Pour la seconde fois en un peu plus d’un mois, la base aérienne de Mazzé qui, située près de Damas, abrite les services de renseignement des forces aériennes syriennes, a été visée par des frappes d’origine indéterminée. Enfin pas pour tout le monde car pour l’agence officielle de presse Sana, Israël en serait responsable. Ainsi, […]
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Parce qu’il a remis en cause le principe de défense collective défini par l’article 5 du Traité de l’Atlantique Nord en affirmant qu’il déciderait éventuellement d’une intervention militaire après avoir vérifié qu’un pays membre de l’Otan agressé « a bien respecté ses obligations » vis-à-vis des États-Unis, le président américain élu, Donald Trump, suscite de l’inquiétude parmis […]
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Le général James Mattis n’a pas eu de difficulté pour gagner la confiance du Sénat américain qui, dominé par les Républicains, lui a témoigné un large soutien après son audition devant le comité des Forces armées en vue de la confirmation de sa nomination à la tête du Pentagone. Il faut dire que sur plusieurs […]
Cet article Le prochain chef du Pentagone n’est pas exactement sur la même longueur d’onde que M. Trump est apparu en premier sur Zone Militaire.
Les voyageurs épicuriens en quête de saveurs du monde vont se réjouir du lancement des nouveaux menus Tapas d’Oceania Cruises. Proposés chaque soir au Terrace Café, ces nouveaux menus forment une palette distincte de saveurs inspirées par nos diverses destinations. Nos convives vont pouvoir choisir parmi une sélection sans cesse renouvelée de crostini, de salades à base de fruits et de légumes, de petits pains, de Tapas de poissons et de fruits de mer frais, de crudités, et d’autres petits plats présentés avec art dans des cuillères et verrines de dégustation.
Il n’y a pas si longtemps, les relations entre Moscou et Ankara étaient extrêmement tendues, notamment à cause du dossier syrien et du bombardier tactique Su-24 Fencer russe abattu en novembre 2015 par l’aviation turque. Depuis, il n’est plus question d’invectives entre ces deux capitales. Par pragmatisme, la Russie et la Turquie, très critique à […]
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Après les attentats de Paris et de Saint-Denis du 13 novembre 2015, la force Chammal – nom de la participation française à l’opération anti-jihadiste Inherent Resolve, dirigée par les États-Unis – a vu son activité significativement augmenter. Ainsi, en 2016, l’aviation française (armée de l’Air et aéronavale) a effectué 684 frappes contre les positions […]
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Des munitions biodégradables ? Bonne idée; ça permettrait de ne plus polluer les champs (de tir, de manoeuvre et de bataille) et d'éviter de longs et coûteux programmes de déminage. Sauf que la technologie n’existe pas encore et que l’on continuera malheureusement pendant longtemps à utiliser des métaux lourds et des alliages aussi polluants que corrosifs et dont la durée de vie se compte en dizaines, voire centaines d’années (photos DoD).
Pourtant l’intérêt des munitions biodégradables (donc moins dangereuse pour l’environnement mais pas moins pour l’homme ou l’animal qu’elles sont supposées atteindre) n’est pas inédit. Un brevet a même été déposé aux USA, en 2006, par Patrick Epling qui a mis au point une munition soluble dans l’eau froide ("cold water-soluble and biodegradable ammunition"). Un autre brevet, déposé en 2014, propose des munitions de chasse aux étuis biodégradables en thermoplastique constitué par un mélange de deux polyesters.
En France, des munitions biodégradables, sans métaux lourds, existent aussi pour la chasse (avec des bourres solubles dans l’eau), le tir sportif, l’airsoft.
A son tour, le ministère américain de la Défense, le DoD, s’est décidé à apporter sa contribution à la protection de l’environnement.
Lui qui brûle pour près de 15 milliards de dollars par an en carburant s’est déjà penché sur ce sujet. Il a ainsi développé le recours aux biocarburants puisqu’un rapport de la Rand Corporation publié en juillet 2011 le recommandait. Sauf que le "bio-fuel" est cinq fois plus cher que le carburant pour avion traditionnel. Malgré ces prix prohibitifs, l’US Air Force et l’US Navy espèrent que d’ici à 2020, 50 % de leur consommation seront couverts par des biocarburants.
Côté munitions militaires, c’est encore plus délicat. Comme on dit, la munition fait la différence et ses qualités balistiques et perforantes importent davantage que sa capacité biodégradable. Les balles des munitions de guerre peuvent être expansives, blindées, perforantes, à fragmentations mais les tireurs leur demandent rarement d’être "éco-friendly".
Le DoD a lancé, fin octobre 2016, un appel d’offres portant sur le développement de munitions d’entraînement biodégradables chargées de graines qui produiront des plantes dépolluantes. Il est vrai que les militaires US passent rarement un coup de balai après des exercices à balles (réelles ou non) et que des tonnes de débris sont abandonnées sur les champs de tir et de manœuvre (pour les champs de bataille, on verra plus tard).
Le programme est piloté par le Small Business Innovation Research. L’appel d’offres (lire ici), intitulé : "Biodegradable Composites with Embedded Seeds for Training Ammunition", est ambitieux : il s’agit de développer des munitions dont les étuis biodégradables (alliant plastique et bambou par exemple) libéreront des projectiles contenant des graines respectueuses de l’environnement et tueuses de débris polluants. Le ministère, conscient des difficultés, a donc décidé de commencer par le développement d’obus d’entraînement de calibre de 40 à 120 mm dont les étuis sont de taille respectable.
Si les résultats sont probants, la phase deux du projet verra la réalisation de tests balistiques et l’étude d’une éventuelle production industrielle.
Toutes les idées sont les bienvenues. Il faut juste les avoir avant le 8 février prochain.
Autre avis: celui qui porte sur des "Polymer-Cased Ammunition for Small Arms and Cannon Ammunition" (lire ici). Il s'agit de réduire d'un tiers le poids des étuis.