Vous aurez également l'occasion d'échanger sur de nombreux sujets liés au Parlement européen. Notre infographie interactive vous permet de découvrir nos différentes plateformes un en clic.

Source : © Union européenne, 2015 - PE
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Hôtel California

Coulisses de Bruxelles - mar, 18/08/2015 - 22:44

«You can check out anytime you like, but you can never leave» («Tu peux quitter l’hôtel quand tu veux, mais tu ne pourras jamais partir»). Pour ceux qui en doutaient encore, la Grèce vient de démontrer que l’euro, c’est comme la chanson Hotel Californiades Eagles : on est libre d’y entrer, mais une fois dedans, plus question d’en sortir. Non pas parce que la Commission européenne, l’Allemagne ou la Finlande enverraient leurs divisions pour éviter une sécession, mais parce que le coût d’une sortie serait si faramineux pour le pays qu’aucun gouvernant sensé n’oserait prendre une telle responsabilité.

S’il y a un parti qui aurait pu tenter l’aventure du retour à la monnaie nationale pour s’affranchir des contraintes européennes, c’est bien Syriza, une nébuleuse regroupant l’ensemble de la gauche radicale grecque, à la fois anti-austéritaire, nationaliste (rappelons qu’il gouverne sans problème avec Anel, un parti de droite extrême anti-austéritaire) et dont une forte minorité (environ 40 %) est europhobe. Yánis Varoufákis, l’ancien ministre grec des Finances, avait d’ailleurs préparé un plan de retour à la drachme. Mais Aléxis Tsípras a tranché : pas question de quitter l’euro. Même si le prix à payer implique de se soumettre aux dures exigences de ces créanciers contre lesquelles Syriza s’est fait élire en promettant la fin de l’austérité.

La clé de cette capitulation en rase campagne a été livrée par le Premier ministre le 14 juillet, au lendemain du Conseil européen au cours duquel Tsípras et ses partenaires de la zone euro sont parvenus à un accord ouvrant la voie au maintien du pays au sein de la monnaie unique et à un troisième plan d’aide financière validé vendredi (on en sera à plus de 320 milliards d’euros, un montant sans équivalent dans l’histoire). Au cours d’un entretien télévisé, le Premier ministre grec a reconnu avoir commandé en mars une étude sur les conséquences d’un «Grexit» qui lui a fait comprendre qu’il n’y avait pas d’alternative crédible à l’euro : le retour à la drachme aurait ajouté la catastrophe à la catastrophe. Le PIB grec aurait sans doute été ramené à son niveau de la fin des années 80…

Wolfgang Schäuble, le ministre allemand des Finances, a donc eu beau jeu de mettre brutalement le marché dans les mains de Tsípras à la veille du 13 juillet : le Grexit accompagné d’une restructuration de la dette publique et d’une «aide humanitaire», ou le respect - même douloureux - de la règle du jeu définie en commun pour rester dans l’euro. Et c’est ça l’autre leçon de la crise grecque : l’appartenance à la monnaie unique impose de respecter son règlement intérieur. En ratifiant le traité de Maastricht, les Etats ont signé un contrat qui les lie et dont ils auraient dû lire tous les paragraphes. Les Etats du Sud, France comprise, croyaient avoir fait main basse sur le mark et ses taux d’intérêt à faire rêver sans réelle contrepartie : au fond, la bonne gestion, ce serait pour un jour lointain…

Les pays du Nord ont profité de la crise grecque pour bien faire comprendre à chacun que tel n’était pas le cas : la monnaie, c’est aussi un ensemble de règles et de valeurs qui doivent être respectées bon gré mal gré. On peut s’en abstraire, mais alors il faut être prêt à en payer le prix. On comprend mieux, dès lors, que la gauche radicale et l’extrême droite françaises, sortent sonnées de l’affaire. La démagogie, Syriza l’a montré, n’est plus de saison.

N.B.: éditorial paru dans Libération du 17 août

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Article - Glossaire : tout savoir sur l'ère du numérique

Parlement européen (Nouvelles) - lun, 17/08/2015 - 09:00
Général : Chaque jour, 315 millions d'Européens utilisent Internet. Pour que le secteur du numérique profite pleinement à la croissance et à l'emploi, la Commission européenne a présenté en mai une stratégie pour le marché unique numérique. En juin, le Conseil et le Parlement ont conclu un accord sur la fin des frais d'itinérance en 2017 et la garantie d'une égalité de traitement de tout le trafic Internet. Consultez notre glossaire pour comprendre les grands enjeux du numérique en Europe.

