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Défense

Ex-patrouilleur P400 de la Marine nationale, La Tapageuse reprend du service en Côte d’Ivoire

Zone militaire - Sat, 10/09/2022 - 12:34

En 2012, et après vingt-quatre années de bons et loyaux services, la Marine nationale retira de sa flotte le patrouilleur P400 « La Tapageuse », alors affectée à la surveillance de la zone économique exclusive [ZEE] de la Polynésie française. Cependant, le retour à Brest de ce navire n’annonçait pas sa fin. En effet, les Philippines firent...

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Forces spéciales : La marine américaine a ordonné une enquête sur le stage de sélection « BUD/S » des Navy SEAls

Zone militaire - Sat, 10/09/2022 - 11:28

En France, pour espérer devenir un commando marine, il faut d’abord passer avec succès les quatre premières semaines du STAC [STAge Commando], pendant lesquelles les candidats sont soumis à des efforts physiques et une pression psychologique intenses. Ce n’est qu’à l’issue de cette sélection que la formation menant au brevet élémentaire commando [avec la remise...

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La Turquie parle à nouveau de se tourner vers la Russie si elle n’obtient pas de F-16 « Viper »

Zone militaire - Fri, 09/09/2022 - 18:42

Partenaire stratégique de l’Ukraine, à qui elle fournit les fameux drones tactiques Bayraktar TB2, la Turquie a décidé, en mars, d’interdire l’accès des navires militaires à la mer Noire via les détroits du Bosphore des Dardanelles, comme l’y autorise la Convention de Montreux de 1936. Cependant, et contrairement à ses partenaires de l’Otan, elle n’a...

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La doctrine nucléaire de la Corée du Nord n’exclut pas des frappes « préventives » et « automatiques »

Zone militaire - Fri, 09/09/2022 - 16:57

Le jour où la péninsule coréenne sera « dénucléarisé » n’est pas près d’arriver… Et les efforts diplomatiques consentis notamment par l’administration Trump, en 2018, pour atteindre cet objectifs auront été vains. Au plus auront-ils permis à Kim Jong-un, le chef du régime nord-coréen, de rencontrer un président américain… Ce que ses prédécesseurs n’étaient pas parvenus à...

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L’Ukraine a acheté d’anciens canons tractés TRF1 de 155 mm autrefois utilisés par l’armée de Terre

Zone militaire - Fri, 09/09/2022 - 14:21

L’activité principale de la société S2M-Equipment, établie à Montlouis-sur-Loire, est de remettre en état, voire de moderniser, des équipements ayant auparavant été utilisés par les forces françaises afin de les mettre sur les marché de l’occasion. Ainsi, son catalogue propose des Véhicules de l’avant blindé [VAB] et des ERC-90 Sagaie ayant retrouvé une seconde jeunesse,...

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La Pologne va commander 96 hélicoptères d’attaque américains AH-64E Guardian

Zone militaire - Fri, 09/09/2022 - 11:26

Afin de remplacer ses hélicoptères d’attaque Mil Mi-24D/W « Hind » hérités de la période soviétique, le ministère polonais de la Défense lança le programme Kruk [« Corbeau »] en 2014, avec l’intention d’aquérir 32 nouveaux appareils. Un appel d’offres fut lancé en décembre 2020 et cinq industriels y répondirent, dont Boeing [AH-64E Guardian], Bell Helicopters [AH-1Z Viper], Airbus...

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Washington approuve un possible contrat de 450 millions de dollars pour la maintenance des F-16 pakistanais

Zone militaire - Thu, 08/09/2022 - 18:23

Accusé de soutenir les talibans afghans tout en recevant une aide militaire massive de la part des États-Unis au nom de la « guerre contre le terrorisme », le Pakistan fut relativement ménagé par le président Obama… mais pas par Donald Trump, son successeur, qui mit les pieds dans le plat en janvier 2018. « Les États-Unis ont...

