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Défense

Évacuation sanitaire d'un marin-pêcheur au large de Chausey

MeretMarine.com - Tue, 16/03/2021 - 17:57

Mardi 16 mars 2021 à 10h40, le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Jobourg est informé par le chalutier Cap Lihou qu'un de ses membres d'équipage s'est blessé à la main et nécessite une évacuation sanitaire (EVASAN). Le navire se trouve alors à 4 nautiques (environ 8 km) au large de Chausey (50).

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Akajoule mène une campagne de mesures énergétiques sur le bateau-pilote La Couronnée IV

MeretMarine.com - Tue, 16/03/2021 - 17:55

Akajoule est lauréat de l’appel à projets « Croissance bleue » lancée fin 2019 par la Région des Pays de la Loire. Il s’agissait de proposer une réponse pertinente à la problématique posée par les Pilotes de la Loire de Saint Nazaire.

Vers la décarbonation de la Couronnée IV

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Contre-terrorisme : Les forces spéciales américaines vont former des commandos mozambicains

Zone militaire - Tue, 16/03/2021 - 17:25

Depuis octobre 2017, la province de Cabo Delgado, située dans le nord du Mozambique , est aux prises avec une insurrection jihadiste animée par un groupe ayant fait allégeance à l’État islamique [EI ou Daesh]. Se faisant désormais appeler « État islamique d’Afrique centrale » [ISCAP], cette organisation n’a depuis cessé d’amplifier ses attaques, au point de...

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Comme le SCAF, le projet de char de combat franco-allemand est embourbé… Et l’Italie pourrait en profiter

Zone militaire - Tue, 16/03/2021 - 16:18

S’il est fait grand actuellement des vicissitudes du Système de combat aérien du futur [SCAF], un autre programme franco-allemand, cette fois dirigé par l’Allemagne, est à l’arrêt. En effet, le MGCS [Main Ground Combat System], c’est à dire le char de combat du futur appelé à succéder au Leclerc et au Leopard 2, connaît également...

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LM Wind Power: une campagne de recrutement de 300 personnes à Cherbourg

MeretMarine.com - Tue, 16/03/2021 - 14:59

Cherbourg, Mardi 16 Mars 2021: GE Renewable Energy a annoncé aujourd'hui son plan de recrutement de 300 employés pour son site de fabrication de pales d'éoliennes LM Wind Power à Cherbourg, en France, pour l’année 2021. Chaque nouvel employé suivra un programme de formation intensive au « Centre d'excellence » de l'usine pour apprendre les processus de fabrication de pales d'éoliennes. L'effectif de production accru permettra à LM Wind Power de répondre à la demande du marché de l’éolien en mer.

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Le Royaume-Uni envisage d’augmenter son arsenal nucléaire de 40%

Zone militaire - Tue, 16/03/2021 - 11:52

En novembre 2020, le ministère britannique de la Défense [MoD] a annoncé qu’il allait reprendre le contrôle d’Atomic Weapons Establishment Plc. [AWE], la structure qui développe les ogives nucléaires équipant les missiles balistiques mer-sol Trident des quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE] de la Royal Navy. Or, AWE avait été totalement privatisée en 2008, après...

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Méditerranée orientale : La Turquie met en garde la Grèce, l’UE et Israël via une note diplomatique

Zone militaire - Tue, 16/03/2021 - 10:08

Le 15 mars, le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a fini par se dire « sérieusement préoccupé » par les divergences entre certains alliés et la Turquie, en raison du comportement de cette dernière. Or, le même jour, la presse turque a rapporté qu’Ankara venait d’adresser une note diplomatique à la Grèce, l’Union européenne [UE] ainsi...

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Un engin explosif endommage un navire de commerce iranien en Méditerranée

MeretMarine.com - Tue, 16/03/2021 - 00:01

Le conflit entre l’Iran et Israël a-t-il pris une dimension maritime ? Depuis plusieurs semaines des incidents récurrents impliquent les deux pays. Dernier exemple en date, un porte-conteneurs iranien de 187 mètres, pour 30 de large, le Shahr e Kord, appartenant à la compagnie d’Etat IRISL, a été endommagé en Méditerranée. Il a été touché à la coque le 10 mars par un engin explosif qui a déclenché un incendie, alors qu’il faisait route vers le port syrien de Lattaquié. Personne n’a été blessé à bord.

