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Afrique

L'Afrique Réelle N°60 - Décembre 2014

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Fri, 05/12/2014 - 01:03
SOMMAIRE :
Actualite :La Libye a t-elle atteint le point de non retour ?
Dossier : Pétrole- La nouvelle géopolitique du pétrole africain- L'Europe et le pétrole africain
Livres :Afrique, la guerre en cartes
Dossier : La Turquie et l'Afrique- Pourquoi la Turquie s'intéresse t-elle à l'Afrique ?- Quand la Libye était turque
Editorial de Bernard Lugan : 
Le vrai scandale d'EbolaLes médias nous disent que si l'Afrique ne parvient pas à combattre Ebola c'est parce qu'elle manque de médecins. Faux ! L'Afrique a des médecins, mais ils ont émigré en Europe ou aux Amériques. Ceux qui furent formés en Afrique sont partis vers des cieux meilleurs et ceux qui le furent en Europe y sont restés... La vérité est que l’Afrique exporte ses personnels médicaux alors qu’en moyenne, elle compte moins de 15 médecins pour 100 000 habitants contre 380 en France[1].En 2008, le Center for Global Development chiffrait à 135 000 les personnels médicaux africains (médecins, infirmiers et autres) exerçant hors d'Afrique, dont 28_000 médecins originaires d'Afrique sud-saharienne. S'il n'y a pas de médecins au Liberia, en Sierra Leone, en Guinée et au Mali c'est parce que ces déserteurs ont abandonné leur continent pour aller s'employer dans les pays du Nord[2].
Les conséquences de ce scandale sont clairement apparues le 26 novembre 2014, quand, pour tenter d'enrayer la propagation d'Ebola, la Commission européenne proposa de mobiliser 5000 (!!!) médecins européens. Le Commissaire à l'Aide humanitaire, M. Andriukaitis déclara ainsi qu'il avait « (...) appelé les ministres de 14 Etats membres pour les exhorter à envoyer plus de personnel médical dans les pays frappés par Ebola ».Avant de faire appel aux médecins européens, pourquoi M. Andriukaitis n'a t-il pas songé à exiger des milliers de médecins africains exerçant au sein de l'UE, de se porter volontaires pour aller soigner leurs frères dans le malheur ?
L'exemple d'Ebola n'est pas isolé. Impuissantes, les autorités de Madagascar qui font actuellement face à une épidémie de peste viennent de lancer un appel à l'aide à l'Europe alors que des centaines de médecins malgaches exercent dans les limites de l'UE. Rien qu'en France, ils sont 770 (!!!)[3]. Ne seraient-ils pas plus utiles dans leur pays ? Pour les remplacer, l'UE va donc devoir faire appel à des médecins européens. Comme toujours.
Cette question des médecins africains dans l'UE est révélatrice de ce « grand remplacement » qui se fait à tous les niveaux de la société et que certains considèrent comme un « fantasme ». En 2008, le président sénégalais Abdoulaye Wade la qualifia de « pillage des élites des pays en voie de développement », ajoutant « (...) ce n'est pas honnête de vouloir prendre nos meilleurs fils ».Disons le clairement, cette nouvelle forme de la traite des Noirs, porte sur les plus précieux des Africains, ses diplômés, et elle se fait avec l’habituelle complicité des « gentils » de l’anti-ségrégation et des requins du capitalisme associés pour la circonstance. Au nom du paradigme de la culpabilité qui les hante, les premiers s’interdisent de voir qu’en les accueillant, ils saignent l’Afrique. Les seconds les encouragent à venir au nom des lois du marché, du travail global et de la mobilité de la main d’œuvre.Madame Taubira et le Cran sont étrangement silencieux sur cette question. Pourquoi ?
[1] Center for Global Development (CGD), 2008.[2] Contrairement à l'idée-reçue, ils ne vont pas combler le désert médical français, ce résultat d'une stupide et suicidaire politique de numerus clausus, puisqu'ils vont quasiment tous s'installer en ville, là où l'on ne manque pas de praticiens (Ordre des médecins, novembre 2014).[3] Atlas national de la démographie médicale, Conseil de l'ordre des médecins, 4 juin 2013. Concernant les 19.762 médecins exerçant en France et titulaires de diplômes étrangers hors Union européenne, 31,5% étaient originaires d'Afrique du Nord dont 22,2% d'Algérie, 5,8% du Maroc, 2,5% de Tunisie et 1% d'Egypte.
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À Dakar, les affaires gagnent du terrain