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M. Lecornu met en garde les industriels de l’armement contre les risques de sabotage et d’espionnage

Zone militaire - Thu, 08/09/2022 - 16:58

Au début du mois d’août, deux entreprises de la Base industrielle et technologique de défense [BITD] française ont été victimes d’incidents à quelques heures d’intervalle. La poudrerie de Bergerac, filiale d’Eurenco, a été touchée par trois explosions juste après un phénomène de « flash lumineux », lors d’un « chantier d’assemblage de tuyauterie ». Puis, plus tard, un violent...

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Le Pentagone suspend les livraisons d’avions F-35 à cause de la présence de composants chinois

Zone militaire - Thu, 08/09/2022 - 14:35

En 2014, l’équipementier américain Honeywell fut au centre d’une polémique pour avoir utilisé des composants électroniques de facture chinoise afin de livrer des capteurs destinés aux chasseurs-bombardiers de 5e génération F-35 « Lightning II », produits par Lockheed-Martin. « Il s’agit d’un capteur électrique commun trouvé sur une carte de circuit qui est largement disponible dans les applications...

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PESCO, Missions PSDC, Visas des Russes, Qatar… Les infos de B2 Pro cette semaine (5 au 9 septembre)

Bruxelles2 - Thu, 08/09/2022 - 10:59

Mécanisme d’acquisition d’armes, restrictions des visas russes, projets PESCO, réforme du commandement des missions civiles, budgets… Résumés des nombreuses informations parues ces derniers jours sur B2 Pro. Avec beaucoup d’analyses précieuses et d’exclusivités.

[Exclusif] Retour mitigé sur les projets PESCO (coopération structurée permanente)

Cinq ans après avoir sa création, la PESCO a du mal à se mettre en marche. Un rapport pointant les grosses lacunes a été transmis aux ambassadeurs COPS (Comité politique de sécurité) à la mi-juillet. Avec des difficultés allant du manque de coopération à la lenteur des progrès, il est désormais important de « revitaliser ces projets. (…) ou de considérer avec attention leur fermeture ».

[Exclusif] Politique étrangère et de sécurité commune (PESC) : les budgets sont sous pression, des missions risquent de disparaître

Le budget européen dédié à la politique de sécurité et de défense commune ne peut pas soutenir toutes les envies des 27. Certaines missions civiles, trop coûteuses, et peu efficaces, sont sur la sellette. Il va falloir faire des choix. Iraq, Libye, Somalie. Le SEAE propose de réduire la voilure, voire de fermer des missions

[Confidentiel] Le mécanisme d’acquisition ne tiendra pas ses promesses

Au-delà de l’enthousiasme du début, le Parlement européen s’interroge sur le mécanisme d’acquisitions d’armes. Les critiques se multiplient et ressemblent de plus en plus à des critiques. En effet, avec pour volonté initiale de contribuer aux achat d’armes en commun des Etats membres, le futur fonds d’acquisition ne financera finalement qu’une partie des dépenses. Qu’est ce qui pourrait expliquer cette baisse d’ambition ? Un mécanisme d’acquisition réduit aux acquêts

[Actualité] La libre circulation des Russes dans l’Union européenne sera limitée

Suite au Gymnich de la semaine dernière, la Commission européenne a présenté une proposition de décision assurant la suspension totale de l’accord de facilitation des visas avec la Russie. Elle évoque ainsi le motif de l’aggravation du conflit en Ukraine. Et envisage le renchérissement du coût des visas et la  « non-reconnaissance  » des passeports russes délivrés dans les zones occupées d’Ukraine. Pour plus de détails, lire notre décryptage de la proposition de la Commission.

[Exclusif] Du nouveau à la CPCC (Civilian Planning and Conduct Capability)

L’Italien Stefano Tomat devrait prendre le commandement des missions civiles de la PSDC, remplaçant ainsi le général Francisco Esteban Perez. Cette nomination permettra de restructurer le fonctionnement des missions civiles. Lire : Un nouveau commandant et une nouvelle structure pour la CPCC.

