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Afrique

Comment les réfugiés vivent leurs traumatismes et leurs souffrances à cause des conflits

BBC Afrique - Sun, 05/02/2023 - 13:57
En RDC, plusieurs personnes sont mentalement affectées par les expériences traumatiques liées aux conflits. Des familles déplacées par la guerre de Kanyaruchinya, dans le territoire de Nyiragongo en province du Nord-Kivu, se sont réfugiées dans les écoles au nord de Goma. Ils décrivent leurs traumatismes à notre correspondant Innocent Buchu, depuis Goma.
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Pourquoi les assureurs africains doivent passer à l’innovation ouverte

Jeune Afrique / Finance - Sat, 04/02/2023 - 17:30
Instaurer une culture du partage des données n’est plus une option mais une nécessité pour les assureurs traditionnels, selon l’associé du cabinet de conseil EY.
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Journée mondiale contre le cancer : Les fourmis peuvent détecter le cancer, selon une nouvelle étude

BBC Afrique - Fri, 03/02/2023 - 18:46
Grâce à leurs antennes, les fourmis peuvent reconnaître le cancer dans l'urine des souris, selon une nouvelle étude. Mais elles ne sont pas les seuls animaux à pouvoir aider à la détection du cancer.
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Guerre Ukraine - Russie : Qu'est-ce que l'OTAN et pourquoi la Turquie empêche-t-elle la Suède et la Finlande de la rejoindre ?

BBC Afrique - Fri, 03/02/2023 - 15:43
Suite à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, la Finlande et la Suède ont demandé à rejoindre l'OTAN mais la Turquie fait un blocage.
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Inondations au Nigeria : chansons et témoignages d'un monde qui se noie

BBC Afrique - Fri, 03/02/2023 - 13:19
Portraits de communautés dévastées par les pires inondations enregistrées au Nigeria.
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Cinq choses à retenir de la visite du pape François en RDC

BBC Afrique - Fri, 03/02/2023 - 11:17
Le pape François est arrivé le 31 janvier 2023 en République démocratique du Congo, première étape de sa tournée africaine qui devra le conduire au Soudan du Sud. Au terme de cette visite de quatre jours, que peut-on bien retenir du voyage du souverain pontife en RDC.
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Pourquoi les États-Unis et d'autres pays refusent d'envoyer des F-16 en Ukraine

BBC Afrique - Fri, 03/02/2023 - 08:56
Le président américain Joe Biden a exclu l'envoi de chasseurs F-16 en Ukraine malgré les appels à un soutien aérien urgent du gouvernement de Kiev.
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[Série] Bienvenue au Kasaï, chez les Tshisekedi

Jeune Afrique / Politique - Thu, 02/02/2023 - 18:10
Région d’origine de Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession, le Kasaï jouera un rôle-clé lors de la présidentielle de décembre prochain. De Kananga, fief de l’UDPS, à Mbuji-Mayi, la capitale du diamant, en passant par Mupompa, le village du chef de l’État, Jeune Afrique vous emmène sur ces terres autrefois contestataires.
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Félix Tshisekedi est-il toujours roi en son fief ?

Jeune Afrique / Politique - Thu, 02/02/2023 - 18:10
Le Kasaï-Central et le Kasaï-Oriental sont les provinces d’origine du chef de l’État congolais et son bastion électoral. Mais le désenchantement y est palpable. Félix Tshisekedi y fera-t-il le plein de voix à la présidentielle du 20 décembre ?
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Nouveau différend, en Côte d’Ivoire, entre le ministre Vagondo et le patron de la police 

Jeune Afrique / Politique - Thu, 02/02/2023 - 18:07
Les généraux Diomandé Vagondo et Youssouf Kouyaté sont en désaccord au sujet de l’affectation des anciens bureaux du cabinet du ministère de l’Intérieur. Explications.
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L'idéal de la "naissance parfaite" et pourquoi il peut être préjudiciable aux femmes

BBC Afrique - Thu, 02/02/2023 - 18:05
De nombreuses femmes s'efforcent de vivre une "belle" expérience de naissance sans intervention médicale. Cela fonctionne pour certaines femmes, mais cet idéal peut être préjudiciable si les projets ne se concrétisent pas.
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VBG : les femmes de Sikasso attirent l’attention des décideurs

Maliactu - Thu, 02/02/2023 - 16:56
binary comment La lutte contre les violences basées sur le genre VBG a réuni hier 1er février 2023 des femmes leaders de Sikasso et la direction régionale de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille au quartier Sanoubougou 1 de Sikasso.