Jeune Afrique / Finance - Wed, 03/12/2014 - 10:32
Longtemps concentr�s au Plateau, les op�rateurs �conomiques investissent d'autres quartiers. O� les deals se concluent parfois autour de petits plats, et pas forc�ment les plus chers.
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Dossier transport maritime : ces futurs ports qui changeront la donne en Afrique

Jeune Afrique / Economie - Mon, 01/12/2014 - 08:54

Entre sites traditionnels et plateformes de transbordement, un nouveau réseau d'interfaces émerge. Leur but : connecter l'intérieur des terres à la mer.


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Question à Madame Taubira, garde des Sceaux et ministre de la Justice : comment la justice française va t-elle réagir alors qu'à la veille d'être interrogés, les témoins du juge Trévidic sont "liquidés"?

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Wed, 19/11/2014 - 22:11
Deux témoins du juge Trévidic ne témoigneront plus. Le colonel Patrick Karegeya, ancien chef des renseignements extérieurs de Paul Kagamé prétendait prouver au juge l'implication de ce dernier, dans l'assassinat du président Habyarimana; il fut étranglé le 31 décembre 2013 dans sa chambre d’hôtel de Johannesburg. Emile Gafarita, l'un des trois membres du FPR qui transportèrent depuis l'Ouganda jusqu'à Kigali les missiles qui abattirent l'avion du président Habyarimana a été enlevé à Nairobi le 13 novembre 2014. Il n'a pas réapparu depuis. Tous deux étaient à la veille d'être auditionnés par les juges Trévidic et Poux qui enquêtent sur l'attentat du 6 avril 1994 qui coûta la vie au président Habyarimana, assassinat qui fut le déclencheur du génocide du Rwanda.
Après le meurtre de Patrick Karegeya, le général Kagamé avait prévenu : "Celui qui trahit son pays, celui qui trahit le Rwanda, quel qu'il soit, ne peut pas s'en sortir sans payer le prix".  La semonce était claire et nul ne pouvait ignorer que la vie d'Emile Gafarita serait menacée si sa volonté de témoigner contre son ancien chef venait à être connue. Dans une procédure de réouverture d'instruction, le résumé de ce qu'il allait dire au juge étant en théorie normalement accessible aux avocats, le général Kagamé avait bien conscience des conséquences mortelles de telles déclarations pour son régime. Malgré cela, la justice française a été incapable de protéger ce témoin essentiel puisque ses ravisseurs ont été prévenus qu'il était depuis quelques semaines à Nairobi où il vivait clandestinement sous un nom d'emprunt dans l'attente de son départ pour la France afin d'y être entendu par le juge Trévidic. 
Qui a livré l'adresse secrète d'Emile Gafarita à ses ravisseurs, se rendant ainsi complice d'enlèvement, probablement de torture et peut-être d'assassinat? La convocation à comparaître devant le juge Trévidic est en effet directement arrivée chez son avocat français chez qui il était domicilié, or, ne connaissant pas son adresse au Kenya, ce dernier lui a transmis la convocation du juge par mail.
Une enquête administrative s'impose car il n'existe que trois hypothèses:
1) Celle d'une fuite au niveau du cabinet du juge, 2) Celle d'une interception des communications de l'avocat français par les ravisseurs, 3) Celle d'une fuite au niveau de l'ambassade France à Nairobi, cette dernière étant probablement chargée d'organiser le voyage du témoin.
Dans son livre "La France dans la terreur rwandaise" (Editions Duboiris, 2014, page 302), le journaliste Onana rapporte de graves propos tenus par le colonel Karegeya peu avant son assassinat: " (...) tout ce que fait votre juge (Trévidic) se trouve dans les médias, même les noms des témoins qui peuvent ainsi être retournés par Kigali ou assassinés".
L'affaire qui est gravissime n'est plus du niveau du juge Trévidic, mais de celui de Madame Taubira et du Quai d'Orsay. La France peut-elle en effet, et cela sans réagir, laisser ainsi "liquider" des témoins qui s'apprêtent à parler à un juge anti-terroriste ? Le silence des autorités françaises étant à ce jour assourdissant, la question doit être posée; compte tenu de la gravité de l'évènement, il serait logique qu'elle le soit par des députés. 
Même si l'enlèvement d'Emile Gafarita porte un coup très sévère à la crédibilité de la lutte anti-terroriste française, il n'anéantit pas pour autant l'instruction en cours sur l'attentat du 6 avril 1994. Le juge Trévidic qui a succédé au juge Bruguière en 2007 n'est en effet pas désarmé car son dossier contient les nombreux éléments rassemblés par son prédécesseur: témoignages, numéros de série des missiles (respectivement 04-87-04814 et 04-87-04835) qui faisaient  partie d’un lot de 40 missiles SA 16 IGLA livrés par l'URSS à l’armée ougandaise quelques années auparavant, lieu du tir des missiles, marque et couleur des véhicules utilisés pour transporter ces derniers depuis l’Ouganda jusqu’au casernement de l’APR situé au centre de Kigali et de là jusqu’au lieu de tir à travers les lignes de l’armée rwandaise, ainsi que le déroulé de l’action. Emile Gafirata, le témoin enlevé à Nairobi allait  raconter au juge comment il avait véhiculé ces missiles depuis l’Ouganda.En juillet 2013 puis en janvier 2014, le juge Trévidic a pu interroger Jean-Marie Micombero, ancien secrétaire général au ministère rwandais de la Défense et qui, le 6 avril 1994, était affecté à une section chargée du renseignement dépendant directement de Paul Kagamé ; le témoin  lui a donné les noms des deux membres de l'armée de Paul Kagamé qui, le 6 avril 1994, tirèrent les deux missiles qui abattirent l’avion présidentiel. Il a également livré nombre de détails sur les préparatifs et sur le déroulement de l’attentat [1]. Ces déclarations recoupaient en les confirmant celles recueillies en leur temps par le juge Bruguière auprès d’autres témoins.
Relais constant des thèses du régime de Kigali, la presse française n'a fait aucun écho au scandale judiciaire et humain que constitue l'enlèvement d'Emile Gafirata venant après l'assassinat du colonel Karegeya. C'est pourquoi j'invite les lecteurs de ce blog à donner toute la publicité nécessaire à ce communiqué [2].  
Bernard Lugan19/11/2014

