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Afrique

Banque : en zone franc, Société générale domine les débats

Jeune Afrique / Economie - Sun, 24/10/2021 - 18:21
Le groupe français a bien géré la crise, augmentant fortement ses actifs, son PNB et les crédits distribués en 2020. Un dynamisme qui s’accompagne d’une hausse de ses effectifs.
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Finance : le burkinabè Fidelis passe l’épreuve de la notation

Jeune Afrique / Finance - Fri, 22/10/2021 - 14:52
Pour sa première évaluation, le spécialiste du crédit-bail implanté au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire décroche la note A- auprès de l’agence Bloomfield. Jeune Afrique détaille les raisons de cette performance.
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La ferme Songhaï, peut-être une solution pour l'autonomie des Africains?

BBC Afrique - Thu, 21/10/2021 - 19:59
La ferme Songhaï, peut-être une solution pour l'autonomie des Africains?
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Nicolas Menheim : le chanteur de salsa qui rêve de retrouver sa voix perdue

BBC Afrique - Wed, 20/10/2021 - 11:48
Nicolas Ménheim est un célèbre chanteur sénégalais, membre du groupe de salsa africaine Africando dont la carrière s'est arrêtée lorsqu'il a soudainement perdu la voix.
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L'architecture emblématique de l'Afrique en 12 bâtiments

BBC Afrique - Sat, 16/10/2021 - 17:09
Deux architectes sont déterminés à présenter au monde l'architecture passée et présente de l'Afrique.
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[Classement] Les 100 premiers assureurs : Sanlam, Wafa, NSIA… Les compagnies africaines à la relance

Jeune Afrique / Finance - Fri, 15/10/2021 - 16:58
Durement touchés par les effets de la crise sanitaire, le marché et les acteurs de l’assurance ont ouvert de nouvelles pistes de réflexion en matière de garanties sur les marchés non-vie.
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Mariam Sankara : "je n’ai jamais accepté la mort de mon mari "

BBC Afrique - Fri, 15/10/2021 - 16:28
Mariam Sankara alors que s'ouvre le procès des auteurs présumés de l'assassinat du «père de la révolution burkinabé».
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BGFIBank : conquête éclair, mode d’emploi

Jeune Afrique / Finance - Thu, 14/10/2021 - 11:51
La Centrafrique mais aussi bientôt le Tchad, l’Angola et le Rwanda ? Pour Henri-Claude Oyima, à la tête du premier groupe bancaire de la sous-région, BGFIBank devrait d’ici à 2025 être implanté partout en Afrique centrale.
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Cameroun : ce que risquent vraiment Koné Dossongui et AFG face à la Cobac

Jeune Afrique / Finance - Wed, 13/10/2021 - 19:47
Le régulateur bancaire a frappé un grand coup en sanctionnant lourdement le conseil d’administration de Banque Atlantique Cameroun, détenu par le magnat ivoirien Bernard Koné Dossongui. Jeune Afrique lève le voile sur l’affaire à l’origine de cette décision et détaille ses conséquences régionales.
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Comment les Fake News affectent des milliers de jeunes filles et de femmes.

BBC Afrique - Wed, 13/10/2021 - 14:50
Ce phénomène affecte des milliers de personnes notamment les jeunes filles et les femmes.
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17 octobre 1961 : un « massacre » imaginaire

