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Union européenne

Déclaration de Rome : les 27 se sont juré à nouveau fidélité et unité

EU-Logos Blog - Tue, 04/04/2017 - 15:24

Ils ont réitéré leur engagement, leur volonté de maintenir la prospérité et la sécurité au cœur du projet européen. En s’engageant à agir de concert, si nécessaire, à des rythmes différents, tout en avançant dans la même direction. Ils ont aussi réaffirmé, en réponse au Brexit, que leur « Union est une et indivisible ». La Pologne a signé, consciente que cela revenait à signer une seconde fois le Traité d’adhésion et d’en accepter par avance tous les droits et tous les devoirs.

Accueil et réaction

Bien qu’il s’agisse d’une déclaration, le ton relève d’une proclamation forte, voire un peu martiale, qui appelle à la mobilisation des Européens : « Nous dirigeants de 27 États membres et des institutions de l’UE, sommes fiers des réalisations de l’Union européenne : la construction de l’unité européenne est une entreprise audacieuse et visionnaire ». Alerte tonique, la déclaration en a l’air, mais elle distille aussi de l’inquiétude si l’on y regarde de plus près : les mots « sûr », « sureté », « sécurité » et « sécurisé » y apparaissent trop souvent pour un texte qui est bref.

En substance que dit la déclaration ? Nous avons mis en place une Union unique en son genre par ses institutions et ses valeurs, une grande puissance économique, le rêve de quelques-uns, l’espoir de beaucoup. Mais l’Europe est confrontée à des défis sans précédent : conflits régionaux, terrorisme, pressions migratoires croissantes, protectionnisme, inégalités économiques et sociales. Déterminés à faire face aux défis, nous voulons offrir la sécurité et de nouvelles possibilités en rendant l’Union plus résiliente par son unité et sa solidarité.

L’unité est une nécessité et un choix librement consenti

Nous voulons une Union sûre, sécurisée, avec une politique migratoire efficace, responsable, respectueuse des lois internationales et sachant lutter contre le terrorisme et la criminalité organisée.

Une Europe prospère dans un développement durable : un marché unique solide, une monnaie unique stable, une croissance soutenue basée sur l’innovation, la compétitivité, les échanges, une Union économique et monétaire achevée où l’énergie est sûre et financièrement supportable, où l’environnement est propre.

Une Europe forte, plus forte sur la scène mondiale, développant les partenariats existants tout en créant de nouveau Un voisinage immédiat, à l’est et au sud, mais aussi au Proche Orient et dans toute l’Afrique. Les vingt-sept demandent aux gouvernements européens d’assumer davantage de responsabilités par la mise en place d’une industrie de la défense plus compétitive et plus intégrée, en coopération et en complément avec l’OTAN.

L’Union doit jouer un rôle actif aux Nations Unies : protection des populations, garantir un commerce libre et équitable, et une politique climatique mondiale constructive.

Une Europe sociale prenant en compte la diversité des systèmes, préservant le patrimoine et la diversité culturels, le rôle des partenaires sociaux, l’égalité pour tous, luttant contre le chômage, les discriminations, l’exclusion et la pauvreté, assurant un haut niveau d’éducation et de formation.

Le programme défini aujourd’hui, sera la réalité de demain affirme avec une apparente détermination les chefs d’État et de gouvernement. Nous travaillerons à la réalisation de ces objectifs en écoutant les préoccupations exprimées par les citoyens européens dans le respect du principe de subsidiarité et à la faveur d’un processus démocratique. Les vingt-sept se sont engagés à impliquer davantage les parlements nationaux.

Bien que cela n’ait pas été relevé, la déclaration de Rome est sur certains points une réponse directe à Donald Trump : un commerce libre et équitable, l’effort budgétaire en matière de défense, une politique climatique mondiale constructive…

Les réactions et commentaires ont été divers comme il se doit, mais assez convergents dans l’ensemble. Peu de surprises quant aux résultats, prévisibles pour la plupart des observateurs : le rappel du chemin parcouru depuis la fin de la dernière guerre, le nombre des défis, sans précédent, l’appel à l’unité, les initiatives destinées à répondre aux inquiétudes, l’engagement de l’Europe en faveur du libre-échange et le leadership européen en faveur de l’ouverture commerciale, les inquiétudes concernant les tendances protectionnistes. De nombreux évènements, notamment de la part de la société civile (marches, rassemblements) ont accompagné la célébration. Sa mobilisation n’a pas été négligeable. Leurs foisonnements ont témoigné des intérêts, des interrogations, des inquiétudes et des espoirs, tous nombreux. Manquent cruellement les outils opérationnels.

La déclaration devrait surtout marquer la consécration du principe de la coopération à plusieurs vitesses ouverte à tous et inscrite dans les traités et l’assurance qu’il y a toujours un seul et même projet qui s’inscrit dans la continuité depuis soixante ans.

