On 23 and 24 March, EU hosts a meeting of 34 Libyan mayors and local leaders as part of the UN-led Libyan Political Dialogue.
À la suite de mon documentaire, «Grèce, le jour d’après», qui a fait du bruit en Grèce, le quotidien grec de référence, Kathimerini, m’a interviewé (édition du dimanche 1er novembre). Voici la traduction de cet entretien.
La crise entre la Grèce et la zone euro a-t-elle été différente cette fois-ci ?
Sur le fond, il n’y a pas vraiment eu de différences avec les épisodes précédents: on a toujours un gouvernement grec hésitant à réformer son Etat clientéliste, bureaucratique, incompétent et corrompu et à bousculer des structures économiques obsolètes et qui, au final, préfère faire porter l’effort sur les classes moyennes et les plus pauvres en augmentant les impôts et en diminuant salaires et pensions. C’est une nouvelle fois ce qui s’est passé. En sept mois, la majorité Syriza-ANEL n’a rien fait en matière de réformes, ce qui a accru la méfiance de ses partenaires. La seule différence, par rapport aux crises précédentes, est que Syriza a vraiment cru que les créanciers de la Grèce accepteraient de prêter de l’argent sans réelles contreparties par peur du Grexit. Les majorités précédentes, elles, savaient quel était le rapport de force et préféraient s’en accommoder en faisant semblant de réformer, en taillant dans les dépenses publiques et en accusant les méchants Européens d’être responsables du malheur des Grecs. Au final, le résultat ou plutôt l’absence de résultats sont les mêmes, le psychodrame en moins.
Le Grexit a-t-il vraiment été sur la table ou était-ce une tactique de négociation ?
C’est Syriza qui a joué avec le Grexit, pas la zone euro. Le parti était très divisé sur le sujet et sa communication, à l’image de Yanis Varoufakis, le ministre des Finances, plutôt confuse. Mais après six mois de crise, et surtout au moment du référendum, la lassitude a gagné même les plus fervents soutiens de la Grèce qui ont pensé qu’après tout Alexis Tsipras voulait ce Grexit. Et certains pays se sont dit qu’au fond Tsipras rendrait service à la zone euro en démontrant qu’un retour à la monnaie nationale serait une catastrophe sans précédent, surtout pour un pays comme la Grèce... Je crois donc que le 11 juillet une majorité de gouvernements était prête, non pas à mettre la Grèce dehors, mais à la laisser partir. C’est comme dans un couple: quand l’un des deux veut en terminer faute d’aimer l’autre, rien ne le fera rester. C’est finalement Tsipras qui a renoncé à partir et tout le monde en a été soulagé. La preuve en est que l’Allemagne a accepté de financer un troisième plan d’aide à la Grèce ce dont elle ne voulait plus entendre parler...
Quel a été le moment le plus dramatique des six derniers mois pour Jean-Claude Juncker, Pierre Moscovici et Wolfgang Schäuble ?
L’annonce du référendum, sans aucun doute. Ça a été ressenti comme un coup de poignard dans le dos d’un partenaire décidément totalement imprévisible. Imprévisibilité confirmée par le retournement du 11 juillet lorsque Tsipras a transformé un non à l’austérité en un oui à une austérité encore plus forte!
Vous qui étiez à Athènes durant le référendum et qui avez parlé aux gens, vous attendiez-vous au résultat des élections de septembre? Après tout, beaucoup de gens avaient voté non pour obtenir un meilleur accord...
Franchement, j’étais persuadé que Tsipras serait réélu en toutes circonstances. Le référendum a été en fait un plébiscite sur sa personne. Ce qui est frappant en Grèce, c’est le discrédit total, voire l’opprobre, de toute la vieille classe politique. Pourquoi un parti comme To Potami ne parvient pas à décoller? Parce qu’il ne représente pas une rupture suffisant avec l’ordre ancien. Les Grecs savent bien que c’est son État et son oligarchie qui sont responsables de son malheur et non les Européens ou les Allemands. Tsipras représente une certaine pureté, une rupture avec l’État profond. Les Grecs veulent croire qu’il sera capable de réformer l’État même s’il n’a encore rien fait pour l’instant. Ils lui ont donné quatre ans sans élection pour réussir. Mais attention s’il déçoit!
François Hollande a-t-il joué un rôle important dans la résolution de la crise? Son soutien à la Grèce était-il motivé par des raisons de politique intérieure?
L’opinion publique française a la même sensibilité à l’égard de la Grèce que l’opinion publique allemande. Il ne faut pas se laisser impressionner par le bruit fait par la gauche radicale très présente dans les médias et sur les réseaux sociaux qui donnerait l’impression du contraire. François Hollande le sait et il n’était donc pas question qu’il soutienne purement et simplement Syriza. Mais les Français redoutaient sans doute plus que les Allemands les conséquences d’un Grexit à la fois pour la zone euro et pour eux-mêmes. Le précédent de Lehman Brothers, soi-disant une banque non systémique, est là pour rappeler que l’imprévisibilité est la règle en économie. Ils ont donc tout fait pour l’éviter jouant un rôle important auprès des Allemands, en les convainquant de ne pas pousser la Grèce dehors, et auprès des Grecs en leur démontrant qu’ils n’avaient aucune alternative.
