Vous êtes ici

Afrique

Le masculin ne l'a pas toujours emporté sur le féminin : Cette règle n'est pas immuable !

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 13/08/2024 - 21:06

Introduction

Une des règles de grammaire que l'on apprend dès l'école primaire est que « le masculin l'emporte sur le féminin. » Les maîtresses et maîtres ont pris le soin de nous expliquer que même s'il y a mille femmes et un seul homme dans une phrase, l'accord se fait au masculin.

J'ai toujours trouvé cette règle injuste et incompréhensible. Ce sentiment d'injustice et même d'indignation est vécu par nombre de femmes également. Dans ce sens, Michaël Lessard et Suzanne Zaccour (2018 : 8) donnent une anecdote en disant que même si on enferme les femmes de toute la Terre avec un chat dans une salle et que la salle disparaissait au cours de la nuit, on écrira ils ont disparu. Il en est de même pour les objets, on dira 1000 femmes et un vélo sont pris en photo.

Ces exemples montrent comment les femmes sont effacées, rendues invisibles, à la limite reléguées hors de l'humanité par certaines règles de la langue française. Mais on pourrait nous répondre que ce sont des réflexions de féministes qui exagèrent tout, car il s'agit de la règle du masculin générique, c'est-à-dire le masculin désignant « l'espèce humaine sans distinction de sexe. »

Mais pourquoi le masculin l'emporte sur le féminin ? Est-ce que le masculin l'a toujours emporté dans les règles de grammaire ?

Cet article se base essentiellement sur une recherche documentaire. Il voudrait d'une part, montrer que d'autres règles de grammaire ont existé avant l'introduction de la règle de primauté du masculin et d'autre part, sensibiliser sur l'importance de rendre visibles les femmes à travers le langage.

1 Quelques faits

Selon le dictionnaire Larousse, la grammaire est l'ensemble des règles phonétiques, morphologiques et syntaxiques, écrites et orales, d'une langue. Ainsi, c'est la grammaire de la langue française qui édicte les règles d'accord. Les élèves, les étudiants et étudiantes, les écrivains, écrivaines, les personnes enseignantes, les chercheur-e-s, etc., toutes et tous veillent à les respecter lorsqu'ils/elles rédigent des textes. Dans le cas contraire, il y a le risque que les écrits soient mal notés, voire rejetés.

Notons que les règles de grammaire d'une langue sont généralement établies par les spécialistes de la langue que sont les grammairiens, les linguistes et les académiciens.

Dans le cas du français par exemple, l'Académie française joue un rôle important dans l'établissement des règles de la grammaire et de l'orthographe. L'Académie française est une institution créée en France en 1635 par le Cardinal de Richelieu sous le règne de Louis XIII avec pour mission de travailler à la sauvegarde et au développement de la langue française. Les membres de l'Académie française sont au nombre de 40. Ils/elles sont élu-e-s par cooptation c'est-à-dire que pour y être intégré-e, le candidat ou la candidate doit être proposé-e par l'un-e des membres actuel-le-s et être élu-e à la majorité des voix. Une fois élu-e, un académicien ou une académicienne occupe son fauteuil à vie.

Historiquement, les femmes ont été exclues de cette institution prestigieuse. Ce n'est qu'en 1980 que la première femme, l'historienne et philologue Marguerite Yourcenar, a été admise à l'académie française. Depuis lors, d'autres femmes ont été élues, mais leur nombre reste limité par rapport au nombre total des académiciens. Il a donc fallu plus de trois siècles, précisément 345 ans, pour qu'une femme soit élue à l'académie française.

Selon les statuts de l'académie française, les 40 sièges ne peuvent être occupés que par des personnes « de bonnes mœurs, de bonne réputation et de bon esprit ». (Michaël Lessard et Suzanne Zaccour, 2018 : 13 ). Nous pouvons donc observer une évolution positive dans les représentations où les femmes sont également vues comme des êtres qui peuvent posséder lesdites qualités.

