You are here

Feed aggregator

Un jeune algérien arrêté à l’aéroport de Dubaï

Algérie 360 - Mon, 24/07/2017 - 11:22
Un jeune touriste algérien a été arrêté à l’aéroport de Dubaï pour agression et vol, a rapporté hier le journal électronique Gulf News.

L’Algérien âgé de 18 ans a agressé et volé 1 500 dirhams à son colocataire de nationalité égyptienne en avril dernier. Il lui aurait porté, selon la même source, un coup à l’aide d’un tournevis.
Le verdict contre ce jeune algérien sera prononcé le 22 août prochain.

Categories: Afrique

Lutte contre le commerce informel: 400 marchés seront éradiqués

Algérie 360 - Mon, 24/07/2017 - 11:19

Pour intégrer les commerçants exerçant dans l’informel, l’Etat est en train de réaliser 784 marchés.

Les marchés informels restants vont bientôt disparaître. Les services de sécurité, en collaboration avec ceux du commerce comptent entamer une campagne d’éradication de pas moins de 400 marchés.
L’opération concernera toutes les wilayas. Les premiers marchés qui seront éradiqués sont ceux qui ont été installés en pleins centres urbains et à proximité des axes routiers. Pour que l’opération se déroule dans de bonnes conditions, le ministère de l’Intérieur a demandé aux responsables locaux de procéder à la distribution des marchés de proximité dont la réalisation est achevée au profit des occupants de ces marchés.
Quant aux responsables des communes dont les marchés ne sont pas encore achevés, le ministère les a sommés d’accélérer la cadence des travaux et de retenir dès à présent les noms des futurs bénéficiaires parmi ceux exerçant au niveau des marchés informels. Selon le ministère de l’Intérieur, il y a quelque 784 marchés de proximité qui sont en train de se construire un peu partout dans le pays. L’Etat a consacré une enveloppe de 12 milliards de DA pour procédé à la réalisation de ces marchés, a précisé le ministère de l’Intérieur dans son communiqué.

Par ailleurs, s’exprimant récemment en marge d’une réunion qu’a tenue le ministre du Commerce, Ahmed Saci, avec ses cadres à l’échelle des wilayas, le directeur de la régulation et de l’organisation des activités commerciales au ministère du Commerce, Abdelaziz Ait Abderrahmane a fait savoir que les autorités locales ont fourni de gros efforts concernant l’éradication des marchés informels ces dernières années. «Sur 1453 marchés informels recensés il y a quelques années, il n’en subsiste en ce moment que 403»,fera-t-il savoir. «Sur les 1 050 marchés éradiqués, le ministère du Commerce n’a enregistré que la réapparition de 2 016 marchés», a-t-il souligné. «Le nombre des commerçants qui exerçaient au niveau de ces marchés avant leur éradication, était de 50.677», a affirmé le responsable. Après la réalisation des marchés de proximité, l’Etat a pu intégrer 21.239 commerçants, soit 42% de l’ensemble.
Abordant par la même occasion le taux de réalisation des marchés de proximité et couverts que l’Etat est en train de construire, Abdelaziz Aït Abderrahmane a indiqué que sur 784 marchés, 670 ont été livrés et 291 autres sont en voie d’achèvement. Pour ce qui est des marchés couverts, le directeur de la régulation a fait savoir que sur un programme global de 291 marchés, le ministère a pu en livrer 22. «Il y a 46 autres en cours de réalisation, tandis que 208 autres chantiers ont été gelés.» Il est à souligner que le nombre de marchés de gros et de proximité demeure très faible par rapport à la densité de la population algérienne.
Cet état de fait est pour beaucoup d’économistes à l’origine de la cherté des produits agricoles en Algérie.
Le nouveau ministre du Commerce a, pour remédier à cette situation, décidé de multiplier le nombre de surfaces, appelées communément, hypermarchés. Ainsi, il a décidé de réaliser 300 marchés à travers le pays. La multiplication de ces hypermarchés va atteindre au minimum deux objectifs, à savoir la protection du pouvoir d’achat du citoyen et l’économie nationale.
En effet, explique Ahmed Saci, en multipliant ces grandes surfaces, le ministère du Commerce saura maîtriser à la fois les prix des aliments et la transparence des transactions commerciales, ainsi que la qualité des produits.

Categories: Afrique

Les résultats du BAC disponibles par SMS et via internet dès mardi

Algérie 360 - Mon, 24/07/2017 - 11:18
Les résultats du Baccalauréat session 2017 pourront être consultés demain à partir de 14h00 par SMS et à partir de 15h00 sur le site web de l’ONEC (Office national des examens et concours), indique la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, sur Twitter.

« Dans le cadre des efforts menés par le ministère de l’Education nationale, visant à consacrer l’amélioration du service public à travers le système d’information, il est possible à tout un chacun de consulter, dans le confort, ses résultats à partir du site de l’ONEC https://bac.onec.dz (15:00), des listes affichées dans les établissements scolaires (15h00) ou par SMS via son téléphone portable à partir de 14:00 en composant le numéro *567# », indique la ministre de l’Education.

الإعلان عن # نتائج_امتحان_شهادة_البكالوريا_دورة_2017 ، يوم الثلاثاء 25 جويلية إبتداء من الساعة 14:00
مبروك للناجحين pic.twitter.com/jwFcNFdA14

— Nouria Benghabrit (@NBenghabrit) 24 juillet 2017

Categories: Afrique

Comment les réactionnaires polonais remettent en cause la séparation des pouvoirs

HU-LALA (Hongrie) - Mon, 24/07/2017 - 11:18

Dans la nuit de vendredi à samedi, malgré les manifestations devant le Parlement, à Varsovie en Pologne, le sénat a voté une loi qui met fin au mandat des juges de la Cour Suprême et de les remplacer sur nomination de l'exécutif.

