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Afrique

La critique de Barkhane[1] procède d’une erreur d’analyse.

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Wed, 20/01/2016 - 11:43
Ce communiqué peut être repris à la condition d’en citer la source et le lien.
Les sanglantes attaques terroristes menées à Bamako le 20 novembre 2015 et à Ouagadougou le 15 janvier 2016, font dire à certains journalistes spécialisés dans les questions militaires[2] que « l’opération Barkhane a été contournée » et que la question à la fois de son coût -700 millions par an-, et de son terme, doit donc être posée. Jean-Dominique Merchet écrit même que « (…) Barkhane est victime du syndrome de la ligne Maginot. Ces opérations empêchent l’ennemi de passer là où l’on a décidé qu’il ne passerait pas, mais il n’en a cure et prend un autre chemin ».Cet avis rappelle la controverse Lyautey-Pétain quand, durant la guerre du Rif, le second, qui ne connaissait le Maroc que par les cartes, reprochait au premier sa manoeuvre d’étouffement d’Abd el-Krim parce qu’elle ne donnait évidemment pas les résultats immédiatement visibles qu’aurait pu produire un frontal assaut de tranchée... Oublions donc les visions métropolitaines et même à certains égards « betteravières », pour ne prendre en compte que les réalités des grands espaces de l’ouest africain. Or, ces derniers ne peuvent s’analyser en chambre: 
1) Les connaisseurs de la région savent que sans quadrillage de l’immense zone saharo-sahélo-guinéenne, il est impossible d’éradiquer le jihadisme. Or :- Nos moyens drastiquement réduits par le couple Sarkozy-Morin nous l’interdisent.- De plus, et même à supposer que nous puissions couvrir toute cette région, nous ne contrôlerions pas pour autant l’Algérie, la Libye et le Nigeria d’où pourraient être lancées des actions terroristes.- Plus encore, nous n’aborderions toujours que le volet militaire alors que le fond du problème devient de plus en plus celui de la wahhabisation des populations de la bande sahélo-guinéenne qui fournit un terreau fertile aux jihadistes.
2) Dans ces conditions, à moins d’abandonner l’ouest africain pour consacrer tous nos moyens à une illusoire « ligne Maginot » métropolitaine de type « Sentinelle », que pouvons-nous faire d’autre que de perturber les mouvements terroristes, limiter leur liberté d’action, empêcher leur coagulation et couper leurs liaisons avec leurs bases de Libye ? Ce que fait excellemment Barkhane…Nous avons en effet deux priorités :- La première est de rendre la plus hermétique possible la frontière entre la Libye et le Niger, afin d’éviter le ré-ensemencement du jihadisme sahélien à partir de la Libye.- La seconde est de protéger la région du lac Tchad, pivot régional, afin d’éviter l’embrasement du Cameroun et de toute la sous-région à partir du foyer allumé par Boko Haram.Or, jusqu’à présent, Barkhane a parfaitement rempli cette double et difficile mission, notamment, mais pas exclusivement, grâce aux implantations dans la zone de la passe Salvador-Toumno-Madama. Cependant, et sur ce point Jean-Dominique Merchet a raison, et je ne cesse d’ailleurs de mettre en garde mes auditoires militaires, car il ne faudrait pas que cette barrière défensive installée dans le nord du Niger, devienne effectivement une « ligne Maginot ». En plus d’être vulnérable[3], elle est en effet facilement contournable à l’ouest, à partir des passes orientées est-ouest qui tombent du plateau de l’Acacus pour confluer sur la frontière algérienne[4]. Les actuels bons rapports que Paris et Alger entretiennent devraient (en principe…) mettre nos forces à l’abri de mauvaises surprises venues de la région de la passe d’Anaï. Quant à un contournement depuis l’est, c'est-à-dire par le Tchad, comme il devrait se faire par l’espace de peuplement toubou, il se heurterait aux forces armées tchadiennes et à nos éléments sur zone.
3) La critique de Barkhane ignore un autre résultat essentiel de l’opération qui est que les trafiquants commencent à se séparer des jihadistes. Nous sommes là au cœur du problème :- C’est en effet sur les réseaux de la contrebande transsaharienne que se sont originellement greffés les jihadistes repliés d’Algérie ;- Or, les incessantes patrouilles de Barkhane, même si elles ne sont pas prioritairement dirigées contre eux, perturbent les trafics. Comme, de plus, les katibas jihadistes ont été défaites et dispersées, comme elles ne disposent plus de leur sanctuaire des Iforas et comme elles ne se meuvent plus en terrain conquis, elles n’inspirent donc plus la même peur aux trafiquants qui voient leurs « affaires » péricliter en raison de la guerre.- Nous savons que pour ces derniers, la question qui se pose est désormais simple : faut-il continuer à collaborer avec des jihadistes dont la présence conduit les Français à « mettre le nez » dans des activités de contrebande ancestrales et vitales pour les populations de la zone ?
4) Bousculés dans la partie nord peu peuplée de la zone saharo-sahélienne, et s’y sentant moins en sécurité qu’auparavant, les jihadistes ont replié leurs « états-majors » en Libye, à l’abri de Barkhane. Parallèlement, ils ont ouvert les hostilités plus au sud, dans la bande sahélo-guinéenne, d’où de nombreuses attaques dans la région de Mopti au Mali et sur la frontière du Burkina Faso, là où les populations sont en cours de wahhabisation. Le site Mondafrique nous apprend à cet égard  que pour la seule année 2013, près de 722 missions  « humanitaires sont parties du Qatar vers le Burkina Faso (…) ». Or,  ces « actions humanitaires qataries servant de cheval de Troie à l’islam radical sont concentrées sur les zones frontalières entre le Mali et le Burkina ». Là est désormais le vrai problème. Or, il échappe aux militaires de Barkhane puisqu’il est politique : la France peut-elle lutter contre le jihadisme ouest africain tout en continuant à privilégier des rapports politiques et commerciaux avec un Qatar clairement à l’origine de la radicalisation des populations de la zone que nous protégeons ?
En définitive,1) Si nous allégions Barkhane, nous provoquerions un appel d’air pour les jihadistes de la zone saharo-sahélienne qui auraient tôt fait de reprendre le contrôle des régions  d’où ils furent chassés par Serval, ainsi que des réseaux de contrebande sur lesquels ils avaient ancré leur précédente implantation.2) C’est tout au contraire à un élargissement et à un renforcement de Barkhane que nous devrions procéder, mais en y associant des unités mixtes franco-africaines à recrutement local,c'est-à-dire ethno-régional et non national, dont l’élément français serait composé d’éléments permanents, et dont les cadres, qui devraient parler la langue de ceux qu’ils auraient à commander, auraient reçu une formation du type des anciennes « Affaires indigènes ».3) Enfin, dans l’optique de l’intervention internationale qui devrait se faire en Libye, le rôle de Barkhane serait d’une telle évidence qu’il est inutile de développer ce point. 
Bernard Lugan20/01/2016 

