Deux ans et demi après la chute de Bouteflika, l’Algérie peine toujours à se faire restituer les fonds détournés par le clan de l’ancien président. Révélé lors des procès des oligarques, l’ampleur du pillage laisse pantois. Réputé proche de Saïd Bouteflika, Ali Haddad, lui seul, a bénéficié illégalement de 452 prêts bancaires ainsi que de […]
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Le collectif des syndicats des Bâtiments et travaux publics (BTP) a dénoncé et condamné, au cours d'une conférence de presse ce lundi 6 septembre 2021 à Ouagadougou, les pratiques dans leur domaine.
Le mardi 31 août 2021, une dalle d'un bâtiment en construction de l'Université Norbert Zongo de Koudougou s'est effondrée provoquant la mort de quatre personnes et un blessé. Un tel drame n'est pas une première au Burkina Faso. « Les effondrements d'immeubles en construction avec les pertes en vies humaines et autres effets dommageables sont devenus malheureusement courants dans les grandes villes du Burkina », regrette le collectif des syndicats des BTP.
Ce sont des pertes de vie humaine de trop, a estimé le collectif, au cours de la conférence de presse. Entre 2011 et 2021 il y a au moins un immeuble qui s'est écroulé chaque année au Burkina avec au moins un décès, ont fait remarquer les conférenciers. Ils ont cité cinq cas à Ouagadougou et à Ouahigouya qui ont occasionné cinq décès et plusieurs blessés. Ce bilan ne résume que les cas dont la presse en fait écho donc pas exhaustif, ont-ils insisté.
« Nous tenons pour premier responsable le gouvernement du Burkina Faso pour avoir attribué le marché à des entreprises qui ont failli dans la réalisation d'un ouvrage destiné à une grande fréquentation, qui de plus est logé dans un centre du savoir », a déclaré le porte-parole du collectif, Abdoul Karim Ouédraogo, par ailleurs coordinateur de l'Internationale des travailleurs du bâtiment et du bois (IBB).
En attendant les résultats de leur propre enquête, les syndicats des travailleurs du BTP appellent au sens de responsabilité du gouvernement, de l'ordre des architectes et des ingénieurs en génie civil, des acteurs de l'immobilier, des responsables des entreprises du BTP, des investisseurs et institutions de financement des infrastructures publiques et privées pour mettre de l'ordre et de la rigueur dans le secteur du BTP pour préserver la vie, la santé et la sécurité des travailleurs et des personnes autour des chantiers de construction.
Convention inadaptée aux réalités
Face à la presse, le collectif a pointé du doigt l'indifférence des autorités face à leur domaine. Comme preuve, les membres ont brandi la vétusté de leur convention collective interprofessionnelle. En effet, elle date de 1956, à en croire le porte-parole.
« Durant 65 ans, cette convention n'a jamais été révisée et ne répond plus ni aux lois et règlements en vigueur, ni aux exigences sécuritaires et sociales. Cette convention n'est plus adaptée aux réalités du moment, aux besoins et aux préoccupations réelles, non seulement des travailleurs mais aussi des employeurs », a indiqué Abdoul Karim Ouédraogo.
En attendant la signature d'une nouvelle convention collective qui va offrir des meilleures conditions de travail dans le secteur des BTP au Burkina, Abdoul Karim Ouédraogo et ses camarades invitent les travailleurs qui sont les premières victimes des chantiers défectueux à dénoncer les mauvaises conditions de santé et sécurité sur les chantiers et refuser tout travail qui pourrait les exposer à un danger ou à un accident. Il est convaincu que perdre un emploi est mieux que perdre la vie dans un chantier qui ne respecte pas les règles de l'art.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Février2014-septembre 2021. C'est le temps qu'aura vécu l'Alliance des jeunes pour l'indépendance et la République (AJIR) qui a, à l'issue d'un congrès extraordinaire tenu du 3 au 5 septembre 2021 à Ziniaré, a décidé de sa dissolution, suivie de sa fusion avec le parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Sept années de vie, courte dans la vie des partis politiques, mais pleine, sans doute, d'enseignements.
Bon à prendre pour un MPP qui s'affaire du 24 au 26 septembre 2021 à tenir son « hyper-congrès », comme le qualifient certains de ses cadres (nous reviendrons spécialement sur l'enjeu de cette instance) et dans un contexte où sa rivalité avec le RPI (Rassemblement patriotique pour l'intégrité, né en décembre 2019) se vit (surtout dans cette région du Plateau-central). Bref… !
C'est en février 2014 que l'Alliance des jeunes pour l'indépendance et la République (AJIR) a été portée sur le fonts baptismaux. Soient quelques jours après la vague de démissions des 75 cadres (dont Roch Kaboré) du CDP (parti au pouvoir à l'époque) suivie de la création de leur parti, le MPP, le 25 janvier 2014.
Le nouveau-né est dirigé par Adama Kanazoé, figure connue des mouvements et événements estudiantins des années 2000. Une aventure politique commençait ainsi pour ce jeune entrepreneur qui a occupé des postes de responsabilité dans les compagnies de téléphonies mobiles au Burkina et à l'étranger. Le pays est déjà politiquement engagé par non seulement cette scission au CDP, mais également sur l'équation de l'alternance.
En pleine période d'ébullition, de débats autour du projet de modification de l'article 37 de la Constitution, le parti va, le 20 mars 2014, déclarer son appartenance au Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF).
Dès le 16 octobre 2014, l'AJIR appelle le président Blaise Compaoré à relancer le dialogue politique entre l'opposition et la majorité sur la question de l'article 37 de la Constitution (rompu par défaut de consensus sur certains des points). « L'AJIR, tout en réaffirmant ses positions qui sont "non" au Sénat, "non" à la modification de l'article 37, non au référendum, appelle le chef de l'Etat à privilégier le dialogue pour une résolution pacifique de la crise politique au Burkina Faso », s'était positionnée la direction politique du parti.
Promesse d'une alternative pour la jeunesse burkinabè
Comme portée dans la dénomination, l'AJIR s'était positionnée comme une organisation politique qui veut « miser sur la jeunesse ». Le parti l'a clamé et affiché par moult initiatives, par la composition de son organe dirigeant, constitué dans la quasi-totalité de jeunes. La principale motivation, selon le président du parti, était que « régulièrement, la jeunesse est en marge des sphères de décisions ».