[1] Voir à ce sujet l’interview recueillie par Pierre Péan intitulée « J’ai assisté à la préparation de l’attentat qui a déclenché le génocide » (Marianne numéro du 28 mars au 3 avril 2014). Pour l'état des connaissances, on se reportera à B. Lugan ( 2013 ) Rwanda: un génocide en questions. Le Rocher.[2]Ils pourront également visionner un documentaire de la BBC qui, pour la première fois, présente une analyse objective du génocide du Rwanda et des vraies responsabilités concernant son déclenchement : Rwanda's Untold Story http://vimeo.com
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Dossier formation : et les meilleures business schools en 2014 sont...

Jeune Afrique / Economie - Fri, 14/11/2014 - 13:35

Engagées dans une course à la reconnaissance, les écoles de commerce s'internationalisent et se diversifient. "Jeune Afrique" a passé au crible les établissements d'Afrique francophone, analysé leurs stratégies respectives... et distribué les bons points.


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Dossier pétrole & gaz : les juniors locales prennent le relais

Jeune Afrique / Economie - Thu, 13/11/2014 - 15:55

Fini le temps où les multinationales régnaient sans partage sur l'or noir nigérian. Poussées par le gouvernement, les compagnies privées du pays rachètent des champs et commencent à compter sur l'échiquier pétrolier.