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Tue, 12/10/2021 - 19:08
Le 17 octobre prochain, comme chaque année, les autorités françaises, les islamo-gauchistes et le « Système » algérien vont commémorer un massacre qui n’a pas eu lieu…
Sur ce blog, ayant périodiquement à la même date déconstruit l’histoire officielle de ce prétendu « massacre », je me contenterai de renvoyer au chapitre IX intitulé « 17 octobre 1961, un massacre imaginaire » de mon livre « Algérie l’Histoire à l’endroit » en ajoutant ici quelques éléments essentiels à la compréhension du montage culpabilisateur qui nous est imposé : 1) La guerre d'indépendance algérienne se déroula également en métropole. Pour la période du 1er janvier 1956 au 23 janvier 1962, 10 223 attentats y furent ainsi commis par le FLN. Pour le seul département de la Seine, entre le 1er janvier 1956 et le 31 décembre 1962, 1433 Algériens opposés au FLN furent tués et 1726 autres blessés. Au total, de janvier 1955 au 1er juillet 1962, en Métropole, le FLN assassina 6000 Algériens et en blessa 9000 autres.  2) Face à ces actes de terrorisme visant à prendre le contrôle de la population algérienne vivant en France, le 5 octobre 1961, un couvre-feu fut imposé à cette dernière afin de gêner les communications des réseaux du FLN et l’acheminement des armes vers les dépôts clandestins.  3) En réaction, le 17 octobre 1961, le FLN décida de manifester afin de montrer sa force, et pour tenter d’achever sa prise de contrôle des Algériens vivant en métropole.  4) Assaillis de toutes parts, les 1658 hommes des forces de l’ordre rassemblés en urgence, et non les 7000 comme cela est trop souvent écrit, sont, sous la plume de militants auto-baptisés « historiens », accusés d’avoir massacré des centaines de manifestants, d’en avoir jeté des dizaines à la Seine et d’en avoir blessé 2300. Or, cette version des évènements du 17 octobre 1961 à Paris relève de la légende et de la propagande. Tout repose en effet sur des chiffres inventés ou manipulés à l’époque par le FLN algérien et par ses alliés communistes. Jouant sur les dates, additionnant les morts antérieurs et postérieurs au 17 octobre, pour eux, tout Nord-Africain mort de mort violente durant le mois d’octobre 1961, est une victime de la « répression policière »… Même les morts par accident de la circulation comme nous le verrons plus loin !!!  Cette manipulation fut réduite à néant en 1998, quand le Premier ministre de l’époque, le socialiste Lionel Jospin, constitua une commission d’enquête. Présidée par le conseiller d’Etat Dieudonné Mandelkern, elle fut chargée de faire la lumière sur ce qui s’était réellement passé le 17 octobre 1961 à Paris. Fondé sur l’ouverture d’archives jusque-là fermées, le rapport remis par cette commission fit litière de la légende du prétendu « massacre » du 17 octobre 1961[1].  Le paragraphe 2.3.5 du Rapport intitulé Les victimes des manifestations est particulièrement éloquent car il parle de sept morts, tout en précisant qu’il n’y eut qu’un mort dans le périmètre de la manifestation, les six autres victimes n’ayant aucun lien avec cet évènement, ou ayant perdu la vie postérieurement à la dite manifestation dans des circonstances parfaitement détaillées dans le rapport.  Quel est donc l’état des connaissances aujourd’hui ? - Le 17 octobre 1961 à Paris, il n’y eut qu’une seule victime dans le périmètre de la manifestation… et ce ne fut pas un Algérien, mais un Français nommé Guy Chevallier, tué vers 21h devant le cinéma REX, crâne fracassé. Par qui ? L’enquête semble attribuer cette mort à des coups de crosse de mousqueton. - Le 17 octobre 1961, alors que se déroulait dans Paris un soi-disant « massacre » faisant des dizaines, voire des centaines de morts algériens, ni les hôpitaux parisiens, ni l’Institut Médico-Légal(la Morgue), n’enregistrèrent l’entrée de corps de « NA » (Nord-Africain dans la terminologie de l’époque). Ce qui ne veut naturellement pas dire qu’il n’y eut pas de blessés, mais mon analyse ne porte que sur les morts. - A Puteaux, donc loin du périmètre de la manifestation, deux morts furent néanmoins relevés, or ils étaient étrangers à la manifestation. L’un d’entre eux deux, Abdelkader Déroues avait été tué par balle, quand le second, Lamara Achenoune, avait quant à lui été achevé par balle après avoir été étranglé.  - Le 18 octobre, à 04 heures du matin, le bilan qui parvint à Maurice Legay le directeur général de la police parisienne était donc de 3 morts, pour rappel, Guy Chevallier, Abdelkader Déroues et Lamara Achenoune. Nous sommes donc loin des dizaines ou des centaines de morts et de « noyés » auxquels la bien-pensance française rend annuellement hommage !!! Conclusion : le seul mort algérien de la manifestation est donc un Français métropolitain… Certes, postulent les accusateurs de la France, mais les cadavres des Algériens « massacrés » par la police furent reçus à l’IML, l’Institut Médico-Légal de Paris (la Morgue), les jours suivants.  