Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu, mercredi à Alger, le président du Conseil constitutionnel français, Jean-Louis Debré.
L’audience s’est déroulée en présence du président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci.
M. Debré effectue une visite officielle de deux jours en Algérie, à l’invitation de M. Medelci.
Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Tayeb Louh a annoncé mercredi au Conseil de la Nation, l’entame d’une révision globale de la loi portant code de commerce en vue d’adapter le système commercial national à l’évolution de l’économie mondiale.
« Un groupe de travail s’attèlle actuellement au niveau du ministère de la Justice à réviser les dispositions du code de commerce dans sa globalité », a indiqué M. Louh à l’issue de la présentation du texte de loi portant code de commerce amendé et complété.
Cette révision s’inscrit « au titre du premier volet du plan d’action du gouvernement relatif à la mise en oeuvre du programme du président de la République et portant adaptation du système législatif national », a-t-il souligné.
Le ministre a rappelé que la loi actuelle avait été publiée en 1975 et révisée en 1993 et 1994, « mais nécessite toujours une adaptation globale », soulignant qu’un groupe de travail travaillait en coordination avec des spécialistes, des enseignants universitaires et des experts de différents secteurs, à cet effet ».
Les amendements actuels du texte de loi portent sur les dispositions relatives à la gestion et à l’organisation des sociétés à responsabilité limitée (SARL), les plus répandues en Algérie, en vue d’améliorer le climat d’affaires dans notre pays.
Par ailleurs, il a estimé que ces amendements dont l’annulation de la limitation du capital minimum pour la création d’une SARL, adoptée par plus de 112 pays, »sont à même d’améliorer la position de l’Algérie par la Banque mondiale au sein de son classement annuel des pays les plus attractifs pour les investisseurs ».
Les travaux de la 11e session de la commission mixte algéro-saoudienne ont été sanctionnés mercredi à Riadh (Arabie Saoudite) par la signature de plusieurs documents de coopération dans le domaine du transport maritime, de marchés financiers, de la planification, de la prospective et des statistiques et du procès-verbal de la session, a indiqué un communiqué du ministère des Finances.
Les travaux, ouverts mardi, ont été coprésidés par le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, et le ministre saoudien du Commerce et de l’industrie, Tawfik Ben Fawzane Al-Rabiaa.
Les membres de la commission ont procédé à l’évaluation de la coopération entre les deux pays dans le domaine économique, commercial, scientifique, culturel et des ressources humaines, notamment en matière d’investissement et de partenariat.
Un programme d’activités pour l’année 2016 a également été arrêté à cette occasion en vue de renforcer les relations entre les deux pays dans les différents domaines, a précisé la même source.
Par ailleurs, le ministre des Finances a eu des entretiens avec son homologue saoudien, Ibrahim Ben Abdelaziz Al-Assaf, qui ont porté sur les relations entre les deux pays et la coordination et la coopération bilatérale.
En marge des travaux de la 11e commission mixte, M. Benkhalfa a visité des entreprises, des villes industrielles et le Musée du roi Abdelaziz à Riadh.
La compagnie algérienne prévoit la création de plusieurs filiales dans le cadre de la restructuration.
De l’aveu de son président, Mohamed Abdou Bouderbala, s’étant exprimé récemment auprès de la presse locale, Air Algérie « génère peu de bénéfices ». Une manière élégante de ne pas dire qu’elle perd beaucoup d’argent.
Aussi, la compagnie nationale envisage-t-elle de créer une filiale low cost. « Cela nous fera des entrées d’argent supplémentaires. Nous serons plus compétitifs », a précisé Mohamed Abdou Bouderbala, indiquant que la nouvelle entité opérera des vols charters, des vols privés et assurera des services de taxi aérien et d’évacuation sanitaire.
Une compagnie low cost sans ciel ouvert
Ce n’est pas exactement le concept de compagnie low cost au sens où on l’entend habituellement. Air Algérie Services, la nouvelle entité attendue fin 2016, n’entrera pas, bien sûr, en concurrence frontale avec la maison mère, ni avec les compagnies concurrentes qui desservent l’Algérie. A cela, une raison simple : faute de ciel ouvert en Algérie avec l’Europe ou même avec le Maghreb, une low cost classique ne peut s’épanouir.
Le plan de restructuration demandé par l’Etat prévoit aussi la création d’autres filiales. Il s’agit notamment d’Air Algérie Cargo, pour le fret, lancée fin 2015, et d’Air Algérie Handling, pour le traitement des bagages à l’aéroport, qui sera opérationnelle début 2017. Une filiale spécialisée dans la maintenance des avions sera, par ailleurs, créée en juillet 2016.
