En décembre 2015, la Direction générale de l’armement (DGA) avait notifié au consortium Eurosam (MBDA et Thales), le maître d’oeuvre des systèmes de défense anti-aérienne et anti-missile SAMP/T [Système sol-air moyenne-portée/terrestre, ndlr] et SAAM [Système Anti-Air Missile, ndlr], un contrat visant à développer une nouvelle version de l’Aster 30 Block 1, appelée B1NT (Block 1 […]
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Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté à l’unanimité de ses 15 membres, le 14 juin, la résolution 2292 qui autorise l’opération navale de l’Union européenne « Sophia » (ex-EUNAVFOR MED) à faire respecter l’embargo sur les armes imposé à la Libye. Le texte, préparé par la France et le Royaume-Uni, permet à l’opération Sophia, […]
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Le 1er juillet, le 41e régiment de transmissions (41e RT), célèbrera ses 70 ans sur la Place d’Armes à Douai.
Cet évènement sera l’occasion de montrer au public les savoir-faire et le rôle du 41e RT en France comme à l’étranger, depuis 1946. De 9h à 17h, sur la Place d’Armes, du matériel et des véhicules militaires utilisés actuellement en opération par les transmetteurs de l’armée de Terre seront exposés.
Du matériel datant de la Seconde Guerre mondiale sera également présenté. Des spécialistes de colombophilie militaire, venus spécialement du Mont-Valérien (Suresnes), feront découvrir au public le dernier pigeonnier militaire et son histoire. Le célèbre pigeon Vaillant sera exposé et une association locale de colombophiles effectuera des lâchers de pigeons.
Egalement présente, la cellule recrutement du 41e RT pourra renseigner le public sur l’engagement et les carrières dans l’armée de Terre.
A 19h, le colonel Clément, chef de corps du 41e RT, mettra à l’honneur au cours d’une cérémonie deux détachements récemment engagés, pour l'un sur l’opération Barkhane et pour l'autre au Liban. Un défilé militaire rue Place d’Armes, accompagné de la musique des forces terrestres de Lille, clôturera cette cérémonie.
Un peu d'histoire.
Issu du 41e bataillon du génie, le 41e RT a été créé le 1er juillet 1946 à Rabat au Maroc. Il a hérité des traditions de l’armée d’Afrique et s’est illustré au cours de nombreux conflits, notamment durant la Seconde Guerre mondiale et en Indochine.
Actuellement, les soldats du 41e RT sont régulièrement engagés dans les opérations à l’étranger. Ils ont pour mission de fournir tous les moyens de communication et de soutien nécessaires aux états-majors déployés. Participant aux missions de lutte contre le terrorisme, ils sont également engagés en Métropole dans le cadre de l’opération Sentinelle.
Fruit d'un partenariat entre DCI et les Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan qui l'accueille, le Centre International de Formation des Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan (CIF-ESCC) accueillera une nouvelle promotion d’une vingtaine d’élèves officiers en septembre 2016.
Ce sera la deuxième promotion depuis son ouverture en 2015. Cette promotion sera composée de cadets de différents pays du Moyen Orient. A son ouverture, 19 cadets koweïtiens avaient été sélectionnés pour faire partie de la première promotion.
Le CIF-ESCC a pour vocation la formation initiale académique et militaire de cadets étrangers sur un cycle d’enseignement de trois ans. Le programme suivi par les élèves est celui de l’Ecole Spéciale Militaire (ESM) de Saint-Cyr, notamment pour sa partie militaire.
Avant d’intégrer le CIF-ESCC pour trois ans, les cadets étrangers débutent leur cursus en France par une formation au français, au Centre International d’Enseignement des Langues (CIEL) de Brest. Ils reçoivent ensuite au CIF-ESCC une formation militaire académique entièrement dispensée en français. A l’issue de ce cursus, les stagiaires obtiennent un Bachelor of Arts, un diplôme de chef de section et le titre d’ancien élève de Saint-Cyr.
Sistership du Gevred, livré en janvier par les chantiers espagnols Murueta à la Compagnie Française du Thon Océanique, le Pendruc doit arriver le 18 juin à Concarneau. Le tout nouveau navire de la CFTO, long de 77 mètres, présentera la particularité de mettre en œuvre la M3i+. Cette bouée innovante, développée par la société française Isi-Fish et son partenaire espagnol Marine Instruments, est capable de discriminer les espèces cibles. Elle répond donc, selon ses concepteurs, à la volonté des professionnels d’améliorer la gestion des pêcheries de thon tropical en océan Indien.
