You are here

Défense

Une soirée-débat le 17 novembre autour de ceux qui "ensemble, ont sauvé la France"

Lignes de défense - Thu, 10/11/2016 - 08:25

Le 17 novembre, à partir de 17h30, aura lieu dans l'amphi Valin à Balard Ouest, une soirée débat autour de la projection du film d'Eric Deroo: "Ensemble, ils ont sauvé la France".

La projection et le débat seront précédés par une vente-dédicace de livres d'écrivains militaires.

Déroulement:
- 17h30: vente dédicace

- 18h30: projection du film

- 19h30: débat suivi d'un coquetel

Les inscriptions sont à effectuer auprès de l'Adj Maitre au 09 88 68 37 09

Categories: Défense

Nous devons mettre l’accent sur la formation des formateurs et des 2e écoles (A. Conze)

Bruxelles2 - Thu, 10/11/2016 - 06:02
(B2 - exclusif) Depuis près de deux ans, l'Union européenne a déployé au Mali une mission de soutien aux forces de sécurité intérieure (EUCAP Sahel Mali), qui est d'une certaine façon le pendant civil de la mission militaire de formation EUTM Mali. Elle s'inscrit dans la suite de la mission similaire déployée au Niger, le […]
Categories: Défense

Entretien avec Philippe Louis-Dreyfus, président du BIMCO

MeretMarine.com - Thu, 10/11/2016 - 01:50

Philippe Louis-Dreyfus, après avoir dirigé le groupe LDA et présidé l’association européenne des armateurs (ECSA), est actuellement à la tête du BIMCO, qui regroupe 2200 acteurs du transport maritime mondial.

Categories: Défense

Navexpo : La seconde édition du salon à flot se prépare à Lorient

MeretMarine.com - Thu, 10/11/2016 - 01:50

Premier salon maritime à flot organisé en France, et l’un des rares au monde, Navexpo International, dont Mer et Marine est partenaire, est en pleine préparation de sa seconde édition. Elle se déroulera du 10 au 12 mai 2017 sur le port de Lorient. La première, au printemps dernier, avait valeur de test. En tout, une centaine d’entreprises ont joué le jeu de ce nouveau rendez-vous professionnel, avec en plus des exposants français des sociétés internationales venant d’Australie, d’Espagne, d’Irlande, d’Italie, des Pays-Bas, de Turquie ou encore des Etats-Unis.

Categories: Défense

Couach s’associe à Espen Øino et lance de nouvelles collections de yachts

MeretMarine.com - Thu, 10/11/2016 - 01:50

Dans le cadre de son plan de développement dans la grande plaisance, Couach, lance cinq nouvelles gammes de yachts comprenant une vingtaine de modèles. Trois de ces gammes ont été imaginées en collaboration avec le designer norvégien Espen Øino, l’un des grands noms du secteur. Les collections Timeless (navires rapides flybridge) et Super Sport (open) comprennent chacune six navires de 20 à 40 mètres, Couach ayant dévoilé un premier modèle Timeless de 26 mètres.

 

Espen Øino @ GUILLAUME PLISSON

Le 26 mètres de la Timeless Collection @ COUACH

Le 26 mètres de la Timeless Collection @ COUACH

$(document).ready(function() { $(".article-navire-carousel").owlCarousel({ //autoPlay: 3000, items : 2, itemsDesktop : [1280, 2], itemsDesktopSmall : [960, 2], itemsTablet: [640, 1], itemsMobile : 1, navigation: true, navigationText: ["", ""], mouseDrag: false }); });

 

Categories: Défense

Entraînement commun de Caracal et HH-60H (vidéo)

Le mamouth (Blog) - Wed, 09/11/2016 - 23:51
Les Caracal de l'EH 1/67 Pyrénées et des HH-60H de l'US Air Force venus de Grande-Bretagne
Plus d'infos »
Categories: Défense

Et maintenant, quelle Amérique dans le monde ?