Source : © Union européenne, 2015 - PE
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Le futur que Google nous prépare

Regards citoyens - dim, 16/08/2015 - 16:41
Source : Pierrick Marissal, pour L'Humanité, le 29 juillet 2015. Hégémonique et tentaculaire, la firme californienne est une entreprise au pouvoir quasi souverain. Mais derrière le prédateur ...
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Article - Stages au Parlement européen : une nouvelle période d'inscription débute

Parlement européen (Nouvelles) - ven, 14/08/2015 - 09:00
Général : A la recherche d'une première expérience professionnelle dans le milieu des affaires européennes ? Envie de découvrir le travail d'une institution ? Le Parlement européen propose plusieurs types de stages et permet ainsi aux diplômés universitaires ou aux étudiants de se familiariser avec ses activités. Une nouvelle période d'inscription débute le 15 août : découvrez comment vous porter candidat.

Source : © Union européenne, 2015 - PE
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Turquie: il n’y aura pas de coalition gouvernementale

RFI (Europe) - ven, 14/08/2015 - 00:21
En Turquie, le Premier ministre et président de l'AKP, le parti au pouvoir, Ahmet Davutoglu, a annoncé jeudi soir l’échec des concertations avec le principal parti d’opposition, le CHP, pour former une coalition gouvernementale. Cet échec ouvre une voie quasi-certaine à de nouvelles élections à l’automne.
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À Kos, l’accueil s’améliore, mais la situation reste critique

RFI (Europe) - jeu, 13/08/2015 - 18:23
La situation sur l’île de Kos en Grèce toujours préoccupante : ce matin, des centaines de réfugiés - des Syriens pour la plupart - ont de nouveau débarqué sur les plages de l’île, en provenance de Turquie. Ils doivent ensuite s’enregistrer auprès des autorités locales. Après les violences qui ont éclaté ces derniers jours, des moyens supplémentaires ont été déployés pour faire face à l’afflux de migrants. Et jeudi 13 août, pour la première fois depuis le début de la semaine, l’accueil s’est fait dans des conditions un peu moins chaotiques.
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Daniel Cohn-Bendit: "Le souverainisme est de droite parce qu’il repose sur l’égoïsme national et l'égoïsme n'est pas une valeur de gauche"

Coulisses de Bruxelles - jeu, 13/08/2015 - 10:31

Pour Daniel Cohn-Bendit, ancien coprésident du groupe Vert au Parlement européen, le souverainisme est une idée de droite « car il repose sur l’égoïsme national ». Pour lui, la gauche devrait tirer les leçons de la crise grecque et se battre pour organiser la solidarité entre les peuples européens, comme le propose François Hollande.

L’accord avec la Grèce est-il le résultat d’un « diktat » allemand ?

L’Allemagne a une idée très précise de la façon dont doit fonctionner l’euro : le règlement de copropriété de la monnaie unique, arrêté en commun, doit-être être respecté et les transferts financiers entre États exclus, car chacun reste responsable de sa politique économique et budgétaire. Même si l’Allemagne, sous pression de ses partenaires, a finalement accepté que les États en faillite soient aidés, c’est à condition que les pays en difficulté suivent une cure d’austérité pour redresser leurs comptes publics et faire redémarrer l’économie. Une conception partagée par une grande majorité des gouvernements de la zone euro, ceux du nord, mais aussi ceux du sud qui ont renoué avec la croissance en appliquant les recettes du nord de l’Europe. Autrement dit, si l’Allemagne a pu avoir une position très dure au cours des négociations avec la Grèce, c’est parce qu’elle était largement soutenue, seule la France ayant émis quelques réserves. On ne peut donc absolument pas parler de « diktat » allemand.

Pourquoi Alexis Tsipras a-t-il finalement cédé ?