2 La puissance du masculin qui l'emporte : résultat d'une lutte
d'académiciens misogynes

Michaël Lessard et Suzanne Zaccour (2018 : 09) notent que « […] la primauté du masculin n'est ni intuitive, ni naturelle, ni nécessaire. […] En vérité, la primauté du masculin n'est pas intrinsèque à la langue française. Elle est plutôt le résultat d'une lutte menée par des grammairiens, des auteurs et des savants misogynes. Si l'on dénonce fréquemment la dimension politique de la féminisation, qui « dénaturerait » la langue au nom de l'émancipation des femmes, il faut savoir que sa masculinisation a été -et demeure- tout autant un projet politique. » La masculinisation a été un processus qui a reposé sur deux axes.

Au niveau du premier axe, on a travaillé à effacer les féminins désignant des professions nobles. On a supprimé du vocabulaire des termes comme professeuse, philosophesse, autrice parce qu'on ne pensait pas que des femmes puissent exercer ces activités et l'on a conservé des termes comme serveuse, tenancière. Ce sont les représentations des rôles de sexes dans la société que l'on reproduit comme l'illustre la réflexion de Sylvain Maréchal qui écrit en 1801 : « Pas plus que la langue française, la raison ne veut qu'une femme soit auteur. Ce titre, sous toutes ses acceptions, est le propre de l'homme seul ». (Vienot 2014 : 60 citée par Michaël Lessard et Suzanne Zaccour 2018 : 10)

Le deuxième axe a consisté à faire du masculin, un genre générique. Michaël Lessard et Suzanne Zaccour (2018 : 10) font observer que jusqu'au 17ème siècle, on accordait l'adjectif et le verbe en se basant sur le nom ou le sujet pertinent le plus proche. Ainsi, on disait les hommes et les femmes sont intelligentes ; les femmes et les hommes sont intelligents. C'était l'accord de proximité. Cette règle sera abandonnée au 17ème siècle au profit du principe du masculin qui l'emporte présenté par des académiciens comme une conséquence logique de la supériorité masculine.

3 Pour une langue où les femmes ont toute leur place : des alternatives à la forme masculine dite générique.

Les recherches montrent que presque toutes les autorités linguistiques occidentales ont adopté des stratégies de féminisation des noms de métier, fonction, grade et titre depuis des décennies. Le Québec, au Canada, serait le précurseur dans la féminisation du langage. L'Office québécois de la langue française a recommandé officiellement dès 1979 l'emploi de l'appellation féminine pour désigner les femmes en poste au sein de l'administration publique.

Il semble que c'est l'académie française qui est la plus résistante au changement.
(Université du Québec, 2021 : 17)

Plusieurs stratégies sont proposées pour prendre en compte les femmes dans la langue. Les principales sont :

• abandonner l'utilisation du masculin générique ;
• utiliser les doublets complets : Une étudiante, un étudiant ; une enseignante, un enseignant ; une formatrice, un formateur ; une assistante, un assistant ;
• utiliser le point médian « · » : étudiant-e , expert-e ; étudiant-e-s , expert-e-s. Soulignons que certaines écoles recommandent l'utilisation d'un seul point médian par mot, même au pluriel : étudiant-es ; expert-es (université du Québec, 2021 : 20) ;

• privilégier les mots et termes épicènes, c'est-à-dire ceux qui ont la même forme au masculin et au féminin et qui peuvent désigner aussi bien des femmes que des hommes : militaire, fonctionnaire, ministre, stagiaire, partenaire, volontaire ;
• recourir systématiquement à la désignation Madame et renoncer à la désignation Mademoiselle.

Formes épicènes qui
s'adressent aux deux sexes

Écrivez

N'écrivez pas

Le corps estudiantin

La population étudiante

Les étudiants

Les êtres humains

Les hommes, L'Homme

Les membres du corps professoral

Les professeurs

Les bénéficiaires d'une bourse

Les boursiers

A la satisfaction générale

A la satisfaction de tous

Chaque jeune

Tout jeune

Quiconque

Celui qui


Source : Tiré de Université de Lausanne, 2018.