Article paru dans The Conversation
 


Ce que beaucoup redoutaient n’a donc pas été évité. Comme les Britanniques avant le Brexit, et même, dans une moindre mesure, les Français avant le référendum de 2005, le « pays profond », comme on dit et qui ne doit pas être péjoratif, n’a pas apprécié les commandements des grands médias sur la conduite à tenir. Au-delà des réflexions à tenir sur le fonctionnement des démocraties occidentales à l’heure des réseaux sociaux et des médias globaux, interrogeons-nous sur les conséquences américaines et internationales de ce qui vient de se produire.
À la mi-juin 2016, nous écrivions :
« Imaginons un instant cet enchaînement, qui n’est plus à exclure : le 23 juin, le Royaume-Uni quitte l’Union européenne ; Donald Trump est élu président des États-Unis en novembre ; en mai suivant, un président français est choisi avec une marge trop étroite face à Marine Le Pen, dans un pays de facto immédiatement clivé et paralysé ; quelques mois plus tard en Allemagne, Angela Merkel paie les séquelles de la crise des réfugiés, ou se retrouve avec une extrême droite puissante. Les trois grands pays de l’Union européenne, quatre des piliers de l’Alliance atlantique, se retrouveraient alors, en même temps et pour plusieurs années, en crise interne et sans boussole. Ailleurs en Europe, le populisme – c’est-à-dire la mobilisation du peuple pour des raisons électoralistes sur la base d’un discours volontairement simplificateur – aura déjà frappé. Après une telle séquence, il est probable qu’il s’étendra encore. Notre rapport au monde ne peut en sortir indemne ».
Plusieurs constats, aujourd’hui, ne laissent pas d’inquiéter.
Les États-Unis : un pays déchiréLa campagne qui s’achève a globalement été jugée navrante, elle a opposé deux candidats considérés par leurs adversaires respectifs comme éminemment repoussoirs. La division et la résignation dominent. Il était à prévoir, depuis longtemps, que celui des deux candidats qui l’emporterait aurait bien du mal, au moins dans un premier temps, à se faire accepter par l’autre Amérique. Aujourd’hui, une Amérique a gagné contre l’autre. Ç’eut été la même chose dans l’autre sens, mais l’Amérique qui a perdu aujourd’hui est la plus productive, jeune et multiculturelle.
Déjà lassés par la professionnalisation à la fois extrême de la politique et de ses pratiques washingtoniennes, les Américains ont polarisé leur vote. Beaucoup d’entre eux ont rejeté le politiquement correct martelé par les grands médias. En soutenant, à plus de 70 % dans certains États, un candidat qui s’en est pris à ce point à plusieurs nationalités ou cultures (pour ne parler que d’affaires internationales), l’Amérique a brisé quelques tabous, dont plusieurs régions du globe se souviendront.
Avec des franges importantes de leur société tentées par l’intransigeance de gauche d’un Bernie Sanders et celle de droite du Tea Party (ou des idées qui lui sont proches), les États-Unis voient progresser la tentation du retrait du monde. Après la war fatigue qui avait saisi le pays à l’issue de la période néoconservatrice de George W. Bush (2001-2009), le risque d’une world fatigue est grand, après l’ouverture au monde de Barack Obama (2009-2017).
L’héritage ObamaLire la suite dans The Conversation


Trump et conséquences


Article paru dans L'Opinion 
 
Le 15 juin 2016, dans les colonnes de l’Opinion, nous écrivions :

« Imaginons un instant cet enchaînement, qui n’est plus à exclure : le 23 juin, le Royaume-Uni quitte l’Union européenne ; Donald Trump est élu président des Etats-Unis en novembre ; en mai suivant, un président français est choisi avec une marge trop étroite face à Marine Le Pen, dans un pays de facto immédiatement clivé et paralysé ; quelques mois plus tard en Allemagne, Angela Merkel paie les séquelles de la crise des réfugiés […] Les trois grands pays de l’Union européenne […] se retrouveraient alors […] en crise interne et sans boussole. […] Notre rapport au monde ne peut en sortir indemne ».

Nous sommes désormais à la moitié de cette série, et le prochain épisode nous concerne directement : il s’agit de l’élection présidentielle française. Tâchons de tirer au moins quelques leçons de ce qui vient de se produire.

