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Afrique

Pourquoi le Mali saisit-il des tonnes d'or à une société minière canadienne ?

BBC Afrique - Wed, 15/01/2025 - 10:58
Le 6 janvier, Barrick dénonçait déjà l'ordonnance de saisie conservatoire. Elle estimait, dans un communiqué, que cette ordonnance était "injustifiée et contraire aux mécanismes convenus de règlement des différends".
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In memoria Ousmane Jean Marie Sourabié

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 15/01/2025 - 10:00

Elle a du prix aux yeux de l'Éternel, La mort de ceux qui l'aiment.
Psaumes 116:15

La grande famille SOURABIÉ à Ouagadougou,

Les familles alliés KABORÉ, DIOP, TRAORÉ, SOMBIÉ, KINDA, TAPSOBA ;

La veuve Fatoumata Floriane SOURABIÉ / KABORE

Les enfants Yannick, Olivia, Kenneth, et Irma ;

Les petits enfants,

Vous renouvellent leurs remerciements pour les soutiens multiformes lors du rappel à Dieu le 24 janvier 2023 à Ouagadougou de leur regretté époux, père, frère, beau frère, beau père, grand-père et ami.

Ousmane Jean Marie Sourabié

Et vous invitent à vous joindre à eux pour la célébration des funérailles chrétiennes en sa mémoire à Ouagadougou selon le programme suivant :

Vendredi 17 janvier 2025
Veillée de prière à la paroisse Cathédrale de l'Immaculée Conception à 19h00

Samedi 18 janvier 2025
Grande messe à la paroisse Cathédrale de l'Immaculée Conception à 8h00

Union de prières !

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In Memoriam Mme COMPAORE/ILBOUDO Jeanne

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 15/01/2025 - 10:00

FAIRE PART

Sa Majesté le Naaba BOULGA de Dayongo
Les grandes familles
COMPAORE, NIKIEMA, KAFANDO, ILBOUDO, KISBEOGO, KABORE, OUIDI et SIMPORE à Dayongo, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, France et États-Unis.
Les belles familles
Sa majesté le Naaba SAAGA de Dapélogo
Les familles ILBOUDO, ZONGO, NABOLE, COMPAORE, SANKIMA, OUEDRAOGO, TAPSOBA et BEMBAMBA à Dapélogo, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Etats-Unis, Allemagne, et Silmiougou.
Mme BIKIENGA / ILBOUDO Blandine, ses frères et sœurs, Edouard, Martine, Léonard, Laurentine, Victor,
Les familles TAPSOBA et alliés à Ouagadougou, Garango et Abidjan (RCI)

Le Veuf
COMPAORE Joanny, professeur à la retraite à la cité 1200 logements

Les enfants
COMPAORE W. Judicaël Aymar, Médecin en service au CHU Gabriel Montpied (France)
COMPAORE Galyam Jutar Arnaud, Ingénieur en Electronique aux USA
COMPAORE Juvincio Armel Naaty, Ingénieur en Génie Environnement aux USA
COMPAORE T. Jessy Amaelle, étudiante en santé publique en France

Les oncles, tantes et cousins
Le Doyen COMPAORE T. Albert, Catéchiste à la retraite à Dayongo,
Le Yaag Naaba de Dayongo, et leurs frères et sœurs,
COMPAORE Emmanuel, attaché de santé à la retraite à Bobo-Dioulasso, ses frères et sœurs
COMPAORE Léon, Commissaire de police à la retraite à Ouagadougou, ses frères et sœurs
COMPAORE François, professeur à la retraite à Ouagadougou, ses frères et sœurs
COMPAORE Pierre (Pierre Location) à Ouagadougou, ses frères et sœurs
COMPAORE Étienne, adjudant-chef major à la retraite à Ouagadougou, ses frères et sœurs
Madame NANA / COMPAORE Delphine au secteur 28 de Ouagadougou, et ses enfants

Les petits fils
COMPAORE Ael, Jill, Johan

Vous réitèrent leurs remerciements et leurs reconnaissances pour les soutiens multiformes et le réconfort manifestés à leur endroit, lors du rappel à Dieu de leur fille, mère, sœur, belle-mère, et grand-mère

COMPAORE/ILBOUDO Jeanne
Précédemment professeur à la retraite

Ils vous convient à vous unir d'intentions, aux célébrations tenant lieu de funérailles chrétiennes à la paroisse Saint Camille de Dagnoë les 17 et 18 Janvier 2025.

Vendredi 17 Janvier 2025 à 10 heures : Bénédiction de la tombe au cimetière Municipal de Goughin ;
Vendredi 17 Janvier 2025 à 20 heures : veillée de prières à l'Église Paroissiale Saint Camille de Dagnoë
Samedi 18 Janvier 2025 à 8 heures : Messe à l'Église Paroissiale Saint Camille de Dagnoë.