Il est assez unanimement constaté que la déclaration est restée quasiment muette sur la finalité politique de l’intégration, ni sur l’objectif final du projet européen (« une union sans cesse plus étroite ») par prudence et pour ne pas faire éclater une unité encore fragile : il fallait tenir tout le monde ensemble. L’unité d’abord c’est la priorité que beaucoup sentait menacée à la veille de la réunion. Le temps des choix difficiles viendra après. Manifestement on a voulu à l’avance exorciser les dangers, et ce, la veille du déclenchement de la procédure du Brexit, cette déclaration est donc un symbole, « une nouvelle profession de foi » dira François Hollande, “Aujourd’hui nous renouvelons l’alliance unique de nations libres qui a été lancée il y a soixante ans par nos prédécesseurs », dira Donald Tusk celui-là même qui avait pris soin de rappeler les dirigeants européens à l’ordre. Pour le président du Conseil italien, Gentiloni, « l’Europe repart et elle a une vision pour les dix prochaines années ». Jean-Claude Juncker donne rendez-vous pour le centième anniversaire, signalant au passage qu’il a signé la déclaration avec le même stylo que celui qui a servi aux Six en 1957. Les pays méditerranéens ont réussi à imposer la question sociale dans le texte. Angela Merkel a reconnu que l’UE devait répondre aux demandes des nouvelles générations pour lesquelles la Seconde Guerre mondiale appartient à l’histoire. « Nous devons à l’avenir nous préoccuper de l’emploi », alors que bien des pays, au nord, à l’est, considèrent que cet aspect relève des politiques nationales. La Déclaration consacre bien une Union appelée à lutter contre le chômage, les discriminations, l’exclusion sociale, la pauvreté, mais reconnaît aussi la diversité des systèmes nationaux et rappelle également le principe de subsidiarité. L’opinion moyenne flotte entre un optimisme discret et prudent et un fort sentiment d’inachevé.

Le Brexit pourtant présent dans tous les esprits, et de façon quasi obsessionnelle, n’a été que peu mentionné (une seule fois et brièvement semble regretter le Guardian). C’est un soulagement : les craintes d’un blocage par la Pologne ne se sont pas vérifiées. Pour l’hebdomadaire allemand die Zeit : deux messages doivent être retenus malgré toutes les fractures existantes et le Brexit, nous restons ensemble et nous avons un plan dans une Déclaration équilibrée, mais aussi allusive et ambiguë souligne die Zeit. C’est le résultat d’un long et complexe travail de médiation qui aurait pu s’effondrer sous le poids des revendications de chaque pays. « Le résultat final est un miracle d’équilibre », estime le journal. A la demande de la Grèce la mention de la protection sociale est apparue. Un message caché sur l’État de droit a été adressé à la Pologne et à la Hongrie. L’Europe dite à plusieurs vitesses s’est glissée habilement et discrètement dans le texte. La France et l’Italie apprécient la mention « de la croissance soutenue et durable » qu’ils réclament comme s’il s’agissait de réclamer pour obtenir. Ces mots viennent pour eux contrebalancer les mots de réformes structurelles toujours perçues comme une potion amère.

À l’issue de la Déclaration, un sentiment d’inachevé se fait tout de même sentir. Le quotidien allemand die Welt tient à faire remarquer que la Communauté européenne souhaite réformer, mais ne sait pas comment faire, le tout accompagné d’une certaine défiance face aux pulsions souverainistes, populistes xénophobes qui appellent une réplique soutenue. Les marches et les rassemblements de la société civile, déjà signalés sont un encouragement précieux. Chacun en appelle à la relance, mais l’échec constitutionnel de 2005 freine les audaces et inhibe les volontés.

Paradoxalement le signe de l’optimisme vient de l’hebdomadaire britannique, The Economist qui rappelle la vision d’un des pères fondateurs, Jean Monnet qui concevait les crises comme le meilleur, moyen d’avancer vers l’objectif ‘d’une union toujours plus étroite ‘l’Europe sera forgée par les crises et sera la somme des solutions apportées à ces crises’.

La vedette incontestée du sommet de Rome ce fut l’Europe dite à plusieurs vitesses. Les 27 y trouveront ils les outils nécessaires à la relance de la Construction européenne ? Dans Télos Carine Bouthevilain et Edouard Vidon, dans un remarquable article intitulé ‘Europe Sisyphe et Cassandre’, un article qu’il faut lire ne serait-ce qu’à titre de prévention, répondent résolument par la négative, la complexité serait telle que l’Union éclaterait, se fragmenterait. L’incompréhension des citoyens redoublerait. L’illustration qu’en donne les auteurs est proprement dissuasive : ‘Peut-on réellement imaginer une coopération à géométrie variable entre les pays de l’UE dans la lutte contre le terrorisme ou dans la lutte contre la pollution’ ? s’interrogent les auteurs qui sans reprendre l’image du caméléon sur un kilt écossais pensent que mis dans une telle situation, le malheureux serait condamné à mourir d’épuisement, le moindre mouvement le condamnant à changer de nature. La mort assurée par excès de complexité : multiplication des scénarios, des processus décisionnels, des trajectoires, des acteurs chacun ayant sa propre dynamique. Pour les retardataires, comment rejoindre les pionniers qui peuvent ou souhaitent aller de l’avant ? Par choix ou par contrainte ? Quels modes de financement, de contrôle ?