Crise de la démocratie libérale 2.0. Comme les Britanniques au printemps, mais aussi, dans une moindre mesure, les Français en 2005 au moment du référendum sur la Constitution européenne, les électeurs ont voté dans le sens qui leur avait été indiqué par les grands médias comme dangereux, voire interdit. Sans adhésion véritable, mais avec le message clair qu’on ne leur dicterait pas leur vote. Il ne s’agit pas d’une crise de la démocratie tout court (sauf à qualifier de crise de la démocratie tout résultat électoral qui ne nous plaît pas), puisqu’il y a réappropriation de la parole par une majorité jusqu’alors silencieuse. Il s’agit en revanche d’une crise de la démocratie libérale d’une part, accentuée par un biais de représentation introduit par les nouveaux médias, d’autre part.
Le libéralisme dans sa pratique actuelle, dominé par des préoccupations économiques, l’ouverture au monde et l’exigence de pluralisme orientée notamment vers le droit d’expression des minorités, ont fini par exaspérer une majorité, dont les propres préoccupations économiques renvoient à une peur du déclin social, et au sentiment qu’ils sont les premières victimes des recettes ainsi proposées, lesquelles sont perçues comme faites délibérément pour d’autres qu’eux.

Or ce phénomène est en grande partie masqué par des médias modernes (chaînes d’information, grands titres papier, réseaux sociaux…) qui ont tendance à surreprésenter la capitale ou le centre politique du pays, et des franges de la population qui pratiquent intensément ces médias, mais dont la représentativité sociale est toute relative. On découvre ensuite un peu tard que The Economist n’est pas le Royaume-Uni, que le New York Times n’est pas l’Amérique, ce qui n’a rien à voir avec leur extrême qualité, reconnue mondialement. Facebook ou Twitter peuvent bien railler et disqualifier : ailleurs, on se contente de voter. Mieux encore : plus les uns raillent ici, plus les autres voteront là.

Lire la suite dans L'Opinion

PESC. Le Parlement européen demande des décisions « ambitieuses » avant la fin de l’année

Bruxelles2 - Wed, 09/11/2016 - 21:00
(B2) « La crise actuelle peut donner à l’Union européenne l’occasion d’améliorer son fonctionnement. » C'est de ce constat que partent les eurodéputés pour demander aux États membres de prendre des « décisions ambitieuses » pour renforcer la politique de sécurité et de défense commune. Des avancées très concrètes, que l'eurodéputé allemand Elmar Brok (CDU/PPE), président de la commission des Affaires […]
Categories: Défense

La Russie accuse un sous-marin néerlandais d’avoir approché son groupe aéronaval en Méditerranée

Zone militaire - Wed, 09/11/2016 - 18:39

Le ministère russe de la Défense n’a pas apprécié les manoeuvres d’un sous-marin néerlandais près du groupe aéronaval constitué autour du porte-avions « Amiral Kouznetsov », actuellement déployé en Méditerranée orientale. Et il l’a fait savoir. Ainsi, via un communiqué, Moscou a indiqué que les navires Severomorsk et Vice-amiral Koulakov, qui font partie de l’escorte du porte-avions […]

Cet article La Russie accuse un sous-marin néerlandais d’avoir approché son groupe aéronaval en Méditerranée est apparu en premier sur Zone Militaire.

Categories: Défense

Le record de tir longue distance pulvérisé par un militaire français

Zone militaire - Wed, 09/11/2016 - 17:56

En août 2015, l’adjudant Benjamin G., alors affecté au 1er Régiment de Chasseurs d’Afrique (RCA) de Canjuers, avait nettement battu le record de tir longue distance, alors détenu par un tireur russe, en touchant une cible située à 3.695 mètres de distance (soit 4.000 yards) avec son fusil de précision. À l’époque, le sous-officier n’avait […]

Cet article Le record de tir longue distance pulvérisé par un militaire français est apparu en premier sur Zone Militaire.