Deux autres lois ont été votées en juillet : pour permettre au ministre de la Justice de nommer les présidents des tribunaux de droit commun et pour révoquer les membres du Conseil de la Magistrature et les faire nommer par le Parlement. De fait, le pouvoir exécutif prend le contrôle du pouvoir judiciaire, dont l'indépendance garantit la démocratie . . .

Comprendre l'Europe centrale pour 6€/mois Je m'abonne Je me connecte

Categories: PECO

What does the future of Europe-Asia cooperation look like?

Europe's World - Mon, 24/07/2017 - 11:17

For the first time in centuries, Eurasia is again becoming the most dynamic region in the world.

After five centuries of what could be called ‘the Atlantic Era’, a shift towards the East has been happening steadily over the last few decades. But recently momentum is speeding up and tectonic shifts are occurring. Three important current trends are emerging in the region.

First, economic growth is returning to Europe. Its GDP growth surpassed that of the United States in the first quarter of 2017.

Second, the elections of this year have fended off the feared rise of anti-European populist parties in the Netherlands and France. There is something of a ‘backlash against the 2016 backlash’. Although the Netherlands does not have a new government yet, Geert Wilders’ anti-immigrant PVV did not become the largest party, as polls had predicted. In France liberals have come to power.

Third, the external environment is also conducive to more European unity: remaining tensions in the East and the Brexit and Donald Trump’s erratic policy in the West are pushing Europe, in the words of the German chancellor Angela Merkel, to “take fate into its own hands”.

“China’s Belt and Road Initiative (BRI) is estimated to be the largest foreign investment drive by any country in history”

After the German elections in September, European politics can stabilise and we can expect these three drivers to lead to new momentum for European initiative and a more unified European Union. Risks remain though, as Europe’s momentum is fragile. Although the populists did not win, their share of the vote did increase and the elections in both the Netherlands and France dealt a heavy blow to traditional ruling parties. With fractured parliaments and new parties, the ability to govern might become a problem in the future.

The second trend concerns China’s vast economic diplomacy. China’s Belt and Road Initiative (BRI) is estimated to be the largest foreign investment drive by any country in history, including America’s post-Second World War Marshall Plan. The initiative includes investments from Central Asia to South Asia and Eastern Europe.

What has been particularly notable over the last year, however, is the speed at which China’s investments are shaping the traditional American influence sphere. Since US withdrawal from the proposed Trans-Pacific Partnership trade deal, China is spearheading economic integration in the Asia-Pacific. Under President Rodrigo Duterte, the Philippines is drawing closer to China. South Korea’s new President Jae-in Moon is also aligning his country closer to China, and the Japanese Prime Minister Shinzo Abe has also responded positively to cooperation under the BRI.

The main emerging challenge here is that as China becomes so deeply involved financially in other countries it risks being entangled in local politics. It will be increasingly unable to remain neutral, especially in countries with relatively weak states and strong sectarian differences. This could produce problems. Controversy has already emerged in countries ranging from Zambia to Pakistan and Sri Lanka over China’s investments, and we can expect this to intensify as the country builds its own global financial architecture.

A third (not much noted) trend is the emergence of an active Indian foreign policy. Coming from a relatively isolationist policy, the government of Narendra Modi has become very active with state visits to places like Spain, Belgium and Kazakhstan. Especially notable is India’s policy in its direct environment. The country is developing the Iranian port of Chabahar, which is linked to Afghanistan and competes with the Pakistani harbour of Gwadar (in which China is involved).

India’s ties are also increasing with the Gulf nations. Together with Japan, India is investing in Africa and the country is developing projects throughout South-East Asia. Drawing the lines between these projects shows a strategy to connect a horizontal line along Asia’s southern coastal region. Put differently, it could make the Indian Ocean truly India’s Ocean. A challenge to this trend will be the growing competition with China in the region.

“Shifting economic and political realities also means greater volatility and potential for conflict. Strong mechanisms of diplomacy are required”

So what do these trends amount to? On the one hand, we see a more vigorous EU, and on the other, Asian giants reaching out. Could this lead to increasing Euro-Asian cooperation? I think so. European Council President Donald Tusk described the recent meeting between the EU and China as the most productive ever.

Geopolitics brings Europe and Asia closer together and so does economics. Take, for example, the recent announcement of cooperation between Chinese search-engine Baidu and German manufacturing company Bosch in the field of artificial intelligence for self-driving cars. We might see more of this type of cooperation in the future.

While American companies currently dominate the global online market, in the future the internet will enter the physical world, from cars to homes, the streets and even our bodies. These are domains in which many countries in Europe and Asia traditionally excel. Indeed, with Germany’s Industrie 4.0 and China’s ‘Internet Plus’ policies, these countries are preparing for the transition. Perhaps these countries will be the winners of the next wave of technological innovation and increase cooperation among them.

The fact that Eurasia is again becoming the most dynamic region in the world does not only imply opportunities. Shifting economic and political realities also means greater volatility and potential for conflict. Strong mechanisms of diplomacy are required. Just as the Concert of Europe did in the 19th century after the Napoleonic Wars, a ‘Concert of Eurasia’ could prevent conflict in the future. A strong Europe could play a central role in this.

In the early centuries of the Common Era, there were two powerful empires on the Eurasian plain: the Roman Empire and the Han dynasty. Although contact was limited, the Roman Empire was known as ‘Daqin’ in China. ‘Qin’ refers to the dynasty that unified China and ‘da’ means ‘great’. It suggests the Han saw the European Romans as their equals. Such a situation might again emerge in the future.

IMAGE CREDIT: CC/Flickr – UN Geneva

The post What does the future of Europe-Asia cooperation look like? appeared first on Europe’s World.