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Marseille : Fincantieri confie la peinture du nouveau paquebot de Virgin à CNdM

MeretMarine.com - Tue, 16/03/2021 - 00:01

Comme cela avait été le cas pour son aîné, le Scarlet Lady, le second des nouveaux paquebots de la compagnie américaine Virgin Voyages réalisés par le chantier Fincantieri de Sestri Ponente, près de Gênes, fait un passage par les bassins phocéens. Le constructeur italien a en effet de nouveau choisi Chantier Naval de Marseille (CNdM) pour réaliser la peinture de ce nouveau navire, nommé Valiant Lady.

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Lorient : une carcasse de rorqual remorquée jusqu'à la base Fusco

MeretMarine.com - Tue, 16/03/2021 - 00:01

La carcasse d'un rorqual de 17 mètres avait été repérée au large des côtes du Morbihan. En raison du danger qu'elle représentait pour la navigation, elle a été prise en charge par le Sapeur, bâtiment de soutien et d'assistance affrété par la Marine nationale, qui l'a remorquée jusqu'au port de commerce de Lorient. Mais ce dernier ne disposait pas de l'infrastructure nécessaire pour procéder à l'équarissage du cétacé.

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Le secrétaire général de l’Otan fait part de ses « sérieuses préoccupations » au sujet de la Turquie

Zone militaire - Mon, 15/03/2021 - 18:33

Jusqu’à présent, le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a toujours cherché à ménager la Turquie, en minimisant les désaccords que son comportement suscite au sein de l’Alliance et ne manquant jamais une occasion de saluer ses contributions aux missions de l’Alliance, comme « en Afghanistan, en Irak et au Kosovo. » Cela a été le cas...

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Comment est calculé le chômage quand on est salarié porté ?

Aumilitaire.com - Mon, 15/03/2021 - 17:44
Profitant de nombreux avantages par rapport au salarié classique, le salarié porté bénéficie aussi de nombreux droits, notamment les indemnités de chômage. Portage salarial et chômage vont donc parfaitement de pair, sous condition. Comment calculer le chômage quand on est en portage salarial ? Portage salarial et chômage sont parfaitement compatibles Bénéficier des allocations chômage est un […]
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Orion, quand l'armée de terre planifie un exercice de quatre mois

Le mamouth (Blog) - Mon, 15/03/2021 - 17:31

Il ne sera plus CEMAT pour y assister, mais c'est bien dans la vision stratégique du général Thierry

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Du grand chaud au grand froid, les troupes de montagne se préparent au combat de haute intensité (Hervé de Courrèges)

Bruxelles2 - Mon, 15/03/2021 - 14:15

(B2, à Varces) Entre un prochain départ au Mali dans la force Barkhane, les exercices programmés avec les Italiens l’an prochain, et la préparation au Grand Nord, l’agenda des chasseurs alpins donne l’impression du grand écart. Pas du tout, nous explique le général commandant la 27e brigade d’infanterie de montagne. Nous sommes la capacité des milieux a-naturels

Le général Hervé de Courrères dans la caserne de Varces près de Grenoble © NGV / B2

À partir du mois de mai, une partie de la 27e BIM sera engagée au Mali, dans le cadre de la force Barkhane. Cela semble paradoxal de voir des montagnards dans le désert. En quoi des spécialistes du grand froid sont-ils bien adaptés au grand chaud ?

— Travailler dans des milieux naturels exigeants fait que les gens développent une rusticité, une capacité à endurer la souffrance et à développer l’effort qui leur servira. Et ce dans quelque circonstance que ce soit, au-delà des considérations climatiques. Un soldat qui sait combattre dans le froid sait combattre dans le chaud. On prend les meilleurs recrues dans leurs capacités psychologiques et physiologiques. Par ailleurs, le combat nécessite une cohésion d’ensemble, derrière un chef. Mais il faut aussi des personnes qui vont savoir faire montre d’initiative et de réactivité en toutes circonstances. Là aussi, le fait d’être dans un milieu naturel de montagne ou de grand froid développe ces aptitudes collectives — pour réagir à des incidents, savoir innover dans des modes d’action — qui donnent une approche toute particulière aux troupes de montagne quand elles se déplacent sur d’autres terrains.

