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Updated: 18 hours 30 min ago

Mali-France : Human Rights Watch demande une enquête impartiale sur une frappe française

Fri, 22/01/2021 - 10:00

Une enquête crédible et impartiale est nécessaire sur la mort de 19 présumés civils à Bounti au Mali recommande Human Rights Watch.

Les gouvernements malien et français devraient mener une enquête rapide et impartiale sur la frappe aérienne française du 3 janvier 2021 dans le centre du Mali, qui a tué 19 personnes considérées par les habitants locaux comme étant des civils, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui. Dans un communiqué du 7 janvier, les forces armées françaises ont déclaré que l'attaque a été menée vers 15 heures par deux chasseurs Mirage 2000 qui ont lancé trois bombes sur "un groupe d'environ 40 hommes adultes", tuant une trentaine de personnes qui, selon elles, étaient des combattants islamistes armés, au nord du village de Bounti.

Une organisation non gouvernementale locale a rapporté le soir de l'attaque qu'une cérémonie de mariage à l'extérieur de Bounti avait été bombardée, tuant des civils. Le 5 janvier, la force antiterroriste française opérant au Mali a confirmé qu'elle avait effectué des frappes aériennes dans la région ce jour-là, mais a affirmé qu'il n'y avait pas de mariage et qu'elle avait visé le rassemblement d'un groupe islamiste armé qu'elle traquait depuis plusieurs jours. Trois habitants de Bounti, dont deux ont été blessés lors de l'attaque, ont déclaré à Human Rights Watch que le rassemblement était un mariage auquel assistaient de nombreux civils.

"Les graves allégations selon lesquelles des civils auraient été tués dans des frappes aériennes doivent faire l'objet d'une enquête rapide afin de déterminer la légalité des frappes au regard des lois de la guerre", a déclaré Jonathan Pedneault, chercheur auprès de la division crises et conflits à Human Rights Watch. "Les autorités maliennes et françaises ont l'obligation, en vertu du droit international, de veiller à ce qu'une enquête crédible soit menée de manière approfondie et impartiale".

Le 6 janvier, les médias français ont rapporté que la Mission intégrée multidimensionnelle des Nations Unies pour la stabilisation au Mali, MINUSMA, avait lancé sa propre enquête sur l'incident de Bounti. Le lendemain, une source du ministère malien de la Défense a déclaré aux médias turcs qu'elle menait également des enquêtes. Les forces maliennes et françaises devraient coopérer pleinement avec l'enquête en cours de la Division des droits de l'homme de la MINUSMA, notamment en fournissant les plans de vol et l'accès au site.

L'attaque aérienne française, menée par la force Barkhane, a eu lieu quelques jours après deux attaques distinctes utilisant des engins explosifs improvisés (EEI), qui ont tué au total cinq soldats français à moins de 100 kilomètres de Bounti, le 29 décembre 2020 et le 2 janvier. La zone autour de Bounti, le Cercle de Douentza dans la région de Mopti, au centre du Mali, est une zone d'opérations connue des groupes islamistes armés. Ces groupes ont commis de nombreux abus contre les civils locaux et les agents de l'État depuis 2015.

Si la déclaration des autorités françaises indique que la force Barkhane a mené les frappes à la suite d'une opération de renseignement de plusieurs jours, elle précise également que le groupe visé n'a été identifié qu'une heure avant les frappes, lorsqu'un drone aérien Reaper a "détecté une moto avec deux individus" se joignant au groupe plus important.

Selon cette déclaration, le drone a observé le rassemblement et s'est assuré qu'aucune femme ni aucun enfant n'était présent. Les forces armées françaises affirment que ces observations, couplées aux renseignements recueillis les jours précédents, étaient suffisantes pour déterminer que les hommes visés faisaient partie d'un groupe islamiste armé.

Dans une interview accordée le 10 janvier à France Inter, Florence Parly, la ministre française de l'armée, a déclaré qu'elle avait personnellement vérifié qu'il n'y avait « ni mariage, ni femme, ni enfant, qu'il s'agissait d'hommes et exclusivement d'hommes. »

Chacun des trois habitants de Bounti avec qui s'est entretenu Human Rights Watch a cependant indiqué qu'un mariage avait eu lieu et que les hommes s'étaient réunis séparément des femmes et des enfants en raison des mesures de ségrégation entre les hommes et les femmes imposées par les groupes islamistes armés actifs dans la région.

Ils ont expliqué que le mariage avait été planifié plus d'un mois auparavant et que des personnes étaient venues d'autres villes et villages pour y assister. Le mariage, que la famille avait organisé plusieurs années auparavant, était entre une jeune fille de 16 ans et un parent éloigné de 25 ans. Le mariage des enfants est légal au Mali et 54 % des filles maliennes sont mariées avant l'âge de 18 ans. Un mouton avait été abattu et préparé dans le village et les femmes étaient sur le point de livrer le repas lorsque l'attaque a eu lieu, ont déclaré les habitants.

"Soudain, nous avons entendu le bruit du jet, et tout s'est passé rapidement", a indiqué à Human Rights Watch un homme de 68 ans de Bounti. "J'ai entendu une puissante détonation, boum, puis une autre détonation. J'ai perdu conscience pendant quelques minutes et quand je me suis réveillé, mon pied saignait à cause des éclats d'obus, et tout autour de moi, il y avait des blessés et des cadavres."

Un autre homme, âgé d'une quarantaine d'années et présent sur les lieux au moment de la frappe, a déclaré que la première bombe avait explosé et tué 17 hommes, tandis que la seconde en avait blessé 9, dont 2 sont morts plus tard. "Nous voulons une enquête approfondie et une protection, parce que l'État doit éviter la confusion [entre civils et combattants] dans ses opérations," a-t-il déclaré.

Selon une déclaration de Médecins Sans Frontières (MSF), une organisation humanitaire internationale non gouvernementale, la plupart des huit hommes qu'ils ont traités étaient des personnes âgées. Le 5 janvier, une ambulance arborant le logo de MSF et transportant trois survivants gravement blessés a été retenue de force pendant plusieurs heures par des hommes armés non identifiés, ce qui a entraîné la mort de l'un des patients.

Un témoin a rapporté que le 15 janvier, les forces de sécurité maliennes ont arrêté à l'hôpital de Sévaré, une ville située à environ 200 kilomètres de Bounti, deux hommes qui avaient été blessés lors de l'attaque de Bounti.

Le droit international humanitaire, ou lois de la guerre, qui s'applique au conflit au centre du Mali, exige que toutes les attaques soient dirigées contre des cibles militaires. Bien que la présence de victimes civiles n'indique pas automatiquement une violation des lois de la guerre, les attaques ne peuvent pas être menées sans discernement ni causer des pertes civiles disproportionnées. Les forces attaquantes sont tenues de faire tout ce qui est possible pour vérifier que leurs cibles sont militaires et évaluer si les pertes civiles éventuelles sont excessives par rapport au gain militaire recherché. Les États parties à un conflit armé sont tenus d'enquêter sur les allégations crédibles de violations graves du droit de la guerre, qui peuvent constituer des crimes de guerre.

Les autorités maliennes et françaises doivent aider à l'enquête MINUSMA en fournissant aux enquêteurs les journaux de vol, les coordonnées de tous les avions opérant dans la zone ce jour-là, et les renseignements qui ont conduit à l'attaque. Les autorités maliennes devraient immédiatement assurer la protection des témoins et des victimes et ouvrir une enquête judiciaire.

Dans l'intervalle, les autorités françaises devraient enquêter sur la frappe, y compris sur le rôle joué par la chaîne de commandement. Si l'enquête détermine que la frappe est illégale, la France devrait indemniser les victimes civiles et leurs proches et envisager de réparer les dommages causés aux civils, indépendamment de toute constatation d'action illégale.

"Plus vite des enquêtes crédibles et impartiales seront mises en place et dotées des informations nécessaires, plus vite elles auront des chances de donner des résultats précis et de dissiper les doutes et les rumeurs", a déclaré M. Pedneault. "En aidant la MINUSMA à mener cette enquête et en ouvrant leurs propres enquêtes indépendantes, les gouvernements malien et français non seulement respecteront leurs obligations internationales, mais démontreront leur engagement à protéger les populations locales et à faire respecter l'État de droit".

Human Rights Watch

Mali, France : Enquête nécessaire sur une frappe française (https://www.hrw.org/fr/news/2021/01/21/mali-france-enquete-necessaire-sur-une-frappe-francaise)

Categories: Afrique

Décès de l'abbé Rodrigue Sanon : Le Premier ministre Christophe Dabiré exprime sa compassion

Fri, 22/01/2021 - 09:30

Dans ce communiqué, le Premier ministre exprime sa compassion à la famille biologique et religieuse de l'abbé Rodrigue Sanon, dont le corps sans vie a été retrouvé ce jeudi 21 janvier 2021.

Message de compassion de son Excellence Monsieur le Premier ministre, suite à la mort tragique de l'abbé Rodrigue Sanou, curé de la paroisse Notre-Dame de la Paix de Soubakaniédougou.

"C'est avec une profonde indignation que j'ai appris la mort tragique de l'abbé Rodrigue Sanou, curé de la paroisse Notre-Dame de la Paix de Soubakaniédougou. Je condamne fermement cet acte barbare indigne de notre époque. J'invite les populations à la vigilance et à la collaboration avec les forces de défense et de sécurité. Aux familles biologique et religieuse du défunt, je témoigne ma compassion et présente mes sincères condoléances. Puisse l'âme de l'abbé Rodrigue Sanou reposer en paix" !

DCRP/Primature

Categories: Afrique

Une marche virtuelle pour demander à la CEDEAO de sauver le lait local ouest-africain dans un contexte de pandémie de COVID19

Fri, 22/01/2021 - 09:30

Ceci est un communiqué d'une coalition de 55 organisations de producteurs et productrices de lait local de six pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre, membres de la campagne « Mon lait est local ». A travers une marche virtuelle, elles plaident pour une implication effective de la CEDEAO afin de sauver le lait local de l'espace communautaire.

● La filière lait ouest-africain connait une crise majeure en raison d'une concurrence déloyale des importations et de la pandémie de Covid-19.

● A la veille du Sommet Ordinaire des Chefs d'Etats de la CEDEAO, une coalition de 55 organisations de six pays interpelle les décideurs politiques pour agir en urgence en mobilisant le financement de la Stratégie Régionale de l'Offensive Lait pour la mise en œuvre de son premier Programme Prioritaire d'Investissements.

● Une « marche virtuelle » mobilise les sympathisants et les invite à signer une pétition qui a déjà recueilli plus de 36 000 signatures.

Dakar, 21 janvier 2021.

Plus de 55 organisations de producteurs et productrices de lait local de six pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre, membres de la campagne « Mon lait est local », ont marché virtuellement pour demander aux Chefs d'États de la CEDEAO, d'agir lors du Sommet Ordinaire de la CEDEAO pour sauver la filière « lait local ». La coalition demande à l'organisation régionale la mobilisation du financement pour l'offensive lait régional, notamment son Programme Prioritaire d'Investissements pour la promotion des chaînes de valeur du lait local.

La crise de la Covid-19 a entraîné une paupérisation du secteur agropastoral qui fait vivre 48 millions de personnes en Afrique de l'Ouest : « Non seulement on n'arrive pas à vendre [notre lait] comme on veut, mais on a subi d'énormes pertes. Si cette activité est arrêtée, il va de soi qu'il n'y aura plus de nourriture, ni de soins pour notre famille », déplore Alima Tall, productrice laitière au Burkina Faso.