Descendre l’escalator pour inaugurer le nouveau « connecteur » de l’aéroport de Zaventem était plus facile que de gérer les attentats (crédit : PM Belge)
(BRUXELLES2) Le gouvernement belge comme la région de Bruxelles s’échinent aujourd’hui à essayer de redorer l’image de Bruxelles, de la Belgique, pour attirer touristes et hommes d’affaires dans la belge capitale… Autant dire que c’est une mission difficile. On peut aimer Bruxelles, son atmosphère, ses habitants… force est de reconnaître que durant plusieurs six mois, de novembre à avril, certains responsables politiques avec des décisions hasardeuses, dignes d’un certain amateurisme politique, ont beaucoup plus fait pour écorner son image qu’aucun attentat. Tels de savants pompiers pyromanes, ils ont, à plusieurs reprises, jeté de l’huile sur le feu, au lieu d’utiliser les extincteurs. Pire, ils sont tombés tête avant dans le piège tendu par les terroristes.
Le principe de l’effet de souffle
Le principe d’un acte terroriste « classique » est, en effet, d’avoir un impact en deux temps. Tout d’abord, l’acte lui même, brutal, sanglant, conçu pour surprendre et faire mal, mais qui reste limité en soi comparé à un acte de bombardement ou de guerre (1). Ensuite, l’effet de souffle qui se prolonge plus ou moins longtemps, dont l’intensité n’est pas identique, mais dont les effets peuvent être tout aussi graves à terme que l’acte lui-même, entraînant un déséquilibre notable. C’est ce qui s’est passé en Belgique. La prise de mesures sidératives, hors du commun, a abouti à cette désorganisation économique, et contribué à cet effet de souffle. Si la Belgique n’est pas tombée, c’est d’abord grâce à sa population, à sa résilience naturelle, à son tissu économique plutôt qu’à des décisions d’un gouvernement au bord de la panique…
1ère erreur : le lockdown après les attentats de Paris en novembre
Après les attentats du 13 novembre au Bataclan et au Stade de France, le risque sur Bruxelles est avéré. Les auteurs des attentats sont des « Bruxellois ». Il faut les rechercher activement. Faute d’autres moyens disponibles, en termes de forces de police, la décision est prise de geler toute l’activité sur Bruxelles. Normalement, cette mesure ne dure pas plus de 12 ou 24 heures, le temps de s’adapter. Ici, elle dure 5 jours. Ce lockdown — mesure extraordinaire qu’aucun pays en Europe n’a pris suite à des attentats directs — produira ensuite des effets en chaîne qu’il sera difficile de rattraper. La baisse d’attractivité touristique qui frappe Bruxelles ensuite et qu’elle subit toujours en est la conséquence directe. (Lire : La gestion de crises du lockdown de Bruxelles : une improvisation totale et surréaliste).
2e erreur : le déploiement des militaires dans la rue, en nombre, et de la façon la plus voyante qu’il soit
Dans la foulée de ce lockdown, se déploient dans la ville des militaires, armés jusqu’aux dents (avec des armes pas tout à fait adaptées à utiliser en zone de haute densité), se déplaçant à bord de véhicules totalement inappropriés en zone urbaine, qu’on verrait davantage en Irak ou en Afghanistan, alors que le risque est vraiment « mineur » (on n’a pas affaire à des engins explosifs improvisés placés à tous les carrefours) mais à de bonnes vieilles bombes à l’explosif voire aux tirs à la Kalachnikov. Même à Paris, en France, où cependant on adore montrer les muscles, la politique gouvernementale a été beaucoup « plus modérée, préférant faire circuler jusqu’à leurs points de patrouille les militaires dans des véhicules « blancs » plutôt qu’en gros half tracks. Ce déploiement en force n’empêchera pas la suite…
3e erreur : le blocage des transports après les attentats du 22 mars à Bruxelles
Là encore on déploie les militaires en nombre et dans le désordre. Tout le métro est fermé durant plusieurs jours. Et on rouvre au compte-goutte les stations avec force contrôles aux entrées si drastiques qu’ils rendent la vie impossible à tous les quidams. Mesure tout à fait exceptionnelle. Pour avoir vécu une telle situation après l’attentat du RER Saint Michel, le 25 juillet 1995, je n’ai pas souvenir d’un tel « arrêt ». Au contraire (2).
En fait de contrôle, ceux-ci tournent court, quelques jours plus tard. Les militaires ne contrôlent rien. Et d’ailleurs ils n’en ont pas le pouvoir (article à suivre). Vous pouvez rentrer dans le métro avec un sac à dos bien chargé sans aucune interception… Les militaires prennent un repos (mérité) avec un sandwich… Il n’y a tout simplement personne pour les relever. L’aéroport de Bruxelles national (Zaventem) fermé durant plusieurs jours le temps de se relever et réparer les dégâts rouvre dans un grand sentiment de bazar. Là encore les contrôles drastiques sont finalement allégés devant la levée de boucliers des autorités économiques notamment. Pas vraiment le genre de mesures qui instaure le respect. Il faudra quasiment un mois pour que l’aéroport revienne à la normale.