Categories: European Union

Aïn Temouchent: Noyade d’un jeune à Sidi Djelloul

Algérie 360 - Mon, 24/07/2017 - 11:15

La population de Saïda, dans la commune de Oued Sebbah, était en émoi ce samedi, après la disparition par noyade d’un jeune âgé à peine de 27 ans.

Selon des informations concordantes, le malheureux B. B. était en compagnie de ses amis pour passer un week-end au bord de la mer, précisément à la plage de Sidi Djelloul, cependant, le défunt voulait goûter aux plaisirs de la mer, il a fait un plongeon dans une zone rocailleuse, il a été touché à la tête par un rocher. Gravement blessé et perdant connaissance, un nageur l’a évacué vers la rive, malheureusement, il a rendu son dernier soupir au moment de son évacuation aux urgences médicales.

Une enquête d’usage a été ouverte par les éléments de la gendarmerie nationale pour déterminer les causes et les circonstances de cette mort tragique.

Le malheureux a été inhumé hier après la prière d’El-Dhor dans sa localité natale.

S. B.

Categories: Afrique

Tlemcen : Arrestation de deux malfaiteurs

Algérie 360 - Mon, 24/07/2017 - 11:12

Deux malfaiteurs qui sévissaient au niveau des villes de Marsa Ben MÆhidi et Remchi, ont été arrêtés, cette semaine, dans ces deux localités, a-t-on appris, hier, auprès de la sûreté de wilaya de Tlemcen. Le premier individu a été appréhendé, près du parking de voitures de la  plage Moscarda 1, par la police, en possession d’une quantité de kif traité qu’il s’apprêtait à écouler, précise-t-on de même source

Categories: Afrique

Relizane: Des habitants réclament des ralentisseurs

Algérie 360 - Mon, 24/07/2017 - 11:12

Les résidents de la cité Zhune, située à la périphérie du chef-lieu de Relizane, ont de plus en plus peur pour leurs enfants et aussi pour eux-mêmes. Le quartier est une ex-zone industrielle rattrapée par le béton des HLM et autres habitations.

L’artère principale est une route, toute droite, longue d’environ 1 500 m. La circulation, très importante à ce niveau, est devenue très dangereuse en raison de la vitesse excessive des automobilistes. Et le comble, toutes les habitations sont rangées sur un côté (sud) et les citoyens doivent traverser cette artère pour prendre le bus d’El Matmar. Le danger guette continuellement tous les piétons sur cette chaussée.

Nombreux sont ceux qui ont échappé, sinon assisté à des accidents dont certains ont été mortels. Tous les accidents ont eu lieu sur l’artère principale, à quelques pas de leurs cages d’escalier.

Des habitants de cette cité font part de leur inquiétude et leur angoisse. Un vieillard a lancé lors de notre présence dans les lieux : «Aujourd’hui, ont doit procéder au moins à la pose de dos-d’âne pour que nos enfants et nous-mêmes puissions traverser en toute sécurité cette route qui devient de plus en plus dangereuse».

A. Rahmane

Categories: Afrique

En parlant de la Libye, n'oublions pas...

Le mamouth (Blog) - Mon, 24/07/2017 - 11:12
Demain, le général Khalifa Haftar et le président du conseil de transition libyen Fayez Sarraj se
Plus d'infos »
Categories: Défense

Un pressant appel des citoyens de la ville de Mostaganem: À la recherche d’idées positives pour les 2 parcs de la ville

Algérie 360 - Mon, 24/07/2017 - 11:09

«Aujourd’hui, alors que nous sommes dans l’urgence d’agir pour la survie de nos 2 jardins publics, nous demandons à la municipalité de rattraper sa faute avant qu’il ne soit trop tard», explique Mohamed Krelifa, un retraité et membre de la société civile, en citant un texte cosigné par lui-même.

Une ineptie est constatée dans la réalisation des aménagements des deux jardins publics de la ville. Le constat reste amer pour diverses raisons. Les deux jardins sont en mesure d’être des attraits indéniables pour devenir une attractivité touristique d’autant plus que le jardin du parc d’El Arsa jouxte un pôle culturel. Les deux jardins peuvent apporter des valeurs ajoutées à l’espace touristique de la ville. Le jardin Emir-Abdelkader à quelques pas du centre-ville est un jardin d’agrément conçu pour la promenade et la détente de la population.

Aux nombreux avis des citoyens, la composition d’un jardin public doit comporter quatre secteurs distincts : Consolider les allées actuelles : ces larges voies qui sont bordées d’alignements d’arbres d’espèces rares ou exotiques et y ajouter des bancs en quantité qui font défaut ou sont insuffisants au niveau des deux jardins.

Prévoir un réseau hydraulique qui sera formé d’un ou plusieurs lacs reliés par des ruisseaux artificiels qui malheureusement n’existent pas dans le jardin public de la ville, sauf un pseudo-lac sans eau qui ne présente aucune symbolique.
Les sentiers pittoresques : ils sont à dessiner pour faire découvrir les axes de vue remarquables du jardin. Ils doivent être ponctués de ponts, grottes, belvédères, roseraie et parterre fleuri selon les saisons. Les lieux de rencontre : restaurant, des jeux pour enfants, kiosques et, pourquoi pas, une aire de spectacle en plein air.

L’appel à un paysagiste est incontournable pour dessiner les contours d’un projet d’aménagement dans la règle du métier et mettre fin ainsi au règne du bricolage. Un personnel permanent encadré par un jardinier est obligatoire.

Ces réflexions permettraient de redynamiser les 2 parcs avec du concret, de l’audacieux et de l’ambitieux.

