Vous êtes ici

Défense

Y-a-t-il des cas de harcèlement à la Dicod et dans les Sirpa ?

Blog Secret Défense - mar, 12/05/2020 - 16:44
Une question du député LR François Cornut-Gentille à la ministre des armées
Catégories: Défense

Porte-avions : Florence Parly dénonce les « erreurs » du commandement

Blog Secret Défense - lun, 11/05/2020 - 18:25
La ministre des armées a présenté ce lundi les conclusions des enquêtes internes sur l’épidémie de covid à bord du porte-avions Charles de Gaulle.
Catégories: Défense

Covid : L’hôpital militaire de campagne sera déployé à Mayotte

Blog Secret Défense - lun, 11/05/2020 - 18:12
L’EMR de Mulhouse n’accueille plus de patients.
Catégories: Défense

Les journalistes de défense dénoncent les « dysfonctionnements » de la communication officielle

Blog Secret Défense - ven, 08/05/2020 - 10:44
« Absence de réponse, sélection arbitraire, pressions, mensonges... » Le coup de gueule de l’AJD.
Catégories: Défense

Covid aux JO militaires : « pas de cas déclarés au Service de santé des armées »

Blog Secret Défense - mer, 06/05/2020 - 15:52
Le ministère des armées répond aux questions des médias sur une éventuelle contamination lors des JO militaires.
Catégories: Défense

Le défilé du 14 Juillet sera «allégé» et «pas comme les autres»

Blog Secret Défense - mer, 06/05/2020 - 15:35
Un hommage aux soignants est envisagé. Décisions avant la fin du mois
Catégories: Défense

Covid-19: et si les patients zéro provenaient des Jeux olympiques militaires?

Blog Secret Défense - mar, 05/05/2020 - 18:31
Cette compétition sportive s’était tenue dans la ville chinoise, premier épicentre de l’épidémie de coronavirus, en octobre dernier
Catégories: Défense

L'échec de la pensée technocratique

EGEABLOG - sam, 02/05/2020 - 11:13

Un correspondant m'envoie un texte avec une explication complotiste du confinement. Pas beaucoup d'intérêt, nous sommes d'accord. Mais elle révèle beaucoup de choses, notamment sur notre rapport collectif au discours technocratique venu du haut. Constatons que la gestion de la pandémie, particulièrement en France, démontre de façon sidérante l'inefficacité de l’État (attention, en disant cela, je ne prononce pas l'habituel discours libéral voire libertarien). Il s'agit d'autre chose qui a à voir avec le modèle technocratique.

Source

Le confinement est une mesure irrationnelle prise parce que subitement, la mort est revenue dans nos sociétés. Plus exactement, elle est devenue visible, d'autant que l'hyper médiatisation et les réseaux sociaux ont accentué ce phénomène. Observez cette omnipotence du sujet dans les médias, avec un effet cumulatif. On en parle donc on le craint, on le craint donc on en parle.

Par conséquent la réaction des autorités a été totalement démesurée. On est à 185.000 morts mondiaux, alors qu'une population vaccinée contre la grippe (paraît-il) admet 300.000 morts par an.

Au fond, plutôt que de croire à un complot (sorte d'hyper rationalité), je crois surtout à l’impéritie et à la faillite de la technocratie.

La technocratie est une technique du XXe siècle, (elle est à la base du projet de l'UE, d'ailleurs). Elle suppose que tout est une affaire d'équation et que des experts vont pouvoir la résoudre. Or, aujourd'hui, on constate deux choses :

1/ Le flux d'information fait qu'on ne peut les entrer dans des équations (malgré les illusions du Big Data et de l'IA, autre sujet qu'il faudrait que je développe, ce qui ne signifie pas que les Big Data ou l'IA sont inutiles : mais la pensée magique à leur sujet est typique d'une erreur de pensée).

2/ La parole scientifique démontre toutes ses limites : cf. ce pseudo conseil scientifique dont les opinions varient au fil du temps et des pressions du pouvoir, cf. les polémiques sur le Dr Raoult. On nous promet un vaccin dans 12 mois sachant qu'on n'a pas de vaccin absolu contre la grippe que l'on connaît depuis des siècles, ni contre le Sida apparu en 1983... Imposture. Qui alimente en retour la défiance envers le discours "venu du haut" et donc les explications complotistes, telle celle que je signalai en début de billet.

Or, en se concentrant sur les personnes à risque (plus de 65 ans et comorbidité) on réussirait à contenir aussi bien le virus sans avoir provoqué le foutoir de ce confinement. Mais voilà, nous avons réagi par émotion... Une émotion technocratique !