[Confidentiel] L’UE s’étend dans les pays du Golfe

L’Union européenne s’apprête à mettre en place un nouveau représentant spécial dans le Golfe. Objectif : assurer la présence de l’Europe dans une région stratégique et favoriser la stabilité dans les pays arabes. B2 a lu en avance les éléments principaux de ce mandat.

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Passage de relais sur la BA 125 Charles Monnier

Le mamouth (Blog) - Fri, 26/08/2022 - 15:09

Le CEMAAE est venu ce matin installer la colonelle Anne-Laure Michel à la tête de la plus grosse

Plus d'infos »
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[Réflexion] La fin des grandes interventions extérieures occidentales ?

Bruxelles2 - Wed, 17/08/2022 - 16:05

(B2) Avec le retrait des militaires français du Mali se termine en fait un cycle d’opérations extérieures commencé dans les années 2000 en Iraq, en Afghanistan et en Afrique.

Le drapeau français abaissé sur la base de Gao (© EMA-COM – Sélection B2)

La fin d’un cycle ?

Il n’y a aujourd’hui plus de grande opération militaire menée par les Alliés, Européens ou Américains, avec un mandat exécutif et l’exercice de la force (1). La grosse opération terrestre de l’OTAN a pris fin Afghanistan à l’été 2021 dans la précipitation. L’opération française au Mali vient de se clore avec le retrait de la dernière base militaire tenue, Gao (cf. encadré). Du côté européen, les deux opérations maritimes EUNAVOFR Atalanta (Océan indien) et EUNAVFOR Med (Méditerranée) ont perdu une bonne partie de leur intérêt et en sont pour l’essentiel réduites à faire des “ronds dans l’eau”. Même les grosses opérations de l’ONU sont en voie de se terminer. La MONUSCO en RD Congo amorce son retrait. La MINUSMA au Mali vacille.

Vers des opérations d’une autre nature

Ce n’est pas la fin des interventions extérieures. Mais celles-ci reviennent à une donne plus classique : fourniture d’armements, de conseils, de formation et d’entrainement ; opérations de renseignement et de forces spéciales ; reconnaissances aériennes ou sous-marines, frappes ciblées par drones au besoin. L’idée d’une présence forte de troupes au sol dans des opérations ad hoc, menées en national ou en multinational (OTAN), avec exercice de la force, semble donc se tourner. La guerre en Ukraine est un exemple de cette nouvelle tendance (lire aussi : ). On en revient finalement à un principe acquis sous la guerre froide. Pas de conflit frontal russo-occidental (ou sino-occidental). Mais une guerre par proxies interposés.

Des résultats très contrastés

On ne peut pas dire que cet interventionnisme extérieur militaire frénétique ait été couronné de succès ni n’ait été un facteur de stabilité et de paix, même de lutte contre terrorisme. Plus de vingt ans après l’intervention militaire (US + OTAN) en Afghanistan (2001), les Talibans sont de retour à Kaboul. Et le pays est toujours en plein marasme. Près de vingt ans après l’intervention militaire (US + Alliés) en Iraq (2003), le pays ne s’en est toujours pas relevé. L’influence iranienne y est plus forte que jamais, comme dans une bonne partie du Moyen-Orient (Yémen, Syrie, Liban). Beau résultat ! Plus de dix ans après l’intervention (franco-britannique + OTAN) en Libye (2011), le pays est livré au chaos, reste la porte ouverte à tous les trafics. Et l’Afrique a perdu un de ses pôles d’attraction et finalement d’équilibre. Le pire exemple de l’intervention mal préparée mal jaugée. Enfin, presque dix ans après l’intervention au Mali (2013), le pouvoir est aux mains de militaires, proches de Moscou. La Russie a repris pied dans un pays-clé du Sahel. Et les terroristes sont toujours à l’œuvre, non seulement au Mali mais désormais sur toute l’Afrique de l’Ouest.

