(B2) Le Haut représentant de l’Union européenne a officialisé les choses en annonçant mercredi (8 septembre) que la mission de conseil des forces de sécurité en Iraq (EUAM Iraq) allait avoir une nouvelle présence au Kurdistan iraquien.
La mission stationnée jusqu’ici uniquement à Bagdad ouvrira donc un second bureau permanent à Erbil. C’est ainsi que l’Union européenne a « élargi cet été » la mission, a expliqué Josep Borrell, lors de son voyage en Iraq cette semaine. « Notre équipe est prête à fournir des conseils et une expertise sur la réforme du secteur de la sécurité civile au gouvernement régional du Kurdistan. Les pourparlers ont déjà commencé sur les domaines dans lesquels notre soutien peut être utile », a précisé Josep Borrell en Iraq.
La mission compte actuellement 68 agents internationaux issus de 19 États membres de l’UE, et deux experts supplémentaires à Erbil, décompte le porte-parole du Haut représentant pour B2.
L’annonce ne sera pas une grande surprise pour les lecteurs assidus de B2. Dans la perspective de l’ouverture d’une présence à Erbil, le chef de la mission, Christoph Buik, s’était déplacé en juillet dernier pour une série de rencontres avec les autorités régionales. L’enjeu était de renforcer la coopération dans le domaine de la réforme du secteur de la sécurité (lire : Dernières nouvelles des missions et opérations de l’UE (juillet 2021)). En 2019 déjà, du changement était attendu dans ce domaine (EUAM Iraq, prochainement engagée dans le Kurdistan iraquien ?).
(Aurélie Pugnet)
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(B2) 93 soldats de l’armée de terre portugaise (14e régiment d’infanterie de la compagnie de tireurs d’élite mécanisés) sont partis ce mardi (7 septembre) en Roumanie pour participer à la mission ‘présence avancée’ de l’OTAN dans la zone Sud-Est de l’Europe face à la Russie en Mer noire. Durée de l’engagement : trois mois. Objectif : « renforcer la posture de dissuasion et de défense sur le flanc sud-est du territoire de l’Alliance ».
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(B2 à Ljubljana) Alors que l’existence même des battlegroups est sous pression, ils n’attendent plus qu’un signe politique pour être déployés
Les forces slovènes sont actuellement en astreinte dans un des battlegroups de l’Union européenne (© AP / B2)Le futur des battlegroups, ces forces de réaction rapide de l’Union européenne, est au centre du débat européen depuis quelques mois. La raison : ils n’ont jamais été déployés pour répondre à quelque crise que ce soit. Ce qui signifie aux yeux de certains, qu’ils sont tout bonnement inutiles. Dernière idée en date (de mai dernier) : mettre en place une « force d’entrée en premier », qui serait plus permanente entre certains pays (lire : Créons une force européenne d’entrée en premier ! 14 États sont pour). En attendant, les battlegroups de l’Union européenne continuent d’être de rigueur. Ils s’entraînent, se qualifient pour être à partir au cas. B2 est parti rencontrer les troupes slovènes, en astreinte depuis juillet dernier dans le battlegroup commandé par les Italiens.
Une force multinationale entre voisins
En principe, il y a toujours une force prête à être déployée pour les besoins militaires de l’Union européenne (cf. encadré). Elles ne sont simplement pas toujours constituées des mêmes nations, forces et capacités. Sur la base de Vojašnica Edvarda Peperka, à Ljubljana, c’est la 10ème brigade motorisée de la 1ère brigade qui constitue l’élément central de la participation slovène. Avec l’Autriche, la Croatie, la Hongrie et l’Italie, ils forment un battlegroup de l’Union européenne, qui se fonde sur un accord conclu entre les participants (un memorandum of understandings). Les pays ont aussi signé un accord technique entre les participants au sujet de l’entrainement et l’utilisation des battlegroups.
Un des militaires de la 10e brigade motorisée (© AP / B2)Une mobilisation sur un an…
Les battlegroups alternent tous les six mois. Chaque mois de janvier et juillet, une nouvelle coalition prend le relais dans la rotation. Mais dans les faits, le battlegroup mobilise les efforts bien au-delà des six mois de rotation.