Si ce plan de modernisation de la compagnie nationale réussit, le ministre algérien des Transports, Boudjema Talai, promet ensuite l’ouverture du ciel algérien.
Les autorités algériennes ont intensifié la répression de la liberté d’expression en ligne et hors ligne à travers le pays ces dernières semaines. Les tribunaux ont prononcé des condamnations à des peines de prison contre un dessinateur à El Meghaïer, dans la wilaya d’El Oued et poursuivent actuellement un militant pour une publication sur Facebook, indique la section algérienne d’Amnesty dans un rapport rendu public mercredi.
Douze manifestants pacifiques d’El Oued et de Tamanrasset ont été condamnés à des peines de prison, et un militant en faveur des droits humains encourt la peine de mort. Amnesty International demande aux autorités algériennes d’annuler les condamnations prononcées et d’abandonner les charges retenues contre des militants non violents accusés d’avoir pacifiquement exercé leurs droits à la liberté d’expression et de réunion. Les législateurs algériens doivent modifier les lois érigeant en infraction l’exercice de libertés civiles et prévoyant des peines de prison contre des manifestants non violents.
La récente série d’arrestations et de poursuites visant des militants pacifiques tend à montrer que les libertés civiles sont de plus en plus menacées en Algérie. Malgré les obligations auxquelles le pays est tenu en matière de droits humains, au titre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, et les garanties relatives aux droits à la liberté d’expression et de réunion pacifiques inscrites dans la Constitution algérienne, les autorités algériennes recourent au tribunaux pour réduire les dissidents au silence, invoquant diverses lois répressives. Les autorités algériennes utilisent des dispositions du Code pénal érigeant en infraction l’« outrage », l’« injure » ou la « diffamation » visant des représentants de l’État et d’autres institutions, afin de restreindre la liberté d’expression, notamment l’humour, l’expression sur Internet et dans la rue.
Les libertés civiles menacées
Le droit à la liberté de réunion pacifique suppose que l’on puisse mener des manifestations non violentes sans autorisation préalable, actuellement considérées comme des « attroupements non armés », qui constituent une infraction aux termes du Code pénal algérien. Les autorités peuvent tout au plus demander à être notifiées à l’avance, et doivent expliquer toute restriction en détail, ce qui permet de former un recours devant un tribunal impartial et indépendant, comme l’a souligné le rapporteur spécial des Nations unies sur le droit de réunion pacifique et d’association.
Si la loi algérienne 91-19 relative aux réunions et manifestations publiques exige une déclaration préalable, les autorités doivent éclaircir les modalités d’application de la loi afin de garantir que cela n’équivale pas en pratique à une obligation d’obtenir une autorisation préalable, donnant lieu à des cas où les autorités locales s’abstiennent de donner une confirmation aux manifestations susceptibles d’être critiques à l’égard des autorités.
Les véhicules Renault Trucks (siège social à Saint-Priest), sont des Renault Trucks C affectés à la location et au transport régional et national.
Renault Trucks Algérie a remis à Béjaïa Logistique, filiale du Groupe IFRI et acteur incontournable du transport et de la manutention, les clés de 94 véhicules.
Une livraison supplémentaire de 65 véhicules est prévue en janvier 2016 soit un total de 159 véhicules de la nouvelle gamme. L’acquisition porte essentiellement sur des Renault Trucks C de 440 chevaux, en configuration 4×2.
L’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ) a financé, depuis sa création en 1996, 350.000 microentreprises à travers le pays, a-t-on appris mercredi à Mostaganem de son directeur général.
Ces entreprises ont généré plus d’un million d’emplois, a indiqué M. Zouaoui Abdelhamid en marge d’un salon sur la microentreprise ouvert à l’université Abdelhamid Ibn Badis de Mostaganem.
Le DG de l’ANSEJ a également souligné que pas moins de 20.000 microentreprises générant 60.000 emplois ont été créées courant 2015 à travers le pays, affirmant que son agence financera d’autres projets de développement et de croissance économique selon les spécificités de chaque wilaya.
L’ANSEJ se lancera dans une nouvelle vision encourageant l’innovation dans la création d’entreprises devant conférer une valeur ajoutée à l’économie locale et nationale et pourvoir des postes d’emploi, a-t-il annoncé, soulignant que certains projets liés au transport à la boulangerie et autres arrivés à saturation seront gelés.