Conclusion

Le texte montre en quoi le masculin ne l'a pas toujours emporté contrairement à cette règle de grammaire qui date du XVIIe siècle. Aujourd'hui, nombre d'autorités linguistiques s'accordent sur le fait que l'usage du masculin « générique et universel » véhicule un déséquilibre dans la représentation femmes/hommes. Rendre la langue française plus égalitaire passe par un renforcement du féminin dans l'ensemble du matériel linguistique : noms, pronoms, accords, etc. Il faut donc féminiser la langue qui, précisons-le, ne consiste pas à « penser » au masculin, puis de « traduire » autrement. La féminisation, c'est d'abord un mode de pensée avant d'être un mode d'écriture. Les modes de pensée des sociétés évoluant, la règle du masculin l'emporte doit pouvoir changer avec le temps. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Dre Lydia ROUAMBA
Maîtresse de recherche en sociologie
INSS / CNRST
Palingwinde@hotmail.com

Catégories: Afrique

Goma : reprise des activités au village Rukoko et dans les quartiers voisins de Majengo et Buhene

Radio Okapi / RD Congo - mar, 13/08/2024 - 20:14


Les activités socio-économiques et professionnelles ont repris normalement ce mardi 13 août matin dans le village de Rukoko ainsi que dans les quartiers voisins de Majengo et Buhene, au nord de la ville de Goma.


Les jeunes qui tentaient encore de barricader la route ont été vite dispersés par les forces de l’ordre.

Catégories: Afrique

Quelles sont les rivalités historiques au sein du cartel de Sinaloa et que peut-il se passer après la capture du fils de Mayo et Chapo ?

BBC Afrique - mar, 13/08/2024 - 20:10
Le cartel de Sinaloa a surmonté plusieurs fractures internes entre ses factions, mais l'arrestation d'Ismael Zambada García et de Joaquín Guzmán López pourrait amener l'organisation à un tournant, selon les analystes.
Catégories: Afrique

Conseil des collectivités territoriales (CCT) de l'UEMOA : Le plan stratégique en cours d'élaboration à Ouagadougou

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 13/08/2024 - 19:58

Les commissaires issus du conseil des collectivités territoriales de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) sont en conclave dans la capitale burkinabè. Durant trois jours (du 13 au 15 août 2024), ces commissaires proposeront le premier plan d'action stratégique de quatre ans du Conseil des collectivités territoriales de l'union (CCT-UEMOA).

L'ouverture de cet atelier de réflexion sur l'élaboration du plan stratégique du CCT-UEMOA s'est tenue ce 13 août sous la présidence du président du CCT et de l'association des maires du Sénégal, Oumar Ba. En ouvrant cet atelier de réflexion, le président a rappelé qu'il s'inscrit dans la vision de planifier les activités et d'évaluer les moyens à mettre en œuvre, ainsi que les objectifs à atteindre dans le cadre du CCT-UEMOA.
L'autre spécificité de ce plan d'action en cours d'élaboration, selon lui, c'est qu'il recherche une cohérence entre les initiatives du CCT et celles des pays membres de l'UEMOA.
En clair, il sera question pour les commissaires de créer une synergie de part et d'autres pour renforcer les résultats et être beaucoup plus efficaces.

Les commissaires issus du CCT-UEMOA en réflexion sur le plan d'action et stratégique du CCT-UEMOA

Aussi, ce plan stratégique s'appuiera et s'articulera autour du contexte de la sous-région. C'est pourquoi, les commissaires réfléchiront sur la meilleure stratégie ou programme qui pourra contribuer au défi qui interpelle la sous-région, fort de son ancrage territorial et de sa population. Et ce, en se basant sur les spécificités qui leur permettent de vivre et de comprendre les préoccupations majeures des populations. Ce qui implique une innovation forte au niveau du plan stratégique, à en croire Oumar Ba.

Oumar Ba, le président du CCT-UEMOA et de l'association des maires du Sénégal

Au cours de l'atelier, l'accent sera également mis sur les défis de la sous-région, notamment les questions de paix et de sécurité, le choix de l'approche, de la politique locale de sécurité à concevoir et à mettre en œuvre pour accompagner les Etats, en fonction des spécificités locales.

Les commissaires du CCT-UEMOA posent ensemble

Les questions de souveraineté alimentaire, du développement durable, de l'immigration clandestine, l'impact négatif des réseaux sociaux, l'éducation, et d'autres questions seront également mises sur la table.
Rappelons que le CCT-UEMOA est un organe créé en 2011 par l'UEMOA afin d'accompagner les Etats dans les stratégies et les programmes de renforcement de l'intégration au sein de la communauté. C'est ainsi que depuis lors, des initiatives importantes ont été menées aux côtés des États, dont le présent plan d'action stratégique du CCT-UEMOA en cours d'élaboration et qui permettra d'être plus cohérent et plus efficace sur le terrain et avec les Etats membres.