A. B.

Categories: Afrique

Douéra : Le meurtrier de Ouled Mendil arrêté

Algérie 360 - Mon, 24/07/2017 - 11:08

Les éléments de la brigade territoriale de la Gendarmerie nationale (GN) d’Ouled Mendil (Douera) à Alger ont procédé à  l’arrestation d’un individu répondant aux initiales de M.S, âgé de 16 ans impliqué dans l’homicide d’un quinquagénaire, a indiqué, hier à Alger,  un communiqué du Groupement territorial de la Gendarmerie nationale d’Alger. Selon la même source, les faits remontent au 15 juillet en cours, lorsque la brigade territoriale d’Ouled Mendil avait reçu un appel téléphonique de  la part d’un suspect, signalant l’émanation d’une fumée dense provenant d’une maison. Les éléments de la brigade de la protection civile qui sont intervenus ont trouvé sur place un corps partiellement brûlé et portant des traces de coups assénés au moyen d’un objet tranchant.

Categories: Afrique

Khemis Miliana: En mi-campagne céréalière, déjà plus de 600 000 Q engrangés

Algérie 360 - Mon, 24/07/2017 - 11:05

L’ambition de la CCLS de faire de la wilaya de Aïn Defla le pôle premier du pays en matière de production de semences de céréales est en train de se concrétiser.

Aux premiers jours de ce mois de juillet, la CCLS avait engrangé plus de 500 000 de céréales dont 120 000 q de semences de blés dur et tendre, d’orge, de pois chiches et d’avoine.

A la mi-juillet, ce sont 620 000 q qui ont été collectés et la collecte est loin d’être achevée : on s’attend à recevoir près de 1 million de q, un chiffre qui, peut-être, ne sera pas atteint parce que certains céréaliers de l’extrême-est et de l’extrême-ouest de la wilaya ont livré leur production dans la wilaya de Chlef ou de Médéa, à cause de l’éloignement et de l’insuffisance des capacités de stockage de la wilaya de Aïn-Defla.

Cependant, il faut noter que les variétés tardives des blés telles que le Bousselam et le Set se sont adaptées dans la zone du Haut-Chelif, dans la région de Djendel et de Aïn Lechiakh. Comme il est à noter que les fermes pilotes qui possèdent des disponibilités d’aires de stockage n’ont pas encore livré leurs productions.

Comme facteur favorisant ces importantes collectes, il y a lieu de noter que les superficies réservées et emblavées, destinées au Programme de multiplication de semences (PMS), ont presque doublé en 4 ans puisqu’elles sont passées de 4 100 ha à 7 100 ha en 2017, situées principalement dans la région est de la wilaya où le réseau d’irrigation et la ressource hydrique existe. C’est cette disponibilité de l’eau qui a permis aux multiplicateurs de semences de procéder à l’irrigation des champs de céréales jusqu’à 6 fois durant la dernière période (avril-mai) pour parer au stress hydrique qui se produit chaque année à cause de l’irrégularité en dents de scie de la pluviométrie. C’est aussi d’ailleurs ce qui a permis, d’après les échantillons recueillis, d’obtenir du grain bien nourri et de bonne qualité et des rendements à l’hectare élevés.

Selon les services consultés, de nouvelles variétés ont été introduites, variétés telles que le «Saoura» (une variété locale) qui s’est bien adaptée aux sols et au climat local.

On indique par ailleurs que d’autres variétés, en plus du «Saoura», telles que le Siméto, le Mexicali, le Vitron, le A-Onza et autre Bousselam sont inscrites au Programme de multiplication de semences. Pour ce qui est de l’orge, c’est le Rihane.

S’agissant des légumineuses, dont le Programme de multiplication de semences a été entamé, c’est la variété le «Syrie» de différentes générations qui est introduite et qui a montré ses grandes qualités d’adaptation aux sols des piémonts notamment.

Autre légumineuse dont la culture est remise à l’honneur, ce sont les pois chiches et la variété nommée le Flip qui commence à faire ses preuves. En effet, si en 2015 on a commencé par emblaver 432 ha à titre d’essai, en 2017, on en est à 4 500 ha. Toujours dans les piémonts des chaînes de l’Ouarsenis au Sud et du Dahra au Nord.

Pour ce qui est des lentilles avec la variété «Syrie», le programme a débuté avec 51 ha et on a obtenu 31 quintaux à l’hectare, et cette superficie est appelée à être multipliée par 5.

Toujours dans le cadre de l’amélioration de la production de semences, un programme de partenariat algéro-européen pour la troisième année consécutive, des expérimentations sont menées pour tester les qualités d’adaptation au climat et à la salinité des sols de nouvelles variétés à rendement élevé en grains mais aussi en paille, cette dernière étant tout aussi importante pour l’alimentation du bétail.

Il est à noter, cependant, que la SAU (superficie agricole utile) dans la wilaya de Aïn-Defla ne cesse d’être grignotée par les emprises des grands projets, dits structurants, projets tels que l’autoroute, la voie de chemin de fer… de nouvelles routes et voies d’évitement, mais aussi par l’extension des PDAU qui s’attaquent au domaine agricole par l’avancée du béton, sacrifiant les terres agricoles plus aisées pour les constructions que les zones de hauteur non agricoles et non forestières, parce que construire en plaine est moins coûteux et les exemples ne manquent pas.

Pour développer la production de semences et diminuer les volumes d’importation, pour développer les variétés les mieux adaptées, selon certaines sources, 33 fermes pilotes autogérées viennent de passer aux mains de l’OAIC. Dans ce cadre, la CCLS de Khemis-Miliana vient de se voir attribuer la ferme pilote Benouadhah située à Djendel, une ferme qui s’étend sur 700 ha de terres à blé dont 660 dans un périmètre irrigué, ce qui constitue des atouts majeurs. Cette ferme, qui dispose du réseau d’irrigation, de terres à haut degré de fertilité, et d’un climat modéré, sera consacrée justement au Programme de multiplication de semences dont l’aspect stratégique n’est plus à démontrer.