Le wali de Mostaganem, Abdelwahid Temmar, a appelé, à cette occasion, les jeunes à innover dans la création d’entreprises, avant d’annoncer la tenue « prochainement » d’une semaine commerciale pour la promotion du produit local qui permettra aux détenteurs de microentreprises d’écouler leurs produits.
Ce salon, organisé pendant deux jours sous le slogan « microentreprise, alternative au pétrole », vise à sensibiliser les étudiants sur la création d’entreprises dans leurs spécialités et à se tourner vers des projets créant de la richesse, notamment dans cette conjoncture marquée par la chute des prix du pétrole, a indiqué le responsable local de l’ANSEJ, Sofiane Koriche.
Une journée d’étude sur « l’emploi perspectives et enjeux » est programmée en marge de ce salon, auquel prennent part des diplômés universitaires promoteurs de micros entreprises activant dans les travaux publics, le bâtiment, l’hydraulique, l’installation de réseaux de fibres optiques et la récupération de produits non ferreux, les ateliers mobiles de plomberie, de mécanique, d’électricité, les bureaux d’études, les cabinets d’avocats, de médecins et le secteur des banques, entre autres.
Les unités du groupement régional d’Alger de la Gendarmerie nationale ont récemment arrêté deux individus membres d’une bande de trafiquants d’armes et saisi 16 armes à feu, a révélé mercredi le lieutenant-colonel Mokhtar Zeroual.
Les deux individus dont l’un a été arrêté dans la capitale et le second dans une wilaya de l’est du pays activaient au sein d’un réseau criminel international spécialisé dans le trafic d’armes, a précisé le chef d’état-major du groupement d’Alger de la Gendarmerie nationale, le lieutenant-colonel Mokhtar Zeroual, lors d’une conférence de presse.
Le premier suspect a été arrêté au niveau du boulevard Krim Belkacem dans la commune d’Alger-centre en possession de trois (3) armes à feu. Le second suspect a été arrêté dans une wilaya frontalière de l’est du pays en possession de treize (13) fusils et d’une quantité de poudre et de cartouches de 12 mm de calibre, a ajouté le lieutenant-colonel Mokhtar Zeroual sans citer nommément la wilaya pour ne pas entraver l’enquête en cours.
L’identité de trois (3) autres suspects, actuellement en fuite, a été établie, a-t-il indiqué, précisant qu' »un appareil artisanal servant à la fabrication de cartouches pour ce type de fusils a également été saisi ».
Après avoir salué le rôle des citoyens de la capitale dans le signalement de ce réseau au numéro vert 1055, le chef d’état-major du groupement d’Alger de la Gendarmerie nationale a précisé que ces armes « sont des fusils de fabrication américaine en provenance de Turquie et introduits en Algérie par les frontières libyenne et tunisienne ».
Accusée par le secrétaire général du Front de Libération nationale (FLN), Amara Saadani d’être l’agent du parrain (Général Toufik), Louisa Hanoune n’a pas caché son estime de l’ex-patron du Département de Renseignements Secrets (DRS) en le remerciant pour le message qu’il a adressé à la presse, un geste selon elle, d’un véritable chef militaire « Le général Toufik s’est comporté comme un homme qui a de l’honneur et non comme un lâche. Il s’est comporté comme un chef militaire qui mérite son titre (de général). On connaît les lâches qui ont mis en prison leurs cadres que c’étaient eux les voleurs ».
Louisa Hanoune s’en est prise au ministre de la communication, Hamid Grine qui a qualifié la lettre du général Major à la retraite Mohamed Mediène d’hyper-violence et une violation du devoir de réserve, elle l’accuse de jouer le rôle de «ministre de la propagande».
La femme forte du Parti des travailleurs a vivement remercié le général Toufik « Merci parce que votre mise au point renforce notre lutte. Merci parce que votre mise au point veut dire basta ! Ça suffit ! Votre message a été reçu cinq sur cinq par nous mais aussi par tout le peuple algérien ! Puisse votre message être le grain de sable qui va enrailler l’engrenage mortel ».
La crise secoue l’Algérie avec la chute des prix de l’or noire et les mesures d’austérité alertent l’opposition mais pas le pouvoir en place et son luxueux mode de vie. L’information révélée par un média électronique affole le web et laisse les internautes perplexes face aux appels lancés par le gouvernement pour «serrer les ceintures» et se solidariser avec les tenants du pouvoir pour dépasser la tempêtes des années dures où le baril du pétrole ne fait plus 100 dollar.
En effet, selon Algérie Focus, Les autorités viennent de donner leur accord pour une rallonge budgétaire de 450 milliards de centimes pour l’achèvement de la résidence d’Etat de Tlemcen.