Vue partielle des commissaires concentrés sur les travaux

Yvette Zongo
Lefaso.net

Catégories: Afrique

La Cour des comptes condamne le directeur général de la METTELSAT à payer une amende de 27 500 000 francs congolais

Radio Okapi / RD Congo - mar, 13/08/2024 - 19:04


 La Cour des comptes a condamné ce mardi 13 août Joseph Yilondo, directeur général de l’Agence nationale de météorologie et de télédétection par satellite (METTELSAT) à payer une amende de 27 500 000 francs congolais (11885 USD) ainsi que les frais d’instance.

Catégories: Afrique

Grève: une "journée sans presse" décrétée par le patronat largement suivie au Sénégal

BBC Afrique - mar, 13/08/2024 - 18:27
Programmes de radios et télévisions interrompus, studios fermés, kiosques à journaux vides, au Sénégal le mot d'ordre de la « journée sans presse » a été globalement bien respecté à travers le pays.
Catégories: Afrique

Pourquoi Africa CDC a-t-il déclaré que la variole du singe constitue une urgence de santé publique sur le continent

BBC Afrique - mar, 13/08/2024 - 16:52
La variole du singe se propage en Afrique de l'Est et en Afrique centrale, les experts avertissant qu'il faut muliplier les efforts pour enrayer la maladie.
Catégories: Afrique

Pourquoi Africa CDC a-t-il déclaré que la variole du singe constitue une urgence de santé publique sur le continent

BBC Afrique - mar, 13/08/2024 - 16:52
La variole du singe se propage en Afrique de l'Est et en Afrique centrale, les experts avertissant qu'il faut muliplier les efforts pour enrayer la maladie.
Catégories: Afrique

Luc Lutala : « Le processus électoral en cours n’a pas consolidé la démocratie en RDC »

Radio Okapi / RD Congo - mar, 13/08/2024 - 16:39


La Synergie des missions d’observation citoyenne des élections (SYMOCEL) a regretté, mardi 13 aout, que le processus électoral en cours n’ait pas consolidé la démocratie en RDC.


Son coordonnateur, Luc Lutala l’a fait savoir lors de la présentation du rapport intermédiaire devant les médias à Kinshasa.

Catégories: Afrique

Mpox : l'agence de santé de l'Union africaine déclenche son plus haut niveau d'alerte

France24 / Afrique - mar, 13/08/2024 - 16:36
L'agence de santé de l'Union africaine a déclaré mardi "une urgence de santé publique" face à l'épidémie de mpox qui sévit sur le continent. Une annonce qui doit permettre de débloquer des fonds pour l'accès à des vaccins et coordonner la réponse sanitaire des États.
Catégories: Afrique

Sénégal : « Une journée sans presse » ce mardi 13 août 2024

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 13/08/2024 - 16:35

Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse du Sénégal (CDEPS) a annoncé que la journée du mardi 13 août 2024, sera « une journée sans presse ». Le motif de ce mouvement de grève est de protester contre les « actions » menées sur le secteur de la presse par les nouveaux dirigeants du pays, ont annoncé plusieurs médias locaux.

La presse sénégalaise observe une grève de 24 heures. Les éditeurs de presse déplorent l'absence de soutien des nouvelles autorités, plus de quatre mois après leur arrivée au pouvoir. « Les journaux ne vont pas paraître. Il n'y aura pas d'émissions de radio et de télévision. Les sites d'informations appartenant à des entreprises de presse ne vont pas diffuser », a confirmé le président du patronat, Mamadou Ibra Kane.

Hormis quelques médias proches du pouvoir, la quasi-totalité des journaux, radios et télévisions ont arrêté leur diffusion, répondant ainsi à l'appel du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS), rapporte l'Agence française de presse (AFP).

Selon les constatations de l'agence de presse, les kiosques sont restés vides de la plupart des quotidiens. Sur les ondes, les radios privées RFM et iRadio, figurant parmi les plus écoutées du pays, ont remplacé leurs journaux matinaux par de la musique, indique le journal Seneplus.com. Les écrans des télévisions privées comme TFM, ITV et 7TV affichent, en signe de solidarité, les visuels et slogans des éditeurs de presse : trois poings brandis enserrant un crayon, accompagnés de la mention « Journée sans presse ».