Déjà injustement concurrencé par des importations de poudre de lait européen bénéficiant de subventions et de tarifs douaniers avantageux, le lait ouest-africain a subi les conséquences de la pandémie de Covid-19. Celle-ci a montré partout dans le monde, et notamment en Afrique, l'importance des productions locales. Alors que le commerce international et les importations sont fortement perturbés, que les transports des biens et des personnes sont ralentis, voire suspendus, que les économies nationales sont durement touchées, produire localement apparaît comme une solution évidente à court et long termes. Les productions locales permettent une autonomie vis-à-vis des importations et des crises internationales, permettent aux producteurs locaux et leurs familles de vivre de leur production, de relancer l´économie locale et de créer des emplois et enfin aux consommateurs de disposer en quantité de produits nutritifs et de qualité.

Le 23 Janvier 2021 se tiendra une importante rencontre des Chefs d'Etats d'Afrique de l'Ouest, consacrée, notamment, à la pandémie de COVID-19. Lors de cette réunion, les responsables politiques vont prendre d'importants engagements et ce serait l'occasion pour qu'ils valident la stratégie régionale et le programme prioritaire d'investissements qui proposent des mesures concrètes pour développer la filière « lait local » maintenant et pour les générations futures. La CEDEAO a fait de la filière « lait local » un de ses enjeux prioritaires pour les dix prochaines années mais force est de constater que la mise en œuvre est très lente.

La crise dans laquelle se trouve cette filière nous interpelle tous ; les acteurs de la campagne « Mon lait est local » ont donc saisi l'opportunité du Sommet Ordinaire des Chefs d'États de la CEDEAO pour demander à leurs dirigeants de financer la mise en œuvre de la stratégie et du Programme Prioritaire d'investissements de « l'offensive régionale lait ».

Ainsi, le 3 décembre dernier, la coalition a lancé simultanément sur une plateforme de réunion en ligne ainsi que via un Facebook live une « marche virtuelle », rassemblant des personnes et organisations, actrices du secteur mais aussi sympathisants, associations de consommateurs, influenceurs, médias, issus du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal et du Tchad. Cette mobilisation s'est poursuivie jusqu'à aujourd'hui sur les réseaux sociaux, avec plus de 1000 personnes atteintes, dans le but de sensibiliser mais surtout de signer une pétition et faire pression sur les États.

« Pour nous soutenir, chacun peut signer notre pétition en ligne lancée en 2018, qui vise à rassembler 55 000 signatures », a déclaré Hindatou Amadou, Coordinatrice de la Campagne Régionale « Mon lait est local ». « Déjà plus de 36 000 personnes l'ont signé, ce qui montre l'engouement de la population pour le consommer local ! Nous attendons des dirigeants de la CEDEAO des mesures rapides et efficaces, notamment le financement et la mise en œuvre du Programme Prioritaire d'Investissements pour la promotion des chaînes de valeur du lait local. Des millions de personnes sont concernées. »

NOTES AUX RÉDACTIONS :

Pétition en ligne
La Stratégie et le Programme Prioritaire d'Investissement de l'offensive lait comprennent les mesures de protection suivante :
• Relever les taxes d'importation des produits laitiers importés ;
• Prendre des mesures ciblées d'exonération de TVA sur le lait local ;
• Renforcer la transparence de marché – y compris sur les mélanges de poudres rengraissées avec des huiles végétales et par l'étiquetage sur l'origine et la teneur en lait ;
• Conditionner les investissements étrangers à des obligations de collecte de lait local ;
• Utiliser les nouvelles recettes fiscales pour soutenir le développement de la filière lait local.

Hashtag à partager : #lamarchedulaitcedeao
Facebook : www.facebook.com/monlaitestlocal

Porte-paroles :

Hindatou Amadou, APESS, Coordinatrice Régionale de la Campagne « Mon lait est local » (+226) 70 53 85 14. hindatou_amadou@yahoo.fr
Burkina : Ousmane Diallo, Oxfam. ousmane.diallo@oxfam.org
Mali : Moussa Coulibaly, CAD-Mali. mcoule@gmail.com
Mauritanie : Habsatou bal, Oxfam. habsatou.bal@oxfam.org
Niger : Daouda Hamissou, ONG Karkara. daoudahamissou@yahoo.fr
Sénégal : Babacar Séne, Journal Agropasteur. babasene402@gmail.com
Tchad : Ibrahim Mahamat Saleh, Oxfam. ibrahim.mahamat@oxfam.org

Categories: Afrique

Décès de l'abbé Rodrigue Sanon : Voici le programme des obsèques

Fri, 22/01/2021 - 09:00

Dans ce communiqué, Monseigneur Lukas Kalfa Sanou, évêque du diocèse de Banfora donne le programme des obsèques de l'abbé Rodrigue Sanon, curé de la paroisse Notre Dame de la Paix de Soubakaniedougou Rappelons que l'abbé Rodrigue Sanon était porté disparu le 19 janvier 2021, puis son corps a été retrouvé le 21 janvier 2021 dans la forêt de Toumousseni.

Categories: Afrique

Décès de KABORE AIME ANDRE PHILIPPE : Remerciements et Faire part

Fri, 22/01/2021 - 07:00

Les grandes familles KABORE et KAFANDO à Ouagadougou et Salogo,
Les grandes familles YAMEOGO et OUEDRAOGO à Koudougou, Ouahigouya et Ouagadougou ;

Les familles de feu KABORE Amadou Georges à Samandin
La famille de feu DOUAMBA Vincent Emile à M'Bagouamyiri,
La famille de feu BONKOUNGOU Raphael à Ouagadougou
La famille de feu NONGANA François Xavier à Ouagadougou,
La famille de feu TAPSOBA Michel à Ouagadougou,
La famille de feu COMPAORE André Harouna à Bobo Dioulasso, Ouagadougou,
Les frères et sœurs du défunt :

Bernadette épouse YANOGO Joseph,
Delphine épouse BERE André,
Gaston et son épouse OUEDRAOGO Edith,
Henriette épouse NIKIEMA Ferdinand,
Fati épouse feu HIEN Xavier,
Hamado Frédéric et son épouse KAFANDO Claudine,
Sylvain et son épouse COMPAORE Catherine,
Brigitte Kabore,

Bertrand et son épouse KYEMTORE Elise,
Les cousins et cousines du défunt
La veuve KABORE Née YAMEOGO MARIE à Wemtenga et ses enfants : Grace, Rosine, Murielle, Serge, Patricia, Joël.
Les petits enfants

Les neveux et les nièces à Ouagadougou et à l'étranger
Les familles alliées YAMEOGO, KYELEM, BILGHO, ZONGO, SAM, FAHO, ZERBO, NAGALO, OUEDRAOGO, TIEMTORE, SANON,

Remercient toutes les personnes, autorités physiques et morales qui leur ont apporté leur soutien moral et matériel lors du rappel à Dieu le 18 janvier 2021 à Ouagadougou suivi de l'inhumation le 20 janvier 2021 de leur fils frère, époux, père, oncle, beau-frère, beau-père, grand père, et ami

KABORE AIME ANDRE PHILIPPE, Documentaliste du LIPTAKO-GOURMA à la retraite dans sa 78ème année.
Par ailleurs, des messes seront dites à l'endroit du défunt selon le programme suivant :

Le Dimanche 24/01/2020 à 08h00 à l'église Scolasticat.
Tous les Dimanches, du 24/01/2021 au 21/02/2021 à 09h00 à l'église Saint Camille.
Tous les autres jours de la semaine du 25/01/2021 au 20/02/2021 à 05h30 à l'église Saint Camille.

Categories: Afrique

Réconciliation nationale : « Ne pas profiter de sa position de force pour vouloir effacer certaines choses, car tôt ou tard, ça va vous rattraper », prévient Issiaka Ouédraogo du CISAG

Fri, 22/01/2021 - 00:29

Le processus de réconciliation nationale ne saurait être l'otage d'un clan ou d'un groupuscule, encore moins un moyen de pression ou de chantage quelconque. C'est l'avis des responsables du Conseil d'information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG) qui ont, ce jeudi 21 janvier 2021 à Ouagadougou, animé une conférence de presse pour se prononcer sur la situation nationale.

« Le Conseil d'information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG) tient à rappeler que les initiatives en faveur d'une réconciliation nationale ont toujours existé au Burkina Faso, mais sans succès. Comme exemples, nous pouvons citer : le forum sur la réconciliation nationale en 1991 qui n'a pas pu avoir lieu, la Journée nationale du pardon du 30 mars 2001 et la création du HCRUN (Haut-conseil pour la réconciliation et l'unité nationale) depuis 2016. C'est donc dire qu'il y a nécessité de tirer leçon de l'échec de toutes ces tentatives afin que la réconciliation souhaitée de tous les vœux, soit une réalité », a averti Issiaka Ouédraogo, président du CISAG.

Les responsables de cette organisation de la société civile disent craindre une immixtion de certains acteurs politiques et civils dans la question de la réconciliation, qui tentent de se l'approprier. « Cette guerre éhontée de paternité par presse interposée à laquelle nous assistons depuis quelques jours n'a pas lieu d'être. Si l'on n'y prend garde, elle pourrait vider le projet initial de tout son sens et justifier, aux yeux de certains observateurs de la scène nationale, qu'il s'agirait en réalité d'un fonds de commerce politique », présente M. Ouédraogo.

Selon le CISAG, le ministère de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale a été créé à dessein pour organiser le retour de Blaise Compaoré. Pourtant, pense-t-il, la question ne doit pas se borner à scruter l'époque Compaoré ; elle doit prendre en compte la période allant de 1960 à ce jour. « Blaise Compaoré n'est pas l'ennemi du Burkina ; autant on peut lui reprocher des choses, autant on peut mettre beaucoup de bonnes choses à son actif. Même ceux qui sont au pouvoir aujourd'hui ont quelque chose à se reprocher dans les 27 ans du pouvoir Compaoré. Il y a des gens qui sont au pouvoir aujourd'hui, mais qui ont des conflits avec d'autres Burkinabè ; ce n'est pas parce qu'ils sont en position de force qu'il faut oublier ça. Il ne faut pas profiter de sa position de force pour vouloir effacer certaines choses, car tôt ou tard, ça va vous rattraper », s'est étalé Issiaka Ouédraogo, principal intervenant à la conférence, pour qui, chaque acteur doit donc avoir le courage et la sincérité pour permettre une véritable réconciliation.

Zéphirin Diabré, un « homme de maturité »

Les responsables du CISAG ont salué la nomination de Zéphirin Diabré au département en charge de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, estimant que l'homme a déjà fait preuve de maturité à l'opposition, lors de l'insurrection populaire et en travaillant avec le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, parti au pouvoir) et le CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès, ex-parti au pouvoir).
Zéphirin Diabré est donc un homme de consensus, ont félicité les dirigeants du CISAG.

Réagissant à l'actualité relative au retrait de la plainte de Zéphirin Diabré contre Simon Compaoré dans l'affaire dite « tranquilos » (Affaire "tranquilos" : Zéphirin Diabré "retire" sa plainte contre Simon Compaoré - leFaso.net), Issiaka Ouédraogo estime que la réconciliation passe également par là et qu'en tant que premier responsable en charge de la question, M. Diabré, en toute logique, devait poser un tel geste de dégel. « La réconciliation nationale implique de se réconcilier avec soi d'abord, se réconcilier avec son entourage pour, enfin, se réconcilier avec son peuple, sa nation », procède-t-il, justifiant la démarche de Zéphirin Diabré.