La CCLS (Coopérative des céréales et des légumes secs) de Khemis-Miliana, qui s’est également dotée d’une unité de traitement et de conditionnement des semences qui est opérationnelle depuis novembre 2016, à l’ouest de la wilaya, à El-Attaf précisément, possède une capacité de traitement de 5 tonnes à l’heure et on ne cache pas le souhait de voir la réalisation d’une station similaire à l’Est dans la daïra de Djendel, pour justement appuyer le PMS.

On signalera, au passage, que l’insuffisance des capacités de stockage pousse la CCLS au recours des réquisitions et à la location d’aires de stockage. De ce fait, durant la campagne des moissons, il a été établi 2 programmes de transfert des récoltes, le premier à partir des 20 points de collecte vers la CCLS et le second programme de la CCLS vers les 4 wilayas limitrophes qui, elles, disposent de moyens de stockage suffisants.

Karim O.

Categories: Afrique

Tébessa: Trois charlatans arrêtés en possession de mercure rouge et gris

Algérie 360 - Mon, 24/07/2017 - 11:01

Agissant sur des informations bien dirigées faisant état de trafic de mercure rouge et gris, les éléments de la BRI du 7e arrondissement relevant de la Sûreté de wilaya ont réussi, avant-hier, à filtrer un groupe notoirement dangereux, composé de trois individus dont l’âge varie entre 25 et 70 ans, qui pratiquaient de la magie noire et qui se vantaient de guérir certaines maladies avec ces produits prohibés, a-t-on appris de sources policières.

L’opération réussie, menée judicieusement par des policiers qui ont effectué des perquisitions dans plusieurs habitations, a permis la découverte de trois flacons de mercure rouge et gris, une arme à feu (un pistolet), un lot de munitions ainsi que des trucs et des écritures graphiques de charlatanisme.

Les trois imposteurs ont été arrêtés et présentés devant le juge, qui a ordonné leur détention, a précisé la même source.

Maâlem Hafid

Categories: Afrique

Peugeot Algérie : montage et équilibrage offerts pour tout remplacement de pneus

Algérie 360 - Mon, 24/07/2017 - 11:00

Peugeot Algérie lance un nouveau forfait Pneumatique au niveau de ses ateliers, avec le montage et équilibrage offerts pour tout remplacement de pneus, et ce jusqu’au 31 aout 2017.

En effet, le le montage et équilibrage sont offerts pour tout remplacement de pneus chez Peugeot Algérie jusqu’au 31 aout 2017, avec en bonus 23 points de contrôle offerts. Cette offre comprend :
– La dépose
– Le dévissage de l’obus de valve et dégonflage du pneu
– La dépose des masses d’équilibrage
– Le nettoyage et inspection minutieux de la roue
– Le détalonnage du pneu en prenant soin de la valve
– La repose
– La vérification du respect des dimensions entre la roue et du pneumatique à monter (diamètre, largeur)
– La mise en place des protections sur les outils pour protéger les roues en alliage
– La lubrification des talons du pneu
– L’amorçage du gonflage pour plaquer les talons contre les rebords de jante
– La mise à la pression recommandée
– L’équilibrage d’un pneumatique
– L’équilibrage statique pour les oscillations verticales, qui se règle en plaçant des masselottes à l’intérieur de la jante
– L’équilibrage dynamique pour les oscillations horizontales, qui se règle en plaçant des masselottes à l’extérieur de la jante
– Le remplacement de valves

Categories: Afrique

Boumerdès: Le nouveau président de la cour prend ses fonctions

Algérie 360 - Mon, 24/07/2017 - 10:57

Jeudi matin, lors d’une audience du tribunal de la cour de Boumerdès, les magistrats de ce tribunal ont délibéré sur l’installation de Mohamed Abdelli à la tête de cette cour. Lors de la délibération étaient présents dans la salle d’audience, le wali de Boumerdès, le directeur central du ministère de la Justice, le procureur général de cette cour, les membres de la direction du bâtonnat de Boumerdès et les autorités civiles, sécuritaires et militaires de la wilaya.

Abachi L.

Categories: Afrique

Pour cause de pénurie récurrente d’eau potable: Des villageois ferment le siège de la daïra de M’chédallah

Algérie 360 - Mon, 24/07/2017 - 10:54

Le problème d’eau potable persiste à M’chedallah, tant dans le chef-lieu de daïra que dans d’autres communes. Ainsi, hier, et n’en pouvant plus, surtout en ces temps caniculaires, des dizaines de citoyens venus des différents hameaux du grand village d’Ath Yevrahim mais également de plusieurs villages de Tamellahth dans la commune d’Ahnif, se sont déplacés au siège de la daïra de M’chédallah avant de procéder à sa fermeture. Raison invoquée : les promesses non tenues du chef de daïra qui avait promis la semaine dernière, déjà, aux habitants du village Ath Yevrahim une solution à leur calvaire, au plus tard, dans une semaine.

Le village Ath-Yevrahim considéré, à travers ses différents hameaux tels Voumejvar, Tamourt Ouzemmour, Ighil Ouyazidh, Thigzirin, comme le prolongement du chef-lieu communal dans sa partie Ouest, a été parmi les premiers villages alimentés en eau potable dans le début des années 1970. A cette époque déjà, alors que le grand village ne disposait ni de routes, ni d’électricité, ni d’assainissement, le réseau d’AEP était là et les maisons de fortune pour la plupart qui étaient construites çà et là, – à l’époque, le village n’était pas aussi peuplé qu’aujourd’hui, étaient raccordées au réseau d’AEP avec compteurs et factures. Il faut dire qu’à l’époque, en plus de l’eau potable existante, le village qui s’étalait sur plusieurs kilomètres, était irriguée à partir d’un canal dont les eaux venaient depuis la fameuse source d’Ainsar Aberkane, située en haute montagne, au village M’zarir.