« Nul ne disparait lorsque son souvenir demeure dans nos cœurs

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La RVA/Bandundu exige des enquêtes pour retrouver trois groupes électrogènes, don de la MONUSCO

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 15/01/2025 - 09:48



La Régie des voies aériennes (RVA) de la ville de Bandundu (Kwilu)  demande que des enquêtes sérieuses soient diligentées au niveau du parquet général du Kwilu pour retrouver les matériels lui légués par la MONUSCO. Il s’agit de trois groupes électrogènes dont un de 150 KVA et deux de 75KVA.

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Décès de GOULLA Yirignan Marc : Remerciements

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 15/01/2025 - 09:30

• La grande famille GOULLA, à Wanda, Zabré, Ouagadougou, Koupéla, Côte d'Ivoire, Ghana, Sénégal, France, Italie ;
• ⁠la grande famille YARA, à Gassougou, Zabré, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Dakar ;
• ⁠la grande famille BANSE, à Doûn, Zabré, Tenkodogo, Ouagadougou, Abidjan, Rome, New York ;
• ⁠les familles ZINSONI, OUEDRAOGO, NIANKINI, COMPAORÉ GAMBO ;
• ⁠Les familles alliées, ZOURE en France et à Ouagadougou, GARICHI en France, SOSSOU à Dakar et au Benin ;

• ⁠Sa Majesté Naba Kougri de ZABRÉ ;
• ⁠Le Chef de WANDA ;
• ⁠Le Chef de DOÛN, le chef de Gassougou ;
• ⁠GOULLA Yirguim, GOULLA Parbouré ;

GOULLA Gobissa, Le Widnaaba de Wanda, BANSE Bouza à Doûn, M. BANSE Ambroise, M. KERE PAUL, M. YARA SAMUEL, Pr. BALIMA Théophile, Excellence BALIMA RAYMOND, Pr. BOUSSIM Joseph, M. YABRE Zinguim, Maître Fidel Louré ;

• ⁠Les frères et sœurs, les nièces, neveux, les petits enfants, les arrières petits-enfants ;
• ⁠La veuve GOULLA/ BANSE Christiane et ses enfants : Chantal, Jacques, Jean Claude, Alice, Sonia.

Très touchés par les marques de compassion, de solidarité et de soutiens multiformes lors du rappel à Dieu le 30 octobre 2023 de leur bien aimé GOULLA Yirignan Marc, vous renouvellent leur reconnaissance ainsi que leurs remerciements et vous prient de bien vouloir vous unir à eux par la pensée et les prières à l'occasion des funérailles chrétiennes du défunt.

Ils vous convient à la veillée de prière et à la grande messe des funérailles chrétiennes qui auront lieu au BURKINA FASO, à l'église Sainte Thérèse de ZABRÉ selon le programme suivant :

17 janvier 2025 veillée à l'église de ZABRÉ à 20h ;

18 janvier 2025 messe de requiem à l'église de ZABRÉ à 8h30.

Union de prière !

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Funérailles chrétiennes du Dr COULIDIATI Urbain Ibrahim : Remerciements et faire part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 15/01/2025 - 08:30

Les familles COULIDIATI et alliées expriment leur profonde gratitude pour les marques de soutien et de réconfort reçues à l'occasion du rappel à Dieu, survenu le 30 juin 2024 à Ouagadougou, de Dr COULIDIATI Urbain Ibrahim.

Les familles vous informent de l'organisation de la grande messe de requiem tenant lieu de funérailles chrétiennes pour notre cher regretté et vous invitent à vous joindre à elles dans la prière à cette occasion, selon le programme suivant :

Vendredi 17 janvier 2025 à 20 h 00 : Veillée de prière
Samedi 18 janvier 2025 à 8 h 00 : Grande messe de requiem
Lieu : Paroisse Saint Guillaume de Tanghin
Que Dieu multiplie ses bénédictions en récompense de vos bienfaits.

Union de prières

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Tanganyika : l’ONG FOSIDEF dénonce des cas de tracasseries du service des renseignements militaires

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 15/01/2025 - 07:00


L’ONG Forum des citoyens pour le développement et la formation des droits humains, (FOSIDEF) a dénoncé, mardi 14 janvier, des cas de tracasseries de la population par certains éléments du service des renseignements militaires dans le territoire de Manono, (Tanganyika).


Les acteurs de cette ONG de défense des droits de l’homme  précisent que ces éléments sont postés sur l’axe Ankoro – Manono au niveau des villages Kikongo, Muyumba et Kazungu.

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La Tempête des tropiques : « Au regard de la montée en puissance des FARDC dans la guerre à l’Est : La peur a changé de camp »

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 15/01/2025 - 06:47


Revue de presse du mercredi 15 janvier 2025


La guerre dans la partie Est de la République du Congo, la relance de la coopération entre l’Algérie et la RDC, mais aussi le report du CHAN sont deux sujets que commente la presse de ce mercredi.