De l'avis du CISAG, la justice n'est pas forcément la meilleure formule pour résoudre un différend ; des mécanismes liés aux réalités nationales existent (personnes morales, gardiens des valeurs, autorités morales, etc.). « Le pardon et la réconciliation nationale ne s'obtiennent pas dans les discours et les bureaux », soutient Issiaka Ouédraogo.

O.L
Lefaso.net

Categories: Afrique

Médias en ligne : L'Association des éditeurs et professionnels expose les réalités du secteur au ministre de la Communication

Fri, 22/01/2021 - 00:25

L'Association des éditeurs et professionnels des médias en ligne (AEPML) a été reçue en audience, ce jeudi 21 janvier 2020, par le ministre de la Communication et des Relations avec le parlement, Ousséni Tamboura. Cette première prise de contact a été l'occasion pour la délégation conduite par Dr Cyriaque Paré, d'exposer les difficultés que rencontrent les acteurs de médias en ligne. En face, c'est un ministre disposé à œuvrer à la recherche de solutions que les visiteurs du jour ont salué.

Depuis sa prise de fonction officielle à la tête du ministère de la Communication et des Relations avec le parlement, le porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura, a entamé une série de prises de contact et rendu visite aux organisations professionnelles des médias. Ce jeudi 21 janvier 2021, c'était au tour de l'Association des éditeurs et professionnels des médias en ligne (AEPML), conduite par son président, Dr Cyriaque Paré, d'être reçue par Ousséni Tamboura.

La fiscalité, les avantages liés à la carte de presse, etc

A l'issue des échanges qui ont duré près d'une heure, Dr Cyriaque Paré a laissé entendre que l'association a exposé au ministre les difficultés que rencontrent les éditeurs et professionnels des médias en ligne. La principale difficulté, à l'en croire, est liée à la fiscalité. « L'entreprise de presse n'a pas de fiscalité spécifique alors qu'elle reste une entreprise spécifique de par le service public qu'elle rend ».

Outre cela, il y a le problème de l'accès à la manne publicitaire remise par l'administration publique, la question des avantages liés à la carte de presse, l'augmentation de la subvention de l'Etat.

Dr Cyriaque Paré, président de l'association des éditeurs et professionnels des médias en lignes du Burkina

Le devoir de gratitude des opérateurs de téléphonie

« Nous avons enfin demandé que le ministre nous appuie dans un plaidoyer auprès des opérateurs de téléphonie dont nous sommes des apporteurs de clients. Beaucoup de citoyens consomment l'information en ligne qui est accessible gratuitement et qui permet aux opérateurs d'engranger des bénéfices parce qu'il faut acheter des crédits de téléphone pour lire l'information. Mais ceux qui produisent ces informations n'ont pas d'avantages spécifiques liés à cette production. C'est une question que nous avons posée et nous pensons que les opérateurs de téléphonie devraient pouvoir accompagner les médias en ligne dans leur développement économique », a indiqué Dr Cyriaque Paré.
L'Association des éditeurs professionnels des médias en ligne dit apprécier la démarche du ministre Ousséni Tamboura pour connaître les réalités du secteur et sa disponibilité à rester en dialogue permanent avec ses membres pour résoudre les problèmes posés.

Ousséni Tamboura, ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement

L'AEPML en bref

En rappel, l'Association des éditeurs et professionnels des médias en ligne (AEPML) est une structure qui regroupe les éditeurs, promoteurs, gestionnaires, directeurs de publication, responsables de journaux en ligne et de portails établis au Burkina Faso ou à l'étranger mais ayant pour cible principale les Burkinabè. Elle a été créée en 2015 et a pour objectif de contribuer à la professionnalisation du secteur.

A son actif, il y a la loi sur les médias en ligne qui leur permet d'avoir une certaine légitimité et de bénéficier de la subvention de l'Etat. L'association compte une quarantaine de membres mais des estimations faites, il existerait près de 200 médias en ligne au Burkina Faso qui ont une vocation plus ou moins professionnelle, selon Dr Cyriaque Paré.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

Categories: Afrique

« Danse sur la fourmilière » : Réduire les capacités de nuisance des terroristes

Fri, 22/01/2021 - 00:20

« Danse sur la fourmilière ». Ainsi est intitulée la nouvelle opération du G5 Sahel soutenue par la force Barkhane. Elle a pour objectif de réduire la liberté de mouvement des Groupes Armés Terroristes et de détruire leurs plots logistiques. Elle s'inscrit dans le cadre de l'opération SAMA menée par la force conjointe du G5 Sahel et conduite en coordination avec l'opération Éclipse.

Au Burkina Faso, le Chef d'État-Major Général des Armées, le Général Moise Minungou et le commandant de la force Barkhane ont effectué une visite le 16 janvier 2021 pour encourager les militaires du poste de commandement de Gorom-Gorom engagés dans l'Opération. Les FDS continuent de monter en puissance et en stratégie. Acculés dans leurs derniers retranchements, les terroristes, du moins ceux qui en auront la chance, n'auront que leurs yeux pour pleurer.

L'opération "Danse sur la fourmilière" a débuté le 10 janvier. Elle regroupe des unités militaires composées du bataillon burkinabè, du bataillon malien et du bataillon nigérien de la force conjointe G5 Sahel, ainsi que des unités françaises de la force Barkhane. Les objectifs sont purement opératifs : empêcher toute résurgence des GAT, éviter l'apparition de sanctuaires, limiter la capacité de régénération terroriste, couper les flux logistiques des terroristes qui sèment la mort et la désolation à tout-va.

Dans le jargon militaire, il est question de passer des grands « coups de marteau » sur la tête des terroristes à une stratégie des « coups de râteau » beaucoup moins spectaculaire. Il faut des coups de râteau dans les zones où les FDS sont déjà passées, pour éviter que la mauvaise herbe ne repousse. Face aux groupes armés palestiniens qui resurgissent à Gaza, l'armée israélienne emploie un vocabulaire quasi-identique.Tsahal parle de « tondre le gazon »...

Ces opérations sont très importantes car , pour survivre, les terroristes se rédéploient fréquemment et adoptent une stratégie de « déprofilage ». Plutôt que de rechercher l'affrontement avec les troupes, ils optent pour le harcèlement systématique, souvent nocturne et asymétrique (attentat à la bombe, véhicule piégé, pose de mines artisanales). À partir de 2015, ils ont même pu attaquer frontalement des garnisons militaires au Sahel. Entre 2015 et 2017, le terrorisme est devenu plus agressif au Mali et a pu migrer vers le sud de la bande sahélo-saharienne.

Avec la création de Daech au Moyen-Orient, une filiale sahélienne s'est constituée, l'EIGS (État islamique au Grand Sahara), implantée dans la région des Trois Frontières, entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso, dans une zone particulièrement austère, peuplée de populations pauvres. En rencontrant les soldats burkinabè le 16 janvier, le Général Miningou leur a témoigné sa satisfaction et les a encouragés à garder toujours la posture de soldats opérationnels.

Démanteler les bases, assécher les sources de financement

L'opération « Danse sur la fourmilière » donnera du fil à retordre aux terroristes. Dans la lutte contre le terrorisme, il est en effet important de se représenter les alternatives possibles et les options envisageables. La première d'entre elles peut se résumer brièvement : ne rien faire. Cette option est souvent écartée pour des raisons politiques et des motifs liés au prestige et à la réputation. Dès lors que des intérêts nationaux sont touchés ou lorsque des lignes rouges sont franchies, l'action militaire devient une démonstration de force, de sa capacité de réaction et de sa crédibilité. La pression médiatique et politique pousse les décideurs à agir rapidement : toute passivité s'apparente à l'impunité, toute réflexion à de l'hésitation.

Par ailleurs, l'intervention militaire est souvent l'option que les terroristes recherchent. L'action terroriste vise à provoquer l'intervention de l'adversaire, l'entraîner sur un terrain qui lui est plus défavorable, et l'obliger à mener une guerre longue et coûteuse. Si l'action s'impose, trois options génériques sont possibles : dissuader, contenir ou détruire l'adversaire.

La dissuasion est un choix stratégique délicat dès lors que l'identification de groupes terroristes est difficile et que leur vraie force est leur indéfectible engagement à se battre, y compris à mourir, pour leur cause. La perspective d'une punition n'affecte guère leurs choix. S'il est possible de modifier l'environnement étatique dans lequel les terroristes évoluent, la dissuasion s'apparente rapidement à de la prévention et à de la protection.

La deuxième option, l'endiguement, vise à maintenir le degré de la menace à des niveaux acceptables sans chercher à détruire l'adversaire. Comme la première, cette stratégie est jugée obsolète et ineffective dès lors qu'il s'agit d'une menace terroriste, principalement parce qu'il est dangereux de laisser l'initiative à un adversaire qui entend propager la terreur. Une politique d'endiguement poursuit plusieurs objectifs. Tout d'abord, il s'agit de faire preuve de vigilance, d'échapper à l'inflation de la guerre sans fin et de se perdre en poursuivant le mythe de la sécurité absolue.

Il s'agit aussi de préserver ses ressources et de rechercher des partenaires. Vis-à-vis de l'adversaire, la stratégie de l'endiguement ne se réduit pas à la passivité. Elle consiste autant que faire se peut à l'empêcher d'agrandir son territoire, à restreindre ses mouvements transfrontaliers, à assécher ses sources de financements et à neutraliser sa chaîne de commandement. Si elle ne s'y réduit pas, elle implique un usage limité de la force.

Certains ne manquent pas de critiquer cette dynamique des « petits pas » parce qu'entre autres, elle laisse le temps et l'espace à l'adversaire de s'adapter et de se réorganiser. À quelques nuances près, un tel cahier des charges correspond peu ou prou aux objectifs de la mission Barkhane. Cette stratégie repose enfin sur un objectif et une perspective de long terme. Elle part du principe que la nature même du mouvement terroriste ne pourra à long terme qu'évoluer, soit vers sa propre destruction, soit vers sa transformation en mouvement politique.

La dernière option est celle de la destruction de l'ennemi. Dès lors qu'il s'agit de terroristes, cela signifie s'engager dans un conflit à la fois hybride et asymétrique. Hybride parce que chacun des acteurs (criminels, terroristes)mène sa propre bataille avec des objectifs différents dans un contexte étatique faible et dans un environnement social polarisé. Asymétrique parce que cette diversité d'objectifs se traduit cependant par une similitude des moyens (attentats, explosifs, attaques suicides, guérillas,...).

Dans ce contexte de guerre irrégulière, la force des mouvements terroristes est de se fondre dans une population qui peut les accueillir et les protéger, d'avoir recours à un type de violence qui rend la technologie occidentale peu efficace, et d'accepter des risques et des pertes qui seront toujours plus élevés que ceux de l'adversaire. Dans ces conditions, la tentation était grande d'occuper massivement les territoires qui pouvaient ainsi héberger et protéger des activités terroristes. Les expériences irakienne et afghane ont cependant montré les limites, à la fois humaines, stratégiques et économiques, de ce choix.

Pour éviter les pièges de l'occupation, et dès lors qu'il s'agit d'un théâtre aussi grand que le Sahel, la destruction de l'ennemi consiste principalement à neutraliser les membres et les leaders des mouvements par des forces spéciales, légères et mobiles, dans des opérations ciblées et rapides. Cette destruction de l'ennemi avec une empreinte légère pose naturellement des difficultés logistiques importantes. Pour le renseignement et la mobilité, le soutien des acteurs locaux est important. La menace est réelle, diffuse et intemporelle. Il ne faut donc point baisser la garde. Pour une réussite de l'opération, la collaboration avec les FDS doit être active et totale.