La résidence d’Etat située sur le plateau de Lalla Setti dont les travaux ont été lancé en 2008 et confiés à la société égyptienne Arab contractors. Mais l’enveloppe budgétaire accordée au projet s’avère,aujourd’hui, insuffisante. La résidence, qui compte de somptueuses villas, salles de conférences, piscines et autres lieux de villégiature, a été abandonnée.
Mais à la surprise générale, des journalistes qui travaillent dans la région découvrent que les autorités ont décidé de redonner vie au projet. Et sans lésiner sur la dépense, une enveloppe de 450 milliards de centimes a été octroyée pour l’achèvement des travaux.
Ce qui peut vraiment rajouter de la puissance au choc est le fait que la construction d’un hôpital a été bloquée dans la région, rajoute la même source.
La raffinerie d’Ouled Moussa, située à environ 30 km d’Alger, est entrée en production. Cette raffinerie ultramoderne est codétenue par le groupe français Cristal Union et le groupe alimentaire algérien LaBelle.
Sa construction a nécessité un investissement d’environ 150 millions d’euros de la part de la joint-venture créée entre LaBelle et Cristal Union, dont Cristal Union, au travers de sa filiale Cristal Raffinage est actionnaire à hauteur de 35 %.
La raffinerie produira du sucre industriel et du sucre de bouche de première qualité, en plus des sous-produits commercialisables. Dans un premier temps, l’usine produira 350 000 tonnes de sucre, soit 1 000 t par jour, puis environ 700 000 t en fonctionnement normal. La raffinerie permettra la création de 350 emplois directs et indirects dans la région.
L’arrivée de Cristal Union intervient dans un contexte de tension entre Cevital et le gouvernement. Le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, a annoncé la fin du monopole de Cevital sur la production de sucre en 2016, par l’entrée en service de trois nouvelles usine
L’Algérie, importateur net de plantes aromatiques et médicinales (PAM), devrait rendre ce créneau une filière à part entière afin de tirer profit de son riche potentiel, à l’instar des autres pays du Maghreb, ont recommandé mardi à Alger des experts maghrébins.
« L’Algérie importe presque la totalité de ses besoins en plantes aromatiques et médicinales et les huiles essentielles », a indiqué à l’APS Lamia Sahi, chercheur chargée d’études à l’Institut agronomique méditerranéen de Montpellier (France) en marge d’un atelier régional sur la valorisation des plantes médicinales et aromatiques dans les pays du Maghreb organisé par la FAO.
Les importations des huiles essentielles notamment celles du citron et de l’orange proviennent de pays méditerranéen comme la France, l’Italie et l’Espagne, alors que les pays d’Asie tels que la Turquie, le Pakistan, l’Inde et la Chine sont les principaux fournisseurs d’épices du marché algérien.
Pourtant, « on peut trouver et produire ces épices ici en Algérie comme le safran, la cannelle, et le curcuma », s’interroge cette experte mettant en exergue certaines problématiques auxquelles est exposée cette activité.
Il s’agit, entre autres, de l’état spontané de ces plantes qui les fait exposer aux phénomènes du surfaçage et aux feux de forêts. C’est le cas de l’armoise et de l’Alfa dont l’Algérie possède un grand potentiel.
Mme Sahi a souligné aussi que ces plantes sont marginalisées par les politiques agricoles adoptées par le pays au profit des grandes cultures comme les céréales.
L’Algérie a perdu aussi beaucoup de mise en culture de certaines plantes à parfum telle que la rose et le géranium et la lavande qui prospéraient jadis dans la Mitidja.
« Bien que la volonté politique existe, le marché national des PAM demeure méconnu et manque d’informations, ce qui n’encourage pas les investisseurs à se projeter dans ce domaine », estime cette chercheuse.
« Nous constatons des qu’il n’y avait pas de visibilité concernant les PAM en Algérie », a soutenu Hamdane Allalou, directeur d’un salon spécialisé dans les plantes aromatiques et médicinales Aromed.
Cet opérateur a identifié une dizaine de plantes qui sont abandonnées et font objet de contrebande, donc elles sont valorisées ailleurs. C’est le cas de l’armoise, du thym et de la menthe d’El Bayadh, a-t-il précisé.
D’après lui, il existe un marché de ces plantes, mais mal structuré voire informel.
Dans d’autres pays du Maghreb, les PAM est une source de revenus comme le Maroc et la Tunisie, néanmoins, elles font face à de nombreux défis tels que le changement climatique, la désertification, la dégradation des terres, la déforestation, le surpâturage et la pollution, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Si les plantes endémiques et protégées sont menacées par d’extinction, les autres plantes abondantes sont soumises à la cueillette abusive et à l’urbanisation anarchique, constate la FAO.