[1] Cette opération a été lancée le 1er août 2014.[2]Notamment Jean-Dominique Merchet sur son blog Secret Défense.[3]Nous savons que les jihadistes  cherchent à y lancer une opération suicide doublée d’un assaut rapide dont les conséquences politiques pourraient être dévastatrices.[4] Voir à ce sujet les cartes de mon « Atlas des guerres africaines ». Pour le commander, cliquer ici.
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Derrière l’attaque meurtrière à Ouagadougou (Burkina Faso)

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Au moment où, paniqués par la progression de Daesh en Libye, certains en sont quasiment arrivés à croire qu’il était possible de soutenir une partie des jihadistes contre les autres, le massacre commis à Ouagadougou venant après celui de l’hôtel Radisson de Bamako le 20 novembre 2015, rappelle que nous sommes en présence d’un même phénomène. Comme en Syrie, où le président Poutine ne cesse de  dire qu’il n’y a pas plus de jihadistes « modérés » qu’au Sahel.Au-delà de la description événementielle et journalistique, l’analyse du massacre qui vient de se produire à Ouagadougou peut se faire autour de quatre points : 
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Libye : le retour des apprentis-sorciers

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Tandis qu'un accord fragile a été imposé sous l'égide de l'ONU, une coalition internationale se met en place pour combattre l'organisation État islamique en Libye. Il y a un peu plus d'un an, le ministère de la Défense commençait à préparer les esprits à une nouvelle intervention militaire en Libye, avec comme point d'orgue les appels en ce sens de quelques chefs d'État africains au sommet de Dakar sur la sécurité (cf. Billets n°242, janvier 2015). Mais « les Affaires étrangères étaient, jusqu'à présent, (...) - 253 - janvier 2016 / , , ,
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Terreur d'état à Djibouti