Jérémie Yisso BATIONO
Enseignant chercheur
Ouagadougou

Categories: Afrique

Joe Biden à la Maison Blanche : Des Burkinabè vivant aux Etats-Unis expriment leurs attentes

Fri, 22/01/2021 - 00:15

Le monde entier a suivi avec intérêt l'investiture du 46e président des Etats-Unis, Joe Biden. Il arrive à la tête de la première puissance mondiale après 3 tentatives infructueuses. Plus qu'un soulagement, son entrée à la Maison Blanche constitue de l'espoir pour beaucoup de citoyens américains et pour les ressortissants d'autres continents en particulier d'Afrique. Cela, au regard des reformes que l'ancien président Donald Trump avaient entreprises, notamment la loi sur l'immigration.

Le président du Faso, Roch Kaboré, a exprimé "toute sa disponibilité" à œuvrer avec le nouveau président et son administration, au renforcement des relations d'amitié et de coopération entre les États-Unis et le Burkina. D'ores et déjà, des Burkinabè vivant au pays de l'oncle Sam expriment leurs attentes pour ce premier mandat de Joe Biden.

Saydou Djiguemde, étudiant (fin de cycle), Bachelor of Science in Commerce, Small Business Management.

Je qualifierai l'élection de Joe Biden comme une sanction du peuple américain à l'encontre de Donald Trump. Sa gestion chaotique de la Covid-19 a été l'une des raisons qui a contraint les électeurs à lui retirer leur confiance. Sinon que Donald Trump appliquait un programme de campagne ( l'Amérique aux Américains ) qui a conduit à son élection. Mais n'ayant pas su gérer la crise sanitaire, les démocrates, avec Joe Biden en tête, ont su exploiter sa faiblesse pour se faire élire.

Saydou Djiguemde, étudiant ( fin de cycle), Bachelor of Science in Commerce, Small Business Management.

Aussi, l'ère Obama et Obama lui-même ont contribué à l'élection de Joe Biden. Ayant été le Vice-président d'Obama, ils avaient réussi sous leur présidence à relever l'économie du pays qui était à genoux. En un mot, les mérites de l'ère Obama ont été d'un grand apport.

Kamala Harris comme Vice-présidente est une première dans l'histoire des États-Unis d'Amérique. Elle est l'aboutissement voire le parachèvement d'une longue lutte des femmes de par le monde entier pour leur émancipation. Je souhaite qu'elle soit une femme responsable et compétente et non une femme qui occupe un poste de responsabilité.

Tout comme la “team” Obama-Biden qui avait fait un excellent travail, j'ose espérer que l'équipe Biden-Kamala fera aussi des exploits et des merveilles. En tant que Burkinabè en particulier et en tant qu'Africain en général, je n'attends rien d'extraordinaire de l'administration Biden. Les Hommes changent au sommet des États occidentaux mais leur politique étrangère et celle de l'immigration demeurent plus ou moins pareilles.

C'est souvent la taxonomie qui change. Joe Biden a été élu par les Américains et il mènera une politique en faveur des intérêts de l'Amérique et du peuple américain. Les républicains et les démocrates sont les deux faces d'une même médaille. C'est l'effet du verre à moitié plein et à moitié vide qui est souvent en jeu. On a tendance à croire que les uns font mieux que les autres mais au fond c'est la même politique ( internationale et immigration.)

Prosper Zongo, fondateur de la Fondation Prosper Zongo.

L'investiture de Biden en tant que 46e président des Etats-Unis est un ouf de soulagement non seulement pour les migrants que nous sommes, mais aussi pour plus de la moitié de la population de ce pays. Les quatre ans de Trump ont consisté à diviser les communautés selon la couleur de leur peau. Pendant son règne, seuls les Blancs racistes se sentaient chez eux. Toutes les autres communautés se voyaient étrangères dans leur propre pays. Pour nous les Noirs africains en particulier, c'était clair que Trump ne nous aimait pas.

Prosper Zongo, fondateur de la Fondation Prosper Zongo.

Sa qualification des pays africains de “pays de merde” et ses nombreuses autres expressions dégradantes vis-à-vis des Africains montraient son dédain à notre égard. Cependant, avec Biden on se sentira plus à l'aise de vaquer à nos occupations sans se sentir détesté. En plus, il a promis de faire des reformes migratoires visant à éliminer les mesures racistes entreprises par l'administration de Trump. Donc, l'investiture de Biden est le début d'une aube nouvelle pour nous les Africains aux Etats-Unis.

Avant d'être Sénatrice et Vice-présidente, Kamala Harris a été procureure générale de la Californie. En plus, elle est une Américaine noire. Je pense qu'elle va œuvrer beaucoup pour la cause des Noirs. Il y a trop de Noirs incarcérés et je pense qu'elle va implémenter des réformes pénitentiaires, vu son expérience en tant que procureur. Je pense aussi qu'en tant que première Vice-présidente, elle va œuvrer pour la cause de la femme. Il y a encore un bon nombre d'Etats qui ne permet pas aux femmes de faire ce qu'elles veulent de leur corps (tel que l'avortement) et je pense qu'elle va jouer un grand rôle à cet égard.

Robert Kaboré

Je félicite le 46e président des États-Unis, Joe Biden, qui a prêté serment hier devant le peuple américain et le monde entier et à la nouvelle Vice-présidente Kamala Harris qui vient de rentrer dans l'histoire puisque c'est la première fois qu'une femme devient Vice-présidente et de surcroît une Afro-américaine. Je leur souhaite bonne chance !

Robert Kaboré

Pour être vrai, en politique chacun a sa casquette et je suis vraiment un pur Républicain mais la démocratie a fait son travail ; Joe Biden et Kamala Harris sont élus et pour ma part, je pense qu'ils seront à la hauteur de leur tâche. Joe Biden n'est pas un novice, c'est un dinosaure de la politique américaine et internationale et en réalité ils sont venus dans des moments très difficiles à savoir la situation sanitaire (Covid-19) dont les USA sont le pays le plus touché au monde avec plus de 400 000 morts, la chute de l'économie, la hausse du chômage et surtout le problème racial.

Je souhaite qu'il parvienne à réconcilier tout d'abord l'Amérique qui est divisée. Comme vous le savez, les Américains aiment régler les problèmes des autres, mais ce problème est interne et il est très sérieux. On sent la haine d'un camp envers l'autre. Tout le monde a été témoin de ce qui s'est passé au capitole qui a vraiment montré la fragilité de la démocratie.

Donc nous attendons son plan d'action pour unir les Américains, puisqu'il promet d'être le président de tous les Américains. Sur la situation sanitaire, nous attendons avec impatience le plan d'action de la nouvelle administration pour contrecarrer la maladie et relancer l'économie.

Pour terminer, en tant qu'un immigré, et c'est une attente de milliers de personnes, avec la pandémie, plusieurs services y compris le service d'immigration ont interrompu leurs activités. Ce qui a entassé davantage les dossiers et nous attendons de la nouvelle administration une réouverture et une accélération sur les dossiers pour permettre aux gens de régulariser leur situation. Je souhaite une fois de plus bon vent à la nouvelle administration et que Dieu leur donne la sagesse de Salomon.

Suzanne Kiemtoré

Joe Biden a été légitimement élu 46e président des Etats-Unis. Son investiture restera dans l'histoire du pays parce que le président sortant Donald Trump n'a pas assisté à la cérémonie.
Pour ma part, en tant qu'une immigrée légale, cela n'a pas d'incidence sur mon statut. Mais pour les immigrés illégaux, c'est un véritable soulagement parce que tout espoir d'avoir un statut légal sera encore possible. Kamala Harris est une femme forte et dynamique et le signal qu'elle donne aux femmes du monde entier est historique. C'est la preuve qu'une femme peut être puissante et accéder à la réussite.

Suzanne Kiemtoré

Mes attentes sont qu'ils réussissent à faire en sorte que les Américains ne se regardent plus comme des ennemis. Parce que ce que Trump a fait, c'est de faire sortir des gens qui aiment la violence et le désordre. Aussi par la suite, il faut relancer l'économie du pays. J'espère beaucoup que leurs actions puissent donner des idées à d'autres, que ce soit dans la politique intérieure que la politique étrangère. Du reste, que leur présence encourage les gens dans d'autres pays à ne plus écouter les populistes et à éviter de les faire atteindre la direction ( présidence) d'un pays.

Daouda Émile Ouédraogo, Coordinateur international de l'ONG Stand for Life and Liberty, basé aux Etats-Unis.

L'investiture de Joe Biden suscite un réel espoir, car dès sa prise de fonction Joe Biden a pris des décrets relatifs à l'immigration et à la lutte contre le coronavirus. Les États africains dont les ressortissants avaient été privés de visa à cause de la loi Trump de 2017, se voient rouvrir la possibilité de demander des visas d'entrée aux Etats-Unis. En outre, il promet de réunifier les familles sud-américaines qui avaient été séparées de leurs parents à la frontière d'avec ces pays. En plus, il revient dans l'accord de Paris qui, quelque part, touche l'Afrique.

Daouda Émile Ouédraogo, Coordinateur international de l'ONG Stand for Life and Liberty, basé aux Etats-Unis.

Yves Koominga Bambara, Gestionnaire Technique Aéronautique, membre du comité de campagne du parti Démocrate américain à New Jersey.

C'est une joie immense qui m'anime en ce jour. Nous avons eu la frayeur parmi d'autres migrants. Parce que si le président Trump devait rester pour un second mandat, il avait déjà son calendrier par rapport aux migrants. Et il a failli modifier certaines lois, dont le mode d'octroi de résidence à certains immigrants et de la citoyenneté. Son souhait était de réviser tout ; puisqu'il disait qu'il allait nettoyer et que celui qui n'était pas d'accord n'a qu'à retourner chez lui. Donc c'est un sentiment de soulagement pour beaucoup qu'il n'ait pas été réélu.

Il y a certains Africains qui ont failli se faire avoir par l'octroi des 1200 Dollars d'allocation en avril 2020 comme mesures pour faire face au COVID-19. Tous ceux qui étaient à jour de leur paiement d'impôt avaient droit à cette allocation et ceux qui avaient leurs enfants légaux ici avaient droit à 500 dollars de plus selon le nombre d'enfants. Mais il s'agit d'une disposition de la Constitution américaine qui permet qu'en cas de situation d'extrême urgence, des mesures soient prises pour soulager les citoyens ou les résidents légaux, et non son propre choix.

Il y a certains Américains aussi qui pensaient que Trump était là pour défendre leurs intérêts et il est allé jusqu'à faire sortir les Etats-Unis de la COP22. Pourtant, cela est dangereux aussi bien pour les Africains que pour les Blancs eux-mêmes. A cela s'ajoute les lois d'immigration dures qu'il a élaborées contre nos ressortissants et il avait voulu étendre ces lois d'exécutions arbitraires là sur la diplomatie. Il a retiré les USA de l'OMS pendant le COVID-19.

Yves Koominga Bambara, Gestionnaire Technique Aéronautique, membre du comité de campagne du parti Démocrate américain à New Jersey.

Pour le mandat de Joe Biden, je souhaiterai vraiment qu'il reforme la loi sur l'immigration ; il a dit qu'il va revoir cette loi. Moi je suis Américain mais j'ai de la famille, mes compatriotes ici et au Burkina Faso également qui voudraient venir. C'est d'ailleurs ce que nous avons formulé comme recommandation dans le comité, et moi personnellement je vais revenir sur ça : la réforme rapide sur l'immigration. Mon souhait aussi est la réforme de la santé. Donald Trump avait bloqué les mesures prises par Obama allant dans ce sens ; donc je souhaiterai vraiment qu'on actualise cette loi, qu'on la reformule sinon même qu'on l'améliore.