« Il y a un grand potentiel dans la région, mais les pays ne sont pas au même niveau d’avancement en termes de connaissance et de l’exploitation de la ressource et la valorisation et la préservation de ces ressources », note le représentant de la FAO en Algérie, Nabil Assaf.
Cet atelier va permettre aux experts des différents pays d’échanger leurs connaissances et de présenter les avancées réalisées dans ce domaine. Le Maroc est le pays qui a enregistré la plus importante croissance dans le développement des PAM, en se classant 15è exportateur dans le monde.
Avec ses 4.200 espèces dont 25% sont endémiques, ce pays fait face à une problématique liée au commerce de ces produits dont la valeur ajoutée profite au marché extérieur et aux intermédiaires.
« La matière première (des PAM) est vendue à des prix dérisoires et nous importons le produit fini à des prix exorbitants », a indiqué Zantar Said, chercheur à l’Institut national de recherche agronomique de Tanger.
D’autres chercheurs estiment que les PAM de la région demeurent méconnues et appellent la communauté scientifique à s’impliquer dans la valorisation des ces plantes.
« Il y a un grand effort à fournir entre les différents acteurs: les chercheurs, les investisseurs et les organismes de valorisation pour développer des recherches qui peuvent répondre aux questions que posent les promoteurs », soutient Mohamed Neffati, professeur à l’Institut tunisien des régions arides.
Ce chercheur préconise l’encouragement de petites et moyennes entreprises pour la production des produits issus de ces plantes et profiter de la demande croissante des marchés nationaux.
Le 6e Festival international du cinéma engagé d’Alger (12-19 décembre) consacre une place importante aux oeuvres des jeunes cinéastes engagés en faveur des causes humanitaires, ont affirmé mardi à Alger les organisateurs de cette manifestation.
Dans une conférence de presse, Zahira Yahi, commissaire du festival, a précisé que la qualité est le seul critère dans la sélection des films en lice soulignant l’importance des thèmes soulevés par les oeuvres sélectionnées.
Plusieurs cinéastes de renom seront honorés lors de cette édition à l’instar du bulgare Christo Ganafe (91 ans) qui a réalisé un film sur la guerre de libération « fête de l’espoir » qui sera projeté devant la presse.
Un hommage sera également rendu à titre posthume au journaliste Malek Ait Aoudia décédé en 2015.
Mme Yahi a par ailleurs annoncé qu’un autre prix du festival « prix de la presse » sera institué à partir de la prochaine édition.
Le jury du film documentaire sera présidé par le cinéaste algérien Mehdi Alaoui et celui du long métrage par Belkacem Hadjadj .
La pièce théâtrale « Tkhelwit N Echittane » de Dahmani Kamel a remporté, mardi à Tizi-Ouzou, le prix Mohia d’or de la meilleure dramaturgie en Tamazight.
Quant au prix Mohia d’argent et Mohia de Bronze, ils sont revenus respectivement à Sellami Djelloul pour sa pièce « La Nina » et Mezghoud Nacer qui a participé avec « Widak Yetrajoune Tayri ».
Deux prix d’encouragement ont été décernés aux dramaturges en herbe Hamid Hamouni et Ait Sidna Mohand El Arbi.
La cérémonie de remise des prix de ce concours qui récompense la meilleure dramaturgie en Tamazight, et qui est à sa deuxième édition, s’est déroulée au théâtre régional Kateb Yacine en présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, Ould Ali El Hadi, des autorités locale et de la famille Mohia.
Le metteur en scène Omar Fetmouche, en sa qualité de président du jury, a rappelé les règles de ce concours, avant de relever que cette compétition à vu la participation de 22 candidats contre seulement six (6) en 2014. Il a également relevé la » bonne qualité » des oeuvres écrites ou adaptées des participants à ce concours.
Abdallah Mohia, est né le 1er Novembre 1950 à Azazga (Tizi-Ouzou). Homme de théâtre de grand talent et adaptateur hors pair, Mohia a laissé au théâtre algérien d’expression Amazighe une oeuvre riche et diversifiée.
Il a notamment adapté de grandes pièces de théâtre dont « En attendant Godot »de Samuel Beckett, « La décision » et « L’exception et la règle » de Bertolt Brecht, « La Jarre » de Luigi Pirandello, « Médecin malgré lui » et « Tartuffe » de Molière, « Le Ressuscité » de Lu Xun et « La ficelle de Guy Maupassant.