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Terreur de l'anti-terrorisme

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Les définitions usuelles du « terrorisme » renvoient aujourd'hui aux actions violentes de groupes visant à déstabiliser une société ou un État. Étymologiquement, le mot désignait pourtant, à la Révolution française, la doctrine des partisans de la Terreur ... une politique d'État. Il n'y a aucune raison de limiter la portée lexicale du mot : « terrorisme » doit qualifier le recours à des moyens « terrifiants » dans la poursuite d'un but politique – comme le « terrorisme bonapartiste » dénoncé par Victor Hugo. (...) - 252 - décembre 2015 /
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Meissa Fall "recycle" les vélos en oeuvre d'art

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A Saint Louis, dans le nord du Sénégal, Meissa Fall, un artiste autodidacte, a produit une centaine d'oeuvre d'art dont certaines embellissent la vieille ville.
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Bamako : des ânes collecteurs d’ordures

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A Bamako, de jeune saisonniers utilisent des ânes pour ramasser les ordures. Une activité lucrative mais difficile. Gao : la Minusma pollueur présumé Bamako encore sous tension Clash de cultures à Bamako
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"Le prochain Starbucks de l’Afrique"

BBC Afrique - Wed, 13/01/2016 - 16:39
Ambitieuse et déterminée, Fabienne Dervain aspire à ce qu'un jour la société qu'elle a créé à Abidjan, en Côte d'Ivoire, devienne une multinationale. Un cartable durable pour chaque enfant
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Annoncé sur la liste des libérés d’Antalyaspor : M’bolhi titulaire en Coupe de Turquie

Algérie 360 - Wed, 13/01/2016 - 15:43

Depuis quelque temps, que de bruit court à propos de l’avenir du gardien de but international Rais M’bolhi avec son club turc, Antalyaspor. Le portier de 29 ans est annoncé, ces derniers jours, proche de la deuxième division du championnat turc. Des équipes de ce palier se signalent pour l’enrôler. Parmi elles, l’équipe de Karsiyaka Izmir, dernière du championnat de deuxième division. Sur le point d’être relégué en troisième division, cette formation aimerait s’attacher les services de M’bolhi sur les six prochains mois pour sauver sa saison.
Mais dans la foulée, M’Bolhi a retrouvé sa place de titulaire lundi soir à l’occasion de la réception de Tuzlaspor dans le cadre du deuxième tour de la Coupe de Turquie, un match soldé par la victoire des locaux (1-0).En fait, c’est principalement dans cette compétition que le dernier rempart algérien est souvent utilisé ces derniers temps. Ce n’est pas le même sort qui lui est réservé en championnat où il n’est même pas convoqué dans la liste des 18 lors des dernières rencontres, d’où toutes ces spéculations autour de son avenir à Antalyaspor. Pourtant, tout le monde croyait que le gardien, qui a connu plusieurs championnats dans différents continents dans sa carrière, avait enfin vu le bout de tunnel entre octobre et novembre lorsqu’il a été titularisé à cinq reprises en championnat. Ce fut peine perdue, puisque depuis son retour de la sélection algérienne avec laquelle il avait participé à la double confrontation contre la Tanzanie, le keeper a vu son statut en club changer. Une chose est sûre, le suspense perdure autour du sort qui sera réservé à M’bolhi, qui même en réussissant à garder sa cage vierge dans cette rencontre de coupe, il n’en demeure pas moins que d’ici à la fin du mercato d’hiver beaucoup de choses pourraient se passer. Dans tout cela, le portier algérien n’est pas du tout prêt à évoluer en deuxième division turque.
C’est lui-même d’ailleurs qui l’a fait savoir en guise d’avertissement envers les dirigeants de son club.