Et, en Afrique, il n’y a pas que du désert…

— Oui, il y a aussi des zones de montagnes ! Un des intérêts du combat en montagne est de gérer la verticalité, c’est-à-dire de voir le monde en 3D. Quand vous gérez la verticalité, vous gérez un peu plus de complexité. Vous intégrez le fait que tout ce qui se situe au-dessus de vous peut vous aider dans une manœuvre : ce peut être un élément naturel comme un sommet de montagne ou de colline, ce peut être un drone, un ballon ou le sommet d’une maison ou d’un immeuble. Vous gérez aussi un espace de combat très différent de l’habitude. C’est très utile notamment quand on s’engage dans les zones urbaines. Nos soldats ont tout de suite le regard porté vers le haut. C’est l’aphorisme du montagnard : « qui tient les hauts tient les bas ». Ils ont tout de suite cette logique d’aller quérir du renseignement par les sommets plutôt que d’essayer de le gérer dans un monde complètement plat.

Cet engagement ne sera pas de tout repos. Il est risqué. Vous le redoutez ?

— Le risque est notable. C’est certain. Et je prépare mes soldats à y être confrontés. Nous évoluons sur un théâtre complexe. Quel est l’ami, l’ennemi, le partenaire ? C’est toujours assez difficile à déterminer. En tant que militaires, ce que nous devons faire, avant tout, est définir l’ennemi. Je ne vous ferai pas un cours là-dessus. Ce qui est sûr, c’est que nos soldats sont coutumiers à gérer de l’incertitude.

gérer l’incertitude ?

— Oui. Dès qu’ils se déplacent quelque part dans leur milieu, milieu montagneux, ils sont en permanence aux aguets de ce qui peut se passer, avalanche de pierres, avalanche de neige, survenue d’un orage. Leur mode de raisonnement opérationnel les amène à analyser leurs opérations toujours avec des cas non conformes à l’ordinaire, pour pouvoir se dire : comment vais-je réagir si les choses n’arrivent pas comme elles pourraient raisonnablement se produire ? Cette capacité à être toujours dans une logique très ouverte en terme de spectre d’occurrence leur donne une grande force pour gérer un ennemi aussi insaisissable que l’ennemi terroriste qu’ils combattent dans les sables du désert.

Ce n’est pas la première fois que les montagnards partent dans Barkhane, quel est le changement aujourd’hui ?

— Ce qui change par rapport aux derniers engagements de la Brigade en bande sahélo-saharienne (BSS), c’est l’arrivée de partenaires africains du G5 Sahel qui montent de plus en plus en puissance et avec lesquels nous allons travailler beaucoup plus que par le passé. Conformément aux engagements au sommet de N’Djamena. Nos soldats se préparent à accompagner les forces amies pour évaluer leur capacité et combattre avec eux. Ce n’est pas l’armée française qui est en tête en permanence. Ce partenariat militaire opérationnel (ou PMO) est vraiment l’évolution majeure du théâtre sahélien, au-delà de l’arrivée des Européens dans la task force Takuba.

Justement avec ces Européens de Takuba, aurez-vous une interaction spécifique ?

— Notre préparation spécifique n’a pas lieu avec les partenaires européens. Car ils vont faire partie de la task force Takuba avec des forces spéciales et avec lesquelles les liens ne seront pas si fréquents que cela, car leurs modes d’action ou leurs zones de déploiement ne seront pas nécessairement celles de Barkhane.

La coopération avec les Européens

Sur ce sujet, dans les années 2010, on parlait de créer une brigade franco-alpine de montagne. Où en est-on ?