Avec son idéologie social-démocrate (ainsi que le MPP), l'AJIR a donc promis d'« accorder une place de choix aux jeunes et leur donnant la place qui aurait dû leur revenir depuis toujours ».
Comme pour donner le ton, l'AJIR avait, dès décembre 2014, aménagé un espace d'études (doté d'une connexion internet) pour élèves et étudiants au sein de son siège, sis au quartier Wemtenga. Ainsi lancée et ‘'entretenue'', l'idée d'une alternance générationnelle avec en ligne de mire, l'élection de 2015 marquant la fin de la transition qui s'est ouverte à la suite de la chute, en fin octobre 2014, du pouvoir Compaoré.
Pour les dirigeants du parti, l'heure venait donc de sonner avec la « levée de l'obstacle » Compaoré. « L'AJIR met désormais le cap sur sa mission première ; celle du renouvellement de la classe dirigeante avec l'arrivée d'une élite jeune et l'implication de la jeunesse en amont et en aval de toutes les politiques de développement au Burkina Faso. (…). Nous allons demander à la jeunesse d'aller jusqu'au bout, en impulsant l'alternance générationnelle », proclamait Adama Kanazoé, lors de la rentrée politique le 20 décembre 2014 à Ouagadougou.
Dans cette ‘'détermination'', le président Kanazoé est, à l'occasion du premier congrès ordinaire du parti, samedi 6 juin 2015 à Ouagadougou, investi candidat à la présidentielle d'octobre 2015 (il était le plus jeune candidat, 36 ans). L'AJIR et son candidat vont battre campagne face à treize autres challengers. Il arrive 10ème sur les quatorze candidats, avec 1,21 % (soient 37 911 voix).
L'allégeance à la majorité présidentielle laisse des fissures
A l'issue de ces échéances, le jeune parti opte pour la majorité présidentielle. En septembre 2016, le président du parti, Adama Kanazoé, est nommé conseiller spécial du président du Faso pour le secteur privé et les Objectifs pour le développement durable (ODD). C'est un tournant majeur pour le jeune parti, l'AJIR.
Mais cette option n'est pas du goût de tous les cadres du parti, certains estimant qu'il (le président Kanazoé) a trahi en s'alliant « promptement » à la majorité. L'on assiste donc (par ce fait et pour d'autres motifs) à des démissions, de proches et « inconditionnels » du président du parti (exemples d'Adama Doulkom, responsable du parti à Saaba et de Gara Dieudonné Diessongo, responsable du parti en France et dans la province du Boulgou).
A la faveur des 100 premiers jours du président Roch Kaboré, marquée par une conférence de presse et le dévoilement de l'Alliance des partis et formations poli¬tiques de la majorité présidentielle (APMP), c'est au président de l'AJIR, Adama Kanazoé, qu'a été dévolue la lecture de la déclaration liminaire. Ce qui n'est pas, politiquement, anodin.
Les tentatives n'ont pas pu maintenir la flamme
L'adhésion à la majorité présidentielle n'a pas produit les résultats escomptés (confère résultats des élections législatives et municipales). Comme nombre de partis politiques membres qui y végètent, l'AJIR semble avoir subi le poids de l'alliance à la majorité.
Mais, les initiatives n'ont pas manqué. On peut retenir, entre autres, la tentative de création, en décembre 2017, de l'Union pour la démocratie et le progrès (UDP) qui se voulait une formation politique regroupant, en plus de l'AJIR, le Front des forces sociales (FFS) dirigé par Edouard Zabré, le Parti du peuple républicain (PPR) dirigé par François Tambi Kaboré et le Rassemblement pour la démocratie et le socialisme (RDS) présidé par François Ouédraogo.
Cette idée de synergie d'action, bien que magnifiée par ses responsables comme un dépassement de soi pour « partager les mêmes valeurs et principes aux fins d'accroître l'efficacité et l'efficience pour la résolution des préoccupations des Burkinabè », n'a visiblement pas dépassé le seuil des intentions. Ce d'autant plus que le cap visé par l'UDP, c'était « d'arriver à une fusion pour former un seul parti politique ».
Dans la perspective des élections (présidentielle et législatives) de novembre 2020, l'AJIR recompose avec une autre alliance (toujours à l'intérieur de la majorité). C'est la Coalition AFA (AJIR, FFS : Front des forces sociales et AFD : Alliance des forces démocratiques).
Cette nouvelle organisation qui soutient le candidat Roch Kaboré à la présidentielle décide cependant d'aller à l'assaut des 127 fauteuils de députés en jeu. Elle sortira bredouille de cette dernière compétition. Et ce, malgré le lancement à quelques mois des élections, de la Génération Kanazoé Adama pour le Faso (GKA-F) qui se voulait un mouvement citoyen burkinabé engagé dans la lutte pour l'autonomisation des jeunes et des femmes à travers la formation aux métiers, aux activités génératrices de revenus.
Derrière cette organisation qui porte le nom du président de l'AJIR, certains y ont vu une branche société civile en soutien au politique et c'était de bonne guerre. Les moyens n'ont d'ailleurs pas fait défaut au GKA-F, dont l'imposant siège sis au quartier Ouidi et les activités sociales (distributions de kits et de diverses aides dans le cadre de la lutte contre le COVID-19, formations et appuis financiers à des jeunes et femmes dans l'entrepreneuriat, etc.).
L'affaire de la route a-t-elle eu raison de l'AJIR ?
En dépit de l'échec aux législatives de novembre 2020, l'AJIR avait néanmoins réussi a joué un rôle d'animation de la vie politique par les sorties de presse, ses activités de mobilisation, aidée en cela par l'offensive du GKA-F sus-évoqué. C'est dans ce contexte que fera irruption le dossier dit « deal autour du marché de construction de route ».