De fait, les villageois qui vivaient de leurs terres et des cultures maraîchères et l’arboriculture fruitière, n’utilisaient l’eau du robinet que pour les besoins domestiques.

Dans les années 1980, la sécheresse aidant, le canal s’est tari et les villageois, pour sauver leurs fermes et leurs cultures, recouraient à l’eau potable. Entre temps, le village s’est agrandi. Et ce qui devait arriver, arriva. Le réseau d’AEP n’était plus suffisant, surtout après la baisse du débit de la source du puits communal situé dans la plaine, près de l’oued Sahel d’où est alimentée la commune.

Dans les années 1990, ce fut carrément la pénurie et depuis, malgré tous les efforts des différents P/APC qui se sont succédé à la tête de l’APC de M’chedallah, le village Ath Yevrahim, souffrait du manque d’eau potable.
Ici, il faut rappeler que certains hameaux, comme Voumejvar, ou encore Thigzirin, l’eau du robinet continuait à couler, bon an mal an.
Cependant, depuis quelques années, même ces deux hameaux, commençaient à souffrir au même titre que les autres hameaux, comme Tamourt Ouzemmour ou encore Ighil Ouyazidh.

Il faut également rappeler ici les efforts de l’Etat qui a dépensé beaucoup d’argent pour ramener l’eau, depuis la source Ainsar Aberkane, du village Mzarir jusqu’au château d’eau du village Ath Yevrahim, puis celui de Tamourt Ouzemmour.

Aujourd’hui, plusieurs autres châteaux d’eau sont réalisés comme celui de la ville de M’chedallah, celui d’Alaouche, ajouté à celui d’Ath Yevrahim, et celui de Tamourt Ouzemmour, mais, malgré toutes ces réalisations, l’eau manque toujours.

D’après les responsables locaux, il faudrait, pour satisfaire toute la demande, raccorder le château d’eau principal de la ville de M’chédallah avec les eaux des transferts du barrage Tilesdit, et réserver les eaux de la source Ainsar Aberkane pour les châteaux d’eau d’Ath Yebrahim et Alaouche. De la sorte, le réseau d’AEP des hameaux de Voumejvar et Ighil Ouyazidh et une partie de la Tamourt-Ouzemmour et Thigzirin, seront alimentés depuis ce château d’eau de la ville de M’chedallah lequel sera régulièrement alimenté depuis le barrage Tilesdit. Et pour garantir la régularité de l’alimentation, il faudra dès le début installer les compteurs, réparer les fuites d’eau dans le réseau, et confier la gestion à l’ADE. Par ailleurs, durant la même journée d’hier, les villageois de la commune d’Ahnif se sont également rassemblés devant le siège de la daïra pour dénoncer la pénurie d’eau et réclamer leur part du réseau principal des grands transferts qui passe par leur région et qui va jusqu’aux daïras de M’chédallah et El Yachir et Hammam Dhelâa dans la wilaya de M’sila, mais qui ne leur profite pas.

Durant la même journée, le chef de daïra a reçu les représentants des protestataires, mais l’on ignore quelles étaient les décisions prises à l’issue de cette réunion.

Dans l’après-midi, les protestataires se sont dispersés dans le calme et le siège de la daïra a rouvert ses portes.

Y. Y.

Categories: Afrique

Happy birthday, EU NATO Declaration! All the best for your future

Ideas on Europe Blog - Mon, 24/07/2017 - 10:49

[This post was originally published in the Atlantic Community.]

 

Saturday, July 8th, 2017 marked the first anniversary of the Joint Declaration by the President of the European Council, the President of the European Commission, and the Secretary General of NATO. The signing of this joint declaration between the EU and the Atlantic Alliance called for a new era of their relationship. But is the Joint Declaration really such a milestone that everybody in Brussels talks about? Or, is it just another act of nothing?

Even in the area of security and defense, cooperation has become an unavoidable issue in the last twenty-five years. States in Europe have not only recognized the need for closer collaboration, but have also come to realize that there is no alternative. Recent events, such as the Ukraine crisis and the renewed disputes with Russia, the refugee crisis, and the emergence of hybrid warfare as well as terrorist attacks in European capitals, have illustrated that one security organization alone is not able to solve such issues. The changing international order and the developments along Europe’s borders call for more cooperative approaches to peace and security.

 

 

With the EU-NATO Joint Declaration, another stone was laid to build a basis for cooperation. One year has passed since the signing. The main questions are now:

  1. What is the Joint Declaration comprised of?
  2. What has been implemented so far?
  3. What is the outlook for the future of EU-NATO relationship?

The EU-NATO Joint Declaration and the subsequent Implementation Plan are based on seven areas of cooperation: hybrid threats, operational cooperation, cyber security and defense, defense capabilities, defense industry and research, exercises, and defense and security capacity-building. The 42 articles within these areas of cooperation further propose actions and approaches to foster cooperation.

Yet, while these proposals sound promising and let one think that the EU-NATO cooperation has moved from “desirable” to “possible,” one important question remains: What has been achieved so far? Of course, their cooperation cannot be expected to have become the goody-goody among inter-organizational relations in security and defense only one year after signing this declaration. But the current “European defense momentum” should be used effectively and wisely, and should be translated into closer cooperation over the Atlantic. Fruitful grounds for doing so are hybrid warfare and cyber security. These fairly new security threats can trigger cooperation through using each organization’s own strength – for example, cooperation in hybrid warfare , in which each can make use of their strength and expertise, could become a good point of departure and a potential for a spill-over effect to other areas of cooperation, such as cyber security and defense capabilities.