Il a aussi composé de nombreux poèmes qui ont été interprétés par de grandes figures de la chanson kabyle à l’instar de Idir, Ferhat et Takfarinas. Mohia est décédé le 7 décembre 2004, à l’âge de 54 ans.
Barbie aurait-elle enfin réussi son incursion dans le 21e siècle ? Après une campagne de pub flirtant avec le féminisme (même si les critiques ont trouvé à y redire), Mattel a eu la bonne idée de mettre en vente sa poupée Ava DuVernay. Créé en avril dernier, le jouet faisait partie de la collection Shero dédiée à six femmes puissantes et inspirantes. En plus de la réalisatrice afro-américaine nommée aux Oscars pour le film Selma, on retrouvait également des poupées de l’actrice et activiste Emmy Rossum, de la star de Broadway Kristin Chenoweth, de la chanteuse de country Trisha Yearwood, de l’éditrice du magazine Lucky Eva Chen, et de la mini styliste âgée de 5 ans, Sydney Keiser. Néanmoins, ces six Barbie ne s’étaient pas retrouvées à la vente. A la place, chaque star avait mis son double de plastique aux enchères pour l’association de son choix.
Mais après des mois d’insistance de la part des fans d’Ava DuVernay, Mattel a finalement décidé de revoir sa copie. Dimanche dernier, la marque a ainsi annoncé que la poupée allait être vendue en masse… et elle est aujourd’hui complètement sold out ! Écoulé en quelques minutes seulement sur le site de la marque et sur Amazon, le jouet devrait arriver juste à temps sous le pied du sapin pour Noël. De son côté, la réalisatrice n’en revient pas. Sur Twitter, elle a ainsi lâché : « On vient de me dire que la Barbie était en rupture de stockmais qu’il va y en avoir sur Amazon. Qu’est-ce qui se passe ? #Dingue #Fou #Whoa ».
Les femmes noires méritent plus qu’une seule BarbieDans une interview accordée à Buzzfeed US, Ava DuVernay a expliqué que selon elle, cette Barbie ne lui appartenait pas vraiment : « Les gens ont été nombreux à raconter pourquoi ils appréciaient vraiment cette poupée, mais ce n’est certainement pas à cause de moi. C’est une question d’image. C’est à ça qu’ils répondent. C’est une question de balance. C’est à propos de ce large spectre qui fait ce que nous sommes. Ce n’est pas assez d’avoir une seule Barbie noire… parce que les femmes noires ne sont pas un monolithe. Nous avons plusieurs types de chevelures, des occupations très différentes, des passions différentes, donc je pense que la chose à laquelle répondent les gens c’est la diversité ».
Si Mattel a toujours créé des Barbie noires, il est vrai qu’elles sont généralement représentées avec des cheveux raides façon tissage. On peut noter l’apparition d’une poupée avec des micro tresses inspirée de la chanteuse et actrice Brandy en 1999 et plus récemment la création d’une poupée à l’allure de la jeune star Zendaya portant des dreadlocks, mais cette dernière n’a malheureusement jamais été mise en vente. Sur le blog Black Girl Long Hair, une jeune femme s’interroge : « Plusieurs questions me viennent à l’esprit quand je me demande pourquoi Mattel ne va pas produire de poupées Zendaya à grande échelle. Est-ce trop difficile ou trop coûteux de recréer sa chevelure ? Est-ce trop compliqué de recréer en masse les petits détails de son physique, comme les cheveux de bébé ? Mais pouvons-nous imaginer une version moins détaillée et donc moins compliquée à produire ? »
En attendant de savoir si Mattel prendra note du succès de la Barbie Ava DuVernay pour ses productions futures, reste que ce buzz est très profitable au fabricant de jouets dont le chiffre d’affaires a largement baissé ces dernières années. Écrasée par la concurrence, la marque a également eu beaucoup de mal à proposer des produits dans l’air du temps à ses petits consommateurs. Entre sa Barbie entrepreneuse toute de rose vêtue, son livre de Barbie informaticienne qui ne sait pas se servir d’un ordinateur sans l’aide de garçons et sa poupée connectée accusée d’espionner les enfants, Mattel n’est plus franchement en odeur de sainteté dans les magasins de jouets.