La Multinational Land Force — qui a pris le relais en juillet 2021 — en est une bonne illustration. La première réunion a eu lieu en juillet 2020 (inital conference) avec les hauts représentants des militaires de chaque pays, soit un an avant le début de la rotation. D’autres réunions ont suivi. En décembre 2020, une feuille de route pour l’entraînement des forces a été élaborée.
…Six mois de préparation
De janvier à mai 2021, soit six mois avant la mobilisation, tout le personnel du battlegroup suit un même entrainement, chacun chez soi. Ces cinq mois intenses sont rythmés par pas moins de trois exercices. En juin, le battlegroup passe une « validation ». Elle prend la forme d’un exercice de 14 jours, réalisé en Italie, le pays leader du battlegroup.
Chaque pays fournit à la fois troupes, mais aussi équipements et différentes capacités (© AP / B2).…Puis six mois de ‘stand-by‘
Le 1er juillet 2021, c’est la rentrée. Le semestre en stand-by débute. Au programme : entraînements sur entraînements ! Il ne faut surtout pas perdre la forme. En octobre, un exercice supplémentaire aura lieu, avec trois aspects : la mobilité militaire, l’aide aux sinistrés (disaster relief), en coopération avec les institutions civiles, et l’opération militaire.
L’intérêt pour les armées
Pour certains, les battlegroups représentent un gaspillage de ressources et de temps. Mais pour un observateur averti, participer aux battlegroups est « une très belle opportunité pour les troupes ». Et ce pour différentes raisons, détaille un gradé : « l’entrainement est plus intense que d’habitude, les personnels ont un but concret vers lequel travailler, les troupes se préparent à défendre une cause plus grande que leur seule nation ». En plus, du point de vue de la défense européenne, « ils travaillent à l’interopérabilité des armées avec leurs partenaires. Le travail en battlegroup contribue à la dissuasion », ajoute un autre. Ne manque qu’une décision politique pour les voir à l’oeuvre, sur le terrain cette fois.
(Aurélie Pugnet)
Qu'est ce qu'un battlegroup ? Les battlegroups représentent une force de la taille d'un bataillon d'infanterie, renforcé avec un élément soutien au combat 'Combat support' (CS) et un soutien logistique Combat support service (CSS). Le tout doit faire au minimum 1500 personnels (parfois plus). Chaque battlegroup dispose d'un quartier général de la force (FHQ), qui peut également être déployable. Le concept des battlegroups a atteint sa capacité opérationnelle depuis 2007. La décision de déployer les battlegroups revient aux ministres des États membres (Conseil de l'Union européenne). Ils sont déployables en cinq jours, dans une zone qui va les 6000 kilomètres autour de Bruxelles. Ils ont dix jours pour être opérationnel sur le théâtre, pour un engagement initial de 30 jours, pouvant être étendu à 120 jours.Lire notre fiche : Les GT 1500 ou battlegroups. Une belle idée jamais mise en pratique
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C'était sa devise depuis... 1961 : l'Ecole navale va bientôt en changer, remisant le "parere antequam
Plus d'infos »(B2) Connaître, se faire connaître, reconnaître. Ce sont les gages pour assurer de bonnes coopérations, essentielles aux opérations et missions de l’UE sur le terrain. L’été a été propice à cela. Comme aux visites extérieures, notamment de députés européens en Ukraine
Libye. « L’approche intégrée » européenne se met en place
L’opération maritime de l’UE EUNAVFOR MED IRINI et la mission d’assistance frontalière de l’UE en Libye (EUBAM Libya) organisent un peu plus leur coopération. Cet été, le contre-amiral Fabio Agostini, commandant d’Irini, et Natalina Cea, chef de mission d’EUBAM Libya, se sont retrouvés à Rome, au QG d’EUNAVFOR Med IRINI, pour signer une convention qui pose noir sur blanc les axes de coopération. Avec une attention particulière notamment sur la formation des garde-côtes libyens et la sécurité portuaire. Détails ici
(crédit : EUNAVFOR Med Irini)Djibouti. Coopération de voisinage
Autres formes de coopération, celles de la force maritime européenne chargée de combattre la piraterie maritime au large de la Somalie (EUNAVFOR Atalanta) avec les forces présentes à Djibouti. Le commandant de l’opération, le vice-amiral José María Núñez Torrente, a profité de la rotation du quartier général de la force, début août, pour faire le tour des commandements et des unités militaires les plus importants présents à Djibouti. Détails ici