Still, one has to be realistic and down to earth in terms of EU-NATO cooperation in general. Since signing the Joint Declaration, one major concern remains: Both organizations could take the easy way out and rest on their laurels. As pointed out by a NATO official, both organizations have to deliver now. Concrete and substantive deliverables are urgently needed. Just ticking the boxes of carrying out meetings and seminars is not enough. The “joint” is still missing from their actions and both have to work towards a sense of togetherness on both the operational and strategic levels in order to find solutions to current security threats on Europe’s eastern and southern borders.

Overall, the atmosphere between the two organizations and their staff has improved over the last months and weeks. Exchanges have become more regular, and issues of EU-NATO cooperation more frequently find their way on the organizations’ agendas. The future for their relationship looks promising, albeit full of obstacles and challenges, and a lot of work still needs to be done. The EU and NATO find themselves in the “friend zone” and should work towards more strategic partners with a sense of togetherness.

Areas of cooperation that seem to be most fruitful for joint actions are cyber security and hybrid warfare, as well as counter-terrorism and maritime security. Efforts in the Gulf of Aden and in Mediterranean Sea have illustrated that cooperation on the operational level is possible. Now it is time to translate the will to cooperate to other theatres. Crises in the Ukraine and Libya demand joint action because of the complex nature of these enduring conflicts. Neither organization is fully equipped to deal with these issues. However, questions still remain. Who will make the first move? Who dares to actually start cooperating on both the operational and strategic level? The implementation of the Joint Declaration and the 42 proposals remains to be seen.

 

Nele Marianne Ewers-Peters is a PhD Candidate and Teaching Assistant at the University of Kent.

The post Happy birthday, EU NATO Declaration! All the best for your future appeared first on Ideas on Europe.

Categories: European Union

Changement climatique et terrorisme : pour éviter le simplisme

IRIS - Mon, 24/07/2017 - 10:32

« On ne peut pas prétendre lutter efficacement contre le terrorisme si on n’a pas une action résolue contre le réchauffement climatique ». La déclaration récente d’Emmanuel Macron, maladroite car insuffisamment justifiée, en clôture du sommet du G20 à Hambourg le 8 juillet dernier a déclenché un tollé.

La facilité de la formule a, comme souvent, eu pour effet d’encourager le simplisme des réactions. A cela s’ajoute que le changement climatique et le terrorisme sont deux thèmes sur lesquels se projettent un certain nombre de clivages participant ainsi à l’hystérisation du débat. Parmi les détracteurs les plus visibles a figuré l’ancien ministre de l’Education nationale, Luc Ferry. Ce dernier a en effet publié deux tweets rageurs (« La déclaration d’Emmanuel Macron sur l’impossibilité de lutter contre le terrorisme sans action contre le climat franchit le mur du çon… », le 8 juillet ; puis « La ritournelle écolodélirante selon laquelle Daech serait lié au réchauffement plus qu’à l’islamisme est un insensé déni de réalité », le 10 juillet). L’avantage de cette nouvelle polémique reste qu’elle fournit l’occasion d’une nouvelle clarification concernant les corrélations existantes entre le changement climatique et d’autres défis sécuritaires comme le terrorisme.

Le changement climatique n’est évidemment pas une cause directe du terrorisme, ce que personne n’a jamais sérieusement avancé. Il agit en revanche comme un amplificateur de risques ; c’est-à-dire qu’il contribue, par ses manifestations géophysiques, à accentuer certains risques existants et connus, comme le risque inondations par exemple, l’érosion côtière ou les sècheresses. Il ne les crée pas mais il en renforce l’intensité et la fréquence. Ce sont notamment les conclusions des modélisations des différents spécialistes (climatologues, glaciologues, hydrologues, météorologues, océanographes, etc.) travaillant sur l’évolution du climat et dont les travaux sont regroupés dans les rapports du GIEC.

A long terme, les différents impacts du changement climatique peuvent conduire à d’importantes dégradations des milieux naturels dont l’état est vital pour certaines populations. C’est par exemple le cas du Sahel où l’agriculture vivrière et l’élevage sont indispensables à la survie des communautés rurales. Confrontées à la lente détérioration des conditions de leur subsistance et à l’absence de perspectives économiques autres que la migration, l’alternative pour certaines parties de la population peut revêtir le visage de la criminalité organisée, voire de la filière terroriste, tout simplement parce qu’il s’agit en dernier recours d’une manière de subvenir financièrement au besoin du foyer[1]. La misère est en effet un facteur à prendre en compte dans les processus de radicalisation, même si ceux-ci ne s’y résument pas.

Personne n’a jamais affirmé que l’apparition et l’expansion de Daech étaient liés au seul réchauffement climatique, ou, comme on a pu le lire sur de nombreux sites, que les auteurs des attentats en France en avait subi l’influence directe. Entrevoir la possibilité d’un lien à long terme entre impacts du changement climatique, dégradations d’un environnement, misère et radicalisation revient simplement à reconnaitre qu’un phénomène a bien souvent plusieurs causes.