— En effet, un accord technique de 2011 avait décidé la création d’un état-major non permanent binational devant s’entraîner à des opérations sous l’égide de l’ONU, de l’OTAN ou de l’UE. Cet état-major a été constitué. C’est un petit état-major, qui a vocation à être porté tantôt par l’Italie avec un renfort de la France, tantôt par la France avec un renfort italien. Il est aujourd’hui engagé au Liban dans la FINUL, avec deux officiers français intégrés dans l’état-major italien. Au-delà des discussions avec les chefs et d’état-major, ce que nous développons surtout avec les Italiens, ce sont des réalisations concrètes sur le terrain, d’unités aux niveaux élémentaires (compagnies, escadrons) qui s’entraînent ensemble, qui jaugent de leurs capacités opérationnelles et s’apprécient ensuite pour ce qu’elles peuvent apporter les unes aux autres. Nous avons ainsi des binômes entre les bataillons de chasseurs alpins qui partent en entrainement avec les compagnies d’infanterie des Alpini, ou entre le 4e régiment de chasseurs (de Gap) et le 1er régiment Nizza Cavalleria. Idem avec les commandos.

… comme sur votre exercice Cerces, en novembre je crois ?

— Au moment où la neige commence à tomber sur la montagne, chaque année, nous invitons en effet nos homologues italiens, pour notre grand exercice. En 2020, le Covid-19 a empêché leur venue. L’invitation a été reformulée pour novembre 2021. Et l’intention est que les Italiens ne soient pas seulement là comme observateurs, mais comme contributeurs à l’exercice, avec leurs chars Centauro. Ils sont très intéressés. Car il n’y a pas d’exercice similaire de l’autre côté des Alpes, et ils n’ont notamment pas ‘le grand champ de tir’ des Alpes, situé entre la Maurienne et le Briançonnais, où on peut faire des exercices de tirs de chars ou d’artillerie.

Peut-on aller plus loin et envisager un déploiement commun ?

— On pourrait envisager de tels développements si les deux parties avaient des intérêts convergents sur une zone qu’elles estimeraient importante. Nous avons avec notre partenaire italien un niveau qui nous permettrait d’envisager ce déploiement sans souci. Leur standard de préparation opérationnelle et la valeur de leurs unités sont tout à fait dans les standards français. Il n’y a aucun blocage. Après notre engagement (dans Barkhane), nous allons essayer d’organiser, en 2022 des exercices d’état major pour concevoir et raisonner des exercices tactiques, interarmées, avec la résolution des problèmes logistiques, de communications, de soutien pour pouvoir s’engager avec des moyens importants du niveau d’une brigade, sur une zone de montagne.

L’Italie est votre seul partenaire ?

— Les Italiens restent ‘un’ sinon ‘le’ partenaire prioritaire de la Brigade de montage dans notre coopération européenne, de par la proximité géographique, et parce que leurs unités d’élite sont alpines. Mais les Allemands aussi sont un partenaire. Ils sont très intéressés pour venir travailler avec nous, sur l’arc alpin, dans un autre registre.

… Quel autre registre pour les Allemands ?

— Ils ont en effet un type de force assez différent. Autant les Italiens ont une force assez légère de type parachutiste, autant les Allemands ont une force plutôt mécanisée, avec une capacité plus robuste mais moins légère. Pour nous, c’est intéressant d’avoir ces deux modèles d’armées pour s’engager sur un milieu identique, avec des capacités différentes. La Brigade est entre les deux, médiane d’infanterie légère mais avec des capacités structurantes de chars et de canons qui lui donnent un caractère médian.

Le conflit de haute intensité pourrait gagner la montagne ?

— Regardez ce qui s’est passé au Nagorny Karabagh, entre Arméniens et Azerbaidjanais, ou ce qui se passe entre les Chinois et les Indiens à 3000 mètres d’altitude. Les zones montagneuses sont traditionnellement des zones frontalières ou des zones sanctuaires, pour des gens qui fomenteraient des mauvais coups, comme on a eu dans les Adrar des Ifoghas (au Mali), à l’époque de Serval. C’est du conflit de haute intensité. Je me dois donc de développer un modèle capacitaire crédible.

Un modèle capacitaire crédible, qu’est-ce que cela signifie ?