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Cameroun: un kamikaze tue douze fidèles dans une mosquée pendant la prière

Maliactu - Wed, 13/01/2016 - 15:42
Douze fidèles ont été tués mercredi dans une mosquée de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun lorsqu’un kamikaze s’est fait exploser pendant la prière du matin, dans un nouvel attentat-suicide portant la marque des islamistes nigérians de Boko Haram. L’attentat a visé la mosquée de Kouyape, un petit village de l’arrondissement de Kolofata proche de […]
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Cantonnement des groupes armés: le site de Fafa se met en place

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Les dispositions pour un cantonnement effectif des groupes armés au Mali se poursuivent à bon rythme. Le constat en a été fait suite à une visite à Fafa, un 11 des sites répertoriés pour abriter l’opération.
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Saeb Erekat, secrétaire général du comité exécutif de l’OLP : «l’entité sioniste impose un régime d’apartheid aux Palestiniens»

Algérie 360 - Wed, 13/01/2016 - 15:40

En visite de quatre jours à Alger, depuis dimanche dernier, à l’invitation du chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, le secrétaire général du Comité exécutif et chef du département des négociations de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Saeb Erekat a alerté, hier, sur les pratiques coloniales de l’Entité sioniste, qui « impose un régime d’apartheid » aux Palestiniens. Estimant que le gouvernement israélien «est le seul responsable de la suspension du processus des négociations», lesquelles pour rappel, étaient menées par Washington, Erekat accule et accuse l’entité sioniste de promouvoir une politique d’apartheid en direction des Palestiniens. Le chef de département des négociations de l’OLP a affirmé que l’Entité sioniste «a opté pour une guerre criminelle et dévastatrice contre le peuple palestinien sans défense» en vue a-t-il indiqué «de saper le plan de deux Etats et imposer un régime d’apartheid, déjà établi en Cisjordanie et à Al-Qods». Le responsable palestinien alerte ainsi, pour la énième fois, faut-il le noter, la communauté internationale sur les pratiques coloniales de l’entité sioniste, en Palestine. Après avoir longuement expliqué les actions palestiniennes pour accéder au Conseil de sécurité et obtenir la qualité de membre au Tribunal pénal international (TPI), pour traduire en justice, sur la base de dossiers bien ficelés, sur les crimes et assassinats de palestiniens, par des responsables politiques et militaires israéliens, Saeb Erekat a mis en avant la pertinence de cette démarche entreprise par l’autorité palestinienne. Il est à rappeler que la visite du responsable palestinien à Alger, à l’invitation du ministre d’état, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Ramtane Lamamra, intervient à la veille de rendez-vous importants sur la scène régionale et internationale et également sur fond de l’Intifadha palestinienne, notamment dans les territoires de la Palestine de 48. On citera la réunion du Conseil de sécurité et de la Cour pénale internationale (CPI), le sommet de la Ligue arabe, la conférence de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et notamment le sommet des Non-alignés. Une visite du chef de département des négociations de l’OLP, qui revêt une « dimension stratégique » avait souligné Ramtane Lamamra, car, a-t-il ajouté, s’inscrit dans le cadre du «mécanisme de concertations politiques» entre les responsables algériens et palestiniens. Les mesures et la politique coloniale sioniste ayant été au centre des propos du responsable palestinien, Saeb Erekat, celui-ci n’a pas manqué de souligner, à ce propos, celles visant la judaisation des territoires palestiniens, notamment, El Qods. Dans un contexte marqué en outre par les mutations en cours dans les rapports internationaux, avec le recul du rôle des Etats-Unis dans la région du Moyen-Orient, et notamment par une «dangereuse » escalade israélienne contre les palestiniens, il est urgent , voire impératif pour les acteurs et les responsables palestiniens de dépasser leurs divergences au profit de la cause nationale du peuple palestinien. Celle-ci est la seule boussole que les responsables du Hamas et de Fath ne devront pas perdre de vue. M. Erekat a de nouveau appelé, à partir d’Alger, le mouvement Hamas à accepter la proposition de former un gouvernement d’unité nationale, en prenant part «officiellement» aux réunions du Conseil national palestinien. Par ailleurs il a été aussi question, dans les déclarations du responsable palestinien Saeb Erekat, du soutien constant de l’Algérie, à la cause palestinienne, rôle qu’il a « salué », en l’ estimant de «soutien majeur» dont celui de la diplomatie algérienne à la cause palestinienne. Le secrétaire général du Comité exécutif et chef du département des négociations de l’OLP, a animé, pour rappel à l’Institut diplomatique et des relations internationales (IDRI), une conférence-débat sur « les perspectives du processus de paix au Moyen-Orient», lundi dernier, deuxième jour de sa vite de quatre jours, qu’il achève, aujourd’hui .

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