Il serait aussi bien que le président Joe Biden permette aux Etats-Unis de reprendre certains accords, notamment les accords sur le climat, les accords avec les pays africains. Ils sont toujours d'actualité, mais Donald Trump voulait faire certaines restrictions.

Au niveau de la défense, je souhaiterai vraiment que les Etats-Unis revoient leur participation au système de sécurisation dans la lutte contre le terrorisme en Afrique. De plus, que les Etats-Unis participent à la démocratisation des pays africains et les accompagnent dans le développement. Nous sommes ici parce que nos pays rencontrent des difficultés, sinon chacun de nous aimerait repartir dans son pays pour contribuer au développement.

Propos recueillis par Judith SANOU
Lefaso.net

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85e session ordinaire du conseil des ministres de la CEDEAO : Le Burkina vante la réussite de son scrutin du 22 novembre auprès de ses pairs

Thu, 21/01/2021 - 23:26

Les travaux de la 85e session ordinaire du conseil des ministres de la CEDEAO se sont achevés le jeudi 21 janvier 2021. Au menu de ce dernier jour d'échanges, plusieurs sujets dont la question des élections dans l'espace communautaire. Une occasion pour le Burkina d'insister sur la tenue du double scrutin du 22 novembre comme une réussite démocratique.

Ce sont au total 28 points qui ont été abordés au cours de cette 85e session ordinaire du conseil des ministres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), qui s'est tenue les 20 et 21 janvier 2021, en prélude à la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement prévue le 23 janvier. Cette rencontre, il faut le préciser, s'est tenue en visioconférence, Covid-19 oblige.

Le ministre délégué auprès du ministre en charge des Affaires étrangères, Maxime Koné, est revenu sur les différents points abordés au cours de cette 85e session ordinaire du conseil des ministres de la CEDEAO.

Pour ce dernier jour de rencontre, les experts se sont penchés sur plusieurs questions sectorielles, notamment la cybersécurité et la stratégie régionale de lutte contre la cybercriminalité, les droits des femmes et des jeunes filles dans le contexte de Covid-19, le système régional de cadastre des géo-extractifs, le cadre régional régissant le développement du contenu local et la responsabilité sociale des entreprises, et la coopération transfrontalière.

Lire aussi 85e session ordinaire du Conseil des ministres de la CEDEAO : La pandémie du Covid-19 au menu des échanges

Au-delà de ces différentes questions, d'autres sujets ont également été abordés par les experts, a confié le ministre délégué auprès du ministre en charge des Affaires étrangères, Maxime Koné. Il s'est agi, entre autres, de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), des candidatures des États membres de la CEDEAO à des postes statutaires internationaux et régionaux et de l'état d'avancement de la mise en œuvre du programme de la monnaie unique de l'espace CEDEAO.

Les travaux du dernier jour de la session ordinaire du conseil des ministres de la CEDEAO.

Tous ces points viennent s'ajouter à ceux déjà traités au premier jour (20 janvier), notamment la question de la vaccination contre le Covid-19 dans l'espace CEDEAO, l'harmonisation du test et de son prix dans l'ensemble des pays de la communauté et la question centrale de la sécurité.

Outre cela, les experts ont parlé des élections dans les pays de la CEDEAO. « Dans le cas du Burkina Faso, nous avons insisté sur les élections du 22 novembre qui ont consacré l'approfondissement de la démocratie et surtout qui ont montré aux yeux du monde que notre pays a résolument pris la voie de la démocratie à travers le dialogue politique qui a été un atout stratégique pour le pays et des résultats reconnus par toutes les parties prenantes », a fait savoir le ministre Maxime Koné.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Direction régionale des impôts des Cascades : Un nouveau bâtiment pour booster la performance des agents

Thu, 21/01/2021 - 23:16

La direction régionale des impôts des Cascades dispose désormais d'un "bâtiment de dernière génération", construit sur fonds propre de la direction générale des impôts (DGI). Situé au secteur 15 de la ville de Banfora, le joyau a été inauguré ce jeudi 21 janvier 2021. Cet ouvrage réalisé permettra d'offrir aux agents, toutes les commodités de travail et contribuer ainsi de façon substantielle à l'atteinte des objectifs de la DGI.

Les autorités présentes à la cérémonie d'inauguration du bâtiment

Le coût du projet est estimé à plus de 590 millions de FCFA. Il a été réalisé sur un terrain de 3 550 m2. Il est composé d'un bâtiment R+1 extensible en R+2 construit sur une emprise de 825 m2. Sa capacité d'accueil actuelle est d'une soixantaine d'agents. A terme, cet effectif pourra être porté à 100 agents. Le bâtiment comporte des bureaux pour les responsables et les agents, deux guichets de paiement avec un hall d'attente au rez-de-chaussée pour les contribuables.

Une vue d'ensemble de nouveau bâtiment de la direction régionale des impôts des Cascades

Il dispose également de deux salles de réunion (100 places et 16 places), des salles d'archives, des magasins, des locaux techniques, des blocs de toilettes, etc. En plus du bâtiment principal, il y a aussi des ouvrages annexes à savoir un restaurant, une infirmerie pour les soins du personnel, une guérite, des parkings, etc.

Le directeur général des impôts, Moumouni Lougué

Cette cérémonie d'inauguration a été présidée par le directeur général des impôts, Moumouni Lougué. Selon lui, ce nouveau bâtiment offrira les meilleures conditions de travail aux agents et un meilleur accueil aux usagers. « Il permettra à n'en point douter d'améliorer les recouvrements de recettes fiscales au profit du budget de l'État et de la commune de Banfora », a-t-il signifié, avant d'inviter les bénéficiaires à en faire bon usage pour développer tout leur potentiel dans les tâches qui leur sont dévolues, afin de produire de très bons résultats.

Le directeur régional des impôts des Cascades, Paul Kaboré

Le directeur régional des impôts des Cascades, Paul Kaboré, dit être animé par des sentiments de joie et de satisfaction. « Aujourd'hui est un jour de joie et d'intenses émotions. Le bâtiment que nous sommes en train d'inaugurer réserve à ses occupants, d'excellentes conditions de travail. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
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Enseignement supérieur et recherche : La Banque mondiale mobilise plus de 11 milliards de FCFA pour améliorer les performances des universités et grandes écoles

Thu, 21/01/2021 - 23:04

Le ministre de l'Enseignement supérieur, Pr Alkassoum Maïga, et le président de l'université Joseph-Ki-Zerbo, représentant les institutions d'enseignement supérieur et de recherche, Pr Rabiou Cissé, ont signé des conventions de financement des contrats de performances. Une cérémonie officialisant cette signature, couplée au lancement de la deuxième édition du programme présidentiel « un étudiant, un ordinateur », s'est déroulée le jeudi 21 janvier 2021, dans les locaux de l'Université virtuelle de Ouagadougou.

Les contrats de performances financés par la Banque mondiale à hauteur de 11 milliards 500 millions de F CFA s'inscrivent dans le cadre du Projet d'appui à l'enseignement supérieur (PAES). Ils permettront la mise en œuvre opérationnelle d'actions de modernisation de la gouvernance et de la gestion des Institutions d'enseignement supérieur et de recherche (IESR). Le PAES a été élaboré par les premiers responsables des IESR.

Le processus d'élaboration des contrats de performances.

« Nous avons demandé à chaque université et institut d'identifier ses préoccupations du moment et les moyens par lesquels ces problèmes peuvent être résolus. Nous avons pris un consultant pour les accompagner dans la formulation des solutions à ces préoccupations. Pendant un an, ils ont rédigé des documents qui font le diagnostic de leurs préoccupations et qui apportent des solutions », a expliqué le ministre de l'Enseignement supérieur, Pr Alkassoum Maïga, à l'issue de la cérémonie de signature des conventions de financement des contrats de performances.

Une vue des participants à la cérémonie.

Les montants accordés aux IESR afin de résoudre leurs problèmes vont de 500 millions à 2 milliards 800 millions de F CFA. Ainsi, l'université Joseph Ki-Zerbo, qui est la plus grande des universités, bénéficie d'un fonds de 2 milliards 800 millions de F CFA. L'université Nazi Boni reçoit 1 milliard 450 millions de F CFA ; l'université Thomas Sankara et l'université Norbert Zongo bénéficient chacune de 1 milliard 250 millions de F CFA. Les universités de Fada N'Gourma, Dédougou, Ouahigouya, ainsi que l'Ecole normale supérieure de Koudougou et l'Ecole polytechnique de Ouagadougou bénéficient chacune de 850 millions de F CFA. L'Institut des sciences, lui, se voit octroyer 500 millions de F CFA.

Les officiels ont posé pour la postérité.

Pendant trois ans, ces IESR vont dérouler des Contrats de performances (CP) en vue d'apporter des solutions à des problèmes récurrents dont la gouvernance et la qualité de l'enseignement supérieur. Cependant, le financement des CP commence par des avances de démarrage à hauteur de 20%. En fonction de l'atteinte des indicateurs, des décaissements vont être faits. « Je suis persuadé qu'avec la Banque mondiale, si jamais avec les 11 milliards et demi on arrive à trouver des débuts de solutions, il est possible peut-être d'aller capter encore des ressources pour faire en sorte que les acteurs de notre système soient les principaux moteurs de la transformation de la gouvernance et de la qualité de nos universités », a laissé entendre le ministre Alkassoum Maïga.

L'autre temps fort de la cérémonie du jour a été le lancement de la deuxième édition du programme présidentiel « un étudiant, un ordinateur » dont la première édition a connu un franc succès. Pour cette édition 2021, la Banque mondiale prévoit de mettre à disposition 5 000 ordinateurs. La part contributive de l'Etat est de 10 013 ordinateurs. L'innovation majeure de cet évènement, c'est l'élargissement des bénéficiaires. En plus des étudiants de niveau Licence, ceux de niveau Master recevront également des outils informatiques. Il est aussi prévu un quota pour les étudiants du privé.

« A travers nos préoccupations, nous comptons diversifier les formations professionnalisantes et la qualité de la formation et de recherche », Pr Rabiou Cissé

C'est un président d'université tout ému qui s'est adressé à la presse. « Nous avons un sentiment de satisfaction et de joie car cette cérémonie, qui consacre la signature de la convention qui nous lie à notre ministère de tutelle, nous permet aujourd'hui d'avoir des contrats de performances financés par la Banque mondiale. Ça a été un travail de grand labeur mais nous avons abouti aujourd'hui à avoir ce financement de 11 milliards 500 millions de F CFA réparti au niveau de toutes les universités et des grandes écoles supérieures », a déclaré le président de l'université Joseph Ki-Zerbo, Pr Rabiou Cissé.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Eau et assainissement : Le ministre Ousmane Nacro visite des stations de pompage de l'ONEA

Thu, 21/01/2021 - 22:57

Pour sa première sortie, le (nouveau) ministre de l'Eau et de l'Assainissement a choisi de visiter des installations de l'office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA). Accompagné des membres de son cabinet, Ousmane Nacro a visité les stations de pompage de Bendogo, Karpala et Pissy. C'était ce jeudi 21 janvier 2021 à Ouagadougou.