Quel a été le rôle de Yanis Varoufakis au cours des six mois de crise?
Un bateleur, une sorte de clown chargé d’amuser la galerie. Il s’est tout de suite grillé auprès de ses interlocuteurs en affichant avec morgue sa méconnaissance totale des mécanismes européens, des rapports de force politique et même de la situation réelle de son pays. Preuve s’il en est qu’on peut être un excellent professeur en économie aux États-Unis et en Australie, un bon chroniqueur du New York Times et une calamité politique pour son pays. Tsipras a commis une erreur en laissant Varoufakis trop longtemps sur le devant de la scène, ce qui lui est monté à la tête comme le montre son limogeage le 6 juillet, au lendemain d’un référendum qu’il a analysé comme un triomphe de ses thèses en faveur du Grexit alors qu’il s’agissait d’un plébiscite du Premier ministre.
Le spectre du Grexit est-il définitivement écarté?
La crise grecque n’est pas terminée, pour les Grecs eux-mêmes bien sûr, mais aussi pour la zone euro. Car le plus dur reste à faire: réduire la bureaucratie, lutter contre la corruption, créer une administration et une justice impartiales et efficaces, ouvrir l’économie, etc. Il faudra que Tsipras ait le courage de se fâcher avec les lobbies des avantages acquis, les oligarques, l’Église, l’armée, les syndicats de la fonction publique... S’il échoue, je ne vois pas comment éviter à terme une sortie de la Grèce de la zone euro ce qui la laissera aux mains de ceux qui ont fait son malheur. On ne peut donc que souhaiter que Tsipras réussisse.
A „Szociális gazdaság fejlesztése a konvergencia régiókban” című pályázaton a Gyomaendrődi Start Szociális Szövetkezet 20,25 millió forint uniós támogatást nyert el. A projekt során a szövetkezet varrodájának és betonelem-gyártásának beindítása mellett a társadalmi felelősségvállalást és a szövetkezet helyi beágyazottságát is erősítették.
A szövetkezet 2013 júliusában alakult azzal a céllal, hogy tagjai és a hátrányos helyzetű munkavállalók számára munkalehetőséget biztosítson.
A projektben a szociális szövetkezet tevékenységének – a szabás-varrás és a betonelem-gyártás –beindítása valósult meg. 6 fő vett részt kompetenciafejlesztésen, akiket teljes munkaidőben 10 hónapig foglalkoztattak: 3 főt varrodában, 3 főt betonelem-gyártásban. A képzésben résztvevők kompetenciáik fejlesztésével képessé váltak az élethosszig tartó tanulásra, ezáltal munkaerő piaci pozíciójuk javult.
A szövetkezet a szabás-varrás területén elsősorban munkaruhák varrásával foglalkozik, de egyedi igények kiszolgálására is vállalkoznak, valamint bérmunkákat is vállalnak más üzemeknek.
2014 októberétől folyamatos működésre állították a betonelem gyártó gépet, ahol térkő, zsalukő, szegélykő és egyéb betonelemek gyártását végzik.
A projekt során az önfenntartóvá váláshoz részletes piackutatást és marketing tervet készítettek. A kidolgozott marketing stratégia mentén az elkészített termékeket megfelelő reklámozással népszerűsítik, a marketing kommunikációs tevékenységet a meglévő honlap és webáruház, hirdetések, plakátok és direkt marketing eszközökkel végzik az eladás növelésére.
Jelen támogatással beinduló tevékenységek lehetővé tették a szövetkezet haszonelvű működtetését, ezáltal önfenntartóvá válását. A projektben beszerzett gépek rendelkezésre állnak a későbbiekben is, ezek a biztosítékai a projekt fenntarthatóságának, a varroda további működtetésének.
A "Vegyük kezünkbe a sorsunkat!" A Gyomaendrődi Start Szociális Szövetkezet varrodájának és betonelem-gyártásának beindítása elnevezésű, 20 250 000 forint, 100%-os támogatást elnyert fejlesztési projekt 2014. május 1-én indult és 2015. október 31-én zárult.
After a string of bad-tempered, late-night summits, leaders from across the EU agreed an ambitious programme of policies to try to solve the refugee crisis.
There has been one – pretty major – hitch: member states have so far been reluctant or unable to do what they said they would. Now, in a bid to get national capitals to hurry up, Operation Guilt Trip is go.
Read moreLe secrétaire d’Etat à la Mer et aux Transports a détaillé ce mardi les mesures mises en œuvre par le gouvernement en matière d’économie maritime.