Categories: Défense

Un « fonds de défense » pour empêcher le rachat des « pépites » technologiques françaises

Zone militaire - Wed, 09/11/2016 - 17:17

Cet été, alors que la France profitait du beau temps et des vacances, deux informations sont passées relativement inaperçues. La première a concerné l’offre publique d’achat déposée par le groupe japonais d’électronique TDK pour prendre le contrôle de Tronic Microsystems, une PME française spécialiste des systèmes microélectromécaniques (MEMS, pour Micro-Electro-Mechanical Systems) destinés à des applications […]

Cet article Un « fonds de défense » pour empêcher le rachat des « pépites » technologiques françaises est apparu en premier sur Zone Militaire.

Categories: Défense

Six membres de la Douma russe, élus en Crimée, sur liste noire

Bruxelles2 - Wed, 09/11/2016 - 15:10
(B2) L'Union européenne a décidé ce mercredi (9 novembre), d'ajouter six membres de la Douma sur sa liste noire : Ruslan Ismailovich Balbek, Konstantin Mikhailovich Bakharev, Dmitry Anatolievich Belik, Andrei Dmitrievich Kozenko, Svetlana Borisovna Savchenko et Pavel Valentinovich Shperov (également élu au Conseil d'État de Crimée). Ils sont désormais interdits de visa dans l'Union européenne […]
Categories: Défense

Le 5e RIAOM a formé l’Uganda Battle Group XXI destiné à l'AMISOM

Lignes de défense - Wed, 09/11/2016 - 14:21

Du 7 octobre au 6 novembre 2016, les forces françaises stationnées à Djibouti ont projeté un détachement d’instruction opérationnel (DIO) en Ouganda, au profit des Uganda People Defense Forces (UDPF).

Armé par le 5e RIAOM (régiment interarmes d’outre-mer), ce DIO avait pour mission de former un groupement tactique ougandais, l’Uganda Battle Group XXI (UGABAG XXI) qui sera déployé en Somalie au sein de l’AMISOM (African Mission in Somalia) début 2017.

Les marsouins du 5 ont travaillé pendant quatre semaines, en langue anglaise, en étroite coopération avec l’équipe civile US de l’African Contingency Operationnal Training Assistance (ACOTA) pour former environ 1 700 soldats de l’UDPF sur les savoir-faire individuels du combattant mais aussi pour participer à la formation des cadres de ce Battle Group.

Basé en plein cœur du camp d’entraînement aux missions de maintien de la paix de Singo, le détachement a ainsi montré et expliqué les gestes et techniques individuels du combattant dans des domaines aussi variés que l’armement, le tir, le secours au combat, les déplacements en groupe et en section, les règles d’engagement, la topographie ou encore la conduite à tenir en présence d’engins explosifs improvisés (photos RIAOM).

Profitant de la diversité des compétences du détachement, l’équipe française a pu aussi participer à la formation des cadres des unités spécialisées du niveau du groupement tactique (appuis mortiers, chars T55, infanterie mécanisée).

Le 4 novembre 2016 s’est tenue la cérémonie de clôture du DIO en présence de Stéphanie Rivoal, ambassadeur de France en Ouganda, du général de brigade aérienne Thierry Duquenoÿ, commandant les FFDj, et d’autorités militaires ougandaises.

Categories: Défense

MAN va motoriser les futurs paquebots de Costa et P&O

MeretMarine.com - Wed, 09/11/2016 - 13:00

Le motoriste allemand  MAN Diesel&Turbo va fournir la propulsion des futurs navires de Costa Asia, au nombre de deux, et de celui de P&O actuellement en construction chez Fincantieri. Chacun devrait recevoir deux moteurs semi-rapides 14V48/60CR et trois 8L48/60CR pour une puissance installée totale de 62.400 kW.

Categories: Défense

Trump et la Défense se pose en "reconstructeur" d'une "armée appauvrie"

Lignes de défense - Wed, 09/11/2016 - 12:35

Difficile de démêler, dans la multitudes déclarations de Donald Trump sur la Défense, le vrai du faux, le juste de l'erroné, le réaliste de l'illusoire.

L'infographie ci-dessous illustre bien le type de lecture (catastrophique, à mon sens) que l'on peut faire suite à certaines saillies du candidat républicain.