Le ministre de l'Eau et de l'Assainissement, Ousmane Nacro

Cette première visite du ministre de l'Eau et de l'Assainissement consacrée à l'ONEA, découle de la volonté de celui-ci, de rassurer les populations que pour la période chaude qui va bientôt arriver, des dispositions avaient été prises pour que les difficultés d'approvisionnement ne soient plus qu'un vieux souvenir. "Pour parvenir à cet objectif, l'ONEA a entrepris de réaliser d'énormes travaux depuis plusieurs années. Et aujourd'hui nous sommes venus constater avec satisfaction la réalisation effective de ces travaux.

La station de pompage de Karpala

Ces travaux devraient permettre d'améliorer l'approvisionnement en eau potable dans la ville de Ouagadougou", a laissé entendre Ousmane Nacro. La visite a concerné la station SP3 ( qui abrite le réseau de distribution d'eau potable de la ville de Ouagadougou), la station RC à Karpala ainsi que la station de RE à Pissy. Pour renforcer la capacité de desserte du château d'eau de Pissy qui couvre une grande superficie, 11 km de conduite ont été posés pour amener l'eau de la station de Karpala à celle de Pissy. Toute chose qui, selon les techniciens de l'ONEA, va contribuer à réduire considérablement les pénuries d'eau que connaît la zone.

Le ministre de l'Eau et de l'Assainissement rencontre le Conseil d'administration et les partenaires sociaux

Se prononçant sur les désagréments liés au nouveau système de facturation de l'ONEA le ministre Ousmane Nacro soutient que des dispositions sont en train d'être prises par l'ONEA pour que des solutions soient apportées aux nombreuses préoccupations. Il n'a pas manqué d'inviter les usagers dans la situation, à approcher les services compétents pour des réclamations.
La visite a pris fin par un huis clos entre le ministre Nacro, le Conseil d'administration et les partenaires sociaux de l'ONEA au centre des métiers de l'eau.

Armelle Ouedraogo
Lefaso.net

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Second mandat du président Kaboré : La NID/PAP soutient le programme présidentiel

Thu, 21/01/2021 - 22:00

Nous exhortons et nous faisons réfléchir.Etre Mères, Pères, Filles et Fils au centre de la Terre. Nous connaissons ce dont nous ne devons nous écarter en agissant pour une société nouvelle et pleinement humaine. Nous pressentons, en toute évidence, un nouvel espoir : la noblesse des cinq collines brunes symbolisant la réunion des continents et des humains, la paix et la pureté du cauri blanc matérialisant la véritable gouvernance mondiale, prémisses d'une alliance plus profonde entre les peuples de la Terre. Nul ne saura alors, assurer l'élévation à la dignité et à la première grandeur que par tous et pour tous, peuples de la planète Terre, Terre des actions à la prospérité partagée, la politique du possible.

Voilà bien consacrée la Nouvelle initiative démocratique, parti d'action des peuples en abrégé NID/PAP. En voici ce que c'est que, maintenant et demain, ensemble, agir pour "être bon en soi possible et s'engager à nouveau dans la cohérence au programme présidentiel 2020-2025".

Le 1er novembre 2020, la NID/PAP déclarait prendre part aux deux scrutins législatif et présidentielle en appelant tous les Burkinabé au vote massif, et pour les députés NID/PAP et pour le coup « KO » au 1er tour du candidat à la présidentielle du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Son Excellence Roch Marc Christian KABORE.

Comme de juste équilibre, le parti a bien engrangé des voix, pas suffisantes pour être dans notre maison commune du vivre ensemble, cependant son candidat a été réélu le 22 novembre, pas seulement sur son bilan du premier quinquennat jugé satisfaisant par les populations, mais également sur ses réelles perspectives en dix chantiers.

C'est pourquoi le Comité directeur de la NID/PAP, en sa séance extraordinaire du 14 janvier 2021, a décidé, en plus des raisons d'orientations politiques et de doctrine d'"autohumanisme", d'appartenir à la majorité politique en soutenant le programme présidentiel « ensemble et en mouvement, renforcer la démocratie, réconcilier les Burkinabè et consolider la paix et la cohésion sociale ».

Au total et sans faillir à ses principes directeurs, la NID/PAP sait constamment aller d'un point bon et sûr, pour arriver mieux à un autre point très rassurant.
Ainsi en est-il de notre priorité principale : "De l'Humanisme universalisant le bon sens en soi, des grandes idées, le juste équilibre de la créativité, l'inventivité, la socialité et l'utilité, toute communautaire". C'est la Nouvelle initiative démocratique du tout au tout ! Tout est possible tout compte fait, par la pratique du bon sens en soi, tout de suite !

Par tous et pour tous, la prospérité partagée !
Alexis de Clément SOMDA
1er Président du Comité directeur de la NID/PAP.

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Développement économique et social au Burkina : La Banque mondiale offre 253 milliards de Fcfa pour la mise en œuvre de 3 projets

Thu, 21/01/2021 - 21:36

Le ministre de l'Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré, et la représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, Maïmouna Mbow Fam, ont procédé le jeudi 21 janvier 2021 au cabinet du ministre, à la signature de convention de trois accords de financement. D'un montant global de 460 millions USD, environ 253 milliards de F FCA, cette subvention permettra la mise en œuvre du projet d'urgence pour le développement territorial et la résilience ; du projet de renforcement des services de santé, et de l'appui budgétaire pour le financement à l'appui des politiques de développement portant sur la réponse à la crise du Covid-19.

Face aux problèmes de développement économique et social endogènes au Burkina Faso, la Banque mondiale a décidé d'accompagner le pays des Hommes intègres pour solutionner ces préoccupations. Ainsi, à travers la signature d'une subvention constituée sous forme de don et de crédit, elle permet la mise en œuvre de 3 projets.

Le premier accord relatif au financement du projet d'urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR), dont l'objectif est d'améliorer l'accès inclusif des communautés, y compris les personnes déplacées internes, aidera à améliorer l'accès aux services sociaux de base et à la connectivité physique et virtuelle de la résilience urbaine, à la relance économique communautaire et à l'appui opérationnel.

D'un coût total de 350 millions de dollars USA, environ 194 milliards 250 millions de F CFA sur 4 ans, le PUDTR interviendra dans 10 communes de la région de la Boucle du Mouhoun, 5 de la région de l'Est et dans la région du Centre-Est pour uniquement la prise en charge des investissements résiduels du projet pôle de croissance de Bagré à travers les travaux de bitumage de 50 km de route.

Les deux représentants officialisant la signature de convention.

Durant la réalisation du projet, il est également attendu la construction de 553 infrastructures économiques, 59 éducatives, 56 sanitaires, 166 en eau potable, 5 maisons de la femme, 23 maisons des jeunes et une salle polyvalente. On dénombrera également la réhabilitation de 142 km de voiries et piste, 1200 km de pistes rurales, d'éclairage public de 40 km de voiries, l'aménagement de 110 hectares de basfonds et de 60 hectares de sites maraichers. En plus de la réalisation d'infrastructures économiques et sociales, le projet procédera au transfert de 15 milliards de Fcfa à plus de 45.000 ménages vulnérables, au renforcement des capacités des bénéficiaires à la création d'activité génératrice de revenus.

Renforcer les services de santé pour vaincre la pandémie du Covid-19

Constitué également de don et de prêt, le deuxième accord est un appui budgétaire pour le financement à l'appui des politiques de développement portant sur la réponse à la crise du Covid-19. D'un montant de 100 millions de dollars US, soit 55 milliard de F CFA, l'accord vise à atténuer l'impact du choc du Covid-19 sur les vies et les moyens de subsistance pour améliorer l'identification et la réponse aux épidémies, de renforcer les filets sociaux, de numériser l'administration publique, d'améliorer la gouvernance des fonds du Covid-19, de stimuler les investissements du secteur privé et renforcer la transparence dans la gestion de la dette publique.

Le dernier accord, lui, est un financement additionnel du projet de renforcement des services de santé (PRSS), d'un montant de 10 millions de dollars US, soit 5,5 milliards de FCFA, il porte sur le financement global de la Banque mondiale sur le projet à hauteur de 110 millions de dollars US pour les atteintes de l'objectif de développement du PRSS à savoir améliorer la qualité et l'utilisation des services de santé en mettant l'accent sur la santé, la nutrition de la mère, des enfants et des adolescents et la surveillance des maladies.

Le ministre de la Santé (1er à gauche, suivi de la ministre de l'Action sociale) venus assister la signature de conventions.

Satisfecit des deux parties

Pour le ministre de l'Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré, la signature de ces accords de financement témoigne une fois de plus de l'excellente qualité de la coopération qui existe entre la Banque mondiale et le Burkina Faso dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de développent économique et social. Ces projets et programmes permettront, a-t-il précisé, au Burkina de soutenir conséquemment le référentiel national de développement économique et social.

Aussi a-t-il adressé, au nom du gouvernement du Burkina, ses sincères remerciements à la Banque mondiale pour les appuis considérables et continuent au développement du pays des Hommes intègres. Tout en remerciant la Banque mondiale pour son engagement constant aux côtés du peuple burkinabè dans sa quête permanente à l'amélioration des conditions de vie des populations, il a invité tous les acteurs à tout mettre en œuvre pour l'atteinte des résultats attendus pour le bonheur des populations.

Pour la représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina, Maïmouna Mbow Fam, son institution ne ménagera aucun effort pour accompagner le Burkina dans la mise en œuvre des différents projets. Le dynamisme et la qualité du partenariat entre les deux parties matérialisés par la signature de ces trois conventions témoignent de la volonté la Banque mondiale à accompagner le gouvernement dans sa mise en œuvre de la politique de développement pour le bien-être des populations.

J.E.Z
Lefaso.net

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Lutte contre le paludisme : Les OSC appelées à s'engager

Thu, 21/01/2021 - 21:27

Ce jeudi 21 janvier 2021 s'est ouvert à Ouagadougou, un atelier national d'engagement des parties prenantes pour une meilleure implication des Organisations de la société civile (OSC) dans la lutte contre le paludisme au Burkina Faso. La cérémonie d'ouverture a été présidée par le secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Wilfrid Ouédraogo.

Malgré les efforts du gouvernement, le paludisme demeure endémique au Burkina Faso. Il constitue la première cause de consultation, d'hospitalisation et de décès. En 2018, le pays a enregistré plus de cinq millions de cas de paludisme, ce qui représentait 3% des cas de paludisme et de décès dans le monde. Devant ces chiffres assez alarmants, les acteurs sont convaincus que la lutte contre le paludisme nécessite une approche multisectorielle. C'est dans ce sens qu'a été lancée, dans plusieurs pays, l'initiative « la Société civile pour l'élimination du paludisme (CS4ME) ». Cette initiative vise à susciter un engagement accru des Organisations de la société civile (OSC) et des communautés pour éliminer le paludisme.

Les participants à l'atelier.

Pour contribuer à la mobilisation des OSC du Burkina Faso en vue de soutenir le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Speak Up Africa, en collaboration avec le PNLP, a organisé un atelier national d'engagement des parties prenantes pour une meilleure implication des OSC dans la lutte contre le paludisme au Burkina Faso. Cet atelier de 48 heures sera l'occasion de mettre en place un cadre d'échanges et de dialogue entre le PNLP et les OSC, en vue d'initier un partenariat durable à travers des stratégies de mobilisation de ressources domestiques et d'engagement communautaire en faveur de l'élimination du paludisme.

Dr Wilfrid Ouédraogo appelle les OSC à s'engager dans la lutte contre le paludisme aux côtés du PNLP.