— C’est de la doctrine, de l’organisation, des ressources humaines, de l’équipement et de l’entrainement… Avec un objectif : être capable d’affronter un ennemi d’une capacité équivalente à la mienne. Quand le chef d’état-major de l’armée de terre dit que l’armée française doit être capable d’affronter un ennemi de haute intensité à l’échéance 2030, je le prends pour moi, comme tout commandant de brigade, dans mon secteur particulier qu’est la montagne, chaude ou froide, et le grand froid. Des terrains spécifiques où je suis le seul à pouvoir m’engager.

Ce grand froid

C’est une notion récente pour l’armée française et la 27e BIM ?

— Le grand froid, on n’en parlait pas il y a dix ans. Le contexte, le réchauffement climatique et de nouveaux conflits ont changé la donne. On analyse avec précision les capacités potentielles de nos ennemis potentiels dans le Grand Nord. D’une part, car nous appartenons à des alliances militaires au sein desquelles nos partenaires ont des préoccupations. [Des préoccupations] sur d’éventuels conflits qui pourraient se dérouler dans ces espaces, pour des logiques souvent de prédation de sous-sol, face à des acteurs majeurs. D’autre part, c’est aussi pour nous la capacité de développer les bords du spectre de l’hypothèse capacitaire.

Vous parlez d’un milieu extrême, cela signifie quoi en pratique ?

— Quand on est dans le Grand froid, le premier ennemi n’est pas l’adversaire, c’est d’abord le milieu naturel. Avant même d’avoir rencontré le moindre ennemi, on pourrait avoir une force complètement éradiquée par une mauvaise protection, par une logistique qui ne suit pas, etc. Je me dois donc de développer des aptitudes dans des milieux a-naturels pour l’homme, avec des températures extrêmes, de grands espaces, très désertiques.

Un terrain qu’il faut appréhender ?

— Autant nous avons un savoir-faire aiguisé en montagne, une armée d’emploi, qui combat. Autant, dans le grand froid, il ne faut pas se mentir, nous entrons dans un terrain nouveau.

Comment se passe cette acculturation ?

— La Brigade participe systématiquement à l’exercice de l’OTAN, ‘Cold response‘ (en Norvège). Nous avons un partenariat spécifique avec les Danois : le GMHM et les commandos montagne font traditionnellement une mission au Groenland. Et nous faisons régulièrement des stages ou échanges avec les Suédois ou Finlandais. Cela nous oblige à nous tourner davantage vers les pays du Nord, vers lesquels nous sommes naturellement moins présents. Je veux favoriser ces échanges… C’est très important pour nous d’arriver à positionner la Brigade sur la crédibilité à s’engager dans le cadre d’une coalition qui irait combattre dans ces espaces de grand froid.

(Propos recueillis par Nicolas Gros-Verheyde)

Entretien réalisé en face-à-face individuel, dans les locaux de 27e Brigade de montagne le 11 mars, en marge d’une journée organisée par le SIRPA Terre

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32 Griffon à Serval dès cet été

Le mamouth (Blog) - Mon, 15/03/2021 - 10:03

Le 3e RIMa sera opérationnel sur Griffon à Barkhane à l'automne, pour un premier mandat complet sur

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Sentinelle va revenir à 3000 militaires

Le mamouth (Blog) - Mon, 15/03/2021 - 09:50

L'accumulation des attaques directes sur le territoire national et le niveau de risque estimé avait amené l'an

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La dernière trouvaille ‘high tech’ des chasseurs alpins

Bruxelles2 - Sun, 14/03/2021 - 22:40

(B2, à Varces) La 27e Brigade d’infanterie de montagne expérimente le mulet comme moyen de transport logistique tout terrain. Le retour à une vieille pratique

La Brigade de montagne réintroduit le mulet. Un hélicoptère Tigre (en arrière de plan) (© NGV / B2)

Les ‘Alpins’ ne tarissent pas d’éloges sur leurs mulets. Un animal endurant, aimant, parfois adapté aux terrains de montagne. Il peut porter facilement ses 80 kg de charge (auxquels il faut ajouter les 40 kg du bât) durant plusieurs heures, sur les terrains les plus pentus. Équipé de pointes en carbone sur les sabots pour ne pas riper sur les plaques de glace, il passe partout, ou presque. Et il peut parcourir 5-6 heures de marche sur 800-1000 mètres de dénivelé durant plusieurs jours. Par rapport à son successeur, l’hélicoptère, il est plus discret et peut évoluer par tous temps.