Il s’agissait pour les femmes d’attirer l’attention des décideurs sur le phépmène. L’activité a été financée par l’Association de Soutien pour le développement et les activités de la population (ASDAP).

Studio Tamani

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Bourem : la lutte contre la malnutrition au cœur d’une formation de 3 jours

Maliactu - Thu, 02/02/2023 - 16:53
Une session de formation des groupes de soutien aux activités de nutrition (GSAN) a débuté hier (01/02/2023) à Bourem.

Il s’agit d’outiller les participants sur le concept de la malnutrition, ses causes et comment elle se manifeste. Ils sont aussi formés sur les techniques de promotion de l’allaitement maternel exclusif. Cette session de trois jours est organisée par le CSREF de Bourem et financée par UNICEF.

Studio Tamani

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Les tirailleurs sénégalais : les héros oubliés par la France

Maliactu - Thu, 02/02/2023 - 16:51
– Fondée en 1857 par Napoléon III, l’unité d’infanterie coloniale était composée de soldats recrutés en Afrique subsaharienne, alors sous colonisation française.

Le film “Tirailleurs”, qui raconte l’histoire des tirailleurs sénégalais, avec l’acteur français d’origine sénégalaise Omar Sy, a remis à l’ordre du jour le sort réservé par la France aux soldats africains pendant la période coloniale.

Le film a été projeté pour la première fois au Festival de Cannes avant sa sortie en salles. Il raconte l’histoire de Bakary Diallo, un Sénégalais dont le fils de 17 ans a été enrôlé de force dans l’armée française en 1917 et qui est lui aussi parti au front pour sauver son fils.

Le film a suscité de nombreux débats sur les thèmes du droit de la guerre, du racisme et du colonialisme.

Le rôle principal d’Omar Sy, acteur mondialement connu d’origine sénégalaise, a permis à la question des tirailleurs sénégalais, une sorte de blessure ouverte pour les Africains, d’atteindre un large public au-delà des frontières de l’Afrique et de la France.

– Une unité d’infanterie coloniale

Fondée en 1857 par Napoléon III, l’unité d’infanterie coloniale était composée de soldats recrutés en Afrique subsaharienne, alors sous colonisation française.

Bien qu’appelée tirailleurs sénégalais parce que la majorité de ces soldats étaient des Sénégalais, l’unité comprenait également des soldats du Bénin, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali, du Burkina Faso, du Niger et de la Mauritanie, des pays qui faisaient tous partie de l’Afrique occidentale française à l’époque.

Depuis la bataille de Verdun à Gallipoli lors de la première et de la seconde guerre mondiale, les tirailleurs sénégalais ont combattu en première ligne sous le drapeau de la France sur de nombreux fronts jusqu’en 1960, date de l’indépendance de nombreux pays africains.

200 000 tirailleurs sénégalais ont participé à la première guerre mondiale et 140 000 à la seconde. Au moins 60 000 d’entre eux ont perdu la vie au cours de ces deux guerres.

Les tirailleurs sénégalais étaient également au front pendant la guerre d’Indochine, en Algérie et à Madagascar.

Au début de la première guerre mondiale, la France, désavantagée sur le plan démographique face à l’Allemagne, veut combler ce déficit avec des tirailleurs sénégalais. Elle se heurte d’abord à la résistance de la population.

Afin d’éviter que la résistance ne se transforme en soulèvement, les Français passent un accord avec Blaise Diagne, le premier membre noir du parlement français. Il est nommé commissaire général chargé du recrutement et entreprend un long voyage de Dakar à Bamako pour recruter des soldats.

Blaise Diagne tente de convaincre les leaders d’opinion et les chefs religieux en arguant que les personnes qui partent au front bénéficieront de nombreux droits et même de la citoyenneté.