Dans un élément sonore, l'on croit reconnaître la voix d'Adama Kanazoé, réclamant une commission de trente millions à un entrepreneur supposé dans l'exécution d'un marché de construction de route. Une situation qui s'est révélée de trop dans l'entourage du président Roch Kaboré, après cette affaire d'audiences monnayées et l'affaire de faux ordres de mission au Groupement de sécurité et de protection républicaine (GSPR) à la présidence du Faso.
Cet épisode va pousser Adama Kanazoé à annoncer sa démission de son poste de conseiller spécial du président du Faso et ensuite de la tête de l'AJIR (8 juillet 2020).
L'intérim de la présidence du parti est assuré par Aboubakar Gansoré, vice-président du parti. Cette affaire semble avoir sonné l'AJIR, qui ne s'est plus fait entendre, en tant que tel.
En clôturant le congrès en cette soirée dominicale du 5 septembre 2021 par l'annonce de la dissolution de l'AJIR suivie de sa fusion avec le MPP, le président par intérim a soufflé sur la dernière flamme d'une organisation politique au rêve précocement terminé.
Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net
En protestation aux multiples accidents, les populations de l'arrondissement 3 et 9 de Ouagadougou ont bloqué, ce lundi 6 septembre 2021, la route nationale N°22 (route de Kongoussi). Elles ont exigé des autorités municipales la construction de ralentisseurs, de lampadaires et la séparation de la chaussée en deux voies.
Chaude matinée, ce lundi 6 septembre, sur la route nationale N°22, entre l'hôpital Paul VI et le complexe scolaire de Kossoghin. Des centaines de personnes ont érigé des barrages à partir de pneus, de planches et de tables usagées. Elles ont exprimé leur ras-le-bol contre les multiples accidents intervenus sur cette route. Des accidents dus pour la plupart du temps au mauvais éclairage et à l'absence de ralentisseurs.
Il faut noter que cette route, qui était dans un état de dégradation, avait été réhabilitée en mars 2021. Les anciens ralentisseurs ont été supprimés. Les travaux de séparation de la chaussée, eux, se sont limités aux portes de la direction des moyennes entreprises du Centre (DME-C III) des impôts.
Pour les manifestants, pas question de libérer la route tant que l'éclairage n‘est pas améliorée et que de nouveaux ralentisseurs ne sont pas construits pour freiner les ardeurs des amateurs de vitesse. Aussi, ils exigent que les travaux de séparation de la chaussée se poursuivent jusqu'au feu de l'hôpital Paul VI, juste avant le début de l'échangeur du Nord.
Jusqu'à 8h40, les manifestants ne laissaient passer que les ambulances et les forces de défense et de sécurité. Mais aux environs de 8h45, ils décidèrent de lever le blocus et de vaquer à leurs occupations. Une équipe de la mairie centrale, à en croire l'un des porte-parole des manifestants, a assuré que les lignes bougeront d'ici une semaine.
Mais pour rouvrir la voie à la circulation, il a fallu l'intervention de la compagnie républicaine de sécurité.
Dans un reportage que nous publions le 13 juillet dernier, il est ressorti que 28 cas d'accidents mortels ont été enregistrés en 2020 sur cette route et celle de l'avenue Yatenga (route de Ouahigouya) par la section du service régional de la circulation et de la sécurité routière du Centre.
HFB
Lefaso.net
L'Assemblée nationale a adopté le 30 mars 2021, la loi N°001-2021/AN portant protection des personnes à l'égard du traitement des données à caractère personnel. Cette nouvelle loi vient remplacer celle N°010-2004 et apporte plusieurs innovations afin de mieux encadrer la gestion des données à caractère personnel. Afin de porter les nouvelles dispositions de cette loi à la connaissance de l'opinion publique, la présidente de la Commission de l'informatique et des libertés (CIL), Marguerite Ouédraogo/Bonané, a animé un point de presse ce lundi 6 septembre 2021.
La loi n 001-2021/AN vient combler les insuffisances relevées dans la mise en œuvre de la loi N°010-2004. Elle se veut plus coercitive afin de dissuader les responsables de traitement de données qui font fi des dispositions légales. Elle prévoit donc de nouvelles dispositions qui sont, entre autres, un meilleur encadrement des transferts de données à l'étranger, la consécration de nouveaux droits au profit des personnes concernées, un meilleur encadrement de l'utilisation des données de santé, l'institutionnalisation des délégués à la protection des données par chaque responsable de traitement ainsi qu'une revue à la hausse des montants des amendes forfaitaires qui peuvent aller jusqu'à 100 millions de FCFA en fonction de l'infraction commise.
Ces dernières années, la violation des droits des personnes a pris de l'ampleur sur Internet, surtout avec la digitalisation des services. En 2020, la CIL a reçu et traité environ 855 plaintes liées aux activités des utilisateurs sur les réseaux sociaux. Les 123 contrôles à priori et à postériori des traitements de données qu'elle a effectué en 2020, ont aussi permis de relever des manquements en lien avec l'insuffisance des mesures de sécurité des données, le non-respect des droits des personnes ainsi que l'emplacement des caméras de surveillance.
La présidente de la CIL, Marguerite Ouédraogo/Bonané, a souligné que l'un des défis majeurs auxquels son institution est confrontée, reste la règlementation de l'usage des caméras de surveillance. En effet, « ce dispositif qui collecte et traite les données des usagers est soumis à des dispositions de la loi portant protection des personnes à l'égard du traitement des données à caractère personnel. Malheureusement, le constat est que le recours à ce dispositif croît, mais les préalables pour son installation ne sont toujours pas respectés », a-t-elle déploré.
Marguerite Ouédraogo/Bonané a donc tenu à rappeler que l'installation et l'usage des caméras de surveillance doivent impérativement faire l'objet d'une déclaration au niveau de la CIL. Leur usage doit également respecter l'intimité de la vie privée des personnes dans les lieux de travail ainsi que les droits des personnes concernées notamment le droit à l'information sur les données collectées.
En sa qualité d'autorité de contrôle dont la mission consiste à veiller au respect des droits des utilisateurs des services informatiques, la CIL a, au regard des dérives constatées dans l'utilisation des TIC, mis en place un programme d'éducation numérique au profit des élèves et étudiants. Ce qui a permis de sensibiliser environ 29 760 élèves et étudiants à une utilisation saine et responsable des TIC. Avec le ministère en charge de l'Education nationale, la commission travaille à l'intégration d'un module sur la protection des données personnelles et de la vie privée dans les curricula.