Henri-pierre Legros

Pour en savoir plus :

Déclaration de Rome http://www.consilium.europa.eu/pressreleasespdf/2017/3/47244656633_fr.pdf

Europe, Sisyphe et Cassandre par Carine Bouthevilain et Edouard Vidon Télos 24 mars 2017 http://www.teloseu.com/fr/europe/europesisypheetcassandre.html

 


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Communiqué de presse - Limiter le recours à l'huile de palme pour lutter contre la déforestation

Parlement européen (Nouvelles) - Tue, 04/04/2017 - 13:59
Séance plénière : L’UE devrait limiter les impacts environnementaux, comme la déforestation et la dégradation d’habitats liés à la production non durable d’huile de palme, en particulier en Asie du sud-est, selon une résolution adoptée mardi. Les députés demandent l’élimination progressive de l’utilisation dans les biocarburants d’huiles végétales sources de déforestation d’ici 2020, ainsi qu’un système unique de certification pour l’huile de palme entrant sur le marché européen.

Source : © Union européenne, 2017 - PE
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Communiqué de presse - Émissions automobiles: les députés votent pour assainir les pratiques

Parlement européen (Nouvelles) - Tue, 04/04/2017 - 13:55
Séance plénière : Le fait que les émissions d’oxyde d’azote (NOx) des véhicules diesel sont bien plus élevées en conditions réelles de conduite que lors des essais en laboratoire était connu des États membres de l’UE et de la Commission depuis plus de dix ans. Ces derniers doivent désormais agir rapidement pour améliorer les tests et contrôler les nouveaux véhicules sur les routes de l’UE, déclarent les députés dans des recommandations adoptées mardi.

Source : © Union européenne, 2017 - PE
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Article - Le Président allemand Frank-Walter Steinmeier s'adresse aux députés

Parlement européen (Nouvelles) - Tue, 04/04/2017 - 13:18
Séance plénière : « L’Union européenne est un précieux héritage que nous ne devons pas abandonner ou remettre aux opposants de l'Europe. Nous devons la conserver, la soigner et l’améliorer - ceci est notre devoir historique commun », a expliqué le Président allemand Frank-Walter Steinmeier en visite au Parlement européen à Strasbourg ce mardi 4 avril. « En tant que citoyen, et comme beaucoup de citoyens dans cette Europe, je reconnais que je veux l’Europe », a-t-il déclaré devant les députés.

Source : © Union européenne, 2017 - PE
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Balkans occidentaux: Situation, Défis, Relations avec l’UE

EU-Logos Blog - Tue, 04/04/2017 - 12:39
  1. Situation et Défis

21 ans après les Accords de Dayton et 17 ans après la guerre Kosovo-Serbie, les Balkans occidentaux demeurent dans une situation difficile et incertaine.

  • Economie: faible croissance, investissements limités, chômage très élevé (jusqu’à 40% en Bosnie), émigration des jeunes, services publics affectés par les restrictions budgétaires, dépendance du FMI. Forte intégration à l’UE, d’où impact de son économie sur leurs exportations, ce qui explique la reprise de la croissance en 2016. L’absence de réformes structurelles, le poids du secteur public déficitaire, le manque d’infrastructures et l’inadéquation de l’éducation sont des obstacles aux investissements. De même que l’absence d’Etat de droit.
  • Etat de Droit: corruption élevée, captation des ressources publiques par les autorités (nationales et locales); trafic d’êtres humains, d’armes et de drogues (le crime organisé ne connaît pas de barrières ethniques !), réforme difficile et lente de la justice, l’Etat de droit est loin d’être assuré. L’Albanie est le pays le plus engagé dans une réforme courageuse de la justice.
  • Souveraineté: à l’exception là-encore de l’Albanie, tous les Etats ont une souveraineté limitée par l’extérieur ou contestée à l’intérieur. La Bosnie demeure formellement sous le Haut Représentant de l’ONU (devenu anachronique). Le Kosovo sous la mission EULEX (au mandat exécutif qui ne responsabilise pas les autorités locales) et la Résolution 1244 des Nations Unies. Les oppositions ethniques en Bosnie, Macédoine, Kosovo et Serbie affectent le ‘vivre ensemble’ et ne permettent pas à ces Etats d’assumer pleinement leur souveraineté. La Bosnie, la Serbie et le Kosovo sont des Etats ‘non finis’ aux frontières contestées. Une partie des Monténégrins n’a toujours pas accepté la séparation d’avec la Serbie.
  • Nationalisme: il fait un retour en force. Discours violents et accusations, où la menace de l’Autre est agitée et, inversement, les droits des minorités brandis abusivement. Et ce malgré les engagements pris à Vienne en 2015 (au Forum dit ‘de Berlin’) de résoudre leurs différends par le dialogue. Et alors que les rencontres privées sont souvent fraternelles. Face à cela, la réconciliation s’éloigne. Du nationalisme à l’autoritarisme, bien des premiers ministres ont franchi le pas: élections libres mais contrôle des media, clientélisme, interférences dans la justice, parlements faibles voire boycottés et rôle limité des autres contrepoids. A bien des égards, la société ‘non libérale’ de Victor Orban fait des émules.
  • Russie, Turquie et Chine: en profitent pour s’y renforcer. Les liens complexes de Moscou avec Belgrade et Banja Luka lui ont permis de prendre pied dans l’énergie ou l’assistance d’urgence (Centre russe en Serbie). Seul le Monténégro s’est détaché de la Russie, provoquant l’ire de celle-ci. L’attitude de Moscou est en effet moins dictée par l’adhésion du pays à l’UE qu’à l’OTAN. Celle-ci fera en effet de la Méditerranée nord une zone OTAN de l’Espagne à la Turquie, à l’exception des 20 kms de côte de Bosnie Herzégovine. La Turquie s’impose au Kosovo et avec les Bosniaques. Quant à la Chine, elle ambitionne de moderniser la liaison ferroviaire Le Pirée-Budapest et finance des projets en Serbie. Par ailleurs, le Kosovo figure parmi les Etats qui ont le plus de combattants avec Daesh, suivi par la Bosnie.