« Au regard de la montée en puissance des FARDC dans la guerre dans l’Est : la peur a changé de camp », titre La Tempête des Tropiques.

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La Fondation Bill Clinton pour la Paix dénonce le « monnayage » de la grâce présidentielle en RDC

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 15/01/2025 - 06:05


La Fondation Bill Clinton pour la paix dénonce le « monnayage » de la grâce présidentielle dans les prisons de la RDC, particulièrement à la prison centrale de Makala à Kinshasa. 

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Le SYNAMED suspend la grève à travers la RDC

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 15/01/2025 - 05:11


Le Syndicat national des médecins (SYNAMED) décide de suspendre son mouvementent de grève, après trois semaines de radicalisation.


Le secrétaire général de cette organisation syndicale, John Senga l’a affirmé au cours d’une déclaration faite devant les médias mardi 14 janvier à Kinshasa.

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Au Mozambique, l'investiture du président Daniel Chapo sous haute tension

France24 / Afrique - Wed, 15/01/2025 - 04:17
Daniel Chapo a prêté serment, mercredi, comme président du Mozambique dans la capitale, Maputo, placée sous haute surveillance. Son principal opposant, Venancio Mondlane, a renouvelé son appel à "paralyser" le pays avec des manifestations quotidiennes, dénonçant une élection "volée".
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14e anniversaire de la révolution tunisienne : les manifestants dans les rues de Tunis

France24 / Afrique - Wed, 15/01/2025 - 00:03
Plusieurs dizaines de manifestants se sont rassemblés à Tunis pour réclamer la libération des opposants et protester contre la politique du président Kais Saied, au 14e anniversaire de la révolution de 2011 et de la chute du dictateur Ben Ali. Les manifestations incessantes à partir du 17 décembre 2010 qui firent fuir le dictateur Zine El Abidine Ben Ali le 14 janvier, marquent le début des Printemps arabes.
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Burkina/Action humanitaire : Diffusion d'une charte pour prendre en compte les besoins spécifiques des personnes handicapées

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 14/01/2025 - 23:31

Le ministère de l'Action humanitaire et de la Solidarité nationale, avec l'appui technique et financier de l'ONG Humanité et Inclusion (HI), a organisé, ce mardi 14 janvier 2024, un atelier de diffusion de la charte pour l'inclusion des personnes handicapées dans l'action humanitaire. Ce document servira de boussole pour tous les acteurs du domaine humanitaire et contribuera à la création de condition d'une meilleure coordination en vue d'assurer l'efficacité des actions humanitaires entreprises par le Burkina Faso.

Au Burkina Faso, le Recensement général de la population et de l'habitation (RGPH) de 2019 a dénombré 184 975 personnes handicapées avec un peu plus de femmes (93 747) que d'hommes (87 209) représentant un taux de 1,1 % de la population nationale. Ces personnes déjà marginalisées en temps normal, voient leurs besoins s'amplifier dans le contexte de crise sécuritaire et humanitaire que connaît le pays depuis plusieurs années. Elles sont plus exposées aux violences psychologiques et physiques du fait de leurs vulnérabilités et incapacités.
L'ONG Humanité & inclusion (HI), en vue de créer de meilleures conditions de coordination des actions humanitaires, a initié avec l'International Disability Alliance (IDA), la charte, pour l'inclusion des personnes handicapées dans l'action humanitaire, qui a été endossée le 31 août 2023 par le Burkina Faso.

Le SP/COMUD Handicap est aussi heureux de cette diffusion (1er à partir de la gauche)

L'heure est maintenant à sa diffusion à travers des séries d'ateliers. L'objectif étant de permettre aux acteurs humanitaires de connaître son contenu, sa portée, et comment l'utiliser. Selon le responsable pays de HI au Burkina Faso, Aboubakar Innocent, le présent atelier de diffusion de la charte se tient dans un contexte marqué par d'importants défis humanitaires.

Le responsable pays de HI a indiqué que la charte est un document juridique non contraignant

M. Innocent a indiqué que cette charte est un instrument juridique qui n'a pas de valeur contraignante pour le pays. « Elle doit nous permettre d'encadrer les actions en matière d'inclusion. Il s'agit de faire participer les personnes handicapées ou les organisations de personnes handicapées dans toutes les activités les concernant dans le cadre de l'action humanitaire, de faire en sorte qu'elles aient accès aux services offerts, qu'il n'y ait pas de discrimination à leur égard dans le cadre de l'action humanitaire », a-t-il expliqué.

