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Cet article (B2 Pro) Carnet (07.10.2019). Confidentiels (FAC. Cops. Conseil européen). PESC (Soutien UNVIM au Yemen. Bank Mellat indemnité. L’après Mogherini). Opérations (Macédoine du Nord participation). Défense (I&D budget défense et SEAE. UE-OTAN). Diplomatie (Ukraine format Normandie. Chypre forages turcs. Érythrée situation. Angola. Syrie Zone de sécurité). Aides (Sénégal). Sécurité (Interférence étrangère. Eurojust). Pouvoirs (MFF résolution. Tournée Sassoli). A suivre est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Soutenir l’OTAN et contrer la Russie, les trois priorités de Tod Wolters (SACEUR) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) L’appel américain à mettre sur pied une coalition maritime dans le Golfe et le détroit d’Ormuz dirigée clairement contre l’Iran a fait plouf !
Le HMS Duncan de retour au pays après son opération nationale de protection (Crédit : UK Royal Navy)Un enthousiasme modéré
Lancé en juillet dernier, cet appel n’avait pas vraiment suscité un enthousiasme folichon dès le début. C’est un euphémisme. Les Européens rechignaient à suivre les Américains, dans une tentative de déstabilisation supplémentaire de Téhéran. Washington qui a été frapper à la porte de Paris ou Berlin, Bruxelles et La Haye, Rome ou Madrid a essuyé partout des refus polis, mais fermes. Trois mois après, c’est un fait. Aucun pays ne s’est rué à suivre les Américains dans l’aventure, si ce ne sont les Britanniques après l’arrivée au pouvoir de Boris Johnson. Et, encore, du bout des lèvres (1). Les Polonais ont dit réfléchir à un possible soutien. C’est faible…
Une perte d’influence ?
On peut même parler d’un échec certain. En 2003, l’Amérique de Georges W. Bush avait réussi à entraîner derrière elle une petite dizaine de pays européens, et non des moindres (Italie, Espagne, Pologne, Portugal, Danemark notamment), contre l’Irak de Saddam Hussein. Aujourd’hui, un silence poli répond à leurs demandes répétées. On pourrait y voir une perte d’influence américaine en Europe (2). Cela serait une conclusion sans doute hâtive.
La voie diplomatique plutôt que la provocation maritime
Trois causes à cet échec peuvent être discernées. Tout d’abord, le faible résultat de l’intervention de 2003 en Irak reste dans toutes les mémoires. Et, aujourd’hui, même les plus fidèles des fidèles, ne sont plus prêts de s’engager les yeux fermés dans une nouvelle aventure guerrière au Moyen-Orient sous conduite américaine. Ensuite, les errements de l’administration Trump ne prêtent pas à grande confiance. Sa persistance dans une politique de pression maximale sur Téhéran ne produit pas vraiment d’effet patent pour l’instant. Et les rétorsions contre des navires ou marins par l’Iran est toujours possible. Prudents, les Européens préfèrent utiliser la voie diplomatique, qui a montré dans le passé un certain succès. Ils l’ont dit de façon très nette, tous ensemble lors du gymnich, la réunion informelle des ministres des Affaires étrangères, à Helsinki fin août (3).
Une politique de pression contre-productive
En poussant l’Iran dans ses retranchements, les États-Unis n’arrivent qu’à favoriser la radicalisation et à jeter dans les bras d’autres pays l’Iran. Dans ce qui était jusqu’à présent considéré comme une chasse gardée américaine — le Golfe et le Moyen-Orient —, les Américains ont perdu un allié précieux, les Européens, qui préfèrent désormais la neutralité, et ont ouvert largement les portes à leurs adversaires stratégiques : Russie et Chine. Bravo !
(Nicolas Gros-Verheyde)
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Voici un petit opuscule passionnant, qui m'a rappelé mes années de lieutenant à Saumur, lorsque nous apprenions à identifier les chars soviétiques, mais aussi les VCI, les hélico ou les avions. Il s'agissait à l'époque de compétences indispensables à un officier de reconnaissance dont la mission était d'aller escadronner, en avant du corps d'armée, pour déterminer l'axe d'effort de l'ennemi… et se faire consommer en 12h de temps !
Aussi, quand je l'ai vu passer, je n'ai pas résister. D'un mot, voici de la belle ouvrage car cela me change indéniablement des petites fiches cartonnées Noir et Blanc que nous allions acheter à la bibliothèque de l'école. Chaque char dispose non seulement de plusieurs photos mais aussi de données techniques et d'un texte de présentation. Surtout, les versions successives sont présentées, ce qui permet d'utiles comparaisons. Enfin, des chars de années 60-70 encore en service ici ou là sont encore présentés : l'utilité sert ici plus à comparer les évolutions, me semble-t-il.
Bref, voici une encyclopédie réjouissante et pratique. On pourra dire qu'il ne s'agit que d'un outil nostalgique... Pourtant, à l'heure où la compétition entre grandes puissances renaît, où des risques de guerre interétatiques reviennent au range des préoccupations, se réintéresser au char me semble de bon aloi. Cet ouvrage n'intéressera donc pas seulement les cavaliers blindés ou les fanas milis, mais aussi tous ceux qui ont envie d'approfondir le sujet. Par exemple, si certains journalistes le parcouraient pour comprendre que tout blindé n'est pas un "char", ce serait déjà une grande victoire.
Mais là, je rêve sans nul doute.
Chars de Combat, par Youri Obratsov, Editions HIstoire et collections, collection manuel de reconnaissance, 19,95 euros, 115 pages : lien
Olivier Kempf