Depuis quelque temps, que de bruit court à propos de l’avenir du gardien de but international Rais M’bolhi avec son club turc, Antalyaspor. Le portier de 29 ans est annoncé, ces derniers jours, proche de la deuxième division du championnat turc. Des équipes de ce palier se signalent pour l’enrôler. Parmi elles, l’équipe de Karsiyaka Izmir, dernière du championnat de deuxième division. Sur le point d’être relégué en troisième division, cette formation aimerait s’attacher les services de M’bolhi sur les six prochains mois pour sauver sa saison.
Mais dans la foulée, M’Bolhi a retrouvé sa place de titulaire lundi soir à l’occasion de la réception de Tuzlaspor dans le cadre du deuxième tour de la Coupe de Turquie, un match soldé par la victoire des locaux (1-0).En fait, c’est principalement dans cette compétition que le dernier rempart algérien est souvent utilisé ces derniers temps. Ce n’est pas le même sort qui lui est réservé en championnat où il n’est même pas convoqué dans la liste des 18 lors des dernières rencontres, d’où toutes ces spéculations autour de son avenir à Antalyaspor. Pourtant, tout le monde croyait que le gardien, qui a connu plusieurs championnats dans différents continents dans sa carrière, avait enfin vu le bout de tunnel entre octobre et novembre lorsqu’il a été titularisé à cinq reprises en championnat. Ce fut peine perdue, puisque depuis son retour de la sélection algérienne avec laquelle il avait participé à la double confrontation contre la Tanzanie, le keeper a vu son statut en club changer. Une chose est sûre, le suspense perdure autour du sort qui sera réservé à M’bolhi, qui même en réussissant à garder sa cage vierge dans cette rencontre de coupe, il n’en demeure pas moins que d’ici à la fin du mercato d’hiver beaucoup de choses pourraient se passer. Dans tout cela, le portier algérien n’est pas du tout prêt à évoluer en deuxième division turque.
C’est lui-même d’ailleurs qui l’a fait savoir en guise d’avertissement envers les dirigeants de son club.
En visite de quatre jours à Alger, depuis dimanche dernier, à l’invitation du chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, le secrétaire général du Comité exécutif et chef du département des négociations de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Saeb Erekat a alerté, hier, sur les pratiques coloniales de l’Entité sioniste, qui « impose un régime d’apartheid » aux Palestiniens. Estimant que le gouvernement israélien «est le seul responsable de la suspension du processus des négociations», lesquelles pour rappel, étaient menées par Washington, Erekat accule et accuse l’entité sioniste de promouvoir une politique d’apartheid en direction des Palestiniens. Le chef de département des négociations de l’OLP a affirmé que l’Entité sioniste «a opté pour une guerre criminelle et dévastatrice contre le peuple palestinien sans défense» en vue a-t-il indiqué «de saper le plan de deux Etats et imposer un régime d’apartheid, déjà établi en Cisjordanie et à Al-Qods». Le responsable palestinien alerte ainsi, pour la énième fois, faut-il le noter, la communauté internationale sur les pratiques coloniales de l’entité sioniste, en Palestine. Après avoir longuement expliqué les actions palestiniennes pour accéder au Conseil de sécurité et obtenir la qualité de membre au Tribunal pénal international (TPI), pour traduire en justice, sur la base de dossiers bien ficelés, sur les crimes et assassinats de palestiniens, par des responsables politiques et militaires israéliens, Saeb Erekat a mis en avant la pertinence de cette démarche entreprise par l’autorité palestinienne. Il est à rappeler que la visite du responsable palestinien à Alger, à l’invitation du ministre d’état, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Ramtane Lamamra, intervient à la veille de rendez-vous importants sur la scène régionale et internationale et également sur fond de l’Intifadha palestinienne, notamment dans les territoires de la Palestine de 48. On citera la réunion du Conseil de sécurité et de la Cour pénale internationale (CPI), le sommet de la Ligue arabe, la conférence de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et notamment le sommet des Non-alignés. Une visite du chef de département des négociations de l’OLP, qui revêt une « dimension stratégique » avait souligné Ramtane Lamamra, car, a-t-il ajouté, s’inscrit dans le cadre du «mécanisme de concertations politiques» entre les responsables algériens et palestiniens. Les mesures et la politique coloniale sioniste ayant été au centre des propos du responsable palestinien, Saeb Erekat, celui-ci n’a pas manqué de souligner, à ce propos, celles visant la judaisation des territoires palestiniens, notamment, El Qods. Dans un contexte marqué en outre par les mutations en cours dans les rapports internationaux, avec le recul du rôle des Etats-Unis dans la région du Moyen-Orient, et notamment par une «dangereuse » escalade israélienne contre les palestiniens, il est urgent , voire impératif pour les acteurs et les responsables palestiniens de dépasser leurs divergences au profit de la cause nationale du peuple palestinien. Celle-ci est la seule boussole que les responsables du Hamas et de Fath ne devront pas perdre de vue. M. Erekat a de nouveau appelé, à partir d’Alger, le mouvement Hamas à accepter la proposition de former un gouvernement d’unité nationale, en prenant part «officiellement» aux réunions du Conseil national palestinien. Par ailleurs il a été aussi question, dans les déclarations du responsable palestinien Saeb Erekat, du soutien constant de l’Algérie, à la cause palestinienne, rôle qu’il a « salué », en l’ estimant de «soutien majeur» dont celui de la diplomatie algérienne à la cause palestinienne. Le secrétaire général du Comité exécutif et chef du département des négociations de l’OLP, a animé, pour rappel à l’Institut diplomatique et des relations internationales (IDRI), une conférence-débat sur « les perspectives du processus de paix au Moyen-Orient», lundi dernier, deuxième jour de sa vite de quatre jours, qu’il achève, aujourd’hui .