Le risque incendie est une autre illustration de cette relation, que l’on peut observer dans l’actualité du moment. Le changement climatique intervient ici en effet en favorisant les sècheresses (plus longues et/ou plus fréquentes) et contribuant à l’augmentation de la température, qui conduit à terme à un allongement de la période de risque (de juin à septembre actuellement). S’il ne cause pas directement les incendies, il compte parmi les facteurs renforçant leur pouvoir de destruction et leur dangerosité car le feu se propagera plus facilement, plus loin et durera plus longtemps. Les dégâts seront plus importants, les victimes également, comme les risques pris par les pompiers. On observe d’ailleurs d’importants incendies estivaux dans l’ensemble des régions de moyenne et haute latitude, de la Californie au Portugal en passant par l’Australie, l’Italie, la Russie ou encore la France. Evidemment, les incendies sont généralement d’origine humaine, accidentelle ou criminelle. Alors certes, le changement climatique ne favorise pas l’apparition des pyromanes ou les comportements irresponsables chez les fumeurs jetant leur mégot dans les broussailles mais offre aux premiers un terrain de jeu plus important et aux seconds un environnement plus sensible à leur négligence.

Il ne faut donc évidemment pas faire du changement climatique l’alpha et l’oméga de toutes les questions de sécurité mais nier sa contribution au renforcement de certains risques ou au développement de certaines menaces, par idéologie ou opportunisme, est tout aussi absurde[2].

 

[1] Voir Katharina Nett, Lukas Rüttinger, Insurgency, Terrorism and Organised Crime in a Warming Climate, Adelphi, octobre 2016  et IRIS,

[2] Bastien Alex, Alice Baillat, François Gemenne, Rapport d’étude n°1 – Retrospective et typologie de crise, Observatoire des enjeux des changements climatiques en termes de sécurité et de défense, février 2017.

Le Mali confirme la capture de jihadistes par la force française Barkhane

France24 / Afrique - Mon, 24/07/2017 - 10:30
Des complices des jihadistes du Front de libération du Macina ont été arrêtés par l'armée malienne et les militaires de la force française Barkhane dans le nord du Mali, a-t-on appris dimanche de sources sécuritaires maliennes.
Categories: Afrique

Le djihad contre le rêve d’Alexandre

Politique étrangère (IFRI) - Mon, 24/07/2017 - 10:26

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n°2/2017). Sébastien Boussois propose une analyse de l’ouvrage de Jean-Pierre Perrin, Le djihad contre le rêve d’Alexandre. En Afghanistan, de 330 av. J.-C. à 2016 (Seuil, 2017, 304 pages).

Qu’il soit Proche, Moyen, ou Extrême, l’Orient a toujours fasciné la civilisation occidentale. Si l’on peut encore comprendre pourquoi le « Levant » et la rive orientale de la Méditerranée nous touchent tant – berceau de nos cultures, religions et identités –, on oublie souvent que le rêve d’un homme venu d’Europe fut d’étendre principes et rêves de notre civilisation jusqu’aux confins de l’Asie centrale et extrême-orientale. La terre d’Afghanistan fut le grand rêve d’Alexandre le Grand.

Comme le disait Nicolas Bouvier, ce rêve « si beau, perspicace, intemporel, généreux », n’a eu de cesse de trotter dans notre inconscient depuis la défaite d’Alexandre. C’est en effet là que son rêve s’est fini, avec son Empire. De la Grèce aux steppes d’Asie centrale, ce monde n’était qu’un. Aujourd’hui, il s’est fissuré en plusieurs blocs, en plusieurs micro-mondes.

Les conflits qui bouleversent la région du Moyen-Orient à l’Afghanistan nous semblent lointains jusqu’à ce que des bombes viennent frapper nos villes. Une vie là-bas n’est pas une vie ici. Et pourtant. Cette importation des tensions venues de si loin prouve aussi que nous sommes une part de cette identité et que le rêve d’Alexandre, devenu cauchemar notamment en Afghanistan depuis environ quatre décennies malgré quelques périodes de calme, revient nous hanter. L’arc de feu qui part de Damas jusqu’à Kaboul, en passant par l’Irak, dessine une des régions les plus dangereuses et les plus en guerre du monde aujourd’hui.

Jean-Pierre Perrin, longtemps journaliste à Libération, écrivain-voyageur, romancier, souhaitait revenir sur les lieux géo-poétiques de cette géo­politique du chaos régional. C’est ainsi fait pour un pays qu’il connaît particulièrement bien : en promenant le lecteur dans l’histoire du pays, sa culture, sa politique, il nous fait revivre le Gandhara, cette terre où prospéra l’extraordinaire et tolérante civilisation née de la rencontre entre la Grèce et l’Orient, et il s’interroge sur les raisons qui ont transformé cette terre fertile en terre brûlée, lit du djihadisme contemporain. On trouve dans ce livre complots, invasions, services secrets, armées, concentrés sur un territoire désert, hostile et qui n’a de cesse de nous intriguer. Un pays escarpé qui perd nos armées conventionnelles impuissantes dans des montagnes qui n’ont guère changé depuis Alexandre.

L’auteur interroge dans ce récit passionnant nos propres motivations à vouloir intervenir en terre inconnue, au nom de principes européens qui ont aussi fait les beaux jours d’une terre désormais en proie à l’enfer. Et comme un signe, cette terre résiste et reste insaisissable.

Comme le dit l’auteur, Iskander Kebir, comme on l’appelle là-bas, est encore présent partout. Mais qui sont ceux qui finalement s’en souviennent ? « L’Afghanistan est un pays de conquérants fantômes, de régiments errants, de bataillons disparus, de fugitifs aussi, certains rattrapés, tués, d’autres qui courent encore. » Comme si l’Occident et l’Orient s’affrontaient ici, sur de nombreux différends, pour leurs survies respectives, en ayant encore en tête les théories géopolitiques réalistes du XIXe siècle, qui expliquent que qui contrôle le cœur de la terre, le heartland, contrôle le monde. Alexandre l’avait déjà compris, en bon disciple d’Aristote qui lui avait assuré que, « depuis le toit de l’Hindu Kush, on pouvait découvrir le reste du monde ».

Sébastien Boussois

Pour vous abonner à Politique étrangère, cliquez ici.

Pages