Armelle Ouédraogo
Lefaso.net
L’incompétence des responsables du secteur des sports en Algérie ne cesse de provoquer des polémiques et les victimes de cette mauvaise gérance ne cesse de se plaindre. Après l’affaire de la pelouse du Tchaker et l’accueil scandaleux des champions paralympiques, des voix d’athlètes commencent à se lever, appelant à la restructuration des fédérations et des […]
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L'Organisation ouest-africaine de la santé(OOAS) a organisé, ce lundi 6 septembre 2021 à Ouagadougou, un atelier régional. Il s'est agi d'échanger sur les législations en santé sexuelle et de la reproduction dans l'espace CEDEAO. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre d'une concertation en vue d'uniformiser les lois en rapport avec la thématique évoquée en amont.
Dans l'espace CEDEAO, et plus précisément celui francophone, les lois en rapport avec la santé sexuelle et reproductive sont parfois très différentes. C'est dans ce contexte que s'est ouvert à Ouagadougou, ce 6 septembre 2021, un atelier régional organisé par l'OOAS. L'organisation a mené une réflexion sur une harmonisation des législations en matière de santé sexuelle et de la reproduction dans l'espace CEDEAO.
Et pour le présent atelier, l'objectif principal attendu est d'échanger sur la situation réelle des Etats francophones en terme d'encadrements juridiques de la santé et de la reproduction. Les participants vont aussi adopter un contenu thématique d'encadrement consensuel à une directive des droits sexuels et reproductifs dans la zone CEDEAO.
La rencontre permettra plus précisément aux experts et acteurs du domaine des droits sexuels et reproductifs d'échanger. Elle leur permettra également de dresser l'état des lieux des législations en matière de santé sexuelle et de la reproduction dans l'espace CEDEAO. Elle permettra ensuite de dégager les points de consensus et de divergences relatifs à l'harmonisation, voire à l'uniformisation de certaines dispositions législatives ou réglementaires, etc.
Les officiels impliqués
L'ouverture de cet atelier a été présidée par Alpha Mamadou Barry, ministre burkinabè des affaires étrangères, de la coopération, de l'intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur. Il a signifié l'intérêt de cette rencontre pour les Etats de la zone CEDEAO. « La disparité des législations d'un Etat à un autre constitue un frein à une approche globale et harmonisée des politiques adoptées dans le cadre de la santé de la reproduction. C'est pourquoi, j'entrevois la nécessité que des dispositions soient prises sur le plan régional en vue d'une harmonisation des textes et règlements », a-t-il plaidé.
Cet avis est partagé par le professeur Stanley Okolo, directeur général de l'Organisation ouest-africaine de la santé. Il a souligné que les difficultés liées à la santé sexuelle et reproductive chez les populations de l'espace CEDEAO sont communes. Ces entraves pourraient se résoudre à travers une uniformisation des lois en la matière.
Le Pr Charlemagne Ouédraogo, ministre burkinabè de la santé a rappelé les points sur lesquels les Etats avaient trouvés des consensus. « Au cours de cet atelier, il va se dégager un consensus qui sera appliqué à l'échelle des pays de la CEDEAO. Ce fut le cas pour d'autres aspects tels que l'ordre des médecins, l'ordre des pharmaciens, etc… Et aujourd'hui, il est question de santé sexuelle et reproductive. Il est important de dégager les éléments de consensus afin que nous puissions faciliter la circulation des personnes et des biens. Aussi, que les personnes qui passent d'une frontière à l'autre puissent être au courant de ce qui existe en matière de santé sexuelle et reproductive, et quels sont les droits ».
L'Organisation ouest-africaine de la santé a été créée en 1987 par la CEDEAO. Son rôle est de promouvoir une meilleure santé à travers l'intégration régionale. Elle a son siège dans la ville de Bobo Dioulasso, au Burkina Faso.
Samirah Bationo
Lefaso.net
Le long bras de fer juridique entre Chérif Mellal et les actionnaires majoritaires de la JS Kabylie se poursuit. D’un côté, les associés de la société sportive de la JSK (SSPA) veulent reprendre les règnes. De l’autre côté, Mellal ne veut pas lâcher prise. En mars dernier, les actionnaires de la SSPA avait destitué Chérif […]
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Dans cette déclaration, le parti politique « L'autre Burkina/PS » estime que le Burkina Faso est un pays en crise et que son peuple est martyrisé. En somme, la nation est en danger. Après un diagnostic de la situation nationale et surtout scolaire, le parti de l'ancien ministre, Alain Zoubga, appelle le gouvernement à reconsidérer sa décision de fermer le lycée Zinda. Lisez !
Ce titre évocateur de la déclaration de l'AUTRE Burkina/PSR reflète largement la réalité dans notre pays. C'est un diagnostic grave qui ne laisse place qu'à une seule véritable préoccupation à savoir comment y faire face. Aujourd'hui, plus qu'hier l'urgence est sécuritaire, sociale et sanitaire.
1-Dans le domaine de la santé, l'état sanitaire du pays relativement au Covid 19 n'est pas dramatique mais il reste préoccupant. Et si la propagation de la maladie semble contenue, en pareille situation et dans ce domaine de la santé, restons tous vigilants en considérant l'apparition de variants qui rôdent autour de nous dans quelques pays voisins. Deux aspects dans cette lutte contre la pandémie nous préoccupent :
La vaccination ne progresse pas suffisamment et depuis le début, environ 118 000 personnes auraient été vaccinées avec un bond intéressant au mois d'Août, ce qui est peu. Certes, le département de la santé déploie des efforts sur le terrain, mais certaines personnes annoncent déjà un échec vaccinal.