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La Corne de l’Afrique : Politique, Religion et Conflits

Good Morning Afrika (Blog) - Wed, 12/11/2014 - 10:51
L'Observatoire des Enjeux Politiques et Sécuritaires dans la Corne de l'Afrique, la Délégation aux Affaires Stratégiques (DAS) et l'Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM) organisent, le 24 novembre 2014 à l'École militaire un séminaire sur le thème : "La Corne de l’Afrique : Politique, Religion et Conflits".
Le programme est disponible ci-dessous et ICI Inscription préalable : inscription.irsem@defense.gouv.fr

MATINEE
8h30 - Accueil des participant.e.s
9h - Mots de bienvenue
Colonel Jovanovic                  Chef du Bureau Afrique, Délégation aux Affaires stratégiques
Général de Langlois              Directeur du domaine Politiques de Défense comparées, IRSEM
9h15 – Introduction
Jean-Nicolas Bach                  Les Afriques dans le Monde-Sciences Po Bordeaux
9h30 – Panel 1 : Religion et mobilisations dans la Corne de l’Afrique
Président de séance
Institution de rattachement René Otayek

Dir. de recherche, Les Afriques dans le Monde-Sciences Po Bordeaux
Intervenant.e.s
Titre
Aden Omar Abdillahi
La dimension politique de l’islam à Djibouti Chercheur, Institut d’Etudes Politiques et Stratégiques, Djibouti


Emanuele Fantini
Pentecotalism, Politics and Development in Ethiopia Researcher, University of Turin, Department of Cultures, Politics and Society



Azza Ahmed
Islam and Political Parties in Sudan : The National Islamic Front Ph.D. candidate, Khartoum University/Les Afriques dans le Monde



Hassan A. Mwakimako et Justin Willis Islam, Politics, and Violence on the Kenya Coast Associate Professor of Islamic Studies, Pwani University, KenyaProfessor in History, Durham University
Modérateur Institution de rattachement Stéphane Ancel Chercheur, Universität Hamburg, IMAf Paris
Débat
11h45 – Pause Déjeuner



13h30 – Panel 2 : Reconfigurations étatiques sous tensions
Présidente de séance
Institution de rattachement Alice Franck
Directrice du CEDEJ, Khartoum
Intervenant.e.s
Titre
Patrick Ferras
Ethiopie-Erythrée : Sans espoir ? Docteur en Géopolitique, Directeur du CSBA



Géraldine Pinauldt Lignes, zones : Espaces intégrés ou contestés du Somaliland Docteure en Géographie/Géopolitique


Raphaëlle Guibert Les islamistes soudanais à l’épreuve de la crise économique post-indépendance Docteure en Science politique, Associée IMAf Paris, CEDEJ Khartoum
Modératrice Institution de rattachement Sonia Le Gouriellec Chargée d’Etudes Afrique à l’IRSEM
15h00 – Pause café
15h15 – Panel 3 : Interventionnismes en Somalie
Présidente de séance
Institution de rattachement Marie-Emmanuelle Pommerolle
Directrice de l’Institut français de Recherche en Afrique, Nairobi
Intervenant.e.s
Titre
David Ambrosetti Une armée projetée en Somalie: Le cas du Burundi Directeur du Centre Français des Etudes Ethiopiennes, Addis-Abeba


Gérard Prunier
Les interventions étrangères en Somalie : du global au ponctuel Consultant et spécialiste de l'Afrique de l'Est


Chantal Lavallée
L’engagement de l’Union européenne en Somalie Chercheuse invitée, Centre d'excellence sur l'Union Européenne, Université de Montréal/Mcgill University
Modérateur Institution de rattachement Général de Langlois IRSEM, Directeur du domaine Politiques de Défense Comparées
16h45 - Conclusion : Alain Gascon Professeur Emérite de Géopolitique17 h - Clôture du Séminaire
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Note de veille Afrique n°2