Au cours de l'atelier, les participants devraient, entre autres, définir les axes de collaboration entre le PNLP et les OSC et élaborer une feuille de route portant sur des actions stratégiques de plaidoyer avec les principales parties prenantes au cours de l'année 2021. « Il faut reconnaître que la lutte contre le paludisme doit être une lutte multisectorielle, mais également multidisciplinaire. Le gouvernement seul et le ministère de la Santé ne sauraient arriver à travailler et à réduire le fardeau lié au paludisme. Et il est reconnu que les actions au niveau communautaire sont celles-là qui vont beaucoup porter et jouer sur la diminution du fardeau lié au paludisme.

Les organisations de la société civile sont des acteurs qui sont avec la communauté ; elles connaissent bien les réalités et si nous avons leur plein engagement dans le processus pour la lutte, nous sommes convaincus que nous allons engranger beaucoup de succès dans cette lutte contre le paludisme », a indiqué le secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Wilfrid Ouédraogo.
Tout comme le secrétaire général, Yaye Sophiétou Diop, responsable marketing de Speak Up Africa, estime que pour atteindre l'objectif de l'élimination du paludisme, il faut un engagement des OSC.

Photo de famille.

« En tant qu'organisations de la société civile, nous sommes conscientes qu'il est très important de travailler de concert avec le ministère afin d'atteindre l'objectif que toute organisation de la société a, qui est l'amélioration des conditions de vie des populations. Pour ce faire, il faut qu'on collabore ; et pour collaborer, il est important de pouvoir comprendre la thématique et je pense que cet atelier est une occasion pour nous, en tant qu'organisations de la société civile, de comprendre cette thématique et de voir quelles sont les pistes qu'il peut y avoir, notamment par rapport à l'engagement communautaire, sachant que les OSC sont très proches de la communauté », a déclaré Yaye Sophiétou Diop.
Au sortir de l'atelier, Dr Wilfrid Ouédraogo attend qu'une charte d'engagement entre les OSC et le PNLP soit signé, afin que la lutte contre le paludisme soit davantage efficace.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Categories: Afrique

La Nouvelle Afrique !

Thu, 21/01/2021 - 21:21

Il est presque impossible de discuter et de débattre du véritable développement économique, politique et social de l'Afrique dans son ensemble et sur toutes les bases. Le continent est divisé et fragmenté en plusieurs États des plus grands aux plus petits. Lors de sa création, cette division a donné de faux espoirs et a permis à certains pays de se considérer comme supérieurs ou plus riches à d'autres.

Par exemple, le Burkina-Faso et le Mali, etc., qui étaient un corps latent des institutions internationales tels que le Fond monétaire international (FMI),la Banque mondiale qui déformaient et dissimulaient les faits de leurs véritables études géologiques et leur potentiel inexploité.

Pour dominer et consolider le pouvoir, les pays occidentaux ont choisi des leaders non élus du peuple. En vérité, l'opposition n'existe pas ; ce n'est qu'un paysage folklorique. Le peuple africain est devenu l'otage des dinosaures et des corrupteurs africains.

La nouvelle Afrique est née du bilan des élites et de la classe dirigeante occidentale et européenne. La fin des années 1800 est la date officielle pour faire de l'Afrique un territoire conquis et entièrement englobé. En 1884, le destin tragique de l'Afrique s'est officialisé et cette fois de façon permanente grâce à la complicité de certains fils d'Afrique et à l'ignorance de nos ancêtres.

Cette domination de l'Occident sur l'Afrique et plus particulièrement par la colonisation française ne doit jamais être considérée comme le ciment de l'indépendance par les Français mais simplement l'annexion de l'Afrique par le monde occidental et du Trésor français. Il est temps de considérer les limites territoriales tracées par la colonisation comme nulles.

Au fil du temps, les lignes géographiques de l'indépendance seront redessinées en un seul pays continental et cinq sous-territoires : l'Afrique de l'Ouest, l'Afrique centrale, l'Afrique de l'Est, l'Afrique du Nord et l'Afrique australe. Par exemple, l'Afrique de l'Ouest pourrait avoir Abidjan comme capitale et chaque pays deviendra un état de cette nouvelle entité géographique redessinée qui sert de source de revenus ciblée pour les élites occidentales.

Quelles seraient les raisons politiques qui inciteraient ces pays à abandonner leur souveraineté pour adopter une souveraineté collective ?

Pour les pays francophones, la raison pourrait être la suppression potentielle de certains accords de défense entre l'armée française et ces pays francophones. Les accords de défense actuels servent les intérêts de l'armée française et de nouveaux accords permettraient aux Français d'avoir davantage accès à des territoires qui ne sont actuellement pas autorisés.

Par exemple, la Côte d'Ivoire pourrait consentir et offrir des parcelles de terrain à l'armée française qui serait généralement disponibles pour les autochtones pour la culture de différentes variétés d'aliments, ce qui permettrait au pays d'avoir une autosuffisance alimentaire avec l'exportation du surplus.

Nous voulons prendre quatre cas pour illustrer comment l'Occident manipule les Africains à volonté. Tout d'abord, le cas du Togo en 2005 lors de la succession du président Faure Gnassingbé. Le président Olusegun Obassadjo du Nigéria était le président en 2005 ; initialement opposé au transfert du pouvoir héréditaire du président Eyadema Gnassingbé à son fils Faure Gnassingbé.

Cependant, après avoir reçu des émissaires français du président Jacques Chirac lui promettant ainsi ciel et terre sous la forme du soutien français au Nigéria devenant membre à part entière du Conseil de sécurité de l'ONU, le président nigérian a participé à la transition du pouvoir au TOGO. Le Nigéria a fermé les yeux sur l'élection du Faure Gnassingbé fils d'Eyadema Gnassingbé à la présidence du Togo. Le Nigéria cherche toujours à devenir membre du Conseil de sécurité de l'ONU aujourd'hui !!!!!!!!

En 2010, la crise politique en Côte d'Ivoire atteignait son paroxysme. Sur les conseils et à la demande des Français, le Nigéria et l'Afrique du Sud ont été impliqués collectivement dans la recherche de solutions pour une sortie de crise. Les gouvernements français jouaient à nouveau aux échecs politiques avec un siège aux deux extrémités de la table. Le gouvernement français a promis à la fois au Nigéria et à l'Afrique du Sud un soutien à l'ONU concernant l'adhésion à part entière au Conseil de sécurité. "DÉJÀ VU"

En 2011, le plan macabre de l'Occident, le complot international qui a vu le gouvernement français à sa tête l'ancien président Sarkozy leader de ce complot. A la demande du président français Mr. Sarkozy la plus part des pays Africains francophone ont soutenu le renversement de l'ex-dirigeant libyen Colonel Kadhafi. Qu'est-il arrivé à la souveraineté africaine ??? Les Français et l'Occident exercent leurs forces militaires et politiques pour leur propre bénéfice et gain financier. Ne devrions-nous pas nous demander qui est le vrai dictateur ici ????

Lorsque le président de la Guinée équatoriale, M. Théodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de l'Union africaine en 2011 a voulu agir en tant que médiateur, accompagné de deux présidents africains et se rendre en Libye pour mener des pourparlers de paix et proposer une solution aux problèmes, Ils ont reçu un ordre de refus catégorique de l'Elysée. Le dirigeant français M. Sarkozy déclare qu'ils ne doivent pas se rendre en Libye et que s'ils le faisaient, il ordonnerait à l'armée française d'abattre leur avion. Où M. Sarkozy reçoit-il le pouvoir de tuer arbitrairement des présidents africains ? Étaient-ils sur le territoire français ?? Nous croyons que non.

La guerre du Biafra était une guerre mal comprise et manipulée. Le président nigérian de l'époque a vivement protesté contre la France lors du sommet des Nations Unies à New York contre les essais nucléaires français en Algérie. En retour, la France a financé des rebelles et des terroristes dans la guerre civile nigériane.

En moins de deux ans, la France sous le général De Gaulle a encouragé et monté l'opposition nigériane en fournissant des armes, de la logistique et des combattants. Sous un voile de tromperie et de corruption, les Français avaient créé une position mondiale qui dépeignait le peuple nigérian comme des bellicistes et des tueurs alors que c'était exactement le contraire.

Sur les quatre cas observés, nous avons établi que les États africains n'ont qu'une façade d'indépendance. Bien que le cœur des nations africaines francophones considère que le gouvernement français, ses préjugés politiques et ses pressions sont extrêmement immoraux et très contraires à l'éthique.

Les Français ont encore aujourd'hui d'office le soutien de la majorité des dirigeants de l'Afrique Noire française à l'ONU. Le fait que le gouvernement nigérian considère le comportement de la France comme immoral et criminel lorsqu'il considère ses actions en vue d'organiser la guerre au Biafra, il apporte toujours son soutien à l'ONU. La France compte sur les pays francophones pour s'unir contre le Nigéria à l'ONU si nécessaire.

Il n'y a pas de pays d'Afrique francophone qui puisse oser dire non au gouvernement français. Ils sont mal élus ; leur peuple souffre chaque jour de la misère et du désespoir. Certains présidents ont de la compassion pour leur peuple mais disent qu'ils ne peuvent rien faire. Ils ont institutionnalisé des régimes clandestins pour gouverner les pays de père en fils, un faux soutien militaire et la monopolisation du pouvoir.

Les candidats français « sélectionnés » dans toutes les élections africaines sont des vainqueurs prédéterminés. Ils soutiennent les djihadistes (terroristes) avec des armes, les entraînent et leur fournissent la logistique, tuent la population. Chaque jour, il y a le deuil dans les familles. Ces présidents sont incapables de défendre leurs populations.

Lorsqu'ils tentent de contre-attaquer la position terroriste, les terroristes financés par la France disparaissent de la vue du public, pour revenir ensuite tuer. La seule solution disponible est de faire des États africains les pays souverains de l'Afrique de l'Ouest. Il y aura une République fédérale d'Afrique de l'Ouest qui compte 16 États. Libéria, Guinée, Sénégal, Gambie, Mauritanie, Togo, Bénin, Nigéria, Burkina-Faso, Niger, Mali, Ghana, Côte d'Ivoire, Cap-Vert, Guinée Bissau et Sierra Leone. Chaque Etat fédéral sera représenté par sa capitale.

L'Afrique de l'Est, centrale, australe et du Nord fera de même. La diplomatie française sera dans l'air aux Nations Unies, il n'y aura plus d'accords de défense, plus de soldats français dans les rues.

Les difficultés du géant Africain ont décollé.

Apparemment, l'Afrique était connue comme un continent de malchance. Si l'Afrique veut survivre, il doit y avoir une solidarité des pays du Nord. Sans les pays du nord, l'Afrique est incapable de se nourrir.

Nous avons vu des études menées par de grandes institutions internationales comme le Fond monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM) qui tentent continuellement de saper et de minimiser la vraie valeur de l'Afrique. Ces soi-disant experts des pays du Nord ne font que préparer des rapports qui conviennent aux élites et aux hypocrites occidentaux. Ils manipulent le peuple africain encore aujourd'hui.

Certains diront que les pays du Nord pratiquent simplement des activités commerciales. Par exemple le barrage d'Inga au Congo qui a vu l'ancien gouvernement de Mobutu, confié l'étude et la construction à une société d'ingénierie néerlandaise. C'était un très gros projet et s'il était réalisé, il permettrait à l'Afrique d'acquérir de l'électricité à moindre coût.

Le Congo pourrait exporter de l'énergie vers le sud de l'Europe, le Portugal, l'Espagne, le sud de la France etc. Ce projet a été économiquement saboté par les puissances occidentales car un tel projet élèverait l'Afrique à un espace éclairé et contrôleur. Un prêt pour la réalisation a été convenu mais détourné. Le président Mobutu était un homme occidental, utilisé et jeté comme une poubelle.