-Sur le plan des statistiques sanitaires en analysant les chiffres l'on peut se poser quelques questions car au-delà de la faiblesse de la valeur absolue de ces indicateurs l'on constate une tendance, même légère, à l'augmentation continue des nouveaux cas durant la période juillet-Août et début Septembre de cette année. Cette tendance porte à la fois sur le total des chiffres de juillet comparé à celui du mois d'Août d'une part et d'autre part sur les données quotidiennes du mois d'Août avec des données plus élevées durant la dernière semaine jusqu'au 02 Septembre. Toute chose qui peut inquiéter de nombreuses personnes quand on sait par ailleurs que ces chiffres sont généralement sous évalués par rapport à la réalité au sein des populations.
Au regard de ce qui précède même si la vaccination est sans conteste l'un des moyens les plus efficaces contre la propagation de la maladie, dans le contexte actuel (disponibilité et accessibilité des vaccins, faiblesse des résultats..) nous estimons que ce ne serait pas une bonne idée de faire du « passe sanitaire » une obsession. C'est pourquoi, tout en poursuivant les efforts de vaccination, nous recommandons une reprise sérieuse des mesures barrières bien connues et acceptées par la population (port du masque, distanciation sociale, lavage des mains..).
2-La situation sécuritaire de notre pays, est catastrophique et rien ne permet d'espérer une amélioration réelle dans les semaines voire les mois à venir. Pire l'on constate que l'insécurité prend d'autres formes très dangereuses. A la guerre djihadiste barbare et cruelle viennent s'ajouter de nouvelles formes de d'insécurité liées directement à la mal gouvernance de l'Etat.
Ainsi, les morts atroces des jeunes de l'Université de Koudougou sous les décombres d'un bâtiment en construction est la conséquence directe de la cupidité de quelques criminels à qui l'on a octroyé des marchés PPP très mal exécutés, des ouvrages de mauvaise qualité devenus dangereux pour les citoyens. L'on se rappelle que l'opposition politique avait qualifié le PPP de « tumeur économique » il y a quelques années. Et les exemples sont nombreux dans les domaines des routes, des ponts, des édifices, infrastructures de sports, d'universités et de santé, des cas sont connus depuis des années et des responsables de l'Etat s'y retrouvent.
Pour toutes ces raisons nous demandons à l'Assemblée nationale de mettre en place une commission d'enquête qui s'associera des experts indépendants du domaine pour faire un audit institutionnel sur la politique du PPP (attribution des marchés, qualité des bénéficiaires, exécution, qualité des travaux entre autres).
Puis c'est au BAM où l'on a vécu la catastrophe des mines. Pour nous, l'absence de mesures et le manque de volonté réelle de protéger les travailleurs et la population dans les zones des sites miniers contre la rapacité des grands financiers, patron des sociétés minières, sont la cause réelle des morts dans cette localité. Ce drame des mines n'a pas encore livré tous ses secrets mais il y a des indices qui montrent beaucoup « d'obscurité » tendant à masquer la lumière sur les faits, plus spécialement les causes réelles de cette hécatombe.
Nous demandons instamment au procurer du Faso d'approfondir l'enquête pour situer et préciser toutes les responsabilités car l'impunité a trop fait de mal dans notre pays. En outre il est recommandé de procéder à une révision conséquente des accords signés avec les sociétés minières en portant une attention particulière sur la protection (sociale, sécuritaire, économique..) des travailleurs et des populations de ces zones.
Le lynchage atroce, cruel et motel des travailleurs du CCVA à Bouroum-Bouroum est aussi une conséquence directe de la montée violente de l'incivisme depuis 2015 face à laquelle nos gouvernants peinent à trouver une réponse efficace, donnant l'occasion à certaines personnes de pointer d'un doigt accusateur des communautés entières.
Et pourtant, il est du devoir de l'Etat d'apporter une solution juste et efficace à ce genre de questions dites communautaires voire de société. Concernant ce drame nous saluons la dernière marche des forces vives de la région et demandons la mise place d'un comité de crise issue de ces forces vives afin de réfléchir et proposer des « idées » de solutions durables.
Dans un tel contexte d'insécurité généralisée, nous devons agir au-delà du « tout militaire ». Et si l'unité sacrée est fortement évoquée il faut cependant que les tenants du pouvoir comprennent que cette unité dite sacrée n'est pas une simple déclaration mais un fait, une pratique et ce sont eux qui en tiennent les principaux leviers (réconciliation par un dialogue inclusif, respect des engagements du dialogue social ...) pour agir efficacement.
Mais, en attendant la nouvelle stratégie annoncée, face à la situation exceptionnelle, des mesures exceptionnelles. Ainsi nous sommes pour le « tout agent fds au front », ce qui passe par le retrait des ¾ de nos contingents militaires à l'étranger et le retour au pays de tous nos officiers et sous-officiers qui sont dans des ambassades et organismes internationaux.
3-La crise sociale ne date pas d'aujourd'hui, mais elle est devenue affreusement inhumaine avec le calvaire des populations déplacées, la faim et la misère. La vie chère traque davantage beaucoup d'hommes et de femmes avec les dernières mesures des augmentations sauvages des prix des produits de consommation courante. Concernant le front social proprement dit, il est qualifié de calme en ce moment par de nombreux citoyens et c'est paradoxalement ce qui « dérange » certains décideurs du régime en place. Ils se nourrissent des crises !
Ainsi, le département de l'Education vient d'allumer une mèche provocatrice en décidant de fermer le plus grand lycée du pays, un établissement emblématique, historique qui fait la fierté de la Nation. Une décision inique grosse de dangers pour la rentrée qui s'annonce, mais le « super » ministre Ouaro, « l'homme au destin national » comme le clament haut et fort ses partisans, reste imperturbable.
Dans la tourmente des premières réactions, il annonce avec mépris d'un ton provocateur de « bonnes perspectives » pour le grand ZINDA. Cependant s'il s'agit d'un projet de bonnes réformes, alors présentez-le avant de détruire le lycée. Dès lors comme dirait le voisin il faut « quitter dans ça », dans cette démarche qui s'apparente à une logique de « délinquance » politique. Personne ne doit oublier ce boulet de feu qui plombe à jamais notre université suite à la décision d'une année blanche prise sous le ministre DABIRE, l'actuel Premier Ministre.