Cette affirmation est également fausse. En effet, l’Annexe III du « Rapport Mandelkern » donne un décompte détaillé des 41 cadavres de Nord-Africains entrés à l’IML de Paris du 19 octobre au 4 novembre. Pour mémoire, le 17 octobre il n’y eut aucune entrée, et 2 le 18 octobre.Sur ce nombre de 41 morts, 25, soit 13 corps identifiés et 12 corps non identifiés sont mentionnés sous la rubrique « Dossiers pour lesquels les informations disponibles sur la date de la mort ou ses circonstances ne permettent pas d’exclure tout rapport avec les manifestations des 17-20 octobre ». Ceci fait que les 16 autres morts n’ont rien à voir avec la manifestation du 17 octobre. En ce qui concerne les 25 morts restants, notons immédiatement que le sous-titre de l’Annexe III est singulier car la manifestation dont il est question eut lieu le 17 octobre et non les 19 et 20 octobre. De plus, ce titre est trompeur car il laisse sous-entendre que ces 25 décès auraient donc pu être causés par la police française, chiffre d’ailleurs régulièrement et péremptoirement transformé en morts avérés par certains auteurs ou journalistes. Or : 1) Si ces derniers avaient pris la peine de lire le document en question dans son originalité et son intégralité, et non à travers ses recensions, ils auraient vu qu’en face de chaque corps est porté un numéro de dossier de la police judiciaire suivi de la précision suivante : « Indications relevées dans le dossier d’enquête de la police judiciaire ». 2) Or, grâce à ces « Indications relevées dans le dossier d’enquête de la police judiciaire », il apparait clairement que 17 de ces 25 défunts ont été tués par le FLN, la strangulation-égorgement, l’emploi d’armes blanches etc., n’étant pas d’usage dans la police française… D’autant plus que parmi ces 17 morts, quatre furent assassinés le 19 octobre, soit deux jours après le 17 octobre, à savoir un commerçant qui avait refusé de suivre la grève du 19 octobre décrétée par le FLN et deux autres ligotés et noyés par ce même FLN… 3) Cela interroge donc sur le placement de ces morts dans la rubrique « Dossiers pour lesquels les informations disponibles sur la date de la mort ou ses circonstances ne permettent pas d’exclure tout rapport avec les manifestations des 17-20 octobre ». Voyons le détail de cette liste :  Corps Identifiés : - 6 furent tués par le FLN (strangulation, arme blanche, arme à feu)- 2 décès sur la voie publique (troubles mentaux et alcoolisme)- 1 décès par crise cardiaque le 21 octobre- 1 décès par accident de la circulation- 1 mort à l’hôpital Boucicaut des blessures reçues le 17 octobre.- 2 morts dont les causes ne sont pas élucidées. Corps non identifiés - 7 tués par le FLN (1 arme blanche, 2 noyades, 1 noyade nu, 2 armes à feu, 1 strangulation)- 1 mort de blessures à la tête. Blessures reçues le 17 octobre ? Nous l’ignorons.- 1 mort des suites de blessures reçues Place Saint-Michel- 3 morts dont les causes ne sont pas élucidées. Conclusion, sur 25 morts « pour lesquels les informations disponibles sur la date de la mort ou ses circonstances ne permettent pas d’exclure tout rapport avec les manifestations des 17-20 octobre », la Morgue n’en a reçu que deux décédés très probablement des suites de blessures reçues le 17 octobre. Une interrogation demeure pour l’un d’entre eux, mais sans aucune certitude.Soit 2 ou 3 morts des suites de leurs blessures, aucun n’ayant perdu la vie durant la manifestation[2]laquelle n’a donc comme il a été dit plus haut, connu qu’un seul mort, le Français Guy Chevallier.  Nous voilà donc très loin des 50, 100, 200 ou même 300 morts « victimes de la répression » avancés par certains, et pour lesquels François Hollande a reconnu la responsabilité de la France !!!  Mais, plus encore :  1) Le « Graphique des entrées de corps « N.A » (Nord-africains) par jour. Octobre 1961 », nous apprend que du 1er au 30 octobre 1961, 90 cadavres de « NA », furent reçus à l’Institut Médico-Légal. Or, selon les enquêtes judiciaires, chaque décès étant suivi d’une enquête, la plupart de ces morts étaient des musulmans pro-Français assassinés par le FLN !!! 2) Pour toute l’année 1961, 308 cadavres de « N.A » entrèrent à l’IML, dont plusieurs dizaines de noyés. Or, toujours après enquête, il fut établi que la quasi-totalité de ces morts étaient des victimes du FLN (Harkis, partisans de la France, individus ayant refusé d’acquitter « l’impôt de guerre », membres du MNA etc.). Or, une des méthodes d’assassinat du FLN était l’étranglement ou l’égorgement suivi de la noyade… Pour les historiens de métier, les prétendus « massacres » du 17 octobre 1961 constituent donc un exemple extrême de manipulation de l’histoire. Quand la liberté de penser sera rétablie dans cette Corée du Nord mentale qu’est devenue la pauvre université française, ils feront l’objet de thèses car ils seront alors étudiés comme un cas d’école de fabrication d’un mythe. Comme Katyn, comme les « charniers » de Timosoara en Roumanie, comme les « couveuses » au Koweit ou encore comme les « armes de destruction massive » en Irak.  Mais, dans l’immédiat, sourds, aveugles ou simples agents d’influence, les butors continueront à ânonner la légende culpabilisatrice du « 17 octobre 1961 ». D’autant plus que, dans l’actuel contexte de tension franco-algérienne, Alger va faire donner ses affidés qui seront complaisamment relayés par ses habituels supplétifs de presse. 
Bernard Lugan