Les Grecs voulaient le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière. À 60 %, ils ont rejeté l’austérité, mais à 80 % ils voulaient rester dans la zone euro. Tsipras a dû trancher. En décidant de rester dans l’euro, il n’avait d’autre choix que de trouver à n’importe quel prix un accord avec ses partenaires. J’ai trouvé terrifiant que beaucoup trouvent géniale l’idée du référendum grec du 5 juillet parce que c’était soi-disant démocratique. Mais si en Allemagne, en Finlande, aux Pays-Bas, on avait fait un référendum pour savoir si on devait redonner de l’argent aux Grecs, le résultat aurait été négatif et de façon écrasante. C’est démocratie contre démocratie et dans cette affaire les Grecs sont minoritaires. Il ne devrait y avoir en Europe que des référendums transeuropéens sur les questions européennes avec une double majorité, celle des États et celle des peuples. Tant qu’on ne sortira pas de ce souverainisme démocratique national, on n’y arrivera pas. Le défi, c’est de faire émerger une souveraineté européenne qui sera la base d’une démocratie fédérale.

Si l’Irlande, le Portugal et bientôt Chypre sont tiré d’affaires, ce n’est pas la cas de la Grèce qui en est à son troisième plan d’aide.

Ce dont a besoin la Grèce, c’est de temps pour se doter d’un Etat fonctionnel. Pour l’instant, elle est même incapable de dépenser l’argent qu’on lui verse sans aide administrative européenne. Au début de la crise, en 2010, le commissaire à l’agriculture avait appelé son collègue grec pour lui dire qu’il y avait entre 3 et 6 milliards d’euros de disponible dans le budget agricole. Il ne l’a jamais rappelé. C’est pareil dans tous les secteurs. Savez-vous qu’il y a plus de panneaux solaires et d’éoliennes en Suède qu’en Grèce ! Ce qu’on doit faire dans ce pays, c’est du « state building » afin que l’Etat soit capable d’accompagner l’économie et de lever l’impôt. Je me demande aussi pourquoi Athènes n’a toujours pas demandé à la Suisse combien de fonds grecs – on parle de 20 à 30 milliards d’euros- ont trouvé refuge dans ses coffres pour vérifier s’il ne s’agit pas de fraude fiscale. De même, si Tsipras a été capable d’organiser un référendum en dix jours, pourquoi n’en fait-il pas un pour modifier la Constitution afin de taxer armateurs et Eglise ? Ou encore, pourquoi ne pas réduire le budget militaire pour abonder à hauteur de deux milliards par an un fonds de protection social minimal ? Il faut savoir qu’il n’existe pas de revenu minimal garanti après un an de chômage, ce qui concourt à la crise humanitaire. Les Européens pourraient y consacrer 5 milliards d’euros sur le prochain plan d’aide. Cela aiderait à bâtir une vraie solidarité européenne. Mais, bon, je ne suis pas sûr que le partenaire de coalition de Syriza, le parti de droite radicale ANEL, accepte de diviser par deux le budget de la défense…

L’Allemagne a-t-elle été solidaire de la Grèce ?

La désolidarisation est générale en période de crise. Il y a une Allemagne égoïste, une France égoïste, une Finlande égoïste, etc. Regardez ce qui s’est passé pour la répartition du traitement des demandes d’asile : cela a été un festival d’égoïsmes nationaux. Mais, en même temps, la solidarité existe en dépit des postures des uns et des autres. Ainsi, les Allemands qui ne voulaient pas d’une Europe des transferts financiers ont accepté la création du Mécanisme européen de stabilité qui est en fait l’équivalent d’un trésor européen : c’est par ce biais qu’on a transféré à la Grèce plus de 200 milliards d’euros (en tenant compte du troisième plan d’aide), des emprunts faits sur les marchés, mais garantis par les États. Et il faut ajouter les 53 milliards de prêts bilatéraux de 2010. Tout le monde triche et cela fausse le débat européen ! Au lieu de tirer les conséquences d’une monnaie unique et de l’assumer, on mène une politique économique et financière de plus en plus bancale.

Une solidarité qui profite aux banques affirme une partie de la gauche française…

C’est du baratin ! Aucune société ne peut vivre sans banques : les banques, c’est le crédit, cela permet aux entreprises, aux agriculteurs, aux ménages de vivre. Pour faire fonctionner une économie de marché, on a besoin d’elles.

N’est-il pas plus facile de changer la France qu’une Europe majoritairement de droite ?