 

  1. Les Relations avec l’Union européenne

En dépit de cette situation, 13 ans après le Sommet de Thessalonique, les résultats sont là: adhésion de la Croatie, ouverture des négociations avec le Monténégro et la Serbie, progrès en Albanie, dialogue Kosovo-Serbie. Pour autant, les promesses de l’UE n’ont produit que des effets lents et limités, ce qui affecte sa crédibilité.

  • La ‘nouvelle approche’: proposée par la Commission européenne et adoptée par le Conseil en décembre 2011, vise à établir l’Etat de droit dans les pays en négociation d’adhésion, par des réformes concrètes avec effets visibles sur le terrain. Elle a été complétée par l’accent mis sur les réformes économiques et sur la réforme de l’administration publique en 2013-2014. Ces ‘trois piliers’ donnent donc la priorité aux ‘fondamentaux d’abord’. Cette nouvelle méthode devrait produire des effets positifs avec le Monténégro et la Serbie où elle s’applique depuis que les chapitres de négociation y afférents ont été ouverts (respectivement en 2014 et 2016).
  • L’engagement des autorités: est toutefois indispensable, pour remplir les critères d’adhésion de l’UE, comme il le fut avec l’Europe centrale. Avec cette dernière, l’UE a aidé bien sûr, mais ce sont d’abord le large consensus de la société pour l’adhésion et la détermination des autorités d’y parvenir rapidement qui ont assuré cette transition historique unique d’un système à un autre. Or, dans les Balkans occidentaux, les gouvernements font certes acte de foi européenne mais traduisent trop lentement leurs engagements en décisions. Ils privilégient trop souvent leurs intérêts à court terme sur les bénéfices attendus, à long terme, de l’adhésion. La tentation des élites y est grande de garder le pouvoir par le clientélisme, un contrôle des médias et l’abus des ‘valeurs ethniques’ et des minorités en agitant la peur de l’autre. Le fossé entre les engagements formels et les pratiques informelles reste un défi pour les Balkans et pour l’UE.
  • La crédibilité de l’UE et du processus d’élargissement: en sont affectés. C’est paradoxal puisque les réformes reposent sur les pays eux-mêmes. Mais bien des citoyens ont le sentiment que l’UE n’est pas pressée de les accueillir et qu’elle privilégie la stabilité sur la démocratie. D’autant que la Hongrie, la Turquie et la Croatie les laissent perplexes sur la valeur des critères d’adhésion.

Cette crédibilité a été plus grande il y a quelques années, avec la ‘nouvelle approche’, le soutien à la justice transitionnelle, au retour des réfugiés, à la réconciliation et au dialogue Kosovo-Serbie. Elle s’est érodé face, entre autres, aux dernières décisions du TPIY, au retour du nationalisme, à la persistance de la corruption et surtout à la situation économique. Les moyens de l’UE sont-ils à la hauteur de ses ambitions et des défis et risques dans les Balkans occidentaux ?

 

  1. Attentes et perspectives:

Les constats ci-dessus peuvent sembler sévères et par trop pessimistes. Ils sont pourtant aussi le reflet de l’analyse des meilleurs Think tanks des Balkans, voire de certains politiciens en privé. Les suggestions suivantes, très réalistes pour la plupart, ont été formulées avec ces Think tanks:

Ø  Etat de droit: pourquoi limiter la ‘nouvelle approche’ aux pays en négociation d’adhésion? La Commission devrait demander à tous les pays de préparer leurs Plan d’actions pour les chapitres 23-24, forçant ainsi à des réformes concrètes. Aucune décision du Conseil n’est nécessaire et ce serait, au contraire, bienvenu;

Ø  Priorités de l’aide: l’assistance technique et financière du programme IPA couvre, à juste titre, de nombreux domaines, hormis l’éducation et la santé, plutôt laissées aux prêts de la Banque mondiale. Un co-financement par IPA montrerait aux citoyens que l’UE est attachée à leurs besoins immédiats et renforcerait sa crédibilité. L’éducation est considérée par tous les Think tanks comme une priorité, y compris avec un vaste programme de formation dans l’UE;

Ø  Volume de l’aide: il n’est pas à la hauteur des besoins et des ambitions de l’UE. Il reste inférieur à ce que l’Europe centrale a reçu avant 2004, alors que les Balkans ont connu deux guerres récentes. L’agenda ‘connectivité’ (transports, énergie) du Processus de Berlin est bienvenu mais son financement repose largement sur des prêts que l’état des finances publiques des Balkans ne permet pas d’obtenir sur une grande échelle.