El Hadj Malick Sy, le chef des Mourides Tijani, décide d’envoyer son fils aîné, Sidy Ahmed Sy, au front.

Le fondateur et chef de l’ordre Muridi, Cheikh Ahmedou Bamba, se porte également volontaire pour envoyer son fils au front. Son disciple et acolyte, Ibrahima Fall, n’est pas du même avis et envoie son fils Fallou Fall à la place du fils de Bamba.

Sy et Fall seraient morts à Thessalonique au début de la Première Guerre mondiale.

– Victimes des épidémies et utilisés comme cobayes

Certains des tirailleurs sénégalais, dont les uniformes, les camps et même les rations étaient différents de ceux des soldats français, sont également morts à cause des conditions hivernales peu familières et des épidémies.

Au cours des premiers mois de 1916, une caserne spéciale a été préparée dans la ville de La Teste-de-Buch, en Gironde, afin que les soldats amenés en France depuis l’Afrique subsaharienne puissent s’adapter aux conditions hivernales.

La construction de cette caserne, dite “Corneau”, dans une zone très humide et marécageuse, a provoqué des infections respiratoires supérieures mortelles chez les tirailleurs sénégalais, déjà peu habitués aux conditions hivernales.

Les soldats contractant diverses maladies, notamment la pneumonie, meurent rapidement, et la caserne Corneau est surnommée la “caserne de la misère”.

Au lieu d’évacuer le camp, les autorités françaises ont testé sur les soldats un vaccin rapidement mis au point par le ministère de la Défense et l’Institut Pasteur.

Dans ce camp de la mort, composé de 600 baraquements et éloigné de la ligne de front, où 27 000 tirailleurs sénégalais ont séjourné pendant environ une année et demie, 958 soldats sont morts à cause des épidémies et des essais de vaccination.

Les corps des tirailleurs ont été jetés dans des fosses, leur identité n’a jamais été établie et leurs familles n’ont jamais appris ce qui était arrivé aux soldats.

Les événements du camp de Corneau ont également fait l’objet du documentaire de 2011 “Une pensée du Courneau” du réalisateur Serge Simon.

– Le massacre de Thiaroye

Les tirailleurs sénégalais ont été massacrés par la France, pour laquelle ils ont combattu pendant la première et la deuxième guerre mondiale.

Les soldats capturés par les Allemands pendant la seconde guerre mondiale, puis libérés par les Américains en 1944, ont été amenés à la caserne de Thiaroye, près de Dakar, où ils ont été détenus pendant un certain temps.

Les soldats réclamaient leurs primes et indemnités de guerre et le retour dans leurs villages. Rassemblés pour réclamer leurs droits, les tirailleurs ont été abattus par des soldats français pour faire taire leurs revendications.

Alors que les archives françaises soutiennent que le groupe a organisé un “soulèvement”, il y est précisé que 35 tirailleurs y ont trouvé la mort.

L’historienne française Armelle Mabon, dans son livre intitulé Prisonniers de guerre “indigènes” Visages oubliés de la France occupée”, chiffre à 400 le nombre de tirailleurs tués au cours de cet événement.

Les corps des soldats ont été jetés dans des fosses, mais il existe également un cimetière symbolique à la caserne de Thiaroye.

L’ancien président français François Hollande, dans son discours lors de la cérémonie de commémoration organisée à la caserne en 2014, a qualifié les événements de “tout simplement horribles et insupportables”.

“Je veux réparer cette injustice”, avait-il dit. Cependant, les familles des soldats dont les corps ont été jetés dans les fosses attendent toujours des compensations et des excuses de la France pour ce massacre, 79 ans après l’incident.

Le massacre a lieu le 1er décembre. Depuis 2004, la mémoire des tirailleurs sénégalais est commémorée par divers programmes chaque 1er décembre.

* Traduit du turc par Alex Sinhan Bogmis

Source: https://www.aa.com.tr/fr

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LE BURKINA FASO PROPOSE DE CRÉER «UNE FÉDÉRATION» AVEC LE MALI

Maliactu - Thu, 02/02/2023 - 16:50
Le premier ministre burkinabè a proposé la création d’une «fédération» entre son pays et le Mali, tous deux confrontés à la violence djihadiste et dirigés par des militaires putschistes qui ont exigé le départ des soldats français de leurs territoires.