Olivier Kempf

Catégories: Défense

Deux morts dans un nouvel accident d’hélitreuillage

Blog Secret Défense - ven, 01/05/2020 - 09:58
Un plongeur-sauveteur et un infirmier sont morts lors d’un exercice de l’escadron Pyrénées.
Catégories: Défense

Crise sanitaire : la démocratie en danger?

CRISE SANITAIRE : LA DÉMOCRATIE EN DANGER ?Publié sur le site du think tank Amadeus La crise sanitaire partie de Wuhan plonge le monde dans une période d’incertitude. Au-delà des considérations médicales et scientifiques, la problématique politique et même géopolitique demeure omniprésente. On en distingue au moins trois dimensions. La première d’entre elles est domestique : le contrôle d’une épidémie suppose un traçage de la population, ce qui génère immédiatement une problématique relative aux libertés fondamentales. La deuxième dimension du problème est internationale. La crise étant mondiale, elle touche différents types de régimes politiques. La comparaison entre les gestions respectives de cette crise s’impose donc : les régimes démocratiques sont-ils plus, ou moins, efficaces que les régimes autoritaires face à la menace actuelle ? Enfin, les conséquences internationales de cette crise, sinon sa fin définitive puisqu’elle semble se prolonger jusqu’à obtention d’un remède ou d’un vaccin, posent la question de la reconfiguration géopolitique mondiale. Y aura-t-il des vainqueurs et des vaincus de cette crise, et si oui, lesquels ?
La problématique interne : le prix de l’efficacitéLutter contre l’épidémie suppose, comme on l’a vu dans les démocraties asiatiques (Corée du sud, Taïwan), un traçage rapide et précis des populations. Cela pose naturellement la question des libertés publiques. Le recours à la technologie, aux smartphones personnels (donc aux données qu’ils contiennent), aux bases de données qui pourraient rassembler tous ces éléments, s’est avéré efficace. Mais l’utilisation qui peut en être faite à des fins commerciales ou surtout politiques, participe d’un débat amplement connu.Comme l’indique le débat parlementaire français actuel sur l’application « stopcovid », ou encore le débat politique allemand, ce type de mise en œuvre nécessite un contrôle démocratique et un encadrement normatif spécifiques. Encore s’agit-il là de deux démocraties solidement ancrées. On imagine donc les craintes que pourraient susciter l’utilisation de ces technologies dans un régime autoritaire. Plus largement, le risque de voir une dictature profiter de la crise sanitaire pour renforcer son contrôle sur la société, voire son poids dans la compétition internationale, est largement évoqué. Plusieurs exemples de changements constitutionnels ont suscité le doute. C’est le cas par exemple en Hongrie.
La problématique internationale : régime politique et gestion de criseUne compétition semble donc engagée entre différents types de régimes pour démontrer leur efficacité. La bataille fait rage notamment entre Pékin et Washington, qui s’accusent mutuellement d’hostilité ou de dissimulation, dans un contexte déjà a marqué par une guerre commerciale âpre. Les insinuations de la Chine selon lesquelles le virus aurait pu être importé par des militaires américains, et la rhétorique américaine sur le « virus chinois », alimentent une dynamique négative.Il existe une croyance tenace selon laquelle les régimes autoritaires détiendraient une supériorité naturelle de par la discipline qu’ils sont capables d’imposer à leurs populations. Or, face à une pandémie globale qui nécessite coordination, transparence scientifique, et mise à jour régulière du partage des données, les démocraties semblent mieux armées. On sait depuis l’accident de Tchernobyl que les dictatures gèrent mal les catastrophes, dissimulant tout ce qui peut remettre en cause leur image. Par nature, les régimes autoritaires n’acceptent pas les chiffres alarmants, ni les mauvaises nouvelles. Les démocraties, avec parfois une atteinte au moral mais dans l’exigence de vérité, « encaissent » les mauvaises nouvelles pour mieux gérer la réalité de la situation.Elles ont certes davantage de difficultés à imposer des restrictions et une discipline rigoureuse à leurs populations. Mais face à une pandémie, la liberté scientifique et le débat critique sont des atouts. Qu’on le veuille ou non, à la fin de l’épidémie, un bilan des différentes gestions sera dressé. La comparaison ne s’effectuera pas uniquement entre démocraties et autoritarismes. Au sein même des démocraties, la rapidité des mesures prises, les moyens que les Etats auront su mobiliser, la réactivité et la pédagogie à l’égard de la population, seront évalués. Déjà, des différences apparaissent, des polémiques s’installent. Le fait qu’en Asie, les régimes les plus démocratiques semblent maîtriser mieux l’épidémie tout en préservant leurs libertés, n’est pas neutre. Les gestions de Hong Kong, Taipei ou Séoul, sont remarquées et interprétées politiquement. La difficulté américaine à s’accorder sur une stratégie, notamment en comparaison avec l’Allemagne, autre système fédéral, l’a été également. La situation sanitaire, n’en doutons pas, a déjà eu et aura encore des conséquences politiques.
Prospective : interrogation sur « le monde d’après »Lire la suite sur Amadeus

La France pourra-t-elle conserver son modèle d’armée ?