Être têtu a quelques avantages en montagne

Croisement d’une jument et de l’âne, le mulet pourrait avoir un inconvénient : il est un peu têtu, pour ne pas dire difficile de caractère. Un peu comme son ascendant. Mais, en montagne, c’est un avantage. Face à un bruit soudain (artillerie), ou une attaque (d’un rapace par exemple), le cheval va avoir tendance à fuir. Ce qui, en montagne, présente un risque pour l’animal. Le mulet au contraire va se figer. Un réflexe salvateur. Autre avantage par rapport au cheval, il marche les pieds l’un derrière l’autre, et non en parallèle, ce qui sur les chemins étroits de montagne est très utile.

Retirés du service puis réintroduits

Les mulets, après avoir rendu de bons et loyaux services à l’armée française, notamment dans les campagnes d’Afrique du Nord, durant la première ou la seconde guerre mondiale (1), ont été retirés du service après 1975. Idem dans les troupes alpines italiennes en 2002. Mais outre-Rhin, la brigade allemande d’infanterie de montagne a toujours une cinquantaine de mules, utilisées en Afghanistan ou au Kosovo, pour assurer le transport dans des lieux moins accessibles. Pour les Français, cette réintroduction, très récente, au sein du 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA), a valeur de test.

(Nicolas Gros-Verheyde)

  1. Lire par exemple le rôle des mulets dans l’artillerie de montagne et notamment lors de la guerre 1939-1940 au seine du 93e RAM (régiment d’artillerie de montagne)

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La Légion, un modèle d’intégration pour Emmanuel Macron

Blog Secret Défense - Fri, 12/03/2021 - 20:26

Le président de la République s’est rendu au 4e régiment étranger, l’unité école de la Légion.

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Sur La France dans le monde (CNRS Edition, 2021)

 

« La France dans le monde » – 3 questions à Frédéric CharillonÉdito12 mars 2021Le point de vue de Pascal Boniface PUBLIE SUR LE SITE DE L'IRIS

Professeur en science politique à l’Université Clermont Auvergne, à l’ESSEC, Sciences Po et l’ENA, ancien directeur de l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM), Frédéric Charillon répond aux questions de Pascal Boniface à l’occasion de la parution de La France dans le monde qui parait sous sa direction chez CNRS éditions. 

Vous parlez d’une nouvelle sociologie de la diplomatie française, formée par des écoles devenues américanisées comme Sciences-Po. Quel est l’impact sur la détermination notre politique étrangère ? 

L’hypothèse avait été émise par Christian Lequesne dans ses recherches sur « l’ethnographie du Quai d’Orsay », notant l’évolution de cette école depuis quelques années. À partir du moment où de nombreux diplomates français passent par une institution qui propose des programmes d’échange dans le monde anglo-saxon (et ailleurs), leur perception de la place de la France dans le monde n’est plus la même. Parfois pour le meilleur, mais pas toujours… Là où l’on croyait, peut-être de façon naïve, à une « exception française », on se prend désormais à trouver cette idée ringarde. Ce qui pose d’autres problèmes.

Faut-il alors diversifier davantage les trajectoires des diplomates, qui pourraient suivre des formations plus variées les mettant au contact de l’altérité, plus loin de leur zone de confort ? Car il est toujours périlleux de subir les modes d’un seul courant dominant : après le néoconservatisme, verra-t-on des promotions tentées par le trumpisme, la « post-vérité » ou au contraire la cancel culture ? Il ne s’agit pas ici d’empêcher quiconque d’avoir une expérience américaine, indispensable pour qui veut comprendre les relations internationales. Mais il est tout aussi indispensable de multiplier les rencontres culturelles, d’entendre les voix du monde dans leur pluralité. Nous avons en France des étudiants curieux de tout, et des diplomates salués pour leur compétence et leur esprit de synthèse : sachons en tirer le maximum.

Comment maintenir notre influence puisque vous déplorez la diminution de 50% de nos moyens, dans certains secteurs comme le culturel, entre 1986 et 2016 ? 