Ce mouvement d'humeur n'est pas respecté dans sa totalité, quand on parcourt le paysage médiatique en ce 13 août 2024. Le quotidien pro-gouvernemental Le Soleil, ainsi que Walf Quotidien et Yoor-Yoor, un journal réputé favorable au pouvoir, ont choisi de ne pas suivre le mouvement, précise Seneplus.com. De même, les chaînes de télévision RTS et Walf TV ont maintenu leurs émissions.

Il faut noter que dans un éditorial commun publié lundi 12 août 2024 par la presse locale et relayé par Le Monde, le CDEPS, qui regroupe des éditeurs privés et publics, a déclaré que la liberté d'informer « est menacée au Sénégal ». Le patronat de la presse met en cause les autorités au pouvoir depuis avril, leur reprochant notamment le « blocage des comptes bancaires » des entreprises de presse pour non-paiement d'impôt, la « saisie de [leur] matériel de production, la rupture unilatérale et illégale des contrats publicitaires, le gel des paiements » dû aux médias. « L'objectif visé n'est autre que le contrôle de l'information et la domestication des acteurs des médias », estime le CDEPS.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Crédit photo : Seneplus.com

Catégories: Afrique

Promotion de l'excellence : Orange Burkina salue le travail des meilleurs élèves du brevet et du baccalauréat

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 13/08/2024 - 16:35

La cérémonie de remise de lots aux lauréats du baccalauréat et du brevet s'est tenue le mercredi 07 août 2024, à Ouagadougou. Cet événement, initié par le programme O'arrosage, en est à sa deuxième année et vise à récompenser l'excellence académique. Ce sont au total six brillants élèves, dont quatre bacheliers et deux brevetés, qui ont reçu des attestions de félicitations des mains de la directrice générale de Orange Burkina Faso.

La directrice générale a saisi l'opportunité pour exprimer son admiration pour les résultats exceptionnels. « Les notes sont vraiment impressionnantes et je tiens donc à vous féliciter. Orange vous accompagnera toujours. Je voulais aussi encourager et féliciter vos parents car derrière des élèves brillants, il y a toujours le soutien de la famille », a déclaré Nafy Coulibaly/Silué.

En signe de reconnaissance de son excellent travail, elle a offert un ordinateur portable au premier national du baccalauréat, Abdoul Tarnagda, qui a obtenu la moyenne de 19,31 / 20 en série D. Il n'a pas manqué d'exprimer sa gratitude envers Orange pour la récompense inattendue mais appréciée.

« Les notes sont vraiment impressionnantes et je tiens donc à vous féliciter. Orange vous accompagnera toujours », a indiqué la directrice générale de Orange Burkina Faso, Nafy Coulibaly/Silué.

Parmi les lauréats, Latifatou Bougma, bachelière avec une moyenne de 17,88 en série C, a partagé sa joie et son honneur d'être reconnue par Orange. « C'est un honneur pour moi d'être reçue aujourd'hui par Orange car cela montre vraiment qu'ils sont préoccupés par notre travail et ils reconnaissent le travail que nous avons abattu durant l'année scolaire car ce n'est pas toujours facile. Je suis très heureuse et honorée », a laissé entendre celle qui aspire à devenir architecte.

Latifatou Bougma, bachelière, avec une moyenne de 17,88 en série C, aspire à devenir architecte

« J'ai réussi au BEPC avec une moyenne de 18,22. Je suis fière de mon travail et en même temps c'est un challenge que Orange nous lance à chercher l'excellence et à mieux faire. J'aimerai faire la série C pour être neurologue », a aussi déclaré pour sa part Emile Paré, un des lauréats.

Pour le nouveau breveté, Emile Paré, « c'est un challenge que Orange nous lance à chercher l'excellence et à mieux faire. »

Le directeur marketing et communication de Orange Burkina Faso a rappelé l'importance de célébrer les talents ; célébration qui se fait au sein de Orange Burkina Fao grâce au programme O'arrosage. « Comme vous le savez Orange a mis en place depuis 2023 un programme de célébration des talents qui s'appelle O'arrosage, qui permet de célébrer les élèves qui ont obtenu les meilleures moyennes au BEPC et au BAC. Cette année, nous avons voulu faire différemment. Plutôt que d'être sur la célébration uniquement sur un site, nous avons voulu quand même que les meilleurs de chaque examen puissent rencontrer la directrice générale », a indiqué Le directeur marketing et communication de Orange Burkina Faso, Assimi Diero. Il espère que cette rencontre pourra inspirer les jeunes et les préparer à prendre la relève dans les entreprises burkinabè.

