arrestation (crédit : SBU)
(B2) Le service de la sécurité ukrainienne (SBU) a arrêté près de la frontière polonaise, à l’ouest de l’Ukraine, un Français soupçonné d’avoir planifié une série d’attentats terroristes en France avant et pendant le Championnat d’Europe 2016. L’arrestation a eu lieu fin mai. Mais l’information n’a été communiquée par le SBU que ce lundi (6 juin). Pas peu fiers les services ukrainiens ont mis en ligne une vidéo où on voit l’homme préparer son matériel.
Un véritable arsenal
L’homme disposait d’un véritable arsenal : cinq fusils Kalachnikov avec 1080 cartouches pour chaque arme, deux lance-grenades antichar RPG-7, 125 kilogrammes d’explosif TNT, 120 détonateurs électriques Balaklava.
Un individu repéré en décembre
En décembre dernier, le renseignement ukrainien (SBU) avait repéré ce citoyen français qui, à l’est de l’Ukraine « essayait d’établir des contacts avec des militaires ukrainiens » proposant son aide bénévole. Il est revenu en Ukraine en avril et a été contrôlé par les services ukrainiens en train de tester des armes et des explosifs.
Un extrémiste de droite ?
Selon les renseignements diffusés par la sécurité ukrainienne, les motivations de l’homme ressortent davantage d’une hostilité à l’Islam et à l’émigration que celles d’un Français converti à l’islamisme. Le Français a parlé « en termes négatifs de la politique d’émigration massive du gouvernement français, de la propagation de l’Islam et de la mondialisation du monde ». Il a également dit « le désir de commettre une série d’attentats terroristes en signe de protestation ».
NB : les SBU successeurs du KGB / FSB russe sont en passe de se réformer, soutenus par des experts européens d’EUAM Ukraine. Lire l’article réalisé lors de mon reportage en nov. 2014 à Kiev : Les « Services » ukrainiens : faire la guerre et réformer, en même temps
(NGV)
Le 28 mai, des soldats du 6e régiment du génie d'Angers déployés en Guyane dans le cadre du dispositif Harpie, ont été victimes d'un accident dans la région de Saut-Maman (sud-ouest).
Trois d'entre eux ont été blessés lorsqu'un arbre, fragilisé par la pluie, s'est abattu sur eux. L'un des sapeurs a été légèrement blessé mais deux autres souffraient de blessures plus graves.
Ces soldats ont été rapatriés en France et hospitalisés à Percy où l'un d'eux est mort ce lundi 6 juin. Ce soldat de première classe était marié et père d'un enfant; sa famille n'a pas souhaité que son identité soit dévoilée.
Le pronostic vital du second blessé grave n'est plus engagé.
La réforme des services de sécurité de la république démocratique du Congo ne date pas d'hier. Une trentaine de décrets ont été pris à cet effet; le budget a été revu à la hausse; les effectifs pléthoriques ont été réduits. Les FA-RDC bénéficient, en outre, de nombreux programmes d’assistance technique. Pour autant, les résultats ne suivent pas.
A l’initiative du général d’armée Didier Etumba, chef d’état-major général des FA-RDC, a donc été lancé, un programme de formation de niveau Ecole de guerre/CHEM (centre des hautes études militaires) pour une vingtaine d'officiers supérieurs (photo ci-dessus THEMIIS).
Un Centre des hautes études de stratégie et de défense a donc été créé; ses locaux sont installés à l'état-major de la 1e région militaire.
D'une durée de 8 mois, dispensé à Kinshasa, ce programme est ciblé sur le commandement national et international (UE et Onu); il inclut aussi des cours sur le droit international humanitaire dispensés par des grandes INHG (Institutions humanitaires non gouvernementales) qui agissent localement et internationalement (photo ci-dessous Ph. Ch.). Il porte aussi sur la connaissance des acteurs du champ de bataille (médias, ONG, ESSD).
La conception de ce cursus et sa mise en place a été confiée à l’Institut THEMIIS, co-piloté par le général (2S) Gilles Rouby (directeur général) et par Camille Roux (présidente de THEMIIS).
THEMIIS déploie, sur une base hebdomadaire, des duos ou triplettes de formateurs. Dans ce corps de formateurs figurent une vingtaine de généraux et colonels de l’armée française, des civils spécialisés dans le domaine de la sécurité, de la gestion de crise, de la politique étrangère, et du droit international humanitaire. Des diplomates et militaires de l’ambassade de France et des diplomates de la délégation de l’Union européenne, ainsi que des officiers de la MONUSCO participent également à ce programme.
Si le programme de RDC constitue une première sur le continent, d'autres pays d'Afrique francophone ont déjà exprimé leur intérêt pour les cursus délocalisés proposés par THEMIIS. Un second programme est en cours de finalisation et devrait être lancé fin juin.
185 000 paires de la chaussures de combat "centre Europe" ont été livrées à l'armée de terre depuis octobre 2014 (voir mes posts ici et ici). Ce marché a été passé par le CESCOF avec la société bavaroise Haix qui a inscrit cette chaussure dans sa gamme sous le nom de "Nepal Pro".
Sur la photo ci-dessus prise à Mainburg (près de Munich) où se trouve le siège de la société Haix, la chaussure qui équipe les soldats de l'armée de terre "pose" en compagnie de Vip Luang, Haix France, et de Christian Landegger, le directeur des ventes de Haix qui présente la petite dernière de la gamme streetwear lancée par le fabricant allemand.
Haix équipe (ou a équipé) aussi l'armée britannique (lire ici), l'armée allemande mais les armées croate, hongroise, belge, finlandaise etc. Pour voir la gamme militaire, cliquer ici.
En France, la société allemande fournit des chaussures techniques, non seulement à l'armée de terre, mais aussi à des unités de sapeurs-pompiers, aux forces de l'ordre et aux personnels des eaux et forêts. Son CA français tourne autour actuellement de 15 millions d'euros.