De la plus-value

Pour Lassimane Kounikorgho du SP/COMUD Handicap, cette activité vaut son pesant d'or. « Cette activité est d'un grand intérêt pour nous d'autant plus que pour la signature de la charte, nous avions engagé les démarches ensemble avec HI depuis 2018. En 2023 nous avons pu aboutir à la signature de la charte par le Burkina Faso », a-t-il fait savoir. Une fois la charte signée, a-t-il poursuivi, il est de bon ton de procéder à sa diffusion et de travailler à ce que tous les acteurs humanitaires, toutes les personnes handicapées, toute la population de façon générale, puissent la connaître. « C'est vrai qu'il y a eu déjà des actions de diffusion à travers d'autres canaux, mais celle-là est très importante parce qu'elle réunit tous les acteurs de l'action humanitaire. Cela va leur permettre de prendre en compte les besoins spécifiques des Burkinabè dans leurs interventions humanitaires », a-t-il terminé.

Les participants à cet atelier de diffusion ont posé pour la postérité

Cet atelier de diffusion a été présidé par la ministre en charge de l'action humanitaire, représentée par sa chargée de mission Kadidiata Dembélé. A l'écouter, cette diffusion permettra de mettre en emphase les personnes handicapées dans l'action humanitaire. « Ce document va permettre aux différents acteurs intervenant dans le domaine humanitaire, de mettre en priorité ces dernières dans toutes leurs actions », a-t-elle rappelé avant de mentionner que l'apport du ministère a été conséquent dans l'élaboration de la charte. Mme Dembélé est convaincue que face à la situation humanitaire que connaît le pays, la diffusion et la mise en œuvre de la charte pour l'inclusion des personnes handicapées dans l'action humanitaire, apportera une réponse renforcée et adaptée aux actions.

La représentante du ministre en charge de l'action humanitaire est convaincue que cette charte va apporter une plus-value

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

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Marciano Bella : L'étoile montante du rap et du slam burkinabè

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 14/01/2025 - 23:30

Marciano Bella, de son vrai nom Marcia Christina Ouédraogo, incarne la jeune génération d'artistes burkinabè audacieuse et inspirée. Privée de son père, tombé en mission alors qu'elle n'avait que 5 ans, Marciano Bella a transformé la douleur en une force qui illumine son parcours. Entre ses études en anglais et sa passion pour le rap et le slam, cette jeune artiste burkinabè s'impose comme un modèle de résilience et de courage. Portée par sa foi et les valeurs transmises par sa mère, elle invite les femmes à rester déterminées, sereines et fidèles à leurs convictions face aux défis, en affirmant : « Avec la foi en Dieu et la persévérance, nous finissons toujours par réussir ».

À travers sa foi inébranlable et ses textes profonds, Marciano Bella livre des messages de résilience et d'espoir. Son histoire est porteuse de valeurs et de conseils pour les femmes aspirant à suivre leurs rêves. « J'ai choisi d'étudier l'anglais pour chanter dans cette langue », affirme Bella, convaincue que la maîtrise de l'anglais élargira sa portée artistique. Son amour pour la musique remonte à son enfance, et son talent est bien apprécié par sa communauté religieuse. « Il m'est déjà arrivé de rapper le Psaume 93 en anglais dans mon église, et cela a été très bien accueilli », confie-t-elle.

Une artiste résolument chrétienne et engagée

Soutenue par sa famille, Marciano Bella reste profondément attachée aux valeurs chrétiennes. Ce fondement l'aide à traverser les épreuves inhérentes au milieu artistique. Elle encourage les jeunes femmes à persévérer dans leur passion, tout en restant fermes face aux pressions et aux influences négatives. « Avec la foi en Dieu et la persévérance, nous finissons toujours par réussir. Tous ceux qui ont abouti au succès ont dû traverser des épreuves », témoigne-t-elle.

Après sa licence, Bella espère enseigner l'anglais tout en travaillant à réaliser ses ambitions musicales

Des épreuves surmontées avec force et résilience

Orpheline de père depuis l'âge de 5 ans, Bella a grandi avec sa mère comme pilier. Son père, membre des Forces de défense et de sécurité (FDS), a perdu la vie en mission. Cette perte a marqué profondément Bella, mais elle s'en est servie comme moteur pour avancer. Elle a très tôt pris l'habitude de cumuler petits boulots et études pour alléger les charges familiales. « Ma mère est ma plus grande source d'inspiration. Malgré tout, elle s'est battue pour nous offrir un avenir meilleur », explique-t-elle avec émotion.

Une musique nourrie par l'expérience et l'engagement

Les épreuves de la vie, la solitude, et les maux de la société constituent des sources d'inspiration pour Bella. En 2024, elle collabore avec le rappeur burkinabè Kas Boven pour produire une chanson en soutien aux FDS et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Cette chanson rend hommage au courage de ces héros qui défendent la nation avec abnégation.
Son titre phare, « My love for you is never die » (Mon amour pour toi ne mourra jamais), dédié à sa mère, est un condensé d'émotions et de gratitude. Ce morceau, composé dès sa première année universitaire, témoigne de son admiration pour celle qui est son pilier.