Pour ma part, je préfère  m'en tenir à un discours de septembre où le candidat républicain détaillait son projet pour la Défense. Projet inspiré par les travaux de la Heritage Foundation et une petite équipe de conseilleurs dont Joseph Schmitz (ancien cadre du Group Prince) et George Papadopoulos, comme le rappellent, mercredi matin, Thomas Flichy de La Neuville, Gregor Mathias, Olivier Hanne dans un article intitulé "Victoire de Trump: une équipe de chercheurs avait anticipé les conséquences géopolitiques".

"Nous allons totalement reconstruire notre armée appauvrie ; et les pays que nous protégeons, ce qui a un coût massif pour nous, seront requis d'en payer une part raisonnable", précisait ainsi  Donald Trump, le 7 septembre lors d'un "Commander-in-Chief Forum". Son discours (en anglais) est à lire ici.

Trump s'y engage
-  à augmenter les effectifs de l'US Army (armée de terre) de 479 000 à 540 000 hommes,
- à faire passer le nombre des bataillons de l'USMCC (le Corps des marines) de 23 à 36, soit quelque 10 000 hommes de plus à vocation expéditionnaire,
- à muscler la flotte en passant de 276 à 350 navires (le programme actuellement en cours veut faire passer ce chiffre à 308),
- à accroître le nombre des appareils de combat de l'US Air Force de 1 100 à 1 200.

Pour sa part, la modernisation de l'arsenal nucléaire sera accélérée. Sur ce point Trump marche dans le sillage du président Obama qui a lancé des programmes de remise en condition des équipements existants et d'introduction de nouveaux armements. Sur 30 ans, la valorisation des missiles, avions de bombardement stratégique d'une part, l'introduction de nouvelles armes de défense antimissiles d'autre part, devrait coûter mille milliards de dollars.

De telles propositions ne peuvent que réjouir l'Institution militaire qui a toujours été favorable à Trump. Le candidat républicain a ainsi toujours été en tête des sondages réalisés parmi les militaires US. Exemple ici:

Lissé sur 10 ans, l'effort promis par Trump en septembre pourrait coûter environ 150 milliards par an. Mais Todd Harrison, un analyste du Center for Strategic and International Studies (CSIS) l'estime à 900 milliards ! Effectivement, il ne s'agit pas seulement de recruter des soldats : il faut aussi les former, les loger, les entraîner et payer leurs retraites. Et il faut aussi les équiper, donc lancer des programmes, développer la R&D, passer des marchés de fabrication puis de MCO.

Qui va payer? Les Américains et leurs alliés. Lire ici l'article mis en ligne ce matin sur le site web d'Ouest-France.

Categories: Défense

Chronique culturelle - 9 Nov.

RP Defense - Wed, 09/11/2016 - 11:55
Bataille de Coulmiers - Prise d'Orléans - 9 novembre 1870 09.11.2016 source JFP 9 novembre 1799 : coup d'Etat du 18 brumaire . Le général Bonaparte est porté au pouvoir par un coup d'Etat qui dure jusqu'au 11 novembre, mettant fin au Directoire et initiant...
Categories: Défense

Hello Donald. Don’t forget us ! L’UE et l’OTAN inquiètes du futur des relations USA-Europe

Bruxelles2 - Wed, 09/11/2016 - 11:05
(B2) Après avoir redouté son arrivée, voir en 'off' commenté son "idiotie", les dirigeants européens ont, ce matin, été obligés de se rendre à l'évidence. Donald Trump est élu président des Etats-Unis, et d'une façon si large et évidente (contrairement à toutes les prévisions diplomatiques et d'observateurs... mal avertis), qu'elle ne suscite plus de discussions […]
Categories: Défense

20 ans en 1915, 20 ans en 2016: le même engagement

En cette période de commémorations, l’engagement citoyen prend un sens particulier. Ainsi, 101 ans quasiment jour pour jour après la fin la bataille du Linge qui a fait 17 000 morts dont 10 000 Français, une cinquantaine de jeunes du service militaire volontaire (SMV) de Lorraine ont participé cette semaine, aux côtés de nombreux bénévoles, à des travaux de déblaiement de ce fameux champ de bataille.
Categories: Défense

Trump élu, l’Europe va devoir se bouger les fesses !