Au moins trois raisons des échecs

Il faudra un moment, jeter un regard en arrière et examiner les raisons de ces échecs ou semi-échec en série. On peut bien sûr condamner d’un bloc toute intervention militaire extérieure. Solution la plus facile. Il faudrait nuancer le propos : examiner où ont été les failles de ce mode opératif. De façon sommaire, on peut donner trois pistes de réflexion. Premièrement, le flou sur les objectifs. Certaines opérations ont été conçues parfois dans la rapidité, parfois pour des raisons parfois très personnelles (cf. Sarkozy en Libye). Elles ont ensuite souvent déviées de leur objectif de départ (2). Deuxièmement, la stratégie du chaos ou de l’enlisement. Certaines opérations se sont interrompues une fois le pouvoir en place détruit (Iraq, Libye) laissant en place un certain chaos. D’autres opérations (Afghanistan, Barkhane) se sont inscrites dans la durée sans bien savoir quel était l’objectif final recherché, sinon celui de rester sur place. Troisièmement, la plupart de ces opérations ont été conçues hors de tout contrôle réel ni de retour d’expérience public. Le rôle du parlement en France a été réduit à une chambre d’enregistrement des décisions présidentielles. Idem du côté des opérations de l’OTAN en Afghanistan ou en Libye, autorisées par un conseil de sécurité de l’ONU complaisant.

Le semi-échec de Barkhane

L’opération française au Mali est un exemple type. Conçue comme une intervention rapide pour faire face à une progression terroriste vers la capitale, Bamako, l’opération Serval déclenchée début 2013 a été un succès. Sa transformation en une opération régionale, dénommée Barkhane, à visée anti-terroriste, a été moins glorieuse. L’objectif était plus flou et multiple Entre la reconstruction des armées maliennes et de l’État malien, la coopération militaire, l’éradication des groupes terroristes, la stabilisation de l’État, empêcher toute ingérence étrangère, on n’avait que l’embarras du choix. Il était mal compris des populations locales et même des armées. Et la faiblesse de ses résultats reste patente. Même au plan militaire, le bilan n’est pas mirifique. Certes plusieurs milliers de “terroristes” ont été neutralisés. Certes la perspective d’un califat islamique au Mali a été éloignée. Certes le risque d’un attentat en France ne s’est pas réalisé (3). Mais il y a toujours autant de membres de groupes terroristes sur place. Ceux-ci ont désormais fait “tâche d’huile” menaçant clairement plusieurs pays de la région, à commencer par le Burkina Faso et le Niger, voire le Bénin et le Togo. Et la reconstruction de l’État malien ne s’est pas produite… Enfin, le départ des militaires français n’est pas volontaire ni programmé. Il résulte d’un choix du gouvernement malien qui a décidé de changer de force stabilisatrice, préférant les Russes aux Français. Une réelle défaite géopolitique dans un territoire francophone doublé d’un semi-échec militaire.

(Nicolas Gros-Verheyde)

La fermeture de la base de Gao le 15 août Le dernier convoi logistique a quitté la PFOD (plateforme opérationnelle désert) de Gao (Mali) samedi (13 août) rejoignant la base de Niamey, de samedi à dimanche (14 août), « en toute sécurité » selon l'état-major des armées françaises (EMA). Un groupe d'environ 150 militaires qui assurait la garde du camp, resté jusqu'au bout, est lui parti dans la nuit du 14 au 15 août. Le camp de Gao a été rétrocédé « dans des conditions planifiées auparavant lors des réunions de coordination avec les forces armées maliennes » précise le porte-parole de l'EMA. « Ce qui a pu être remporté a été emporté » assure notre interlocuteur lors des quelque dizaines de convois logistique par route (plusieurs par semaine) ou par voie aérienne (400 rotations d'A400M). Du « matériel a cependant été laissé sur place à la Minusma ou aux partenaires sur place » : matériel informatique notamment. Quant à l'infrastructure du camp qui « est opérationnelle », elle a « été remise à disposition des FAMA », les forces armées maliennes.
  1. Je fais exception des deux opérations sur le territoire européen, dans les Balkans, déclenchée dans les années 1990 : EUFOR Althea Bosnie-Herzégovine et KFOR au Kosovo, qui répondaient à d’autres impératifs.
  2. Les opérations centrées sur un objectif et terminées en temps et en heure sur un certain succès se comptent sur les doigts de la main : EUFOR Tchad et EUFOR RCA notamment.
  3. Une hypothèse contestée et contestable, au point qu’elle n’est plus reprise dans le discours officiel aujourd’hui.