«Nous pouvons constituer une fédération souple, qui peut aller en se renforçant et en respectant les aspirations des uns et des autres chez eux», a déclaré Apollinaire Kyélem de Tambela, cité dans le compte rendu d’une visite qu’il effectuée au Mali mardi et mercredi, publié par ses services.

«Nos devanciers ont tenté des regroupements, comme la Fédération du Mali, qui malheureusement n’a pas duré. Mais, ils ont montré la voie», a-t-il ajouté en référence à une éphémère tentative de fédération entre le Mali, le Sénégal, le Burkina Faso et le Bénin (1959-1960) au moment des indépendances de ces ex-colonies françaises.

Il estime que «c’est un chantier que nous devons essayer de tracer pendant la période de transition, parce que si les politiciens reviennent au pouvoir, ce serait difficile».

«Le Mali est un grand producteur de coton, de bétail et d’or. Le Burkina Faso aussi produit du coton, du bétail, de l’or. Tant que chacun va regarder ailleurs, nous ne pesons pas tellement, mais si vous mettez ensemble la production de coton, d’or et de bétail du Mali et du Burkina Faso, ça devient une puissance», a-t-il souligné.

«L’une des raisons qui explique ma visite au Mali, c’est que nous avons constaté que pendant longtemps, nous avons passé le temps à regarder ailleurs, alors que souvent, les solutions sont juste à côté de nous» , a-t-il soutenu, affirmant que la «vraie révolution» menée par le Mali depuis la prise du pouvoir par le colonel Assimi Goïta en 2020 avait «inspiré» les nouveaux dirigeants burkinabè.

Le Burkina Faso, théâtre de deux coups d’État militaires en 2022, est pris depuis 2015 dans la spirale de la violence djihadiste apparue au Mali quelques années auparavant et qui s’est étendue au-delà de ses frontières.

Le nouveau pouvoir issu du dernier coup d’État du 30 septembre 2022, mené par le capitaine Ibrahim Traoré, vient de demander le départ des 400 soldats français des forces spéciales de l’opération Sabre basés à Ouagadougou.

Un scénario qui rappelle celui du Mali voisin où le régime issu de deux coups d’État en 2020 et 2021 a poussé les militaires français de la force Barkhane vers la sortie.

Source: ledroit

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Arrêt des activités de la filiale Nord-Est de la CMDT de Koutiala

Maliactu - Thu, 02/02/2023 - 16:48
Les activités au niveau des usines de la filiale Nord-Est de la CMDT de Koutiala sont arrêtées depuis le 31 janvier 2023.

Selon des agents de la structure, cette situation s’explique par l’arrêt du travail de certains travailleurs temporaires et la fin de la campagne d’égrenage du coton au titre de l’année 2022-2023. Des sources locales rapportent que la campagne n’a duré que 03 mois (novembre 2022 à janvier 2023), à cause des difficultés liées à la production cotonnière.

Studio Tamani

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BANKASS : DON DE DEUX PUITS AUX POPULATIONS DE TANGANABOYE

Maliactu - Thu, 02/02/2023 - 16:47

 

Deux puits réhabilités à Tanganaboye, cercle de Bankass, ont été officiellement remis aux populations ce jeudi 2 février 2023. C’était en présence des autorités administratives, politiques et coutumières. Les travaux ont été effectués par l’ONG RRM-NRC.

L’ONG a aussi apporté une assistance humanitaire en vivres et des kits sanitaires à 163 personnes déplacées internes sur financement de l’Union Européenne à travers ECO. Les bénéficiaires ont salué le geste.

Source : Studio tamani

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“La Russie a de quoi répondre” à ceux qui la menacent, assure Poutine

Maliactu - Thu, 02/02/2023 - 16:46
Intervenant à Volgograd à l’occasion du 80ème anniversaire de la victoire soviétique dans la bataille de Stalingrad, le chef du Kremlin a tenu à assurer que la Russie avait bien des moyens de répondre à tous ceux qui la menacent aujourd’hui.

Alors que les pays occidentaux s’engagent à fournir plus de matériel de guerre à l’armée ukrainienne, Vladimir Poutine a une fois de plus réaffirmé les capacités de son pays à réagir aux menaces qui pèsent sur lui.