Dans ce contexte où tous les secteurs sont en crise, notre parti comprend difficilement que le pouvoir MPP lui-même décide d'en rajouter, alors qu'il a besoin de paix sociale pour mettre en œuvre son programme de gouvernement. L'histoire peut « bégayer » mais elle peut se répéter chez nous aussi et comme le montrent les grandes luttes des nations, les catastrophes sociales sont souvent l'œuvre d'hommes médiocres mais les grandes catastrophes révèlent souvent de grands hommes au service des peuples !
Aujourd'hui, notre conviction est que la fermeture du lycée ne se justifie pas et ne peut se justifier. Les arguments avancés par le ministre, notamment le vandalisme, s'apparentent à du mensonge. Et c'est du reste ce qui justifie la décision du tribunal de relaxer les élèves pour « infraction non constituée », le 31 mai dernier. Cette fermeture est quant au fond une décision politique et l'objectif c'est de « casser » un foyer de lutte de la jeunesse scolaire et estudiantine. Toutefois elle va engendrer rapidement la naissance d'autres foyers qui vont grandir, murir et s'unir contre toute volonté des pouvoirs politiques dans notre pays tendant à étouffer les libertés de la jeunesse scolaire.
En tout état de cause ce qui pourrait être reproché aux élèves du Zinda existe, à des degrés différents, dans la quasi-totalité de nos écoles et cela fait partie des insuffisances nées des politiques successives des différents régimes. En effet ce sont les décideurs politiques à travers leurs programmes de gouvernement qui sont responsables des graves insuffisances de notre système national d'Education et ils ne devraient s'en prendre qu'à eux-mêmes. Nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes.
Dès lors rendez-vous aux assises pour identifier et formuler les problèmes à résoudre afin de rendre plus performant notre système national d‘Education. Actuellement, fermer le lycée ZINDA c'est fermer le dialogue social ce qui pourrait provoquer tôt ou tard une réaction brutale mais légitime du mouvement démocratique dans ce pays en guerre. Ce serait un sérieux handicap pour les prochaines assises en préparation sur l'Education. Et sur un plan plus général, chers compatriotes préservons nos forces pour faire face à cette guerre terroriste qui nous étrangle.
En attendant nous voulons demander aux « sages » qui ont rédigé le document de base des prochaines assisses de bien vouloir intercéder auprès du gouvernement pour qu'il reconsidère sa décision. Quant aux parents d'élèves, nous leur demandons de jouer leur partition car leur silence inquiétant pourrait être considéré comme un silence coupable.
Mais quoi qu'il advienne il y a encore de l'espoir car nous avons encore un dernier recours, c'est le Président KABORE. Nous l'interpellons avec respect, sur cette crise du lycée afin qu'il prenne la bonne décision, à l'instar de celle qui a permis de résoudre en partie la crise à la CENI. Alors, ainsi soit-il !
Ouagadougou, le 05 Septembre 2021
Dr Alain Dominique ZOUBGA
Le Fonds national de la recherche et de l'innovation pour le développement (FONRID) a dix ans d'existence. Pour marquer d'une pierre blanche ce dixième anniversaire, il a initié ce lundi 6 septembre 2021, à Ouagadougou, une visite terrain des projets qu'il a financés. Le fonds était donc à l'Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS) et au Laboratoire de matériaux et environnement (LAME).
Le Fonds national de la recherche et de l'innovation pour le développement a dix ans. Une décennie d'existence qui a véritablement contribué au développement de la recherche et de l'innovation au Burkina Faso. Pour marquer d'une pierre blanche cet anniversaire, le fonds a organisé une sortie terrain ce lundi 6 septembre 2021, à Ouagadougou, pour visiter les projets de recherches d'envergure qu'il a financés.
A l'Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS), le FONRID a financé à hauteur de 65 millions de francs CFA, l'étude observationnelle sur le protocole thérapeutique (Hydroxychloroquine + Azithromycine ou Chloroquine + Azithromycine) proposé par le ministère de la Santé pour le traitement de l'infection à Coronavirus au Burkina Faso. Il s'agit, a expliqué le directeur de recherches, Dr Halidou Tinto, d'évaluer de façon prospective et rétrospective, l'impact du traitement avec la combinaison Hydroxychloroquine + Azithromycine ou Chloroquine + Azithromycine sur la guérison des maladies du Covid-19 au Burkina et l'effet des deux régimes de traitement sur la réduction de la charge virale au cours du temps chez les patients traités, entre autres.
Des conclusions fort appréciables
Les conclusions de l'étude, d'après le Dr Tinto, ont montré que le protocole thérapeutique adopté par le ministère de la Santé est bien toléré par les patients d'où la réduction du risque de survenue de la mortalité chez les patients traités. Pour ce qui est des retombées, Dr Tinto mentionne que ce sont les résultats de cette étude qui ont permis au ministère de continuer avec cette combinaison de traitements lors de la deuxième vague de l'épidémie survenue entre novembre 2020 et janvier 2021. « Toutefois, l'absence d'une approche gérant un niveau A d'évidence scientifique et en combinant d'autres sources d'informations, nos résultats pourraient guider les décisions sanitaires », a précisé le directeur de recherche.
TOP-RainCell pour la mesure de la quantité d'eau de pluie
La mise en œuvre de la Technique des ondes de télécommunication pour la mesure de la quantité de pluie au sol (TOP-RainCell) du Laboratoire de matériaux et environnement (LAME) a également été financée par le FONRID pour environ 30 millions de francs CFA. Selon le Coordonnateur de ladite recherche, Pr François Zougmoré, cette technologie est une méthode nouvelle innovante. « Elle utilise les liaisons hertziennes commerciales de télécommunication pour estimer la quantité de pluie au sol », a-t-il fait savoir.
De façon succincte, il a expliqué qu'ils ont tiré parti des propriétés de la pluie lorsqu'elle rencontre le signal transmis entre deux pylônes : d'une part, les gouttes diffusent et absorbent une fraction de l'énergie véhiculée par des ondes ; d'autres part, les gouttes diffusent et détournent ces ondes de leur trajet initial. Ainsi entre deux antennes relais, lorsqu'il pleut, le niveau des signaux reçus baisse. Cette baisse est proportionnelle à la quantité de l'eau de pluie traversée. « Les premiers tests ont été menés lors de la première saison de pluie de l'année 2012, entre deux pylônes distants de 29 kilomètres entre Korsimoro et Kaya », a-t-il informé.