Lire aussi :

Le retrait du Mali : une sacrée défaite française (v2)

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Barkhane: le combat continue en BSS avec un nouveau dispositif

Lignes de défense - Wed, 17/08/2022 - 10:34

 

Les derniers militaires de la force Barkhane ont quitté le hub logistique de Gao, au Mali, lundi (voir mon post). Un "pion" de 150 militaires français a assuré la garde du camp avant de l'évacuer dans la nuit du 14 au 15 et de rejoindre le Niger vers 13h lundi (heure de Paris).

Ce "défi militaire logistique majeur, relevé en bon ordre et en sécurité et en transparence", a eu lieu dans un "contexte politique jugé incompatible", selon l'EMA.

Ce même EMA précise que le combat continue contre les GAT avec un nouveau dispositif sur quatre pays de la BSS où désormais quelque 3 000 soldats français de la force Barkhane sont encore présents: 

Sur le plan logistique, cette réarticulation a été réalisée via 150 convois aériens impliquant plusieurs vols à chaque fois (l'EMA précise en particulier que 400 vols environs d'A-400M français ont été réalisés).

Les convois ont aussi terrestres (60) et maritimes (5).

 

 

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Chaleur, sécheresse... De la dégradation climatique au mode dégradé

Lignes de défense - Wed, 17/08/2022 - 09:51

L'impact des vagues de chaleur de cet été sur la défense nationale et sur les forces armées est encore difficilement quantifiable. On sait que des forces (Alat, génie, pompiers de l'Air et gendarmerie en particulier, soit 210 hommes au plus fort de la crise) ont été engagées dans la lutte contre les incendies de Gironde, Lozère etc. mais les effets négatifs éventuels (surconsommation d'énergie, neutralisation de sites menacés etc) sont encore à estimer.

Le ministère des Armées n'a pas attendu la crise météorologique de cet été 2022 pour anticiper les effets et prévoir une stratégie. Il a publié en avril dernier sa "stratégie Climat & Défense" pour préparer l’outil de défense au défi climatique. Ce document est à consulter ici

Le 13 juillet, lors de son audition devant la commission de la Défense, Stéphane Bouillon, le secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, a pour sa part redit qu'il "faut se préparer aux conflits du XXIe siècle et au réchauffement climatique: "L’accès à l’eau et à la nourriture, l’accès aux matières premières entraîneront une forme de conflictualité qui aura des conséquences dans notre vie quotidienne, et pas uniquement sous l’angle militaire".

Des Observatoires et deux appels d'offres
Deux récents AO témoignent de la persistance de la réflexion sur le changement climatique au sein du ministère.

L'Observatoire de l’Arctique, piloté par la DGRIS, a été créé en 2015. Actuellement, il est confié à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) et assure un suivi des grandes thématiques arctiques. Il couvre aussi bien les aspects environnementaux que les stratégies des Etats et des grands acteurs économiques privés, les évolutions sur le plan militaire, les questions juridiques et les développements technologiques. L’observatoire participe à l’animation d’une "communauté arctique" alliant chercheurs, institutionnels et entreprises pour approfondir la réflexion autour des enjeux de la région.