Arrivé à Volgograd pour prendre part aux festivités à l’occasion du 80ème anniversaire de la victoire soviétique dans la bataille de Stalingrad, le chef du Kremlin a assuré que “l’idéologie nazie” continuait de “créer des menaces directes à la sécurité de la Russie”.

“C’est incroyable, mais réel: on nous menace de nouveau avec des chars allemands Leopard”, a fait valoir M.Poutine en référence à la récente décision de plusieurs pays européens à livrer ces engins à Kiev.

La Russie “sûre de sa victoire” Il a souligné que son pays “n’envoyait pas ses chars aux frontières des pays occidentaux”, mais avait bien “de quoi répondre aux menaces”. Selon lui, l’éventuelle réponse russe “ne se limitera pas” aux seuls véhicules blindés. “Ceux qui comptent nous infliger une défaite sur le champ de bataille ne comprennent apparemment pas qu’une guerre moderne avec la Russie sera pour eux complètement différente”, a insisté le dirigeant russe. Et de conclure que la Russie était “sûre de ses capacités” et de son éventuelle victoire face à “l’agression de l’Occident collectif”.

Source: https://fr.sputniknews.africa/

 

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SORTIE DE LA 3E COHORTE DU SNJ : « NOUS NE FAISONS QUE LIER L’ACTE À LA PAROLE », DIXIT LE PRÉSIDENT GOÏTA

Maliactu - Thu, 02/02/2023 - 16:43
La première promotion des fonctionnaires, ayant bénéficié la formation militaire obligatoire, dans le cadre du Service national des jeunes (SNJ), ont bouclé leur session. Ils ont été présentés, ce jeudi 2 février 2023, au drapeau national.

C’est une première au Mali. Les admis de la fonction publique de l’État et des collectivités territoriales, envoyés, il y a six mois, dans le camp de Bapho, à Ségou, pour leur formation militaire obligatoire au service national des jeunes (SNJ), ont achevé leur session avec brio. En mars 2022, le président de la transition, le colonel Assimi Goïta avait indiqué que la formation commune de base est désormais un passage obligé pour tous les nouveaux fonctionnaires, avant qu’ils ne rejoignent leurs lieux de déploiement dans le cadre de l’administration.

DES AMBASSADEURS DU SNJ
Il a fallu attendre juste six (6) mois pour voir cette instruction mise en exécution par les membres du gouvernement. En août 2022, cette 3e cohorte, constituée de fonctionnaires admis à la fonction publique de l’État et des Collectivités, a pris le départ pour leur lieu de formation, à Ségou. Disons donc que le Président a su lier l’acte à la parole.

Cette promotion de fonctionnaires, ayant suivi une formation militaire obligatoire, vient d’être présentée au drapeau national. Selon le chef de l’État, « en présentant ce matin au drapeau national, emblème de la patrie, ces jeunes recrus de la fonction publique, nous ne faisons que lier l’acte à la parole ».

Dans son allocution, le directeur du Service national des Jeunes a précisé que l’effectif de cette promotion s’élève à 784 recrus, désormais formés sur les services clefs du maniement des armes. Il rassure que ces recrus sont désormais prêts à servir partout où ils seront appelés à travailler. Car ils sont désormais des ambassadeurs du SNJ, aptes à servir dans l’administration publique et à défendre la patrie, a rassuré le ministre de la Jeunesse, des Sports, chargée de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Mossa Ag Attaher.

« PRÉSERVER LES ACQUIS DE LA FORMATION MILITAIRE »
Ces recrus sont le fruit de la promesse du président de la transition, il y a dix mois, à l’occasion de la sortie de la 2e cohorte du SNJ, a souligné le ministre, qui a saisi l’occasion pour rappeler les objectifs de ce service, qui apparaît comme une lueur d’espoir qui fera de la souveraineté retrouvée du Mali une réalité tangible.

Cette formation, a expliqué le ministre Mossa Ag Attaher, permettra l’émergence de citoyens patriotes, attachés aux valeurs de la Nation. Car, dit-il, les trois principes, qui guident l’action gouvernementale, sont ancrés en chacun de ces recrus.