La notion d’influence doit faire en effet l’objet d’une réflexion. On oublie souvent trois choses. 1- Elle ne peut pas être une simple incantation. L’influence ne se décrète pas, elle se cultive à long terme. Il ne fait pas sens de dire « nous avons depuis ce matin une diplomatie d’influence ». 2- L’influence n’est pas une fin en soi. C’est un moyen. Ce qui signifie que les objectifs doivent en être bien définis. La question est : « qui voulons-nous influencer, pour obtenir quoi, dans quel domaine, et pour servir quels intérêts ? ». Et non pas : « notre objectif : être influents ». 3- Dès lors, l’influence exige des moyens. Il faut que l’influencé trouve son intérêt à suivre l’influenceur. Les plus grandes puissances le savent, comme les États-Unis ou la Chine, qui mettent ces moyens sur la table pour arriver à leurs fins. D’autres, qui ont des moyens plus limités comme la Russie ou la Turquie, élaborent une stratégie en conséquence, avec des priorités plus ciblées. Mais clamer « nous allons développer une stratégie d’influence » pour ajouter immédiatement « à moyens constants », est une chimère.

Nous en revenons donc à votre question : comment maintenir notre influence dans le monde d’aujourd’hui en diminuant nos moyens, alors que les défis se multiplient et que les luttes d’influence sont partout ? La réponse est simple : on ne peut pas, surtout si l’influence ne fait pas l’objet d’une définition précise. Les moyens doivent suivre les ambitions.

Vous estimez que la voix de la France a fini par perdre en cohérence en devenant moins audible… 

Oui, et c’est d’ailleurs aussi le cas de beaucoup d’États ces dernières années : les relations internationales sont complexes, les dossiers et les acteurs se multiplient, il est donc de plus en plus difficile d’imprimer une marque à une politique étrangère, qui soit identifiable aussi bien sur les conflits du Proche-Orient que sur le réchauffement climatique, en passant par Huawei ou Boko Haram, face à des interlocuteurs qui vont de Vladimir Poutine à Greta Thunberg. Des leaders comme Tony Blair ont tenté (on appelle cela le « nation branding ») de proclamer un fil conducteur (une politique étrangère « éthique », annonçait-il en 1997, mais on connaît la suite). Des pays, comme la Suède, tentent d’incarner une posture (en l’occurrence une « politique étrangère féministe », depuis la ministre Margot Wallstrom). Mais cet exercice de communication est difficile.

Sous le général de Gaulle, la France avait une ligne reconnue, qui s’est perpétuée sous plusieurs de ses successeurs, consistant à être un pays occidental allié des États-Unis, mais libre de ses propos et universaliste dans son rapport au monde. Une ligne que Hubert Védrine a résumée par la formule « Amis, alliés, mais pas alignés ». Le refus de la guerre américaine en Irak, en 2003, en fut l’une des dernières manifestations claires. Nicolas Sarkozy n’aura pas été si occidentaliste qu’on lui a reproché, ni François Hollande si indéterminé qu’on l’a dit. Mais le message s’est brouillé. À plusieurs reprises, l’exécutif a même parlé de plusieurs voix, par exemple lors de la crise de Gaza à l’été 2014. Emmanuel Macron a ensuite voulu redonner une ligne claire. Il a annoncé dans sa campagne le souhait d’une puissance « indépendante » (ce qui n’était pas le plus original), « européenne » (ce qui était déjà courageux dans un contexte où l’Europe ne faisait plus recette), et « humaniste », ce qui était intéressant, mais méritait clarification. On a ensuite compris de ses discours qu’il soutenait une vision libérale et multilatéraliste, opposée aux nationalismes illibéraux, avec entre autres priorités la lutte contre les inégalités. Mais les moyens ont manqué, l’Europe s’est divisée, les partenaires classiques ont connu des troubles (le trumpisme, le Brexit, la fin de règne d’Angela Merkel), des dossiers ont posé question (Libye), des tentatives se sont heurtées à une dure réalité (Liban), enfin le Covid a occupé l’agenda international. La réinvention du message français reste donc nécessaire. Là encore, il faut s’en donner les moyens.

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