L’Arctique a été défini, dans cet observatoire, comme l’espace au nord du cercle polaire. Toutefois, les analyses développées concernent, au-delà des pays riverains de l’océan arctique (Canada, Danemark, Etats-Unis, Norvège et Russie), les pays membres du Conseil de l’Arctique (les 5 pays susmentionnés, y compris la Finlande, l’Islande et la Suède) ainsi que les pays non-arctiques déployant des moyens dans la région, à l’instar de la Chine.

L’observatoire a vocation à permettre un suivi régulier et précis des évolutions stratégiques de la zone arctique : impact du réchauffement climatique sur l’accessibilité du territoire, stratégies mises en œuvre par les Etats arctiques et les Etats agissant dans la zone, militarisation de l’espace arctique et manœuvres militaires, investissements dans les domaines de l’énergie et des infrastructures dans la zone, cadres de coopération « Arctique », évolutions des postures politiques. L’objectif pour le ministère est d’être en mesure, le cas échéant, d’adapter sa posture aux évolutions de la zone qui pourraient affecter les intérêts stratégiques et de défense de la France, ainsi que la capacité d’action des moyens militaires.

L’Observatoire va être renouvelé pour trois ans. D'où un appel d'offres publié le 8 août. 

Un autre appel d'offres émis le 27 juillet porte sur l'Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques. Piloté par la DGRIS, cet observatoire créé en 2019 est coordonné par l’IRIS, en consortium avec Enerdata et Cassini. Il a pour objectif d’accroître les connaissances et la capacité d’anticipation du ministère des Armées sur les évolutions énergétiques et leurs conséquences géopolitiques et stratégiques. Il contribue à la connaissance et aux réflexions sur les stratégies énergétiques des grandes puissances, les politiques de transition énergétique et les modes d’action des entreprises dans différentes régions du monde.

Le renouvellement de l’Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques s’inscrit dans un contexte d’augmentation croissante de la demande énergétique, et en particulier d’électricité, à l’échelle de la planète. Ses travaux permettront d'accroitre les connaissances et la capacité d’anticipation du ministère des Armées sur les évolutions énergétiques et leurs conséquences géopolitiques et stratégiques (tensions, conflits, redirection des flux, apparition de nouvelles voies d’approvisionnement et de nouveaux producteurs, nouvelles logiques de dépendances, accès aux technologies nécessaires à la transition énergétique).

Un impact sécuritaire minoré?
Ces deux appels d'offres sont à mon sens assez symptomatique d'une approche réductrice. Est-il suffisant de s'en tenir à la simple "maîtrise des effets induits du changement climatique sur les missions et les capacités des armées" et à "la résilience des infrastructures de défense, en France comme à l’étranger"?

"La performance opérationnelle et la supériorité des forces" seront évidemment mises à mal par la raréfaction des ressources en eau, par la hausse du niveau des mers et les effets dévastateurs sur les villes et les infrastructures côtières, par l'effondrement des productions agricoles qui générera des déplacements intenses de populations et de l'instabilité politique... De tels fléaux ne seront pas sans effets tant indirects (baisse des approvisionnements étrangers et arrivées de migrants climatiques) que directs (pénuries et stress alimentaire, inflation, mouvements de foules) sur les pays d'Europe et du continent nord-américain. 

Tous ces risques ont déjà été régulièrement exprimés, en particulier dans un rapport américain de 2020: "A Security Threat Assessment of Global Climate Change: How Likely Warming Scenarios Indicate a Catastrophic Security Future", publié par le Center for Climate and Security. 

A l'inverse, ces thèmes sont singulièrement absents des travaux de la Red Team française ou du DEFTECH (Défence Future Technologies) suisse qui veut « identifier les tendances technologiques de rupture, évaluer leurs implications dans un contexte militaire et informer l’Armée suisse des opportunités et menaces possibles » (voir mon post de 2021). Faut-il continuer de mettre en avant un avenir "radieux"? Ou à l'inverse se préparer au mode dégradé et à un mode où l'adversité climatique va dramatiquement peser sur les forces armées dont les missions risquent d'évoluer vers le soutien aux populations civiles et la protection des institutions. 