[1] « Rapport sur les archives de la Préfecture de police relatives à la manifestation organisée par le FLN le 17 octobre 1961 ». Rapport établi à la demande du Premier ministre, M. Lionel Jospin et remis au mois de janvier 1998 par M. Dieudonné Mandelkern président de section au Conseil d’Etat, président ; M. André Wiehn, Inspecteur général de l’administration ; Mme Mireille Jean, Conservateur aux Archives nationales ; M. Werner Gagneron, Inspecteur de l’administration. En ligne. [2] Dans une note infrapaginale, Brunet (2011) parle de 13 morts « certains » dont plusieurs blessés décédés ultérieurement. Or, ces morts ne sont pas documentés dans les archives de l’IML. Brunet, J-P., (2011) « Combien y a-t-il eu de morts lors du drame du 17 octobre 1961 ? ». Atlantico, 17 octobre 2011.
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Thomas Sankara-Blaise Compaoré : histoire d'une longue amitié à la fin tragique

BBC Afrique - Tue, 12/10/2021 - 15:14
L'assassinat du premier dont le second est accusé, avec d'autres, est au cœur d'un procès qui s'est ouvert ce lundi à Ouagadougou.
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FMI : Kristalina Georgieva, soutenue par les pays africains, sauve son poste à la tête du Fonds

Jeune Afrique / Finance - Tue, 12/10/2021 - 10:40
Appuyée par les représentants de plusieurs États africains, mais également par la France et plusieurs pays européens, l’économiste bulgare a été maintenue, le 11 octobre, à la direction générale de l’institution multilatérale, après plusieurs semaines d’incertitude.
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Maroc : Attijariwafa Bank, version 3.0

Jeune Afrique / Finance - Mon, 11/10/2021 - 20:00
Le paquebot Attijari, leader historique de la banque au royaume chérifien et poids lourd africain du secteur, accélère sa digitalisation. Un choix certes réfléchi mais surtout une réponse à la pression des concurrents et aux impatiences des clients.
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Thomas Sankara: les frères de l'ancien président partagent leurs souvenirs avec beaucoup d'émotion

BBC Afrique - Mon, 11/10/2021 - 15:18
" Il aurait pu comme beaucoup, président ou pas président, jouir de la vie ... ". Les frères de Thomas Sankara partagent leurs souvenirs
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Tony Elumelu – United Bank for Africa : « UBA a l’ambition de devenir une banque mondiale pour l’Afrique »

Jeune Afrique / Finance - Mon, 11/10/2021 - 13:57
Superstar du capitalisme nigérian, le patron de Heirs Holdings pilote, depuis Lagos, UBA, mais aussi le producteur d’énergie Transcorp Power, ainsi que les initiatives de sa fondation. Assurance, résilience post-Covid, mise en place de la Zlecaf… Le milliardaire a répondu aux questions de Jeune Afrique.
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Idrissa Nassa – Coris Bank International : « Nous cherchons une opportunité en Afrique centrale »

Jeune Afrique / Finance - Sun, 10/10/2021 - 19:15
Après avoir développé CBI dans les pays de l’Uemoa, le PCA s’apprête à lancer d’ici à la fin de l’année, une filiale en Guinée. Pour JA, il analyse les résultats de son groupe, revient sur l’évolution du secteur financier et dévoile ses futurs projets.
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Lionel Messi : l'histoire des premiers mois de l'attaquant du Paris St-Germain en France.