C’est un ‘plan Marshall’ que l’UE devrait engager avec, en contrepartie, moins de fonds structurels suite à l’adhésion. D’où une neutralité financière pour l’UE sur le long terme. Sinon, ce sont la Chine et la Russie qui vont saisir l’opportunité de contrôler des infrastructures stratégiques. De plus, les citoyens comprennent mal que la Grèce soit soutenue par milliards alors que leur situation demeure. D’autant qu’ils font face à l’émigration sur la ‘route des Balkans’. Et les mieux informés s’étonnent que la Turquie reçoive près de 50% de l’aide budgétaire totale de l’UE aux pays de l’élargissement!

Ø  Questions bilatérales: elles sont nombreuses et créent un climat délétère favorisant le nationalisme et retardant la réconciliation. L’UE devrait s’engager pour aider à les résoudre, à l’instar du dialogue Kosovo-Serbie qu’elle facilite. Elle s’y est refusée jusqu’alors, s’en remettant à l’engagement des pays de résoudre leurs différends par le dialogue. Mais faute de le faire, le climat restera empoisonné et ne pourra que favoriser le rôle de grands acteurs extérieurs. La nomination d’une personnalité connaissant bien les Balkans et agissant de façon discrète serait donc salutaire;

Ø  Société civile: dans des Etats aux tendances ‘non libérales’ et où les réformes sont difficiles et lentes, l’engagement de la société civile est essentiel. Toutes les études le montrent. Les meilleures ONG s’engagent au Monténégro et en Serbie, ce qui renforce aussi l’idée que les réformes ne sont pas seulement destinées à ‘satisfaire Bruxelles’ mais d’abord à moderniser les pays dans l’intérêt même de leurs citoyens. La Commission européenne pousse à cet engagement. Bien des ONG souhaitent qu’elle en fasse un vrai ‘4ème pilier’ pour les réformes. En effet, le soft power de l’UE, même soutenu par une perspective d’adhésion, ne peut réussir que si les élites politiques et la société civile sont déterminées à l’utiliser pour réformer le pays ;

Ø  Perspectives: il est évident que l’adhésion de la Bosnie et du Kosovo est à un horizon très lointain. Celle de la Macédoine et du Monténégro peut-être aussi, tant il y a de doutes sur la capacité des hommes au pouvoir, notamment à Podgorica depuis 25 ans, à réformer les pays. D’aucuns pensent qu’un accord du type Ukraine devrait, entre-temps, leur être proposé. Certains estiment aussi que le jour où l’UE mettra fin au jeu de dupes avec la Turquie, l’intégration des Balkans reprendra tout son sens et pourra être mieux comprise par son opinion publique.

La ‘fatigue de l’élargissement’ dans l’UE ne plaide de toute façon pas pour des adhésions prochaines. Pourtant, celle de la Serbie, après la Croatie, est essentielle pour la stabilité des Balkans. De même que celle de l’Albanie en raison de ses progrès, mais aussi pour prouver aux minorités albanaises des Balkans et, au-delà, aux musulmans, que l’UE n’est pas un club réservé aux Etats ‘chrétiens’. Dans l’immédiat, l’UE devrait s’y réengager pour conforter la stabilité des pays, relancer les économies et réduire ainsi les interférences extérieures, c’est-à-dire pour y défendre ses intérêts et sa sécurité.

Pierre Mirel

 

Pierre Mirel a été directeur à la Commission européenne (Direction Near) pour les relations avec les Balkans occidentaux 2007-2013 .Ses propos n’engagent que lui-même.

Ce texte peut-être cité sous réserve d’une référence à son auteur

Balkans occidentaux: Situation, Défis, Relations avec l’UE


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#FactOfTheDay: Serbia’s Prime Minister Vučić is the new President-elect

EU-Logos Blog - Tue, 04/04/2017 - 10:34

On April 2nd, Serbs were called to the polls to elect a new President. Besides national territory, voting also took place at 90 polling stations in Kosovo and at 53 polling stations in 23 other foreign countries. Aleksandar Vučić, conservative Prime Minister won an impressive victory in Sunday’s first round presidential election by a huge margin, confirming his domination of the EU candidate country as he seeks to keep a foreign policy balanced between Europe and Russia. As various media reported during last days before the election, the big question wasn’t if he was about to win or not, but when. Vučić managed to get around 55 percent of votes leaving far behind his rivals, with Sasa Jankovic coming second with around 16 percent of votes, according to Centre for Free Elections and Democracy.

