Diplomacy & Defense Think Tank News

Le 7 juin, à l'occasion du Conseil National pour l'efficacité énergétique, le Président ukrainien Petro Poroshenko a présenté une réforme ayant pour ambition de diminuer de plus de 1 milliard m3 les importations ukrainiennes de gaz en 5 ans.

La Commission de Venise du Conseil de l'Europe a adopté le 10 juin un avis incitant la Pologne à mettre en place des contrôles supplémentaires aux pouvoirs de surveillance donnés à la police.

La Commission de Venise du Conseil de l'Europe s'est prononcée le 10 juin en faveur d'une modification de la loi russe sur les activités indésirables des ONG étrangères et internationales.

Selon Eurostat le 7 juin, le PIB de l'UE a progressé de 0,5% et celui de la zone euro de 0,6% au 1er trimestre 2016 (soit une progression de 1,8% et de 1,7% par rapport au 1er trimestre 2015).

Le commerce international de services de l'Union européenne a constamment augmenté au cours des six dernières années. Toutefois, avec une progression un peu plus rapide des importations, l'excédent commercial dans le secteur des services a diminué en 2015 pour la deuxième année consécutive.

La BCE a publié le 8 juin une étude sur le rôle international de l'euro, notamment sur son utilisation comme monnaie de réserve, d'investissement et de paiement.

Le 7 juin, la Commission européenne a publié le Rapport Convergence 2016 qui analyse les progrès réalisés par les Etats membres juridiquement engagés à adopter l'euro, à savoir la Bulgarie, la République tchèque, la Croatie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Suède.

Le 7 juin, le directeur général de l'Organisation mondiale du Commerce a prévenu que les exportateurs britanniques risqueraient de payer 5,6 milliards £ (7,2 milliards €) par an de droits de douane supplémentaires si le Royaume-Uni quittait l'Union européenne.

L'Irlande, le Luxembourg, Malte et Chypre sont les pays européens les plus exposés à une éventuelle sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, selon une analyse publiée le 9 juin par l'agence d'évaluation financière S&P Global ratings.

Du 15 au 26 juin, la ville d'Édimbourg accueille la 69e édition du Festival international du film (EIFF).

Du 17 au 24 juin se tient le Festival international du film de Bruxelles, consacré au cinéma européen, avec plus de 100 courts et longs métrages à découvrir.

Du 17 au 19 juin, la ville d'Inkoo (Finlande) accueille dans une ambiance médiévale des interprètes venus de l'étranger pour une succession de concerts de musique de chambre.

Du 14 juin au 27 août se déroule "La nuit aux Invalides", un voyage dans le temps et dans l'histoire, avec des effets sonores et des projections d'images en 3D, au cœur de la Cour d'honneur des Invalides à Paris.

La Foire de Bâle (Art Basel), l'une des plus prestigieuses et éminentes expositions d'art moderne et contemporain, se tient du 16 au 19 juin.

Jusqu'au 18 septembre, Zürich accueille la 11ème édition de la biennale européenne d'art contemporain Manifesta avec 130 artistes et 250 œuvres d'art.

Une exposition de l'artiste danois Olafur Eliasson se tient dans le palais et les jardins du Château de Versailles jusqu'au 30 octobre.

Die Linksregierung von Premierminister António Costa ist stabiler als erwartet. Doch ihre Reformen belasten den Haushalt und bremsen Wachstumsimpulse.

Ein unerwarteter Sieg der Oppositionspartei PAN über die Partei von Präsident Enrique Peña Nieto lässt das Rennen um die Präsidentschaft offener werden.

La campagne en faveur du Brexit a si bien résisté, qu’elle est à égalité avec le camp du maintien dans l’UE. Pourquoi ?
D’abord parce que le camp du Brexit a joué sur le mythe de la grandeur du Royaume-Uni. Même si le petit-fils de Churchill appelle à voter pour le maintien de la Grande-Bretagne dans l’UE, ceux qui ont la nostalgie de l’époque de son grand-père, les personnes âgées, modestes, les gens les moins éduqués ont tendance à se mobiliser pour voter, contrairement aux jeunes et aux électeurs des milieux favorisés. Ensuite, parce que, comme en 2005 en France, les électeurs veulent profiter de ce référendum pour protester contre le leadership de David Cameron. Enfin, parce que la presse europhobe est majoritaire en Grande-Bretagne et qu’elle est lue par des millions de gens qui jouissent davantage d’un sentiment de supériorité en Afrique ou en Asie, là où l’ex-empire rayonnait, plutôt qu’en Europe où ils n’aiment pas être sur un pied d’égalité.

N’est-ce pas aussi parce que David Cameron a fait une mauvaise campagne ?
Après avoir fait un mauvais choix, celui d’organiser ce référendum, il a fait une très mauvaise campagne. Entre la nostalgie de l’empire que j’évoque, les rivalités de politique intérieure et les vrais enjeux de l’avenir de l’Union européenne, il aurait dû comprendre qu’à toutes ces interrogations on ne peut pas répondre par oui ou par non. En outre, après avoir négocié avec Bruxelles un mini-Brexit en cas de maintien dans l’UE, il a littéralement pataugé pour convaincre des conséquences néfastes d’un maxi-Brexit.

Ne craignez-vous pas qu’en cas de victoire du Brexit il y ait un effet domino dans les autres pays tentés par une sortie de l’Europe ?
Non, le risque est davantage celui d’un détricotage de l’UE et la France y a sa part de ­responsabilité. Elle a été le moteur de l’Europe depuis le 9 mai 1950 et la déclaration Schuman, mais elle a cessé de l’être après la victoire du non au référendum de 2005. Si à l’époque elle avait relancé une Europe à deux vitesses, le référendum britannique n’aurait peut-être pas été initié. Aujourd’hui, c’est à la France de refonder ces deux cercles : l’un autour de la zone euro vers plus d’intégration économique et politique, mais sans laisser tomber le second. Pour ceux qui ne peuvent ni ne veulent entrer dans le noyau dur de l’UE, il faudrait parfaire le marché unique et embellir le projet sur les valeurs afin que chacun se sente plus à l’aise dans la grande famille européenne.

Propos recueillis par François Clémenceau