C'était à un évènement avec la communauté anglophone au parc urbain Bangr-wéogo, le 15 mai 2023

Un avenir prometteur

Bella nourrit de grandes ambitions, notamment celle de se hisser au rang d'artistes emblématiques comme Smarty, Eminem ou Nicki Minaj. Inspirée par la vitesse d'exécution d'Eminem, elle aspire à perfectionner son style. « J'envisage de sortir mon tout premier album après l'obtention de ma licence », révèle-t-elle.
En parallèle de ses études, Bella participe activement à des initiatives culturelles. En mai 2024, elle a rejoint le Club des amis et des universités de l'UNESCO, qui lui a permis de développer davantage de compétences dans son style musical. Lors d'une récente édition tenue au Bénin, elle a échangé avec des artistes anglophones et francophones d'Afrique, enrichissant ainsi son univers artistique.

« Je ne voudrais jamais échanger ma dignité pour juste me retrouver au piédestal », affirme Bella

Un équilibre entre passion et vie personnelle

Bella mène une vie équilibrée entre musique et études. « Je profite de mes heures de pause pour écrire et composer mes morceaux », explique-t-elle. En dehors de la musique, elle s'adonne au sport pour se maintenir en forme et trouve réconfort dans le plat traditionnel du tô accompagné de babenda.
Cette jeune femme ambitieuse, enracinée dans ses valeurs et son amour pour l'art, est une source d'inspiration pour la jeunesse burkinabè. Avec son talent et sa persévérance, Marciano Bella est en passe de devenir une figure incontournable du rap et du slam au Burkina Faso et au-delà.

Hamed Nanéma
Crédit photos : Auguste Paré
Lefaso.net

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Burkina : Enfin l'exhumation de l'Institut des peuples noirs ?

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 14/01/2025 - 23:25

L'Institut des peuples noirs (IPN) dont la création officielle a été actée au cours d'un symposium international en 1986, a suscité bien d'espoirs à travers le monde, surtout le continent africain. Malheureusement, il a sombré dans un coma profond, après la mort de son géniteur, le Président du Conseil national de la Révolution, le capitaine Thomas Sankara. Cet institut va-t-il enfin renaître de ses cendres ? C'est la question que beaucoup de gens se posent aujourd'hui, après l'annonce du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré de lui redonner vie.

Dans son message à la Nation du 31 décembre 2024, le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a dit ceci : « Notre diplomatie rayonne et nous poursuivrons notre démarche pour qu'elle puisse être encore plus forte et que les représentations du Burkina Faso à l'extérieur puissent prendre en compte notre diaspora et aussi prendre en compte tous les amis du Burkina Faso qui souhaitent visiter le Burkina Faso, participer au développement du Burkina Faso. C'est dans ce sens que nous serons un exemple de souveraineté, un exemple de dignité et une fierté à travers l'Afrique et à travers tout le monde entier. L'Institut des Peuples Noirs (IPN) devra être un tremplin pour attirer au Burkina Faso tous les Noirs du monde entier qui viendront se ressourcer, revoir les cultures et pouvoir apprendre de nos cultures, les moderniser pour faire développer notre Patrie. Un bâtiment sera érigé au niveau du musée pour prendre en compte certains aspects de notre culture pour que l'institut puisse se baser sur ces valeurs-là et enseigner au monde entier ce que c'est que le peuple noir, ce que c'est que l'Afrique. »

Voilà de quoi ressusciter un rêve brisé du président Noël Isidore Thomas Sankara pour en faire, nous l'espérons, une réalité vivante et pérenne. Pour mémoire, ce projet d'institut lui tenait vraiment à cœur. Malheureusement, le président Sankara est parti de façon brutale et atroce, emporté pas ses bourreaux, sans voir en la réalisation de l'IPN, le bout du tunnel. Même si cet institut a connu une sorte de renaissance en 2020, suite à une décision du gouvernement d'alors de mettre en place un secrétariat technique pour lui donner une chance de visibilité, il n'a pas vécu l'envergure escomptée.

Frappé depuis sa création, d'une certaine léthargie, en partie à cause d'une certaine hostilité à l'échelle internationale à son égard, ce brillant projet mérite aujourd'hui une exhumation de sauvetage. Et c'est ce à quoi le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré entend s'investir dans l'espoir et l'espérance de redonner à l'IPN ses lettres de noblesse. L'acte à poser est donc à apprécier et à saluer à sa juste valeur, en mémoire non seulement du président du Conseil national de la révolution, le capitaine Sankara mais aussi et surtout en faveur et dans l'intérêt du monde entier.