«Fleur de lotus», «Les portes du silence» ou encore «Patrouille à l’Est», de grandes oeuvres cinématographiques qui nous rappellent et nous rappelleront toujours Amar Laskri, le vétéran du 7e art algérien. Né le 22 janvier 1942 à Aïn El Berda/ Annaba, il a vécu une vie jalonnée de succès nationaux et internationaux: festival de Carthage et du Burkina-Faso entre autres. Décédé en mai 2015, et inhumé dans sa ville natale, Amar Laskri reste et restera à jamais l’irremplaçable fils d’Annaba et de l’Algérie.
En hommage à cette personnalité cinématographique hors du commun, ses amis ont revisité sa vie, à travers les témoignages d’amis et de proches. Un film réalisé par Amar Rabia, membre de l’association Lumière pour la culture et le cinéma (dont il est le président), a rendu hommage, hier, au Palais de la culture et des arts, Mohamed-Boudiaf d’Annaba. Pilier du cinéma algérien, grâce à une filmographie de très haute facture, il a eu droit à un chaleureux hommage en présence de son épouse, sa fille et de grandes figures du 7e art, mais surtout d’un grand public, venu rendre hommage à l’homme et ses oeuvres. Réalisé de son vivant, le film rapporte le temps de 52 minutes, Amar Laskri parmi sa famille, ses amis et son public. Dans un portrait retraçant les étapes de ce cinéaste de renommée mondial, il rapporte aussi les émouvants témoignages de ceux qui l’ont côtoyé de très près, Messahel et Azzedine Mihoubi entre autres. Autre talentueux cinéaste, Benamar Bakhti, réalisateur de «L’épopée du Cheikh Bouaamama» et de la célèbre comédie «Le clandestin». Ce dernier est le seul film que les Algériens ne se lassent pas de revoir. De notoriété internationale, certaines de ces productions ont été primées lors de grands festivals. Né en 1941 à Tlemcen, Benamar Bakhti est parti lui aussi en silence. Deux géants du cinéma algérien sont partis en nous laissant un éternel héritage cinématographie. Le commissariat du Festival du cinéma méditerranéen d’Annaba, a rendu un vif hommage aux deux hommes et à leurs oeuvres.
L’hiver est là et notre joli hâle estivale s’estompe petit à petit. Vous désirez garder une mine fraîche toute l’année? Le bronzer sera votre meilleur allié. Cela dit, il y a quelques étapes à suivre pour porter le teint halé à la perfection.
Choisir son bronzerLe bronzer a pour but d’haler légèrement le teint, il est donc préférable de le choisir deux voire trois teintes plus foncé que votre carnation. Vous avez aussi le choix entre un fini mat ou satiné . Le bronzer satiné a tendance a marquer les pores et convient mieux pour un maquillage du soir.
Choisir un pinceauBien que le choix du pinceaux soit laissé à l’appréciation de chacune , il est tout de même préférable, lorsqu’on débute, de choisir un pinceau à poils courts synthétiques. Cela permet plus de contrôle lors de l’application et une meilleur diffusion de la matière .
ApplicationAvant toute chose, il faut savoir que le bronzer ou poudre de soleil, s’applique après avoir posé le Fond de teint , l’anticernes , le correcteur et la poudre (compacte ou libre) mais avant l’application du blush .
Il faut garder en tête que le bronzer a pour but de légèrement hâler le teint. Il doit donc être appliqué sur des parties spécifiques du visages et avec parcimonie. Il ne faut absolument pas l’appliquer sur tout le visage sous peine de ressembler à Oompa Loompa.
La technique est de faire des mouvements circulaires en imaginant que vous dessinez un nombre 3 sur votre visage .
La filière lait en Algérie vit-elle une crise profonde ? Existe-t-il réellement un risque de rupture de stock au niveau de certaines laiteries ? C’est à ces questions et tant d’autres que le conseiller du ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Cherif Amari a répondu lors de son passage, hier, sur les ondes de la chaîne III de la Radio algérienne.
D’amblée, l’hôte de la Radio algérienne a assuré que le département de Sid Ahmed Ferroukhi met les bouchées doubles afin de booster la filière, qui constitue un segment important du développement économique du pays.
«On est dans une démarche de construction structurelle, de vision, et de stratégie 2019-2020 », a assuré l’intervenant. Entre autres, à peine quelques jours après que le ministre du secteur ait, annoncé la révision à la hausse de 4 dinars pour le litre du prix de cession du lait cru auprès des laiteries en guise de soutien aux éleveurs, qui est passé de 45 DA à 50 DA, en dépit de la dégringolade des prix du pétrole, l’hôte de la radio chaîne III a assuré que la démarche s’inscrit dans le processus de dialogue lancé par le ministre du secteur.