Bruxelles2 - Wed, 09/11/2016 - 09:40

Crédit : US White House / vue sur Anchorage (Alaska) du Air Force One aoput 2015

(B2) L’élection de Donald Trump à la présidence américaine va obliger les Européens à réviser leur politique étrangère et de défense. Même si les déclarations de Donald Trump sur l’OTAN peuvent apparaître comme des propos de campagne (lire : L’Amérique « en premier », de Trump. Pour l’Europe, un certain langage de la vérité), il ne faut pas s’y tromper. Une réflexion doit s’entamer très rapidement au niveau des 28 (27) Etats membres et déboucher sur des décisions…

Les Européens n’ont plus désormais une assurance tous risques dans l’OTAN. Soit ils investissent durablement et de façon plus décisive dans l’Alliance atlantique pour assurer leur propre défense, soit ils optent pour un certain fatalisme et neutralisme de bon aloi. Les quelques pays d’Europe de l’Est hostiles à toute défense européenne — comme la Pologne ou la Lituanie — vont devoir réviser leur politique. Ce n’est pas en dépensant uniquement 2% du PIB pour la défense qu’on réalise la défense du continent européen. C’est en ayant des forces capables, formées, interopérables qui ont un certain pouvoir de dissuasion. Aujourd’hui les armées européennes — mise à part une ou deux — n’ont pas ce pouvoir de dissuasion au niveau territorial (malgré 1,4 million de soldats sous les drapeaux !). Et la présence américaine sur le territoire européen apparait toujours nécessaire.

Les Européens doivent définir leur position dans le monde. S’ils veulent peser sur une certaine marche du monde, faire valoir leurs valeurs, ils doivent s’investir davantage, jouer plus soudés, se doter (enfin) des instruments minimaux d’une politique de stabilisation du monde. C’est-à-dire notamment d’instruments de conduite des opérations de stabilisation. Il faut cesser de tergiverser, ne plus écouter les empêcheurs de tourner en rond et autres eurosceptiques en chambre sur la puissance européenne. L’Union européenne doit se doter, maintenant, d’une véritable structure de commandement et de contrôle (C2) de ses opérations de maintien de la paix (1). L’UE doit réfléchir à comment mieux utiliser sa force diplomatique potentielle pour s’investir dans les conflits encore en cours.

3° Les Européens doivent se doter de nouveaux outils d’autonomie stratégique. Il faut arrêter de croire, comme au messie, aux vertus d’un libre échange sans outil de sanctions efficace. L’Union européenne doit ainsi renforcer sa politique anti-dumping et ne plus hésiter à taper fort, en augmentant les droits de douane de façon drastique, en cas de pratique déloyale destinée à capter des marchés. Il ne faut pas être dupe… la destruction de capacités industrielles européennes par une politique de bas prix de pays comme la Chine ou l’Inde n’a qu’un seul objectif : détruire la concurrence avant de remonter les prix. En ne protégeant pas son industrie, au nom d’un irrédentisme idéologique, l’Europe s’affaiblit. Il ne faut pas hésiter non plus à mener des restructurations industrielles pour se doter de vrais champions industriels européens. L’Europe doit être fière de ses Airbus et Ariane — qui sont des vecteurs de croissance — et en mettre en place d’autres. Il ne faut plus hésiter à jouer « groupé » dans un monde divisé. Face à une Amérique qui se veut plus forte, l’Europe doit être plus forte.

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) NB : ce n’est pas un grand Quartier général qui est nécessaire comme le présentent ces détracteurs ou le prélude à une quelconque armée européenne avec un commandement centralisé. Il s’agit juste d’un instrument — avec quelques dizaines de planificateurs et experts militaires — permettant aux Européens quand ils décident d’une mission ou d’une opération militaire de stabilisation ou de soutien à la réforme de sécurité de combler le gap entre le niveau de décision politique (établi au niveau des ministres ou des ambassadeurs) et le niveau de commandement tactique (sur le terrain). Refuser cette avancée est incompréhensible…

Categories: Défense

Pages