Proud of the support he received, Vučić told reporters at a press conference Sunday night: “I got 12 per cent more votes than all the other candidates put together.”

“When you have results like this, there is no instability – Serbia is strong and it will be even stronger,” he added.

According to political analysts, Vučić triumph gives him enormous power assuring a strong political position for the next 5 years. Even though the position of President in Serbia is much less influential than the Prime Minister, it is expected that Vučić will keep control over the key decisions in a country as the most powerful political figure of the ruling party. This would confirm a widespread belief among political analysts that in Serbia political personality is more important than the institution.

Last year, on several occasions Vučić repeated he didn’t intent to run for president, but surprisingly he changed his mind in February. According to national media, the new decision provoked a brief crisis in the relations with the now president Nikolic who expected to be the candidate of the ruling SNS once more. In November 2016, Vučić said it was for him inadmissible to have a political for a president.

He will take on the largely ceremonial post at the end of May but is expected to retain de facto power through his control of Serbia’s ruling Progressive Party. Not being obliged to resign by the law, he kept his position as PM during his campaign.

Two contradictions have strongly marked his political career. Former radical nationalist, Vučić besides expressing shame over Bosnian Serb war crimes, engaged in the EU-led dialogue for the normalisation of the relations between Belgrade and Pristina. The second contradiction is linked to his balanced foreign policy, on one side aspiring to join the EU, and on the other one keeping strong ties with Russia.

President-elect made clear his change of job would not alter the Serbia’s geopolitical balance between the European Union, which Vučić wants Serbia to join, and Russia, with which Serbs share their Orthodox Christian faith and Slavic background.

« For me it is important this election demonstrated that a large majority of Serbian citizens favours the continuation of the European path while maintaining close ties with China and Russia, » Vučić told cheering supporters.

Zana Çanaku

To find out more:

http://www.euractiv.com/section/elections/news/serbian-pm-confirms-domination-with-presidential-win/

http://www.politico.eu/article/vucic-heads-for-victory-in-serbian-presidential-vote/

http://www.euronews.com/2017/04/03/serbian-premier-aleksandar-vucic-elected-president

http://www.balkaninsight.com/en/article/vucic-s-victory-means-serious-changes-in-serbian-politics-analysts-04-02-2017

http://www.bbc.com/news/world-europe-39474145


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37/2017 : 4 avril 2017 - Arrêt de la Cour de justice dans l'affaire C-544/15

Cour de Justice de l'UE (Nouvelles) - Tue, 04/04/2017 - 09:56
Fahimian
Espace de liberté, sécurité et justice
Les autorités nationales peuvent refuser, pour des raisons de sécurité publique, de délivrer à une ressortissante iranienne diplômée d’une université frappée par des mesures restrictives un visa pour études dans un domaine sensible tel que la sécurité des technologies de l’information

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Hongrie: une consultation anti-européenne et anti-migrants lancée

RFI (Europe) - Sun, 02/04/2017 - 09:26
La Hongrie a lancé samedi 1er avril une campagne anti-européenne. Dans un questionnaire, le gouvernement du Premier ministre Viktor Orban demande aux citoyens leur avis sur les politiques d'immigration de Bruxelles qui, selon lui, menacent leur indépendance.
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Serbie: premier tour de la présidentielle ce dimanche, Aleksandar Vucic favori

RFI (Europe) - Sun, 02/04/2017 - 06:45
La Serbie vote ce dimanche 2 avril pour le premier tour de l’élection présidentielle. A en croire les sondages, l'homme fort du pays, le Premier ministre Aleksandar Vucic, ancien ultranationaliste de 47 ans converti au centrisme et au rapprochement avec l'Union européenne, peut espérer l'emporter dès le premier tour face à une opposition faible qui présente 10 candidats.
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Suède: Bob Dylan a reçu son Nobel de littérature et lancé sa tournée européenne

RFI (Europe) - Sun, 02/04/2017 - 06:37
Après des mois d'incertitude et de controverse, Bob Dylan a finalement reçu samedi 1er avril à Stockholm son prix Nobel de littérature. La médaille en or et le diplôme attribués au chanteur en octobre lui ont été remis lors d'une « cérémonie privée à Stockholm », sans médias ni public à sa demande, à laquelle ont assisté 12 membres de l'Académie suédoise. Cette remise de prix a eu lieu dans un lieu tenu secret avant le concert qu'a ensuite donné Bod Dylan dans la soirée à Stockholm.
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Législatives en Arménie: le pari du président Sarkissian

RFI (Europe) - Sun, 02/04/2017 - 00:26
L’Arménie vote ce dimanche 2 avril pour ses élections législatives. Cinq partis et 4 coalitions sont en lice pour les 101 sièges du Parlement. Ce sont les premières législatives depuis la réforme constitutionnelle controversée de 2015. Le parti qui en sortira vainqueur prendra, de fait, le contrôle des pouvoirs exécutif et législatif.
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Eurovision: l’Ukraine menacée d’exclusion pour les compétitions futures