L'IPN tel que le concevait le président Sankara

Dans le rétroviseur de l'histoire, il vous souviendra que le Président du Faso, le capitaine Thomas Sankara tenait beaucoup à la réalisation de l'Institut des peuples noirs (IPN). Pourquoi ? Sa réponse est sans équivoque : « Il nous faut cet institut pour que tous les hommes, Noirs, Blancs ou de tout autre couleur, y viennent pour connaître ce que l'homme noir lui aussi apporte à l'humanité. Cet institut sera pour tous et permettra à chacun de venir témoigner de ce que l'homme noir a fait hier, de ce qu'il fait aujourd'hui et de ce qu'il fera demain. On parle souvent des grandes civilisations en oubliant le Noir et c'est ce qu'il faut réparer. Sans les Noirs d'Afrique, la France ou l'Angleterre seraient aujourd'hui des colonies d'Hitler ! Et pourtant, on ne veut pas leur reconnaître leur mérite. On parle de musique comme si le Noir n'a rien apporté à la musique universelle. Extrayez de la musique la part de l'homme noir, et il ne reste plus que quelques bourdonnements qui ne réussissent plus à faire vibrer un homme car le rythme c'est d'abord nous. Dans tous les domaines, le Noir a apporté sa part et l'IPN doit contribuer à faire connaître cette part. Cet institut n'a pas une coloration raciste car son objectif est de connaître pour mieux participer. Lorsqu'il sera ouvert, les hommes de toute couleur qui ont quelque-chose à apporter, seront conviés… Nous avons à communiquer, communiquer pour balayer nos différences, communiquer pour nous permettre de nous accepter mutuellement… Voilà notre vision de cet Institut des peuples noirs ! Nous connaître pour mieux participer. Mais il ne faut certainement pas donner à cet institut une coloration raciste… Nous souhaitons que cet institut puisse réussir et faire en sorte que demain il n'y ait plus qu'une seule couleur dans le monde entier… Et lorsque nous aurons fusionné toutes les couleurs, on sortira quelque-chose de différent mais peut-être de très beau » .

Pour le président Sankara, « L'IPN se veut un centre d'importance et d'intérêt. Et ce centre vise à la régénérescence dynamique et positive de la culture africaine noire, démarquée des visions sentimentalistes, contemplatives et exclusivement philosophiques des tenants de la négritude. Nous ne voulons pas contempler l'homme noir, mais au contraire, lui montrer qu'il recèle en lui des valeurs utiles à l'émancipation de son peuple et concourant également à l'affermissement de l'amitié entre tous les peuples. Car il faut comprendre la création de ce centre non pas comme une attitude raciste, à rebours, mais comme un moyen d'insérer le peuple noir dans le concert de l'humanité en apportant sa touche. C'est pourquoi nous ne manquons pas de souligner qu'à ce centre travailleront des Noirs d'Afrique et d'ailleurs, mais également des non-Noirs qui voudraient venir parler de la sensibilité de l'homme noir, de ce qu'ils savent ou de ce qu'ils attendent de ce dernier. Nous voudrions que notre idée ne soit pas confondue avec celle, déjà entendue, réclamant le regroupement des Etats d'Afrique noire, et ce, par opposition avec les Etats d'Afrique blanche, notamment les Arabes. Notre idée n'a rien à voir avec celle-là et même mieux, nous disons que nous ne voyons pas l'intérêt d'un regroupement des Etats d'Afrique noire car nous y appréhendons le danger d'une nouvelle balkanisation au profit de l'impérialisme. Nous nous garderons pour notre part de faire de notre centre une institution exclusive et sectaire. Par conséquent, les intellectuels arabes, d'Afrique surtout, seront les bienvenus dans ce centre. L'Histoire passée et présente de nos peuples inclut la partie arabe, et on ne peut parler des peuples africains, sans parler des Arabes » .

Les peuples noirs appelés à assumer leur propre histoire et à contribuer à la civilisation de l'universel

Dans son allocution à l'ouverture du symposium international sur la création de l'IPN, le 21 avril 1986, à la salle de conférence de la Communauté économique ouest-africaine (CEAO), le Président Sankara justifie mieux la pertinence de cet institut en ces termes : « Partis de nos continents, de nos pays, de nos îles respectives, nous avons accepté de nous réunir aujourd'hui à Ouagadougou, capitale de la terre libre du Burkina Faso pour une cause, un but qui peut-être fera enfin souffler sur nos têtes, sur leurs têtes, sur ceux comme disait Aimé Césaire 'qui n'ont jamais inventé ni la poudre ni la boussole…'', mais qui connaissent bien les tréfonds de la souffrance, le vent de l'espoir.