Le Mali, grand pays d'hommes intègres, ne sait pas vers qui se tourner lorsque la Libye est attaquée par l'Occident. Ils savaient que la Libye allait chuter et si elle ne tombait pas, la France sous Sarkozy paiera cher par l'accélération de la banque centrale africaine et la création monétaire. Les participants à ce vaste complot savaient que si le Mali n'était pas conforme au complot, ils deviendraient un pays inviolable.

La Somalie un pays qui a plus de 3000 km de bord de mer, jouissait de l'exportation de poissons. Avant la guerre, la Somalie exportait plus de 500 millions de dollars seulement de poissons par an. Sans compter les revenus du pétrole de gaz et d'autres ressources. Aujourd'hui la Somalie aussi dépend maintenant de l'aide de l'ouest, une fraction de somme dont elle ne sera jamais libérée.

Lorsque la Libye est attaquée, le Mali a déjà marqué sa position avec 16 services secrets de différents pays actifs sur le terrain. L'armée a pris des mesures pour renverser l'ancien président malien Ibrahim Keita (IBK). Une semaine plus tard, il serait trop tard car les militaires français viendraient en renfort au président.

Il est temps pour l'Afrique de prendre son destin en main. Presque tous les présidents francophones ne sont pas des présidents élus par leur peuple mais choisis par les gouvernements français successifs. Ces présidents sélectionnés n'ont rien de commun avec leur peuple et leur loyauté va aux gouvernements français. Ils sont capables de génocide sans répercussions.

Avant de parler des avantages socio-économiques de la soi-disant assistance politique internationale, nous analyserons les économies de quelques pays africains.

Nous commencerons cette analyse réflexive avec le Nigéria. C'est un grand pays, très vaste et très naturellement riche. Le Nigéria avant le pétrole avait une industrie agricole en plein essor exportant vers l'Europe, les États-Unis pourtant cela semble être oublié. La monnaie naira était plus forte que le dollar ; Le Nigéria était un pays très prospère.

Avec la découverte de pétrole, le Nigéria aurait dû progresser plus haut sur l'échelle de l'évolution, mais le pays se dirige vers une catastrophe économique. Le Nigéria est connu dans le monde comme un chef de file dans le domaine de l'agriculture, maintenant le pays devient un importateur de produits alimentaires. Quelle sorte de produit agricole le Nigéria importe-t-il ? Organisme génétiquement modifié (OGM) qui est approuvé par le programme alimentaire international ????? En conséquence, cette opération a des conséquences sanitaires très graves.

Cela est dû à l'erreur fondamentale des gouvernements successifs qui ont accédé au pouvoir suprême au Nigéria. La Malaisie, pays sans ressources, s'est rendue au Nigeria, au Togo, au Bénin, etc., et a appris à planter du palmier à huile. Aujourd'hui, la Malaisie est devenue un exportateur majeur de palmier à huile et de ses produits dérivés. En plus de ces palmerais qui ont changé la vision économique du pays. Ils savent aussi lancer des raffineries de pétrole comme Pétronas, ces deux éléments ont changé le pays. Le social malais est très avancé.

Pourquoi le Nigeria a décidé de progresser à rebours !

Comme nous l'avons indiqué dans notre présentation, le Nigéria est un pays très riche en ressources naturelles mais très pauvre en termes de ressources pour le développement de la nation nigériane. Ce pays surprend en termes de ressources intellectuelles. Aux États-Unis d'Amérique, parmi les nationalités vivant aux États-Unis figurent les Asiatiques et les Européens mais les Nigérians comptent parmi les plus instruits et diplômés. Oui, les Nigérians sont les plus éduqués et en avance sur les autres pays. Il existe un certain nombre de ressources qui tentent de donner aux gens une mauvaise réputation.

Ce n'est que de la propagande en mentionnant à plusieurs reprises le négatif et à leur tour, les gens commencent à croire à une telle fausse déclaration qui se termine finalement par un sabotage économique par la corruption. Pourquoi au Nigéria devez-vous faire la queue de 10 a 45 minutes pour acheter de l'essence ? Pourquoi les dirigeants nigérians n'ont-ils pas construit plus de raffineries capables de raffiner le pétrole et de créer des stations-service modernes et multiples ?

Comment se fait-il que les Nigérians soient les plus éduqués aux États-Unis (maîtrise et doctorat) mais ne parviennent pas à transformer leur pays ? Ce n'est pas seulement une honte pour le Nigeria mais pour l'Afrique

Les avantages économiques.

Selon le journal économique allemand "Les Nouvelles économiques, la France perçoit chaque année 440 milliards d'euros auprès de 14 pays francophones. Ce montant représente environ 500 milliards de dollars. La dette française représente environ 2.500 milliards d'euros ; les fonds collectés auprès de la les pays de la zone franc pourraient rembourser la dette française en six ans. Les gouvernements français ont pratiqué le racket institutionnalisé, de l'indépendance à nos jours. L'Afrique est devenue un veau qui allaite la vache. La France est maintenant au point de non-retour.

En Afrique noire française, rien ne fonctionne, le taux de chômage est très élevé ; les personnes qui travaillent représentent 20% de la population active. Les hôpitaux et les centres de santé sont en train de mourir ; seuls 20 à 30% des Africains ont accès à l'eau potable, à l'école la pauvreté est bien plus élevée. C'est un crime, un scandale politique et financier. Les Européens tiennent les pays en développement en rançon pendant des années et des années. Le gouvernement français peut prendre 440 milliards d'euros chaque année à des pays qui souffrent, les jeunes meurent ? La France contribue à l'aide au développement à hauteur de 5% des 440 milliards d'euros collectés.

La seule façon d'arrêter cette arnaque de longue date est de reconstruire nos États. Actuellement, les États africains sont considérés comme des républiques bananières ; ils n'ont aucune souveraineté politique, monétaire ou juridique. En refondant les États en République fédérale d'Afrique de l'Ouest, sur les 440 milliards d'euros que les Français rançonnent chaque année.

La République fédérale d'Afrique de l'Ouest, qui regroupe tous les États de l'Afrique de l'Ouest, à raison de 250 milliards d'euros par an peut revenir à l'Afrique francophone. Cela permettra d'investir cette somme dans l'économie de la République fédérale. S'il ne s'agissait que de 25 ou 50 milliards d'euros par an, il n'y aurait pas d'Africains cherchant à traverser la Méditerranée pour une vie meilleure tout en risquant leur vie.

Les présidents des pays francophones d'Afrique ont peur d'être assassinés par le gouvernement français ou de créer un mouvement de contestation. Les mouvements dissidents artificiels que le gouvernement français finance, logistique et armement sont illégaux mais autorisés au niveau international. Ces pays deviennent des déstabilisations permanentes. On peut citer le Cameroun, le Niger, le Tchad, le Nigéria, le Burkina-Faso, le Mali, la République démocratique du Congo, la Côte d'Ivoire, l'Ouganda etc.

Nous pensons qu'il est le plus urgent que les pays africains surtout de l'Afrique noire s'unissent, c'est-à-dire en rejetant les frontières qui sont tracées à Berlin en 1884. Ces frontières de 1884 ne tiennent pas la route quand on considère le manque d'implication et de contribution des citoyens. Les frontières tracées n'étaient rien de plus qu'une carte reflétant les recettes du Trésor international et le contrôle politique. Des pays comme le Burkina-Faso, le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Ruanda, le Nigéria, le Congo Brazzaville, le Togo, l'Ouganda, etc., doivent se rassembler pour avoir une stabilité politique et économique.

L'ECO, qui était initialement considéré comme une bonne chose, n'était rien de plus qu'un voile prédéterminé de tromperie et d'ingérence politique. L'implication de la France n'a fait que coordonner une arène politique où les présidents occupent des troisième et quatrième mandats ou même des fonctions à vie. Cette manipulation culturelle, citoyenne et humaine est un vaste crime international très répandu qui doit cesser. L'Afrique doit s'unir et créer un continent de richesse, de prospérité et de sincérité envers le peuple africain.

Les Africains devraient choisir et élire leurs dirigeants sans interférence ni coercition de ce que l'on appelle des cultures du succès qui n'ont ni morale ni valeurs. Les soi-disant cultures du succès qui dirigent leurs pays avec d'argent imprime et la corruption au plus haut niveau. Les soi-disant cultures du succès qui prêchent l'égalité des droits et la justice pour tous et nous enseignent que « la vie des Noirs compte ».

Pourtant, ces institutions internationales et ces cultures de succès envahissent et influencent les pauvres Africaines noires années après années et sans relâche. Il semble que « la vie des noires importe peu » que lorsque ces vies noires résident sur leur propre sol et doivent obtenir des votes et un soutien pour leur propre agenda politique. Entendre cela ne sonne pas !! Et ressemble à nouveau au gouvernement français à l'ONU !!!!!!

Comme au départ l'idée d'envahir l'Afrique comme en 1884, l'Occident estime que l'homme noir n'a aucune dignité et a été créé pour servir les élites blanches. L'Afrique doit évoluer et ne pas demander uniquement des images négatives. Le monde occidental devrait promouvoir et soutenir toutes les nations africaines avec le même soutien que ses voisins occidentaux et les organismes internationaux.

Il est temps pour l'Afrique de montrer à chacun ses connaissances, sa foi et ses capacités intellectuelles. En pourcentage, les Africains ont plus de diplômes aux États-Unis devant les Américains, les Chinois, les Indiens et les Européens, https://www.newamericaneconomy.org/press-release/immigrants-from-africa-boast-higher-education-levels-than- population-américaine-globale /. Les Africains ne devraient plus être réprimés. Les Africains ne doivent pas être coincés dans les eaux noires de la reconnaissance internationale.

Les Africains sont de bonnes personnes qui ont une foi et une compréhension profondes de leur culture locale qui nécessitent un coup de main innocent et bien intentionné pour sortir ses citoyens des profondeurs de la pauvreté et du désespoir qui leur sont imposés et contrôlés par l'Occident. Nous vous mettons au défi les civilisations occidentales de laisser tomber le voile de la tromperie et de placer l'Afrique là où elle devrait et mérite d'être …… à la table et comme une partie du processus de prise de décision et non comme un résultat du processus de prise de décision.

Dr. Mehenou Amouzou a obtenu son « Master in Business » à l' « European Advanced Institute of Management » ainsi qu'un Certificat en finance et investissement à Paris (France). Il a complété ses études dans les Relations Internationales et les Stratégies Politiques et de Défense et a obtenu son Doctorat de Philosophie en Finance.

CONTRIBUTION A CET ARTICLE :

Georges D. Ossavou, Ray West, Fundacion Paraiso Sin Fronteras, Dominique Mazarin, Mr. Morgan Lewis, Amouzou Nkrumah Production, Nouho Kamara, Mr. Yves Adjeme, Vassiriki Traore, Hilaire Avomassodo, Jeremy Gochez & Toure Moussa.

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Diocèse de Banfora : L'abbé Rodrigue Sanon retrouvé mort

Thu, 21/01/2021 - 21:08

Le corps sans vie de l'abbé Rodrigue Sanon, curé de la paroisse Notre Dame de la paix de Soubaganyedougou, a été retrouvé, ce jeudi 21 janvier 2020 à Toumousseni, rapportent nos confrères de Sidwaya.

Un communiqué de l'évêque de Banfora informait de la disparition du prêtre le 19 janvier 2021, alors que celui ci était en partance pour une réunion à Banfora. Le lendemain 20 janvier, son véhicule avait été retrouvé à Toumousséni.

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