Il n’existe pas de majorité en France pour changer de modèle économique pas plus que dans les autres pays. Ce n’est pas l’Europe qui est de droite, ce sont les sociétés qui sont de droite. L’alternative à François Hollande qui est un social-démocrate, c’est Nicolas Sarkozy, Alain Juppé ou Marine Le Pen, pas Jean-Luc Mélenchon ou Arnaud Montebourg. Il est aussi difficile de faire changer l’Europe que de changer les politiques des États nations.

La crise grecque n’a-t-elle pas montré que la zone euro ne pouvait pas être cogérée par les États ?

La folie intergouvernementale a atteint ses limites. Il n’est pas rationnel que 19 chefs d’État et de gouvernement passent une nuit blanche pour trouver, à l’unanimité, une solution à un problème économique et financier. C’est aberrant. La fédéralisation de l’Europe, c’est le seul moyen d’organiser de la solidarité entre les États et les peuples. L’intergouvernemental, c’est l’institutionnalisation de barrières nationales à la solidarité, car chacun réagit en fonction de son opinion publique.

De plus, personne n’est là pour représenter l’intérêt européen, la Commission n’ayant aucun statut.

Ce sont les ministres des Finances de l’Eurogroupe qui décident de tout à l’unanimité et leur président est le ministre néerlandais des Finances, ce qui est une aberration. La monnaie unique implique qu’on ait une institution qui représente l’intérêt général européen.

François Hollande propose justement de créer un budget de la zone euro.

De fait, l’Union ne dispose pas d’un budget capable d’agir en cas de crise : 1 % du PIB communautaire, c’est ridicule, alors que le budget américain pèse 23 % du PIB. Quand la Californie tombe en faillite, les programmes sociaux et d’investissement, qui sont des programmes fédéraux, continuent à fonctionner. Si le budget que propose Hollande est doté de 200 ou 300 milliards d’euros, si on peut l’utiliser, sur proposition de la Commission, sans avoir besoin d’une décision unanime et avec un contrôle démocratique du Parlement, c’est une bonne idée. Le budget, c’est le b a ba de la fédéralisation. Cela aurait permis d’intervenir plus rapidement et plus efficacement en Grèce, notamment en décidant d’un programme d’investissement massif.

Ce budget serait-il celui de la zone euro ou de l’Union européenne ?

On ne peut plus continuer à avoir d’un côté la zone euro, de l’autre l’UE. Il faut que ceux qui ne veulent pas de l’euro se retirent et restent dans le marché européen, une sorte de partenariat privilégié. La Grande-Bretagne, la Suède, la Turquie pourraient en faire partie. L’euro sera ainsi la monnaie de toute l’Europe.

Et l’idée d’une avant-garde au sein de la zone euro ?

Mettre en place à quelques-uns une convergence fiscale et sociale me paraît une bonne idée. Cela aurait un effet d’entrainement. Si l’Allemagne et la France lançaient une vraie fédéralisation, y compris en mettant en commun le siège français au conseil de sécurité de l’ONU, cela créerait une dynamique extraordinaire.

Peut-on encore être de gauche et Européen ?

Si l’on veut vraiment une régulation sociale de la mondialisation, une régulation écologique, cela passe par l’Europe. Pour la gauche, l’Europe est une utopie nécessaire, car elle permet de dépasser l’État nation et cette croyance que c’est lui qui nous protège le mieux. Or les États nations ne s’en sortiront pas seuls : dans vingt ans, l’Allemagne ou la France pèseront dans le monde l’équivalent de ce que pèsent aujourd’hui Malte ou le Luxembourg en Europe. Vous croyez que Malte a les moyens de défendre un projet de civilisation ? Être de gauche aujourd’hui, c’est participer à cette construction et lutter contre un retour souverainiste. Le souverainisme est de droite parce qu’il repose sur l’égoïsme national et l’égoïsme n’est pas une valeur de gauche. Si on veut une répartition plus juste des richesses en Europe, ça ne se fera pas État par État. Croyez-vous que la France ou l’Allemagne seules auraient été capables de voler au secours de la Grèce ? La construction de cet espace politique qui s’appelle l’Europe prendra du temps. Mais il a fallu attendre 1945, avec le vote des femmes, pour que la France devienne un véritable espace démocratique.