4e erreur : le temps des dérapages non contrôlés
Non content de cette improvisation totale, le gouvernement sombre très vite dans une régression infantile du type : « c’est pas moi c’est lui ». Il n’y a même plus besoin d’opposition pour semer le fil de la discorde. C’est de l’intérieur que provient la polémique. Le gouvernement estime qu’il avait donné l’ordre à la STIB (les transports en commun bruxellois) de fermer le métro. La STIB assure n’avoir jamais reçu l’ordre à temps. Une polémique plutôt stérile quand on sait que cela n’aurait pas forcément permis d’éviter les attentats et des victimes (lire : Attentats de Bruxelles : fallait-il arrêter le métro ? Une question théorique). Ensuite on vilipende un (pauvre) policier fédéral en poste en Turquie et l’accuse nommément d’avoir fait un loupé dans ses dossiers. C’est du rarement vu et relativement injuste. Le rôle d’un ministre est d’assumer, même les errements de ses subordonnés (à supposer qu’il y en ait eu en l’occurrence). L’irruption de hooligans néo-nazis sur la place de la Bourse, le 27 mars, en plein hommage aux victimes (lire le Huffington Post) achèvera de démontrer une certaine incapacité du gouvernement à assurer un minimum d’ordre.
5e erreur : l’oubli d’une règle de base
En cas d’acte terroriste, ce qui importe est de très vite faire repartir la vie normalement, comme d’habitude, même si le coeur n’y est pas et les plaies béantes, de vivre comme d’habitude et surtout de ne pas céder à la panique. C’est un principe de base qu’ont adopté toutes les villes frappées par le terrorisme. A Paris 1986, 1995 et 2016, à Madrid 2004, à Londres 2005, tous ont suivi peu ou prou ce même modèle. Parfois en renforçant à l’extrême les mesures de sécurité (type état d’urgence), ils ont toujours veillé à laisser tous les transports publics, commerces et lieux publics ouverts et en « fluidifiant » les mouvements de population. Bruxelles a échappé à cette « règle non écrite ». Elle en paie le prix…
Une succession d’erreurs qui se paie
Une telle succession d’erreurs se paie cash sur la situation économique. Il ne faut pas espérer que cette ambiance délétère ne produise pas d’effets. La Grand Place et alentours était quasi déserte durant le mois de mai, là où elle est bondée d’habitude. Le gouvernement belge dirigé par Charles Michel a commis, en l’espèce, un péché d’orgueil, trop de confiance en soi, une impréparation notoire au plan politique et une méconnaissance de l’esprit de la lutte contre le terrorisme.
Depuis les attentats du musée juif de Bruxelles en mai 2014, les autorités belges savent qu’elles sont une cible. L’auteur de l’acte n’est pas tout à fait un « loup » isolé comme cela a pu être interprété… La neutralisation de la cellule de Verviers en janvier 2015, est un nouveau signal. Tous les spécialistes le savent désormais. Bruxelles sera, un moment visé. Les seules questions sont : quand, où et comment. Ne pas avoir tiré de ces alertes les conséquences en termes d’organisation gouvernementale, de méthode de gestion de crises est assez incompréhensible…
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) Les attentats de New York en 2001 sont une exception dans ce caractère « limité ». L’acte de terrorisme, selon moi, doit être distingué clairement de l’acte de guerre même s’ils se superposent parfois et que les responsables politiques se plaisent à les confondre.
(2) Le trafic du RER sera rétabli dès le lendemain. Regarder le journal de France 2 du 26 juillet 1995 (source INA)
En biologie, une synapse est une zone qui assure la transmission d’une « message » chimique entre deux neurones. Et assurer la communication entre deux « cellules », tel est justement le rôle des radios logicielles tactiques haut débit « SYNAPS », présentée par Thales à l’occasion de l’édition 2016 du salon EuroSatory. Cette nouvelle gamme de radios, conçue pour le […]
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À l’automne dernier, Laurent Collet-Billon, le Délégué général pour l’armement (DGA), avait fait état de rapports tendus avec Airbus au sujet des capacités tactiques de l’avion de transport A400M Atlas, dont l’armée de l’Air dispose actuellement de 8 exemplaires. La question « du standard des avions (…) a été posée avec rudesse par le ministère de […]
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