Good Morning Afrika (Blog) - Thu, 06/11/2014 - 11:36
La deuxième note de veille Afrique de l'IRSEM (Institut de Recherche Stratégique de l'Ecole Militaire) vient de sortir. Ces notes de veille « Afrique » proposent une sélection des analyses de chercheurs sur l’actualité africaine du mois écoulé en matière de sécurité et de défense.La première note est en téléchargement libre : ICI


Un extrait de la veille du mois d'octobre :


Bien que les motivations et les objectifs stratégiques de Boko Haram restent peu clairs, la sophistication de leurs attaques et leur létalité montrent à la fois l’importance d’une réponse forte et cohérente mais aussi l’échec du gouvernement nigérian en la matière. Le conflit contre Boko Haram est le plus meurtrier que le Nigeria ait  connu depuis des décennies. Depuis 1998, au moins 29 600 nigérians ont été tués dans des conflits divers (ethniques, religieux, politiques et économiques) sur tout le territoire. Toutefois, depuis juillet 2009, au moins 11 100 personnes sont mortes dans les combats contre Boko Haram. Le conflit s’intensifie puisque 7000 personnes sont décédées entre juillet 2013 et juin 2014 alors qu’elles n’étaient que 1900 l’année précédente. Nathaniel Allen, Peter Lewis et Hilary Matfess (Johns Hopkins University School of Advanced International Studies) analysent ces statistiques. La conclusion est sans appel : le conflit contre Boko Haram est l’un des plus importants du monde. Le nombre de victimes nigérianes est maintenant deux fois plus élevé qu’en Afghanistan.Jakkie Cilliers (Institute for Security Studies,) propose une analyse des conflits armés sur lecontinent africain. Ces derniers suivent une tendance globale à la baisse malgré une hausse des violences depuis 2010. Contrairement aux autres régions du monde, l’Afrique présente un nombre plus élevé de conflits non-étatiques. Comme au Moyen Orient, le terrorisme y est en forte croissance.Pourquoi certains gouvernements respectent les droits fondamentaux de leurs citoyens et d’autres pas ? La répression politique est au cœur de nombreux travaux de recherche qui utilisent les données des rapports annuels sur les droits de l’homme pour mettre en évidence des corrélations entre ces abus et des facteurs nationaux ou internationaux (type de régime, économie, engagements juridiques internationaux, etc). Daniel W. Hill Jr. et Zachary M. Jones proposent d’inverser cette approche afin de prévoir les violences politiques. Par l’originalité de leur approche, ces deux chercheurs ouvrent un intéressant agenda pour la recherche en science politique: ICI. La prévention des conflits politiques par la modélisation est également au cœur des travaux d’Andreas Beger.
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Dossier aérien : le Moyen-Orient à l'assaut du ciel africain

Jeune Afrique / Economie - Fri, 31/10/2014 - 10:32

Profitant de leur position géographique, Emirates, Qatar Airways et Turkish Airlines multiplient les destinations sur le continent. Ethiopian Airlines ou Kenya Airways ne cachent plus leur inquiétude.


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Allemagne, la crise d'asthme

Jeune Afrique / Finance - Thu, 23/10/2014 - 17:03
Les mauvaises nouvelles se succ�dent, l'�conomie s'essouffle et le spectre de la r�cession menace. Mais Angela Merkel refuse d'infl�chir sa politique. Louable opini�tret� ou obstination suicidaire ?
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Dossier automobile : la Chine, un leader qui pèse lourd en Afrique subsaharienne

Jeune Afrique / Economie - Wed, 22/10/2014 - 09:18

Depuis dix ans, les ventes de camions chinois explosent. Pour répondre à la demande, les constructeurs commencent à implanter des usines d'assemblage. Les marques européennes contre-attaquent en misant sur la qualité.


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La Turquie en Somalie : un concurrent à l’approche globale de l’Union européenne ?