Dans une interview accordée à la presse, le président de la transition a invité ces recrus à « préserver les acquis de la formation militaire, qui est la discipline, la ponctualité, la rigueur et surtout la loyauté. Aussi il leur appartient désormais de défendre les trois principes qui guident désormais l’action publique en territoire du Mali, à savoir, le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et des choix de partenaires opérés par le Mali et le respect des intérêts vitaux du peuple malien dans les prises de décision. »

GRANDE SATISFACTION DES RECRUS
Au cours de cette cérémonie de sortie de promotion, les recrus ont été invités à toujours défendre l’intérêt supérieur de la Nation.

À l’issue du chant des recrus, invitant les Maliens à l’union sacrée autour de la patrie, le major de la promotion, Boubacar Aly Touré, technicien supérieur des grands travaux publics, a été présenté au public. Cette présentation a été suivie par un défilé militaire. Ce qui a mis fin à cette cérémonie consacrant le retour de ces recrus dans leur service respectif.

Cette formation, a souligné le ministre, doit sa réussite à une synergie d’action entre les membres du Gouvernement, mais aussi entre les instructeurs. Les recrus se sont réjouis de la qualité et de la nécessité d’une telle formation.

C.D

Source : Sahel Tribune

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Développement des « Arts martiaux » en Commune VI : Modibo Fofana, parrain du 4ème anniversaire du ‘’Club Sportif Niéta Aïkido’’

Maliactu - Thu, 02/02/2023 - 16:42
Le Club Sportif Niéta Aïkido a organisé, dans le cadre de son 4ème anniversaire, une soirée « Arts martiaux » sous le parrainage du président de l’Association des Professionnels de la Presse en Ligne au Mali APPEL-Mali, Modibo Fofana, avec comme marraine Mme Diakité Fatoumata Diarra. C’était le 29 janvier dernier sur le terrain BIAO de Faladié en commune VI du district de Bamako.

Dans son mot de bienvenue, le Président du Club sportif Niéta, Modibo Dianka a salué l’initiative du promoteur Bakary Soumaoro de partager ses connaissances avec les jeunes et vieux amoureux des arts martiaux. La célébration de ce 4ème anniversaire marque la concrétisation de la volonté maintes fois exprimée par le promoteur Me Bakary Soumano, d’apporter sa pierre à l’éducation sportive des jeunes, adultes et même des personnes âgées, afin de renforcer leur détermination à relever le défi. Il a précisé que le club a déjà 18 ans dont 4 sous la dénomination de « Club sportif Nieta ». « Pendant 18 ans, Me Soumaoro a œuvré à la formation de plusieurs pratiquants qui vont de la ceinture blanche à la ceinture noire 4ème DAN ».

Le parrain de l’événement, Modibo Fofana, non moins Président de l’Association des Professionnels de la Presse en Ligne au Mali (APPEL-Mali), a remercié les organisateurs pour le choix porté sur sa modeste personne. Les arts martiaux ont charmé beaucoup à l’adolescence. « Les pratiquants des arts martiaux sont des gens mentalement forts et équilibrés. C’est pourquoi les pratiquants de ce sport ont la maîtrise de soi contrairement à l’imaginaire populaire», a-t-il reconnu. Le Président Modibo Fofana a pris l’engagement que l’APPEL-Mali sera désormais aux côtés du club pour la promotion de la discipline. Il a par ailleurs profité de l’occasion pour inviter les journalistes à s’intéresser aux arts martiaux et à faire la promotion de cette discipline sur leurs différentes plateformes de communication.

Pour sa part, la marraine Mme Diakité Fatoumata Diarra, s’est dit honorée d’être la marraine de cet évènement qui contribue au rayonnement du sport en général et les arts martiaux en particulier. La cérémonie a pris fin par la remise des attestationq aux personnalités qui se sont impliquées pour la réussite de cette 4ème anniversaire.

Le Club Sportif Nieta de Maitre Bakary Soumaoro compte aujourd’hui 499 pratiquants dont 386 en Taekwondo et 113 en Aikido repartis entre trois salles Faladié, N’Tabacoro et Banankabougou.

Bintou DIARRA

 

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