Blog Secret Défense - mer, 29/04/2020 - 09:09
Force expéditionnaire + dissuasion nucléaire + forte demande de secours aux populations : est-ce supportable financièrement ? Le débat est indispensable.
Catégories: Défense

Sous-marin Suffren : première plongée imminente

Blog Secret Défense - mer, 29/04/2020 - 08:44
(Actualisé-2)
Catégories: Défense

SNA Suffren's first trip to the sea

CSDP blog - mar, 28/04/2020 - 00:00

The French Navy’s new nuclear attack submarine made its first sea trip on April 28

Tag: Suffren

Retour chahuté de Barkhane : «L’information des personnels était largement perfectible...»

Blog Secret Défense - lun, 27/04/2020 - 09:09
Les explications de l’état-major des armées, suite à notre article d’hier.
Catégories: Défense

Covid : un retour de Barkhane qui ne passe pas...

Blog Secret Défense - dim, 26/04/2020 - 10:39
Nous publions un témoignage sur les conditions dans lesquelles des militaires rentrent du Sahel après plus de quatre mois sur le terrain. Direction Creil et confinement...
Catégories: Défense

Les guerres de l’ombre de la DGSI, par Alex Jordanov

Bruxelles2 - sam, 25/04/2020 - 20:12

(B2) Merah, Bataclan, hyper casher, Charlie Hebdo, bonbonnes de gaz à Notre-Dame… Des noms qui ont la même connotation pour beaucoup désormais : terrorisme. Pour le combattre, en France, c’est la direction générale de la sécurité intérieure et sa section anti-terroriste qui sont à l’oeuvre, jour et nuit, pour déjouer les plans des extrémistes islamistes

Un roman policier 

Loin d’être une spécialiste de la DGSI et des services secrets, c’est plongée au coeur d’histoires surréalistes et comme sorties d’un film américain que je me suis retrouvée en lisant Les guerres de l’ombre de la DGSI. 300 pages, lues en une après-midi. Un livre écrit comme un roman policier, truffé d’espions, de secrets et des grands noms des attaques terroristes des dernières années en France.

Alex Jordanov interview des agents des services de la DGSI. Ils font partie de la section anti-terroriste. Tour à tour, ils racontent leurs histoires, répondent aux questions et explique leur travail. Le tout, très détaillé, et écrit à perdre haleine, on s’y verrait presque. On les imagine, ces hommes et femmes s’infiltrer dans les quartiers et les mosquées, cachés dans les buissons à prendre des photos des entrainements « sportifs » des terroristes, depuis leurs maisons en Corse, en filature sur l’autoroute, à planter des micros dans les lampes et sous les jantes de voitures. De Toulouse, à Trappes, en passant par Paris, Bruxelles, Nice, la Corse, à la frontière turco-syrienne et jusqu’au Pakistan.

… à prendre comme tel

Au travers les témoignages, on découvre un aperçu du fonctionnement de la DGSI, vue par les agents du terrain. On y lit notamment nombre de critiques sur le fonctionnement en silos de l’organisation, la compétition, de ordres de la hiérarchie incompris… Dans une grande partie du récit résonne la frustration des agents, qui racontent que telle personne, « on l’avait presque, elle était tout prêt mais on a pas eu le droit de faire l’arrestation pour telle ou telle raison de la hiérarchie ».

Malheureusement, seul leur point de vue est donné. Des témoignages à prendre donc avec le recul nécessaire et qui laisse des questions en suspens : Est-ce que les attentats du 13 novembre auraient pu être évités ? Est-ce là une représentation suffisamment complète de la DGSI ? Qui décide des arrestations ? Qui sont vraiment ces agents secrets ? À quel point la Direction est-elle « politisée » ?

Une leçon à retenir

La leçon du livre, comme le confies ces agents secrets, de ce qu’ils appellent le « French B.I. » est celle ci : « Tous sont d’accord sur une chose. La France, comme d’autres pays européens, est au bord de l’affrontement communautaire, en état de siège permanent. Le « but tant souhaité » par les islamistes », écrit Alex Jordanov. Heureusement, ils sont plusieurs centaines, en France, à tout faire pour les stopper.

En somme, un bon livre de confinement pour se changer les idées. À éviter pour les stressés des attaques terroristes.

(Aurélie Pugnet)

  • Nouveau Monde Éditions, 2019, Paris, 296 pages, 19,90 euros

Cet article Les guerres de l’ombre de la DGSI, par Alex Jordanov est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.

Catégories: Défense

Pages