(crédit : EUNAVFOR Atalanta)Bagdad (Irak). Rencontre avec le FBI irakien
L’Agence fédérale de renseignement et d’investigation irakienne (FIIA) et la mission de l’Union européenne de conseil aux forces de sécurité intérieure (EUAM Irak) coopèrent déjà, par exemple dans la récupération d’objets d’art volés et les relations avec INTERPOL. Et il s’agit de poursuivre cette coopération, notamment dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé. C’était l’enjeu d’une rencontre mi-août dans la capitale. Détails ici
Ségou (Mali). Visite guidée de l’école de sous-officiers
La mission de formation de l’armée malienne (EUTM Mali) nous fait revivre le déplacement du commandant de la force, le général de brigade Jochen Deuer, à Ségou, siège de la troisième région militaire du pays et de l’école des sous-officiers des forces maliennes. Le général y a notamment testé le tir numérique à la Kalachnikov ! Détails ici
(crédit : EUTM Mali)Donetsk (Ukraine). Visite guidée pour six eurodéputés
Les députés européens (1) se sont rendus en Ukraine à l’occasion du 30e anniversaire de l’indépendance du pays (le 24 août). Une opportunité saisie pour découvrir le travail de la mission de conseil aux forces de sécurité intérieure ukrainiennes (EUAM Ukraine). Entre autres visites, celle du port maritime de Mariupol, à l’Est du pays. Car la mission précise qu’elle « renforcera bientôt ses conseils en matière de gestion intégrée des frontières aux services répressifs opérant dans le port ». Les députés ont également discuté avec le commandant de la police régionale des défis liés à la proximité de la ligne de contact (contrebande et crime organisé). Détails ici
(1) Michael Gahler, Viola von Cramon, Petras Auštrevičius, Andrius Kubilius, Juozas Olekas, Anna Fotyga et Ramona Strugariu
Ramallah (Territoire palestinien). Une campagne contre le cyber-chantage
L’experte en cybercriminalité de la mission de soutien à la police et de l’état de droit pour le territoire palestinienne (EUPOL COPPS), Alessandro Buono, a conseillé la police civile palestinienne (PCP) ces deux dernières années sur les moyens de combattre le phénomène du chantage sur internet. Le résultat est une campagne de sensibilisation au cyber-chantage, dévoilée cet été. Détails ici
Garowe (Somalie). Prévenir la radicalisation
Dix enquêteurs de la police d’État du Puntland et cinq procureurs du bureau du procureur général ont participé à un atelier de deux jours de sensibilisation à la lutte contre la radicalisation, organisé dans le bureau local d’EUCAP Somalia à Garowe. L’enjeu est de les épauler pour prévenir et détecter la radicalisation le plus tôt possible dans leur travail quotidien. Détails ici
(crédit : EUCAP Somalia)Niger. Une Berlinoise à la tête de la mission
À la tête de la mission civile de l’Union européenne de soutien aux forces de sécurité intérieure et de la stabilisation du Niger (EUCAP Sahel Niger) depuis janvier, l’Allemande Antje Pittelkau a eu droit à son portrait, à lire sur le site de la Deutsche Welle (DW).
(informations recueillies par Emmanuelle Stroesser)
NB : Pour tout connaître des dernières évolutions de la politique de défense européenne, l’indispensable à se procurer : la nouvelle ‘boîte à outils’ de la défense européenne, qui vient de paraître, ainsi que notre ouvrage de référence sur la PSDC
Lire aussi sur le B2 Pro (parus en août) :
Et sur le blog :
Cet article Dernières nouvelles des missions et opérations de maintien de la paix de l’UE – PSDC (août 2021) est apparu en premier sur B2 Le média de l'Europe géopolitique.
(B2 à Brdo) Une informelle est un vrai moment privilégié de discussion pour les ministres, à la fois pour échanger et tenter de rapprocher leurs points de vue. B2 vous emmène hors de la salle de réunion… que s’y passe-t-il ?
Il est loin le temps où l’informelle se déroulait sans agenda préconçu, loin des caméras et des téléphones. L’agenda est aujourd’hui assez cadré, les journalistes sont bien présents. Et les réseaux sociaux également. Mais le mythe de l’informelle perdure. Se déroulant une fois tous les six mois, dans le pays qui assure la présidence tournante, la rencontre reste incontournable pour un ministre.