Good Morning Afrika (Blog) - Sat, 11/10/2014 - 18:30
Le général Maurice de Langlois coordonne une nouvelle étude de l'IRSEM : "Approche globale et union européenne : Le cas de la corne de l'Afrique". Contrairement à ce que son titre indique, l'étude porte plus particulièrement sur la Somalie. Nous y proposons une contribution sur la Turquie. Nous vous proposons ici l'introduction :« Notre destin est lié à celui du peuple somalien » [1], « la Turquie soutiendra toujours les dirigeants et le peuple somalien dans leur cause sacrée » [2], c’est en ces termes que le ministre des Affaires étrangères de la République de Turquie exprimait, à une année d’intervalle, le soutien inconditionnel de la Turquie à la Somalie. Cet activisme est récent. En août 2011, au plus fort de la famine, la visite officielle du Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan, quelques jours seulement après le retrait du mouvement combattant djihadisteAl-Shabaab de Mogadiscio, marque le rapprochement des deux pays[3]. Contrairement aux autres visiteurs internationaux, cantonnés dans des bases militaires ou à l’aéroport, Recep Tayyip Erdoğan marqua sa visite par un tour de la ville et une visite des camps de réfugiés et des hôpitaux. Le Premier ministre turc, surtout,  annonça la réouverture de l’ambassade de Turquie, une première depuis la chute de Siyaad Barré et le cycle de conflits qui suivit. Dans ses discours, il inscrit la politique de son pays en rupture avec celle des autres acteurs internationaux marquée par leurs échecs[4].La Turquie est un nouvel acteur sur le terrain somalien et son engagement semble conduire à des résultats positifs. Cet engagement, et la manière dont il a été reçu par la population somalienne, peuvent paraître étonnants, d’autant plus que les Somaliens accusent les interventions étrangères d’être la source de la crise que traverse le pays depuis plus de vingt ans. Le conflit somalien est ancien et de nombreux Etats et organisations ont tenté d’y apporter une solution. Les deux dernières décennies de conflits ont vu des clans s’affronter entre eux et des séparatismes s’affirmer (Somaliland et Puntland). Les interventions militaires onusiennes et américaines du début des années 1990 puis l’intervention d’acteurs régionaux (Ethiopie, Kenya) ont été des échecs complets pour les premiers et relatifs les seconds. Pourtant, la crainte d’une radicalisation graduelle de l’islam politique demeure et les liens avec des réseaux terroristes comme Al-Qaïda ainsi que le développement de la piraterie inquiètent. De processus successifs de réconciliation en interventions militaires, la résolution du conflit somalien n’en finit pas. La Somalie vit aujourd’hui une période clé de son histoire contemporaine : la situation sur le terrain se trouve radicalement modifiée depuis le mois d’août 2011 (intervention éthiopienne et recul des shebabs) et, politiquement, la période de transition a touché à sa fin. Néanmoins, l’intervention turque est perçue différemment par les Somaliens. Son engagement humanitaire ne fait pas de doute et sa stratégie n’effraie pas contrairement aux autres. Cette bonne image va parfois jusqu’à qualifier la Turquie de « Godsent country ». En