BBC Afrique - Sat, 09/10/2021 - 14:43
Lionel Messi a passé 21 ans au FC Barcelone. Guillem Balague, de BBC Sport, fait le point sur ses deux premiers mois avec son nouveau club, le Paris St-Germain.
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Visa vs Mastercard : bataille de titans dans la fintech africaine

Jeune Afrique / Finance - Fri, 08/10/2021 - 14:23
Les deux géants américains des cartes de paiement investissent dans les nouveaux services financiers pour accélérer leur développement africain.  
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Les raisons de la crise franco-algérienne

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Sun, 03/10/2021 - 18:26
L’Algérie vient de rappeler en consultation son ambassadeur à Paris, puis elle a décidé de fermer son espace aérien aux avions français  ravitaillant Barkhane. La raison ? Simple calcul électoral ou véritable et louable prise conscience, le président Macron qui, jusque-là, parlait de la colonisation comme d’un « crime contre l’humanité », vient étonnamment de faire preuve de « virilité » en dénonçant le cœur du « Système » qui pompe la substance de l’Algérie depuis 1962. Deux points de la déclaration présidentielle ont littéralement ulcéré les dirigeants algériens :
 
1) Les prédateurs qui dirigent l’Algérie survivent à travers une rente mémorielle entretenue par une fausse histoire.
 
2) L’existence de l’Algérie comme nation est discutable puisqu’elle est directement passée de la colonisation turque à la colonisation française. Or les dirigeants d’Alger ne dénoncent jamais la première.
 
Le président Macron aurait-il donc lu mon livre Algérie, l’histoire à l’endroit, un livre expédié à l’Elysée au moment de la publication du lamentable « rapport Stora », et dans lequel la fausse histoire algérienne est démontée en dix chapitres ? L’on pourrait en effet le penser puisque, l’Algérie vit effectivement au rythme d’une fausse histoire entretenue par une association sangsue, l’ « Organisation nationale des moudjahidines » (ONM), les « anciens combattants ». Or, comme l’a déclaré l’ancien ministre Abdeslam Ali Rachidi, « tout le monde sait que 90% des anciens combattants, les moudjahidine, sont des faux » (El Watan, 12 décembre 2015). J’ai ainsi démontré, toujours dans mon livre, que les moudjahidine furent en réalité cinq fois moins nombreux que les Algériens combattant dans les rangs de l’armée française.
 
En 2008, Nouredine Aït Hamouda, député du RCD (Rassemblement pour la Culture et la Démocratie), a lui-même pulvérisé cette fausse histoire et son mythe du1,5 million morts causés par la guerre d’indépendance. Un chiffre que tous les Algériens sérieux considèrent comme totalement fantaisiste, mais qui permet au « Système » de justifier le nombre surréaliste des veuves et des orphelins, soit 2 millions de porteurs de la carte de moudjahidine et d’ayants-droit, dont les ¾ sont des faux…
Ces faux moudjahidine qui vivent de la rente mémorielle née de la fausse histoire, bénéficient du 3° budget de l’Etat, juste derrière ceux de l’Education et de la Défense. Car, « originalité » algérienne, et contrairement à la loi naturelle voulant que plus on avance dans le temps, moins il y a de gens qui ont connu Abd el-Kader…, en Algérie, tout au contraire, plus les années passent, et plus le nombre des « anciens combattants » augmente…Ainsi, fin 1962-début 1963, l’Algérie comptait 6000 moudjahidineidentifiés, 70.000 en 1972 et 200.000 en 2017…
 
Comment regarder l’histoire en face quand, en Algérie, six décennies après l’indépendance, l’on obtient encore la carte d’ancien moudjahidinesur la simple déclaration de « faits d’armes » imaginaires ? La raison est que ses détenteurs ainsi que leurs ayants-droit touchent une rente de l’Etat, bénéficient de prérogatives, jouissent de prébendes et disposent de passe-droits. Cette carte permet également d’obtenir une licence de taxi ou de débit de boisson, des facilités d’importation, notamment de voitures hors taxes, des réductions du prix des billets d’avion, des facilités de crédit, des emplois réservés, des possibilités de départ à la retraite, des avancements plus rapides, des priorités au logement etc.
Dans ces conditions, toute remise en question de la fausse histoire entrainerait la ruine des prébendiers et la mort du « Système ». Voilà donc pourquoi les dirigeants algériens se sont directement sentis visés par les propos du président Macron.
 
La situation économique, sociale, politique et morale de l’Algérie est à ce point catastrophique que des milliers de jeunes sans espoir tentent l’aventure mortelle de la haraga, la traversée de la Méditerranée. Quant au « Système », totalitaire et impuissant tout à la fois, acculé par la rue dans une impasse, il est aux abois.  Réduit aux expédients et aux basses manœuvres, afin de tenter de faire diversion, voilà pourquoi, totalement isolé diplomatiquement et coupé de sa propre population, il a ordonné une double offensive, à la fois contre le Maroc, d’où la rupture des relations diplomatiques avec Rabat (voir le numéro d’octobre de l’Afrique Réelle), et  contre la France. Une fuite en avant suicidaire.
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