La réussite d’une telle réunion tient à quelques petites choses, essentielles : le fond du débat bien entendu, mais également le cadre et le temps. À l’aune de ces critères, les deux réunions qui se sont succédé à Brdo en Slovénie — jeudi avec les ministres de la Défense, vendredi avec ceux des Affaires étrangères — ont été une réussite. La thématique de l’Afghanistan a dominé tout le débat. Le cadre, le parc et château de Brdo, mis à disposition par la présidence slovène de l’Union européenne, étaient idylliques, calmes, verts, avec de multiples recoins pour converser tranquillement. Et le temps a viré à l’azur magnifique.
Autour de la table, c’était autre chose, la débâcle de l’Afghanistan ne laissait personne indifférent (Lire : Ce qu’il faut retenir… des informelles défense et affaires étrangères (Brdo 2 et 3 septembre). L’Afghanistan domine toutes les conversations). Et l’heure n’était pas vraiment à l’autosatisfaction. Tous les ministres avaient d’ailleurs fait le déplacement. Les rares qui n’étaient pas là étaient représentés par un adjoint. Les apartés ont donc été nombreuses.
(Nicolas Gros-Verheyde)
Lire aussi :
Cet article Dans les coulisses d’une informelle. Reportage photo est apparu en premier sur B2 Le média de l'Europe géopolitique.
Bien que l’industrie de la croisière navigue toujours à vue face à l’évolution incertaine du contexte sanitaire global et selon chaque pays, l’activité a repris des couleurs cet été. Alors que l’intégralité de la flotte mondiale avait été mise à l’arrêt au printemps 2020, quelques navires seulement reprenant du service sur la seconde partie de l’année, la situation s’est assez largement améliorée.
Le passage de l’ouragan Ida avec des vents de 240 km/h a laissé des marques en Louisiane, même si les bilans sont encore parcellaires. Ce n’est que quatre jours après, ce jeudi, que les ports de la Nouvelle-Orléans et de Baton Rouge ont rouvert. Toutefois, les terminaux pétroliers de Houma et Port Fourchon ont été dévastés alors qu’ils se trouvaient directement sur la trajectoire de l’ouragan et restent fermés. Des sociétés pétrolières cherchent à relocaliser leurs bases pour reprendre leurs opérations.
Deux ballons captifs réalisés par CNIM Air Space dans son site d’Ayguesvives, en région toulousaine, ont été installés cet été en Grèce, dans le cadre d’un contrat avec l’agence européenne de garde-frontières et garde-côtes (Frontex). Il s’agit d’une nouvelle expérimentation visant à évaluer l’efficacité d’un tel système dans des missions de surveillance maritime.
Le premier d’une série de trois patrouilleurs lance-missiles commandés à Piriou par le Sénégal est désormais en phase d’armement sur le terre-plein du chantier de Concarneau, où il est intégralement réalisé. Alors que la cérémonie de découpe de la première tôle de ce bâtiment s'est déroulée en octobre 2020, sa coque en acier est d’abord sortie du hall construction en juillet. Puis la superstructure en aluminium a été posée en août.
Installée en juillet par Ghuangzhou Salvage, la première éolienne flottante chinoise va maintenant être raccordée. La société chinoise Orient Cable (NBO) a annoncé le 2 septembre qu’elle avait achevé un contrat EPCI (conception, fourniture, construction et installation) pour installer un câble dynamique. Elle a réalisé les derniers tests avant le raccordement de l’éolienne flottante à une éolienne posée du parc de 400 MW Yangxi Shapa III développé par China Three Gorges (CTG), au large de la ville de Yangjiang (sud, à l’ouest de Hong-Kong).
Alors que les projets gaziers russes prennent de l’ampleur, les besoins en réparation navale se font sentir. Le 1er septembre, Sovcomflot, Smart LNG (une coentreprise entre Sovcomflot et Novatek) et Far Eastern Shipbuilding and Ship Repair Center (FESRC, JSC), filiale de Rosneft, ont signé un accord trilatéral pour développer un cluster de réparation navale, dans l’Extrême Orient russe. La cérémonie s’est déroulée au complexe de construction navale de Zvezda, dans le Primorié.