En effet, aujourd'hui nous nous sommes réunis pour essayer ensemble, sans exclusive, de réfléchir sur l'idée, sur le projet de création d'un Institut des peuples noirs. Projet audacieux ; pari redoutable, on s'en doute !
Quand il nous est venu à l'idée la création d'un cadre de rencontre de tous les peuples noirs de cette planète, nous ne nous sommes pas une minute, mépris de la hardiesse de la tâche. Mais nous avions aussi à cœur et à l'esprit comme un leitmotiv le slogan de nos plus jeunes militants, les pionniers ‘'Oser lutter, savoir vaincre.'' Alors nous avions vu que nous pouvions arracher des montagnes pour qu'enfin, tous les peuples noirs du monde puissent enfin se connaître dans un cadre, un lieu où se ressourcer.

Il était à notre sens devenu impérieux pour que devant l'histoire, les Peuples noirs, l'Afrique et ce qu'on appelle la diaspora noire, répondent tous ensemble à cette question – et c'est à mon avis cette question-là - qui fonde l'IPN et sa mission : qu'est-ce que les peuples noirs ont fait, peuvent et doivent encore faire pour assumer leur propre histoire et contribuer par cela à la civilisation de l'universel ?

En effet, que sommes-nous pour nous-mêmes Noirs et pour les autres ? Le cliché est tout tiré : Peuple de souffrances, Peuple de brimades et d'humiliations, Peuple qui vit encore l'éclatement intérieur de sa personnalité du fait de l'outrage qui fêle sa conscience d'être humain, du fait de la malédiction, de la pigmentation à jamais noire de sa peau.

C'est ainsi que nous entendons que les peuples noirs concernés qui sont en Afrique ou qui en sont partis ont une origine commune, un fond commun que constitue pour eux le patrimoine culturel d'origine vers lequel les ramène leurs luttes contre l'esclavage, contre la colonisation, contre l'apartheid, pour les droits civiques, pour l'indépendance politique et économique…

Mais aujourd'hui, et je m'adresse tout particulièrement à vous Messieurs les invités, honorables séminaristes, les peuples noirs vous regardent. Le monde entier est tourné vers vous, vers le symposium pour lequel vous êtes venus souvent de si loin. Car l'histoire enfin donne raison aux peuples noirs de s'organiser et de développer autour d'initiatives communes déjà existantes, tant en Afrique-mère que dans les pays de la diaspora, leur solidarité active. C'est dans ce cadre que l'Institut des Peuples Noirs devrait être dans la conscience des peuples noirs géographiquement dispersés dans un espace éclaté, un symbole réunificateur, le symbole de leur volonté commune à préserver leurs identités culturelles, leurs génies créateurs et leur dignité.

C'est pourquoi, l'Institut des peuples noirs ne sera pas clos, ni sur lui-même, ni sur son objet, c'est-à-dire les peuples noirs. Il sera ouvert aux autres peuples. C'est la condition primordiale pour les peuples noirs de réapprécier leur patrimoine historique, de redéfinir leur identité totale dans le monde contemporain. L'Institut des peuples noirs, ses objectifs, ce sera à notre sens toujours s'affirmer et participer au dialogue des cultures, c'est pour nous la compréhension entre les peuples quelle que soit leur couleur.

Confiant en ces réflexions riches et fructueuses qui se dégageront de vos travaux au cours de votre symposium que je souhaite franc et loyal, Messieurs les invités, honorables séminaristes, il importe que jamais ne quitte les esprits que l'œuf qui devait éclore doit être le creuset de rencontre, d'échange et de coopération loyale entre les peuples du monde entier.

Pour ce faire, vous devez, au cours de vos présentes assises, vous départir de l'enthousiasme et de la passion qui découvriraient toutes les bonnes causes et intentions du projet. Vous devriez vous inspirer plutôt de prudence, de précautions pour ne tenir compte que des intérêts des peuples noirs et des autres peuples pour l'Institut des peuples noirs, pour ses préfigurations qui doivent nécessairement être adossées à des principes et orientations formulés, consentis et acceptés par le plus grand nombre possible. Messieurs les invités, honorables séminaristes, le Burkina Faso n'est que l'humble initiateur d'un projet, d'une idée collective avant tout démocratique, voire universelle, par conséquent dénationalisée, dépersonnalisée pour devenir le cheval de bataille de tous ceux qui ont de tout temps entretenu, par quelque moyen que ce soit, l'espoir de voir l'unité culturelle des peuples noirs à travers un cadre de réflexion commune. A cela, il conviendrait de rendre hommage aux martyrs, aux combats politiques, artistiques, scientifiques, littéraires de tous ceux qui ont cru, croient à l'avènement de la ‘'civilisation de l'universel'' c'est-à-dire à l'amour et à la solidarité.

C'est à cette réflexion que vous êtes conviés, vous qui avez accepté, malgré les distances, malgré les emplois de temps très souvent chargés, d'apporter votre inestimable concours -j'en suis d'ores et déjà persuadé- à l'édification d'un idéal commun… » .