RFI (Europe) - Sat, 01/04/2017 - 14:55
L'Eurovision a menacé d'exclure de ses futures compétitions l'Ukraine, pays organisateur de l'édition 2017 du concours de chanson, si elle persistait à ne pas laisser rentrer sur son territoire la candidate russe, selon une lettre dévoilée vendredi 31 mars par des médias européens. «Inacceptable », déclare Kiev.
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Suède: finalement, Bob Dylan se fait remettre son prix Nobel de littérature

RFI (Europe) - Sat, 01/04/2017 - 00:07
Bob Dylan a finalement accepté de rencontrer l'Académie suédoise ce week-end à Stockholm pour qu'elle lui remette son prix Nobel de littérature. Cette rencontre signe la fin d'un silence de plusieurs mois observé par le chanteur américain, dès l'annonce de sa nomination. Il ne s'était pas rendu à la cérémonie des Nobel en décembre, suscitant l'agacement de certains académiciens suédois.
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Espagne: vaste coup de filet dans les réseaux pédophiles

RFI (Europe) - Fri, 31/03/2017 - 22:52
Pas moins de 102 personnes ont été interpellées dans une vingtaine de provinces, dans le cadre de l’opération «Pilumnus». Les gens arrêtés sont accusés de possession et de distribution de documents vidéos ou images à caractère explicitement pédophile.
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Présidentielle en Serbie: si loin de la démocratie, si proche de la propagande

RFI (Europe) - Fri, 31/03/2017 - 20:23
Une revue de presse présentée en partenariat avec Le Courrier des Balkans.
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Le Parquet national financier déniche des milliers de comptes en Suisse

RFI (Europe) - Fri, 31/03/2017 - 20:17
Coup de filet dans les banques suisses : plusieurs milliers de comptes y ont été ouverts sans être déclarés au fisc français. C'est le résultat d'une vaste enquête menée sur deux jours, jeudi et vendredi, par le Parquet national financier (PNF). Une enquête pour évasion fiscale qui s'étend à bien d'autres pays
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#PULSE OF EUROPE : l’impulsion des citoyens !

EU-Logos Blog - Fri, 31/03/2017 - 20:00

Depuis novembre 2016, un mouvement appelé « Pulse of Europe » émerge et se fait connaître. Ce mouvement est totalement apolitique, n’est rattaché à aucun parti politique ni à une quelconque institution: c’est un mouvement citoyen. Aurélien Condomines, organisateur et représentant français de ce mouvement a répondu à nos questions.

Une initiative citoyenne en provenance d’Allemagne 

C’est Daniel Röder, avocat en Allemagne, et sa femme, Sabine, qui ont créé ensemble le mouvement en novembre 2016. Choqué par le Brexit et par l’effrayant résultat des élections présidentielles américaines, le couple a voulu agir, à son échelle, afin d’empêcher qu’un tel schéma ne se répète au sein de l’UE avec en première vue bien sûr, les élections aux Pays-Bas (mars 2017) et en France (avril 2017). Après l’effet boule de neige du mouvement (25 000 citoyens européens dans les rues le 12 mars 2017), le couple continue de s’y consacrer et se rend même dans des écoles allemandes pour échanger avec les élèves.

Son atout : la récurrence des rassemblements

Tous les dimanches, aux alentours de 15h, des citoyens se réunissent autour d’un même thème, l’Union européenne. Dans la rue, munis de drapeaux et de ballons aux couleurs de l’Union, ces citoyens venant d’horizons divers se rencontrent et échangent dans une bonne humeur toujours au beau fixe.

A Paris, Aurélien a été contacté par les initiateurs allemands et a organisé, entouré de son épouse et de ses amis, un premier rassemblement dans la capitale française le 26 février 2017. Depuis, tous les dimanches, ce même rassemblement a lieu, réunissant de plus en plus de citoyens. « En Allemagne, ils ont commencé deux mois avant nous et ils sont maintenant plusieurs dizaines de milliers dans les rues chaque dimanche » nous explique-t-il. Le bouche à oreille fonctionne, les gens s’impliquent, le mouvement prend de la puissance et s’étend.

Ce qui est remarquable, c’est que la plupart des organisateurs n’ont jamais participé à quelque chose de ce genre mais l’idée séduit et entraine les citoyens. « La magie opère, on se rend compte que le message positif pour une Europe unie fait vibrer les gens », raconte Aurélien.

Les valeurs défendues

Selon la charte du mouvement, les fondateurs et membres de Pulse of Europe veulent contribuer à préserver une Europe unie et démocratique, « dans laquelle la liberté, l’Etat de droit, la dignité humaine et les droits fondamentaux sont respectés, pour le bien de tous et la paix sur notre continent ».

Plus concrètement, ses membres soutiennent les valeurs originaires de l’Union européenne pour s’opposer aux discours populistes qui savent très bien comment se faire entendre.

« Dans un contexte où ceux qui jouent sur les sentiments de peur et de défiance font beaucoup de bruit, la majorité silencieuse des citoyens qui sont en faveur de l’unité des peuples en Europe doit pouvoir trouver à s’exprimer ». 