L’enquête anglaise sur le naufrage mystérieux du Bugaled-Breizh en Manche le 15 janvier 2004 avance plutôt dans le sens attendu par les proches des cinq marins victimes du drame. La justice anglaise vient de nommer une experte en images satellites. Une information du journal Le Télégramme
Cela fait plus de trente ans que des passionnés travaillent sur ce projet. Deux ans après la pose de la première pierre, le musée Hurtigruten a ouvert ses portes à Stokmarknes, dans l'archipel de Vesterålen, au nord de la Norvège. Un lieu hautement symbolique pour l'armement puisque c'est dans cette petite ville qu'a démarré l'aventure de l'Express Côtier, d'abord menée par la Vesteraalens Dampskibsselskap et le capitaine Richard With entre Trondheim et Hammerfest.
Le second des six nouveaux sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) français du programme Barracuda ne sera pas, comme prévu, mis à l’eau cet été. Sa sortie du hall de construction du chantier Naval Group de Cherbourg a été reportée en fin d’année, en décembre semble-t-il, a appris Mer et Marine. Le « lancement » du Duguay-Trouin glisse donc un peu mais devrait se maintenir en 2021, en vue d’une livraison à la Marine nationale toujours programmée en 2022.
Ils faisaient partie des plus vieilles unités de la Marine nationale. De petits pousseurs construits il y a un demi-siècle spécialement pour assister dans leurs manœuvres portuaires les premiers sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) français, en particulier à Cherbourg où les Redoutable ont vu le jour. Deux survivants de la petite série des pousseurs de 6 tonnes, du type PSS 6, ont en toute discrétion survécu jusque récemment.
Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, les États-Unis et la Grande Bretagne ont établi une étroite coopération en matière de renseignement d’origine électromagnétique [ROEM] en signant un accord appelé « UKUSA Agreement ». Plus tard, celui-ci a été étendu au Canada, à l’Australie et à la Nouvelle-Zélande. Et cela a donné naissance au « Groupe des cinq »...
Cet article Les États-Unis pourraient renforcer leur coopération avec l’Allemagne dans le domaine du renseignement est apparu en premier sur Zone Militaire.
BOURBON remporte de nouveaux contrats de logistique intégrée avec SHELL en Namibie
BOURBON annonce avoir remporté un ensemble de contrats de logistique intégrée pour SHELL, comprenant le transport international de marchandises, des services logistiques intégrés et des services de PSV (Platform Supply Vessel) pour soutenir deux campagnes d'exploration offshore en eaux profondes, en Namibie et à Sao Tomé.
Le projet couvre ainsi :
L’expédition internationale et le dédouanement des équipements de SHELL et de ses sous-traitants, de Houston à Walvis Bay ;
Depuis le premier essai nucléaire nord-coréen, en octobre 2006, la Corée du Sud a plus que doublé le montant de ses dépenses militaires, celui-ci ayant dépassé les 50’000 milliards de wons [36,38 milliards d’euros] en 2020 alors qu’il s’élevait à 20’800 milliards de wons [15,13 milliards d’euros] en 2005. Et cette tendance pourrait encore se...
Cet article Le groupe britannique Babcock va participer au développement d’un porte-avions léger sud-coréen est apparu en premier sur Zone Militaire.
L'Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan accueille en cette rentrée 2021-2022 un peu moins de 500 élèves-officiers dont 30 officiers étrangers (photos Académie militaire).
200 jeunes rejoignent en ce moment l’ESM (dont 20 officiers sur titre, 20 élèves étrangers issus de 13 pays et autant de commissaires à ancrage Terre). Quatre élèves de l'ESM iront en Allemagne pour leur scolarité.
Côté EMIA, 150 élèves dont 10 étrangers suivront la scolarité.
L’EMAC, l'école la plus récente, intégrera quelque 150 élèves-officiers sous contrat; ils feront leur rentrée mi-septembre. Aux 120 officiers sous contrat "encadrement" s'ajoutent 20 OSC "pilote" et 10 OSC pour le SEE (service d'énergie opérationnelle, l'ex-SEA).
Le général de Courrèges, le nouveau commandant de l'Académie dispose de 110 cadres de contact et de 50 professeurs pour assurer leur formation:
Plus de photos sur la page Facebook de l'Académie.