fait, Ankara travaille son image d’allié politique mais aussi de soutien à la société civile et à la population. L’arrivée de ce nouvel acteur est perçue de manière contrastée, entre suspicion et étonnement, par les acteurs traditionnels (Union européenne, Etats-Unis, Italie, Royaume-Uni, France). L’objet de cette communication est de comprendre les ressorts de l’engagement turc en Somalie et analyser s’il peut s’intégrer dans un processus plus global. Parvenir à construire un consensus entre les puissances émergentes et les acteurs plus traditionnels de la sécurité en Afrique sur la façon de travailler dans des Etats en conflit ou en reconstruction, est devenu un enjeu majeur. Depuis le début des années 2000, ces nouveaux acteurs, dont fait partie la Turquie, constituent un « challenge to the development paradigm »[5]. L’émergence de ce nouveau paradigme aura des implications majeures pour les acteurs traditionnels, comme l’Union européenne. Comment analyser le rôle de ce nouvel acteur qui impose son agenda dans le processus de paix ? Nous verrons que la Turquie tient sa légitimité de facteurs à la fois historiques et religieux. Les caractéristiques de l’approche globale qu’elle met en œuvre en Somalie en font un « modèle » qui pourrait concurrencer le modèle européen. Cette approche est aussi contestée pour son unilatéralisme tant dans son principe que par les autres acteurs et dans sa mise en œuvre par les Somaliens eux-mêmes.La suite est à télécharger gratuitement : ICILe sommaire de l'étude
1/ La corne de l’Afrique, une région faillie  par le Général de division (2S) Maurice de LANGLOIS 2/ La mise a l’épreuve de l’approche globale: le cas de la Somalie par le Général de division (2S) Maurice de LANGLOIS 3/ Un concept d'approche globale diversement interprété et politisé  par Florence VU VAN 4/ L'UE et ses partenaires dans la mise en œuvre de l'approche globale : partenariat(s), complémentarité et rivalité  par Clara EGGER 5/ Une « stratégie globale » ? Atouts et limites de la stratégie de l'UE pour la Corne de l'Afrique par Clara EGGER 6/ La Turquie en Somalie : un concurrent à l’approche globale de l’Union européenne ? par Sonia LE GOURIELLEC 7/ La Chine dans le golfe d’Aden : signe d’une coopération croissante ou prémices d’une politique  de grande puissance ? par Raphaël ROSSIGNOL 8/ Les Etats-Unis dans la Corne de l'Afrique : le rôle du militaire  par Stephen F. BURGESS 9/ Valeur ajoutée pour valeur réelle : combien coûte l’action multidimensionnelle de l’UE dans la Corne de l’Afrique? Par Chantal LAVALLEE 10/ Les enseignements et recommandations
[1] Ahmet Davutoğlu, « Opening Remarks », Somali Civil Society Gathering, Istambul, 27 mai 2012. [2] Ahmet Davutoğlu, Conférence sur la Somalie, 7 mai 2013, Londres. [3] En octobre 2013, le Premier ministre somalien Abdu Farah Shirdon a déclaré le 11 août « Turkey-Somalia Day ». [4] Recep Tayyip Erdogan, « The tears of Somalia », in Foreign Policy, 10 octobre 2011. [5] Clemens Six, « The Rise of Postcolonial States as Donors : A Challenge to the Development Paradigm ? », in Third World Quaterly, 30 (6), 2009, p.1109-1121.
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Nouveau : Note de veille Afrique