 

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En photos: le "Gaoxit" français du 15 août 2022

Lignes de défense - Tue, 16/08/2022 - 20:17

Voici les photos, que l'on attendait hier, du départ des derniers soldats français de la base de Gao, au Mali (crédit: EMA).

Sans commentaires...

 

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Seaowl France va fournir deux navires hauturiers pour jouer le rôle de plastrons

Lignes de défense - Tue, 16/08/2022 - 11:28

Pour les sept prochaines années, la société Seaowl France va se charger de l'affrètement à temps de deux navires hauturiers, avec équipages, qui devront jouer le rôle de plastrons lors d'exercices maritimes militaires organisés par la Marine Nationale dans le cadre d'entrainement, de formation et d'essais et mesures au profit des forces du ministère des Armées. Voir mon post de juin 2021 sur l'appel d'offres. 

Seaowl était déjà détenteur du précédent marché d'affrètement à temps de deux navires hauturiers pour jouer le rôle de plastrons, l'un au départ de Brest et l'autre de Toulon.

Le marché, pour lequel trois sociétés ont répondu, a été attribué le 8 août 2 et sa valeur totale finale est de 56 971 922,4 euros. Hors TVA.

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Trois Mirage F-1 d'ATAC déployés pour cinq ans à Fort Worth

Lignes de défense - Tue, 16/08/2022 - 10:01

L'ESSD Airborne Tactical Advantage Company (ATAC), la filiale de Textron Systems, a annoncé qu'elle avait été retenue pour fournir des prestations de plastronnage au profit de l'US Navy (photos ATAC).  Lire le communiqué ici.

ATAC va positionner trois de ses Mirage F-1 à la Naval Air Station Joint Reserve Base (NAS JRB) in Fort Worth, Texas. Ces avions y seront basés dans le cadre d'un marché qui prévoit la fourniture de 600 heures de vol par an sur 5 ans. Ces prestations s'inscrivent dans la formation des nouveaux pilotes de F-35

On ses souviendra que cette société spécialisée a acheté le stock de Mirage F-1 français pour les utiliser dans le cadre de ses activités au profit de l'USAF et de la L'US Navy.

Les vols commenceront en fin d'année.

Crashes de F-1
ATAC a enregistré quelques déboires avec ses F-1.

Le 10 février 2022, un Mirage F-1 d'ATAC s'était écrasé près la base aérienne américaine de Luke. Voir mon post

Le 25 février 2021, un autre Mirage F-1 d'ATAC avait été accidenté sur la base aérienne de Tyndall. Voir mon post

 

 

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Les derniers soldats de Barkhane ont quitté le Mali (actualisé avec déclaration de l'Elysée)

Lignes de défense - Mon, 15/08/2022 - 15:15

Ce lundi 15 août, les derniers militaires français de l'opération Barkhane encore présents sur le sol malien ont franchi la frontière entre le Mali et le Niger. L'EMA anticipait précédemment un départ ("une fin de réarticulation") en "fin d'été". 

Ces soldats provenaient de la plateforme opérationnelle désert de Gao, désormais transférée aux Forces armées maliennes.

Les soldats français de Barkhane (et auparavant de Serval) étaient déployés depuis janvier 2013, dans le cadre de la lutte contre les groupes armés terroristes. 59 militaires français sont morts au Mali depuis cette date, ainsi que l'a rappelé le cabinet du ministre des Armées.