Le secrétaire exécutif de la Fondation Orange Burkina Faso Ibrahim Héma a, dans son allocution adressé ses félicitations aux lauréats dans un premier temps, puis leur a rappelé l'existence du fonds d'aide mis en place depuis 2019, qui a soutenu plus de 256 étudiants. Ce fonds offre des bourses totales ou partielles pour les étudiants poursuivant des études dans des domaines innovants.

Les six lauréats ont reçu, en plus des kits scolaires, des attestations symboliques qu'ils garderont comme souvenir de leur réussite académique. Après la cérémonie de célébration des lauréats du brevet, celle du baccalauréat se poursuivra cette semaine pour honorer davantage ces jeunes talents.

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Bobo-Dioulasso : 9720 cartouches de produits chichas expirés et de la drogue saisies par la Police Nationale

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 13/08/2024 - 16:34

Dans un communiqué publié ce mardi 13 août 2024 sur sa page Facebook, la Police nationale annonce la saisie de 9720 cartouches de produits chichas expirés et de la drogue à Bobo-Dioulasso.

En effet, selon ledit communiqué, courant juillet 2024, le Service Régional de la Police Judiciaire (SRPJ) des Hauts-Bassins basé à Bobo-Dioulasso a, dans le cadre de ses missions régaliennes de sécurisation et de lutte contre la criminalité et le trafic illicite, mené plusieurs opérations à l'intérieur et hors de la ville de Bobo-Dioulasso.

Ainsi, sur la base des investigations menées et grâce à la collaboration des populations, les enquêteurs ont pu localiser un magasin clandestin à l'intérieur même de la ville dans lequel étaient stockés huit cent dix (810) cartons de produits chichas expirés, soit 9720 cartouches, rentrés illégalement sur le territoire burkinabè via les sociétés de transport en commun.

Relativement aux différentes autres missions menées, notamment sur des axes et pistes réputés criminogènes et servant de passage pour des trafiquants, une vingtaine de plaquettes de cannabis, abandonnée par des trafiquants dans leur fuite a été saisie. Une autre saisie de cannabis a été réalisée des mains de femmes de nationalité étrangère. Lesdites plaquettes étaient soigneusement enfouies dans leurs sacs. En effet, le mode opératoire de ces dames consistait à se rendre dans un pays voisin d'où elles s'approvisionnaient en drogue. Cette drogue était soigneusement cachée dans des sacs à main et des sacs d'effets d'habillement. Elles empruntaient par la suite les véhicules de transport en commun pour se rendre dans leur pays d'origine en transitant par Bobo-Dioulasso où une partie était écoulée sur place par leurs complices.

Il est à noter que la valeur globale de l'ensemble de toutes ces saisies s'élève à plus de 90.000.000 FCFA.

La Police Nationale réitère ses remerciements à l'ensemble des citoyens qui œuvrent au quotidien aux côtés des Forces de sécurité pour combattre l'insécurité sous toutes ses formes. Elle les exhorte à toujours demeurer vigilants et à continuer de dénoncer les cas suspects aux numéros verts que sont les 17, 16 et 1010.

La Police Nationale, une force publique au service des citoyens !

Lefaso.net
Source : Page Facebook de la Police nationale

Catégories: Afrique

Le prix du sac du ciment gris passe de 30 à 23 USD à Mbuji-Mayi

Radio Okapi / RD Congo - mar, 13/08/2024 - 15:57


Le prix du ciment gris a baissé à Mbuji-Mayi. Vendu autrefois à 30 USD le sac, il se négocie actuellement entre 22 et 23 USD.


Les importateurs parlent de l’abondance du ciment gris sur le marché de Mbuji-Mayi, pendant cette période de saison sèche.


Plusieurs dépôts de Mbuji-Mayi sont inondés de sacs de ciment gris qui proviennent soit de Kinshasa, soit de Likasi dans le Haut-Katanga ou encore de Kolwezi dans la province de Lualaba.