Les conclusions du symposium de Ouagadougou en rappel

De la résolution générale issue de ce symposium international tenu à Ouagadougou (Burkina Faso) du 20 au 26 avril 1986, sous la direction du Professeur Edem Kodjo, ancien secrétaire général de l'OUA (décédé le 11 avril 2020, de suite d'AVC, à l'Hôpital américaine de Paris, Neuilly-sur-Seine, France), les participants : « convaincus de la nécessité d'établir un programme d'échanges et de coopération entre les peuples noirs d'une part et entre les peuples noirs et les autres peuples du monde d'autre part, (…) saluent l'initiative prise par le Capitaine Thomas Sankara, Président du Conseil national de la révolution, Président du Faso, d'organiser cet important symposium ».

Ils « affirment qu'il est opportun de créer un Institut des peuples noirs (IPN), symbole réunificateur, symbole de la volonté commune des peuples noirs de préserver leur identité culturelle, leur génie et leur dignité ». Par ailleurs, ils ont demandé au Capitaine Sankara, de prendre, en relation avec le Comité scientifique international que le symposium a mis en place, « les mesures nécessaires à réunir dès que possible l'Assemblée constitutive de l'Institut des peuples noirs ».

Cette assemblée constitutive de l'IPN s'est effectivement tenue à Ouagadougou du 7 au 10 avril 1990, sous l'ère du Capitaine Blaise Compaoré, devenu alors Président du Faso. Elle s'est tenue sans le Capitaine Thomas Sankara, assassiné le 15 octobre 1987. Mais le constat aujourd'hui est que le projet n'a pas survécu après la mort de son géniteur ! On peut alors se demander si finalement, et comme certains esprits le croient et le font croire, « l'Afrique n'est-elle pas maudite ? ». Peut-être que comme le relève le Professeur Laurent Bado, enseignant-consultant qui a réalisé un audit organisationnel de l'IPN en mai 1997, « Elle (l'Afrique) s'oublie et est oubliée ». Mais qu'à cela ne tienne, renchérit le Pr Bado, « l'Afrique, berceau de l'humanité et de la première grande civilisation de l'histoire (civilisation égyptienne) doit retrouver et recouvrer son passé pour gérer le présent et baliser son avenir » .

Une œuvre gigantesque qui requiert la contribution de tous les peuples

En s'engageant dans la voie de redonner vie à l'Institut des peuples noirs, le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré se fait donc le continuateur de cette œuvre gigantesque du président Sankara dont la dynamique a été brisée par son assassinat le 15 octobre 1987. Le défi est lourd à relever certes, mais l'espoir reste permis au regard de l'esprit d'engagement et de détermination, d'organisation et de méthode, reconnu au capitaine Ibrahim Traoré dans la gestion des grandes œuvres, au bénéfice non seulement des peuples noirs, mais de l'humanité entière. C'est donc dire que le combat pour l'exhumation et la vie rayonnante de cet institut ne doit pas reposer sur les seules épaules du capitaine Ibrahim Traoré.

La contribution de tous les peuples du monde est par conséquent attendu, afin qu'ils puissent enfin se connaître et se reconnaître dans un cadre, un lieu où se ressourcer avec les valeurs et le génie des peuples noirs. Mais faut-il le rappeler avec insistance, la création de l'IPN n'a pas pour vocation d'opposer un peuple à un autre, une couleur à une autre, encore moins une civilisation à une autre. Il s'agit pour l'IPN d'assurer une différence fondamentale, une différence fondée non pas sur la couleur de la peau mais sur les disparités culturelles et artistiques, historiques et philosophiques, dans la complémentarité réciproque avec les autres peuples de notre planète.

Sita Tarbagdo (Collaborateur)
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Burkina/ Justice : L'opération « casiers vides » débute le 20 janvier dans plusieurs mairies et salles de la ville de Ouagadougou

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 14/01/2025 - 23:20

La tenue d'une opération spéciale dénommée « Casiers vides », avait été annoncée le 10 janvier dernier par le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance Ouaga I, Blaise Bazié. Cette opération va débuter le 20 janvier 2024, à Ouagadougou à partir de 8h au Tribunal de grande instance Ouaga I mais aussi dans plusieurs autres mairies des arrondissements et salles de la ville. Il s'agit des mairies des arrondissements 2,3,4 et 5 et des salles du conseil économique et social.

Les audiences vont se dérouler du 20 au 30 janvier 2025. Près de 2000 dossiers vont être évacués au cours de ces 10 jours de jugement. Les audiences sont délocalisées pour permettre une célérité dans le traitement des dossiers, avait expliqué le procureur Bazié au cours de sa conférence de presse. Aussi, il a noté que cette démarche vise à rapprocher la justice des justiciables et à remplir sa fonction pédagogique.

Les prévenus sont poursuivis pour plusieurs infractions dont abus de confiance, homicide involontaire, diffamation et injures publiques, dégradation volontaire des biens mobiliers, et escroquerie.

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