Le Pr Zougmoré a rassuré que cette technologie a prouvé son efficacité. « 95% de détection des évènements pluvieux et une corrélation de 80% entre la quantité d'eau au sol estimée et celle relevée au pluviographe », s'est-il réjoui. Cette trouvaille, a affirmé le Pr Zougmoré, a permis de renforcer la résilience des populations face aux effets néfastes du changement climatique, à divers points de vue.
Obissa Juste MIEN
LeFaso.net
Ces dernières semaines, plusieurs chaînes de télévisions privées ont subi les foudres du ministère de la communication et de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV). En deux mois, quatre chaines privées ont été suspendues, dont deux définitivement fermées. Ça a commencé fin juin dernier par El Hayat qui avait été suspendue pour une durée d’une […]
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Le ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, en collaboration avec la Direction générale de la formation professionnelle (DGFP) et la coordination des écoles et centres de formation professionnelle (SP/ECFP) organisent un atelier d'appropriation des statuts particuliers des différents métiers de la Fonction publique, du 6 au 10 septembre 2021, à Ouagadougou. La cérémonie d'ouverture de l'atelier a eu lieu ce lundi 6 septembre 2021.
C'est dans le souci d'apporter une amélioration dans la gestion des ressources de l'Etat et aussi promouvoir une administration publique productive et performante axée sur le résultat que le ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale s'est doté d'outils juridiques devant régir les agents de l'administration publique.
Un atelier a donc été organisé avec l'appui de la Banque mondiale en vue de permettre aux travailleurs de mieux connaître ces textes qui régissent leur domaine.
« Cet atelier a pour objectif de permettre aux premiers acteurs des centres et écoles de formation professionnelle, de s'approprier le texte portant sur la gestion du personnel de la Fonction publique, afin d'améliorer la gestion des ressources de l'Etat », a laissé entendre Emmanuel Nignan, secrétaire permanent de la coordination des écoles et centres de formation professionnelle.
Emmanuel Nignan dit attendre des participants une participation active afin qu'ils puissent, au sortir de cet atelier, s'approprier tous les éléments des textes et aussi contribuer à la prise de décisions fortes, notamment sur le tenue du Service national de développement (SND).
« Un autre de mes souhaits est qu'à la fin de cet atelier, les participants puissent relayer les difficultés qui sont les leurs dans leurs écoles et centres de formation professionnelle, afin que nous aussi nous puissions, à notre tour, remonter l'information au ministre de la Fonction publique qui attend beaucoup de cet atelier », a-t-il conclut.
Au cours de l'atelier, les participants auront droit à des communications sur les conditions d'élaboration et d'adoption des statuts particuliers, les conditions d'intégration et de reclassement des stagiaires en fin de formation, les périodes d'accomplissement de la formation civique et militaire instituée par le Service national de développement et les textes d'organisation des emplois des écoles et centres de formation professionnelle.
Patricia Coulibaly (stagiaire)
Lefaso.net
La 22e session de formation des administrateurs des sociétés à capitaux publics se tient, du 6 au 25 septembre 2021 à Bobo-Dioulasso. Cette édition est placée sous le thème : « Processus d'élaboration et de mise en œuvre du plan stratégique de développement : méthodes, outils, rôles et responsabilités des organes de gouvernance ». La cérémonie officielle d'ouverture des travaux a eu lieu, ce lundi 6 septembre 2021.
Cette session de formation est placée sous l'égide du ministère de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat, à travers sa direction générale de la promotion de l'entreprise. Elle constitue une tribune d'échanges, de partage d'expériences, ainsi qu'un moyen de renforcement des capacités des administrateurs des entreprises publiques. Au cours de cette rencontre, plusieurs modules seront dispensés au profit des participants, dans le but de renforcer leurs capacités.
A en croire l'expert-comptable Joseph Kafando, par ailleurs formateur, les différents modules seront centrés autour de l'objectif principal de la formation, qui traite du développement des outils et des méthodes pour l'élaboration, la mise en œuvre, le suivi et l'évaluation du plan stratégique de développement.
« Parmi les modules, nous avons le processus d'élaboration du plan stratégique de développement. Ensuite, nous allons donner aux participants, les différents outils pour permettre la mise en œuvre dudit plan et son dispositif de suivi et évaluation. Nous allons aborder également le rôle et la responsabilité de la gouvernance dans la mise en œuvre et l'élaboration de ce plan stratégique. Et nous finirons par les implications du plan stratégique dans la performance des différentes entreprises », a indiqué Joseph Kafando.
Cadre de réflexion et de dialogue
La cérémonie d'ouverture des travaux a été présidée par le directeur de cabinet du ministre en charge de l'industrie, Augustin Bambara. Il a affirmé que ce séminaire, qui est à sa 22e session, constitue un cadre idéal de renforcement de capacités des administrateurs des entreprises publiques.
« C'est un cadre qui permettra de leur fournir des outils, afin de permettre à ces entreprises d'aller dans la direction souhaitée par l'Etat. Cette formation est aussi un cadre de réflexion, de dialogue et un moment de partage d'expériences, en vue de l'accroissement de l'efficacité dans le pilotage et la gestion des sociétés », a laissé entendre Augustin Bambara.
Selon lui, le but de cette rencontre est de pouvoir lever les entraves à l'émergence des sociétés à capitaux publics.
C'est pourquoi, il a souligné que le choix du thème de cette édition n'est pas fortuit. « Le choix du thème principal s'inscrit dans la dynamique de l'amélioration continue de la gouvernance des entreprises publiques en matière de pilotage et de gestion. Cette édition vise à doter les dirigeants des entreprises publiques, d'une meilleure approche dans le processus d'élaboration de leur plan stratégique de développement, ainsi que de leurs plans de continuité d'activités dans un contexte marqué par des crises notamment sécuritaire, sanitaire et sociale », a-t-il indiqué.