Catégories: Afrique

Profession d'architecte au Burkina Faso : Un avant-projet de loi en cours validation pour s'adapter aux standards internationaux

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 13/08/2024 - 15:37

Le Ministère de l'Urbanisme et de l'Habitat a organisé un atelier national de validation de l'avant-projet de loi sur la profession d'architecte, ce mardi 13 août 2024, à Ouagadougou.

L'exercice de la profession d'architecte est régi actuellement au Burkina Faso, par la Zatu n°ANVIII0031/PF/PRES du 28 mars 1991 portant création et réglementation de l'Ordre des Architectes du Burkina Faso. Après trois décennies d'application, les pratiques de l'art ont évolué et le nombre de personnes intéressées par la profession s'est accru. Depuis 2013, il est intervenu la Directive n°01/2013/CM/UEMOA du 26 septembre 2013 relative à l'harmonisation des règles régissant la profession d'architecte au sein de l'UEMOA.

Celle-ci consacre des droits et obligations qui doivent être pris en compte dans le dispositif législatif et règlementaire du Burkina Faso. Ce sont ces arguments avancés par le Ministre de l'Urbanisme et de l'Habitat, Mikaïlou Sidibé pour justifier la nécessité d'élaborer l'avant-projet de loi sur la profession d'architecte afin de définir des règles en vue d'une meilleure organisation de ladite profession.

Il a fait comprendre que l'avant-projet de loi soumis pour examen à cet atelier, comporte des innovations majeures. Du point de vue de la forme, le ministre a parlé de l'actualisation de la nomenclature qui se caractérise par l'abandon de l'appellation « Zatu » au profit de celle de loi, pour se conformer aux vocables classiques de loi avec le passage à la 4e République et l'érection d'une Assemblée législative suivant la Constitution de 1992 et la transposition de la Directive du 26 septembre 2013 relative à l'harmonisation des règles régissant la profession d'architecte au sein de l'UEMOA.

Les participants à l'atelier de validation de l'avant-projet de loi sur la profession d'architecte

Du point de vue du fond, Mikaïlou Sidibé a souligné que l'avant-projet de loi sur la profession d'architecte institue désormais un stage pratique obligatoire en vue de l'inscription au Tableau de l'Ordre des architectes, un recours obligatoire à l'architecte pour certains travaux de construction, l'assistance architecturale en cas de force majeure, une chambre de discipline permanente contrairement aux dispositions de la « Zatu » actuelle, laquelle prévoit un organe de discipline installé chaque fois que de besoin, des incompatibilités et des interdictions à la charge de l'architecte, des sanctions pénales, notamment les amendes et les peines privatives de liberté.

Le Ministre de l'Urbanisme et de l'Habitat, Mikaïlou Sidibé « La validation de cet avant-projet de loi représente une opportunité unique pour nous de renforcer la profession d'architecte »

« La validation de cet avant-projet de loi représente une opportunité unique pour nous de renforcer la profession d'architecte. La nouvelle loi, en élaboration, permettra de valoriser les compétences locales et de promouvoir l'excellence dans la conception et la construction de nos bâtiments », a déclaré le Ministre de l'Urbanisme et de l'Habitat. C'est pourquoi, il a exhorté les participants à cet atelier, à engager des échanges constructifs et à apporter des contributions de manière active et éclairée. « Vos avis et suggestions sont attendus pour finaliser un texte législatif qui soit à la hauteur de nos attentes et des défis que nous devons relever », a soutenu M. Sidibé.

Sosthène NIKIEMA

Catégories: Afrique

Une équipe d’ANSER à Kananga pour relancer les travaux de la centrale de Mbombo

Radio Okapi / RD Congo - mar, 13/08/2024 - 15:23


Des équipes de l’Agence nationale de l'électrification et des services énergétiques en milieux rural et péri urbain (ANSER) sont déjà à Kananga (Kasaï-Central) pour reprendre à main sur le projet de Mbombo, qu’elles comptent finaliser dans deux ans.