N.B.: entretien paru dans Libération du 11 août

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Réfugiés de Kos en Grèce: des renforts policiers et administratifs

RFI (Europe) - jeu, 13/08/2015 - 10:00
Sur l'île grecque de Kos, face à la Turquie, des milliers de migrants et de réfugiés affluent depuis plusieurs semaines : 7 000 environ, pour une population de 33 000 habitants. Sur cette île, qui vit surtout du tourisme, rien n'a été prévu pour faire face à ce flux. Les incidents se sont donc multipliés ces derniers jours. Les autorités ont donc commencé à réagir mercredi. Une réunion d'urgence doit se tenir à Athènes en présence du commissaire européen aux Affaires intérieures, Dimitris Avramopoulos, ce jeudi 13 août à la mi-journée.
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Grèce: l’île de Kos débordée par l’afflux de migrants

RFI (Europe) - jeu, 13/08/2015 - 04:19
L'arrivée massive de migrants se poursuit sur les îles grecques situées en face de la Turquie. La situation est particulièrement préoccupante sur l'île de Kos. On y dénombre plus de 7 000 migrants pour une population de 30 000 habitants. Devant le stade de la ville de Kos où les migrants doivent s'enregistrer auprès des autorités pour pouvoir poursuivre leur périple, la tension est particulièrement vive. Reportage.
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La Turquie tente d’expliquer sa «guerre contre le terrorisme»

RFI (Europe) - mer, 12/08/2015 - 23:54
Le président turc promet de poursuivre « avec détermination » les opérations lancées contre les rebelles kurdes fin-juillet. La Turquie assure qu’elle mène une guerre contre toutes les formes de terrorisme, ce qui inclut le groupe Etat islamique (EI). Selon des témoignages recueillis par RFI, des militaires turcs auraient pénétré secrètement en territoire syrien ces derniers jours.
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Nouveau plan de financement: les députés grecs doivent voter

RFI (Europe) - mer, 12/08/2015 - 23:41
L’accord trouvé mardi entre la Grèce et ses créanciers est soumis ce jeudi 13 août au Parlement d'Athènes. Les députés grecs sont appelés à voter un difficile programme de réformes pour les trois prochaines années en échange d’un nouvel apport de ses créanciers.
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Dette grecque: malgré un troisième accord, Berlin reste sur ses gardes

RFI (Europe) - mer, 12/08/2015 - 10:02
Les réactions en Allemagne sont pour le moins réservées au sujet du troisième plan d'aides pour la Grèce conclu mardi 11 août avec ses créanciers. Le texte devra être adopté par le Bundestag — le Parlement allemand — dans les jours qui viennent.
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Article - La Rencontre des Jeunes européens est de retour !

Parlement européen (Nouvelles) - mer, 12/08/2015 - 09:00
Général : Vous avez bien entendu, une nouvelle édition de la Rencontre des Jeunes européens (#EYE2016) aura lieu en 2016 ! Cet événement est fait à la fois pour les jeunes et par les jeunes : nous sommes donc à la recherche de personnes enthousiastes et motivées, ainsi que d'organisations qui souhaitent prendre part à l'élaboration du programme. Suivez-nous sur notre page Facebook pour être tenu au courant des dernières actualités... Et rendez-vous les 20 et 21 mai 2016 à Strasbourg.

Source : © Union européenne, 2015 - PE
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Italie: plus de 800 passeurs de migrants interpellés

RFI (Europe) - mer, 12/08/2015 - 08:06
Le quotidien catholique Avvenire qui suit avec attention toutes les questions relatives aux migrants a publié un article fondé sur un rapport de la police judiciaire italienne ; celui-ci indique qu’entre le 1er janvier 2014 et le 7 août 2015, 888 passeurs ont été arrêtés grâce à des témoignages de migrants secourus et arrivés en Sicile ou en Calabre. Ces passeurs sont cependant essentiellement des « petits poissons ».
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Migrants: la situation dégénère sur l'île de Kos en Grèce

RFI (Europe) - mer, 12/08/2015 - 01:51
Plusieurs dizaines de milliers de migrants sont arrivées ces derniers mois en mer Egée. Face à cet afflux massif, les autorités grecques se disent complètement dépassées par les événements. Preuve que les tensions s'aggravent, mardi, des violences ont éclaté entre migrants sur l'île de Kos. A coup de matraque et à l'aide d'extincteurs, les forces de l’ordre ont tenté de reprendre le contrôle de la situation.
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