Good Morning Afrika (Blog) - Wed, 08/10/2014 - 08:56
L'IRSEM (Institut de Recherche Stratégique de l'Ecole Militaire) lance une nouvelle note de veille. Après les notes de veilles sur les États-Unis de Maya Kandel, cette nouvelle note concerne le continent africain. Les notes de veille « Afrique » de l’IRSEM proposent une sélection des analyses de chercheurs sur l’actualité africaine du mois écoulé en matière de sécurité et de défense.
La première note est en téléchargement libre : ICI

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Dossier environnement et société : la RSE fait son examen critique en Afrique

Jeune Afrique / Economie - Tue, 07/10/2014 - 13:50

Outil de légitimation autant que de compétitivité, la RSE fait tache d'huile sur le continent. Reste à en harmoniser les modalités et à en généraliser l'évaluation.


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<div style="text-align: justify;">U235

Good Morning Afrika (Blog) - Tue, 07/10/2014 - 13:24
U235 organise jeudi son premier café-débat stratégique autour de Gérald Bronner. Nous vous y attendons nombreux !

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Enrichissements Hebdos africains

Good Morning Afrika (Blog) - Mon, 06/10/2014 - 13:20
Le nouvel site "u235", auquel ce blog est associé, publie chaque semaine ses Enrichissements Hebdos. Nous reportons ici la partie "africaine" :
La Fondation Mo Ibrahim publie son indice annuel 2014 sur la gouvernance en Afrique. L’Île Maurice reste en tête du classement avec le score global le plus élevé (81,7/100), suivi du Cap-Vert (76,6), du Botswana (76,2), de l’Afrique du Sud (73,3) et des Seychelles (73,2). La Somalie arrive dernière (52e) devant la Centrafrique (51e), l’Érythrée (50e), et le Tchad (49e).
Sur Africa4, Aboubakr Tandia, chercheur junior de la Bayreuth International Graduate School of African Studies, évoque l’échec des organisations régionales et continentales dans la lutte contre le virus Ebola : “la Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) n’a pratiquement servi à rien dans cette crise. Alors qu’elle dispose en son sein d’une organisation sous-régionale de santé depuis 1987, en l’occurrence l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS), la CEDEAO semblait être absorbée par la signature des accords de partenariats économiques (APE) avec l’Union Européenne et les problèmes de terrorismes du Nigéria et la crise dans le Sahel au bénéfice premier des États-Unis et de la France”.
Nicolas Gros-Verheyde est l’un des rares à noter la fin d’EUPOL RD Congo. Cette mission de police de l’UE en Afrique est la première de type lorsqu’elle est lancée en 2007.
Comment les Shebabs recrutent-ils ? Selon une nouvelle étude de l’ISS, menée auprès de 88 anciens combattants du groupe, plus que des raisons religieuses c’est le contexte économique qui explique leur ralliement. Cette enquête fait échos à celle parue au début du mois sur la radicalisation au Kenya. Anneli Botha avait alors étudié les raisons pour lesquelles des jeunes kenyans pouvaient rejoindre al-Shabaab et le Mombasa Republican Council (MRC). Pourtant pour le Kenya la menace viendrait toujours de l’extérieur. Un an après la tragique attaque du Westgate Mall au Kenya et malgré les résolutions annoncées, Nairobi n’a aucune stratégie cohérente pour renforcer sa sécurité face au terrorisme. Selon la police anti-terroriste 133 attaques ont touché le Kenya depuis le lancement de l’opération Linda Nchi en Somalie, 264 personnes auraient été tuées et 923 blessées. Pour Jérémy Lind et Patrick Mutahi : ”A strategic response to insecurity must consider many other major internal challenges ranging from land reform, to the structure of the overall economy and accumulation of wealth that excludes most, to the citizenship and rights of minorities and young people. A more nuanced understanding of the problem of worsening security, particularly one that asks the right questions, might lead to more appropriate responses”.
Arte propose une carte interactive de “l’internationale des djihadistes”. Bien que manquant parfois d’actualisation, cette carte est très didactique.
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Dossier agro-industrie : minotiers africains, vos moulins vont trop vite !

Jeune Afrique / Economie - Fri, 03/10/2014 - 10:10

Opérateurs historiques ou sociétés fraîchement débarquées, tous veulent dominer le marché de la farine en Afrique subsaharienne. N'en battez plus ! L'offre dépasse déjà largement la demande.


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Dossier publicité & médias : le marketing digital étend sa toile en Afrique

Jeune Afrique / Economie - Tue, 30/09/2014 - 20:10

Facebook, internet, les marques jouent une partie de leur avenir en ligne. Les entreprises africaines réagissent en misant de plus en plus sur une communication 2.0. A l'occasion de l'ouverture de l'african cristal festival, qui se tient du 1er au 3 octobre à Marrakech, "Jeune Afrique" revient sur cet enjeu, qui n'a rien de virtuel.


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Ryad Boulanouar, banquier alternatif

Jeune Afrique / Finance - Thu, 11/09/2014 - 17:25
D'origine alg�rienne, Ryad Boulanouar, ing�nieur de 40 ans, a cr�� le Compte-Nickel, pour les exclus du syst�me bancaire.
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La mission EUPOL RD Congo met fin à ses activités

EUPOL RDCongo - RSS - Tue, 09/09/2014 - 00:00
09/09/2014 - La mission de police de l’Union européenne, EUPOL RD Congo, a organisé le mardi 9 septembre une cérémonie en présence des autorités nationales congolaises, du directeur du CPCC (Capacité Civile de Planification et de Conduite pour les missions civiles de gestion de crise de l’UE) et de ses différents partenaires nationaux et internationaux. Cet événement a eu une double ambition : d’une part, la remise à ses personnels de la médaille de la Politique de Sécurité et de Défense Commune (PSDC) de l’Union européenne et, d’autre part, la clôture de ses activités en République démocratique du Congo prévue à la fin du mois de septembre.
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