Ce mouvement est donc l’expression de ceux pour qui l’Union européenne représente quelque chose de positif, qui mérite qu’on s’implique pour elle. Décideurs d’agir et conscients des bienfaits apportés par l’Union tout au long de sa construction, les membres se battent pour le projet européen avec le ferme espoir d’arriver à le préserver et à aller de l’avant.

A l’heure où la cote de popularité de l’Union européenne est au plus bas, où elle est parfois même considérée comme un sujet tabou, Pulse of Europe fait le choix d’informer les citoyens sur le contenu des textes européens et sur la protection que ceux-ci confèrent. Le mouvement est également persuadé qu’une destruction de l’Union européenne mènerait à un véritable désastre, un « chaos » où les libertés fondamentales, la justice et le principe de sécurité juridique seraient compromis. Il est important désormais de se rendre compte que certaines questions ne sont plus seulement de portée nationale et que pour résoudre certains défis internationaux tels que l’immigration, l’économie ou encore le changement climatique, les Etats ont besoin de l’Union européenne.

Néanmoins, il ne faut pas opérer de confusion. Si ce mouvement est attaché à l’Union européenne et à sa construction, ses membres ont cependant conscience des nécessaires réformes qu’il faut apporter à la construction européenne afin que cette dernière puisse gagner en efficacité.

Pour l’instant le principal objectif est de maintenir l’organisation en place et la paix qu’elle promeut. Ensuite, il serait temps de savoir quelle sorte d’union la société civile souhaite pour l’avenir.

Face aux discours populistes et nationalistes, Pulse of Europe veut lutter contre la passivité des citoyen. En effet, cette dernière, dans l’état actuel des choses, peut s’avérer être un réel avantage pour les extrêmes politiques qui pullulent en Europe. Le mouvement encourage donc les citoyens à agir et à faire entendre leurs voix, à être des acteurs pour l’avenir.C‘est par l’union de ceux qui portent l’idéal de paix européen que les choses changeront.

Quoi qu’il en soit, initiative est un message d’espoir, qui rassure et conforte dans l’idée que les citoyens européens sont prêts à se rassembler par amour de l’Europe et des valeurs sur lesquelles elle s’est construite, unis dans la diversité. 

L’avenir à plus long terme 

Aujourd’hui, d’autres villes suivent le même schéma. Des citoyens interpellés par le mouvement et par les rassemblements au sein de l’Europe contactent les organisateurs et mettent tout en oeuvre pour l’organiser dans leur propre ville.

De nombreuses métropoles ont désormais répondu présent aux quatre coins de l’Union européenne :

  • En France: Paris, Strasbourg, Toulouse, Montpellier, Lyon…
  • En Allemagne : plus d’une vingtaine de villes (Frankfurt Am Main, Freiburg im Breisgau, Karlsruhe, Köln…)
  • Ailleurs : Amsterdam, Lisbonne, Bruxelles, Innsbruck…

En France, Lille, Tours, Limoges ou encore Clermont-Ferrand sont d’ailleurs les prochaines villes sur la liste.

Aujourd’hui, les membres du mouvement espèrent que leurs actions vont permettre de faire entendre aux politiciens européens que les citoyens, à savoir leurs électeurs sont profondément attachés à l’Union européenne et que celle-ci constitue pour eux un intérêt  majeur.

Aurélien, pour conclure, annonce que les membres de Pulse of Europe réfléchissent « au niveau européen, à la meilleure manière de continuer à porter cette idée après la période électorale ».

Si vous êtes intéressés par l’organisation d’un rassemblement #Pulse of Europe, n’hésitez pas à les contacter!

Sabrina Terentjew

Pour aller plus loin : 

http://pulseofeurope.eu/?lang=fr

http://www.euractiv.fr/section/avenir-de-l-ue/interview/pulse-of-europe-something-new-could-emerge-from-eu-ruins/?utm_medium=Social&utm_campaign=Echobox&utm_source=Facebook&utm_term=Autofeed#link_time=1489742377

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pulse_of_Europe

http://www.bento.de/politik/pulse-of-europe-was-steckt-hinter-der-bewegung-1175987/


Classé dans:#LaReplique, Par des actions citoyennes
Categories: Union européenne

Highlights - Venezuelan Supreme Court called on to revise decision suspending National Assembly - Subcommittee on Human Rights

AFET and DROI Chairs call on the Venezuelan Supreme Court to revise its most recent decision suspending the National Assembly
"The recent decision of the Supreme Court to curtail the competences of the National Assembly is a serious breach of the democratic principle of the separation of powers", declared the Foreign Affairs Committee and the Subcommittee on Human rights Chairs, Mr David McAllister (EPP, DE) and Pier Antonio Panzeri (S&D, IT).

"We reiterate the provisions of the EP resolution on Venezuela, adopted on 8 June 2016, which calls on the Venezuelan Government 'to respect the rule of law and the principle of the separation of powers, and recall that separation and non-interference between equally legitimate powers is an essential principle of democratic states guided by the rule of law' ".

For full text see below.
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Source : © European Union, 2017 - EP
Categories: Union européenne

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