Voici le communiqué de l'EMA français:

L'Elysée a aussi publié un communiqué que voici:
"Le 17 février dernier, constatant que les conditions politiques et opérationnelles n'étaient plus réunies pour rester engagée au Mali, la France a décidé, en concertation avec ses partenaires africains et européens, de réarticuler le dispositif de l'opération Barkhane en dehors du territoire malien.
Depuis ce matin, 15 août 2022, ce redéploiement est effectif avec le départ du Mali du dernier soldat français de l’opération Barkhane. La France reste engagée au Sahel, dans le Golfe de Guinée et la région du lac Tchad avec tous les partenaires attachés à la stabilité et à la lutte contre le terrorisme. Le Président de la République salue la réussite de cette manœuvre opérationnelle et logistique de retrait du Mali que nos armées ont conduite selon le calendrier annoncé, sans cesser leur combat contre les groupes terroristes et en augmentant de façon très importante leur contribution à la sécurisation de l'Est de l'Europe. Cette réarticulation a été effectuée en toute transparence avec les forces armées maliennes et avec les partenaires engagés à nos côtés. Il rend hommage à l'engagement de tous les soldats qui, depuis neuf années, ont combattu les groupes armés terroristes sur la terre malienne. Ils sont cinquante-neuf à avoir payé le prix de leur vie en combattant, aux côtés des armées africaines et européennes, pour notre sécurité et la sécurité des populations du Sahel. Leur sacrifice nous oblige et nous rappelle que nos soldats ont, durant ces années, préservé l’unité du Mali, empêché la constitution d’un califat territorial et lutté contre les groupes terroristes qui frappent les populations locales et menacent l’Europe. L’efficacité de nos soldats durant toutes ces années et jusqu’à ces derniers jours a été démontrée par la neutralisation de la plupart des plus hauts cadres de la hiérarchie des groupes terroristes sahéliens.
Ce retrait du Mali ne diminue en rien la mobilisation de la France pour faire libérer notre compatriote M. Olivier DUBOIS.
La France poursuivra le combat contre le terrorisme, en agissant en soutien des efforts politiques, civils et militaires de la CEDEAO et Etats de la région, et en pleine coordination avec nos partenaires européens et américains engagés dans la région. Le Président de la République se rendra disponible à l’invitation de la CEDEAO cet automne afin de poursuivre cet engagement au côté de tous les Etats qui font le choix de la lutte contre le terrorisme et du respect de la stabilité et de la coexistence entre les communautés."

 

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Mali: reprise ce lundi des rotations des contingents de la Minusma

Lignes de défense - Mon, 15/08/2022 - 09:23

Selon l'AFP, les rotations des contingents de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma), suspendues depuis plusieurs mois (voir mon post du 15 juin), reprendront ce lundi avec un nouveau mécanisme d'approbation.

"La Minusma a marqué son accord sur les nouvelles procédures et les a communiquées à tous les pays contributeurs de troupes. Il n'y aura pas d'exception", a déclaré à l'AFP le ministre Abdoulaye Diop. Avant, "ils (les contingents) nous saisissaient directement. On a mis un terme à cela. Toutes les demandes doivent désormais passer par la Minusma qui doit les valider et transmettre aux Affaires étrangères par note verbale", a précisé le chef de la diplomatie malienne.

"Il est prévu que les rotations recommencent dès ce lundi", a confirmé Myriam Dessables, la nouvelle porte-parole de la Minusma, forte de 12 261 soldats et 1 718 policiers

Les rotations des contingents militaires et policiers de la Minusma avaient été officiellement suspendues le 14 juillet pour une durée indéterminée en raison du "contexte de sécurité nationale".

Vendredi, l'Allemagne avait annoncé suspendre "jusqu'à nouvel ordre" la majeure partie de ses opérations militaires au Mali dans le cadre de la Minusma, en dénonçant un nouveau refus de survol par les autorités maliennes.

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Mali : La force Barkhane a « neutralisé » un cadre jihadiste lors d’une opération au nord-est de Gao

Zone militaire - Mon, 08/08/2022 - 14:46

Alors que le retrait des troupes françaises du Mali est entré dans la dernière ligne droite, avec l’état des lieux de la Plateforme opérationnelle Défense [PfOD] de Gao, où, d’ailleurs, le dernier hangar pour hélicoptères vient d’être démonté, la force Barkhane continue ses opérations contre les groupes armées terroristes [GAT]. Ainsi, l’État-major des armées [EMA]...

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