La mesure a été prise en réponse à l’urgence de la situation des éleveurs, qui font face depuis plusieurs mois à des contraintes liées à l’accès aux aliments de bétail et aux lenteurs enregistrées dans le paiement des primes de soutien aux producteurs du lait cru. De ce fait, le gouvernement va dégager une enveloppe financière de plus de 200 milliards DA sur les cinq prochaines années pour relancer la filière lait. En gros, pour le conseiller du ministère de l’Agriculture, l’État a pris ces décisions en vue de donner «des éléments de réponses pour développer cette filière et lui donner de l’ambition». S’agissant de l’aliment de bétail, qui constitue la question cruciale du développement de la filière, l’intervenant indiqué que le gouvernement travaille sur la question en essayant de se pencher davantage sur l’amélioration et le développement de l’offre fourragère. En termes plus clairs, il a précisé qu’il faut donner des réponses sur la question du foncier. « Nous sommes dans une démarche graduelle, au bout de 2019, pour essayer de développer les cultures fourragères et d’améliorer la production et mettre en places des systèmes d’élevages intensives, à travers des fermes modernes », a-t-il encore rajouté. Ces mesures permettront, selon M. Amari de réduire significativement l’importation de la poudre de lait.
«Notre ambitions est d’arriver dans les cinq prochaines années à 0% d’utilisation de la poudre de lait importée pour la production des produits dérivés (aux prix libres) et d’augmenter la part du marché du lait cru estimée actuellement à 30% », a garanti l’hôte de la radio algérienne, en tablant sur les grandes potentialités dont recèle l’Algérie. Dans un autre sillage, il dira que la stratégie du ministère de l’Agriculture pour booster la filière lait repose essentiellement sur la création et le renforcement des grandes fermes.
Cependant, pour lui, les petits éleveurs sont pris en considération.
Selon le conseiller de M. Sid Ahmed Ferroukhi, la filière lait est constituée par de petits éleveurs, (environs 50 000 qui exercent dans des zones de montagne), ce qui représente, estime-t-il, un handicap pour son essor. Afin de développer la production du lait et réduire les importations de ce produit, les autorités préconisent le développement d’un segment de grands éleveurs. Quant aux élevages de petites tailles, ils ne seront pas abandonnés. Bien au contraire, ils seront «accompagner par des mesures d’encadrement et de mise à niveau», rassure l’invité de la Chaîne III. Parmi ces mesures, il cite la mise en place de la banque de la CNMA destinée prioritairement pour le maintien et le développement des petits éleveurs. Il y aura, entre autres, de grandes fermes, qui seront développés dans le cadre de partenariats avec des étrangers ou des privés algériens. Il a assuré, aussi, que de grands professionnels du lait, vont investir dans el secteur du lait.
Lamia Boufassa
Le secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (Unpa) et membre du bureau politique du FLN (Front de libération nationale), Mohamed Allioui, accuse des parties du pouvoir de tout faire pour entraver les missions du gouvernement Sellal, et ce, en constituant un gouvernement «parallèle».
Intervenant avant-hier sur le plateau d’une chaîne de télévision privée, Mohamed Allioui défend avec ferveur le gouvernement actuel. Selon lui, Abdelmalek Sellal et son équipe n’ont pas échoué. Il accuse par contre, des parties du pouvoir et d’autres en dehors de tout faire pour entraver les missions de l’équipe du Premier ministre et ce, en constituant un gouvernement «parallèle». «Ils ont constitué un gouvernement dans l’ombre et une partie du pouvoir les nourrit», dit-il.
Il n’exclut ainsi que des ministres qui travaillent pour saborder l’action du gouvernement Sellal.
S’agissant du candidat du FLN pour les prochaines présidentielles, Mohamed Allioui affirme que ce sujet n’a pas encore été abordé au bureau politique du parti et que ce rendez-vous demeure encore loin. «Le président de la République est le président du parti. Nous nous inspirons de ses orientations et celui qui veut se porter candidat n’a qu’à se préparer, mobiliser son parti et attendre 2019», dit-il encore.
Le secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (Unpa) et membre du bureau politique du FLN considère par ailleurs que Boualem Benhamouda était le meilleur secrétaire général du parti avec lequel il avait travaillé, exprimant son respect et sa considération à l’égard de tous les autres Sg du FLN avec lesquels il avait également collaboré dont Abdelaziz Belkhadem.
A celui-ci, Allioui reproche d’avoir cédé le parti à trois membres du bureau politique et également membres du gouvernement, allusion au trio Amar Tou, Rachid Harraoubia et El-Hadi Khaldi.
Ry. N.