Catégories: Afrique

Renforcement des droits économiques, sociaux et culturels : Le CIDOC initie un dialogue citoyen au profit de journalistes, d'OSC et de professionnels du droit

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 13/08/2024 - 14:30

Le Centre d'information et de documentations citoyennes (CIDOC) organise du 12 au 13 août 2024, à Ouagadougou, une session de dialogue citoyen sur la situation des Droits économiques, sociaux et culturels au Burkina Faso (DESC), au profit d'OSC, d'hommes de médias mais aussi de professionnels du droit. Ce cadre permettra de réfléchir et d'échanger sur la problématique de la réalisation des DESC au Burkina Faso afin de renforcer le mécanisme de participation citoyenne existant.

Cette activité du Centre d'information et de documentations citoyennes (CIDOC), s'inscrit dans le cadre du projet "Renforcer l'effectivité du droit de contrôle citoyen de l'action publique (CCAP) relative aux droits économiques, sociaux et culturels (DESC) comme moyen de résilience démocratique au Burkina Faso (CCAP-DESC)". Il s'agira, au cours de ce dialogue, d'harmoniser les compréhensions des contenus normatifs des DESC et de la nature de l'action publique pour la matérialisation des obligations découlant de ces droits. Il sera aussi question d'analyser les progrès réalisés par le gouvernement dans la mise en œuvre de ses obligations en matière de DESC, et d'identifier les principaux défis et obstacles à la pleine jouissance des DESC par les citoyens ; d'évaluer la portée et les limites de l'exercice du droit de contrôle citoyen de l'action publique relative aux DESC. L'objectif global du projet est de contribuer à rendre effectif l'exercice du droit de contrôle citoyen de l'action publique (CCAP) relatives aux droits humains et plus particulièrement aux droits économiques, sociaux et culturels.

Le projet CCAP-DESC est implémenté par le CIDOC depuis février 2024 avec l'appui de l'Unité d'appui technique (UAT) du projet Promotion des droits humains, de la paix et de la cohésion sociale (DHPCS 2021-2025). Le coordonnateur du CIDOC a indiqué que dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, afin de mieux apprécier le mécanisme au Burkina Faso, une évaluation de base a été effectuée sur la situation des DESC et les mécanismes de suivi de citoyens dans leur réalisation au Burkina Faso. Cette analyse a été menée sur l'ensemble des treize régions du pays, foi du coordonnateur du CIDOC.

Il ressort de cette enquête que malgré les efforts de l'État en matière de renforcement de son cadre législatif et institutionnel pour se conformer à ses obligations internationales en matière de DESC, ces droits restent peu connus par les populations. La majorité de la population enquêtée dit ne pas avoir connaissance d'un ou de plusieurs mécanismes permettant aux citoyens de surveiller la réalisation des DESC au Burkina Faso. C'est pourquoi les recommandations qui seront issues de cette rencontre sont très attendues. Selon le coordonnateur, elles permettront d'enrichir les résultats provisoires de l'évaluation de base de la situation des DESC au Burkina Faso. Elles faciliteront, sans aucun doute, l'opérationnalisation du mécanisme CCAP-DESC.

Le CIDOC, dans le cadre de ce projet, travaille étroitement avec la Commission nationale des droits humains (CNDH) dans la mise en place de l'opérationnalisation du mécanisme CCAP-DES. Le représentant du CNDH, Daniel Nikièma, a révélé que le partenariat entre les deux structures est fondé sur une vision commune : celle de renforcer les droits humains, en particulier les droits économiques, sociaux et culturels, au bénéfice de toute la population burkinabè. M. Nikièma a également rappelé que la CNDH accompagnera le CIDOC pour la mise en œuvre effective du projet, mais aussi pour veiller à sa pérennité. « Le CNDH s'engage à jouer pleinement son rôle, dans le cadre de ce partenariat, en apportant son expertise, en facilitant le dialogue entre les différentes parties prenantes, et en veillant à ce que les recommandations issues de ce projet soient effectivement prises en compte dans l'élaboration des politiques publiques », a-t-il réitéré.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

Catégories: Afrique

La population de Maluku confrontée aux tracasseries policières et difficultés de transport

Radio Okapi / RD Congo - mar, 13/08/2024 - 14:07

Maluku est l’une des communes la ville de Kinshasa, frontalière avec le Congo-Brazzaville. Cependant, elle peine à sortir des difficultés qu’elle rencontre.Parmi ces difficultés, l’insécurité due aux tracasseries policières et le manque de transport viennent en-tête.


Tracasseries 

Catégories: Afrique

Pages