Cette formation regroupe les administrateurs et cadres des sociétés, répartis en trois groupes. Elle (la formation) est prévue pour s'étendre sur la période du 6 au 25 septembre prochain, soit une durée de trois semaines. Chaque semaine sera consacrée à la formation d'un groupe. Le développement du thème principal sera fait durant les trois premiers jours de la semaine. Outre ce thème principal, une communication sera faite également le quatrième jour sur le thème : « Contribution du dialogue social à une amélioration des performances des sociétés à capitaux publics : rôles et responsabilités du délégué syndical, du délégué de personnel et de l'administrateur représentant le personnel au conseil d'administration ».
Selon le directeur de cabinet du ministre de l'industrie, Augustin Kafando, cette thématique répond à l'exigence de mettre en place un mécanisme permettant de fédérer la contribution de chaque acteur clé du dialogue social, en vue de garantir un climat empreint de sérénité et propice au travail et à la création de valeur ajoutée au sein des entreprises publiques.
En sus des modules qui seront dispensés, il est prévu en marge de cette session, des activités entrant dans le cadre de la responsabilité sociale de l'entreprise à savoir, une collecte de poches de sang et des visites touristiques dans la ville de Sya. L'opération de collecte de sang vise à renforcer les stocks de ce liquide précieux dont le besoin est criard en cette période de pluies. Quant aux visites de sites touristiques, elles contribueront à l'émergence de l'industrie touristique au Burkina Faso. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Romuald Dofini
Lefaso.net
Ni la pandémie, ni les feux ravageurs et meurtriers, ni encore moins le traumatisme national causé par l’abject assassinat du jeune Djamel, n’ont pesé lourd au moment où le pouvoir a décidé de programmer les élections locales pour le mois de novembre prochain. Cette décision risque toutefois de se heurter à un boycott de la […]
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Avec l’augmentation de nombre des vols entre l’Algérie et la France et la disponibilité de ces derniers, notamment ces derniers temps, les candidats au voyage n’ont plus le souci de savoir si les billes sont disponibles, mais plutôt le choix de la compagnie aérienne qui les dessertes. En effet, le problème majeur des voyageurs est […]
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Avant la publication des résultats du second de l'élection présidentielle à Sao Tomé-et-Principe, tenu ce dimanche 5 septembre 2021, Guilherme Posser da Costa, candidat du MLSTP-PSD, parti au pouvoir, a reconnu sa défaite.
Selon une source, le candidat malheureux est allé, ce lundi 6 septembre, féliciter son challenger, Carlos Vila Nova, vainqueur de cette élection présidentielle.
En rappel, l'ex ministre burkinabè des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango, conduit la mission d'observation de l'Union africaine dans cet archipel subsaharien situé dans le golfe de Guinée.
Lefaso.net
Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi, en marge de sa rencontre avec le ministre des Ressources en eau, Mustapha Kamel Mihoubi, qui a eu lieu aujourd’hui, le 06 septembre 2021, dans la capitale Alger, a annoncé qu’il compte lancer une vaste opération de distribution de logement dés le mois de novembre […]
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La tendance baissière de l’épidémie du coronavirus en Algérie s’installe de jour en jour. Le nombre de contaminations quotidiennes annoncées par le ministère de la Santé ont déjà passé sous la barre des 400 cas. Une situation également constatée dans le bilan d’aujourd’hui. Dans son dernier bilan présenté ce lundi 6 septembre 2021 en fin […]
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L'Action pour la culture, les arts et le tourisme dans la région du Sahel (ACATRAL), a organisé une formation d'un mois en théâtre et en musique au profit des adolescents de la ville de Dori. Elle est initiée dans le cadre du projet AFROCAV (Atelier de formation, de recherches, d'orientation et de création des arts vivants) et est financée par le Fonds de développement culturel et touristique et l'Union Européenne.
L'Action pour la culture, les arts et le tourisme dans la région du Sahel a organisé une formation d'un mois au profit des adolescents de la ville de Dori. Le projet est porté par ACATRAL et financé par le Fonds de culturel et touristique avec l'appui de l'Union Européenne. Une journée de restitution, placée sous le parrainage du maire de l'arrondissement 6 de Ouagadougou, Jean Nacoulma et du patronage du maire de la commune de Dori Ahmed Aziz Diallo, a été organisée le 4 septembre à Dori au siège de ACATRAL, devant un public venu pour satisfaire sa curiosité. La séance a été marquée par des démonstrations en danse, théâtre et en musique.
Pour Eric Gaego formateur en théâtre, explique que l'accent a été mis « sur les ressources créatrices de l'acteur. L'écoute, la réception et le silence ». De son avis, ce sont des choses élémentaires mais qui sont très importantes pour le développement de la personne en tant comédien, en tant qu'acteur. Il estime aussi que ces pratiques pourront aider à faire grandir ces étoiles montantes de la région du sahel, les aider à prendre plus facilement la parole devant un public.
Quant au formateur en musique, Hamadou Dicko, instituteur et artiste musicien, il affirme que la formation des enfants en musique a consisté à leur apprendre les éléments de bases tels que la connaissance de la guitare dans son ensemble, la connaissance du son de chaque corde de la guitare, etc.
Aichatou Maiga est une apprenante. Elle est convaincue qu'elle a appris beaucoup en théâtre, tout comme en musique au cours du mois de formation. Son rêve c'est de devenir une comédienne.
Pour Moustapha Kaboré, le président de l'association ACATRAL, l'organisation de la formation est partie d'un constat. D'année en année, le nombre d'activités culturelles et la vie artistique au niveau du Sahel baisse. Et la relève n'a pas été préparée.
A l'en croire, le but recherché à travers cette formation en théâtre, danse et musique est d'assurer la relève artistique dans la région du Sahel. Il avoue que la formation est un satisfecit car les enfants, en venant, n'avaient aucune notion en théâtre, en musique. Mais au bout d'un mois, ce sont des enfants aptes à relever les défis en matière de musique, danse et théâtre dans la région du Sahel.
Il a également invité les artistes du Sahel à encadrer ces enfants pour le bonheur de la culture au Sahel.
Des attestions de reconnaissance et d'hommage ont été donnés aux différentes autorités et à des "baobabs" de la musique qui ne cessent d'accompagner la culture au Sahel.
Daoula Bagnon/Correspondant Dori
Lefaso.net